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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 00:16

 

 

 

Bangui, 11 avril. (ACAP) – Le ministre de la Communication et des Média, Porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui, a déclaré, mercredi 11 avril 2018 à Bangui, que « les opérations de désarmement forcé au Km5, dans le 3ème arrondissement vont continuer jusqu’à ce que ces groupes de criminels soient mis hors d’état de nuire ».


Le Ministre Ange Maxime Kazagui confirme la poursuite des opérations de désarmement forcé au km5


Le Ministre Ange Maxime Kazagui a expliqué que "l’objectif de ces opérations n’est pas de s’en prendre aux populations, qu'elles soient chrétiennes, musulmanes ou autres".

 

Il a invité les populations dudit arrondissement à soutenir les opérations conjointes des forces de défense et de sécurité et des casques bleus de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA).

 

« Il s’agit de mener des opérations qui consistent à traquer ou à débarrasser le Km5 des groupes de bandits, des bandits armés qui empêchent la quiétude des populations et des commerces », a indiqué le ministre Kazagui.

 

Il convient de rappeler que ces opérations qui ont démarré le 8 avril dernier à 2 heures du matin se sont poursuivies dans l'après-midi du mardi 10 avril, provoquant le déplacement de nombreux habitants du Kilomètre 5.

 

Dans un communiqué daté du 10 avril, la MINUSCA indique que sa force engagée dans ces opérations "a dû repousser des éléments lourdement armés des groupes criminels qui ont délibérément ouvert le feu sur les forces internationales, qui ont riposté".

 

Suite à ces affrontements, "Neuf casques bleus membres du contingent rwandais ont été blessés, dont l’un a succombé à ses blessures. Un autre casque bleu se trouve dans un état critique", précise le communiqué sans fournir plus de précision quant au bilan.

 

Dans la matinée du mercredi 11 avril, des habitants du Kilomètre 5 ont transporté devant les locaux de la MINUSCA les corps de plusieurs victimes des accrochages de la veille.

 

Cette poussée de tension dans la capitale centrafricaine, où s'ouvre ce 11 avril la première réunion du Groupe international de soutien à la République Centrafricaine (GIS-RCA) et où sont arrivés la veille le Secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations, Jean-Pierre Lacroix, et le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine (UA) Smaïl Chergui.

Le Ministre Ange Maxime Kazagui confirme la poursuite des opérations de désarmement forcé au km5
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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 23:53
Centrafrique: Touadéra condamne les violences, tensions en provinces

 

 

 

Des "bandits ont pris la population en otage" dans le quartier musulman du PK5 de Bangui, a déclaré mercredi le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, alors que les tensions se sont accrues dans les provinces contrôlées par les groupes armés issus de l'ex-rébellion musulmane de la Séléka.

 

Mardi, des affrontements entre une patrouille composée de Casques bleus et de soldats centrafricains, et des milices du quartier du PK5, ont fait au moins 19 morts, dont un Casque bleu, et une centaine de blessés.

 

C'est la première fois qu'une telle flambée de violences s'empare de la capitale centrafricaine depuis l'élection de Faustin-Archange Touadéra, en 2016.

 

Elle intervient alors que la mission de l'ONU (Minusca) et les forces de sécurité centrafricaines mènent depuis dimanche une opération militaire contre les milices armées du quartier PK5.

 

"Cette opération n'avait que pour seul objectif d'appréhender les responsables (des milices armées). Ce n'est pas contre une communauté ou contre la population" du quartier, a assuré M. Touadéra.

 

La majorité des musulmans de Bangui vivent enclavés dans le quartier PK5 depuis que le président Michel Djotodia - qui, à la tête de la coalition musulmane de la Séléka, avait renversé le président François Bozizé par la force en 2013 - a été chassé du pouvoir en 2014 par une intervention militaire internationale.

 

- "Pas une question de religion" -

 

Depuis l'élection de Touadéra en 2016, soutenue par l'ONU et la France, les groupes armés issus de l'ex-Séléka ne cessent d'accuser le pouvoir de connivence avec les milices antibalaka, groupes d'"autodéfense" se présentant comme chrétiens.

L'opération militaire au PK5 "n'est pas une question de religion. C'est une question de maintien d'ordre et de sécurité. D'aucuns ont voulu créer l'amalgame en voulant transformer ceci en une situation confessionnelle. C'est faux", a martelé M. Touadéra.

