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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 00:29
L’ONU annonce une réforme des opérations de maintien de la paix en Afrique

 

 

  

APA-Bamako (Mali) mai 30, 2018 à 06:34 - Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a annoncé mardi soir à Bamako, une réforme des opérations de maintien de la paix en Afrique, précisant que celle-ci concerne les missions onusiennes au Mali, en Centrafrique, en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud.

 

« Aujourd’hui au Mali, en Centrafrique, en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud, nous avons quatre opérations de maintien de la paix qui ne correspondent plus à ce qui était conçu comme maintien de la paix quand les Nations Unies ont commencé à développer ces opérations. Nous sommes conscients qu’il nous faut travailler pour changer cet état des choses. Nous sommes en train de développer l’action pour le maintien de la paix afin d’améliorer nos procédures intérieures, pour mieux appuyer les casques bleus dans tous les domaines », a dit M. Guterres.

 

Il s’exprimait au premier jour de sa visite au Mali dans le cadre de la 70ème journée internationale des casques bleus qui a pour thème : « 70 ans de service et de sacrifice ».

 

Poursuivant, le Sg de l’ONU a aussi appelé à soutenir la force du G5 Sahel composée des armées du Burkina, du Niger, du Tchad, de la Mauritanie et du Mali. « Nous travaillons à garantir une effective solidarité internationale à la force du G5 sahel. Mais, il faut que la communauté internationale comprenne qu’elle doit assurer au pays du G5 sahel un appui prévisible et un appui garanti », a dit M. Guterres.

 

Antonio Guterres se rendra ce mercredi à Tombouctou (Nord) pour rendre visite à des milliers de casques bleus.

 

La mission de l’ONU au Mali est réputée être l’une des plus meurtrières de l’histoire des casques bleus. En effet, 172 casques bleus ont perdu la vie dans le pays depuis le déploiement de la mission en juillet 2013, selon les chiffres de l’ONU.

 

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 00:27
Nouvelles nationales sur Xinhua

 

 

Centrafrique : 400 nouveaux soldats formés à manier les armes russes

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 31-05-2018

 

Quatre cents soldats des Forces armées centrafricaines (FACA) ont achevé ce mercredi à Bérengo, environ 80 kilomètres au sud-ouest de la capitale centrafricaine Bangui, une formation de trois mois au maniement des armes offertes à la République centrafricaine (RCA) par la Russie, a appris Xinhua mercredi du ministère centrafricain de la Défense.

 

Pour le chef d'état-major des armées, Ludovic Ngaïféï, il s'agit de renouer avec les fondamentaux de l'armée, dominé par l'entraînement et l'utilisation réelle de l'outil de travail.

 

Suite à toutes ces formations, M. Ngaïféï a signalé que la RCA dispose désormais de deux bataillons et demi prêts à avoir leur tableau d'effectif et de dotation (TED) correspondant à un homme et son équipement prêt pour une mission.

 

Ces bataillons, faut-il le souligner, répondent aux exigences des Nations unies sur la levée partielle de l'embargo en vue d'équiper les bataillons disponibles, également aptes à œuvrer aux côtés des Casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, qui en a besoin.

 

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, présent à cette fin de formation, voit se réaliser son rêve, celui de doter son pays d'une armée de garnison et lieu d'une armée de projection.

 

Même si l'armée centrafricaine renait, a relevé M. Touadéra, beaucoup reste à faire en termes d'équipements et de logistique.

 

Trois mois plus tôt, au moment endroit, une cérémonie d'envergure avait caractérisé la fin de formation de la première génération de soldats centrafricains par des instructeurs russes. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : le HCC et la MINUSCA préparent une campagne contre les messages haineux

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 31-05-2018

 

La mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, le Haut conseil de la communication (HCC) de la République centrafricaine (RCA), se préparent avec bien d'autres partenaires au lancement, début juin 2018, d'une campagne de sensibilisation contre les messages haineux et de lutte contre l'incitation aux violences et la stigmatisation dans le pays, a appris Xinhua mercredi de la MINUSCA.

 

Selon une note d'information de la MINUSCA de ce mercredi, "cette campagne est le fruit d'un partenariat, incluant même les leaders religieux et politiques ainsi que la société civile, les médias et les organes de régulation".

 

Le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a expliqué que "cette campagne ambitionne de proposer un programme national de lutte contre les messages de haine qui sera soumis à l'appréciation des autorités du pays".

 

La lutte contre les messages haineux est au centre de la résolution 2399 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui demande au groupe d'experts sur la République centrafricaine de "recueillir, en coopération avec la MINUSCA, tout élément attestant d'actes d'incitation à la violence, en particulier à motivation ethnique ou religieuse, qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité et permettant d'identifier les auteurs de tels actes, et en rendre compte au comité des sanctions", a-t-il précisé. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 00:25
Un immigrant centrafricain sans-papiers refuse d'être déporté à New York

 

 

 

https://www.voaafrique.com  30 mai 2018  Nastasia Peteuil

 

Un Centrafricain de 26 ans, Prince Gbohoutou, installé dans l'Etat du Maryland aux Etats-Unis, a refusé d'être déporté par les autorités américaines, expliquant être menacé de mort dans son pays natal.

 

Comme le rapporte le Washington Post, Prince Gbohoutou, un centrafricain demandeur d'asile, récemment marié à une Américaine, a été menacé d'expulsion alors qu'il se rendait à Baltimore pour un rendez-vous avec un agent de l'immigration et des douanes dans l'espoir d'obtenir un permis de travail. Au lieu de cela, le résident de New Carrollton a été détenu et amené à l'aéroport de New York pour être déporté.

 

Selon ses déclarations à l'immigration, il craint pour sa vie en République centrafricaine, où sa mère a été tuée.

 

Violences de la police dénoncées

 

Les agents de l'ICE (la police de l'immigration) l'ont donc conduit à l'aéroport JFK. Mais au moment où les agents ont ouvert la porte du van, le Centrafricain s'est agrippé à son siège malgré ses menottes. Selon son témoignage, un agent de l'ICE l'a frappé aux jambes avec une matraque pendant que d'autres essayaient de le tirer hors de la camionnette.

