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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:52
Centrafrique: onze ex-Seleka condamnés aux travaux forcés à perpétuité
Centrafrique: onze ex-Seleka condamnés aux travaux forcés à perpétuité

 

 

 

Par RFI Publié le 28-02-2018 Modifié le 28-02-2018 à 21:40

 

Travaux forcés à perpétuité, c'est le verdict du tribunal de Bangui à l'encontre de onze ex-Seleka, sur les douze présents devant la barre, qui comparaissaient à la session criminelle. Quatre chefs d'accusation ont été retenus contre eux sur les cinq d'origine. C'est la première fois que des ex-Seleka sont jugés devant les tribunaux depuis le début de la crise.

 

Leur arrestation date du 12 juillet 2016. A l'époque, Abdoulaye Hissène, ancien ministre sous Michel Djotodia et responsable du FPRC, une branche de l'ex-Seleka, décide de quitter Bangui avec cinq pick-up et un véritable arsenal de guerre avant d'être arrêté à 150 km de la capitale. Lui a réussi à fuir, certains de ses complices, non.

 

Ce sont eux qui ont été condamnés pour association de malfaiteurs, de détention d'armes de guerre, d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat et de rébellion.

 

« Dura lex sed lex », « La loi est dure, mais c'est la loi ». C'est par ces mots que le procureur Tambo a débuté son réquisitoire de près d'une heure. Une image pour montrer que la justice centrafricaine est de retour après des années de crises et qu'il n'y a plus de place pour l'impunité.

 

Dans la même veine, la Cour pénale spéciale, juridiction hybride composée de magistrats centrafricains et internationaux, devrait être effective dans les mois à venir et sera chargée d'enquêter sur les crimes de guerre et contre l'humanité.

 

Des crimes, dont Ahmad Tidjani, l'un des co-accusés de ce jour et le général anti-balakas, Andilo, condamné lui aussi aux travaux forcés à perpétuité il y a un mois, pourraient avoir à rendre compte.

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:45
Centrafrique : le Conseil de sécurité condamne les violences récentes commises à Paoua

 

 

 

Publié le 2018-02-28 à 08:33 | french.xinhuanet.com

 

 

NEW YORK (Nations Unies), 28 février (Xinhua) -- Les membres du Conseil de sécurité ont fermement condamné mardi les récentes violences qui ont eu lieu à Paoua, dans le nord-ouest de la République centrafricaine (RCA), ayant entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

 

Dans une déclaration à la presse, les membres du Conseil ont rendu hommage à la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) pour l'opération de protection des civils qu' elle a menée à Paoua en janvier.

 

La situation sécuritaire et humanitaire en RCA continue d'être au centre des préoccupations du Conseil de sécurité. Les affrontements entre les groupes armés et les attaques contre des civils, en particulier ceux perpétrés sur une base communautaire, se poursuivent dans un contexte d' incitation à la haine et à la violence religieuse. Ces attaques n'épargnent ni les Casques bleus, ni les travailleurs humanitaires.

 

Malgré l'accord des parties au conflit en faveur d'une cessation immédiate des hostilités, la poursuite des affrontements cause encore de lourdes pertes civiles et d'importants déplacements de populations.

 

Dans leur déclaration, les membres du Conseil ont exigé de tous les groupes armés qu' ils déposent les armes et s'engagent de manière constructive dans le processus de paix immédiatement et sans condition. Ils ont réitéré le besoin urgent et impératif de demander des comptes à ceux qui sont responsables de tels abus et violations, quel que soit leur statut ou leur appartenance politique.

 

Les responsables de violences doivent rendre des comptes

 

Ce contexte sécuritaire dégradé est la principale cause de la situation humanitaire alarmante en RCA. Le Conseil a déploré toutes les attaques contre les civils et contre les hôpitaux, en violation du droit international humanitaire, ainsi que les abus et violations des droits de l'homme, y compris ceux qui impliquent la violence sexuelle et sexiste dans les conflits.

 

La moitié de la population centrafricaine a besoin d'une aide humanitaire. Plus de 688.000 personnes sont déplacées sur le territoire du pays et 545.000 Centrafricains se sont réfugiés dans les pays voisins.