 

Mercredi matin, des centaines d'habitants du PK5 ont marché jusqu'au QG de la Minusca, en centre-ville, pour y déposer les cadavres de 17 hommes.

 

"Le président Touadéra, quand il était en campagne nous a promis de ne pas toucher un seul cheveu d'un sujet musulman si nous votions pour lui, ce que nous avons fait. Voilà le résultat", a déploré Ryad, un des manifestants.

 

Après que le groupe armé du chef "Force" ait distribué en début de semaine des tracts se prévalant du soutien de la France, l'ambassade de France à Bangui a démenti "formellement tout soutien" au chef de milice du PK5.

 

Depuis plusieurs mois, ce quartier, poumon économique de Bangui, est le théâtre de violences meurtrières. La population commerçante du PK5 avait arrêté début 2018 de payer les milices armées pour protester contre leurs violences, qui se sont poursuivies.

 

Ces commerçants n'ont cessé de demander à la Minusca et au gouvernement d'intervenir pour déloger ces milices.

 

- Barricades -

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. Les groupes armés contrôlent une majeure partie du territoire, où ils combattent pour le contrôle des ressources naturelles et de l'influence.

 

L'Etat centrafricain n'a lui d'autorité que sur une maigre partie du territoire. La capitale Bangui avait été jusque-là relativement épargnée des combats entre l'ONU et les groupes armés.

 

"Aux populations de Bangui, nous lançons un appel au calme", ont conjointement déclaré mercredi le chef du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, et le commissaire pour la Paix et la Sécurité de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui.

 

Les deux représentants de l'ONU et de l'UA sont arrivés mardi à Bangui pour une visite conjointe.

 

L'UA promeut une feuille de route pour la paix en Centrafrique, dans le cadre de laquelle un panel de facilitateurs a rencontré ces dernières semaines une quinzaine de groupes armés.

 

Depuis dimanche, plusieurs de ces mouvements issus de l'ex-Séléka ont réagi à l'opération militaire menée au PK5.

 

"Cette situation risque de compromettre le processus de paix" de l'Union africaine, a déclaré dans un communiqué le groupe armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

A Bria (est), Ndele (nord-est) et Kaga-Bandoro (nord-est), les groupes armés FPRC et Mouvement pour la Paix en Centrafrique (MPC), tous deux issus de l'ex-Séléka, ont décrété des journées "villes-mortes" de deuil après les violences du PK5.

 

Selon un cadre du FPRC, "à Bria et Ndele nos éléments sont en alerte maximale". Des barricades ont été érigées sur certains axes de Ndele, Bria et Kaga Bandoro, selon une source onusienne.

 

Les vols de la Minusca et humanitaires vers Bria, Bambari, Birao et Ndele ont été annulés mercredi, "pour cause d'insécurité", a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire à Bangui.

 

Par Charles BOUESSEL

 

© 2018 AFP

Mise à jour 11.04.2018 à 22:00

 

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 23:51
RCA : graves violences à Bangui en marge de la visite de Lacroix et Chergui

 

 

 

Par RFI Publié le 11-04-2018 Modifié le 11-04-2018 à 21:10

 

Bangui a connu une nouvelle journée de violences mardi 10 avril. Depuis dimanche, le PK5 est bouclé après l'opération de la Minusca visant à désarmer les groupes d'autodéfense qui y règnent. Plusieurs morts, dont un casque bleu, seraient à déplorer et des dizaines de blessés ont afflué dans les hôpitaux de la ville, alors que Jean-Pierre Lacroix, le patron des casques bleus, et Smaïl Chergui, le commissaire Paix et sécurité de l'Union africaine, venaient d'atterrir dans la capitale centrafricaine.

 

Alors que Jean-Pierre Lacroix et Smaïl Chergui, venus pour une visite qui durera jusqu'à vendredi, rentraient dans la base de la Minusca en milieu d'après-midi, des rafales de tirs retentissaient à quelques centaines de mètres de là.

 

Très vite, des informations sont remontées : les forces de sécurité intérieures centrafricaines sont rentrées dans le PK5. Selon plusieurs témoins, ils étaient accompagnés par des militaires russes.

