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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 23:16
Lu pour vous : Les rebelles en République centrafricaine comblent le vide d'un gouvernement absent
Lu pour vous : Les rebelles en République centrafricaine comblent le vide d'un gouvernement absent

 

 

 

https://www.washingtonpost.com  Par Jack Losh 26 mars à 6h00

 

KAGA-BANDORO, République centrafricaine - Sur un chemin de terre sous un soleil féroce, trois soldats de la paix des Nations-Unies gardent la ligne de démarcation.

 

D'un côté d'un petit pont se trouve la forteresse rebelle, où les hommes armés errent librement. De l'autre, une «zone sans armes» désignée dans la banlieue de Kaga-Bandoro - une bande de territoire où les «casques bleus» protègent la paix et où des milliers de personnes déplacées s'abritent autour d'une piste d'atterrissage désolée.

 

Des années de rébellion, de mauvaise gestion et de violence sectaire ont divisé cette ville poussiéreuse, bousculant le reste de la République centrafricaine, laissant le gouvernement du pays soutenu par l'Occident et incapable d'exercer beaucoup d'autorité au-delà de la capitale, Bangui. En l'absence d'un gouvernement efficace, plus d'une douzaine de groupes armés et une multitude de milices locales ont usurpé le contrôle d'environ 80% de l'ancienne colonie française appauvrie. Des centaines de milliers de personnes ont été déracinées et plus de la moitié de la population a besoin d'aide humanitaire.

 

Kaga-Bandoro a, pendant des années, évité l'autorité centrale. Mais même dans cet espace anarchique, les rebelles, ici et ailleurs dans tout le pays, offrent une certaine forme d'indépendance. Les militants dirigent les douanes, facturent des taxes, infligent des amendes et gèrent leurs propres gendarmes.

 

"La région a des ministères du gouvernement, mais tout le personnel est à Bangui", a déclaré un travailleur humanitaire à Kaga-Bandoro qui a parlé de la condition de l'anonymat par crainte pour sa sécurité. "Ils reçoivent leur salaire mais ne peuvent rien faire ici."

 

Ce sont des ministères de l'Afrique centrale - des fiefs chevauchants et non reconnus dans un pays de la taille d'un Texas déchiré par le désordre, situé dans l'un des pires quartiers du monde. Ces territoires sans loi sont extrêmement volatils et contrôlés par des groupes violents enclins aux luttes intestines. Avec le pays entouré d'insurrections islamistes et d'autres guerres civiles au Tchad, au Soudan du Sud et au Congo, les retombées de ces bad-lands peuvent alimenter - et être alimentées par - l'instabilité chronique de la région.

 

Les représentants des ministères de la défense, de la justice et de l'action humanitaire de la République centrafricaine n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.

 

Les guerres vindicatives d'aujourd'hui sont le résultat de l'éclatement d'un conflit armé à l'échelle nationale en 2013, lorsque les rebelles de la Séléka à majorité musulmane ont pris le pouvoir et que les milices chrétiennes anti-Balaka ont pour la plupart riposté. La violence s'est atténuée avec le déploiement de troupes internationales, mais la crise s'est depuis intensifiée depuis que l'alliance de la Seleka, qui n'a pas de hiérarchie unifiée, s'est désintégrée en factions rivales.

 

"La situation s'aggrave et les groupes armés se battent entre eux", a déclaré Joseph Inganji, qui dirige l'agence de coordination de l'aide des Nations Unies, OCHA, dans le pays. "Le conflit se déplace dans des zones qui étaient auparavant considérées comme sûres."

 

Kaga-Bandoro, dans le nord du pays, est détenu par un groupe appelé le Mouvement patriotique centrafricain, ou MPC, une ancienne faction de la Séléka qui, selon Human Rights Watch, a rasé des villages et tué de nombreux civils.

 

Les milices sont attirées par la richesse minérale du pays et la possibilité de prélever des taxes sur les migrations massives de bétail à chaque saison sèche. "C'est une ruée vers la richesse", a déclaré Inganji.

 

Ces troupeaux sont littéralement une vache à lait pour le chef de guerre local de Kaga-Bandoro, Mahamat Alkatim. Ses forces facturent un tarif douanier sur chaque tête de bétail qui entre dans son domaine depuis le Tchad. D'autres frais sont pris à des points de contrôle non officiels. Le commerce lucratif de la viande de brousse - une source vitale de protéines de subsistance en Afrique centrale - est une autre cible rentable pour l'imposition d'un statelet rebelle.

 

L'exploitation et la règle chaotique n'ont rien de nouveau ici.

 

Les autorités impériales françaises ont eu recours à l'esclavage et à d'autres mesures brutales au début du XXe siècle pour tirer profit de ce lointain reculé. Longtemps après l'indépendance de la République centrafricaine en 1960, les conseillers français sont restés dans ses ministères, supervisant des présidents décadents dont la règle répressive promettait la stabilité à court terme mais aliénait les zones musulmanes.

 

Les frontières poreuses permettent une libre circulation des armes et des mercenaires. La corruption imprègne les institutions gouvernementales. Les scandales d'abus sexuels ont entaché les opérations de maintien de la paix. Et les efforts maladroits pour démobiliser les militants ont exacerbé les griefs mêmes qu'ils cherchaient à résoudre.

 

Ce climat de méfiance et d'instabilité continue de séparer la population diversifiée du pays selon des critères ethniques et religieux. L'effondrement des institutions a conduit les analystes d'International Crisis Group à considérer le pays non seulement comme un État défaillant mais comme un «Etat fantôme».

 

Au sein de ces terres difficiles à manier, les groupes rebelles peuvent posséder des outils pour l'application militaire et l'extraction économique, mais leurs ministères restent combustibles et profondément limités, manquant de services publics fiables et de systèmes de justice transparents.

 

La tâche de s'occuper des besoins les plus élémentaires de la population - nourriture, eau, assainissement, soins de santé, scolarité - est transférée aux groupes à but non lucratif. Pour les rebelles, il s'agit d'une forme d'externalisation purement pratique.

