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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 01:11

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 23-03-2018

 

Une trentaine de personnes ont été tuées au cours des trois derniers jours à partir de mardi dans de nouveaux affrontements opposant les combattants de l'ex-séléka et d'anti-balaka dans les villages au nord de la ville centrafricaine de Bambari (centre), a appris Xinhua jeudi de sources locales.

 

Les éléments de l'ex-séléka relèvent du mouvement rebelle de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) dirigée par Ali Darass. La tuerie a été provoquée par l'exécution d'un anti-balaka par des membres de l'UPC dans le village de Gotilé à 35 kilomètres au nord de Bambari. En représailles, des anti-balaka s'en sont pris aux éléments de l'UPC au village de Tagbara, à 72 kilomètres au nord de Bambari, en tuant plus d'une quinzaine, ont raconté des rescapés fuyant les hostilités, arrivés à Bambari jeudi.

 

Ayant appris la nouvelle, des renforts de l'UPC venant de la ville d'Ippy (centre-nord) et de la commune d'élevage de Maloum (53 kilomètres au nord de Bambari) ont investi les villages de Tagbara à Gotilé, tuant des civils et incendiant des maisons d'habitation. De nombreux rescapés ont fui en brousse, d'autres, après plusieurs heures de marche et de course à travers les prés, sont arrivés à Bambari, dans le grand dénuement.

 

Joint au téléphone depuis Bangui, le député de la circonscription de Bambari III, Anatole Ndémagouda-Gbagot, a confirmé le regain de violence entre les groupes armés, en faisant appel au déploiement des militaires des Forces armés centrafricaine (FACA) dans la région, comme c'est le cas dans la ville centrafricaine de Paoua (extrême nord-ouest).

 

En février 2017, le gouvernement et la Mission de maintien de la paix de l'ONU, la MINUSCA, avaient intimé l'ordre à Ali Darass de quitter la ville de Bambari, d'où son mouvement vers les localités de l'est, provoquant l'instabilité née des affrontements avec les groupes d'autodéfense.

 

En octobre dernier, à l'initiative du chef rebelle Abdoulaye Hissène, des anti-balaka, des ex-séléka et des éléments de l'UPC s'étaient réconciliés à Ippy, grâce à la signature d'un accord de cessez-le-feu faisant office de pacte de non-agression. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : une trentaine de morts dans de nouveaux affrontements entre groupes armés à Bambari
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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 01:02

 

 

 

https://www.algeriepatriotique.com  mars 22, 2018 - 4:15  Lyes Khaldoun

 

La procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a mis un accent particulier mercredi à Bangui sur la coopération entre les cours et tribunaux nationaux, la Cour pénale spéciale (CPS) et l’institution qu’elle représente afin de juger les auteurs des crimes commis en Centrafrique, ont rapporté jeudi des médias. Lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale centrafricaine, Mme Bensouda a rappelé «les violences qui font rage actuellement dans une grande partie du territoire centrafricain et également dans la capitale Bangui», traduisant la précarité de la situation sécuritaire. Pour cette raison, a-t-elle souligné, «la justice et l’obligation de rendre des comptes sont nécessaires pour sortir la Centrafrique de la spirale récurrente de la violence et lutter contre l’impunité», conformément aux aspirations exprimées par les Centrafricains lors du Forum national de Bangui de 2015.

 

Elle a une fois de plus rappelé que son bureau avait été saisi par les autorités centrafricaines à la fin de l’année 2014, et qu’à ce titre, elle a décidé d’ouvrir une deuxième enquête en Centrafrique, en plus de celle concernant Jean-Pierre Bemba, ce qui a permis aux représentants locaux de son bureau de «recueillir et de continuer à recueillir des éléments de preuves et des témoignages liés aux crimes commis dans le pays à compter du 1er août 2012». Ces enquêtes simultanées concernent à la fois les crimes commis par les rebelles de la Séléka et ceux perpétrés par les antibalaka, d’où son appel à la coopération «pour que les efforts de part et d’autre portent leurs fruits».

 

Toutefois, Mme Bensouda a souligné qu’il n’était pas possible de traiter tous les cas de crimes commis ni de poursuivre tous les auteurs présumés de crimes, appelant à «l’établissement d’un lien étroit entre les systèmes judiciaires nationaux et la CPI». Elle a apprécié à sa juste valeur les efforts nationaux pour juger les auteurs présumés des crimes et violences à travers la CPS, initiative qu’elle encourage et soutient sincèrement.

 

Arrivée à Bangui mardi soir pour une visite de trois jours, la procureur de la Cour pénale internationale a pris part mercredi à la cérémonie officielle d’une session de formation de trois jours des magistrats de la Cour pénale spéciale, aux côtés du Premier ministre centrafricain, Simplice-Mathieu Sarandji, et de quelques membres du gouvernement. Elle profitera de son séjour en République centrafricaine (RCA) pour partager les expériences de l’institution qu’elle représente avec les acteurs de la CPS, juridiction placée sous la diligence du magistrat militaire de la République démocratique du Congo, ainsi que Toussaint Muntazini Mukimapa, nommé procureur spécial le 14 février 2017 par le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra.

 

La CPS bénéficie d’une primauté sur les juridictions nationales ordinaires et a pour mandat d’enquêter et de juger les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire centrafricain à compter d’août 2002, suivant les dispositions du Code pénal centrafricain et du droit international. Les affaires susceptibles d’être jugées par cette juridiction couvrent la période allant de la fin du régime d’Ange-Félix Patassé jusqu’à mars 2003, tout le régime de François Bozizé de mars 2003 à mars 2013, et tout ce qui relève des rebelles de la Séléka et plus tard des antibalaka jusqu’à ce jour. A la différence des cours et tribunaux centrafricains, la CPS peut prononcer la peine capitale. Il est à noter que Mme Bensouda avait séjourné en RCA en février 2015 sous la transition dirigée par Catherine Samba Panza. Un bureau de la CPI est même installé en RCA pour suivre de près l’affaire Jean Pierre Bemba.

