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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 00:23
Burkina: une trentaine de morts dans des attaques à Ouagadougou

 

 

AFP / 02 mars 2018 23h20

 

Une trentaine de personnes ont été tuées vendredi dans des attaques coordonnées associant voiture piégée et tirs nourris qui ont visé simultanément l'état-major des forces armées du Burkina Faso et l'ambassade de France, à Ouagadougou.

L'opération menée dans la matinée par au moins deux groupes d'hommes armés dans le centre-ville n'avait pas encore été revendiquée en début de soirée, mais le Burkina Faso est depuis 2015 la cible d'attaques jihadistes, qui ont déjà frappé sa capitale, sans jamais toutefois atteindre un tel niveau d'organisation.


"Notre pays a été de nouveau la cible ce vendredi de forces obscurantistes", a dénoncé vendredi soir le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée, son gouvernement avait évoqué une "attaque terroriste perpétrée (...) par des hommes lourdement armés non identifiés".

Huit membres des forces de l'ordre ont été tués, et plus de 80 blessés, selon un bilan dans la soirée du ministre burkinabè de la Sécurité Clément Sawadogo, qui a précisé que huit assaillants avaient été abattus.

Mais selon plusieurs sources sécuritaires interrogées par l'AFP, au moins 28 personnes ont été tuées dans l'attaque contre l'état-major. Aucun Français n'a été tué ou blessé dans l'attaque contre l'ambassade de France, a-t-on appris de source diplomatique française.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé "la détermination et le plein engagement de la France, aux côtés de ses partenaires du G5 Sahel, dans la lutte contre les mouvements terroristes".

Le président du Niger et président en exercice de la force régionale antijihadiste G5-Sahel, Mahamadou Issoufou, lui a fait écho en assurant que les attaques "ne feront que renforcer la détermination du G5-Sahel et de ses alliés dans la lutte contre le terrorisme".

"Plus que jamais l’Afrique et la communauté internationale doivent se mobiliser pour faire front commun contre cette barbarie qu’il faut définitivement neutraliser", a renchéri le président guinéen Alpha Condé dans un communiqué. 

Le gouvernement Ivoirien a adressé "au peuple frère du Burkina Faso toute sa solidarité et sa compassion", selon un communiqué de son ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakite.

- Première voiture piégée -

"Aux environs de 10h, des assaillants ont commencé à tirer sur l'ambassade de France et presqu'au même moment un autre groupe, de manière coordonnée s'attaquait à l'état-major général des armées", a détaillé lors d'un point de presse le ministre de la Sécurité.

Une voiture piégée a ensuite explosé près de l'état-major burkinabè, un mode opératoire inédit au Burkina. "Les assaillants ont fait usage d'un véhicule bourré d'explosifs dont la charge était énorme", a souligné Clément Sawadogo.

Des photos postées par des habitants de la capitale sur Twitter montraient d'épaisses colonnes de fumée noire s'élevant de plusieurs bâtiments, dont celui de l'état-major.

La situation n'a été maîtrisée que vers 15h, selon les autorités burkinabè, qui ont laissé entendre que le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd: une réunion entre le chef d'état-major et des officiers à propos de la force antijihadiste G5 Sahel, qui devait se tenir dans une salle, a été déplacée.

"La salle initialement désignée (...), qui était peut-être ciblée, a été littéralement détruite par l'explosion", selon Clément Sawadogo.

A environ un kilomètre de là, cinq hommes armés sont sortis d'une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l'ambassade de France où ils échangé des coups de feux avec les gendarmes et policiers français qui gardaient l'ambassade, selon des témoins. 

Ils ont été "neutralisés", selon les autorités bukinabè.

"Les forces françaises au Burkina sont intervenues en soutien à l'action de l'armée burkinabé, elles n'ont pas pris part directement à l'action", a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'état-major de l'armée française, le colonel Patrick Steiger. La France dispose de forces spéciales sur une base militaire à Ouagadougou.

Le parquet de Paris a de son côté ouvert une enquête pour tentative d'assassinats terroriste.

- 'Cibles dures, symboles forts' -

L'un de témoins interrogé par l'AFP a raconté avoir vu les assaillants armés de fusils d'assaut Kalachnikov qui, "ont commencé à ouvrir le feu sur les gendarmes qui étaient dans la guérite" devant l'ambassade. Ils étaient "habillés en civil, même pas cagoulés, à visage découvert".

A l'inverse, le commando qui a attaqué l'état-major portait l'uniforme de l'armée de terre bukinabè, selon une source sécuritaire.

Les établissements scolaires français et l'Institut français de Ouagadougou seront fermés jusqu'à mercredi inclus.

"Le mode opératoire des attaques évolue crescendo. Après des cibles molles, comme des hôtels et restaurants, cette attaque a visé des cibles dures, des symboles forts", a jugé un consultant burkinabè en sécurité, Paul Koalaga.

La capitale du Burkina a été ces dernières années à plusieurs reprises la cible d'attaques jihadistes visant des cibles fréquentées par les Occidentaux.

Le 13 août 2017, deux assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant, le Aziz Istanbul, situé sur la principale avenue de la capitale, faisant 19 morts et 21 blessés. L'attaque n'avait pas été revendiquée.