 

"Nous aidons la population, mais nous n'assurons que la sécurité", a déclaré Mahouloud Moussa, un responsable d'un autre groupe rebelle appelé Front populaire pour la renaissance de la République centrafricaine, ou FPRC, qui contrôle de larges pans du nord-est du pays. un avant-poste à Kaga-Bandoro. "Tout le reste est fait par les organisations humanitaires, donc nous n'avons pas besoin de le faire."

 

Ses commentaires ne tiennent pas compte des attaques meurtrières et des déficits financiers qui entravent les opérations d'aide cruciales. Le mois dernier, six travailleurs de l'éducation ont été tués près de la frontière nord-ouest avec le Tchad - une zone pauvre où quelque 90 000 civils ont fui les combats ces derniers mois. Oubliée par les guerres au Moyen-Orient, il s'agit d'une crise humanitaire dans laquelle une personne sur quatre est déplacée, avec des dizaines de milliers d'enfants gravement sous-alimentés.

 

Malgré ses affiliations rebelles, Moussa porte des vêtements civils conventionnels - un polo blanc, un pantalon de costume noir, des chaussettes avec des sandales. Les combattants du FPRC sont accusés de crimes de guerre, mais il dit qu'ils sont une force pour le bien. "Nous enseignons à la population la cohésion sociale et encourageons les gens à ne pas discriminer les autres", a-t-il dit.

 

Des gens comme Olive Kpadomona seraient en désaccord. Mère de cinq enfants au début de la trentaine, elle vit dans une tente à l'étroit avec sa famille, aux côtés de milliers d'autres personnes déplacées à l'intérieur de Kaga-Bandoro.

 

Dans son abri spartiate, des matelas crasseux sont posés sur la terre nue. Au-dessus, le ciel est brumeux et gris de poussière. Les gardiens de la paix patrouillent dans le camp sordide, mais les combats se poursuivent entre les rebelles musulmans à l'extérieur et les milices chrétiennes à l'intérieur.

 

"J'étais enceinte de huit mois lorsque les soldats ont attaqué mon village", a déclaré Kpadomona. "Ils ont détruit toutes les maisons. J'ai couru dans la forêt et je suis venu ici. C'était il y a deux ans. Nous avons de la nourriture, mais ce n'est pas suffisant pour mes enfants. Nous vivons dans la peur. "

 

Outre l'autorité armée des groupes rebelles, il existe d'autres formes de gouvernance plus prometteuses en République centrafricaine.

 

La réserve faunique de Chinko - financée par un partenariat public-privé comprenant le ministère de l'Environnement de la République centrafricaine, l'USAID, le réseau African Parks et la Walton Family Foundation - a réussi à stabiliser et à développer le sud-est turbulent. Couvrant plus de 6 800 miles carrés, Chinko non seulement protège un mélange extraordinaire de la faune, mais offre également les pièges d'un état de travail, offrant éducation, soins de santé, application de la loi et une économie.

 

Ce qui est le plus important d'où le monde rencontre Washington

 

Le parc finance les salaires de dizaines d'enseignants locaux et forme ses propres employés à l'hygiène, à la gestion financière et à la santé sexuelle. Ses infirmières font des visites dans les communautés voisines. Les marchés hebdomadaires fournissent les 450 employés de Chinko - un avantage pour cette région démunie. Un corps de garde dédié patrouille dans la réserve pour lutter contre le braconnage.

 

"Un noyau dur d'application de la loi peut avoir un grand impact sur une plus grande région de l'anarchie", a déclaré David Simpson, directeur du parc de Chinko. "Ce n'est pas comme si nous avions entrepris toutes ces activités - nous sommes ici pour la conservation - mais quand personne d'autre n'est là, tout le monde a besoin de votre aide."

 

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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 22:18
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Bangui accueille le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa

 

Par Jean Fernand Koena le 26 mars 2018

 

 

BANGUI, le 26 Mars 2018(RJDH)—Président portugais Marcelo Rebelo de Sousa est accueilli par les autorités au tarmac de l’aéroport Bangui M’poko avant le bain de foule à travers les artères de la ville de Bangui où il a été fortement ovationné par des élèves, des groupes de danses folkloriques et des membres d’organisations politiques.

 

Le président portugais a foulé le sol centrafricain quelques jours avant le second anniversaire de l’accession au pouvoir de Faustin Archange Touadera. Selon des sources proches de la présidence cette visite s’inscrit dans le cadre d’un ballet diplomatique qui positionne le pays parmi les pays fréquentables de l’après crise. Cette récupération politique, loin de faire l’unanimité cadre bien avec le bilan attendu de Touadera d’ici le 30 mars.

 

Au centre de cette visite de travail entre les deux chefs d’Etat la question sécuritaire occupe une place importante. D’abord la participation de Lisbonne comme pays contributeur des troupes au sein de la Minusca, ensuite le commandement de l’EUTM jusque-là assuré par la Belgique a cédé le témoin au Portugal. Enfin, ancienne puissance économique, le Portugal jadis, influent dans le pays sur le plan commercial a perdu sa notoriété au profit des libanais et aujourd’hui des chinois qui se bousculent au portillon pour se créer des débouchés commerciaux.

 

Selon le programme de cette visite,  un tête à tête est prévu entre les deux personnalités dans un contexte de diversification des relations diplomatiques entre la RCA et les Etats tiers. Toute la question est aujourd’hui de savoir après cette visite si le Portugal qui dispose d’un bureau consulaire dans le pays pourra ériger le consulat en Ambassade. Marcelo Rebelo de Sousa foule le sol du pays après son compatriote Antonio Guteress, Secrétaire général des Nations unies.

 

 

Centrafrique : Des véhicules du CICR braqués par un groupe armé dans le Nord-ouest du pays

 

Par Estelle-Carine Mazoumoko le 26 mars 2018

 

 

BANGUI, 26 mars 2018 (RJDH)—Un convoi du CICR est tombé dans une embuscade  tendue par un groupe armé, le mercredi dernier, à quelques encablures de la ville de Nangha Boguila. L’équipage a été dépouillé de tout.

 

Le convoi du CICR était composé de neuf véhicules dont six camions transportant des vivres. La destination finale était la ville de Markounda où au moins 7000 déplacés sont depuis plusieurs mois privés de vivres du fait des attaques récurrentes dans la région. Le convoi, selon les informations du RJDH, est tombé dans l’embuscade le mercredi à la mi-journée entre Bossangoa et Nangha  Boguila.