 

R. I.

 

La CPI insiste sur la coopération judiciaire afin de juger les auteurs des crimes en Centrafrique
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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 00:54

 

 

 

PAR ESTELLE-CARINE MAZOUMOKO LE 22 MARS 2018

 

BANGUI, 22 Mars-2018(RJDH)— La préfecture de l’Ouham Péndé en proie à la violence armée ces derniers mois est sous contrôle des forces régulières grâce à l’opération « Balanga » lancée par la Minusca et les Faca, s’est félicitée la Minusca lors de sa conférence hebdomadaire à Bangui.

 

Paoua et plusieurs autres communes de l’Ouham-Pendé ont sombré dans les violences en fin décembre 2017, poussant ainsi le gouvernement à déployer aux Forces Armées Centrafricaines (FACA) aux côtés des forces de la Minusca. C’est dans ce contexte que la Minusca a salué cette opération qui pour elle a adopté une nouvelle posture contre les groupes armés.

 

Les premiers bataillons certifiés par l’EUTM qui ont fait leur première patrouille mixte avec la Minusca ont permis de contrôler la zone en proie à la violence ayant occasionné des pertes en vies humaines et mobilisé toute la communauté humanitaire. Cette satisfaction est exprimée dans un contexte où certaines régions sous menace des groupes armés réclament du gouvernement la sécurité.

 

Ce contrôle a permis la reprise mais encore timide des activités économiques dans la région « à l’heure où je vous parle, je puis vous assurer que les forces de la Minusca et les Faca assurent le contrôle de la zone entretemps occupée par les groupes armés. Le bénéfice de ce contrôle est bien, c’est la reprise encore timide des activités économiques » a indiqué le porte-parole du sous bureau de Paoua de la Minusca.

 

Cette opération selon la Minusca va se poursuivre  dans d’autres régions notamment à Bangassou.

Centrafrique : La Minusca salue l’efficacité de la patrouille mixte avec les FACA au Nord du pays
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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 00:09
44 pays africains signent un accord créant une zone de libre-échange continentale
44 pays africains signent un accord créant une zone de libre-échange continentale

 

 

 

21 mars 2018 afp.com  Quarante-quatre pays africains ont signé mercredi à Kigali l’accord créant une Zone de libre-échange continentale (Zlec), perçue comme essentielle au développement économique de l’Afrique, par le biais d’une hausse du commerce intra-africain.

 

La création de cette Zlec, présentée comme potentiellement la plus vaste au monde en nombre de pays membres, fait suite à deux années de négociations et est l’un des projets clés de l’Union africaine (UA) pour renforcer l’intégration du continent.

 

« L’accord établissant la Zlec a été signé par 44 pays », a déclaré le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, en conclusion d’un sommet de l’organisation dans la capitale rwandaise.

 

Les poids lourds, comme l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte, le Kenya ou encore la pourtant très protectionniste Algérie, ont signé l’accord, qui entrera en vigueur dans un délai de 180 jours, après avoir été ratifié à l’échelle nationale par les pays signataires.

 

Le Nigeria, l’une des premières économies du continent, qui avait pourtant coordonné les négociations avec l’Égypte, est le principal pays à s’être abstenu. Parmi les autres pays n’ayant pas signé l’accord figurent le Bénin, la Namibie, le Burundi, l’Erythrée, la Sierra Leone.

 

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, avait décidé de ne pas faire le déplacement à Kigali, après qu’un des plus grands syndicats du pays, le Nigeria Labour Congress (NLC), eut dit craindre les effets négatifs de la Zlec pour l’économie nationale.

 

Ce syndicat avait aussi demandé à être davantage impliqué dans les négociations et M. Buhari avait accepté de « donner plus de temps aux consultations ».

 

« Certains pays ont des réserves et n’ont pas encore finalisé leurs consultations à l’échelle nationale. Mais nous aurons un autre sommet en Mauritanie en juillet et nous espérons que ces pays signeront alors », a déclaré le commissaire de l’UA chargé du Commerce et de l’Industrie, Albert Muchanga.

 

– ‘Une nouvelle étape’ –

 

La Zlec doit permettre l’élimination progressive des droits de douane entre pays membres, favorisant ainsi le commerce au sein du continent et permettant aux pays africains de s’émanciper d’un système économique trop centré sur l’exploitation des matières premières.

 

L’UA estime que la mise en œuvre de la Zlec permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain. Actuellement, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent.

 

Si les 55 pays membres de l’UA signent le document, la Zlec ouvrira l’accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars.

 

Ses défenseurs estiment qu’elle aidera à la diversification des économies africaines et à l’industrialisation du continent, tout en lui offrant une plateforme unique pour négocier de meilleurs accords commerciaux avec l’extérieur.

 

Cette journée « marque une nouvelle étape dans notre marche vers plus d’intégration, plus d’unité », a fait valoir M. Faki en préambule à ce sommet.

 

« Le monde change, et change à grande vitesse. La compétition internationale est âpre. Elle ne laisse pas de place aux faibles », a-t-il ajouté.

 

Mais tout le monde ne partage pas cet optimisme. Les critiques du projet observent que la piètre qualité des infrastructures de transport et le manque de complémentarité entre les économies africaines sont un frein au développement du commerce intra-africain.

