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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 23:28
Centrafrique : 200 jeunes malfrats interpellés par la police puis relaxés

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 21-03-2018

 

En République centrafricaine (RCA), 200 jeunes brigands auteurs de différentes formes de banditisme, de pickpockets et de vols à visage découvert issus surtout du rang des enfants de la rue ont été interpellés le week-end dernier, soumis à des corvées de salubrité à travers la capitale centrafricaine Bangui puis relaxés trois jours plus tard, a appris Xinhua mardi d'une source policière.

 

Cette traque a été menée par la Compagnie nationale de sécurité, dirigée par son directeur Sim Dani Goumandji qui a parlé ce mardi "d'une opération de dissuasion", promettant à la prochaine occasion de traduire les récidivistes devant le parquet.

 

Ces enfants de la rue, rôdant par centaines autour du marché central de Bangui, vivent de différentes manières, prétendant laver des taxis, prêtant main forte aux tenancières des restaurants de fortune et, de temps en temps, sont prompts à rendre de petits-services, avec tous les risques de cambriolage que cela comporte.

 

Au-delà de l'opération d'avertissement, consistant à interpeller les jeunes bandits, M. Dani Goumandji a désormais institué la présence policière au centre-ville par la multiplication des patrouilles.

 

"A partir de maintenant, nous serons tous les jours dans les différentes ruelles de la capitale de manière permanente et on verra", a-t-il affirmé. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 23:24
Centrafrique : la ruée vers les fontaines publiques à cause de la pénurie d'eau
Centrafrique : la ruée vers les fontaines publiques à cause de la pénurie d'eau

 

 

 

 

Mise à jour 20.03.2018 à 22:09  par TV5MONDE avec Patrice Férus

 

Déjà près d'un mois que les habitants de Bangui sont partiellement ou totalement privés d'eau potable. Une situation insoutenable dans plusieurs quartiers qui pousse à la débrouillardise en cette période de sécheresse. 

 

Quand elle arrive ici à la borne fontaine de Gobongo derrière ce pousse-pousse chargé de bidons. Barbara n'a qu'une crainte. Est-ce qu'elle parviendra à tous les remplir ?

 

Avec tous ces bidons et vu comment l'eau coule, tout le monde sera-t-il servi? Ça fait plus de deux semaines qu'on a pas d'eau ici... Est-ce qu'on en aura pour tout le monde?


Barbara Kanam | Mère de famille


Car ça fait maintenant plusieurs semaines que ça dure pour elle comme pour d'autres. Réveil à 3h du matin. Sept kilomètres de trajet, pour arriver ici, à l'aube à ce poste-fontaine de Bangui. 

 

Ici, le précieux liquide coule au compte-goutte, ou presque.

 
Barbara est fatiguée... Elle en veut à la SODECA. C'est la société en charge de la distribution d'eau en Centrafrique.


"Tout le temps, la SODECA est en panne de ceci ou de cela. Il faudrait créer des forages, c'est tout. S'il y avait un forage, on aurait plus ce problème" affirme t-elle, un brin agacée. Barbara sait qu'elle doit repartir dans le sens inverse avec ses bidons pour tenter de rentrer avant le départ de ses enfants pour l'école.

 

La Sodeca fait a sourde oreille 

 

Très impopulaire sur place... la SODECA n'a elle pas souhaité répondre à nos sollicitations. L'entreprise publique se retranche derrière le fait que c'est la saison sèche, et que ses machines sont défaillantes. Elle a aussi et surtout du matériel vétuste.

 

Pour l'heure, pour Barbara, comme pour les autres, c'est l'impasse. 

 

Du coup, la rotation des bidons, des bassines et autre calebasses semble loin d'être terminée.

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 22:28
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le premier ministre Mathieu Sarandji diabolise les magistrats

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 20 MARS 2018

 

BANGUI, le 20 Mars 2018(RJDH)—La colère du premier ministre Mathieu Simplice Sarandji s’est très vite invitée dans le débat et à charge contre l’appareil judiciaire et ceux qui l’animent à la clôture de la retraite interinstitutionnelle de haut niveau sur les institutions, co-organisée par le gouvernement et la francophonie le 19 mars à Bangui.

 

Si dans sa synthèse, l’un des témoins, Pr Boubacar Kanté, a mis l’accent sur la volonté et les images qu’affiche aujourd’hui la République Centrafricaine engagée dans la reconstruction de ce pays, la surprise n’est pas loin et viendra sans doute de Mathieu Simplice Sarandji qui sans langue de bois s’en est pris ouvertement à des personnalités sans les citer mais aussi et surtout aux magistrats qu’il rend responsables du mauvais classement économique du pays.

 

Premier acte, Simplice Mathieu Sarandji critique ceux qui ont des carnets d’adresses et oppose une fin de non-recevoir à l’idée de la transition évoquée par le Pr Boubacar Kanté en ces termes. «Nombre de nos leaders pensent que c’est en ayant des relations soutenues ou c’est en ayant des accointances avec telle ou telle personnalité à l’extérieur qu’ils pourront gérer ce pays. Le peuple, on n’en a cure, voilà le problème. On jauge sa capacité d’homme d’Etat à l’aune des relations que nous avons avec les personnalités à l’extérieur, quand bien même je respecte cette personnalité, malheureusement le peuple n’est pas notre priorité» a-t-il accusé.

 

Poursuivant dans la même logique, le premier ministre en parlant de «contenant et de contenu» n’a pas épargné les magistrats qu’il cite comme la cause du mauvais classement économique selon Doing Business. «Le contenant n’est rien si le contenu n’existe pas, il est tout à fait normal que ceux qui animent la vie de ces institutions puissent s’afficher par un leadership conséquent, par un courage conséquent et aussi par une probité morale conséquente. Oh je ne voudrais pas que mes propos soient considérés comme un outrage à qui vous savez ! » s’exclame-t-il, avant de dire que cette retraite permet de dire la vérité et la vérité entre nous.