Le 15 janvier 2016, trente personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, avaient été tuées lors d'un raid contre l'hôtel le Splendid et le restaurant Cappuccino dans le centre de Ouagadougou. L'attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Le nord du Burkina Faso, frontalier du Mali, est aussi le théâtre d'attaques jihadistes depuis 2015, qui ont fait 133 morts, selon un bilan officiel.



(©)

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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 00:09
"Il faut continuer à accompagner la RCA vers la paix", selon l’envoyé de l’ONU
"Il faut continuer à accompagner la RCA vers la paix", selon l’envoyé de l’ONU

 

 

Il faut continuer à accompagner la RCA vers la paix, selon l’envoyé de l’ONU
 

http://info241.com  Libreville, le 2 mars 2018

 

La communauté internationale doit continuer à accompagner la Centrafrique à retrouver la stabilité et il est trop tôt pour les Nations Unies de se retirer de ce pays, selon le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine (RCA), le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga.

 

« Nous sommes allés en Centrafrique parce qu’il y avait un besoin  », a rappelé Onanga-Anyanga dans un entretien accordé à nos confrères d’ONU Info alors qu’il se trouvait à New York pour faire le point de la situation devant les membres du Conseil. Il faut rappeler que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies en Centrafrique, la MINUSCA, avait été créée par le Conseil de sécurité en avril 2014.

 

Selon lui, il est toujours « trop tôt pour se désengager » et le Conseil de sécurité « a bien fait de renouveler le mandat de la MINUSCA ». En novembre dernier, les membres du Conseil ont en effet prorogé jusqu’au 15 novembre 2018 le mandat de la Mission et ont autorisé une augmentation des effectifs de 900 troupes supplémentaires afin de permettre à la MINUSCA d’exécuter plus efficacement l’intégralité de son mandat.

 

Selon le Représentant spécial, la Mission qu’il dirige va pouvoir ainsi « accompagner les autorités centrafricaines, qui prennent de plus en plus de responsabilités, à réduire la menace principale à laquelle la société centrafricaine est confrontée qui est cette présence d’un nombre beaucoup trop grand de groupes armés, eux-mêmes extrêmement fragmentés et dont les activités entraînent malheureusement tant de soucis à la société centrafricaine ».

 

« Il faut rester et il faut accompagner la Centrafrique tant qu’elle aura besoin de cet appui de la communauté internationale », a souligné M. Onanga-Anyanga.

 

Une démocratie nouvelle

 

L’envoyé de l’ONU a rappelé les nombreux progrès réalisés au cours des dernières années « dans un contexte qui reste extrêmement difficile ». « Nous sommes dans une démocratie nouvelle qui est dans ses tout premiers pas », a-t-il souligné, notant toutefois que les institutions sont « encore faibles dans leur ensemble ».

 

Il a ainsi souligné avec satisfaction le processus de réforme du secteur de la sécurité et de la défense avec l’assistance de l’Union européenne, la relance de la machine judiciaire avec des procès à Bouar et Bangui d’anciens responsables des violences qui ont endeuillé le pays depuis 2013, la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle, et la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

 

S’agissant du relèvement de l’économie centrafricaine, le Secrétariat du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA), le principal outil d’accompagnement de ce relèvement, a été mis en place il y a quelques mois.

 

Selon Parfait Onanga-Anyanga, il y a une volonté politique clairement affirmée par le gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement du secteur privé. Toutefois, il faut qu’il y ait « un contexte sécuritaire qui permette de sortir de la capitale » Bangui, a-t-il dit.

 

Petit à petit en créant des zones de stabilité, « on peut espérer que le secteur privé centrafricain pourra s’épanouir ». Mais il a prévenu que « l’aide apportée à la Centrafrique ne peut être que ponctuelle ». « Il faut tout faire pour qu’il y ait en Centrafrique un secteur privé dynamique, autonome et surtout autochtone qui puisse permettre la création de richesses sans lesquelles il n’y aura pas de créations d’emplois, sans lesquelles il n’y aura pas de stabilité durable  », a-t-il ajouté.

 

La lutte contre l’exploitation et les abus sexuels

 

S’agissant de la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro du Secrétaire général concernant l’exploitation et les abus sexuels commis par des Casques bleus, le Représentant spécial a souligné les mesures prises par la Mission depuis les cas d’abus révélés.

 

« Il y a trois ans nous nous sommes réveillés d’un cauchemar. On a tous appris ces abus qui avaient été commis en Centrafrique d’une manière qui dénotait une grande méprise de la part de nos troupes qui étaient envoyées en Centrafrique pour protéger les populations civiles et qui se sont retrouvées à commettre des crimes  », a-t-il dit. « Depuis des mesures ont été prises, des mesures extrêmement fortes. Des contingents entiers ont été renvoyés de la Centrafrique ».

 

Selon lui, la politique menée vise à responsabiliser les pays contributeurs de troupes, tout en ne stigmatisant pas tel ou tel pays. « Nous ne pouvons pas nous permettre d’accroître la souffrance de ces populations », a-t-il déclaré.

 

Selon Parfait Onanga-Anyanga, ces mesures fortes sont rigoureusement appliquées et il s’est dit « content de pouvoir dire que nous faisons face à un problème moindre ». « Notre objectif, c’est zéro. Il est inacceptable qu’un seul des membres de nos contingents ou même des civils puissent s’engager dans des activités où évidemment ils profiteraient de leur statut pour abuser d’autres personnes », a-t-il conclu.


http://info241.com/il-faut-continuer-a-accompagner-la-rca-sur-le-chemin-vers-la,3456#7hblAd0wshQPTURT.99

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 23:43
Lu pour vous : Exclusif: Centrafrique, l’ambassadeur français rappelé

 

 

 

https://mondafrique.com  par La rédaction de Mondafrique  1er mars 2018

 

Le quai d’Orsay aurait mis brutalement fin aux fonctions de Christian Bader, ambassadeur de France en Centrafrique.