 

– ‘La force de notre engagement’ –

 

Pour Sola Afolabi, un consultant nigérian en commerce international, l’échec selon lui des zones commerciales régionales, comme la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), est un avertissement à prendre en compte pour la Zlec.

 

Il appelle ainsi à ce que celle-ci soit accompagnée de mécanismes efficaces permettant de sanctionner le non-respect des règles établies.

 

M. Faki a reconnu que les Africains avaient connu « tant de proclamations restées lettre morte, tant d’engagements sans prolongement pratique qu’ils en sont venus à douter de la force de notre engagement ».

 

Mais il a appelé leurs dirigeants à « confondre ceux qui, hors d’Afrique, continuent, dans une condescendance à peine dissimulée, de penser que nos décisions n’ont pas vocation à entrer dans le monde du réel ».

 

La Zlec est un des projets clés mis en exergue par l’UA dans son Agenda 2063, un programme de développement à long terme qui prévoit de faciliter les flux de marchandises et de personnes sur le continent.

 

Lors de son dernier sommet, en janvier à Addis Abeba, l’UA avait ainsi annoncé la création d’un marché unique et libéralisé pour le transport aérien, incluant 23 pays du continent.

 

Mercredi, 27 pays africains ont par ailleurs signé un protocole en faveur de la libre circulation des personnes sur le continent.

 

 

Le President Touadera a signé avec ses pairs Chefs d’Etats Africains, trois accords ce mercredi.

 

·MERCREDI 21 MARS 2018

 

 

L’accord prévoyant la mise en place d’une zone de libre-échange continentale (ZLEC) a été signé mercredi par le Professeur Faustin Archange Touadera, Chef de l’Etat, lors de la cérémonie de clôture du sommet extraordinaire de Kigali.

 

« Ce jour est historique. Après Addis-Abeba en 1963, Abuja en 1991, Durban en 2002, Kigali marque une nouvelle étape dans notre marche vers plus d’intégration », a déclaré Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine lors de la cérémonie de clôture. « Nous avons plus de quarante pays qui ont accepté de signer l’accord sur la zone de libre-échange, nous pouvons être fiers du travail accompli », a-t-il déclaré, sans plus de précision.

 

Le plus dur commence maintenant

 

Les textes présentés par les dirigeants africains présents à Kigali sont l’aboutissement de deux ans de consultations menées sous l’égide du président du Niger Mahamadou Issoufou, en charge des travaux et des consultations depuis janvier 2016.

 

Trois accords ont été signés mercredi, celui sur la zone de libre-échange, le protocole de libre circulation des personnes sur le continent et la « déclaration de Kigali », déclaration solennelle de fin de sommet. Ce projet de ZLEC, une des pierres angulaires de l’agenda 2063 de l’UA, est en discussion depuis 2012 et avoisinerait 2 500 milliards de dollars de PIB cumulés.

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 23:53
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le groupe de travail de la société civile dénonce l’insécurité dans les provinces

 

PAR ESTELLE-CARINE MAZOUMOKO LE 20 MARS 2018

 

BANGUI, le 20 mars 2018 (RJDH)–La situation sécuritaire dans certaines villes de la RCA demeure préoccupante. C’est le sujet qui, au palais de Sport de Bangui, a été hier au cœur d’une conférence de presse donnée par le groupe de travail de la société civile (GTSC) qui dénonce l’inaction des forces onusiennes à maintenir la sécurité.

 

La Réaction du groupe de travail de la Société Civile sur la crise en Centrafrique intervient dans un contexte que la ville de Bangassou, Rafai dans le Mbomou, Mobaye dans la Basse-Kotto et les villages proches de Paoua dans l’Ouham-Pendé font face à des menaces et attaques armées, compliquant ainsi la situation de la population civile.

 

Paul Crescent Beninga, porte-parole par intérim de ladite plateforme dénonce l’insécurité dans les villes de Bangassou et de Paoua. «Les populations de ces zones  souffrent à cause des violences perpétrées par ces groupes armés. Les femmes et les enfants vivent dans la psychose, nous demandons à la Minusca et au gouvernement  de prendre leurs responsabilités», a-t-il lancé.

 

Pour lui, «le groupe de travail de la société civile condamne avec dernière rigueur ces actes barbares sur les paisibles populations».

 

Cette interpellation intervient au moment où certaines villes de l’Est subissent des menaces d’attaques des groupes armés plongeant les populations civiles dans la psychose et mettant d’autres sur la route de l’exil.

 

 

Centrafrique : Fermeture d’une plage à Bangui après 3 morts par noyade

 

PAR FLEURY AGOU LE 21 MARS 2018

 

BANGUI, 21 mars 2018 (RJDH)–Le Ministère de l’intérieur, chargé de la sécurité publique a décidé hier, 20 mars de fermer la plage du Port Beach à Bangui. Cette mesure et sa démarche suscitent des réactions.

 

C’est dans un communiqué de presse signé par le Ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité publique, le Général de brigade Henri Wanzet-Linguissara que le public a appris la fermeture de la plage au niveau du Port Beach au centre ville de Bangui. Les raisons évoquées sont « les  trois cas répétés de noyade sur la rivière Oubangui » et « l’occupation illégale de la plage au niveau du Port Beach, avec installation anarchique des points de vente de nourritures et de boissons », lit-on dans ce communiqué.

 

La fermeture de ce lieu de réjouissance populaire au moment de la baisse des eaux de l’Oubangui où les jeunes y vont pour se baigner et bénéficier de l’air frais pendant la saison de chaleur (30-40°) a suscité des réactions. Nombreux sont les centrafricains à le désapprouver et à faire des propositions.

