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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 16:23

 

 

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 18 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 18 Juillet 2018(RJDH)—Une campagne de sensibilisation sur la Cour Pénale Spéciale a été lancée ce 17 juillet à travers le pays sur l’appui du PNUD en Centrafrique. Les principales cibles de ces activités qui seront menées par huit Organisations de la Société Civile (OSC) sont les leaders communautaires et les religieux.

 

Ce volet de travail de sensibilisation sur la CPS où plus de 80 activités de sensibilisation seront menées à Bangui et en provinces, se définit dans le cadre du projet d’appui à cette cour hybride afin de participer les publics à l’œuvre de la justice.

 

Il s’agit selon Théophile Momokoana, porte-parole de la Cour Pénale Spéciale, d’informer les centrafricains sur cette juridiction nationale, « nous sommes dans une étape cruciale au travail de la cour qui est entrée dans une phase opérationnelle et va prochainement démarrer son travail d’enquête. Dans ce cadre, le premier travail du sensibilisateur est de permettre aux populations de bien comprendre le mandat et le fonctionnement de la CPS », a-t-il indiqué.

 

Les Organisations de la société civile notamment la LCDH, l’AFJC, GICA et bien d’autres ONG ont pour mission de faire remonter les questions et préoccupations des communautés sur les graves violations des Droits de l’Homme en Centrafrique.

 

Alain Ouaby Bekaï, le Procureur spécial adjoint de la Cour Pénale Spéciale appelle les victimes, les témoins et autres acteurs à s’impliquer dans les procédures judiciaires engagées dans le pays.

 

80 activités seront réalisées par ces OSC à Bangui et en provinces jusqu’en septembre prochain.

 

Centrafrique : La campagne de sensibilisation sur la Cour Pénale Spéciale lancée à travers le pays
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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 16:06
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

 

LE GOUVERNEMENT ET LA MINUSCA SOULIGNENT L’IMPORTANCE DE L'INITIATIVE AFRICAINE POUR RÉSOUDRE LA CRISE EN RCA

 

 

Bangui, le 18 juillet 2018 – Les porte-parole du Gouvernement centrafricain et de la MINUSCA ont réaffirmé mercredi à Bangui, l’importance de l’initiative de l’Union Africaine (UA) pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine. Les deux institutions s’exprimaient à Bangui, à l’occasion de leur conférence de presse bimestrielle conjointe.

 

Le ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement, Maxime-Ange Kazagui, a rappelé les objectifs de l'initiative de l'UA, destinée “à faciliter le désarmement pour aller au DDR et vers la securité dans le pays”. “Le format de cette initiative stipule que c'est un dialogue entre le Gouvernement et les groupes armés”, précisant que pour d’autres secteurs comme la société civile et les partis politiques, il s’agit de consultations.

 

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a indiqué que l’initiative est soutenue par les Nations Unies et a rappelé la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité du 13 juillet 2018, qui “réaffirme son soutien à l’initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine et à sa feuille de route, qui constituent le principal cadre pour une solution politique (…) comme les autorités centrafricaines en ont convenu et sous leur direction”.

 

Le porte-parole de la MINUSCA est revenu sur d’autres points de la déclaration, notamment le soutien au “Président Faustin-Archange Touadera dans ses efforts pour la paix et la stabilité en RCA et exhorte les autorités centrafricaines à prendre, sans délai, toutes les mesures nécessaires pour faire progresser le dialogue avec les groupes armés”. Quant aux groupes armés, le Conseil les exhorte à “cesser toutes formes de violence (…) et de participer dans un esprit constructif au processus de paix”. Selon le porte-parole, “cette déclaration est une prevue supplémentaire de l’attachement et de l’attention du Conseil de sécurité des Nations Unies et de la communauté internationale à la situation sécuritaire, politique et humanitaire en RCA”. 

 

Les autres points abordés par les porte-parole du Gouvernement centrafricain et de la MINUSCA ont porté sur la situation sécuritaire à Bambari et Bria, l'ouverture de la session criminelle à Bangui ainsi que le récent reportage diffusé sur une chaîne internationale, axé sur la ville de Ndélé (nord) et l’un des leaders du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC). Selon le porte-parole du Gouvernement, “ce reportage est un foissonement de preuves à charge pour ces groupes armés quant à leur réelle volonté de réellement entrer dans le processus qu'ils ont signé mais qu’ils continuent de bafouer. Nous avons eu pendant 30 minutes, les preuves concrètes avec ces groupes armés en train d'exploiter nos richeses et de s'équiper”. Quant au porte-parole de la MINUSCA, il a qualifié d’inacceptables certaines déclarations de ce leader et a mis en garde le FPRC, soulignant que la Mission “ne tolèrera aucune tentative de déstabilisation des institutions légitimes centrafricaines ».