 

L’équipage a été dépouillé de tous ses biens, « le convoi du CICR a été arrêté et des hommes armés ont pris les téléphones portables, ordinateurs, argent, bref tout ce que le personnel avait sur lui. Après négociation, ils ont libéré le convoi », a confié au RJDH le lieutenant Stanislas Gamanandji, sous-préfet de Nanga Boguila, ville située à environ 80 km de Markounda, destination finale du convoi de CICR.

 

Les neuf véhicules du CICR sont depuis le jeudi stationnés à la base de la Minusca à Nana Boguila. Le CICR procède depuis ce matin à l’évacuation de l’équipage des véhicules ainsi de certains membres de la Croix Rouge locale. Trois jours avant l’embuscade tendue au convoi du CICR, quatre membres de la Croix Rouge locale (Nangha Boguila) ont été tués par ce groupe armé qui a aussi pillé le siège local de cette structure.

 

Contacté par le RJDH, Ananie Kulilushi, délégué du département de communication à la délégation du CICR-Centrafrique, tout en confirmant l’information, a annoncé la suspension  des activités du CICR dans la région, «nous étions en train de rejoindre la ville de Markounda pour alléger la souffrance de la population mais, avec tout ce qui se passe, nous sommes obligés de prendre du recul, de suspendre les activités en attendant que les choses soient claires »,explique-t-il.

 

Les incidents sécuritaires sont récurrents ces dernières semaines entre Bossangoa et Markounda. Six acteurs humanitaires engagés dans le domaine de l’éducation dont un agent de l’Unicef ont été tués le 25 février dernier dans la région par des hommes armés non identifiés. Cet incident avait obligé le secteur éducatif centrafricain à observer des journées sans éducation en signe de protestation.

 

 

Centrafrique : Un centre de formation polyvalent est créé à l’aéroport Bangui M’poko

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 26 mars 2018

 

BANGUI, 26 mars 2018 (RJDH) – Le Ministre des Transports et de l’Aviation civile, Théodore Jousso, a posé la première pierre le vendredi 23 mars à Bangui pour la construction d’une salle de formation polyvalente. Ce centre de formation sis dans l’enceinte de l’aéroport est né de la volonté des autorités d’inculquer des notions pour l’initiation à la sécurité et la sûreté aéroportuaire aux fins de répondre aux normes et exigences internationales.

 

Selon les informations rendues publiques par la Minusca ce samedi 24 mars, l’aéroport international Bangui M’Poko depuis une cinquantaine d’années ne répond pas aux normes et au standard international, exigés par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). C’est dans ce contexte que le ministère des Transports et de l’Aviation civile a créé ce centre de formation polyvalent en partenariat avec la Minusca, en vue de renforcer les capacités du personnel travaillant à l’aéroport.

 

Pour le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Théodore Jousso, ce centre de formation  a plusieurs options dont, «la mise en place du système de la gestion de la sécurité et de la sûreté aéroportuaire, conformément aux exigences de l’OACI. Ce centre sera doté également des techniques de détection des explosifs», a-t-il ajouté, avant de lancer que la gendarmerie, la police et le personnel de l’aéroport seront formés pour l’utilisation de ces appareils.

 

Une source proche de la Minusca a souligné que l’aéroport est déjà doté de matériels de contrôle, «des machines de détection des faux documents et des traces des d’explosifs. Un logiciel de formation en image et télécopie permettra aux participants une initiation adéquate », a affirmé cette source.

 

Le coût de ce projet de construction du centre de formation s’élève à environ 25 millions FCFA.

 

Centrafrique : Environ 2.650 réfugiés favorables au rapatriement volontaire selon la CNR

 

Par Juvenal Koherepede le 26 mars 2018

 

BANGUI 26 mars 2018(RJDH) — 2.650 réfugiés vivant dans les pays voisins sont favorables au rapatriement volontaire. C’est la conclusion de monitoring fait par la Commission Nationale des Réfugiés (CNR) dans les pays où vivent les déplacés externes. Ce chiffre est avancé par la Secrétaire générale de cette structure lors d’un point de presse à Bangui.

 

Les conditions difficiles de vie menée à l’extérieur et l’amélioration de la situation sécuritaire à Bangui sont à la base des raisons qui justifient cette volonté de ces derniers à opter pour le retour au pays. Ces Centrafricains, selon la Secrétaire générale de la CNR sont 650 à la frontière du Congo et 2000 à Gamboula, proche du Cameroun.

 

Outre ces localités, la Commission Nationale pour les Réfugiés a évoqué la présence des réfugiés centrafricains du Tchad et du Soudan qui ont aussi cette même volonté de rentrer au pays. Le gouvernement centrafricain, en décembre 2016, avait appelé au retour des déplacés internes et externes. Plusieurs mois après, la confiance commence à gagner les cœurs au moment où les réfugiés soudanais de Pladama-Ouaka ont, eux aussi, opté pour le retour volontaire vers leur pays le Soudan avec l’appui du HCR.

 

La CNR tend la main au HCR et autres partenaires œuvrant en faveur des réfugiés de s’organiser en synergie pour faciliter ce retour de ces réfugiés. D’ores et déjà, il est prévu un centre de transit à Mongoumba pour les réfugiés centrafricains qui vivent à la frontière de la RCA avec le Congo Brazzaville

 

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 22:53

 

 

 

Par RJDH le 23 mars 2018

 

GBADOLITE, 23 Mars 2018 (RJDH)—L’ONG LIZADEEL (Ligue de la Zone Africaine de Défense des Droits des Enfants et Elèves) avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés a remis par procuration des actes de naissance aux enfants réfugiés centrafricains près de Gbadolite en RD-Congo.

 

Environ 167.353 réfugiés Centrafricains vivent en République Démocratique du Congo, fuyant pour la plupart les violences dans le Sud-est de la RCA pour les villes du Nord de la RD-Congo.  Cette opération est menée en faveur des enfants vivant hors du camp des déplacés.