Il lui serait reproché une perception peu réaliste de la situation catastrophique de ce pays.


Le diplomate ne sera resté que 18 mois…

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 23:30
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique Des éléments de MPC et FPRC capturés vers Bambari et remis à la justice

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 2 MARS 2018

 

BANGUI, 2 mars 2018 (RJDH)— Six (6) éléments du Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (MPC) et du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) capturés à Bambari par les éléments de la force onusienne ont été remis ce jeudi 1er mars à la justice centrafricaine à Bangui. L’annonce en a été faite par le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Flavien Mbata, dans un communiqué gouvernemental.

 

L’arrestation de ces hommes armés intervient le jour même où se conclut à la Cour de cassation de Bangui le procès de 12 anciens éléments d’Abdoulaye Hissène, jugés aux travaux forcés à perpétuité pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et de munitions de guerre, atteinte à la sûreté de l’Etat et rébellion.

 

Selon les informations du gouvernement, interceptés aux environs de 8 heures dans une forêt située entre l’aérodrome de Bambari et le bac de Ndassima, «les six hommes faisaient partie d’une quarantaine d’hommes lourdement armés en mouvement vers la ville de Bambari. Ils ont été stoppés dans leur progression par les forces aériennes  et terrestres de la MINUSCA», a précisé Flavien Mbata.

 

«Le Tribunal de Grande Instance de Bambari, territorialement compétent, a été dessaisi de l’affaire au profit de la Cour d’Appel de Bangui, à laquelle les captifs ont été remis, jeudi 1er mars, et qui les poursuivra pour les motifs d’association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre, crime de guerre, crime contre l’humanité et rébellion», a indiqué le membre du gouvernement.

 

Le communiqué gouvernemental précise que ces derniers seront traités  conformément aux règlements prévus  par le Code de procédure pénale centrafricain, notamment les droits de la défense, le respect du délai de garde à vue, le droit d’être consulté par un médecin et le droit d’être assisté  par un conseil au regard des dispositions des articles 48, 49 du code  de procédure pénale et le droit à un procès juste et équitable.

 

Cette arrestation intervient moins d’un mois après celle des trafiquants de minutions de chasse et de stupéfiants à Ippy dont le procès au tribunal de Bambari le 14 février s’est soldé par un jugement à cinq ans d’emprisonnement ferme et le versement d’une amende de cinq cent mille francs.

 

 

Centrafrique : «L’action humanitaire en Centrafrique reste sous-financée», selon Buti-Kale Représentant du HCR-RCA

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 2 MARS 2018

 

BANGUI, le 02 Mars 2018 (RJDH)—Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) en Centrafrique, a organisé un atelier de deux jours avec les autres agences sœurs et ONG partenaires en vue de planifier le cycle de la gestion de ses projets pour 2019-2020. Cet atelier a permis au HCR et à ses partenaires d’élaborer de nouvelles stratégies d’appui au gouvernement afin de l’aider à travailler pour le retour des déplacés.

 

Tenu du 28 février-1er mars, la rencontre organisée par le HCR lui a permis d’identifier les besoins des personnes déplacées afin de planifier son plan d’opération pour 2019-2020. Le plan stratégique adopté lors de cet atelier lui permettra de faciliter le retour des déplacés centrafricains.

 

Buti-Kale, représentant du HCR en Centrafrique, indique que les priorités de son agence sont de tout mettre en œuvre pour que les déplacés retournent chez eux en toute quiétude. «L’une des priorités est d’arriver à offrir l’espoir aux personnes déplacées, l’espoir de retrouver la possibilité de retourner chez eux et de reprendre une vie normale » a-t-il déclaré.

 

Mais il déplore le sous-financement des opérations de retour des déplacés en Centrafrique, « les opérations en général en RCA sont sous-financées. Nous avons besoin pratiquement de 500 000 000 US Dollars pour arriver à couvrir les besoins dans tous les secteurs» a-t-il indiqué.

 

Saint-Floris Nangas, coordonnateur du Projet d’Appui au Retour en Centrafrique (PARED-RCA), a déclaré que les priorités définies dans cet atelier permettront au gouvernement d’élaborer des projets en tenant compte de celles-ci. «A travers la planification que nous avons finalisée aujourd’hui, nous pouvons valablement rédiger des projets en tenant compte des priorités retenues au cours de cet atelier» a-t-il affirmé.

 

Cet atelier est une occasion pour le HCR, le gouvernement centrafricain et autres partenaires d’établir les priorités en ce qui concerne le retour des déplacés en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Tentative de solution pour l’autosuffisance alimentaire

 

PAR CARLOS WATOU LE 2 MARS 2018

 

Bangui, le 02 février 2018 (RJDH) — Hier un colloque organisé conjointement par les Ministères de l’Agriculture et du Développement rural et celui de l’Elevage et de la Santé Animale a clos ses travaux à l’Alliance Française de Bangui sur le développement agricole en Centrafrique.