 

«Interrogeons la mémoire collective centrafricaine pour savoir ce que pense notre peuple des hommes de droit dans notre pays. La perception n’est pas bonne ; nous devons nous dire la vérité. Lorsque le peuple n’a plus foi en la justice, on ne peut plus parler de l’Etat de droit. Dans l’imaginaire collectif, lorsqu’on commence par fustiger sa propre justice à tort ou à raison, je ne me prononce pas, je ne juge pas car je ne suis pas juge, il y a problème ! » a-t-il ajouté.

 

Au terme de son réquisitoire, Simplice Mathieu Sarandji règle ses comptes avec les magistrats en ces termes : «le contenant c’est la machine judiciaire, le contenu, ce sont les hommes et les femmes qui travaillent dans ce contenant qu’on appelle les magistrats ; on ne pourra relever le défi que si et seulement si les contenants de ce contenu se comportent avec probité et efficacité dans l’intérêt de la population. Je sais, en ma qualité de premier ministre, lorsqu’on me dit que le classement de Doing Busisness, de la Banque Mondiale, la République Centrafricaine est comptée parmi les derniers à cause de l’environnement juridique, je dis qu’il y a problème».

 

Cette position à la tribune de la retraite de l’OIF ne passe pas inaperçue selon quelques magistrats présents dans la salle comme disait l’un d’entre eux sous couvert de l’anonymat «c’est indécent, s’il  a de problème avec les magistrats, l’idéal aurait voulu qu’il les convoque et les sermonne dans une chambre close. Mais le faire de cette manière c’est gravissime » s’est insurgé ce magistrat.

 

«Depuis sa nomination, le locataire de la primature n’a pas engagé des réformes pour corriger les failles ; mieux il se contente de critiquer comme si dans ce pays la logique de dénonciation et de confusion est érigée en mode de gouvernance», a réagi un participant ému de la déclaration du premier ministre.

 

Le premier ministre critique les magistrats alors que le gouvernement table sur ces derniers pour juger les auteurs co-auteurs de la crise.

 

 

Afrique : Kigali accueille le Sommet sur la Zone de Libre-Echange Continentale

 

PAR FLEURY AGOU LE 20 MARS 2018

 

BANGUI, 20 mars 2018 (RJDH)–Kigali, la capitale du Rwanda accueillera demain, 21 mars le Sommet de l’Union Africaine sur la Zone de Libre-Echange Continentale. Plus de 27 Chefs d’Etat et des Chefs de gouvernement sont attendus à Kigali pour ratifier le traité instituant la Zone de Libre-Echange continentale (ZLEC).

 

Pour favoriser le commerce intra-africain, les Africains ont rendez-vous avec l’histoire à Kigali pour créer la plus grande union douanière au monde par la création de la Zone de Libre-Echange Continentale (ZLEC). Un espace où les Hommes et les marchandises circuleront librement.

 

En discussion depuis des années, le Chef d’Etat rwandais et Président en exercice de l’Union Africaine,  Paul Kagame, a rappelé à ses homologues dans la lettre d’invitation que «la Zone de Libre-Echange Continentale constitue un pacte historique dont la concrétisation représente une avancée majeure pour l’intégration et l’unité africaines».

 

Sur les enjeux de cet espace, les experts ont souligné que la création de la Zone de Libre-Echange Continentale permettra aux entreprises d’accéder à un marché d’un milliard de consommateurs qui importent hors du continent la plupart de leurs produits de consommation.

 

Selon les prévisions de la commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique, cet espace sera une aubaine au commerce africain.  «La création de la ZLEC permettrait une augmentation de 52 % du commerce intra-africain d’ici à 2022 – soit 28 milliards d’euros de richesses supplémentaires – et réduire d’autant sa dépendance à l’extérieur. Mais cette perspective reste encore lointaine», a-t-elle relevé.

 

Dans la mise en place de la Zone de Libre-Echange Continentale, Kigali constitue l’une des étapes, ont indiqué les experts. Le processus continuera dans les négociations. «Abaisser les barrières douanières, libéraliser les services, ouvrir son marché à la concurrence suppose que l’on tienne compte des disparités qui existent entre pays. Voilà pourquoi de nombreux débats restent à mener pour instaurer des mécanismes d’exception ou de compensation afin d’éviter de déstabiliser les économies les moins avancées», a indiqué Victor Harison, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA.

 

Désistement du Nigeria à la signature de la Zone de Libre-Echange Continentale:

 

A quelques jours du lancement de la Zone de Libre-Echange Continentale, l’initiative commence à se fissurer par l’absence au Sommet de Kigali du Président du Nigeria, Muhammadu Buhari. Poids lourd économique d’Afrique et grand marché de consommation, Muhammadu Buhari ne fera pas le déplacement de Kigali pour ratifier l’Accord  sur le lancement de la Zone de Libre-Echange Continentale.

 

Dans un communiqué, la Présidence nigériane a déclaré que «M. le président ne voyagera plus vers Kigali pour cet événement parce que certains actionnaires nigérians ont fait savoir qu’ils n’ont pas été consultés » et « ils ont quelques réticences quant aux conditions de ce traité». Le texte a précisé que «la décision de M. le Président veut permettre de donner plus de temps aux consultations ».

 

Face à la récession au Nigeria, le pays a opté pour une économie ultra-protectionniste et a interdit l’importation de beaucoup de produits afin de booster la production locale.

 

 

Centrafrique : Le groupe de travail de la société civile dénonce l’insécurité dans les provinces

 

PAR ESTELLE-CARINE MAZOUMOKO LE 20 MARS 2018

 

BANGUI, le 20 mars 2018 (RJDH)–La situation sécuritaire dans certaines villes de la RCA demeure préoccupante. C’est le sujet qui, au palais de Sport de Bangui, a été hier au cœur d’une conférence de presse donnée par le groupe de travail de la société civile (GTSC) qui dénonce l’inaction des forces onusiennes à maintenir la sécurité.

 

La Réaction du groupe de travail de la Société Civile sur la crise en Centrafrique intervient dans un contexte que la ville de Bangassou, Rafai dans le Mbomou, Mobaye dans la Basse-Kotto et les villages proches de Paoua dans l’Ouham-Pendé font face à des menaces et attaques armées, compliquant ainsi la situation de la population civile.