 

Là, le porte-à-porte commence pour traquer le général Force, le principal chef d'autodéfense du quartier. Lors de cette opération, les casques bleus rwandais étaient également présents. Selon plusieurs sources, l'un d'eux aurait été tué.

 

Les différents témoignages parlent de carnage. Au moins 70 blessés sont à déplorer et beaucoup arrivaient encore hier soir dans les hôpitaux de la ville.

 

Dans le quartier, les gens ont commencé à fuir, mais prisonniers de ce PK5, la plupart ont trouvé refuge à la mosquée centrale.

 

La psychose règne. Les rumeurs parlent d'arrivée massive d'anti-balaka venant des quartiers voisins, faisant ainsi revivre aux civils les heures les plus sombres de ces dernières années.

 

Et dans les provinces de l'est, administrées par les ex-seleka, on met en garde : si des civils sont tués, l'Initiative pour la paix, menée par l'Union africaine, risque bien d'être compromise.

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 23:47

 

 

 

http://lepays.bf  11 avril 2018

 


Alors que l’on croyait enterrée la hache de guerre, les protagonistes de la crise centrafricaine ont encore décidé de faire parler la poudre. Si fait que Bangui la coquette est subitement devenue  Bangui la Kalach, où la mort se vend à moindre frais par les marchands de la violence, en l’occurrence les multiples groupes armés qui se disputent le contrôle du pays. L’émotion était d’ailleurs si vive que près de 15 000 personnes ont battu le pavé, hier, 11 avril 2018, du PK5 jusqu’au Quartier général (QG) de la MINUSCA pour exprimer leur colère suite aux affrontements de la veille entre les Casques bleus et des milices d’auto-défense autoproclamées. Dix-huit personnes dont un soldat onusien, ont trouvé la mort au cours de ces échanges de tirs qui ont aussi fait une cinquantaine de blessés. Il n’en fallait pas plus pour que les différents groupes armés disséminés à travers le territoire centrafricain, se dressent sur leurs ergots, allant jusqu’à rendre impraticable l’aéroport  de Bria, du nom de cette ville contrôlée par le Front populaire pour la renaissance en Centrafrique (FPRC). Et dire que toutes ces scènes de violences, pour le moins affreuses, se déroulent sous les yeux et à la barbe du commissaire Paix et sécurité de l’Union africaine (UA) et du chef  du département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, qui séjournent à Bangui depuis le 10 avril dernier. Auront-ils encore besoin de rapports circonstanciés de la part de leurs services techniques respectifs pour prendre toute la mesure du péril qui guette la RCA ? Assurément non, tant il est vrai que ce que l’œil voit, retient plus l’attention que le contenu d’un rapport qui, parfois, peut d’ailleurs se trouver biaisé.

 

La RCA a besoin d’une thérapie de cheval

 

En tout cas, comment ne pas désespérer de la RCA quand on sait que l’autorité de l’Etat, si elle existe encore, est en plein délitement, et que le pays  est sous la coupe réglée de bandes armées ? Franchement, le président Faustin Archange Touadéra est plus à plaindre qu’à envier ; lui qui, aujourd’hui, semble dépassé par les évènements. Or, on se rappelle encore, il n’y a pas longtemps, que le numéro 1 des Centrafricains avait fait le tour de certaines capitales africaines et européennes pour convaincre les investisseurs de venir  prospecter dans son pays, assurant que la paix et la stabilité y étaient de retour. La suite des évènements l’a-t-il fait mentir ? Bien malin qui pourra répondre à cette question, tant les faits parlent d’eux-mêmes. De toute évidence, la RCA a besoin d’une thérapie de cheval. Et le plus tôt serait le mieux, pour autant que la communauté internationale ne veuille pas se rendre complice  d’un massacre à grande échelle,  à l’instar  de ce qui est arrivé au Rwanda en 1994. Pourquoi ne pas mettre le pays sous tutelle onusienne, le temps de mettre au pas tous ces bandits qui, parce qu’ils portent une kalach en bandoulière, se croient tout permis au point de s’arroger le droit de vie et de mort sur les autres ? C’est à ce prix que l’on pourra  sauver l’ex-Oubangui Chari qui est déjà au bord du gouffre et qui, si l’on n’y prend garde,  pourrait, au fil des ans, devenir la destination privilégiée des djihadistes de tout poil.