 

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:42
Lu pour vous : Pourquoi la Russie livre-t-elle des armes au gouvernement centrafricain ?
Lu pour vous : Pourquoi la Russie livre-t-elle des armes au gouvernement centrafricain ?

 

 

 

http://les-yeux-du-monde.fr   Clement LOBEZ 

 

Le 28 janvier 2018, alors que la situation en République centrafricaine (RCA) reste très tendue, la Russie a profité d’une nouvelle levée partielle de l’embargo pour livrer une deuxième cargaison d’armes au gouvernement central de Bangui. Ce nouveau don d’armes aux Forces armées centrafricaines (FACA) n’est pas complètement désintéressé. Cette opération est une nouvelle preuve que, depuis quelques années, la Russie a profondément modifié ses relations avec le continent africaine. Elle le considère de nouveau comme prioritaire.

 

La Russie à la rescousse du gouvernement de Bangui

 

Malgré un embargo qui pèse sur le pays depuis 2013, Moscou a profité d’une « procédure de silence » du Conseil de sécurité des Nations unies mi-décembre 2017 pour lancer un programme de livraison d’armes. Celui-ci a été planifié en trois phases et visait à équiper les FACA. Fin décembre 2017, une première cargaison avait été déjà livrée et installée dans des entrepôts placés sous sécurité renforcée. Au total, la Russie devrait fournir 900 pistolets Makarov, 5200 fusils d’assaut, 140 fusils de précision, 840 fusils Kalachnikov, 340 lances roquettes et enfin 20 armes antiaériennes. Une multitude de munitions et un panel d’instructeurs seraient également compris dans le contrat. Le gouvernement centrafricain qui considérait l’embargo comme « injuste » est satisfait. Ce matériel permettra d’équiper 1300 membres des FACA qui ont commencé à se déployer dans le pays début février 2018, après avoir été formés par la mission de l’Union européenne (EUTM RCA). Ces militaires agiront conjointement avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) pour lutter contre une multitude de groupes armés qui contrôleraient environ 80% du territoire centrafricain.7

 

Une livraison d’arme qui peut paraître surprenante

 

Cette opération russe en RCA peut dans un premier temps paraître déconcertante puisque depuis la fin de la Guerre froide, la Russie semblait s’être peu tournée vers l’Afrique subsaharienne. Ses intérêts, à part au niveau de quelques vieux bastions, y restaient mineurs.

 

Autre élément surprenant, selon le site d’actualité Opex 360, cette livraison conséquente serait un don de la Russie[1]. D’après le conseiller spécial du président centrafricain, Fidèle Gouandjika, la France se serait même fait doubler sur ce dossier[2].

 

Quelle est l’intérêt de la Russie à soutenir Bangui ?

 

Ce regain d’intérêt russe pour les questions sécuritaires en Afrique s’explique par plusieurs éléments.

D’une part, la Russie cherche à investir massivement dans plusieurs secteurs stratégiques du développement en Afrique. Dans une récente interview au Point, le chercheur associé de l’IRIS Arnaud Dubien, a déclaré que depuis trois ans, « la coopération russo-africaine avait repris un coup d’accélérateur ». Selon lui, les investissements dans le secteur minier (diamant, uranium, platine) ont une place non négligeable dans la stratégie de Moscou. Dans le cas de la RCA, cette analyse peut paraître pertinente. Des coentreprises pourraient par exemple exploiter des gisements, comme c’est le cas actuellement au Zimbabwe. D’ailleurs, en octobre 2017, lors d’une rencontre à Sotchi entre le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, et le ministre des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, une coopération pratique avait été lancée et un communiqué de l’ambassade russe indiquait que les deux hommes politiques avaient « constaté le potentiel significatif du partenariat en matière d’exploitation minière ».

 

D’autre part, Moscou veut protéger ses intérêts en matière de défense. La Russie, grande exportatrice d’armes, compte déjà plusieurs États africains comme pays clients. Elle ne serait donc pas opposée à renforcer sa relation avec la RCA dans ce domaine. C’est pourquoi Vladimir Poutine a renoué avec cette tradition soviétique qui consiste à définir son pays comme « grand soutien militaire » aux régimes africains, comme lorsque l’URSS soutenait ces derniers dans leur lutte pour l’indépendance.