 

Paul Crescent Beninga, porte-parole par intérim de ladite plateforme dénonce l’insécurité dans les villes de Bangassou et de Paoua. «Les populations de ces zones  souffrent à cause des violences perpétrées par ces groupes armés. Les femmes et les enfants vivent dans la psychose, nous demandons à la Minusca et au gouvernement  de prendre leurs responsabilités», a-t-il lancé.

 

Pour lui, «le groupe de travail de la société civile condamne avec dernière rigueur ces actes barbares sur les paisibles populations».

 

Cette interpellation intervient au moment où certaines villes de l’Est subissent des menaces d’attaques des groupes armés plongeant les populations civiles dans la psychose et mettant d’autres sur la route de l’exil.

 

 

Centrafrique : L’Unicef et l’Alliance Gavi appuient le ministère de la santé avec des matériels

 

PAR MARLY PALA LE 20 MARS 2018

 

BANGUI, le 20 mars 2018(RJDH)—L’Unicef a remis ce jour du matériel roulant et informatique au Ministère de la Santé et de la Population dans l’enceinte dudit ministère. Ce matériel constitué de six véhicules land Cruiser, de cent motos Honda, de cent bicyclettes, de onze ordinateurs, de onze imprimantes et de deux photocopieurs et des accessoires a été acquis grâce aux fonds de l’Alliance Gavi qui œuvre en faveur de la vaccination dans le monde.

 

Ce don de matériel vient au moment où la RCA fait face à des défis sanitaires énormes notamment des difficultés budgétaires conséquences logiques de la crise qui gangrène le pays depuis 2012.

 

Spéciose Hakizimana, représentante adjointe de l’Unicef en Centrafrique affirme que «ces matériels permettront audit ministère de redynamiser la supervision des activités au niveau des Districts sanitaires, de renforcer la mise en œuvre des stratégies avancées dans ces districts et d’améliorer la gestion de l’information sanitaire».

 

Un dispositif sera mis en place pour la gestion de ces matériels a souligné Docteur Pierre Somsé, Ministre de la Santé et de la Population. «Jusqu’à lors, le système de gestion des équipements est encore défaillant, sinon il n’en existe pas. Une équipe sera mise en place pour inspecter régulièrement ces matériels afin de maintenir ces équipements en bon état», a-t-il ajouté.

 

Le financement de ces matériels destinés à la Direction des Etudes et Planification (DEP), à la Direction de la Santé Communautaire(DSC), à la Direction de la Surveillance Epidémiologie et de la Vaccination(DSEIV) et aux Régions Sanitaires 1,2 et 3, s’élève à 5,55 millions de dollars.

 

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 01:53
Lu pour vous : Risques et opportunités économiques en zone Cemac

 

 

 

http://newsducamer.com  lundi, 19 mars 2018 12:40

 

La BAD parle notamment de l’incertitude provoquée par le Brexit, les chocs des prix des matières premières et les menaces sécuritaires en Afrique. 

 

Ce n’est un secret pour personne. L’économie mondiale est confrontée à plusieurs défis majeurs : l’incertitude provoquée par le Brexit, les chocs des prix sur les marchés mondiaux des matières premières et les menaces sécuritaires à travers le monde et en Afrique. La menace d’une stagnation économique dans les économies avancées et les craintes persistantes de baisses rapides de la croissance en Chine sont également des facteurs de risques. Cependant, il existe quelques zones importantes de croissance, notamment dans les économies émergentes de marchés, qui « promettent des opportunités de croissance pour les économies de la région de l’Afrique centrale », indique la Banque africaine de développement (BAD).

 

Malgré le fléchissement des performances africaines en 2016, les perspectives de croissance à long terme pour la région de l’Afrique centrale restent cependant encourageantes. « La hausse des prix mondiaux des matières premières devrait alléger les contraintes budgétaires de nombreux pays », explique la Banque. Et alors que « la hausse des prix mondiaux du cuivre (16 %) et du cobalt (88 %) entre décembre 2016 et septembre 2017 ont entraîné une hausse de la production (+9,3 % pour le cuivre et +18 % pour le cobalt en RDC) », les pays de la région de l’Afrique centrale « mettent également en œuvre des réformes commerciales pour stimuler les changements structurels ». Par exemple cite l’institution en guise d’illustration, « la nouvelle politique industrielle du Gabon est axée sur le développement de zones économiques spéciales et l’attraction d’investissements directs étrangers (IDE). Un partenariat public-privé avec Olam, une multinationale agricole, en a notamment résulté ».  

 

Pendant ce temps, « les opportunités de développement économique dans la région comprennent les réserves de pétrole dans le golfe de Guinée, de vastes gisements de métaux et de minéraux, d’énormes ressources en eau dans le bassin Congo-Oubangui-Sangha et les Grands Lacs, et une grande forêt tropicale dans le bassin du Congo ». Ces ressources largement inexploitées et sous-utilisées à en croire le rapport sont, peuvent néanmoins permettre de « stimuler la croissance dans la région ». L’incertitude économique et politique risque d’entraver la croissance et elle a freiné des investissements dans plusieurs pays, dont le Cameroun, la Centrafrique et la RDC . Bien que le Cameroun continue de jouir d’une relative stabilité politique, la crise sociopolitique croissante qui affecte la zone anglophone, les tensions dans les zones frontalières liées à Boko Haram et les incursions des groupes rebelles en Centrafrique et au Tchad pourraient retarder les effets bénéfiques des politiques de promotion de la diversification et la croissance. Par ailleurs, l’absence de diversification économique, notamment l’extrême dépendance à l’égard du pétrole et de l’exploitation minière, rend les économies plus vulnérables aux chocs extérieurs. Toutes ces conditions peuvent accroître la volatilité de l’environnement macroéconomique.

 

Stabilité macroéconomique

 

D’après le rapport de la BAD, l’inflation dans la région de l’Afrique centrale était estimée à 10,1 % en 2017, contre 2,6 % en 2016. Elle devrait atteindre 10,4 % en 2018, puis chuter légèrement à 9,1 % en 2019. Celle-ci sera principalement tirée par la RDC, où elle devrait atteindre un taux à deux chiffres : 43 % en 2017 et 2018. Or pour la plupart des pays de la région, les taux d’inflation de 2018 et 2019 devraient être supérieurs à l’objectif de 3 % selon les critères de convergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) pour la zone franc CFA.