 

B.O


http://lepays.bf/nouvelles-violences-meurtrieres-ex-oubangui-chari-faut-desesperer-de-rca/#0WHbjjgHAqbyJ10B.99

Lu pour vous : NOUVELLES VIOLENCES MEURTRIERES EN EX-OUBANGUI CHARI : Faut-il désespérer de la RCA ?
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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 17:18
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique Une quinzaine de morts déposés devant le siège de la Minusca à Bangui

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 11 AVRIL 2018

 

BANGUI, 11 avril 2018 (RJDH)—Un groupe de manifestants a déposé ce matin une quinzaine de morts devant le siège de la Minusca. Il s’agirait des victimes des combats d’hier soir au km5.

Ce sont 17 corps qui ont été déposés devant le siège de la mission onusienne. Un des manifestants interrogés par le RJDH, parle de civils tués par les casques bleus, « ces personnes ont été tuées hier soir par la Minusca, c’est pourquoi on est venu leur remettre les corps, à eux de voir », explique cette source.

Difficile d’avoir une idée précise sur l’identité des victimes. Mais, de sources concordantes, elles ont été tuées lors des combats qui ont opposé les casques bleus aux groupes d’autodéfense du km5. Du coté des groupes armés de ce secteur, on parle des civils, « ce sont tous des civils qui fuyaient pour rejoindre les sites de déplacés que la Minusca a tués », confie un proche de Force que nous avons pu joindre.

Officiellement, la Minusca n’a pas encore réagi sur cette manifestation. Mais certaines sources au sein de la mission tablent sur des négociations  avec les leaders du km5 pour que les corps soient inhumés dans la dignité. Le 3ème arrondissement et ses environs ont été hier soir le théâtre de violents combats qui ont contraint plusieurs personnes à trouver refuge à la mosquée centrale.

 

 

Centrafrique : La Minusca demande une cessation immédiate des hostilités au KM5

 

Par rjdh - 11/04/2018

 

Les combats ont éclaté mardi à la mi-journée suite à l’opération de traque des groupes armés dans le secteur du Km5 à Bangui.

 

Plusieurs pertes en vies humaines ont été enregistrées dont un casque bleu de la Minusca.

Suite à l’opération du 8 avril 2018, menée de concert avec les Forces de sécurité intérieures et les Forces Armées Centrafricaines (FACA) au KM5, à Bangui, la Minusca poursuit ses efforts dans ce quartier afin d’éviter une escalade de la violence dans les arrondissements périphériques.


Selon le communiqué de presse de la mission onusienne en Centrafrique, dans ce contexte de tension, la Force de la MINUSCA a dû, quatre heures durant, «repousser des éléments lourdement armés des groupes criminels qui ont délibérément ouvert le feu sur les forces internationales, qui ont automatiquement riposté. Neuf casques bleus membres du contingent rwandais ont été blessés dont l’un a succombé à ses blessures. Un autre casque bleu se trouve dans un état critique ».

La Minusca, qui condamne cette attaque demande «une cessation immédiate des tensions au KM5 qui ont déjà occasionné de nombreuses pertes en vies humaines et plusieurs blessés. Elle reste disposée à appuyer tous les efforts visant une résolution pacifique de ces tensions et réitère son engagement à soutenir le gouvernement à protéger les populations civiles, sans aucune distinction, et à restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national».


Ces violences interviennent quelques heures après l’arrivée à Bangui du Secrétaire général adjoint aux opérations du maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, et le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine, l’Ambassadeur Smail Chergui, dans le cadre d’une visite conjointe en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : L’ambassade de France dénonce un tract montrant le soutien de la France aux groupes armés du KM5

 

PAR RJDH LE 11 AVRIL 2018

 

BANGUI, 11 avril 2018 (RJDH)— Un tract est distribué dans les zones du 3e arrondissement et ailleurs par les éléments du groupe armé, partisan du leader appelé «Force», mettant à nu le soutien de la France à leurs actions. Ce que l’Ambassade de France réfute.