 

Selon l’ONG LIZADEEL, cette opération vise les enfants nés hors du camp de Simbala, Pambwa et Satema, respectivement à 55, 60 et 107 km de la ville de Gbadolite.

 

«Au total 651 enfants centrafricains dont 302 filles et 349 garçons ont déjà reçu leurs actes de naissance par procuration, après deux mois des opérations», a présenté John Boambo, Coordonnateur provincial de l’ONG LIZADEEL.

 

Adèle, mère d’un enfant bénéficiaire de ce programme salue l’initiative. «Je suis heureux que mon bébé ait aujourd’hui son acte de naissance malgré que nous sommes en refuge. Ceci prouve que nous ne sommes pas oubliés quoi qu’en territoire étranger» s’est-elle réjouie.

 

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule en son article 6 que «toute personne a le droit dès sa naissance à avoir un nom et une nationalité »./

 

Jean Konzi, Radio Communautaire Mwana de Gbadolite.

Centrafrique : Plus de 600 enfants réfugiés centrafricains reçoivent leurs actes de naissance à Gbadolite en RD Congo
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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 22:26
Le Russes entraînent l’armée centrafricaine à la place des Européens

 

 

Le Russes entraînent l’armée centrafricaine à la place des Européens

 

http://www.bruxelles2.eu  25 Mar 2018

 

 (B2) Après de longues tractations à l’ONU, des instructeurs venus de Russie ont pris possession d’une demeure de l’ex-président Jean-Bedel Bokassa près de Bangui, pour y former des militaires centrafricains à manier des armes russes.

 

Une présence autorisée par l’ONU

 

Cet envoi de matériel militaire et d’instructeurs russes dans un pays soumis à un embargo sur les armes depuis 2013 avait provoqué des remous et des interrogations à l’ONU, en particulier de la part des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni. Washington, Londres et Paris avaient finalement accepté l’exemption accordée à Moscou en décembre 2017, en lui demandant des mesures renforcées de stockage des armes livrées. « Il n’y a pas encore eu de réelles inspections », selon une source diplomatique.

 

Deux bataillons formés par les Russes

 

Le stock d’armement livré à la Centrafrique est conséquent : pistolets, fusils d’assaut, mitrailleuses ou encore lance-roquettes. La Russie a également reçu l’autorisation de l’ONU d’entraîner l’armée centrafricaine en pleine reconstruction – deux bataillons, soit au total 1.300 hommes – à l’utilisation de ces armes.

 

Dans le palais de Berengo

 

L’immense palais de Berengo, à 60 km à l’ouest de Bangui, semble à l’abandon: mais depuis fin janvier, cette bâtisse où vivait Jean-Bedel Bokassa, président puis empereur de 1966 à 1979, abrite désormais un camp d’entraînement militaire de 41 hectares, a constaté un journaliste de l’AFP. Plus de 150 instructeurs russes, indique-t-on de source diplomatique, y forment des centaines de soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) au maniement des armes livrées.

 

Un bataillon de soldats, certains formés par les Européens

 

A première vue, au palais de Berengo, seuls quelques soldats centrafricains montent la garde. Surgit alors une poignée de Russes en tenue militaire. L’un d’eux autorise les journalistes à faire quelques pas jusqu’à la tombe de Bokassa, située dans l’enceinte du palais, mais à une condition, répétée deux fois: « No photo, no video, no interview ». Une dizaine de grandes tentes sont alignées à la droite de la tombe fleurie de l’empereur. Elles abritent un bataillon de soldats des FACA, dont certains ont déjà été entraînés par la mission de formation de l’Union européenne (EUTM) en 2017.

 

L’entraînement à la dure

 

« Ces soldats sont à Berengo pour le +marquage+. C’est-à-dire qu’ils apprennent à travailler avec l’équipement spécifique livré par la Russie », explique une source militaire. « L’entraînement est très dur », souffle un militaire centrafricain croisé à l’entrée du camp. Aux alentours du palais, les instructeurs russes sont vus d’un très bon oeil par la population locale.

 

Sortir le pays du chaos

 

Ils « vont aider le pays à sortir du chaos, les Sangaris (l’opération militaire française) n’avaient pas fini leur mission », affirme Roger Okoa-Penguia, le maire de Pissa, un village proche du palais. « Ils sont gentils, ils achètent à manger, ça fait marcher le commerce », se réjouit Alexis, un habitant de Pissa. Un autre, Thibault, fait part du même enthousiasme, en critiquant la France: « Vous faites semblant de nous aider, les Français, vous signez des accords et vous ne faites rien alors que les Russes si ! Si vous aviez ramené la sécurité, est-ce qu’on aurait eu besoin des Russes ? ».

 

(AFP Charles BOUESSEL)

 

 

Centrafrique: des Russes forment des soldats au maniement d'armes

 

avec AFP

 

Après de longues tractations à l’ONU, des instructeurs venus de Russie ont pris possession d’une demeure de l’ex-président Jean-Bedel Bokassa près de Bangui, pour y former des militaires centrafricains à manier des armes russes.

 

L’envoi de matériel militaire et d’instructeurs russes dans un pays soumis à un embargo sur les armes depuis 2013 avait provoqué des remous et des interrogations à l’ONU, en particulier de la part des Etats-Unis, de la France – ex-puissance coloniale en Centrafrique – et du Royaume-Uni.

 

Car les violences et exactions perpétrées par des milices et groupes armés dans ce pays riche en diamants, en or et en uranium qui attirent les convoitises, se poursuivent et le régime de sanctions a été renouvelé pour un an en janvier.

 

Washington, Londres et Paris avaient finalement accepté l’exemption accordée à Moscou en décembre 2017, en lui demandant des mesures renforcées de stockage des armes livrées. “Il n’y a pas encore eu de réelles inspections”, selon une source diplomatique.

 

Le stock d’armement livré à la Centrafrique est conséquent: pistolets, fusils d’assaut, mitrailleuses ou encore lance-roquettes.

 

La Russie a également reçu l’autorisation de l’ONU d’entraîner l’armée centrafricaine en pleine reconstruction – deux bataillons, soit au total 1.300 hommes – à l’utilisation de ces armes.