 

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 00:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Député de Bangassou 2, Samuel Nzoungou tire la sonnette d’alarme sur la situation critique de la ville

 

Par Judicael Yongo le 19 mars 2018

 

 

BANGASSOU, le 19 Mars 2018(RJDH) —-Des habitants de Bangassou se vident de sa population suite aux rumeurs d’attaque qui circulent dans la ville. Des rumeurs selon lesquelles, des mercenaires en provenance du Tchad, du Mali, du Soudan et des groupes armés se proposeraient d’attaquer la ville de Bangassou. Le député de Bangassou 2 Samuel Nzoungou insiste sur le redéploiement des FACA pour sauver la situation.

 

Depuis que les affrontements ont éclaté en mai 2017 dans le Mbomou précisément dans la sous-préfecture de Bangassou, la situation sécuritaire demeure encore critique. Une partie de la population vit dans la brousse et une autre a trouvé refuge au Congo Démocratique. Le Député de Bangassou 2, Samuel Nzoungoua, a indiqué que depuis cette date, c’est absolument «un ça ne va plus» qui sort de la bouche des populations de la ville.

 

«Au moment où je vous parle, des Anti-Balaka se regroupent dans les recoins de Bangassou pour attendre une éventuelle attaque dans les heures qui viennent comme je disais selon les informations, que la ville de Bangassou va être attaquée par des Séléka, les peulhs de l’UPC, des mercenaires venus du Tchad du Mali et du Soudan» précise l’élu de la nation.

 

A Bangassou, c’est la loi de la jungle, a ajouté l’Honorable, où les deux camps notamment les Anti-Balaka et les Séléka justifient toujours leur réaction en brandissant la légitime défense. «Mais parce qu’il n’y a pas la présence de l’autorité de l’Etat dans la ville de Bangassou, on assiste toujours à des conflits-intergroupes et quand il y a un affrontement, ce sont des innocents qui subissent les exactions et cela paralyse les activités» a-t-il déploré.

 

Contacté par le RJDH au début de la semaine, un habitant de Bangassou a confié que des populations entières se vident depuis l’annonce des éventuelles attaques et tentent de gagner la RDC à cause des informations selon lesquelles des hommes lourdement armés en provenance de la Haute-Kotto, de la Basse-Kotto ont pris la décision d’occuper Bangassou et c’est ce qui a plongé la population dans la panique.

 

Des discussions entre le gouvernement, la Minusca et les élus de la nation du Mbomou et du Haut-Mbomou sont menées pour une tentative de solution.

 

 

Centrafrique : Trois policiers de l’OCRB de Damala aux arrêts à l’UMIRR pour torture d’une femme

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 19 mars 2018

 

BANGUI, 19 Mars 2018 (RJDH) – Les trois policiers de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB) de Damala au Nord de la ville de Bangui, sont aux arrêts à l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression (UMIR) depuis la semaine dernière. Ils sont les présumés auteurs de tortures d’une femme de 40 ans.

 

Le Commissaire de police de l’OCRB de Damala aurait ordonné à ses deux agents le 20 février dernier de passer à tabac une femme de 40 ans. Pendant ces bavures, la victime s’est retrouvée avec le bras droit fracturé et des blessures un peu partout sur le corps. C’est dans ce contexte que ces trois policiers, présumés auteurs de ces coups et blessures ont été arrêtés.

 

Selon une source proche de l’UMIRR, «ces policiers ont été arrêtés la semaine dernière et se trouvent au sein de cette institution. C’est le Commissaire de police qui aurait ordonné à ses agents de commettre ces bavures. Chacun a sa responsabilité. Les procédures sont en cours, le Commissaire du gouvernement est saisi. Il passera pour les dernières instructions», a fait savoir cette source sous couvert de l’anonymat.

 

Une autre source a confié au RJDH qu’en tant qu’unité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles. « Nous luttons également contre l’impunité, en traduisant les présumés coupables des violations des droits de l’homme devant les instances judiciaires».

 

Le 20 février 2018, une femme d’environ 40 ans s’est rendue à l’OCRB de Damala pour plaider la libération de son fils arrêté suite au vol d’une moto. Cette femme a été victime d’une agression policière à l’OCRB de Damala. Un certificat médical délivré à cet effet révèle une incapacité de travail de 45 jours.

 

L’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule que «Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant.

 

 

Centrafrique : Lancement des travaux du Projet de Reconstruction Economique et Sociale en milieu Urbain dans les 3e et 5eArrondissement de Bangui

 

Par Vianney Ingasso le 19 mars 2018

 

BANGUI, le 19 Mars 2018 (RJDH)—Le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, a procédé ce lundi 19 mars à la pose de la pierre symbolisant le lancement officiel de la construction de l’Avenue Idriss Deby Itno dans le 3ème arrondissement puis des travaux de construction d’un bloc pédagogique au Lycée Miskine de Bangui et enfin de la réhabilitation du hangar/ boucherie du marché Miskine. Le coût total de l’exécution de ces projets s’élève à 12 milliards de FCFA.

 

C’était une série de cérémonies de la pose de première pierre des travaux dans le 3ème et 5ème Arrondissements de Bangui cofinancés par l’Union Européenne (UE) à travers le Fonds Bêkou et d’autres partenaires dans un contexte de la mise en œuvre des activités du Plan de Relèvement et de Consolidation de paix en Centrafrique (RCPCA).

 

Felix Moloua, Ministre du Plan et de l’Economie, déclare que le lancement de ces projets répond aux piliers 2 et 3 du Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA). «Il y aura deux types des travaux notamment la réhabilitation de l’Avenue Idriss Deby en béton bitumineux et la construction de nouveaux bâtiments pédagogiques de type R+2 au Lycée de Miskine », a-t-il indiqué.

 

Il a aussi précisé que le montant global pour l’exécution de ces travaux est de 12 milliards de FCFA s’étendant sur une période de 3 ans, «ce projet d’un montant global d’environ 12 milliards de FCFA sera exécuté en 3 ans», a-t-il précisé.

 

Quant au Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, il interpelle les entreprises à privilégier la main d’œuvre locale. «Je demande aux entreprises retenues pour l’exécution des travaux à recruter davantage les jeunes des secteurs riverains pour qu’ils parviennent à subvenir aux besoins de leur petite famille», souhaite-t-il.