 

Il était question de réfléchir sur les stratégies visant à encourager certains acteurs pertinents tels les femmes, les jeunes, la société civile et les autorités locales dans leur projet de développement agropastoral pour répondre aux besoins alimentaires et à l’approvisionnement des villes et des zones rurales.

 

Lucie Aba Toumnou, Enseignante chercheur à l’Université de Bangui montre la particularité de ce colloque: «la particularité de ce forum était  d’identifier les rôles de la femme et les contraintes qui entravent son développement ainsi que l’autonomisation financière de la femme. Nous avons passé en revue plusieurs contraintes. D’abord les préjugés dans la société qui essaie de stigmatiser la femme. Dans le secteur de la transformation  agroalimentaire par exemple, les femmes travaillent beaucoup et dans des conditions difficiles, pénibles et parfois elles n’arrivent pas à écouler leurs produits agricoles. C’est dans ce contexte que nous pensons mettre en place une plateforme multifonctionnelle et des crédits agricoles pour aider les femmes à se développer. Nous demandons au gouvernement et aux hommes de bonne volonté de nous aider à atteindre nos objectifs»

 

Ce colloque vise également à réfléchir au retour des déplacés et des réfugiés chez eux, notamment les éleveurs réfugiés qui vivent dans les pays voisins. Il prend aussi en compte le vivre ensemble et la cohésion sociale entre les communautés des agriculteurs et des éleveurs.

 

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 08:28
Retour sur Transaqua, un canal de 2600 km pour renflouer le lac Tchad à l’agonie

 

 

Lu pour vous 

 

http://geopolis.francetvinfo.fr  Par Martin Mateso@GeopolisAfrique | Publié le 01/03/2018 à 15H09, mis à jour le 01/03/2018 à 15H09

 

C’est un méga projet imaginé dans les années 80 mais qui n’a jamais connu un début de réalisation. L’idée est de creuser un canal de 2600 km depuis la République démocratique du Congo, puis à travers la Centrafrique jusqu’au lac Tchad, à cheval sur le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad. L’arrivée d’un partenaire chinois a relancé les espoirs et les critiques autour de ce projet pharaonique


La Power Construction Corporation of China (Power China), c’est la société chinoise à l’origine de l’exhumation de Transaqua, ce projet fou qui vise à sauver le lac Tchad qui fait vivre quelque 40 millions de personnes. En 40 ans, le lac a perdu 90% de sa superficie, coupant toute une population de pêcheurs et d’agriculteurs de ses moyens de subsistance.



La société a signé un accord en 2017 avec les initiateurs du projet dont le coût est évalué à près de 12 milliards d’euros. Le géant chinois a été chargé de conduire une étude de faisabilité.



Transaqua suscite la controverse et de fortes résistances

 


Pour le secrétaire exécutif de la Commission du lac Tchad, qui supervise l’utilisation de l’eau et des ressources naturelles dans cette région, c’est le seul moyen de faire face à l’actuelle crise humanitaire et environnementale.



«Le transfert d’eau entre les différents bassins hydrographiques n’est pas une option mais une nécessité. Nous sommes confrontés à la possibilité que le lac Tchad disparaisse et ce serait catastrophique pour l’ensemble du continent africain», a déclaré Moussa Sanussi à la tribune de la conférence sur le lac Tchad qui vient de s’achever à Abuja, au Nigeria.



Mais ce projet fou suscite la controverse, voire de fortes résistances dans certains pays censés ouvrir les vannes pour alimenter le lac Tchad à l’agonie. C’est le cas de la République démocratique du Congo.



«Le transfert des eaux congolaises vers le lac Tchad est inacceptable. Cela reviendrait à perturber le débit du fleuve Congo avec des conséquences sur les écosystèmes en RDC. On ne doit pas chercher à résoudre un problème dans un coin et en créer chez nous», explique un sénateur congolais à l’AFP.



Des défis techniques, financiers et sécuritaires

 


Le gigantesque canal du projet Transaqua devrait traverser la République démocratique du Congo, puis la Centrafrique pour acheminer les eaux du fleuve Congo et celles du fleuve Oubangui jusqu’au lac Tchad.



Des défis techniques et financiers auxquels s’ajoutent des problèmes sécuritaires dans cette région empêtrée dans une instabilité chronique. Outre les combattants de Boko Haram établis autour du lac Tchad, la Centrafrique est dévastée par des années de guerre et les exactions des groupes armés qui y contrôlent de vastes régions.



Ce projet pharaonique pourrait ne jamais voir le jour. Mais il a le mérite de poser indirectement une question essentielle: «Comment satisfaire les besoins d’une population qui est appelée à grossir dans le bassin du lac Tchad»? 



Question posée par Gérard Magrin dans le journal La Croix. Ce professeur de géographie dans une université parisienne rappelle que la population dans le bassin du lac Tchad pourrait passer de 50 millions aujourd’hui à 130 millions en 2050. Dans une région où les ressources en eau vont devenir de plus en plus incertaines à cause du changement climatique.