Depuis plusieurs années, le drapeau français flotte dans les principales bases des groupes d’autodéfense du Km5. Il n’en demeure pas moins, selon les informations, qu’un tract est en circulation indiquant que « Force », chef d’autodéfense du Km5 est soutenu par la France, afin de saper les efforts consentis par le gouvernement centrafricain qui a mis à contribution la Russie dans la formation des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

L’ambassade de France n’a pas tardé à rejeter l’implication de la France dans le soutien des chefs d’autodéfense du Km5. «L’Ambassade de France à Bangui apprend avec consternation la distribution par le dénommé « Force », d’un tract dans lequel celui se prévaut du soutien de la France». L’Ambassade de France dément formellement tout soutien à l’auteur de ce tract irresponsable et, plus largement, aux groupes armés qui entravent le retour à l’ordre public et entretiennent les violences contre les populations civiles» a scandé Louis Berthelot, Conseiller politique et de presse à l’Ambassade de France auprès de la République Centrafricaine.

La France a aussi condamné les violences de ces derniers jours. «L’Ambassade de France condamne les violences qui ont eu lieu lors de ces derniers jours, présente ses condoléances aux victimes et réitère son plein soutien à la Minusca et à toutes les forces gouvernementales engagées pour le retour de la paix et de la sécurité en Centrafrique.»  

Cette position intervient au moment où le silence ces derniers jours de l’Ambassade de la France laisse courir beaucoup de rumeurs suite à la présence d’instructeurs russes en Centrafrique aux côtés des FACA et le possible rappel de l’Ambassadeur de France et de deux autres diplomates par le Quai d’Orsay.

 

 

Centrafrique : Un calme précaire observé au km5 suite au combat d’hier

 

PAR NINA VERDIANE NIABODE LE 11 AVRIL 2018

 

BANGUI, 11 Avril 2018 (RJDH)… suite aux violents combats ayant opposé les groupes d’autodéfense et les forces conjointes appuyées par les russes, un calme précaire règne dans cette partie de Bangui et certains habitants ne cachent pas leur psychose.

Des détonations d’armes entendus hier au km5 et dans les quartiers périphériques ont cessé à la tombée de la nuit. C’est ce qu’a rapporté un habitant du Km5 joint très tôt ce matin par le RJDH. Cependant, plusieurs habitants sont restés terrés chez eux à la maison. La vie tourne au ralenti et les activités quotidiennes restent paralysées.

 «La nuit a été calme jusqu’à ce matin, après les tirs nourris d’armes qui se sont fait entendre dans la localité. Les activités quotidiennes sont encore  paralysées après une tentative de reprise et la population civile de la localité vit dans la psychose tandis que celle des quartiers avoisinants ont abandonné leurs maisons fuyant les atrocités et les représailles pour se réfugier à la Mosquée Centrale de Bangui» a-t-il indiqué.

La circulation reste bloquée par les barricades des éléments d’autodéfense empêchant ainsi  l’accès  du quartier aux forces conjointes. Plusieurs organisations de la localité se sont mobilisées pour chercher une solution pacifique à la crise.

Au moment où nous mettons sous presse cette information, le quartier PK5 reste quadrillé par les éléments FACA et les forces internationales.

 

 

Centrafrique : Plusieurs vols à l’intérieur du pays annulés pour raison de sécurité

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 11 AVRIL 2018

 

BANGUI, 11 avril 2018 (RJDH)—Plusieurs vols prévus à destination de certaines villes de l’arrière-pays, n’ont pas pu avoir lieu ce matin à l’aéroport Bangui-Mpoko. Des raisons sécuritaires ont été évoquées pour justifier cette situation.

Les vols annulés concernent les destinations des villes de Bria dans la Basse Kotto, Birao dans la Vakaga et Ndélé dans le Bamingui Bangoran. Les passagers avaient fini les formalités lorsqu’ils ont été informés de l’annulation de leurs vols, «nous attendions l’embarquement lorsqu’on nous a appris qu’il nous était impossible de voyager à cause de l’insécurité dans nos villes de destination», explique un passager en instance de voyage.

La sécurité est la principale raison avancée pour annuler les vols à destination de ces trois villes de l’arrière-pays. Selon les informations du RJDH, il y a eu une certaine agitation dans ces villes, «nous avons été informés de certains troubles ou de soupçons de troubles dans ces localités. Par mesure de sécurité, la hiérarchie a souhaité que ces vols soient reportés tandis que ceux des autres localités sont tenus », explique une source proche de UNHAS.