 

Finalement, les agents de l'ICE ont coupé sa ceinture de sécurité avec un couteau et l'ont menotté à un fauteuil roulant pour l'emmener à son vol.

 

Mais la compagnie aérienne a refusé de prendre ce passager "involontaire" et Prince Gbohoutou a été renvoyé dans sa cellule.

 

Justine W. Whelan, porte-parole de l'ICE, a déclaré dans un communiqué que "toutes les allégations d'abus physiques et de mauvais traitements commis par des agents de l'ICE sont manifestement fausses".

 

Elle a déclaré qu'un juge de l'immigration avait ordonné l'expulsion de Prince Gbohoutou il y a sept ans et c'était le "devoir d'exécution de cet ordre final" de l'agence.

 

Une campagne pour sa libération

 

Mais l'histoire du Centrafricain, y compris la scène dramatique de l'aéroport le 24 mai, a déclenché une nouvelle campagne pour lui permettre de rester.

 

Prince Gbohoutou est venu aux États-Unis légalement en 2006, quand il avait 14 ans, pour rejoindre son père qui travaillait pour l'ambassadeur de leur pays à Washington. Sa mère est restée en République Centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres du monde, et longtemps déchirée par les conflits civils et religieux.

 

Lorsque la situation s'est aggravée, son père a demandé l'asile, y compris pour son fils en tant que personne à charge. Mais la demande a été rejetée et son père a décidé qu'il valait mieux rester aux États-Unis illégalement que de repartir en Centrafrique.

 

"Le fait qu'il ait été amené ici quand il était enfant signifie qu'il est vraiment irréprochable", a déclaré Adam Crandell, avocat à l'immigration de Gbohoutou, notant qu'il a été diplômé de High Point High School à Beltsville, Maryland, et qu'il est éligible pour DACA, un programme de l'ère Obama pour protéger les immigrants sans papiers amenés dans ce pays comme des enfants.

 

Son avocat a déclaré que son client a été épargné jeudi seulement parce qu'aucun agent de l'ICE n'était prévu pour l'accompagner en Afrique. Mais il espère que l'incident de l'aéroport lui aura permis d'obtenir suffisamment de temps pour convaincre le Conseil des recours en matière d'immigration de rouvrir son dossier et expliquant que renvoyer son client en République centrafricaine serait "haineux et cruel".

 

Le sénateur du Maryland, Chris Van Hollen, a aussi défendu ce résident du Maryland dans un tweet : "Ne laissez pas notre compatriote Marylander, Prince Gbohoutou, devenir une victime des efforts de Trump pour punir ceux qui n'ont rien fait de mal. Prince était un enfant quand il est légalement arrivé ici".

 

Prince Gbohoutou a déclaré qu'il espère rester aux Etats-Unis, devenir architecte et fonder une famille.

 

"Je ne suis pas une mauvaise personne", a-t-il dit, mais il a ajouté que si ICE essayait de l'expulser à nouveau, "je ne monterai toujours pas dans l'avion".

 

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 00:23
La Minusca déclare "persona non grata" un expert indépendant

 

 

 

http://www.dw.com

 

La mission de l’Onu en RCA a mis fin au contrat de l’avocat français Juan Branco. L’expert a accusé la Minusca d'avoir assassiné des civils et émis des doutes quant à l’indépendance de la Cour pénale spéciale.

 

Tout serait parti d’une série de tweets qu’a postés Juan Branco le 25 mai dernier dans lesquels il commentait un article du journal Le Monde sur les forces de l’Onu en Centrafrique.  À l’en croire, le 10 avril dernier, ces forces ont massacré plus de 30 civils et blessé cent autres sans aucune justification. "Faute de travail journalistique sérieux, un crime devient ‘incident’, et les civils massacrés, des cadavres à piétiner", écrit  l’avocat.

 

"Ces corps de civils brisés par l’impunité et par la propagande dont [le journaliste] se fait le relais furent le surlendemain déposés dans des linceuls blancs aux pieds des casques bleus qui les avaient tués, par des milliers de manifestants réclamant dignité", ajoute-t-il. Avant de conclure: "l’ONU et les Casques bleus, assaillis de partout, le sont parce qu’ils ont une mission ahurissante qui les rend littéralement responsables de tout ce qui se passe sur le pays. Ils ne peuvent, ne doivent rien laisser passer".

 

Me Juan Branco a déclaré à la DW qu’un billet d’avion lui a été remis mardi (29.05) à destination de Paris et que les responsables de la Minusca lui auraient notifié oralement que s’il persistait à rester en Centrafrique, sa sécurité ne serait plus assurée.

 

Selon nos informations, trois experts ont été recrutés pour participer à cette mission indépendante, dans le but d’élaborer des stratégies pouvant permettre la poursuite et la condamnation de tous ceux qui seraient liés à la commission des crimes et autres violations des droits de l’Homme.

 

Joint par la rédaction, les responsables de la Minusca n’ont pas souhaité se prononcer pour l’heure sur cette affaire, jugée délicate.

 

Par ailleurs, l'Assemblée nationale centrafricaine a adopté mardi à une écrasante majorité la loi "portant règlement de procédure et de preuve devant la Cour pénale spéciale". 

 

Créée en 2015 sous l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba Panza, la Cour pénale spéciale n’a pas effectivement débuté ses activités, même si une partie des procureurs qui la composent ont prêté serment à Bangui.

 

Grâce à l’adoption de cette loi, la CPS dispose dorénavant des moyens légaux pour commencer ses enquêtes.

 

"Elle offre une opportunité majeure de mettre fin aux cycles d'impunité qui attisent les violences" s’est réjoui le président de l'Observatoire centrafricain des Droits de l'homme, Mathias Barthélémy Morouba, cité par l’AFP.

 

 

Officiellement pour avoir dénoncé un fait établi: que le 10 avril, l'ONU a tué à Bangui 30 habitants et blessé plus de 100 autres. Que cela soit dit, entendu, répété: l'ONU au Centrafrique tue des civils, et vire qui le dit. Officieusement? La peur de @wikileaks, évidemment. https://twitter.com/JLMelenchon/status/1001393070527610881 …

3:35 PM - May 29, 2018

 

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 23:44
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Les violences reprennent de plus belle à Bambari

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 30 MAI 2018

 

BAMBARI, le 30 Mai 2018(RJDH)–La ville de Bambari est le théâtre d’un violent combat ce début d’après-midi. Un élément de la gendarmerie serait mort dans cet affrontement avec les éléments assimilés aux hommes de l’UPC d’Ali Darras.