 

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 00:59
Interview d'Hugues MULLIEZ, un investisseur partenaire de TELECEL CENTRAFRIQUE
Interview d'Hugues MULLIEZ, un investisseur partenaire de TELECEL CENTRAFRIQUE

 

 

 

Malgré la déplorable situation de la République centrafricaine qui pourrait décourager plus d’un investisseurs, Laurent FOUCHER, PDG de TELECEL CENTRAFRIQUE, leader de la téléphonie mobile dans notre pays, a su convaincre  certains hommes d’affaires et les motiver à nouer un partenariat avec TELECEL. C’est ainsi qu’Hugues MULLIEZ a rejoint le groupe et a récemment séjourné à Bangui qu’il a découvert et donne ici à notre rédaction ses impressions très positives et encourageantes.

 

La rédaction de CAP

 

M. Hugues  Mulliez, bonjour. Pouvez-vous vous présentez brièvement à nos lecteurs et aux Centrafricains ? Qui êtes-vous et que faites-vous dans la vie?

 

H.M : Je m’appelle Hugues Mulliez, j’ai 42 ans. Je suis un entrepreneur français issu d’une famille d’entrepreneurs. J’ai créé ma première société à l’âge de 23 ans, avec le souci d’agir pour permettre des innovations et la satisfaction des clients est ma principale attention, innover dans le sens du client.

 

Vous avez effectué récemment un bref séjour à Bangui en compagnie de M. Laurent Foucher patron de Telecel Centrafrique et un de ses associés, M. Nicolas Bourg. Peut-on connaître, si ce n’est pas trop indiscret, le but de ce séjour ?

 

H.M : J’ai crée plusieurs entreprises en Europe et j’ai eu l’occasion par la rencontre avec Laurent Foucher, Nicolas Bourg et Mohamad de m’intéresser à l’Afrique dont tout le monde parle comme un continent d’avenir certain et plus particulièrement la République centrafricaine.

 

Comme homme d’affaires, n’avez-vous pas peur de vous aventurer dans un pays comme le Centrafrique que certains décrivent comme un pays dans le chaos ?

 

HM : L’objet de mon séjour ici est pour découvrir ce pays qui effectivement, n’a pas très bonne presse d’un certain point de vue mais personnellement j’y découvre des gens très chaleureux avec un accueil extraordinaire, un pays qui est plein de richesses, avec un terreau très fertile pour y construire beaucoup de choses, il y a plein de choses à faire ici, c’est très énergisant.

 

Après ce séjour il est vrai, très bref, quelles sont vos impressions et êtes-vous prêt à y revenir ou à y investir ? 

 

H.M : Je suis donc très content de découvrir ce fabuleux endroit et j’ai le projet donc de participer à l’investissement et à la restructuration de Telecel qui est opérateur télécom leader dans ce pays avec beaucoup de possibilité toujours dans le sens de la satisfaction des clients et de leur permettre via la téléphonie d’accéder au système bancaire, via la mobile monnaie, aux achats de biens de consommation, de besoins essentiels à des prix bas, donc nous travaillons ensemble sur ce concept autour de la téléphonie mobile qui peut permettre d’accéder à toutes ces possibilités. L’Afrique est merveilleuse par sa tribalité positive et sa richesse culturelle renaissante. Le monde va bientôt découvrir un continent extraordinaire de richesses humaines et de ressources diverses infinies. J’y suis déjà pour ma part et j’encourage toutes et tous à venir découvrir ce contrées fantastiques.

 

 

Propos recueillis par la rédaction de CAP

 

Photos :  Hugues Mulliez, Nicolas Bourg et Laurent Foucher

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 00:32
Les humanitaires paient un lourd tribut dans le conflit en RCA
Les humanitaires paient un lourd tribut dans le conflit en RCA

 

 

 

BY FRÉDÉRIC POWELTON ON 1 MARS 2018

 

La Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca) a annoncé mercredi que six travailleurs humanitaires avaient été tués dans le nord-ouest du pays, en fin de semaine passée, par des rebelles armés non identifiés qui leur ont tiré des balles dans la tête puis incendié leurs véhicules.

 

Les six victimes sont trois membres de Bangui Sans Frontière, une ONG locale, ainsi que deux fonctionnaires du ministère de l’Education Nationale et un responsable de l’UNICEF. Les causes de cette tuerie ne sont pas encore connues. La Minusca a toutefois annoncé avoir diligenté en partenariat avec les autorités locales une enquête en vue de lever le voile sur ce massacre.

 

« La Minusca condamne le meurtre d’un personnel de l’Unicef et de cinq autres travailleurs humanitaires près de Markounda, et présente ses condoléances aux familles et collègues des victimes », indique la mission de l’ONU dans une communiqué publié sur Twitter concernant cette attaque survenue dimanche dernier.

 

Pour sa part, Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’ouest et du centre, a indiqué dans un communiqué : « Nous sommes profondément attristés et choqués par la mort de notre collègue, ainsi que cinq autres travailleurs de l’éducation qui ont été attaqués le 25 février ».

 

La République Centrafricaine vit depuis 2013 dans une insécurité chronique, à laquelle ni l’ONU, ni les autorités en place n’ont pu trouver de solution. Les violences dans le pays ont déjà fait plusieurs dizaines de milliers de victimes.

 

 

Déclaration de Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du centre

 

DAKAR, le 28 février 2018 « Nous sommes profondément attristés et choqués par la mort de notre collègue, ainsi que cinq autres travailleurs de l'éducation qui ont été attaqués le 25 février lors d’un voyage au nord-ouest du pays, aux environs de Markounda, une zone reculée près de la frontière du Tchad. 

 

Nous condamnons fermement cet acte insensé contre des travailleurs humanitaires qui étaient là pour améliorer la vie des populations vulnérables.