 

Le lancement des projets de la construction des infrastructures sociales de bases est un signe de renouvellement de contrat social entre l’Etat et la population, et au relèvement économique pour la relance du secteur productif.

 

 

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 02:11
Fort d'un raz de marée dans les urnes, Poutine reste au Kremlin jusqu'en 2024

 

 

 

Vladimir Poutine a été réélu dimanche pour un quatrième mandat à la tête de la Russie, fort d'un score aux allures de raz de marée toutefois marqué par les accusations de fraude de l'opposition.

Avec un score dépassant 76% selon des résultats encore partiels, il est conforté comme l'homme incontournable de son pays, qu'il a replacé au premier rang sur la scène internationale au prix d'un climat de Guerre froide.

Alimentée par le conflit syrien, la crise ukrainienne ou les accusations d'ingérence russe dans l'élection de Donald Trump, la confrontation Est-Ouest s'est encore accentuée depuis que Londres accuse Moscou d'avoir empoisonné un ex-espion russe au Royaume-Uni, ce que Vladimir Poutine a qualifié dimanche de "grand n'importe quoi".

Après dépouillement de 90% des bulletins, le président russe a obtenu 76,4% des suffrages, bien plus que les 63,6% obtenus en 2012 et que tous les sondages de ces dernières semaines, selon la Commission électorale.

Il devance le candidat du Parti communiste Pavel Groudinine, qui ne récolterait que 12% des voix, devant l'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, autour de 6%, et la journaliste proche de l'opposition libérale, Ksénia Sobtchak (1,5%)

Devant des centaines de partisans réunis à deux pas du Kremlin, celui qui restera au pouvoir jusqu'en 2024, année où il fêtera ses 72 ans, a remercié les Russes et dit voir dans cette large victoire "la confiance et l'espoir de notre peuple".

"Nous allons travailler tout aussi dur, d'une manière tout autant responsable et efficace", a-t-il ajouté, voyant dans sa victoire "la reconnaissance du fait que beaucoup de choses ont été faites dans des conditions très difficiles".

Le taux de participation était de presque 60% à 15H00 GMT, selon la Commission électorale, présageant un chiffre définitif décevant par rapport à 2012 (65%) et aux efforts déployés par le Kremlin pour mobiliser des électeurs et mobiliser une élection dont l'issue ne faisait aucun doute.

L'opposition, et en premier lieu l'adversaire le plus acharné du pouvoir Alexeï Navalny, interdit de participation et qui avait appelé au boycott, ont accusé les autorités d'avoir gonflé le taux de participation grâce à de nombreuses fraudes, en bourrant les urnes ou en organisant le transport massif d'électeurs vers les bureaux de vote.

"La victoire de Poutine avec plus de 70% (des voix) a été décidée d'avance", a expliqué à la presse l'opposant, qui a prévenu qu'il continuerait à appeler à des manifestations, "seul moyen de mener une lutte politique en Russie".

Après le vote, son coordinateur de campagne, Ivan Jdanov, a estimé que le boycott auquel il avait appelé "a eu du succès", et ce "en dépit de tout ce qu'ils ont fait", évaluant la participation à 55% à 17H00 GMT, fondée sur les données recueillies par les 33.000 observateurs envoyés par Navalny dans tout le pays.

L'ONG Golos, spécialisée dans la surveillance des élections, a dressé sur son site internet une carte des fraudes faisant état de plus de 2.700 irrégularités, tels que bourrages d'urnes, votes multiples ou entraves au travail des observateurs.

La présidente de la Commission électorale, Ella Pamfilova, a estimé pour sa part que les irrégularités constatées "ont été relativement modestes", ajoutant que le scrutin avait été transparent.


- 'Pas juste' -

"Il est déjà clair que l'élection n'était pas juste", a estimé le candidat du Parti communiste, Pavel Groudinine, cité par l'agence de presse Interfax.

En Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie il y a tout juste quatre ans, Vladimir Poutine a obtenu près de 92% des voix tandis que son score dépasse les 93% en Tchétchénie, république russe du Caucase tenue d'une main de fer par Ramzan Kadirov, selon des chiffres préliminaires.

Pour encourager les électeurs à participer au scrutin, les autorités ont mené des campagnes massives d'information et d'incitation, facilitant le vote hors du lieu de résidence mais aussi, selon des médias, en faisant pression sur les fonctionnaires ou les étudiants pour aller voter.

Des militants de l'opposition ont notamment fait état dimanche d'électeurs amenés en bus dans les bureaux de vote par la police ou de coupons de réduction pour des produits alimentaires distribués aux Russes se rendant aux urnes.


- Vote bloqué en Ukraine -

Si la campagne électorale a été atone, sa dernière semaine a été marquée par un regain de tension entre Moscou et les Occidentaux après l'empoisonnement en Angleterre de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille.

Quasiment muet sur cette affaire lors de la campagne électorale, le président russe a assuré, dans sa première conférence de presse après l'élection, qu'accuser la Russie était "du grand n'importe quoi" mais que Moscou est "prêt à coopérer" avec Londres à l'enquête.

Symboliquement, le scrutin se tenait quatre ans jour pour jour après la ratification du rattachement de la Crimée, à l'issue d'une opération militaire et d'un référendum jugé illégal par Kiev et les Occidentaux.

Plus de 1.200 bureaux de vote avaient ouvert en Crimée mais beaucoup de Tatars, une communauté musulmane qui s'est largement opposée à l'annexion, ne comptaient pas se rendre aux urnes.

En représailles à la tenue de la présidentielle en Crimée, Kiev a empêché le vote des Russes résidant en Ukraine. Des dizaines de policiers, ainsi que des militants nationalistes, ont bloqué dimanche l'accès aux consulats russes dans plusieurs grandes villes.


(©AFP / 19 mars 2018 02h02)

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 01:28

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 19-03-2018

 

Un forum national ayant pour thème "la stabilité institutionnelle et le redressement national" de la République centrafricaine (RCA) s'est ouvert samedi dans la capitale Bangui, à l'initiative du gouvernement en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).