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: 

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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 16:01
Fusion des forces mixtes Tchad-Soudan-Centrafrique en FMTS

 

 

 

French.china.org.cn le 18-07-2018

 

La force mixte Tchad-Soudan et la force mixte tripartite Tchad-Soudan-Centrafrique ont été fusionnées et restructurées en une seule force dénommée "force mixte Tchad-Soudan" (FMTS), selon un décret présidentiel publié mardi par la radio publique.

La nouvelle force mixte Tchad-Soudan comprend 100 agents de la police judiciaire composée de gendarmes et policiers et trois groupements opérationnels implantés dans les villes de Tissi, Farchana et Mourdi-Djona, le long de la frontière avec le Soudan (plus de 1 000 km).

"La nouvelle structure du commandement de la FMTS, ses services techniques et ses groupements opérationnels n'affectent en rien les différents protocoles d'accord relatifs à la sécurisation de la frontière des deux pays, le Tchad et le Soudan", précise le décret.

Le général de brigade Ousman Bahar Mahamat Itno est nommé à la tête de la nouvelle force, selon un autre décret rendu public le même jour. Il aura pour adjoint le lieutenant-colonel Mahamat Moussa Gourbal. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 01:21
Lu pour vous : Gabon: le président Ali Bongo sollicite l’aide de Vladimir Poutine
Lu pour vous : Gabon: le président Ali Bongo sollicite l’aide de Vladimir Poutine

 

 

 

Par Alain Chemali@GeopolisAfrique | le 16/07/2018 à 16H13,

 

Pendant la Coupe du monde, la diplomatie russe ne chômait pas. En marge des rencontres sportives, Vladimir Poutine a reçu plusieurs dirigeants étrangers dont son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. L’occasion pour les 2 hommes de faire le point sur la coopération entre Libreville et Moscou et pour le président Bongo de solliciter l’aide de la Russie dans le règlement de la crise en Centrafrique.


Invité, selon la presse gabonaise, par le président de la Fédération de Russie pour «un séjour de travail et d’amitié», le président Ali Bongo Ondimba a été reçu par Vladimir Poutine au Kremlin le 15 juillet 2018. Le jour même de la finale de la Coupe du monde.
 
Un partenariat multiforme y compris sur la sécurité... en Centrafrique

 

Les deux dirigeants, qui célèbreront en octobre prochain le 45e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, ont eu ainsi l’occasion de faire le point sur la coopération entre leur deux pays.

 
«Un partenariat multiforme dans le domaine des mines, du pétrole et du bois», écrit le site Gabon initiative, rappelant que l’accord bilatéral de suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service de 2011 avait marqué une étape importante pour ces échanges.

 
Autre sujet important abordé au cours de cette rencontre, la sécurité notamment en Centrafrique. Pays voisin en proie à des violences depuis des années et qui partage près de trois cents kilomètres de frontière avec le Gabon.

 
Lors de cette audience, Ali Bongo a sollicité le soutien de la Russie dans le règlement de la crise et le retour de la paix en Centrafrique où son pays a décidé de maintenir plus de 400 soldats dans la Minusca, la force de l'ONU dans ce pays.

 
«L’Afrique a besoin de vous. Votre pays est vaste, il dispose d’énormes possibilités et est capable de faire beaucoup de bien pour le continent (…).Je crois que ce serait merveilleux si nous conjuguions nos efforts pour que la paix se rétablisse dans ce pays», a dit Ali Bongo à Vladimir Poutine, selon Afrique news info.

 
L'opération séduction d'Ali Bongo payée de mots en retour

Confirmant ces propos, le site officiel russe Sputnik rapporte que le chef du Kremlin a évoqué de son côté la récente intensification des liens économiques et commerciaux avec Libreville, mais constaté que le volume d’échanges entre les deux pays restait modeste pour le moment.

 
En revanche, concernant les questions de sécurité, «nous avons bien sûr sur quoi travailler, dont le règlement régional en Centrafrique», aurait répondu le chef du Kremlin, selon Sputrnik.

 
L’opération séduction du fils du défunt président Omar Bongo, à quelques semaines d’un scrutin législatif aux dates encore floues en raison de difficultés économiques, a également été payée de mots en retour.