 

En somme, le don d’armes considérable que Moscou a fait au régime de Bangui, dans le but d’équiper les FACA, est un investissement stratégique à considérer sur le long terme. Une fois que Bangui aura rétabli sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, elle sera redevable à la Russie qui pourrait bénéficier d’une place privilégiée dans l’exploitation des mines centrafricaines. Cette donation d’armes a également permis à la Russie de renforcer ses intérêts en matière de défense, face à des concurrents directs tels que la Chine, les États-Unis ou la France. En réaction, les États-Unis ont d’ailleurs indiqué, le 6 janvier 2018, par le biais de leur ambassadeur à Bangui qu’ils feraient un don de 12,6 milliards de dollars destiné aux programmes de formation et d’équipement de l’armée centrafricaine.

 

 

[1] Lagneau Laurent, « La Russie a été autorisée par l’ONU à livrer des armes à la Centrafrique », Opex 360, 16 décembre 2017.

[2] Pabandji Pacôme, « Centrafrique : la Russie autorisée par l’ONU à vendre des armes aux FACA », Jeune Afrique, 15 décembre 2017.

 

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:37
Lu pour vous : Assèchement du lac Tchad, supercherie ou réalité ?
Lu pour vous : Assèchement du lac Tchad, supercherie ou réalité ?
Lu pour vous : Assèchement du lac Tchad, supercherie ou réalité ?

 

 

Assèchement du lac Tchad, supercherie ou réalité ?

 

https://www.vivafrik.com  Par Debbo Mballo  28 février 2018

 

 

L’assèchement du lac Tchad est d’actualité. Est-ce une nouvelle manipulation de l’opinion publique pour détourner des milliards de dollars et conforter les autocrates de la région sur fond de changement climatique ?

 

Une conférence internationale sur l’avenir du Lac Tchad se tient du 26 au 28 février 2018 à Abuja, la capitale du Nigeria. Les chefs de gouvernement des quatre pays riverains (Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad), des personnalités politiques de pays voisins, Centrafrique, Libye, de nombreux représentants d’Organisations internationales vont échanger sur les conséquences sociopolitiques de l’assèchement du Lac Tchad et envisager des solutions pour redonner vie au Lac qui concerne plusieurs dizaines de millions d’habitants.

 

Un espace de non-droit, devenu invivable

 

Il va de soi que la disparition des frontières terrestres entre les États concernés et les sanctuaires de la secte Boko Haram, désormais établis dans cet espace de non-droit, sont des sujets majeurs de préoccupation, aussi bien au titre des changements climatiques que de la situation géopolitique, au cœur de l’Afrique. Les quelques milliers de militants de Boko Haram ont trouvé là, le territoire qui leur manquait, avec le concours des anciens pêcheurs du Lac, complètement délaissés et ayant perdu leur cadre de vie.

 

L’assèchement progressif du Lac Tchad, qui aurait perdu 90 % de sa superficie, modifie sensiblement cette zone stratégique du continent africain. La communauté internationale se doit évidemment d’apporter son aide à la population pour la sauver de la famine mais aussi de la terreur imposée par Boko Haram, mais  en prenant garde de remplir un nouveau tonneau des Danaïdes.

 

L’instrumentalisation de ce phénomène hydrologigue

 

Les États membre de la Commission du Lac Tchad sont dans des situations socio-politiques et financières comme ils n’en ont jamais connues, depuis leur indépendance. Leur désintégration est à l’image de l’assèchement du Lac Tchad : progressif et amplificateur de la pauvreté.  Le moment est donc propice pour les autocrates locaux de solliciter des financements internationaux, peu importe la façon dont ces mânes financières pourraient être gérées. Business as usual. Les dirigeants des pays concernés ont opportunément remis sur table le fameux projet de détournement des eaux de l’Oubangui vers l’Aouk et le Chari pour renflouer le Lac Tchad. Des bureaux de consultance y ont bien vu les retombées financières exceptionnelles et la Chine, via la société d’Etat PowerChina, s’est lancée dans des études de faisabilité pour ce projet mirobolant estimé, à première vue, à plus de dix milliards de dollars. Un tel projet pourrait surtout servir à alimenter les propres intérêts des uns et des autres.