Les informations du RJDH révèlent qu’à Bria, les éléments du FPRC ont érigé des barrières sur le pont Gbadou, non loin de l’hôpital universitaire de la ville, ce qui pourrait créer une tension. Dans les deux autres villes, une certaine agitation des hommes armés est signalée mais aussi des manifestations de soutien aux groupes armés du KM5 à Bambari et Batangafo.

 

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 16:44
Déclaration du groupe de travail de la société civile relative à la situation au KM5

 

 

Déclaration relative à la situation au KM5

 

Le Groupe de Travail de la Société Civile sur le Crise Centrafricaine s’étonne de l’inefficacité de la méthode employée par la Minusca et les Forces de Défense et de Sécurité Nationale pour désarmer le groupe d’autodéfense qui fait la pluie et le beau temps au Km5. Nous nous demandons s’il s’agit effectivement d’un cas d’inefficacité ou d’une volonté délibérée de surenchérir la crise à des fins inavouées.

 

Nous sommes informés de ce que cette opération a tourné au drame par la complicité des éléments de la Minusca, de certaines hautes autorités du pays et même des quelques pays étrangers qui font intelligence avec le groupe armé du km5. Nous regrettons profondément que c’est encore la population civile de Centrafrique qui paie le lourd tribut par des pertes en vies humaines et la destruction des biens publics et privés.

 

Face à l’enlisement de la situation, nous demandons avec vigueur au gouvernement de prendre toutes ses responsabilités afin de mettre fin à la prise en otage de la population civile du km5 devenue la chair à canon des bandits de grand chemin. Nous insistons sur la résolution rapide de cette situation qui n’a que trop duré. Aussi, invitons-nous la population civile du km5 à la vigilance pour ne pas jouer le jeu de ceux qui ne trouvent leur intérêt que dans l’aggravation et persistance de la crise en Centrafrique.

 

Considérant la complexification constante de la crise, nous invitons les forces vives de la nation à s’organiser pour mettre au point des pistes durables de sortie de crise car les initiatives extérieures continuent de montrer leur limite et aussi longtemps que nous ne prendrons pas confiance en nous-mêmes, cette crise ne s’arrêtera jamais.

 

Fait à Bangui, le 11 avril 2018

 

Pour le Groupe de Travail,

 

Le Porte Parole ai

 

Paul Crescent BENINGA

 

BP.3114 Bangui Centrafrique Tél.236 75 50 02 95 / 236 72 62 56 53/ 00236 75 68 43 45 Mal gtsc.rca@gmail.com/lakgg9@yahoo.fr

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 16:35
Lu pour vous : Centrafrique : regain de violence à Bangui

 

 

 

 

https://www.la-croix.com   Laurent Larcher , le 

 

 

Depuis dimanche 8 avril, la capitale centrafricaine est à nouveau frappée par des groupes armés. Le quartier à majorité musulmane du PK-5 est le plus touché par ce regain de violence.

 

Depuis 2013, le quartier PK-5 est sous la coupe de milices qui prétendent défendre les musulmans contre les attaques répétées des anti-balaka, des groupes armés anti-musulmans qui se partagent Bangui et une très grande partie du pays. Les violences et les exactions commises par ces deux camps sont légion, depuis 2013. Dimanche 8 avril, les Casques bleus, appuyé d’éléments de la nouvelle armée centrafricaine, ont tenté de démanteler les groupes du PK.

 

Une opération qui tourne mal

 

L’opération Sukula, « Neutraliser » en sango, a été un fiasco : les miliciens se sont défendus, des jeunes s’en sont pris aux non-musulmans, dont deux abbés qui ont échappé de peu à la mort. Dans la nuit du dimanche à lundi, c’est le camp Fidel de la Minusca, où est retranché le contingent égyptien, qui a été visé par des tirs. La riposte des Égyptiens a été conséquente.

 

Deux jours de violence

 

Au premier jour de l’opération Sukula, au moins deux personnes ont été tuées et près de soixante blessées. Mardi 10 avril, les Casques bleus ont à nouveau essuyé le feu au PK : cette fois, un soldat rwandais de l’ONU a été tué et huit blessés. Dans les échanges de tirs, au moins 46 personnes ont été blessées.