 

A l'ouverture des travaux, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, a déclaré que les échanges intra-communautaires contribueront à relever les défis auxquels est confrontée la RCA, notamment la restauration de l'autorité de l'Etat, à travers des institutions solides, stables et complémentaires.

 

M. Touadéra a insisté sur le respect de la Constitution et des lois du pays. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, le considérant non pas comme moyens de cloisonnement des institutions mais plutôt comme facteur d'une collaboration plus importante et étroite entre lesdites institutions, ce qui, d'après lui, consoliderait les bases du fonctionnement plus harmonieux des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

 

Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Francophonie, Chancel Sékodé Ndeugbayi, a, quant à lui, évoqué la mise en œuvre d'un programme d'urgence 2017-2021 qui existe déjà et qui pourrait être profitable pour les femmes, les jeunes et les populations vulnérables affectées par la crise.

 

Il a émis le vœu que les recommandations qui seront formulées à la fin de cette rencontre participent effectivement à jeter les bases de la stabilité de la RCA et du redressement national.

 

Depuis décembre 2013, la RCA est plongée dans une crise pour laquelle les autorités sont toujours à la recherche des réponses idoines. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

La stabilité et le redressement national au menu d'un forum centrafricain en partenariat avec l'OIF
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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 01:24

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 19-03-2018

 

La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et l'ONU ont réitéré ce week-end leur détermination à soutenir les initiatives pour la paix et le développement de la République centrafricaine (RCA).

 

A l'issue d'une mission conjointe effectuée du 15 au 17 mars dernier, le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, et le Représentant spécial du secrétaire général et chef du bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), François Louncény Fall, ont réaffirmé leur soutien à l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre de sa feuille de route. Ils l'ont encouragé à poursuivre et à conclure dans les meilleurs délais les contacts avec tous les protagonistes en vue d'une résolution rapide et définitive de la crise en RCA.

 

Tout en condamnant vivement la persistance des attaques contre la population civile, le personnel humanitaire et les casques bleus, MM. Allam-Mi et Louncény Fall, dans un communiqué publié samedi, ont lancé un appel en direction de l'Union africaine, des organisations intergouvernementales et des pays de la sous-région, ainsi que des partenaires internationaux, pour qu'ils apportent un appui nécessaire à l'Initiative africaine.

 

Le communiqué appelle également les parties au conflit à observer "une cessation immédiate des violences et des hostilités", à "déposer les armes" et à "s'engager de bonne foi" dans la recherche d'une solution pacifique à la crise, dans le cadre de l'Initiative africaine.

 

Les deux hommes ont salué les engagements pris par les partenaires vis-à-vis de la RCA, notamment lors de la table ronde de bailleurs de fonds tenue à Bruxelles en novembre 2016. Ils ont encouragé ces partenaires à traduire leurs engagements dans les faits afin de permettre au gouvernement centrafricain de relever les défis politiques, socio-économiques, institutionnels et sécuritaires auxquels le pays est confronté, et de fournir aux populations les services sociaux de base.

 

Ils ont, en outre, rappelé la pertinence de la Déclaration sur la RCA adoptée lors de la 45ème réunion du Comité consultatif permanent de l'ONU chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) tenue à Kigali, au Rwanda, le 8 décembre dernier, dont les dispositions ont souligné la nécessité d'une forte implication des partenaires régionaux et internationaux dans les questions centrafricaine permettant au Conseil de sécurité de l'ONU de "poursuivre l'allègement de l'embargo sur les armes en vue de l'équipement et du réarmement des Forces armées centrafricaines (FACA)".

 

Ce même texte a encouragé la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA à soutenir la restauration de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national.

 

Durant leur séjour centrafricain, MM. Allam-Mi et Louncény Fall, ont échangé avec les plus importants dignitaires du pays, dont le chef de l'Etat Faustin Archange Touadéra, le Panel des Facilitateurs de l'Initiative africaine, le corps diplomatique, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations en RCA et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, ainsi que les représentants de la société civile et des principales confessions religieuses. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : la CEEAC et l'ONU réaffirment leur soutien aux initiatives en faveur d'une paix durable
Centrafrique : la CEEAC et l'ONU réaffirment leur soutien aux initiatives en faveur d'une paix durable
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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 01:17
Michel Adama Tamboux a tiré sa révérence
Michel Adama Tamboux a tiré sa révérence
Michel Adama Tamboux a tiré sa révérence

 

 

 

Il s'est éteint dans sa 90e année. Il est en effet né le 3 décembre 1928. Michel Adama Tamboux est un instituteur diplômé de l’école normale de Mouyondzi  au Moyen-Congo. Il préside l’Assemblée territoriale de l’Oubangui-Chari à partir du 9 mai 1960. Il est le premier président l'Assemblée Législative de la République centrafricaine indépendante, jusqu'au coup d'État de la Saint-Sylvestre de  1965.

 

Après le coup d’état du colonel Jean-Bedel Bokassa il est arrêté le 4 février 1966 et libéré le 1er janvier 1970 puis est nommé ambassadeur de Centrafrique aux Nations-Unies et ensuite en République arabe d'Égypte de 1970 à 1979.

 

il est nommé par le Président de la République Ange-Félix Patassé le 28 mai 1998 centrafricaine à la présidence de la commission électorale mixte et indépendante (CEMI). Considéré comme une personnalité indépendante, on ne lui a jamais connu une affiliation politique déclarée et reconnue. 

 


 

Un ex-dirigeant lie la mort de Boganda à un complot international

 

Bangui- Centrafrique (PANA) 07 Octobre 2003 18:52:00 -- La disparition de Barthélémy Boganda, premier président de la République Centrafricaine, dans un accident d'avion le 29 mars 1959 était le résultat d'un "complot international", a affirmé mardi l'ancien président de l'Assemblée nationale, Michel Adama Tamboux. 

  

S'exprimant devant le dialogue national, M. Adama Tamboux, ancien compagnon du père de la nation centrafricaine, a indiqué que l'avion avait explosé en plein vol, après avoir été plastiqué, dans le cadre d'un complot impliquant les responsables ivoiriens, congolais et gabonais du Rassemblement démocratique africain (RDA), organisation panafricaine très puissante avant l'indépendance de plusieurs pays francophones. 