 

Nos plus sincères condoléances aux familles et amis des victimes. »


 

Vu sur: https://www.unicef.fr/contenu/espace-medias/declaration-sur-l-attaque-contre-des-travailleurs-humanitaires-en-centrafrique

 

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 00:11
Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines
Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines
Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines
Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines
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Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines
Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines

 

 

Centrafrique : travaux forcés à perpétuité pour des ex-Seleka

 

 

01 MAR 2018  à 21:30 par TV5MONDE

 

Onze membres de l'ex milice Seleka ont été condamnés à des travaux forcés à perpétuité par la justice centrafricaine. Ce procès intervient un mois après celui de Andilo, un ancien chef anti-Balaka.

 

C'est une première depuis le début de la crise en Centrafrique : des combattants de l'ex milice Seleka ont été jugés devant le parquet de Bangui. Ils sont 12 sur le banc des accusés, arrêtés à l'été 2016 par les forces de la Minusca alors qu'ils tentaient de rejoindre le nord du pays, équipés d'un véritable arsenal de guerre.  Parmi eux, Ahmat Tidjani, l'un des bras droit du chef de guerre Nourredine Adam. 



Grand absent de ce procès : Abdoulaye Hissene , sous le coup de plusieurs mandats d'arrêts internationaux. Il sera jugé par contumace prochainement. Verdict pour 11 des 12 accusés présents : travaux forcés à perpétuité, pour 4 chefs d'accusation, dont rébellion et atteinte à la sûreté de l'Etat. La défense compte se pourvoir en cassation. 
 

Il n'y a pas assez de preuves. Les preuves présentées devant la cour ne sont que les photos des armes et le procès-verbal donné par la MINUSCA. A part cela, la Cour n'a apporté aucune  autre preuve. 


Giraud Nelo Tanga, avocat de la défense


Ces condamnations interviennent quelques semaines après celle du général Andjilo, chef de milice anti-Balaka : il a écopé de la même peine. Après des années de crise, la justice centrafricaine entend désormais affirmer sa fermeté face aux groupes armés.

 

 

Centrafrique: des ex-Seleka condamnés à de lourdes peines

 

Jeudi 1 Mars 2018 - 16:30

 

Le procureur général près la Cour d'appel de Bangui, Eric Didier Tambo, a requis, le 28 février, la peine des travaux forcés à perpétuité, à l'encontre de onze ex-Seleka, qui comparaissaient à la session criminelle. Le douzième a été condamné à dix ans d’emprisonnement ferme, car bénéficiant des circonstances atténuantes.

 

Le tribunal a reproché aux complices de l'ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Abdoulaye Hissène, cinq chefs d’accusation à savoir: association des malfaiteurs; détention illégale d’armes et munitions de guerre; atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat; destruction d’édifices publics et rébellion.

 

D’après les faits, dans la nuit du 12 août 2016, vers 20 heures, les accusés et bien d’autres combattants, ainsi que leur chef, Abdoulaye Hissène, quittent la capitale centrafricaine, Bangui à bord de sept pick-up chargés d’armes et munitions pour  Kaga-Bandoro (centre-nord).

 

Chemin faisant, le convoi force le passage en défonçant des barrières tenues par des militaires des Forces armées centrafricaines (Faca), mais il est stoppé dans la bourgade de Galafondo, à 28 kilomètres de la ville de Sibut (centre-ouest).

 

A l’audience, les accusés se seraient montrés belliqueux, obligeant le président du tribunal, Rock-Alfred Ngoumbré, à les rappeler à l’ordre.

 

En dépit du fait que ces accusés ont tenté de plaider non-coupables, évoquant des liens de parenté avec Hissène, le procureur général, Eric Didier Tambo, balayant tout d’un revers de la main, a indiqué que ces derniers allaient perpétuer la souffrance des Centrafricains, comme le font les autres éléments actuellement dans le sillage de leur chef.

 

Au terme d’un réquisitoire d’environ une heure de temps, le procureur général a estimé que les douze accusés « sont tous des coauteurs » des faits retenus.

 

Il ne voit aucune circonstance atténuante en leur faveur, car les infractions, selon lui, sont caractérisées. Le procès s’est poursuivi dans la journée, avec la plaidoirie de l’avocat de la défense.

 

Pour rappel, le principal accusé dans cette affaire, Abdoulaye Hissène, est toujours en cavale.

 

Yvette Reine Nzaba

 

 

Procès en RCA: la population espère un recul de l'impunité

 

Par RFI Publié le 01-03-2018 Modifié le 01-03-2018 à 23:42

 

La session criminelle de Bangui touche à sa fin après près de deux mois de procès, dont trois qui ont vu la condamnation de responsables de l'ex-Séléka ainsi qu'anti-balakas. Après des années de vide judiciaire dans ce pays meurtri par la guerre et le manque de volonté politique, la justice semble reprendre peu à peu ses droits en Centrafrique.

 

Dans le marché du quartier PK5 à Bangui, ce qui a longtemps été l'enclave musulmane de la capitale centrafricaine revit presque au même rythme qu'avant 2013. Pour Faki, un commerçant qui n'a plus remis les pieds à l'extérieur du quartier depuis maintenant quatre ans, il existe une priorité.