 

Face à cette décision, des critiques sur cette démarche ont été faites. « la solution n’est pas la fermeture hermétique et systématique de cette plage mais de protéger ceux y vont », a critiqué une source avant de proposer au Chef du Département de la sécurité publique, la formation ou le recrutement des « sauveteurs ou des agents de sécurité nautiques autrement des guetteurs avec un peu de moyen de surveillance de cette plage pour assurer la sécurité des jeunes qui vont se distraire pour une saison (3mois) ». C’est aussi une « opportunité » de la Mairie de Bangui « de se faire de l’argent » en mettant de l’ordre dans cet espace de réjouissance.

 

Pour le Ministre Conseiller Spécial chargé des Relations avec les Organisations Nationales à la Présidence de la République, Fidèle Gouandjika, cette décision du premier flic de Bangui se justifie. «  Le Ministre a raison de fermer la plage pour un moment. Une réglementation s’impose. Même dans les pays développés où le système de protection et de sécurité des baigneurs semblent infaillible, en cas de noyade répétée la fréquentation de la plage incriminée est toujours suspendue », a-t-il répondu aux débats sur les réseaux sociaux.

 

Le Ministère de la sécurité publique a donné un délai de 8 huit jours aux « occupants illégaux » pour « déguerpir » les lieux.

 

 

Centrafrique : Le curé de la paroisse Saint François Xavier d’Ippy plaide pour une assistance sanitaire aux déplacés

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 21 MARS 2018

 

 

Ippy 21 Mars 2018(RJDH) — Le père curé de la paroisse Saint François Xavier d’Ippy a déploré les conditions sanitaires des déplacés d’Ippy et regrette les cas d’insécurité aggravée dans la région. Il appelle par ailleurs le gouvernement à l’aide et les humanitaires de doter le centre de santé du site aux médicaments. Un appel lancé ce mercredi 21 Mars 2018.

 

L’appel du père curé de la paroisse Saint François Xavier d’Ippy intervient après que plusieurs personnes malades qui cherchaient à se rendre à l’hôpital d’Ippy pour des soins ont été tuées par des hommes armés opérant dans la localité.

 

« Les déplacés internes vivent dans des conditions déplorables, nous n’avons pas assez de médicaments à la pharmacie de la Caritas qui se trouve sur le site de l’église catholique pour nous permettre de venir en aide à tous les déplacés malades. Nous avons remonté l’information aux ONG qui appui l’hôpital d’Ippy qui se trouve au centre ville, mais c’est difficile pour ces déplacés de se rendre à l’hôpital pour se faire soigner. Beaucoup ont été tués par des hommes armés en se rendant à l’hôpital », a expliqué au RJDH Roger Stanislas Djamawa, père curé d’Ippy.

 

Le prélat a rappelé la proposition faite aux ONG afin de sauver la vie des personnes déplacées, « nous avons proposé aux ONG d’installer une clinique sur le site pouvant permettre aux déplacés de se faire soigner sur place, car pour se rendre à l’hôpital c’est vraiment risqué pour leurs vies. Cette demande est restée lettre morte », a-t-il déploré.

 

Entre six à huit mille déplacés vivent sur le site des déplacés et sont exposés à des maladies telles que le palu, la fièvre typhoïde et autres. Outre ces cas, l’insécurité décrié a de l’impact sur la production agricole exposant ainsi les déplacés à une crise alimentaire si rien n’est fait. Beaucoup sont ceux qui estiment que la crise que traverse Ippy est une crise oubliée.

 

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 23:49
Financement libyen de la campagne de 2007 : Nicolas Sarkozy est mis en examen

 

 

Sarko le Libyen

 

LAURENT JOFFRIN

 

Sarkozy en garde à vue, Sarkozy soupçonné, Sarkozy accusé. La routine, quoi… En butte à trois procédures judiciaires, dont ce dossier libyen qui lui vaut le désagrément d’une garde à vue, l’ancien président dénoncera bien sûr le «complot judiciaire et médiatique» et ses affidés la main du gouvernement qui chercherait à faire diversion (on ne rit pas…), comme s’il commandait aux enquêteurs et aux juges. En fait, la justice s’interroge sur des éléments troublants, à défaut d’être probants, pour l’instant en tout cas : des documents compromettants, des accusations proférées par une escouade d’intermédiaires douteux – ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils mentent – des confessions pleines de ressentiment d’anciens dignitaires du régime Kadhafi. Sarkozy est présumé innocent, comme toujours, mais il doit dissiper des soupçons légitimes. Compte tenu des éléments aujourd’hui connus, qui ne sont pas de simples rumeurs, il peut réussir ou échouer, se blanchir ou bien tomber. Voilà la situation d’aujourd’hui.

 

Ce qui appelle quelques considérations. Dans cette affaire, comme dans l’affaire Cahuzac, c’est l’opiniâtreté de Mediapart, suivi par une partie de la presse, dont Libé, qui explique l’infortune de l’ancien président dans l’affaire libyenne. Voilà qui ridiculise, s’il en était besoin, la thèse selon laquelle il y aurait un «parti médiatique» au service d’une «oligarchie»,prisée à l’extrême droite ou à l’extrême gauche, chez les populistes en général. Les journalistes dénoncent les turpitudes des puissants, souvent avec efficacité. C’est leur devoir et aussi leur intérêt (ils y gagnent l’adhésion de leurs lecteurs). Pourtant idéologues et démagogues continuent de dénoncer «la pensée unique» soi-disant en vigueur dans la presse, la «connivence» qui relierait les médias et la classe politique ou capitalistique. Alors qu’élus indélicats ou PDG fautifs doivent en permanence redouter le travail de la presse. Allez comprendre…

 