 

Cet affrontement armé s’est intensifié au niveau de la gendarmerie où les colonnes d’un des principaux lieutenants de l’UPC ont attaqué la gendarmerie. Joint au téléphone les sources sécuritaires ont confirmé l’attaque de la gendarmerie et parlent d’un élément de la gendarmerie tué dans cette attaque. « Nous sommes encore sur le théâtre des opérations difficile de vous dire quelque chose, mais comprenez que nos positions sont attaquées par les groupes armés et nous sommes en train de nous organiser », a indiqué au RJDH une source sécuritaire.

 

Plusieurs sources ont rapporté qu’un gendarme a été tué, information encore non confirmée par le département de Sécurité publique y compris la direction de la gendarmerie nationale.  

 

Cette attaque intervient deux semaines après le combat entre les éléments de l’UPC et les forces de sécurité intérieur. La Minusca ne s’est pas encore prononcée sur cette attaque qui intervient peu après le déploiement du contingent portugais dans la ville.

 

Peu avant ce combat, des informations de sources sécuritaires ont signalé la présence russe dans la Ouaka précisément à Bambari. Information non confirmée par les sources indépendantes à Bambari.

 

Le regain de violence à Bambari devient inquiétant au moment où 400 éléments FACA formés par les russes sont mis au vert ce matin à Berengo. Dans son entretien avec les leaders politiques, la Minusca avait proposé un schéma pratique  qui jusque-là n’a pas d’effet réel sur la situation sécuritaire sur le terrain.

 

 

Centrafrique : «L’initiative de l’UA ne va pas contre les principes du Forum de Bangui » selon le Ministre de la Justice

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 30 MAI 2018

 

BANGUI, le 30 mai 2018(RJDH) —-Les crimes commis en Centrafrique ne seront pas amnistiables, selon le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, Flavien Mbata. Position exprimée dans un contexte où l’Union Africaine poursuit sa médiation auprès des groupes armés en RCA et l’extérieur du pays.

 

Cette démarche de médiation voulue par l’Union Africaine dans leur  initiation de la paix ne va pas contre les principes du Forum de Bangui. Lors des assises de Bangui en mai 2015, il était question de créer une Cour hybride composée à la fois de magistrats centrafricains et de juges internationaux afin de juger les crimes de guerre, de génocide et ceux contre l’humanité commis sur le sol centrafricain.

 

Le Ministre de la Justice indique que même si cette initiative sur le dialogue est saluée par le gouvernement que cela ne joue pas en défaveur de la volonté du peuple centrafricain. «C’est vrai que l’Union Africaine est en train de mener une médiation politique pour qu’il y ait le vivre ensemble en Centrafrique. Mais la médiation ne va pas contre les principes que nous avons arrêtés lors du Forum de Bangui et de la Constitution de notre pays. Ces crimes sont imprescriptibles et ne sont pas amnistiables. Si on reste dans la volonté du peuple, nous devons aller dans ce sens » dit-il lors de son passage devant l’Assemblée Nationale.

 

Il faut rappeler que parmi ces recommandations, figure  le mécanisme non judiciaire sensé établir la vérité sur la crise. La commission justice, vérité et réconciliation est l’un des maillons mis en place pour essayer d’apporter une solution à la crise centrafricaine.

 

La position du membre gouvernement intervient au moment où les facilitateurs du Panel de l’Union Africaine amorcent un tournant décisif avec les discussions auprès  des groupes armés dans le pays et à l’extérieur du pays.

 

 

Centrafrique : Crash d’un avion tôt ce matin à 4 km d’Obo à l’Est du pays

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 30 MAI 2018

 

OBO, le 30 Mai 2018(RJDH)—Un avion d’Ecolog qui livre des vivres aux soldats marocains de la Minusca a fait un crash peu après son décollage de l’aérodrome d’Obo et en partance pour l’Ouganda ce matin à 7h heures, heure de Bangui.

 

L’avion a atterri au village Bougou, localité située près d’une source d’eau à 4 km d’Obo dans la préfecture du Haut-Mbomou. Les circonstances de ce crash ne sont pas encore bien élucidées. Le moins qu’on puisse dire c’est que les cinq membres de l’équipage de l’avion n’ont subi aucun dommage, c’est ce qu’a indiqué au RJDH Ricardo Dimanche, correspondant qui a fait le déplacement du village et qui a relaté en temps réel les faits.

 

L’avion est un cargo d’Ecolog qui est une entreprise en charge du transport du ravitaillement en vivres pour la Mission onusienne dans le pays. Toujours selon les sources du RJDH, l’appareil avait atterri à Obo dans le but d’approvisionner le contingent marocain de la Minusca qui se trouve dans cette région.

 

Ce n’est pas pour la première fois qu’un crash est enregistré dans cette localité. Le dernier cas en  date remonte au 12 décembre 2014. Il s’agissait d’un gros porteur qui n’avait pas l’habitude d’atterrir sur des petites pistes.

 

La société Ecolog jusque-là est restée silencieuse sur ce crash d’avion et les pilotes et son copilote se trouvent encore à Obo

 

 

Centrafrique : Lancement officiel de la campagne contre les messages de haine sur les réseaux sociaux par l’ABCA

 

PAR VIVIEN NGALANGOU LE 30 MAI 2018

 

BANGUI, 30 Mai 2018 (RJDH) — L’association des Blogueurs Centrafricains (ABCA) a lancé officiellement la campagne contre les fausses nouvelles (fakenews) et les messages de haine sur les réseaux sociaux ce 30 Mai, au centre de ressources multimédia d’Internews en présence du Directeur pays de l’ONG Internews et du représentant de HCC.