 

« L'impunité zéro, c'est ça qui est important, déclare-t-il. Il y a encore beaucoup d'exactions dans le pays. Et ça ne marche pas. Il faut que l'impunité zéro vienne pour que le pays reprenne son cours normal ».

 

Travail de la justice

 

Un peu plus loin dans le quartier, un centre d'écoute des victimes de la Séléka et des anti-balakas est géré par Malick Karomschi. Lui qui a 2 000 dossiers de plaintes attend surtout que la justice internationale fasse son travail.

 

« C'est un début, on a vu qu'Andilo a été condamné, que les Sélékas ont été condamnés, mais ça continue, affirme-t-il. Il faudrait que le reste, que les auteurs et les co-auteurs, les patrons, qui ont commandité tous ces plans, il faudrait que ça se passe dans le même sens. Là maintenant, on est en train de rédiger des plaintes pour adresser à la CPS [Cour pénale spéciale] et à la CPI [Cour pénale internationale] ».

 

Olga, une jeune étudiante du quartier Fou, estime, elle, que c'est au gouvernement de montrer sa bonne foi. « Il y a beaucoup de choses que le gouvernement doit changer : la corruption et ensuite, de mettre en place la paix et la cohésion entre nous, citoyens », estime-t-elle.

 

Dans les mois à venir, la Cour pénale spéciale (CPS), chargée d'enquêter sur les crimes de guerre et contre l'humanité, devrait être effective, afin que les atrocités de la crise soient enfin jugées.

 

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 00:10
Jeudi 15 mars à Vic en Bigorre avec un partenaire centrafricain

 

 

 

http://blog.ccfd-terresolidaire.org  Par CCFD-Terre Solidaire 65 le jeudi, mars 1 2018, 18:11 - Hautes-Pyrénées 

 

La Centrafrique, déchirée par une guerre civile est l'un des pays les plus pauvres du monde. Une partie du territoire est aux mains de groupes armés qui commettent régulièrement des massacres. Chrétiens et musulmans s'entretuent. A la radio, dans les conversations, l'écho de la guerre est partout.

 

Pas partout cependant car des jeunes s'unissent pour construire la paix et un avenir meilleur. Idriss, l'iman d'un village situé à 20km de Bangui témoigne: "Il a fallu du temps pour que la confiance soit restaurée et que nous puissions rentrer chez nous après deux ans de fuite chez des amis ou des parents. Aujourd'hui, on veut regarder vers l'avenir, vivre en harmonie avec nos voisins chrétiens, comme c'était auparavant"

 

Ben Wilson est un artisan de la paix et sait que le chemin vers la réconciliation sera long. Il travaille à la "Plateforme interconfessionnelle de la jeunesse centrafricaine" (PIJCA) qui rassemble des jeunes de différentes religions, unis par le même objectif: désamorcer la violence et préparer l'avenir. Le CCFD Terre Solidaire soutient cette Plateforme dans le cadre d'un partenariat.

 

Ben Wilson sera à Vic le jeudi 15 mars à 17h30 à la Salle Saint-Martin.

 

Nous vous invitons à venir l'écouter et le rencontrer

 

 

Auparavant, il aura dialogué pendant deux heures avec les jeunes du Lycée Pierre Mendes France. La solidarité internationale, ça s'apprend et c'est l'affaire de tous.

 

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 23:35
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le pont Sapéké désormais opérationnel

 

PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 1 MARS 2018

 

BANGUI, 1er mars 2018 (RJDH) –Le pont Sapéké qui relie le 2e et le 6e arrondissement est désormais opérationnel sept ans après son affaissement en Octobre 2011. Faustin Archange Touadera a coupé le ruban symbolique d’inauguration ce matin à Bangui.

 

C’est un ouvrage de 36 m sur 15 dont la durée de vie est estimée à un siècle, selon les experts. Un ouvrage réalisé grâce à l’expertise chinoise et le coût est estimé à 6 milliards de francs CFA. Cette reconstruction intervient après celle des ponts Sica-Castors et St Sauveur toujours dans la capitale.

 

 «Je demande aux populations riveraines de prendre soin de ce joyau et d’éviter d’y verser les immondices», a dit Expédit Samandago, un membre du personnel de l’entreprise qui a réalisé ces travaux. C’est le même son de cloche pour Geoffroy Lingombé, Chef du 1er groupement du quartier Lakouanga dans le 2e arrondissement de Bangui.

 

Ce pont est un sujet de soulagement pour les habitants de la localité que le RJDH a rencontrés et qui ne cachent pas leur joie. Ils exigent des conducteurs de taxis et bus d’en faire un bon usage.  «Nous demandons aux conducteurs de taxis et bus de ne plus faire de ce pont, une tête de stationnement occasionnelle, ce qui pousse les usagers qui y circulent à payer doublement les frais de transport» a lâché un habitant de Pétévo.

 

En marge de cette ouverture, le personnel tant chinois que centrafricain qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage d’art ont reçu des distinctions honorifiques des mains du chef de l’Etat Faustin Archange Touadera.

 

 

Centrafrique: La Minusca rappelle les prérogatives de l’Etat dans la protection de la population civile

 

PAR MARLY PALA LE 1 MARS 2018

 

BANGUI le 1er mars 2018(RJDH)—La protection de la population civile est une prérogative d’un Etat et aucun groupe armé ne peut s’autoproclamer protecteur d’un quartier ou d’une ville. L’Etat centrafricain, appuyé par la Minusca travaillera pour désarmer ces bandits armés. Cette déclaration a été faite ce mercredi par Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission, pendant la Conférence de presse hebdomadaire de  la Minusca.