 

Dans la soirée, c’est la prison de Ngaragba, où sont enfermées les personnes arrêtées par les Casques bleus depuis le début de ce regain de violence, qui a été attaquée. Une prison dans laquelle sont aussi enfermés des anti-balaka dont les chefs de guerre Rodrigue Ngaïbona, alias le général Andilo, et Jean-Francis Diandi, dit Ramzzani. La prison Ngaragba est surtout connue pour laisser s’échapper régulièrement ses pensionnaires. Mercredi 11 avril, le denier bilan de ces deux jours de violence était de 18 morts (avec le Casque bleu) et au moins une cinquantaine de blessées.

 

Tensions entre communautés

 

D’un côté, les musulmans du PK 5 se sentent pris en étaux entre les miliciens et l’intervention musclée des forces de sécurité. Une partie d’entre eux se sont à nouveau réfugiés autour de la grande mosquée. Et mercredi 11 avril, ils ont déposé les corps de 17 tuées devant le camp de la Minusca. Plusieurs groupes armés issus de l’ancienne coalition musulmane de la Séléka ont réagi à l’opération militaire menée au PK. Ces affrontements entraînent également la mobilisation des anti-balaka qui sont de plus en plus nombreux à encercler le PK, depuis dimanche.

 

Le désarroi de l’ONU et de l’UA

 

Cette nouvelle flambée de violence s’ouvre alors que Jean-Pierre Lacroix, le chef du département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, et le commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, sont en visite à Bangui jusqu’à vendredi 13 avril. Smail Chergui est porteur d’une feuille de route pour la paix en Centrafrique, écrite à la suite des rencontres entre un panel de facilitateurs et la quinzaine de groupes armés qui combattent en province.

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 16:20
RCA: les violences à Bangui font monter la tension en province

 

 

 

Par RFI Publié le 11-04-2018 Modifié le 11-04-2018 à 14:49

 

Vive émotion en Centrafrique après les combats de ce mardi qui ont eu lieu au PK5 entre groupes d’autodéfense et la Minusca. Au moins dix-sept personnes ont été tuées dans ces affrontements et des dizaines de blessés sont à déplorer. Dans les provinces, la situation commence aussi à se tendre.

 

Très tôt ce mercredi matin, ils étaient 1 500 à descendre depuis le PK5 jusqu’au quartier général de la Minusca. Cette foule en colère est venue déposer les corps de dix-sept personnes qui ont été tuées par balles dans les affrontements de la veille. Affrontements où un casque bleu a également perdu la vie.

 

Si la situation est tendue en ce moment dans la capitale centrafricaine, les provinces de l’Est, administrées par la Seleka, sont également sur le qui-vive en réaction à ces événements. Dans le Nord-Est contrôlé par le Front populaire pour la renaissance en Centrafrique (FPRC), les principales villes sont en alerte et les communications ont été coupées. A Bria, la ville a été séparée en deux par le FPRC et l’aéroport rendu impraticable en raison de pneus brûlés sur le tarmac.

 

Les groupes de l’Est condamnent l’intervention de la Minusca

 

A Kaga-Bandoro, le Mouvement populaire pour la Centrafrique (MPC) a décrété une journée ville morte. Quant à Bambari, sous le contrôle de la Minusca depuis plus d’un an après le départ de l’Unité pour la paix en  Centrafrique (UPC) D’Ali Darass, des barricades ont été érigées autour des quartiers musulmans.

 

Tous les groupes armés de l’Est condamnent à travers des communiqués de presse, cette opération conjointe de la Minusca et du gouvernement centrafricain. Et affirment que ces affrontements remettent en cause l’initiative pour la paix menée par l’Union africaine. Des déclarations qui ont lieu alors que Smaïl Chergui, le commissaire Paix et sécurité de l’Union africaine, et Jean-Pierre Lacroix, le patron des casques bleus, sont arrivés à Bangui ce mardi pour une visite prévue de longue date, visant à renforcer les liens entre les deux institutions.

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 16:07
Incursions d’hommes armés dans deux villages de la sous-préfecture de Paoua.