 

Cette action intervient dans le contexte où la publication et diffusion des vidéos de haine sur la crise centrafricaine se multiplient sur les réseaux sociaux (facebook, Twitter, You tube etc.). Cette campagne vise à démentir les fausses informations et à faire bon usage des canaux d’informations

 

Selon Rosmon Zokoue, président de l’Association des Blogueurs Centrafricains (ABCA), c’est pour freiner le phénomène de propagation des messages de haine qui sabordent à nouveau les efforts de la cohésion sociale, «je pense que vous conviendrez tous avec moi, depuis un certain temps la crise centrafricaine a pris une autre forme et nous ne devons pas rester les bras croisés, c’est pourquoi l’ABCA apporte sa part de contribution en luttant contre les faux messages qui nous divisent afin de mettre la lumière sur les vraies informations qui circulent sur les réseaux sociaux », a expliqué le président de l’ABCA.

 

Pascal Chiralwirwa, Directeur pays d’Internews rappelle le rôle de l’ABCA dans la crise actuelle «c’est un devoir noble et très stratégique ; vous avez le devoir d’interpeller, de sensibiliser, d’aider les gens à mieux comprendre comment utiliser les réseaux sociaux et lutter contre les messages de haine tout en sachant que ces derniers temps le HCC a lancé un chantier de révision de la loi sur la communication, l’ordonnance 05. Votre travail est aussi d’aider les institutions habilitées pour poursuivre des situations des cas de violations à travers l’internet et les médias », a clarifié le Directeur pays d’Internews.

 

L’association des Blogueurs Centrafricains (ABCA) travaille en collaboration avec la division francophone de Facebook.

 

La campagne de lutte contre les fausses nouvelles (fakenews) et les messages de haine sur les réseaux sociaux va se poursuivre jusqu’à fin 2018 avec possibilité de renouvellement.

 

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 23:42
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

 

LA MINUSCA, LE HCC ET D’AUTRES PARTENAIRES PREPARENT UNE CAMPAGNE CONTRE LES MESSAGES HAINEUX

 

 

Bangui, le 30 mai 2018 - La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et le Haut Conseil de la Communication (HCC) se préparent au lancement, début juin 2018, d’une campagne de sensibilisation contre les messages haineux et de lutte contre l’incitation aux violences et la stigmatisation. « Cette campagne est le fruit du partenariat entre la MINUSCA, le HCC, les leaders religieux et politiques ainsi que la société Civile, la RJDH, les media et les organes de régulation », a indiqué mercredi le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro.

 

Le porte-parole a expliqué que la « campagne ambitionne de proposer un programme national de lutte contre les messages de haine qui sera soumis à l’appréciation des autorités ». Le porte-parole a rappelé que la lutte contre les messages haineux est au centre de la résolution 2399 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui demande au Groupe d’experts sur la République centrafricaine de “Recueillir, en coopération avec la MINUSCA, tout élément attestant d’actes d’incitation à la violence, en particulier à motivation ethnique ou religieuse, qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine et permettant d’identifier les auteurs de tels actes, et en rendre compte au Comité” des sanctions.

 

Lors de la conférence de presse hebdomadaire, la MINUSCA a salué lAssemblée Nationale pour ladoption, le mardi 29 mai, de la loi portant Règlement de Procédure et de Preuves devant la Cour Pénale Spéciale, à loccasion de la session parlementaire. « Cette adoption constitue un pas supplémentaire en vue de lopérationnalisation de la Cour », a précisé le porte-parole. Concernant les abus et de violations des droits de lhomme et du droit international humanitaire, le porte-parole a affirmé que la Mission avait documenté 57 incidents ayant affecté au moins 70 victimes, au cours de la période du 23 au 29 mai 2018. « Les auteurs présumés sont, d’une part, des éléments des groupes armés et d’autre part, des agents de l’Etat ».

 

Pour sa part, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, Lieutenant-Colonel Côme Ndayiragije, a fait un bilan de la situation sécuritaire dans le pays, marquée par une normalisation progressive de la situation sécuritaire à Bambari, en dépit de quelques incidents, ainsi qu’à Bangui. « La force de la MINUSCA reste vigilante et n’hésite pas à réagir contre tout acte menaçant la sécurité de la population, tout en créant les conditions pour qu’elle circule librement et vaque à ses activités », a indiqué le porte-parole militaire. 

 

De son côté, le porte-parole de la Police, Capitaine Franck Gnapié, a annoncé  l’installation dans le camp de déplacés du Petit Séminaire de Bangassou, d'un poste de police avancé le 25 mai dernier. “Ce poste de police est tenu conjointement par la Police de la MINUSCA et des gendarmes centrafricains. Les habitants du camp et leurs responsables ont salué cette initiative qui leur permettra d’exposer plus facilement les problèmes liés à leur sécurité”, a dit le porte-parole. Il a rappelé que l’installation des postes de police avancés a débuté en janvier 2018 à Bambari et se poursuivra très prochainement à Bria.

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 00:14
En Centrafrique les leaders religieux disent Stop aux interférences étrangères

 

 

 

https://www.vaticannews.va  Cédric Mouzou, SJ - Cité du Vatican 

 

La Plateforme des Confessions Religieuses de Centrafrique, PCRC, composée de Musulmans, Chrétiens Catholiques et Protestants, a rendu public le vendredi 25 mai 2018, un mémorandum sur la persistance de la crise depuis 2012 suites à l'avènement de la coalition Séléka aux pouvoirs de l'Etat.

 

Signé par les trois leaders de la Plateforme des Confessions Religieuses de Centrafrique, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, pour l’Eglise catholique, l’Imam Omar Kobine Layama pour les musulmans et le Pasteur Nicolas Guerekoyame-Gbangou, pour les Protestant,  le mémorandum exprime des inquiétudes et des interrogations sur la persistance de la crise dans le pays, et dit « Stop » aux interférences étrangères en République centrafricaine. La Centrafrique est secouée ces derniers temps par des violences qui ont causé des victimes et la destruction des biens matériels. Parmi les victimes, rappellent les leaders de la Plateforme des Confessions Religieuses de Centrafrique, le père Albert Toungoumala Baba, qui a été tué le 1er mai avec un groupe de fidèles lors de l’attaque de la paroisse Notre Dame de Fatima, près du quartier PK5 de Bangui.