 

L’immense palais de Berengo, à 60 km à l’ouest de Bangui, semble à l’abandon: mais depuis fin janvier, cette bâtisse où vivait Jean-Bedel Bokassa, président puis empereur de 1966 à 1979, abrite désormais un camp d’entraînement militaire de 41 hectares, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

Plus de 150 instructeurs russes, indique-t-on de source diplomatique, y forment des centaines de soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) au maniement des armes livrées.

- “No photo, no video, no interview” –


A première vue, au palais de Berengo, seuls quelques soldats centrafricains montent la garde.

 

Surgit alors une poignée de Russes en tenue militaire. L’un d’eux autorise les journalistes à faire quelques pas jusqu‘à la tombe de Bokassa, située dans l’enceinte du palais, mais à une condition, répétée deux fois: “No photo, no video, no interview”.

 

Une dizaine de grandes tentes sont alignées à la droite de la tombe fleurie de l’empereur. Elles abritent un bataillon de soldats des FACA, dont certains ont déjà été entraînés par la mission de formation de l’Union européenne (EUTM) en 2017.

 

“Ces soldats sont à Berengo pour le marquage. C’est-à-dire qu’ils apprennent à travailler avec l‘équipement spécifique livré par la Russie”, explique une source militaire.

 

“L’entraînement est très dur”, souffle un militaire centrafricain croisé à l’entrée du camp.

 

Aux alentours du palais, les instructeurs russes sont vus d’un très bon oeil par la population locale.

 

Ils “vont aider le pays à sortir du chaos, les Sangaris (surnom des soldats l’opération militaire française de décembre 2013 à octobre 2016) n’avaient pas fini leur mission”, affirme Roger Okoa-Penguia, le maire de Pissa, un village proche du palais.

 

“Ils sont gentils, ils achètent à manger, ça fait marcher le commerce”, se réjouit Alexis, un habitant de Pissa.

 

Un autre, Thibault, fait part du même enthousiasme, en critiquant la France: “Vous faites semblant de nous aider, les Français, vous signez des accords et vous ne faites rien alors que les Russes si ! Si vous aviez ramené la sécurité, est-ce qu’on aurait eu besoin des Russes ?”.

 

Le 24 janvier, une partie des héritiers de Bokassa résidant en France avait déclaré dans un communiqué “avoir appris avec émoi et consternation la présence de soldats russes” sur le site du palais qu’ils considèrent comme “un domaine privé et familial”.

 

“Les incompréhensions ont été levées au sujet de Berengo, cela appartient au domaine de l’Etat, il n’y a aucun doute là-dessus”, a déclaré Albert Yaloke, porte-parole du gouvernement.

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 00:11
L u pour vous : La Russie équipe et forme les soldats de l’armée en Centrafrique

 

 

Par Eléonore Abou Ez (avec afp)@GeopolisAfrique | Publié le 24/03/2018 à 19H23, mis à jour le 24/03/2018 à 19H26

 

Des instructeurs russes sont à Bangui pour former les soldats centrafricains aux équipements russes. Moscou a livré, fin janvier 2018, un stock d’armes au pays pour soutenir les forces régulières en pleine restructuration.


Plus de 150 experts venus de Russie ont pris possession d’une ancienne demeure de l’ex-président Jean-Bedel Bokassa près de Bangui pour y former des centaines de militaires centrafricains à manier des armes russes.

 
Un stock de pistolets, de fusils d’assaut, de mitrailleuses et de lance-roquettes a été livré gracieusement aux Forces armées centrafricaines (FACA) avec le feu vert tacite de l’ONU

Une première dérogation à l’embargo


Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France (ancienne puissance coloniale) étaient opposés à l’envoi de matériel militaire dans un pays soumis un embargo sur les armes depuis le déclenchement du conflit meurtrier en 2013.

 

Les grandes puissances ont fini par accepter en réclamant un contrôle strict pour éviter que ces armes ne tombent aux mains des milices. 


«Sortir du chaos»


La présence des instructeurs russes semble très appréciée par la population locale. «Ils vont aider le pays à sortir du chaos, les Sangaris (surnom donné aux soldats de l’opération française) n’avaient pas fini leur mission» affirme à l’afp le maire de Pissa, un village proche du camp d’entraînement. «Vous faites semblant de nous aider les Français (…) et vous faites rien alors que les Russes, si» souligne un autre habitant de ce village situé à l’ouest de Bangui. 


L’opération Sangaris lancée dans l’urgence en 2013 pour arrêter tueries de masse a pris fin en octobre 2016


La Centrafrique est toujours en proie aux violences et l'Etat ne contrôle qu’une toute petite partie du pays. «Les groupes armés restent présents sur une grande partie du territoire et constituent un obstacle au redéploiement de l’Etat» peut-on lire sur le site du ministère français des affaires étrangères

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 17:31
Centrafrique : le bois et la faune surexploités par la population (REPORTAGE)
Centrafrique : le bois et la faune surexploités par la population (REPORTAGE)
Centrafrique : le bois et la faune surexploités par la population (REPORTAGE)

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 23-03-2018

 

Faute d'alternative et pour des raisons de survie, de nombreuses personnes vivant sur le territoire de la République centrafricaine (RCA), pas forcément des Centrafricains, surexploitent la nature, les bois et la faune notamment, a constaté un journaliste de Xinhua jeudi.

 

Il suffit de voir les cargaisons de bois de chauffe, de charbon et de gibier qui entrent presque tous les jours dans la capitale centrafricaine Bangui dans des fourgonnettes ou des camions. En empruntant les voies menant vers les villes centrafricaines de l'intérieur, par exemple Sibut (centre nord), on constate également que de nombreux tas ou paquets de bois de chauffe et sacs de charbon sont proposés à la vente.

 

Sibut particulièrement semble être une plaque tournante du gibier provenant de localités voisines telles que Bogangolo, Marali, Bouca (nord). Le point de chute et de vente principal de gibier est le marché du Kilomètre 12 (Pk12), à la sortie nord de Bangui. Tout comme le bois de chauffe et le charbon, le commerce du gibier n'émeut personne.