 

La politique prend le dessus sur la science et l’histoire

 

Si l’assèchement du Lac Tchad est une réalité bien visible, en revanche son dessèchement final, c’est-à-dire sa disparition totale est une fausse interprétation des réalités hydrologiques qui se fondent sur plus de cent années d’études scientifiques, également incontestables. De nombreux scientifiques, reconnus pour leurs travaux universitaires, mettent en doute une disparition du Lac Tchad. Les aléas pluviométriques dans les régions orientales de Centrafrique et du Bahr el-Ghazal soudanais ont des répercussions sur la superficie du Lac Tchad.

 

Un flash back sur l’histoire du Lac Tchad est sans appel. Au début du XXème siècle, les explorateurs et militaires coloniaux avaient rapporté les fluctuations du Lac Tchad. Après une période de sécheresse importante, fin XIXème siècle – début XXème siècle, le commandant géodésien Jean Tilho avait noté en 1908, que les eaux avaient quasiment disparu et que le Lac était devenu un marécage avec sa végétation palustre. Là où il pouvait jadis naviguer sur sa chaloupe, Jean Tilho pouvait désormais faire passer sa caravane de chameaux, à pieds secs. La disparition du Lac Tchad alimentait déjà les préoccupations. Mais dès 1913, Jean Tilho notait que le Lac Tchad avait repris sa superficie d’avant la sécheresse. La question de la disparition du Lac Tchad et les constats de Jean Tilho la réfutant  sont toujours d’actualité. L’assèchement du Lac Tchad est conjoncturel.

 

Selon le bon principe « A quelque chose malheur est bon », les spécialistes en recherche-développement font aussi remarquer que la décrue des eaux du Lac Tchad a laissé apparaître des terres très fertiles qui pourraient être exploitées, si la sécurité était assurée dans cette zone , plus ou moins contrôlée par Boko Haram. Nul doute que la question du Lac Tchad va devenir un thème porteur pour de futurs colloques et conférences internationales.

 

Avec mondafrique.com

 

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:32
République centrafricaine: 6 employés humanitaires tués

 

 

 

Par  Le Figaro.fr avec Reuters  Mis à jour le 28/02/2018 à 15:32 

 

 

Un employé de l'Unicef et cinq autres coopérants dans le domaine éducatif ont été tués dimanche lors d'une attaque en République centrafricaine, a annoncé aujourd'hui le Fonds des Nations unies pour l'enfance. L'attaque s'est produite alors que le groupe se rendait à Markounda dans le nord-est du pays, dans une zone reculée proche de la frontière tchadienne. L'Unicef n'a pas dit quelle était la nationalité des personnes tuées.

 

En août dernier, des inconnus avaient tué six volontaires de la Croix-Rouge dans le sud-est de la Centrafrique, un mois à peine après la mort d'un autre humanitaire tué par un groupe armé non identifié dans la ville de Bangassou. "Nous condamnons vivement cet acte insensé contre des coopérants humanitaires qui venaient pour améliorer la vie des populations les plus vulnérables", a déclaré la directrice régionale de l'Unicef pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, Marie-Pierre Poirier. Les violences émanant de milices sont en recrudescence en Centrafrique depuis un an, ce qui en fait l'un des pays les plus dangereux pour les coopérants humanitaires.

 

 

 

RCA : six personnes tuées dans une embuscade

 

APA-Bangui (Centrafrique)  février 28, 2018 à 14:00 -Six personnes intervenant dans le domaine de l’enseignement sont mortes dans une embuscade que leur ont tendue des groupes armés sévissant à Markounda, ville au nord de Centrafrique, annonce l’UNICEF dans un communiqué publié mercredi.