 

Plusieurs raisons à l’origine de la crise

 

Pour les leaders religieux de la Plateforme des Confessions Religieuses de Centrafrique, la crise a ses origines d’une part dans « la mauvaise gouvernance, la corruption,  le clientélisme, l'exclusion, le régionalisme, le refus de l'alternance politique, la pauvreté, la mauvaise redistribution des richesses, la faiblesse des institutions républicaines, la crise de leadership, l'impunité et l'insécurité, maintes fois dénoncés ». Par ailleurs, le mémorandum dénonce, « les visées de certains pays voisins et étrangers, qui cherchent à dérouler, en Centrafrique, des agendas cachés afin de l'occuper, par le biais de groupes armés orientés et entretenus par eux, pour ainsi contrôler les ressources du pays ».

 

Des tentatives pour déstabiliser le pays

 

Les leaders de la plateforme dénoncent l’alliance de certains centrafricains, avec des mercenaires étrangers pour déstabiliser le pays. Une alliance qui  se sert de la division factice entre Chrétiens et Musulmans pour faire diversion et orchestrer la violence. Pour les leaders, l’objectif réel  de ces factions est la prise du pouvoir et le contrôle des richesses naturelles de la Centrafrique au détriment du peuple. Les leaders religieux réaffirment que le conflit a une origine politique et non religieuse.

 

Un manque de professionnalisme de la part de la « MINUSCA »

 

Le mémorandum dénonce également le manque de professionnalisme de certains contingents de la Mission des Nations Unies en Centrafrique, MINUSCA, les accusant même de fournir des armes et des munitions à certains groupes rebelles. Les chefs religieux concluent le mémorandum avec quelques recommandations pour surmonter la crise. Ils invitent les jeunes à ne pas céder aux manipulations ethniques et religieuses pour s'enrôler dans des groupes armés qui sèment l'instabilité dans le pays. Ils appellent également la population, à respecter les croyances de chaque citoyen et les lieux de culte.

 

Enfin, ils exhortent les centrafricains à s’engager dans « un dialogue franc et inclusif à la base avec la population du Km 5 et celle de l'ensemble du territoire national pour un retour à une paix durable en Centrafrique. »

 

 

 

https://www.la-croix.com  Lucie Sarr , le  


 

Dans un texte publié vendredi 25 mai, la Plate-forme des confessions religieuses de Centrafrique (PCRC) estime que la crise du pays n’a pas seulement des origines internes.

 

Pour les confessions religieuses centrafricaines, la crise que traverse le pays depuis 2013 n’a pas que des origines internes, mais est attisée par des ingérences extérieures. Les religieux de Centrafrique ont exprimé cette conviction, vendredi 25 mai, dans un memorandum signé par l’imam Omar Kobine Layama, chef de la communauté musulmane, le pasteur Nicolas Guerekoyame-Gbangou, président de l’association des Églises évangéliques de Centrafrique et le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui.

 

Au nombre de ces ingérences, les trois guides religieux citent celles de certains pays voisins et étrangers, de certains contingents de la Mission des Nations unies en Centrafrique et les pressions de la communauté internationale pour la formation d’un gouvernement d’union nationale au mépris de la justice. À leurs yeux, certains pays voisins « cherchent à dérouler dans le pays des agendas cachés afin de l’occuper, par le biais de groupes armés orientés et entretenus par eux, pour ainsi contrôler les ressources ».

 

Ils s’opposent à l’amnistie de certains mercenaires

 

Depuis la chute du président François Bozizé en 2013, de nombreux groupes armés s’affrontent en Centrafrique. L’ancien président avait été chassé par un coup d’État fomenté par la Séléka, une coalition de groupes armés à majorité musulmane venue du nord du pays et de mercenaires venus du Tchad et du Soudan.

 

Dans ce contexte, les religieux centrafricains exigent la mise en place d’une « Commission vérité, justice, réparation et réconciliation » et s’opposent à l’amnistie de certains mercenaires ayant commis des « crimes atroces » et à leur éventuelle entrée dans un gouvernement d’union nationale.

 

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Centrafrique-Presse.com
30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 00:12
Lu pour vous : Un expert indépendant expulsé de Centrafrique par l'ONU

 

 

 

https://www.marianne.net  Par Marc Endeweld   29/05/2018 à 17:23

 

L'avocat français Juan Branco devait réaliser une mission d'expertise en Centrafrique pour la Cour pénale spéciale sur les exactions commises dans le pays. Après une semaine de présence, la Minusca, la mission de sécurité de l'ONU, a mis fin à son contrat de travail et lui a demandé de quitter le territoire.

 

Persona non grata. Selon nos informations, l'avocat français Juan Branco, qui devait participer à une mission d'expertise indépendante en Centrafrique pour la Cour pénale spéciale (CPS) sur les exactions commises dans le pays, doit partir ce mardi 29 mai du pays sous la pression de la Minusca, la mission de sécurité de l'ONU.

 

Cette force militaire onusienne, qui regroupe 10.500 hommes en Centrafrique (issus des armées gabonaise, portugaise, rwandaise, uruguayenne), assiste techniquement la CPS en Centrafrique, et a décidé lundi de mettre fin unilatéralement au contrat de travail de Juan Branco, pourtant arrivé il y a une semaine à peine. Les fonctionnaires de la Minusca ont demandé à l'expert indépendant de quitter le territoire, tout en lui commandant des billets d'avion pour Paris. Ils lui auraient par ailleurs notifié oralement que s'il persistait à rester en Centrafrique, sa sécurité ne serait plus assurée.

 

Une mission sur les violations des droits de l'Homme

 

A l'origine, trois experts devaient participer à cette mission indépendante ayant pour mission d'établir une stratégie de poursuites, mais aussi un document public et un plan d’enquête, visant à faire poursuivre et condamner les individus responsables de violations des droits de l’Homme, droit humanitaire et droit international pénal, commises sur le sol centrafricain. Or, certaines pourraient mettre en cause les forces internationales de l'ONU.