 

Suite à une rude sécheresse en 1983 ayant asséché certains cours d'eau et anéanti certaines espèces animales et végétales, le gouvernement centrafricain a institué la Journée nationale de l'arbre (JNA) célébrée le dernier samedi du mois de juillet. L'objectif: sensibiliser l'opinion publique à la nécessité de préserver l'arbre et inculquer dans les esprits la culture de la plantation de tecks. Seulement, cette journée ne revêt qu'un caractère festif.

 

Les aires servant généralement à la cérémonie de plantation engloutissent souvent un financement faramineux, couvrant les missions préparatoires, l'aménagement de l'espace, la mobilisation de groupes de danse, l'impression de maillots, casquettes et affiches, le carburant ou encore la location d'automobiles.

 

Après les cérémonies annuelles, plus personne ne revient sur ces aires pour le suivi des jeunes plants, les exposants à la broussaille et aux feux de brousse.

 

En dépit du Code forestier de 2008 réglementant le secteur, la coupe d'arbress est anarchique dans le sud-ouest du pays et ce bois sert soit de source d'énergie dans les cuisines, soit de matériau de construction. Les multiples patrouilles des agents forestiers pour contrer ces pratiques ne sont pas concluantes, à cause de l'immixtion de certains dignitaires, parlementaires ou officiers.

 

Hormis les zones dites banales, dans lesquelles les activités de chasse sont autorisées à tout moment, les parcs nationaux et réserves naturelles sont les domaines de prédilections des braconniers, lesquels contribuent à décimer les espèces de faune rares depuis 30 ou 40 ans. C'est d'ailleurs de ces endroits que proviennent d'importantes quantités de viandes boucanées issues de la grande chasse.

 

Depuis le déclenchement de la rébellion de la Séléka en décembre 2012, l'Etat peine à reprendre le contrôle de l'ensemble du territoire. Treize préfectures sur seize sont sous le contrôle des groupes armés, lesquels se contentent d'une exploitation à outrance et anarchique des ressources naturelles.

 

Lors de la 72e session de l'Assemblée générale de Nations Unies à New York en septembre dernier, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, conscient que "les groupes armés ont conservé leur capacité de nuisance et procèdent par-dessus à la prédation autour des zones minières, des couloirs de transhumance et des barrières illégales", a plaidé pour la levée de l'embargo et le déploiement des FACA, dont la mission première est la défense du territoire nationale.

 

Source: Agence de presse Xinhua

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 17:25
La Russie fait un don d’armes à la Centrafrique
La Russie fait un don d’armes à la Centrafrique

 

 

 

https://fr.sputniknews.com  Pacome PABANDJI  12:49 23.03.2018(mis à jour 12:52 23.03.2018)

 

Agissant avec l’autorisation de l’Onu, la Russie a transmis entre fin janvier et début février un stock d’armes d’infanterie et de munitions à la Centrafrique, a confirmé la diplomatie russe.

 

À la demande de la République centrafricaine, la Russie a accordé à ce pays une aide militaire et technique à titre gratuit, a déclaré jeudi Artem Kojine, directeur adjoint du service de presse du ministère russe des Affaires étrangères.

 

 «En accord avec la résolution 2127 du Conseil de sécurité de l'Onu, une partie des armes d'infanterie et des munitions en provenance des stocks du ministère russe de la Défense a été livrée entre fin janvier et début février pour satisfaire les besoins de l'armée centrafricaine», a annoncé le diplomate.

 

«Avec l'accord du même comité, cinq militaires et 170 ressortissants russes ont été dépêchés sur place pour entraîner les militaires centrafricains», a-t-il poursuivi.

 

Le responsable russe a tenu à souligner que l'aide a été accordée en «stricte conformité avec le régime des sanctions imposé par le Conseil de sécurité de l'Onu à l'égard de ce pays». «La contribution russe s'inscrit dans les efforts déployés par la communauté internationale en vue de renforcer les structures militaires nationales de la Centrafrique, leur transmettre toute la responsabilité pour le maintien de la sécurité et de l'ordre sur l'ensemble du territoire, et par la suite, pour la normalisation des conditions et le règlement irrémédiable du conflit armé intérieur qui dure», a ajouté M. Kojine.

 

Évoquant les perspectives de coopération bilatérale, le diplomate a indiqué que la Russie étudiait les possibilités d'exploitation commune des ressources naturelles centrafricaines avec pour objectif de contribuer à la stabilisation économique du pays ainsi qu'au développement de son infrastructure.

 

Mi-décembre, après de longues négociations avec le Conseil de sécurité de l'Onu, la Russie avait été autorisée à faire don d'un stock d'armement conséquent à la RCA, destiné à l'armée centrafricaine en reconstruction, en vertu d'une dérogation accordée par l'Onu à Moscou sur l'embargo sur les armes décrété à l'égard de ce pays.

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 17:05
Nouvelles nationales sur Xinhua
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Centrafrique : nouvelles attaques menées par des groupes armés

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 24-03-2018

 

Des groupes armés assimilés à des Séléka se sont mis à tuer depuis mercredi dernier de nombreuses personnes entre les localités centrafricaines de Maïtikoulou et Markounda, dans la préfecture de l'Ouham (nord-ouest), a appris Xinhua vendredi de sources locales.

 

Quelques rescapés qui sont arrivés à Markounda vendredi ont parlé de plusieurs morts qui ne peuvent pas être décemment enterrées, avouant être témoins du massacre de six femmes.

 

De novembre à janvier derniers, les préfectures de l'Ouham et de l'Ouham Pendé (extrême nord) ont été le centre des affrontements entre les éléments de Révolution et justice (RJ) d'Armel Ningatoloum Sayo contre des Séléka du 3R (Retour, réconciliation et réparation) d'Abass Sidiki et du Mouvement patriotique centrafricain (MPC) de Mohamed Bahar.

 

Ces affrontements ont engendré d'importants mouvements de population, avec plus de 70.000 personnes déplacés dans la ville de Paoua (extrême nord) et plus de 5.000 autres à Markounda, selon les humanitaires.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : le corps diplomatique condamne les menaces des anti-balaka

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 24-03-2018

 

Le corps diplomatique en République centrafricaine (RCA) a condamné vendredi les menaces proférées par des éléments anti-balaka contre les casques bleus, selon un communiqué de presse publié vendredi.