Dans cette affaire, aussi bien, comme dans tant d’autres, c’est le fonctionnement de la démocratie qui est en cause. Chacun sait que c’est un régime humain et donc imparfait. On en brosse souvent un tableau horrifique, en dénonçant le pouvoir de la classe dirigeante, des multinationales, des puissants en général, qui viendrait miner, pervertir, annuler au bout du compte, les institutions chargées de lutter contre la corruption et d’assurer le respect des lois, y compris par «ceux d’en haut». La démocratie serait un leurre, une tromperie, un décor de Potemkine, qui cacherait la subreptice puissance des tireurs de ficelles de la classe dominante. Vaste blague… Si Nicolas Sarkozy, ancien président, leader de la droite, agent supposé de la bourgeoisie, est aujourd’hui dans le collimateur des magistrats, à ses cruels dépens, c’est bien que la police enquête, que les juges font leur travail, que la presse en rend compte et que les lois s’appliquent. Autrement dit que le pluralisme des pouvoirs – et non l’unicité d’un pouvoir omnipotent – est bien à l’œuvre. Les populistes dénigrent jour et nuit la démocratie. Ce n’est pas pour en corriger les défauts. C’est parce qu’ils ne l’aiment pas.

Et aussi

 

• Les militants de La France insoumise se répandent en insultes sur Twitter parce que j’ai osé qualifier Alexis Corbière de «cachetonneur de campagne électorale». C’est pourtant un fait qu’il a été rémunéré pour aller défendre les idées de son candidat sur les plateaux de télévision. Ce n’est pas illégal, au demeurant. L’amusant de l’affaire, c’est qu’il a été payé de cette manière parce qu’il avait choisi, apparemment sur les conseils de son parti, le statut d’auto-entrepreneur, pour des raisons de commodité et de moindre cotisation sociale. Un statut pour lequel Mélenchon n’avait pas de mots assez durs pendant la même campagne. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

 

LE MONDE | 21.03.2018 à 19h50 • Mis à jour le 21.03.2018 à 21h07

 

A l’issue de deux jours de garde à vue, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été mis en examen mercredi 21 mars des chefs de corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens, selon les informations du Monde. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

 

L’ancien président avait été mis en garde à vue mardi en début de journée et entendu dans des locaux de la police judiciaire. Sa garde à vue a pris fin en fin de journée mercredi. Alors qu’une information judiciaire avait été ouverte en avril 2013, l’ancien président était entendu pour la première fois dans cette enquête. L’un des juges d’instruction chargés du dossier, Serge Tournaire, a déjà renvoyé M. Sarkozy devant le tribunal dans l’affaire Bygmalion, qui concerne sa campagne de 2012.

 

Le député européen Les Républicains, Brice Hortefeux, ancien ministre de l’intérieur de Nicolas Sarkozy (2007-2012), a également été interrogé mardi toute la journée sous le statut de suspect libre.

 

5 millions d’euros en liquide

 

L’affaire avait été révélée en mai 2012 par le site Mediapart, qui avait publié un document libyen faisant état d’un financement par la Libye et la campagne de 2007 de M. Sarkozy. Depuis, les investigations ont considérablement avancé, notamment grâce à certains témoins-clés. En novembre 2016, l’intermédiaire Ziad Takieddine avait ainsi affirmé avoir transporté 5 millions d’euros en liquide de Tripoli à Paris entre la fin de 2006 et le début de 2007 pour les remettre à Claude Guéant, puis à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur.

 

Les propos de M. Takieddine venaient confirmer ceux tenus, le 20 septembre 2012, par Abdallah Senoussi, l’ancien directeur du renseignement militaire du régime Kadhafi devant le procureur général du Conseil national de transition libyen. Les carnets d’un ancien ministre du pétrole libyen mentionnaient également l’existence de ces versements. M. Takieddine a, depuis, été mis en examen pour « complicité de corruption d’agent public étranger » et pour « complicité de détournements de fonds publics en Libye ».

 

Opérations suspectes

 

Mais le dossier est tentaculaire et les enquêteurs doivent remonter la piste de nombreux flux financiers impliquant plusieurs protagonistes. Pour l’heure, ils pensent avoir remonté une piste de l’argent libyen à travers l’intermédiaire d’Alexandre Djouhri – alors proche de Bechir Saleh – et de Claude Guéant. Ancien secrétaire général de l’Elysée de Nicolas Sarkozy, ce dernier a été mis en examen pour « faux et usage de faux » et pour « blanchiment de fraude fiscale ».

De nouvelles preuves ont-elles été rassemblées pas les enquêteurs qui permettraient une mise en cause directe de M. Sarkozy ? Selon les informations du Monde, plusieurs anciens dignitaires du régime Kadhafi auraient livré de nouveaux éléments confirmant les soupçons de financement illicites.

 

Depuis plusieurs semaines, la justice française dispose, en outre, de nombreux documents saisis lors d’une perquisition menée en 2015 au domicile suisse d’Alexandre Djouhri. Jusqu’ici, Nicolas Sarkozy a toujours contesté les accusations de financement illicite de sa campagne de 2007.

 


http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/03/21/financement-libyen-de-la-campagne-de-2007-fin-de-la-garde-a-vue-de-nicolas-sarkozy_5274484_823448.html#u0031zWbvAQIz5St.99

 

 

 Soupçons de financement libyen : Nicolas Sarkozy mis en examen

 

Par Emmanuel Fansten —Libération  21 mars 2018 à 21:06 (mis à jour à 21:24)

 

Après deux jours de garde à vue, l’ancien chef de l’Etat a été mis en examen mercredi soir dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007.