 

C'est là que la situation devient particulièrement problématique. En effet, la Minusca invoque l'article 2 du contrat de travail pour justifier sa rupture, un article qui indique qu’il ne peut être allé contre l’intérêt des Nations unies… Dans ce contrat pourtant, aucun droit de réserve n'est exigé des experts indépendants sur les affaires centrafricaines, et il est très précisément indiqué qu'ils se trouvent sous la direction exclusive du procureur spécial de la CPS, institution centrafricaine et indépendante. Seule obligation : la nécessaire confidentialité de ces experts sur les informations recueillies lors de la mission.

 

Des tweets accusant les forces de l'ONU de "massacre"

 

Tout aurait commencé en réalité par une série de tweets de Juan Branco le 25 mai, commentant un article du Monde sur les forces de l'ONU en Centrafrique et affirmant que le 10 avril dernier, celles-ci "massacraient plus de 30 civils et en blessaient 100 autres sans aucune justification". L'avocat poursuit son accusation : "Faute de travail journalistique sérieux, un crime devient 'incident', et les civils massacrés, des cadavres à piétiner". Ou encore : "Ces corps de civils brisés par l'impunité et par la propagande dont [le journaliste] se fait le relais furent le surlendemain déposés dans des linceuls blancs aux pieds des casques bleus qui les avaient tués, par des milliers de manifestants réclamant dignité". Et d'ajouter : "L'ONU et les casques bleus, assaillis de partout, le sont parce qu'ils ont une mission ahurissante qui les rend littéralement responsables de tout ce qu'il se passe sur le pays. Ils ne peuvent, ne doivent rien laisser passer".

 

Aujourd'hui, Juan Branco a saisi le Défenseur des droits de l'institution internationale. Et selon nos informations, l'ambassade de France en Centrafrique a décidé ce mardi matin de demander officiellement des explications à New York sur l'interruption de son contrat. En effet, selon certaines sources, cette rupture de contrat aurait été décidée au siège même de l'ONU. Le pedigree de l'avocat aurait-t-il pu peser dans cette décision ?Par le passé, il fut conseiller au cabinet de Laurent Fabius au ministère des Affaires étrangères, mais il fut également conseiller auprès du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI). En France, c'est également lui qui s'est chargé de la défense de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.

 

L'intéressé en tire d'ailleurs une conclusion dans l'un de ses derniers tweets avant son retour à Paris : "Officiellement pour avoir dénoncé un fait établi : que le 10 avril, l'ONU a tué à Bangui 30 habitants et blessé plus de 100 autres. Que cela soit dit, entendu, répété : l'ONU au Centrafrique tue des civils, et vire qui le dit. Officieusement? La peur de Wikileaks, évidemment". Sollicité, le Quai d’Orsay a refusé de nous répondre : "Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur les litiges relatifs à la mise en œuvre des contrats de travail entre l’Organisation des Nations unies et ses agents, quelles que soient leur nationalités".

 

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 00:02
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le départ de l’actuel ambassadeur de la France acté pour le mois de juin prochain

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 29 MAI 2018

 

BANGUI, 29 mai 2018 (RJDH)— Christian Bader l’actuel ambassadeur français en Centrafrique pourrait quitter son poste d’ici le mois de juin a appris le RJDH de sources bien introduites.

 

Le président Faustin Archange Touadéra et le ministre français des Affaires Étrangères Jean Yves Ledrian auraient abordé le  cas Christian Bader lors de leurs discussions en marge du sommet de Saint Petersburg en Russie. De sources autorisées, le départ du diplomate français a été annoncé pour le mois de juin sans aucune précision sur le jour, « il (le ministre français des Affaires Etrangères) a dit qu’il devrait partir d’ici juin. Voilà l’annonce qui a été faite », confie sous le strict anonymat, une source bien introduite.

 

Cette information n’est pas encore confirmée par des sources proches de l’ambassade de France à Bangui mais, Christian Bader à qui Paris reprochait son analyse assez limitée de la situation en Centrafrique, est sur la sellette depuis son rappel par le Quai d’Orsay en février 2018. Ce diplomate n’est pas non plus en odeur de sainteté à Bangui depuis qu’il a ouvertement critiqué le pouvoir en place lors du forum des investisseurs tenu en novembre 2017.

 

Même si le pouvoir de Bangui n’a jamais officiellement demandé son départ, dans les couloirs de la présidence, des ministères voire dans l’entourage de l’homme fort de Bangui, on n’hésite pas à évoquer son remplacement, « ce diplomate non seulement qu’il ne joue pas son rôle mais n’agit jamais comme un diplomate. Il est temps qu’il s’en aille », a confié au RJDH, un proche de Touadéra.

 

Alors que son prédécesseur, Charles Malinas, sanctionné pour trafic de visas après son départ de la RCA, était très actif, Christian Bader depuis son arrivée s’est installé dans le silence et l’inaction, deux faits qui facilitent et favorisent l’avancée de la diplomatie et des actions militaires russes et américaines sur le terrain en Centrafrique. Le constat qui s’impose, 20 mois après l’arrivée à Bangui de ce diplomate, est le fait que le sentiment anti-français, embryonnaire sous Malinas a pris une proportion inquiétante, ce qui complique d’avantage la situation au pouvoir français qui ne saurait s’effacer dans ce pays « intact » au profit des Américains et/ou des Russes à qui théoriquement semble profiter la chute de la France en RCA.

 

 

Centrafrique : Adoption à Bangui de la loi de règlement de procédure et de preuve de la Cour Pénale Spéciale

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 29 MAI 2018

 

BANGUI, le 30 mai 2018(RJDH) —-Les élus de la Nation ont adopté à une écrasante majorité la loi portant le règlement de procédure et de preuve de la juridiction hybride sensée juger les crimes de masse de 2003 à ce jour. Les organisations de la défense des Droits de l’Homme s’en félicitent. 

 

Le débat est essentiellement axé autour de l’article 47 de la loi n°15.003 du 03 juin 2015 portant organisation et fonctionnement de la Cour Pénale Spéciale. En effet, cette loi avait prévu neuf juges siégeant à la chambre d’assise. Ce qui techniquement ne saurait résoudre le problème d’un jugement en Appel  selon le Président de la Commission Textes et Lois Laurent Gon-Baba. Cette loi adoptée ouvre la voie au financement de la CPS par les bailleurs qui étaient réticents au financement de cette juridiction nationale à défaut de la loi sur le règlement de procédure et de preuve.