 
«Le Gabon est l’un des pays les plus importants pour la Russie», a déclaré le chef de la diplomatie russe, selon Gabon Media Time.

 
«Son  positionnement  géostratégique, l’activisme  très fort de sa diplomatie dans les instances internationales, ainsi que son potentiel économique important sont des atouts majeurs pour notre pays», aurait encore ajouté Sergueï Lavrov.

 

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 01:18

 

 

 

(Agence Ecofin) 17 July 2018 - Elles sont au total 17, les sociétés qui ont soumissionné à l’appel d’offre international lancé le 13 juin 2018 par la République du Congo pour la construction des liaisons de fibre optique avec le Cameroun et la Centrafrique. 7 sociétés ont soumissionné pour la fourniture des équipements desdits réseaux. Ces informations ont été dévoilées le 10 juillet dernier, lors d’une réunion préparatoire à une visite de terrain des prochaines zones de chantiers, organisée par la coordination nationale du projet Central Africa Backbone - composante Congo (CAB-Congo) 

 

La visite de terrain a pour but de permettre à chaque soumissionnaire de mesurer pleinement l’ampleur des travaux à exécuter et de comprendre ainsi, les choix qui seront fait lors du dépouillement des dossiers de soumission. Bernadin Omfoura, cadre au projet CAB-Congo, a déclaré à leur attention qu’en  « en règle générale, quand on lance un appel d’offre, s’il s’agit des travaux, il y a l’expérience des sociétés en matière des travaux, dans le cas présent de la capacité de déploiement des réseaux en fibre optique, la capacité financière est indispensable; parce qu’il faut qu’on s’assure que la société a les moyens financiers pour exécuter les travaux ».Une manière de leur faire comprendre que seules les sociétés qui permettront à l’Etat d’atteindre ses objectifs, seront retenues. 

 

La durée des travaux d’interconnexion par fibre optique du Congo avec le Cameroun est fixée à huit mois, et sept mois pour la Centrafrique. Les chantiers sont financés à 78,2% par la Banque africaine de développement (BAD). Ils ont une valeur globale estimée à 43 658 000 000 FCfa. La réalisation de chaque liaison se déroulera en trois étapes. 

 

Pour le Cameroun, il s’agit des travaux de génie civil,  la fourniture et de la pose terrestre de la fibre optique, la construction des sites techniques sur l’axe Ouesso-Sembe, Souanké et Ntam, à la frontière.

 

Pour le tronçon d’interconnexion avec la Centrafrique, sa réalisation inclura les travaux de génie civil, la construction d’un réseau sous-fluvial en fibre optique à partir de la Sangha, couplée à la fourniture et la pose sous-fluviale de la fibre, la construction des sites techniques sur l’axe Pokola-Ouesso-Kabo-Bomassa-Bayanga-Salo.

 

Congo :17 sociétés en lice pour la construction du lien de fibre optique avec la Centrafrique et le Cameroun
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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 01:15
Centrafrique : la CEEAC plaide pour la mise en œuvre de l’initiative africaine

 

 

 

http://www.adiac-congo.com  Lundi 16 Juillet 2018 - 15:20

 

Le secrétaire général de l'organisation sous-régionale, Ahmad Allam-mi, a évoqué la question, le 14 juillet, au cours d'un entretien avec le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.

 

Pendant près d’une heure d’échanges, les deux interlocuteurs ont évoqué abondamment les questions de paix et de sécurité en Afrique centrale, notamment la nécessité de chercher ensemble les moyens de juguler les crises et conflits qui écument certains pays de la région.

 

Le diplomate onusien qui rentre d’Addis-Abeba, en Ethiopie, a fait le point au secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) de la réunion ONU/Union africaine sur la situation au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo (RDC) et sur le processus de réconciliation entre l’Erythrée et l’Ethiopie. Jean-Pierre Lacroix a ensuite salué la décision du gouvernement gabonais de maintenir ses troupes au sein des forces onusiennes de la Minusca en République centrafricaine (RCA).

 

Pour sa part, le secrétaire général de la CEEAC a réaffirmé la volonté de son institution de régler les conflits par des voies pacifiques. Cette communauté salue toutes les initiatives prises par les dirigeants de la RDC sur les mesures d’apaisement et de confiance pour l’organisation, sans heurts, des prochaines consultations électorales, un souhait partagé par l’ONU.