 

Le drame est survenu lundi, précise le communiqué, ajoutant que parmi les victimes il y avait un agent de l’UNICEF, des agents en exercice au Centre pédagogique régionale (CPR) et à l’ONG ‘’Bangui Sans Frontière’’.

 

La préfecture de l’Ouham Pendé qui abrite la ville de Markounda est depuis un certain temps sous le contrôle des groupes armés et, à cause de la violence qu’ils y exercent, beaucoup d’écoles sont fermées.

 

 

Un employé de l'Unicef est tué en Centrafrique

 

Agence France-Presse

 

L'équipe a été attaquée dimanche près de Markounda.

 

Un employé de l'agence onusienne des enfants et cinq autres éducateurs ont été tués lors d'une attaque en Centrafrique, a dit l'Unicef mercredi.

L'équipe a été attaquée dimanche près de Markounda, une région reculée du nord-ouest du pays, près de la frontière avec le Tchad, où quelque 7000 personnes ont trouvé refuge au cours des derniers mois.

L'équipe prévoyait former des enseignants pour 2000 enfants touchés par la violence qui se poursuit entre groupes armés.

Toutes les victimes sont des Centrafricains, y compris deux membres du ministère de l'Éducation.

La représentante de l'Unicef en République centrafricaine a dit être "estomaquée par cette attaque brutale et insensée contre des gens qui consacraient leurs vies à aider les autres".

La Centrafrique est déchirée par les violences interconfessionnelles depuis 2013. Les combats semblent vouloir reprendre de plus belle après une accalmie relative en 2015 et 2016.

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:30

 

 

 

http://www.investiraucameroun.com

 

(Investir au Cameroun) - Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo a présidé, le mardi 27 février 2018, une réunion de Cabinet à laquelle ont pris part la Vice-présidente de la Commission, Fatima Haram Acyl, les directeurs de cabinets, les conseillers et directeurs.

 

Parmi les sujets abordés au cours de cette réunion, il y avait la relocalisation de la Commission de la Cemac à Bangui, en Centrafrique. Un état exhaustif de la situation a été fait. Notamment, sur le plan sécuritaire, du logement du personnel et de la dette de la Commission envers certains prestataires.

 

 L’audit de la dette doit aussi être soumis pour avis avant engagement. Par ailleurs, le président de la Cemac a donné des instructions afin que les résidences du personnel soient clairement identifiées et que leurs conditions de vie fassent l'objet d'un rapport détaillé. 

 

Le Gabonais Daniel Ona Ondo poursuit ainsi un dossier en instance, laissé par son prédécesseur, le Congolais Pierre Moussa. Ce dernier avait, en janvier 2017, sommé le personnel de la Cemac en désaffection, de reprendre du service. Mais à l’époque, les employés arguaient que l’institution communautaire était en errance à cause des troubles quasi permanents en Centrafrique 

 

S.A.

La Commission de la Cemac prépare un recensement de son personnel et un audit de sa dette envers ses prestataires
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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:28
Tchad : visite de la sous-secrétaire générale de l'ONU en charge des affaires humanitaires

 

 

Tchad : visite de la sous-secrétaire générale de l'ONU en charge des affaires humanitaires

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 27-02-2018

 

La sous-secrétaire générale des Nations Unies chargée des affaires humanitaires et coordonnatrice adjointe des secours d'urgence, Ursula Mueller, est arrivée lundi à N'Djamena, la capitale tchadienne, pour une visite de trois jours, a annoncé le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Tchad.

 

Mme Mueller se trouve au Tchad pour "constater par elle-même la situation humanitaire dans le pays", précise-t-on. Des centaines de milliers de personnes ont perdu leur maison à cause des activités du groupe terroriste nigérian Boko Haram dans la région du lac Tchad et des violences au Soudan et en Centrafrique, dans un contexte de détérioration des indicateurs de malnutrition et d'insécurité alimentaire dans le pays.

 

Plus de 600.000 personnes sont déplacées au Tchad et ont besoin de solutions durables, y compris leur intégration socio-économique dans les communautés d'accueil. Près d'un tiers de la population tchadienne -plus de 4,4 millions de personnes- a un besoin urgent d'aide humanitaire en raison de l'insécurité alimentaire, de la malnutrition et des urgences sanitaires dans le pays.