 

Nouveau séisme judiciaire pour Nicolas Sarkozy. Après deux jours de garde à vue, l’ex-président de la République a été mis en examen mercredi soir pour «corruption passive», «financement illégal de campagne électorale» et «recel de fonds publics libyens» et placé sous contrôle judiciaire. Déjà renvoyé en correctionnelle pour «financement illégal de campagne» dans l’affaire Bygmalion et mis en examen pour «corruption», «trafic d’influence» et «recel de violation du secret professionnel» dans le dossier «Bismuth», voilà donc Nicolas Sarkozy officiellement empêtré dans un nouveau dossier.

 

L’affaire s’est nouée en avril 2012, lorsque Mediapart a révélé l’existence d’une note secrète signée par le chef des services secrets extérieurs libyens, actant le déblocage de 50 millions d’euros pour la campagne de Sarkozy. L’ex-président dénonce alors un «faux grossier». Mais six ans plus tard, les juges disposent de nombreux éléments accréditant les soupçons d’un financement occulte libyen. L’homme par qui le scandale arrive, l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, a affirmé avoir transporté lui-même 5 millions d’euros en liquide de Tripoli à Paris entre fin 2006 et début 2007, avant de les remettre en mains propres à Claude Guéant, puis directement à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. Des propos étayés par les déclarations d’Abdallah Senoussi, ex-directeur du renseignement militaire libyen, et le carnet de l’ancien ministre libyen du Pétrole Choukri Ghanem.

 

Plusieurs opérations suspectes

 

Reste cette question : en échange de quelles contreparties auraient eu lieu ces versements du clan Kadhafi  ? Plusieurs épisodes démontrent le réchauffement des relations franco-libyennes après la victoire de Nicolas Sarkozy, en 2007. Il y a d’abord la libération des infirmières bulgares, élément essentiel à la normalisation entre les deux pays. Puis, quelques mois plus tard, la réception en grande pompe du «Guide» à Paris. Les investigations ont depuis mis en lumière plusieurs opérations suspectes, dont ce virement de 500  000 euros sur le compte de Guéant en mars 2008. L’ex-secrétaire général de l’Elysée a été mis en examen depuis pour «blanchiment de fraude fiscale en bande organisée». D’autres personnages clés du dossier, comme l’intermédiaire Alexandre Djouhri, pourraient bientôt être entendus par les juges.

 

Autre front ouvert en marge du volet corruption : le financement illégal de campagne. Dans un rapport de septembre 2017, les enquêteurs estimaient avoir découvert de nouvelles «qualifications pénales». En l’espèce : un système de caisse noire mise en place au sein de l’association de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy afin de payer certaines petites mains en liquide.

 

Emmanuel Fansten

 

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 15:03

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

LES FACA ET LES FORCES DE LA MINUSCA ADOPTENT UNE NOUVELLE POSTURE FACE AUX GROUPES ARMES À PAOUA

 

Bangui, le 21 mars 2018 - Les Forces armées centrafricaines (FACA) et les Forces de la MINUSCA, ont adopté une nouvelle posture face aux groupes armés chassés dans la région de Paoua en vue de réduire leur influence. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA, ce mercredi, le Chef du bureau régional de la Mission à Paoua, Addih Alamine Simon, a déclaré que le « changement de mode opératoire » de la Mission commencé à produire des résultats positifs dans toute la localité.

 

« Les ennemis de la paix se sont retranchés dans la brousse et tendent des embuscades à la paisible population pour commettre des exactions sur elles. Les Forces ont été instruites de les poursuivre. Depuis la semaine dernière, la situation a commencé à s’améliorer. Nous n’avons enregistré aucun incident entrainant la mort d’une personne », a déclaré Addih Alamine Simon. Il a ajouté que cette nouvelle posture s’inscrit dans le cadre de l’opération « Mbaranga », lancée par les éléments de la MINUSCA en collaboration avec les Forces armées centrafricaines (FACA).

 

Addih Alamine Simon a souligné que depuis le lancement de cette opération qui en est à sa quatrième phase, le calme revient dans la ville de Paoua et ses environs. Ce qui a favorisé l’ouverture des établissements scolaires dans la localité de Gouzé, par exemple, et encouragé les humanitaires à revenir dans la ville. Le Chef du bureau régional de la MINUSCA à Paoua a déclaré que l’opération « Mbaranga » se poursuivra dans toute la préfecture de l’Ouham Pendé. « Très bientôt, la situation sécuritaire redeviendra normale à Paoua et dans la préfecture de l’Ouham-Pende », a-t-il dit, invitant enfin la population à faire confiance aux forces de la MINUSCA et aux FACA déployées dans la zone.

 

Intervenant également au cours de cette conférence de presse, le directeur de la division de la communication stratégique et de l’information publique de la MINUSCA, Hervé Verhoosel, a fermement dénoncé des « pratiques mafieuses » de certains groupes de brigands qui rackettent les commerçants du quartier du Kilomètre Cinq (PK5) à Bangui. « Ces pratiques sont inacceptables et illégales. PK5, est surnommé le poumon économique de Bangui et doit le rester. Ces groupes doivent comprendre que le temps est venu de cesser leurs pratiques violentes et frauduleuses qui, tôt ou tard, ne resteront pas impunies. Le Gouvernement et la MINUSCA y travaillent », a-t-il prévenu.