 

 

 

11 avril 2018 - C.A.P - Dans la sous-préfecture de Paoua, la commune de Bah-Bessar, précisément au village Bétokomia2 et dans la commune de Mia-Pende, les villages Bédaka, Begouladje1, Bétoko, Bemassara, Bébelem sur l’axe Paoua-Bébénguéré sont en totale insécurité

 

Des hommes armés ont fait incursion dans plusieurs villages de la sous-préfecture de Paoua. La première incursion a été menée par des éléments du groupe de Bahar qui ont tué un fermier à Bétokomia 2 avant de lui voler une vingtaine de bœufs.

 

Cinq autres incursions ont été menées dans cinq villages de la commune de Mia-Pende où des individus armés qui seraient venus du Tchad et ont détruit et volé les pompes qui approvisionnent la population à eau.

 

La sous-préfecture de Paoua connait une croissance de la criminalité due à l’activisme des groupes armés. L’activisme des éléments de Bahar dans cette zone dont la localisation exacte n’est pas facile à déterminer et les frontières incontrôlées de la RCA avec le Tchad sont les unes des causes majeures de cette insécurité.  

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11 avril 2018 3 11 /04 /avril /2018 15:59
Centrafrique: 17 morts dans des violences mardi à Bangui

 

 

 

11 AVR 2018  Mise à jour 11.04.2018 à 12:00 AFP 

 

Un cortège d'habitants du quartier musulman de Bangui, le PK5, est venu déposer mercredi matin devant le QG de la mission de l'ONU en Centrafrique, la Minusca, les corps de 17 personnes tuées selon eux mardi dans des violences, a constaté l'AFP.

 

"Hier, ils ont tué beaucoup de gens. Voilà les morts qu'on a amenés ici", a expliqué un homme à l'AFP, devant les corps drapés de blanc posés devant la porte close du QG de la Minusca.

 

Quelques véhicules blindés de l'ONU étaient placés aux abords du camp de la Minusca, qui a été totalement bouclé mercredi matin.

 

Mardi, des affrontements ont eu lieu entre une patrouille composée de Casques bleus et de soldats centrafricains, et des milices d'"auto-défense" auto-proclamées dans le quartier musulman du PK5 de la capitale. Un Casque bleu a été tué, huit autres blessés, et au moins 46 personnes ont été blessées durant ces échanges de tirs.

 

C'est la première fois qu'une telle flambée de violences s'empare de la capitale centrafricaine depuis l'élection de Faustin-Archange Touadéra, en 2016.

 

"Le président Touadéra quand il était en campagne nous a promis de pas toucher un seul cheveu d'un sujet musulman si nous votions pour lui, ce que nous avons fait. Voilà le résultat", déplore Ryad, un manifestant du cortège.

 

Depuis plusieurs mois, le quartier PK5 de Bangui, où vit la majorité des musulmans de la capitale, est le théâtre de violences meurtrières.

 

La population commerçante du quartier avait arrêté début 2018 de payer les milices armées pour protester contre leurs violences, qui se sont poursuivies.

 

Dimanche, l'ONU et les forces de sécurité centrafricaines ont lancé une opération militaire pour démanteler ces groupes armés. L'opération, durant laquelle deux personnes sont décédées et une soixantaine blessées, est toujours en cours.

 

Mardi, une fusillade a éclaté en milieu d'après-midi à la limite entre le quartier du PK5 et le 3e arrondissement de la capitale.

 

"Une patrouille de Casques bleus rwandais appuyée par les forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaine et les forces armées centrafricaines (FACA) s'est fait tirer dessus et a poursuivi les assaillants jusqu'au quartier du PK5", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire.

 

Des occidentaux, en uniforme centrafricain, ont été aperçus aux abords du PK5 dimanche par l'AFP. Des rumeurs ont circulé depuis dimanche sur une présence de soldats russes - en Centrafrique pour former les Faca - dans les combats, sans que l'information puisse être confirmée de source indépendante.

 

"En repartant vers 18H00, ils ont tracté leur véhicule qui était endommagé et ils ont commencé à faire des rafales, à tirer sur les gens", a indiqué un manifestant à l'AFP. Les échanges de tirs ont cessé vers 19H00, a constaté l'AFP.

 

Ces violences interviennent alors que le chef du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, et le commissaire pour la Paix et la Sécurité de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui, sont arrivés à Bangui mardi pour une visite conjointe.

 

© 2018 AFP

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