  Il a nommément cité les présidents Félix Houphouët-Boigny et Fulbert Youlou, censés ne pas voir d'un bon oeil la suprématie exercée alors en Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine) par le parti de Boganda, le Mouvement pour l'évolution sociale de l'Afrique noire (Mesan). 


En dépit de l'insistance de plusieurs délégués, M. Adama Tamboux a remis à plus tard la suite de ses révélations, qui constituent incontestablement une première en Centrafrique, où les principaux témoins de l'histoire ont toujours gardé le silence sur les circonstances de la disparition du premier chef de l'Etat.

 

 Président de l'Assemblée nationale de 1960 à fin 1965, date du coup d'Etat qui porta au pouvoir feu l'empereur Jean-Bedel Bokassa, M. Adama Tamboux a été ensuite ambassadeur de son pays au Soudan puis en Egypte, avant d'être tiré de sa retraite en 1999 par le président déchu Ange-Félix Patassé, qui le nomma président de la Commission électorale mixte indépendante (Cemi). 

 

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 00:50
Lu pour vous : Centrafrique : les groupes armés tendent leurs péages
Lu pour vous : Centrafrique : les groupes armés tendent leurs péages
Lu pour vous : Centrafrique : les groupes armés tendent leurs péages

 

 

DÉCRYPTAGE

 

Centrafrique : les groupes armés tendent leurs péages

 

Par Célian Macé -  Libération — 12 février 2018 à 19:46

 

 

Les rackets routiers sont la principale source de revenus des milices combattantes qui maintiennent le pays dans l’insécurité et entretiennent l’économie de guerre. Un rapport détaille ce fléau.

 

A Bangui, les pétards, les figurines de soldats et les pistolets en plastique ne sont plus autorisés à la vente afin de ne pas «renforcer la culture de la violence en Centrafrique», a très sérieusement annoncé le maire de la capitale. Interdire des jouets, geste dérisoire dans un Etat qui a perdu le contrôle de l’essentiel de son propre territoire, livré aux groupes armés qui s’affrontent pour en piller les moindres ressources. En ce début d’année 2018, la moitié de la population centrafricaine a besoin d’une aide humanitaire et une personne sur quatre a fui son foyer pour se réfugier dans une région ou un pays voisin.

 

Quatre ans après que les forces de la Séléka (la coalition de groupes rebelles qui s’était emparée du pouvoir en renversant le président François Bozizé) ont été chassées de la capitale, et un an et demi après la fin de l’opération française «Sangaris», «la détérioration des conditions de sécurité en République centrafricaine se poursuit», estiment les experts de l’ONU dans leur dernier rapport, publié en décembre. Ils identifient trois zones de tension : le Sud-Est, le Nord-Ouest et le Nord-Est (voir infographie).

 

«Asphyxie économique»

 

Ces régions sont administrées par des mouvements armés qui tirent profit de l’exploitation des matières premières (diamant, or, bois…), mais surtout des voies de circulation sous leur contrôle, relève un rapport de l’Ipis (International Peace Information Service). «En maîtrisant les axes routiers, les groupes armés peuvent imposer des taxes, contrôler les activités commerciales rentables et les acteurs économiques qui y participent, pointe l’étude, qui a porté sur 284 barrières routières recensées à travers le pays. La contribution des ressources naturelles à l’économie politique du conflit est souvent mal comprise. Au lieu de se focaliser exclusivement sur les sites de production, les groupes armés concentrent leurs efforts le long des chaînes d’évacuation et commercialisation des ressources naturelles, suivant la coutume bien enracinée en Centrafrique de taxer l’usage de la route.»

 

Selon les calculs de l’Ipis, effectués d’après les tarifs pratiqués aux barrières et le volume du trafic, ces taxes rapportent environ 6 millions d’euros par an aux combattants de l’ex-Séléka, majoritairement musulmans. Bien que moins organisés, les groupes anti-balaka, à dominantes chrétienne et animiste, pratiquent aussi ce racket routier. «Jusqu’à la crise de 2013, les activités commerciales et le transport étaient assurés par les Centrafricains de confession musulmane, avec une implication notable de musulmans d’autres nationalités. D’ailleurs, le sentiment d’être exclue des affaires commerciales ressenti par la communauté chrétienne a alimenté les violences de 2013. L’enjeu de la participation dans l’usage de l’espace routier était donc déjà une des premières causes de la crise actuelle, note l’institut de recherche. Le système de taxation de la circulation routière a pris aujourd’hui une telle ampleur qu’on peut parler d’asphyxie économique.» Il assure à chaque faction une rente qui lui permet d’entretenir sa petite armée, d’acheter clandestinement de l’armement et des véhicules, et d’enrichir ses dirigeants.

 

Livraison d’armes russes

 

De son côté, l’Etat centrafricain est empêché d’équiper ses troupes par l’embargo sur les armes décrété par les Nations unies en 2013 (et reconduit jusqu’en 2019), se plaignent certains responsables politiques et militaires. Pour la première fois cependant, l’ONU a consenti à une exception en décembre : la Russie a été autorisée à livrer à Bangui 900 pistolets, 5 200 fusils d’assaut, 140 armes de précision, 840 mitrailleuses, 270 lance-roquettes et 20 armes antiaériennes. De quoi équiper deux bataillons de 1 300 hommes au total.

 

Soit le nombre de soldats qui ont achevé leur formation auprès de la Mission de l’Union européenne en Centrafrique. La première cargaison d’armes russes est arrivée à la fin du mois de janvier. Washington a également promis un don de 12,7 millions de dollars (10,3 millions d’euros) à Bangui pour des programmes de formation militaire. L’armée nationale ne s’aventure guère, jusqu’à présent, hors de la capitale. Quant aux 12 000 Casques bleus déployés dans le pays, ils se montrent régulièrement incapables d’empêcher les brusques flambées de violence.