 

Plusieurs acteurs des organisations de défense droits de l’Homme et des victimes se félicitent de l’adoption de cette loi et qui estime qu’à partir de ce moment, l’heure est à la poursuite, « c’est notre préoccupation pour l’intérêt des victimes. C’est le dernier maillon de la chaine qui a été levée, maintenant, la CPS n’a plus de motifs  de n’est pas engager de poursuites judiciaires et rechercher les présumés auteurs », a déclaré le magistrat Joseph Bindoumi, Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme.

 

Après leur opposition à l’amnistie, les élus de la nation, ont encore une fois marqué leur attachement à la question la justice en approuvant cette loi.

 

Selon la Constitution du 30 mars 2016, le président de la République dispose de 15 jours pour promulguer la loi adoptée par la 6ème législature.

 

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 00:53
Lu pour vous : OIF : LES CAROTTES SONT CUITES POUR MICHAËLLE JEAN

 

 

ANALYSE

 

LES CAROTTES SONT CUITES POUR MICHAËLLE JEAN

 

PAR DENIS LESSARD    LA PRESSE

 

QUÉBEC — Dans le monde diplomatique, rien n’est fait au hasard. Surtout en France. Ceux qui soupèsent les moindres gestes ont remarqué que la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, était assise au second rang au moment où, sous le dôme de l’Académie française, Emmanuel Macron expliquait sa vision de la Francophonie le 20 mars dernier. Au surplus, le président n’a évoqué que du bout des lèvres la contribution de l’OIF.

 

Ce n’était pas le premier camouflet à celle que la presse française a déjà décrite comme la « petite reine du Canada ». Plus tôt cette année, à Ouagadougou, M. Macron a ignoré totalement la contribution de l’OIF et de sa secrétaire générale. À une autre occasion, il s’est contenté d’évoquer « la directrice » de l’organisation internationale.

 

L’annonce cette semaine que la France allait formellement appuyer une candidate du Rwanda pour succéder à Mme Jean lors du prochain Sommet de la Francophonie, en octobre en Arménie, n’était pas une surprise. Déjà fin 2017, la presse africaine rapportait que M. Macron souhaitait appuyer l’ancien président béninois, Lionel Zinzou. Lesté par trop de casseroles, ce dernier a déclaré forfait. L’appui à Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires internationales du Rwanda, signifie avant tout que l’Élysée souhaite un renouvellement à la tête de l’OIF.

Mme Jean se savait en eaux troubles ; le 12 mai, elle a envoyé deux émissaires à Kigali pour tenter de dissuader le Rwanda d’être candidat.

 

Bien sûr, la France a un « agenda » rwandais : elle tente de faire oublier son rôle, sa passivité, au moment du génocide de 1994. Bien sûr, le Rwanda est aujourd’hui avant tout anglophone, mais Boutros Boutros-Ghali, qui a donné son impulsion à l’OIF, venait d’Égypte, un pays arabophone. Quoi qu’il en soit, sans que les dirigeants se soient officiellement engagés, la presse africaine rapporte que le Maroc, la Côte d’Ivoire et surtout le Sénégal appuieront la ministre rwandaise. Les carottes sont cuites, quand on connaît l’ascendant de la France sur l’organisation.

 

CLIMAT DÉLÉTÈRE

 

Pour l’heure, le climat est délétère au siège social de Paris. Les fuites nombreuses sur les dérives administratives et les dépenses extravagantes nourrissent un climat de suspicion. Mais ce ne sont pas les 500 000 $ en rénovations pour un appartement de fonction à Paris ni le piano à 20 000 $ qui ont causé le plus de tort. Les radios privées peuvent s’amuser de sa déclaration sur son problème d’eau chaude à son appartement parisien, du chauffeur privé pour son conjoint Jean-Daniel Lafond. La décision de consacrer 1 million au financement de l’aventure de la frégate Hermione-Lafayette a fait davantage grincer les dents : les pays sont sensibles à l’utilisation des fonds destinés aux programmes – une cinquantaine de millions pour l’ensemble des 84 États membres.

 

C’est davantage l’attitude quasi monarchique de la « petite reine » qui n’écoute personne qui est en cause – déjà, au moment de sa prise de contact avec Emmanuel Macron, fraîchement élu, les initiés ont compris que cela s’était mal passé.

 

Il faut dire que le choix de Michaëlle Jean au sommet de Dakar, en 2014, n’avait pas soulevé l’enthousiasme. Dans l’immense salle de la plénière, à la conférence de presse de clôture, les délégués et journalistes africains dans les gradins maugréaient ouvertement devant le choix de la Canadienne, résultat, à leur avis, du manque de fermeté du président François Hollande.

 

Il faut dire que les Africains étaient arrivés dans le désordre à Dakar, incapables de se rassembler autour d’une candidature unique. Adversaire avoué de Mme Jean, Jean Claude de L’Estrac, ancien ministre des Affaires étrangères de la république de Maurice, avait critiqué le choix des pays francophones. « Il y a un sentiment dans le groupe africain, depuis le sommet de Hanoi (1998), que le siège de l’OIF est à Paris, que les programmes sont gérés par les pays du Nord. Le secrétaire général doit être un candidat du Sud », avait-il laissé tomber. Dans un ouvrage récent, il a expliqué que le président Hollande avait déclaré la plénière terminée avant que le leader mauricien n’ait pu demander le vote en l’absence de consensus. Un geste important n’avait pas retenu l’attention ; quelques semaines avant Dakar, le secrétaire général sortant, Abdou Diouf, s’était finalement prononcé pour une candidature africaine.

 

Dans les coulisses, on chuchote que Mme Jean avait proposé un compromis : M. de L’Estrac pourrait devenir son « administrateur », le numéro deux. Le Mauricien avait répliqué que s’il devenait patron de l’OIF, il n’engagerait pas Mme Jean, tant il la trouvait incompétente. Écrivain et journaliste, Henri Lopes, ex-ambassadeur du Congo-Brazzaville, était aussi sur les rangs. Les noms d’autres Africains étaient évoqués, dont celui de l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, éjecté du pouvoir juste avant le sommet de Dakar.