 

Ces menaces d'attaques "consistent à perpétuer la souffrance des populations centrafricaines et à saper les efforts du président Faustin-Archange Touadéra et de son gouvernement qui s'emploient à lutter contre l'impunité", selon le communiqué fait par plusieurs diplomates, notamment Zakaria Garba, chargé d'affaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), François de Salle Bado, chargé d'affaires de l'Union africaine (UA), Samuela Isopi, ambassadrice et cheffe de la délégation de l'Union européenne, Christian Bader, ambassadeur de France, et David Brownstein, chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis.

 

Le 16 mars, Jean Francis Diandi, chef anti-balaka alias 'Ramazani', a été arrêté par la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA dans la ville de Bria (centre-nord) avant d'être transféré à Bangui. A peine que leur chef ait été appréhendé, des anti-balaka se sont mis à tirer en l'air et à ériger des barricades dans les rues de Bria. Les manifestations ont été dispersées par les casques bleus, contre lesquels ces insurgés avaient menacé d'attaquer.

 

Jean Francis Diandi est accusé d'être derrière plusieurs violations graves du droit humanitaire international dans le camp des personnes déplacées de Bria, parmi lesquelles une attaque ayant coûté la vie à un policier mauritanien de la MINUSCA et blessé trois autres.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : un prêtre tué dans les affrontements de Bambari

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 24-03-2018

 

Le curé de la paroisse Saint Charles Lwanga de la bourgade de Séko, située entre les villes centrafricaines de Bambari (centre) et Ippy (centre-nord), a été tué mercredi dernier par des éléments peulhs du mouvement rebelle Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darass, en représailles au massacre des leurs par des anti-balaka dans le village de Tagbara, à 72 kilomètres au nord de Bambari, a appris Xinhua vendredi d'une source locale.

 

Un communiqué du diocèse de Bambari publié jeudi a annoncé "à la communauté chrétienne du diocèse et à la Conférence épiscopale centrafricaine (CECA)" la mort de l'abbé Désiré Angbabata survenue mercredi à Séko, devant une paroisse qu'il tient depuis octobre 2017.

 

Sa mort a suscité de vives condamnations de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA. Dans son communiqué publié vendredi, la mission "condamne avec fermeté les affrontements (...) ayant causé d'importantes pertes en vies humaines dont un prêtre et des enfants parmi les civils", faisant état d'un lourd bilan avec "plusieurs blessés, un déplacement important de population civile, des maisons brûlées et des biens saccagés".

 

Le meurtre d'un jeune anti-balaka mercredi par des éléments de l'UPC au village Gotilé, à 35 kilomètres au nord de Bambari, a été à l'origine du déferlement de la violence. Pour venger leur compagnon, des anti-balaka ont tendu une embuscade à des Séléka, tuant plus d'une quinzaine dans le village Tagbara. Furieux, des renforts des Séléka de l'UPC se sont mis à ratisser les villages situés entre Bambari et Ippy, tuant dans les villages et incendiant les maisons d'habitation. La bourgade de Séko, presque au milieu des deux villes, n'a pu être épargnée.

 

En réponse à cette escalade de la violence, la MINUSCA a déployé des patrouilles sur le terrain en vue de protéger les civils.

 

Aux dernières nouvelles, de source locale, compte tenu de l'intensité de la contre-attaque, le corps de l'abbé Angbabata a été inhumé hâtivement dans la clôture de la paroisse, tandis que les corps des autres personnes ayant trouvé refuge à l'église ont été enseveli dans une fosse commune.

 

Au même moment où les hostilités font rage au nord de Bambari, la MINUSCA a indiqué à travers son communiqué que "lundi 19 mars dernier, des éléments de l'UPC et des antibalaka s'étaient déjà affrontés dans la ville centrafricaine d'Alindao", suscitant une intervention et une riposte des forces de la MINUSCA pour protéger les civils. Durant cette escarmouche, des éléments de l'UPC ont perdu la vie et deux soldats de la paix ont été légèrement blessés, a ajouté le communiqué. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 16:57
RCA : l’ONU exige l’arrêt immédiat des hostilités entre groupes armés

 

 

RCA : l’ONU exige l’arrêt immédiat des hostilités entre groupes armés

 

APA-Bangui (Centrafrique) - mars 24, 2018 à 12:56 - Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, dans un communiqué de presse publié à Bangui, a exigé la cessation immédiate des hostilités entre les groupes armés qui ont fait plusieurs morts à Bambari et Alindao, deux villes du centre-est de la RCA.

 

 « Je condamne dans les termes les plus fermes ces violences dont l’impact est dévastateur sur les civils », a dit le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, dont le communiqué a été  rendu public vendredi soir.

 

Il a ajouté : « Je tiens à rappeler aux leaders des groupes armés, que les attaques contre les civils et les Casques bleus constituent une violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme et que leurs auteurs en répondront devant la justice ».

 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne également avec fermeté ces affrontements qui opposent des Anti-Balaka aux éléments de l’UPC (Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique) une branche des ex Sélékas dans le village de Tagbara, situé à 70km de Bambari et Alindao.

 

Ces affrontements, selon la MNUSCA, ont causé d’importantes pertes en vies humaines dont un prêtre et des enfants parmi les civils.

 

Les combats ont également occasionné plusieurs blessés et un déplacement important de populations civiles. Des maisons ont été brulées et des biens saccagés, souligne le communiqué.

 

 

Au moins 10 civils tués suite à des combats dans le sud de la Centrafrique

 

Une dizaine de civils ont été tués lors de combats qui ont lieu depuis mercredi à Seko, dans le sud de la Centrafrique, entre deux groupes armés.

 

Ces combats entre l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), groupe armé issu de l'ex-Seleka musulmane, et des "antibalaka", groupes "d'autodéfense" se présentant comme chrétiens, a entraîné un important déplacement de population, selon l'ONU.

 

"Plus de 500 déplacés se sont réfugiés devant la Minusca qui a intensifié ses patrouilles dans la zone" de Seko, localité située à 70 km à l'est de Bambari, a déclaré Hervé Verhoosel, porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

 

Parmi les civils morts, figureraient des enfants et un prêtre, selon des sources concordantes. Plusieurs combattants des deux groupes ont également été tués.