 

Au cours de la mission, la sous-secrétaire générale se rendra à Bol (ouest) pour y rencontrer des personnes touchées par la crise dans le bassin du lac Tchad, y compris les populations déplacées, à l'intérieur du pays et les communautés d'accueil, et observer les liens qui existent entre les actions humanitaires et de développement. Le Tchad est le troisième pays que Mme Mueller visite dans la région ce mois-ci, après la Centrafrique et le Cameroun.

 

Source: Agence de presse Xinhua

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:25
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Un personnel de l’Unicef et cinq travailleurs de l’Education nationale tués vers Markounda

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 28 FÉVRIER 2018

 

MARKOUNDA, 28 février 2018 (RJDH)— Un travailleur de l’Unicef et cinq autres travaillant pour l’Education nationale en Centrafrique ont été tués le 25 février par des éléments des groupes armés encore non identifiés à Markounda dans l’Ouham, près de la frontière avec le Tchad. L’Unicef condamne ces tueries.

 

Certains Centrafricains continuent de faire montre d’hostilité vis-à-vis des humanitaires. Cette tuerie intervient dans un contexte où le procès des ex-Séléka se poursuit à la Cour criminelle de Bangui. Les circonstances exactes de ces tueries ne sont pas encore élucidées.

 

Marie-Pierre Poirier, Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre se dit attristé. «Nous sommes profondément attristés et choqués par la mort de notre collègue, ainsi que celle de cinq autres travailleurs de l’Education nationale, qui ont été attaqués le 25 février alors qu’ils voyageaient dans le Nord-ouest de la République centrafricaine, près de Markounda, dans une région difficile d’accès, proche de la frontière avec le Tchad», a-t-il déploré dans un communiqué de presse.

 

«Nous condamnons fermement cet acte insensé contre des travailleurs humanitaires qui étaient là pour améliorer la vie des populations les plus vulnérables. Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles et aux collègues des victimes», a lancé Marie-Pierre Poirier.

 

Selon les informations recueillies par le RJDH, ces personnes étaient tombées dans une embuscade tendues par des éléments des groupes armés qui fuyaient vers le Tchad. «Ils tuent les gens qu’ils rencontrent, villageois, commerçants, et nos collègues humanitaires et ceux de l’Education nationale sont tombés dans leur filet », confie une source locale.

 

Le personnel de l’Unicef serait un inspecteur de l’enseignement primaire, à la retraite, expert national recruté pour la formation des formateurs. La mission était destinée au recyclage des enseignants de la région.

 

Le député de Markounda, Emilie Beatrice Epaye en mission dans sa circonscription condamne cet acte et confie au RJDH que plusieurs personnes sont victimes des exactions des groupes armés dans la région.

 

 

Centrafrique : Les nouvelles recrues de la police et de la gendarmerie entrent en formation le 12 mars 2018

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 28 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, 28 Février 2018 (RJDH)—Après un an de procédure de recrutement de 250 policiers et 250 gendarmes, les résultats définitifs sont tombés ce 27 février, fixant ainsi la rentrée de ces recrues pour le 12 mars 2018.

 

Le gouvernement centrafricain avec l’appui de la Minusca a lancé depuis le 9 février 2017 l’ouverture du dépôt des dossiers pour le recrutement de 250 élèves policiers et 250 élèves gendarmes, dans la dynamique de la restructuration des forces de sécurité. C’est ainsi qu’après un an, un Arrêté interministériel a fixé la rentrée au 12 mars de l’année en cours.

 

Selon cet Arrêté, la formation qui aura lieu à l’Ecole de police et à l’Ecole de la gendarmerie va durer 7 mois et demi s en régime internat, «la rentrée se fera à 7h précises. Les recrues se muniront de 2 cartes photos 4×4 et d’une pièce d’identité. Après un mois, les absents seront considérés comme démissionnaires», souligne l’Arrêté.