 

Hervé Verhoosel a également dénoncé l’enrôlement des enfants dans les groupes armés, comme observé par la Mission la semaine dernière dans la ville de Mboki avec le Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC). Il a exhorté les différents groupes armés à arrêter le recrutement d’enfants de moins de 18 ans. « La MINUSCA rappelle que le recrutement d’enfants soldats est interdit par les lois internationales. La RCA a ratifié le 21 Septembre 2017 un protocole international l’interdisant. Nous invitons le Gouvernement à traduire ce protocole en loi nationale dans les plus brefs délais », a enfin, souligné Hervé Verhoosel, concluant que « l’avenir de ce pays ce ne sont pas ces groupes armés, mais ce sont ces jeunes à qui, il faut donner une chance ».​

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

LES FACA ET LES FORCES DE LA MINUSCA ADOPTENT UNE NOUVELLE POSTURE FACE AUX GROUPES ARMES À PAOUA
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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 14:48
La procureure de la CPI en visite à Bangui

 

 

 

https://www.voaafrique.com  21 mars 2018  Freeman Sipila

 

Fatou Bensouda est arrivée mardi soir à Bangui, la capitale centrafricaine. Son calendrier prévoit des rencontres avec les autorités et les membres de la Cour pénale spéciale, une juridiction centrafricaine.

 

C'est la deuxième visite de Fatou Bensouda en Centrafrique après celle effectuée en février 2015.

 

A part l'affaire Jean-Pierre Bemba, la Cour pénale internationale enquête depuis septembre 2014 sur des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans le contexte de la recrudescence des violences dans le pays à partir de 2012.

 

La procureure de la CPI est présente dans la capitale centrafricaine pour appuyer la mise en place de la Cour pénale spéciale (CPS), une juridiction qui devra juger les crimes graves commis dans le pays.

 

Mercredi matin, Fatou Bensouda a assisté à l'ouverture de la formation des membres de la CPS.

 

La procureure de la CPI restera trois jours à Bangui et devra aussi s'entretenir avec les autorités centrafricaines.

 

 

 

Centrafrique : Fatou Ben Souda à Bangui pour une coopération judiciaire entre la CPI et la CPS

 

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 21 MARS 2018

 

 

BANGUI, le 21 Mars 2018(RJDH)— Arrivée à Bangui pour la seconde fois, la Procureure de la Cour Pénale Spéciale Fatou Ben Souda vient renforcer la coopération judiciaire entre sa juridiction et la juridiction hybride appelée à juger les crimes graves commis dans le pays entre 2003 et 2018 voire au-delà.

 

Il sera question pour elle d’échanger avec les nouvelles autorités du pays et partager les expériences avec les juges de ces deux juridictions. La visite de Fatou Ben Souda intervient dans un contexte de montée en puissance de la Cour Pénale Spéciale (CPS) appelée à juger les crimes de guerre et de sang alors que la Cour Pénale Internationale, quant à elle, a ouvert des informations judiciaires sur les graves crimes commis dans le pays à la demande des autorités centrafricaines de transition de l’époque.  Plusieurs membres des groupes armés ainsi que leurs leaders sont dans le collimateur de la CPI.

 

La Procureure de la Cour Pénale Internationale Fatou Ben Souda préoccupée de la situation du pays a appelé à la cessation des crimes en 2014 lors d’une déclaration, «j’avais émis un certain nombre de déclarations publiques exhortant tous les groupes impliqués dans le conflit en République Centrafricaine (RCA) à cesser immédiatement les violences et je les ai avertis que les auteurs présumés de crimes atroces relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale (CPI) pourraient être tenus pour responsables de ces actes à titre individuel. J’ai donc décidé d’ouvrir un examen préliminaire en ce qui concerne cette nouvelle situation» a déclaré Fatou Ben Souda en 2014.

 

Un calendrier aussi chargé pour Fatou Ben Souda selon les informations du RJDH, «la Procureure de la CPI va d’abord parler aux autorités du pays, aux responsables des différentes entités qui suivent l’évolution du dossier. Et au menu de cette visite, il y aura une table ronde sur la CPI et la Cour Pénale Spéciale dont le but est de faire un partage d’expériences avec la Cour Pénale Spéciale de Centrafrique qui n’est pas encore opérationnelle» car selon elle, «les deux juridictions ont toutes le même rôle consistant à juger les crimes graves commis dans le pays » a-t-elle indiqué dès sa descente d’avion.

 

La République Centrafricaine est partie prenante au Statut de Rome qu’elle avait signé en 2002. Elle avait, par deux fois, saisi la CPI. Une première fois en 2004 sur l’affaire Procureur contre Jean-Pierre Bemba Gombo, alors Vice-président congolais et leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et la seconde en 2014 suite au conflit armé de 2012 ayant entrainé la chute de François Bozizé.

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 00:18
Centrafrique: deux personnes tuées, deux Casques bleus blessés
Centrafrique: deux personnes tuées, deux Casques bleus blessés
Centrafrique: deux personnes tuées, deux Casques bleus blessés

 

 

 

Par Agence France Presse (AFP) 21 MAR 2018 02:09

 

 

Au moins deux personnes ont été tuées et deux Casques bleus légèrement blessés, lundi soir dans des échanges de tirs entre deux groupes armés à Alindao, ville d'environ 15.000 habitants située à 500 km à l'est de Bangui, a-t-on appris mardi auprès d'un groupe armé et de l'ONU.

 

Les morts sont deux combattants de l'Unité pour la  Centrafrique (UPC), un groupe armé puissant dans la région et issu de l'ex-Séléka musulmane, selon le «général» de l'UPC à Alindao, Issa Konte.

 

Deux Casques bleus, un Burundais et un Gabonais, ont été blessés, selon la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), à la suite d'échanges de tirs entre des membres de l'UPC et des milices antibalaka, des groupes «d'autodéfense» se présentant comme chrétiens.

 

Le déroulement de ces échauffourées n'a pu être établi de manière claire. 

 

«Suite à des échanges de tirs entre des antibalaka et des membres de l'UPC, des personnes se sont réfugiées près des Casques bleus burundais et gabonais qui ont essuyé des tirs», a déclaré à l'AFP Hervé Verhoosel, porte-parole de la Minusca.