 

Cette intervention vient une semaine après les récents évènements qui se sont produits dans le 3éme arrondissement de Bangui notamment au Km5, opposant les deux groupes d’auto-défense, se trouvant dans cette zone de la capitale et qui prennent en otages les commerçants et les habitants.

 

Vladimir Monteiro, porte-parole de cette mission a rappelé la restauration de l’autorité de l’Etat  en ces termes: «il est inadmissible que des gangs prennent en otage un quartier, circulent avec des armes et commettent des exactions comme ils l’ont fait récemment. La protection des populations est une prérogative de l’Etat Centrafricain dans ce cas-ci qui est appuyé par la Minusca. Et aucun groupe ne peut s’autoproclamer protecteur d’un quartier ou d’une ville ».

 

Des réunions de concertation sont en train d’être initiées avec les autorités nationales pour restaurer l’autorité de l’Etat et de ramener l’ordre dans le pays.

 

 

Centrafrique : Le gouvernement change le décret de nomination des officiers de police judiciaire de la Cour Pénale Spéciale

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 1 MARS 2018

 

BANGUI, le 01 Mars 2018(RJDH)—Dans un décret signé le 20 février dernier, Faustin Archange Touadera a nommé et confirmé les policiers et gendarmes retenus conformément à la volonté des partenaires. Un acte qui corrige le décret querellé et qui fait des remous entre les dirigeants et les partenaires.

 

20 policiers et gendarmes sont nommés à la Cour Pénale Spéciale dans le premier décret. Lequel décret a suscité de vives réactions au sein de la classe politique et dans le milieu diplomatique, où plusieurs chancelleries n’ont pas honoré de leur présence la cérémonie de prestation de serment de ces auxiliaires de justice. Lors des échanges avec les partenaires qui menacent de suspendre leur appui financier, le gouvernement s’est engagé à revoir le décret.

 

Cette révision du décret rassure les milieux judiciaires et les partenaires.  «C’est le fruit de discussions que nous avons engagées avec les partenaires en novembre dernier où les deux se sont mis d’accord pour la révision du décret des OPJ. Donc, c’est très important pour que le gouvernement et ses partenaires marchent ensemble pour la bonne marche des activités de la CPS, par ce que les partenaires tiennent compte de la transparence» a souligné une source proche du dossier.

 

Le Ministre de la Justice Flavien Mbata face à  l’Assemblée Nationale sur cette affaire, a évoqué la question de la représentativité régionale pour justifier ce dont les gens l’accusent notamment celui d’avoir traficoté la liste des admis aux tests.

 

Ces gendarmes et policiers sont rétablis 4 mois après leur nomination. Cette nomination intervient au moment où l’opinion a les yeux tournés vers l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale après la session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui.

 

 

Centrafrique : La FAO fait un don des kits agricoles aux maraîchers au nord

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 1 MARS 2018

 

BANGUI, 1er Mars 2018 (RJDH) – L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en partenariat avec l’IEDA Relief, une ONG internationale, organise une campagne vivrière au profit des maraîchers de Paoua. Cette campagne qui débute le 1er mars s’achèvera en avril 2018. Elle entre dans le cadre des réponses aux personnes dont leurs greniers ont été incendiés par les groupes armés.

 

Dans un entretien avec le consultant à la FAO, il ressort que pendant les attaques armées de janvier dernier, plusieurs greniers contenant des semences ont été incendiés. Le besoin en intrants agricoles se pose avec acuité.  C’est dans ce cadre que la FAO en collaboration avec IEDA Relief a organisé une campagne vivrière d’urgence afin de distribuer des outils agricoles aux victimes des violences de la ville de Paoua au nord du pays.

 

Thierry Kouzou Tendé, consultant à la FAO a souligné que «cette campagne agricole démarre ce 1er mars et prendra fin en avril. Nous avons distribué des kits composés d’arrosoirs, de semences et autres outils agricoles. Ce don est destiné aux familles d’accueil, aux déplacés qui ont voulu se stabiliser dans la ville de Paoua», a-t-il expliqué.

 

Il a par ailleurs affirmé que «cette campagne vivrière est lancée pour couvrir la période de mars à avril. Avant la distribution des kits, un travail a été organisé en amont ; nous avons procédé d’abord par l’identification des ménages touchés, les familles d’accueil », a expliqué le consultant, avant de lancer que «le choix sur les cultures maraîchères s’explique par la nécessité d’urgence, parce que dans un ou trois mois, les récoltes peuvent s’effectuer afin de résoudre le problème alimentaire », a-t-il expliqué.

 

Le consultant a déploré que la présence régulière des groupes armés dans les zones rurales empêche l’extension de la campagne agricole, «avec la restauration progressive de la sécurité, nous pouvons atteindre les zones rurales afin des distribuer les intrants agricoles. Nous avons constaté le retrait des services de l’Etat de la ville de Paoua suite à la crise et la réduction de l’appui des partenaires », a relevé Thierry Kouzou Tendé consultant à la FAO.

 

En 2017, la FAO à travers l’Organisation Internationale des Migrants (OIM), a appuyé 1000 ménages de la sous-préfecture de Paoua. Cette structure internationale projette appuyer davantage des agriculteurs ruraux.

 

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