 

Jean Sosthène Dengbe, Directeur de Cabinet au ministère de la Sécurité publique, a relevé que les résultats de ce concours ont été très satisfaisants et  transparents. Il a par ailleurs présenté les données y relatives comme suit : « Parmi les admis à la police, nous avons 24,00% de femmes contre 22,40% à la Gendarmerie. Pour dire que les femmes représentent 23,20% contre 76,80% d’hommes dans ce recrutement».

 

Un long processus nécessaire

 

C’était en janvier 2017 que les sensibilisations ont commencé pour le recrutement de ces agents de la police et de la gendarmerie. L’ouverture des dossiers s’est effectuée le 9 février 2017. 13.649 dossiers ont été enregistrés et 10.370 éligibles (8.087 de Bangui et Ombella M’Poko) dont 2.868 dossiers des femmes, ce qui représente 27.70%.

 

Les candidats ont composé les épreuves écrites le 20 mai, puis les épreuves sportives du 21 au 27 mai 2017. Cette étape fut couplée avec la correction des épreuves écrites. Une enquête de moralité a été faite sur les candidats retenus avant la phase de la visite médicale vers la fin de janvier 2018.

 

Selon les informations du RJDH, 45 candidats ont été déclarés inaptes et remplacés par d’autres qui figuraient sur la liste d’attente. Les cas de fraude seront passibles de poursuites judiciaires.

 

Ces résultats mettent un terme à la phase d’un long processus de ce recrutement, qui vient corriger celui des Forces Armées Centrafricaines (FACA) qui a entrainé le 2 aout 2012 des manifestations violentes dans la capitale.

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:22

 

 

 

mer, 28/02/2018 - 09:11 Radio Okapi

 

La Cour pénale internationale (CPI) rendra le 8 mars prochain le verdict du procès en appel de Jean-Pierre Bemba, Fidèle Babala, Jean-Jacques Mangenda, Narcisse Arido et Aimé Kilolo.

 

Ces personnes ont été condamnées au premier degré à des peines allant de six mois à deux ans et demi d’emprisonnement pour avoir produit des faux témoignages devant la Cour lorsque Jean-Pierre Bemba  était jugé pour des crimes commis en Centrafrique entre 2002 et 2003 par les rebelles du MLC qu’il dirigeait.

 

L’exécution de la peine d’un an et demi de prison contre Aime Kilolo, l’ancien avocat de Jean-Pierre Bemba, avait été suspendue pour trois ans à condition que le condamné paie l’amende de 30 000 euros et n’entrave plus la justice.

 

Cadre du MLC, parti de Jean-Bemba, en Belgique, Jean-Jacques Mangenda a également vu l’exécution de sa peine d’un an et demi suspendue à condition qu’il ne commette pas dans les trois ans une infraction susceptible d’entrainer un emprisonnement.

 

La Cour avait par ailleurs considéré que Narcisse Arido et Fidèle Babala avaient déjà purgé leurs peines de prison après avoir déduit de ces peines le temps qu’ils avaient passé en détention à La Haye.

 

Narcisse Arido est l’un des principaux témoins à décharge présentés par la défense de M. Bemba dans l’affaire des crimes commis en Centrafrique. Fidèle Babala, l’un des plus fidèles lieutenants de Jean-Pierre Bemba, est un cadre du MLC.

 

Seul Jean-Pierre Bemba devra purger la peine supplémentaire d’un an de prison aux 14 déjà prononcés contre lui dans l’affaire des crimes de guerre et crime contre l’humanité commis en Centrafrique.

 

L’ancien vice-président de la RDC et candidat malheureux à la présidentielle de 2006 avait dirigé la rébellion du MLC – plus tard muée en parti politique – dans le Nord de la RDC entre 1998  et 2003.

 

Il été reconnu coupable des crimes commis par ses hommes de la rébellion du MLC en Centrafrique en sa qualité de supérieur hiérarchique dans la première affaire alors que dans la deuxième, la CPI l’avait reconnu coupable d’avoir organisé la production des faux témoignages devant la cour.