 

Mais selon le «général» Konte, après un «vol de moto» impliquant des antibalaka, la Minusca a ouvert le feu sur des éléments de l'UPC et sur une partie de la population qui protestait à leur côté. 

 

La ville d'Alindao est occupée par l'UPC ainsi que par des antibalaka. Située dans une région diamantifère, Alindao est proche de Bangassou, où les activités humanitaires ont cessé depuis la semaine dernière en raison des violences perpétrées par les groupes armés.

 

Depuis 2013, la Centrafrique est en proie à des conflits. Le renversement du président François Bozizé par l'ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d'«autodéfense» antibalaka.

 

La violence est montée d'un cran en octobre 2016, selon l'ONU. Les groupes armés et des milices s'affrontent aujourd'hui pour le contrôle des ressources dans ce pays de 4,5 millions d'habitants classé parmi les plus pauvres au monde.

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 00:05
"Coup d'Etat" manqué en Guinée équatoriale: Malabo évoque l'implication de plusieurs Français
"Coup d'Etat" manqué en Guinée équatoriale: Malabo évoque l'implication de plusieurs Français

 

 

 

Paris - AFP / 20 mars 2018 18h37 -  L'ambassadeur équato-guinéen en France a évoqué mardi l'implication présumée de trois autres Français dans le "coup d'Etat" manqué de décembre dans ce pays, outre le ressortissant français désigné par la justice équato-guinéenne comme l'un des acteurs de cette tentative de "coup d'Etat". 



Mi-mars, la justice équato-guinéenne avait désigné Dominique Calace de Ferluc - ingénieur du son à la retraite - un Tchadien et un Centrafricain, comme les exécutants de la tentative de "coup d'Etat" que Malabo a affirmé avoir déjoué début janvier.



Interrogé au téléphone par l'AFP depuis Libreville, M. Calace de Ferluc a démenti toute implication, estimant que cette accusation était une "opération montée de toutes pièces".



Mardi, lors d'un point de presse à l'ambassade équato-guinéenne à Paris, l'ambassadeur Miguel Oyono Ndong Mifumu a affirmé "qu'en dehors de M. Dominique de Callace, trois autres Français ont eu à participer en quelque sorte à l'organisation de cette tentative de coup d'état mercenaire".



"Cela pour nous, c'est une affaire très grave et extrêmement surprenante", a-t-il martelé.



Selon l'ambassadeur, les noms de ces trois personnes ont été fournis au procureur général de Guinée équatoriale "sur la base des informations transmises par les services de renseignement centrafricains". "On a aperçu ces gens (les trois Français, NDLR) en Centrafrique", a ajouté l'ambassadeur, sans vouloir fournir plus de détails sur les accusations précises visant ces personnes. 



Par ailleurs, selon l'ambassadeur, cinq Equato-Guinéens ont participé à "plusieurs réunions à Paris" notamment "à l'hôtel Pullman et dans le bureau de Dominique de Callace" pour "organiser cette tentative d'invasion mercenaire". 



"Nous avons demandé l'assistance de la France pour vérifier la tenue de ces réunions et la venue de ces gens à Paris (...) La France reste un pays ami, la Guinée Equatoriale n'a pas élevé la voix", a-t-il relevé.



L'ambassadeur a réitéré mardi les accusations de Malabo affirmant que M. Calace de Ferluc aurait reçu une avance de 500.000 euros de la part d'Equato-guinéens pour financer le "coup d'Etat".



M. Calace de Ferluc a de son côté dit à l'AFP se dédouaner de "tout financement de coup d'Etat" et de "tout contact avec des militaires". "C'est une cabale qui est montée contre nous, une opération montée de toutes pièces. Le but aujourd'hui pour le président actuel (Téodoro Obiang Nguema) c'est d'éradiquer l'opposition en exil comme il le fait dans le pays", a-t-il déclaré.



Selon lui, le président Nguema cherche à "impliquer la France dans cette affaire" pour se venger du "contentieux des biens mal acquis" qui vise son fils Teodorin, condamné à 3 ans de prison avec sursis par la justice française en octobre 2017.



La Guinée équatoriale, un des plus gros producteurs de pétrole d'Afrique subsaharienne, mais dont la grande majorité de sa population vit dans la pauvreté, a connu une histoire agitée de coups et tentatives de coups d'Etat depuis son indépendance de l'Espagne en 1968.


(©)

 

 

Putsch avorté en Guinée équatoriale Malabo accuse trois autres Français

 

Par RFI Publié le 21-03-2018 Modifié le 21-03-2018 à 13:20

 

Les autorités équato-guinéennes ont désigné trois autres Français qui auraient été mêlés à la tentative de « coup d'Etat » que Malabo affirme avoir déjoué fin décembre. Le procureur général de Guinée équatoriale avait déjà divulgué le nom d’un ressortissant français qui aurait reçu un demi million d’euros pour recruter de présumés mercenaires. L’ambassadeur de Guinée en France assure maintenant que trois autres Français étaient également impliqués dans la tentative de renversement du président Obiang. Miguel Oyono explique que, selon les enquêteurs, ces trois hommes se trouvaient en Centrafrique, non loin de la frontière avec la Guinée équatoriale, lors du putsch raté.

 

« Les services de renseignements du Tchad, de Centrafrique et du Cameroun, qui ont stoppé l'opération, ont des renseignements qui prouvent que ces trois Français ont quelque chose à voir avec les préparatifs de cette opération de mercenariat qui a été organisée en France ».

 

Miguel Oyono, ambassadeur Guinée équatoriale en France

 

21-03-2018 - Par Michel Arseneault

 

 

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