 

Depuis 2013, la Centrafrique est en proie à des conflits. Le renversement du président François Bozizé par l'ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d'"autodéfense" antibalaka.

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 16:40
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le G5 s’inquiète des menaces des Anti-Balaka contre les convois de la Minusca

 

Par Jean Fernand Koena le 24 mars 2018

 

BANGUI, le 24 Mars 2018(RJDH)—Le groupe de cinq composé de l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEMAC, la France, les Etats-Unis d’Amérique s’est préoccupé des menaces proférées par les Anti-Balaka contre les convois de la Minusca sur tout le territoire. Inquiétude exprimée dans un communiqué de presse à Bangui.

 

Les inquiétudes portées par le G5 font suite à l’arrestation d’un leader Anti-Balaka suite à un mandat d’arrêt de justice. Laquelle arrestation est intervenue au moment où les tendances Anti-Balaka se sont montrées coopératives dans le cadre des pourparlers sous l’égide de l’Union Africaine conformément à sa feuille de route de juillet 2017.

 

Le groupe de 5 s’est montré solidaire du gouvernement et condamne avec fermeté les violences. «Suite à l’arrestation de Jean Francis Diandi par les forces internationales, conformément au mandat d’amener délivré par un juge d’instruction de la République centrafricaine, suivie de sa remise aux autorités judiciaires, la Communauté internationale constate avec beaucoup d’inquiétudes, les menaces proférées par le groupe de ce chef Anti Balaka contre la MINUSCA et l’ensemble de ces convois sur l’ensemble du territoire national. Nous condamnons avec fermeté les menaces de ces éléments incontrôlés dont le but est de perpétuer la souffrance des populations centrafricaines et de saper les efforts du Président Faustin Archange Touadera et de son gouvernement pour lutter contre l’impunité conformément aux recommandations du Forum national de Bangui du 11 mai 2015 », peut-on lire dans ce document.

 

Les actes de violences contre les forces internationales sont condamnables et sont considérés comme crime de guerre. Plusieurs éléments des groupes armés ont été jugés par la cour criminelle du pays pour association des malfaiteurs, détention illégale d’arme de guerre etc.

 

Les pays membres du G5 sont les principaux partenaires financiers de la chaine pénale en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Un prêtre catholique tué dans des affrontements intergroupes armés au centre du pays

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 23 mars 2018

 

BANGUI, 23 mars 2018 (RJDH)—L’abbé Désiré Angbabata, curé de Séko, localité située à 60 km de Bambari est mort suite aux balles qu’il a reçues la veille. L’information est confirmée au RJDH par l’évêque de Bambari Monseigneur Richard Appora.

 

L’abbé Désiré Angbabata était hier jeudi, déclaré blessé par balle lors des affrontements opposant Anti-Balaka et Séléka dans la localité de Séko. Ce dernier, selon les informations du RJDH est décédé, « nous avons été informés que l’abbé, blessé la veille, est décédé. Je n’ai pas d’information supplémentaire mais appelez la Minusca », explique l’évêque de Bambari, Richard Appora, sur un ton de désespoir.

 

Le diocèse de Bambari dit n’avoir pas encore reçu la dépouille mortelle, « nous ne savons pas où se trouve le corps pour le moment et on attend », confie un prêtre de ce diocèse. Joint à la mi-journée, le porte-parole de la Minusca Hervé Verhoosel, a confié que les blessés de Séko, ont été évacués par la Minusca sans plus de précision, « je vous dis qu’on a évacué les blessés mais je ne peux pas vous dire où par mesure de sécurité », explique-t-il.

 

Un communiqué nécrologique du diocèse de Bambari explique les faits en ces termes: « Nous, Monseigneur Richard APPORA, OP, Evêque du Diocèse de Bambari, avons le profond regret d’informer la communauté chrétienne du Diocèse, la Conférence Episcopale Centrafricaine (CECA) et tous les hommes et femmes de bonne volonté du décès de l’Abbé Joseph Désiré ANGBABATA, survenu le 21 mars 2018 à SEKO, suite à l’attaque de la Paroisse Saint Charles LWANGA de Séko par un groupe armé. Il était le curé de cette Paroisse depuis Octobre 2017 jusqu’à ce jour ».

 

La mort de l’abbé Désiré Agbabata est annoncée après 24 heures de combat entre deux groupes armés à Séko. Selon des sources indépendantes, plusieurs civils ont été tués lors de ces affrontements dont le bilan est encore difficile à établir à l’heure actuelle faute d’accès à la ville.

 

Centrafrique : Le Département des Sciences, de l’information et de la communication totalise cinq promotions en 10 ans.

 

Par Estelle-Carine Mazoumoko le 23 mars 2018

 

BANGUI, 23-Mars 2018(RJDH) — Lancé en mars 2008, le Département des Sciences de l’Information et de la Communication (DSIC) a 10 ans. Jean Claude Redjeme, chef de département a qualifié de succès les activités de formation menées avec 5 promotions soit une promotion tous les deux ans.

 

Le premier département de formation professionnelle des journalistes a été lancé sur financement de l’Unesco en 2008. Sa création fait suite aux recommandations des États-Généraux des médias de 2007.

 

L’apport du DSIC a permis d’apporter qualitativement et quantitativement de l’amélioration dans le travail des journalistes et dans l’environnement médiatique centrafricain entre temps pris d’assaut par des étrangers à la corporation.

 

Ce département connait encore des difficultés à en croire son chef de département « à dix ans d’exercice nous pouvons vous dire que le département n’a pas de studio école, manque d’enseignant qualifié, ce qui freine la formation en Master. Il existe un véritable problème de locale, avec une seule salle pour toutes les trois classes» a-t-il indiqué.

 

Selon des informations du RJDH, les responsables envisagent ériger le département en institut permettant son autonomie. Reste encore l’implication du gouvernement pour soutenir les efforts et les acquis de ce département qui fait chaque jour un peu plus.

 

La cérémonie marquant le 10e anniversaire a été reportée au dernier moment faute de financement.

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