Atteinte à l’administration de la justice à la CPI : le verdict en appel de Bemba et consorts le 8 mars
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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 23:19

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

PAS D’INDICES D’ATTAQUE CONTRE BANGASSOU MAIS LA MINUSCA RESTE EN ALERTE 

 

 

Bangui, le 28 février 2018 – La MINUSCA réaffirme son engagement à protéger Bangassou (700 km de Bangui) et sa population, tout en soulignant qu’il n’y a pas d’indices d’une attaque en préparation contre cette ville de la préfecture du Mbomou (sud-est). « La Force de la MINUSCA a effectué des patrouilles terrestres jusqu’à 20-30 kilomètres au-delà de Bangassou, en plus d’une reconnaissance aérienne, et n’a révélé aucune présence de groupes armés ou de mouvements de combattants en direction de la ville. Il n’y a actuellement aucun indice d’attaque ou de menace », a indiqué  mercredi Rosevel Pierre Louis, le chef du bureau de la MINUSCA dans la ville.

 

S’exprimant lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, ce responsable a souligné que « les rumeurs d’une attaque des peulhs armés ou de l’UPC ont créé un climat de panique » mais les activités ont repris dans la ville depuis la fin de la semaine. Le chef du bureau de la MINUSCA a ajouté que « la Force reste mobilisée et va continuer à patrouiller sur les axes qui mènent vers Bangassou et déceler toute planification », rappelant que le seul groupe armé dans la ville sont les anti-Balaka.

 

Le chef de bureau est également revenu sur le lancement début mars, d’un projet de réduction des violences communautaires à l’ intention de groupes armés et détenteurs d’armes illégales. « Ce projet qui va durer trois à six mois, offre des opportunités aux jeunes qui n’ont pas eu la chance d’avoir un métier, d’en avoir un mais aussi de pouvoir mener des activités génératrices de revenus selon leur choix», a-t-il indiqué, appelant les détenteurs d’armes illégales à saisir cette opportunité. Un comité local présidé par le Préfet et regroupe les représentants des anti-Balaka, les représentants de la société civile à Bangassou et les représentants des personnes déplacées qui vivent dans le site a été mis sur place pour donner des directives à ce projet et faire la sensibilisation dans les quartiers.

 

Le chef du bureau de Bangassou a également salué le partenariat avec le préfet du Mbomou « afin de ramener la paix et la sécurité  de manière durable à Bangassou et dans la préfecture » ainsi que les différents acteurs de cohésion sociale qui font « un travail remarquable pour ramener la paix et faciliter la cohésion sociale ». « Ces initiatives vont dans la bonne direction en dépit des défis sécuritaires qui restent énormes », a affirmé ce responsable, précisant que la MINUSCA appuie ces acteurs.

 

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a condamné avec fermeté les deux attaques perpétrées par des anti-Balaka contre des casques bleus mardi, au sud d’Alindao, dans la préfecture de la Basse-Kotto. « Les casques bleus ont riposté aux tirs des anti-Balaka, qui ont pris la fuite. Cinq casques bleus ont été légèrement blessés lors des deux incidents et sont actuellement soignés », a-t-il indiqué. La MINUSCA a également condamné l’attaque ayant provoqué la mort de six acteurs humanitaires, dont un personnel de l’UNICEF, près de Markounda, nord-ouest de Centrafrique, et a présenté ses condoléances aux familles et collègues des victimes.

 

A propos de la situation dans le 3e arrondissement de Bangui, le porte-parole a indiqué que les concertations entre les autorités centrafricaines et la MINUSCA se poursuivent pour faire le point de la situation et prendre des mesures adéquates. Il a rappelé que les groupes criminels armés de cet arrondissement doivent cesser leurs activités criminelles et rendre leurs armes, précisant que l’action de la MINUSCA et des responsables centrafricains fait partie de l’extension de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire. « La sécurité des citoyens est une prérogative de l’Etat centrafricain, à qui la MINUSCA apporte tout son soutien. Il n’appartient pas à des gangs de s’attribuer cette tâche », a dit le porte-parole.

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Division de Communication Stratégique et d'information publique 

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PAS D’INDICES D’ATTAQUE CONTRE BANGASSOU MAIS LA MINUSCA RESTE EN ALERTE (MINUSCA)
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