 


 

Dans le nord-ouest : la bataille du bétail

 

Les axes de circulation entre la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun - et les troupeaux de bétail qui les empruntent - sont convoités par des groupes armés qui s’affrontent pour en garder le contrôle. Les cycles de transhumance rallument périodiquement le conflit. Le circuit global fonctionne dans le sens nord-sud, les bêtes étant acheminées vers la capitale, Bangui. «Dans le nord du pays, un bœuf coûte autour de 50 000 francs CFA (76 euros). A Bangui, il sera vendu environ 500 000 francs CFA, soit dix fois plus cher», rappelle l’Ipis (International Peace Information Service). Entre les deux, les mouvements armés tentent de capter la part la plus importante possible de cette valeur ajoutée.

 

Quatre groupes principaux sont installés dans la zone, dont le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), ancien membre de la rébellion Séléka dont le quartier général est installé à Paoua, et Révolution et Justice (RJ). Depuis le début de l’année, deux de leurs factions, largement autonomes, s’affrontent «sur presque tous les axes» autour de cette localité. Plus de 65 000 personnes ont fui les violences et les destructions, et s’entassent dans le centre de Paoua, selon le Bureau aux affaires humanitaires des Nations unies. «Si tout se passe bien et que les combats cessent, la crise ne sera pas résolue avant plusieurs mois, prévient Médecins sans frontières. Ils sont souvent plus de 40 déplacés par famille, ce qui va créer très rapidement des problèmes d’approvisionnement en eau et nourriture.»

 

Autre organisation issue de la Séléka active dans la région, Retour, Réclamation, Réhabilitation (3R). Exclusivement peule, elle est dirigée par le général Sidiki, qui se présente comme le défenseur de cette communauté pastorale régulièrement prise pour cible. Les anti-balaka du Nord-Ouest, quant à eux, sont dirigés par les frères Ndalé. «Leur objectif principal est de conserver le contrôle de l’axe routier reliant Bocaranga à Bouar, sur lequel des postes de contrôle ont été mis en place en vue de prélever des taxes et d’empêcher les Peuls d’accéder à Bouar. Entre 2015 et 2017, les frères Ndalé auraient volé 4 000 têtes de bétail dans la région, donnant lieu à une série de représailles visant des civils de la part des 3R», détaille le rapport de l’ONU. Les deux groupes ont signé un cessez-le-feu en décembre.

 

Dans le nord-est : une partition de facto

 

C’est le territoire des anciens chefs de la rébellion Séléka, qui règnent sur toutes les villes et les routes de la région. Et qui se sont entre-tués, aussi, pour le contrôle des minerais et des check-points du «circuit soudanais» décrit par l’étude de l’Ipis : «Il s’agit d’échanges de produits manufacturés du Soudan (de première nécessité mais aussi d’armes) dans un sens, et des ressources naturelles centrafricaines dans l’autre ; principalement le café, mais aussi le bambou et les minerais. Au total, les commerçants soudanais rapportent aux ex-Séléka au moins 2,38 millions d’euros par an.» Dans le Nord-Est, l’Etat centrafricain n’est qu’un lointain souvenir : les groupes armés ont mis en place leur propre administration parallèle.

 

Bria, l’ancienne «capitale du diamant» et la plus grande localité de la zone, est aujourd’hui une ville morcelée. Chaque communauté s’est retranchée dans son quartier ou, dans le cas des chrétiens, dans le camp de réfugiés qui flanque la base des Casques bleus. «On y trouve des factions de presque tous les principaux groupes armés du pays», note le rapport de l’ONU. Le plus puissant est le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), allié au Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et, contre toute attente, à des chefs anti-balaka. Mais, comme à l’échelle nationale, la tendance est à la fragmentation du conflit. Le FPRC s’est notamment divisé, selon des lignes ethniques, sur l’opportunité de pactiser avec les chrétiens et animistes qu’ils ont longtemps combattus.

 

En début d’année, leur chef, Noureddine Adam, a laissé planer la menace d’une offensive en direction de la capitale, estimant que le gouvernement «s’approche de la ligne rouge». «Un jour, on va devoir prendre nos responsabilités pour libérer le pays», a-t-il déclaré depuis son fief de Birao, à la frontière soudanaise. «Nous en sommes au même point qu’en 2012», quand la coalition rebelle de la Séléka - dont il est cofondateur - s’apprêtait à marcher sur Bangui pour prendre le pouvoir.

 

Dans le sud-est : un nettoyage ethnique en cours

 

C’est la zone la plus préoccupante. En 2017, des massacres de grande ampleur ont été commis par les combattants anti-balaka (souvent chrétiens ou animistes), renommés «groupes d’autodéfense», dans les localités qui étaient jusque-là contrôlées par les miliciens peuls de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC, ex-Séléka). Celle-ci répliquerait par des expéditions punitives. Outre les affrontements entre les deux forces, les leaders anti-balaka «appliquent une stratégie de nettoyage ethnique contre les musulmans, au prétexte de libérer la région des groupes de l’ex-Séléka», s’inquiètent les experts de l’ONU, qui évoquent des opérations «soigneusement préparées» avec l’aide d’un «vaste réseau d’appui» dans le cadre d’une «campagne de revanche» encouragée en sous-main par des responsables politiques et militaires à Bangui.

 

Ce camp, désigné sous le vocable de «belliciste» dans le rapport, affiche ouvertement son hostilité aux Casques bleus, jugés trop accommodants - voire protecteurs - avec les membres de l’ex-Séléka. Quatorze soldats de la paix ont perdu la vie en Centrafrique l’an dernier, dont la moitié à Bangassou, la plus grosse ville de la région, passée aux mains des anti-balaka après une offensive meurtrière contre la communauté musulmane, le 13 mai. Depuis, dans les villages de Gambo, Kembé, Béma, Pombolo et Zémio, les combats avec l’UPC et les assauts des groupes anti-balaka ont fait plus de 200 victimes civiles. Près de 100 000 personnes ont fui le pays en franchissant le fleuve Oubangui pour rejoindre la république démocratique du Congo.

 

Les anti-balaka, bardés de gris-gris, parfois déguisés et équipés d’armes traditionnelles, ne constituent pas une troupe organisée. Leurs offensives sont menées avec des centaines d’hommes recrutés ponctuellement sur la route. «Les attaques menées par ces prétendus groupes d’autodéfense et leurs activités de trafic représentent désormais l’une des principales causes d’instabilité dans le pays», pointent les Nations unies.

 

Célian Macé ,

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