 

Il n’y a jamais eu d’élection au poste de secrétaire de l’OIF. Un candidat africain s’était retiré à la veille du sommet de Hanoi en 1998 – Boutros Boutros-Ghali avait été choisi par consensus. Un seul scrutin a divisé la Francophonie, à l’époque de l’Agence de coopération culturelle et technique : le Canadien Jean-Louis Roy l’a emporté sur le Belge Roger Dehaybe. Et les délégués seraient bien embarrassés au prochain sommet, car leurs règles internes restent bien imprécises quant à l’encadrement d’un scrutin.

 

LES YEUX SUR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ

 

De passage à Paris, ce printemps, Justin Trudeau a déclaré que le Canada continuait d’appuyer Mme Jean – il connaissait déjà l’opposition d’Emmanuel Macron à Mme Jean, indique-t-on. On observe dans les coulisses qu’après 1998, l’OIF a toujours été confiée à un ancien chef d’État – Mme Jean l’avait été comme gouverneure générale, tandis que ses adversaires étaient ministres ou ambassadeurs. 

 

Si elle veut conserver son poste, Mme Jean devra toutefois soumettre à nouveau sa candidature.

 

Le Canada doit aussi tenir compte de son souhait de revenir au Conseil de sécurité de l’ONU. Un vote, un autre, aura lieu en 2020 à ce sujet. Il ne peut se permettre de froisser les pays d’Afrique.

 

L’appui spontané d’Ottawa n’a guère trouvé écho à Québec. En février, à l’Élysée, Philippe Couillard avait rappelé que les gouvernements s’attendaient à plus de rigueur et de transparence au sein de la direction de l’OIF. Mme Jean a manifesté son mécontentement, confie-t-on. Cette semaine, Philippe Couillard a dit souhaiter voir d’abord si elle serait candidate. Un appui pour le moins mitigé, corrigé diplomatiquement le lendemain.

 

Michaëlle Jean jettera-t-elle l’éponge ? Ce n’est pas le genre de la maison, disent ceux qui la connaissent bien. Mais elle n’est pas attachée par des considérations pécuniaires – sa pension annuelle comme ex-gouverneure générale du Canada atteint 130 000 $, exempts d’impôts. Quand on est reine !

 

 

 

ÉDITORIAL 

 

ARTISAN DE SON MALHEUR    PAR ALEXANDRE SIROIS  (LA PRESSE)

 

Les carottes sont-elles cuites pour Michaëlle Jean ? Chose certaine, la secrétaire générale de la Francophonie est désormais dans une position aussi précaire qu’embarrassante.

Le président français Emmanuel Macron vient d’accorder son appui à la candidate rwandaise qui veut succéder à Michaëlle Jean, dont le premier mandat se termine en octobre prochain.

La France est puissante au sein de l’Organisation internationale de la francophonie et sa décision est lourde de conséquences. Ce qui signifie que la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, risque fort de détrôner l’ancienne gouverneure générale du Canada.

On déplorera évidemment le fait que ce poste prestigieux sur la scène internationale est en train de glisser entre les doigts du Canada. On ne versera cependant pas de larmes pour Michaëlle Jean. Elle a été l’artisan de son propre malheur.

Le renouvellement de son mandat à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie s’annonçait problématique avant même le coup de théâtre d’Emmanuel Macron. La preuve : c’était devenu une patate chaude tant pour Ottawa que pour Québec. Une patate que la principale intéressée avait elle-même déposée dans une casserole avant d’allumer le feu pour faire bouillir l’eau !

Une série d’articles publiés dans Le Journal de Montréal au cours des derniers mois a démontré à quel point elle a géré le budget de son organisation avec une nonchalance injustifiable.

On a notamment rapporté des rénovations d’un demi-million de dollars pour sa résidence officielle à Paris, des dépenses plus élevées que prévu pour des missions à l’étranger et l’organisation d’une croisière pour une centaine de jeunes francophones dont le coût pourrait s’élever à 1 million.

Pour comble d’insulte, l’Organisation internationale de la francophonie a manqué de transparence sous sa gouverne. On a, entre autres, cherché à masquer l’ensemble des dépenses liées à la croisière controversée. Philippe Couillard a même dû réclamer publiquement « plus de transparence » à l’ancienne gouverneure générale. Gênant.

Ces nombreuses – et incontestablement évitables – péripéties ont visiblement eu des échos jusqu’à l’Élysée…

Les errements de Michaëlle Jean sont d’autant plus difficiles à expliquer qu’elle savait que sa marge de manœuvre était mince. Si elle a accédé à ce poste, c’est en quelque sorte par défaut. À l’époque, aucun des quatre candidats africains ne faisait consensus. Il était donc évident que plusieurs chefs d’État d’Afrique, majoritaires au sein de la francophonie, ne seraient pas tendres avec elle. Qu’ils voudraient récupérer ce poste un jour.

Michaëlle Jean n’avait donc pas droit à l’erreur et elle a malgré tout fait plusieurs faux pas. 

Comprenant également, semble-t-il, de brusques changements administratifs imposés au sein de l’organisation à la suite de son arrivée, que plusieurs n’ont pas digérés.

Cela dit, il ne faut pas s’étonner de voir Ottawa et Québec, pour l’instant, réitérer leur appui à Michaëlle Jean. Non seulement il s’agit d’un poste clé sur la scène internationale, mais la solution de rechange n’est pas avantageuse. Une candidature issue du Rwanda est une initiative plutôt bancale.

Comme l’a fait remarquer avec justesse un journaliste congolais cette semaine, le Rwanda n’est pas une démocratie, et l’Organisation internationale de la francophonie ne devrait pas être « une organisation que n’importe quel dictateur africain a le droit de diriger ». Sans compter que le pays a décidé ces dernières années de bouder le français et de faire plus de place à la langue anglaise.

Cela étant dit, lorsqu’un candidat irréprochable démontrera son intérêt, il serait sage pour Ottawa de jeter l’éponge. De faire comprendre à Michaëlle Jean qu’elle devrait songer à relever de nouveaux défis. La situation est déjà assez embarrassante comme ça… Ça éviterait au Canada de perdre complètement la face.

 

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