 

S’agissant de la crise en RCA, l’ambassadeur Allam-mi a plaidé en faveur de la mise en œuvre de l’initiative africaine, la seule, selon lui, qui est porteuse de germes de réconciliation véritable. Il en appelle au soutien de cette initiative par les Nations unies et à la solidarité entre les Centrafricains eux-mêmes. « La réconciliation entre fils et filles de la RCA est la seule façon d’abréger les souffrances des réfugiés et déplacés et la seule voix pouvant sortir le pays des difficultés actuelles», a martelé le secrétaire général de la CEEAC.

 

L’ambassadeur Allam-mi a également évoqué la situation dans les zones anglophones du Cameroun et rappelé, à ce sujet, la position des chefs d’Etat d’Afrique centrale lors de la réunion de concertation tenue en marge du trentième sommet de l’Union africaine, à Nouakchott, les 1er et 2 juillet,  qui demandait à la communauté internationale d’éviter toute ingérence dans cette crise interne au Cameroun.


Il a enfin informé son hôte de la réforme institutionnelle en cours à la CEEAC décidée par  les chefs d’Etat et de gouvernement réunis en mai 2015, à N’Djamena, qui avaient marqué leur accord pour un démarrage immédiat du processus de cette réforme, sous l’autorité du président en exercice, Ali Bongo Ondimba, avec l’appui des ministres en charge de l’intégration régionale et d’un cabinet d’experts.

 

« La réforme de la CEEAC est actuellement la priorité des priorités au sein de notre institution  et nous nous y attelons fermement », a conclu Ahmad Allam-mi.
 

Yvette Reine Nzaba

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 01:12
Lu pour vous : Pourquoi l'offre russe de médiation bloque en Centrafrique

 

 

 

https://www.dw.com  16.07.2018

 

La Russie qui, en plus de sa présence militaire mène une offensive diplomatique à Bangui a tenté à son tour de réunir autour d’une même table au Soudan, les acteurs de la crise. Or l'initiative ne fait pas l'unanimité.

 

Pour les autorités centrafricaines, il est hors de question d'engager une démarche parallèle de médiation tant que celle en cours, pilotée par le panel des facilitateurs de l'Union africaine n'aboutisse.

 

Pour Albert Yaloké Mokpeme, Conseiller et porte-parole de la Présidence centrafricaine, "il se trouve que l'initiative africaine par rapport  au panel est en train de se mettre en place et le Chef de l'Etat (Faustin-Archange Touadera, ndlr) considère qu'il ne peut pas y avoir d'autres démarches en dehors du panel des facilitateurs africains sous l'égide de l'Union africaine sans résultats qui puissent permettre d'autres initiatives."

 

La Russie à l'œuvre

 

Au sein de la classe politique centrafricaine, l'initiative africaine est loin de convaincre. D'où un penchant pour la diplomatie russe.

 

Me Timoléon Kokongo est le Secrétaire Général du Pari "Alliance pour la démocratie et le progrès". Il estime que "la Russie a une autre mentalité que les Occidentaux."

 

Se résignant à la décision du Chef de l'Etat centrafricain, cet Avocat dit ne voir aucun empêchement à ce qu'il y ait des pourparlers sous l'égide de la Russie. Car "je suis quelque peu sceptique avec tout ce qui a trait à la France", explique Me Timoléon Kokongo.

 

Un scepticisme justifié par le fait que tous les groupes armés ou presque réclament une amnistie totale ou partielle avant de discuter de la fin des hostilités.

 

Guerre froide entre puissances étrangères

 

Notons que la Russie, qui vient de tenter cette médiation entre pouvoir de Bangui et groupes armés, joue déjà un rôle majeur en Centrafrique. Les autorités russes ont, depuis début 2018, déployé des formateurs militaires à Bangui, livré des armes à l'armée nationale et assurent la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra. Une influence grandissante de la Russie qui crée un malaise diplomatique, notamment au niveau de l'ancienne puissance coloniale, la France.

 

Ce qui fait dire à certains observateurs de la vie politique centrafricaine que les autorités centrafricaines ont décliné l'offre de la médiation russe par peur d'irriter encore plus, le traditionnel partenaire qu'est la France.

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 00:52
Centrafrique : Touadéra veut en finir avec les arriérés de salaires laissés par ses prédécesseurs

 

 

https://africtelegraph.com

 

Le chef de l’Etat a fait cette annonce le 13 juillet à Bangui. Ces arriérés remontent en 2003. Et seront payés entre août et décembre de l’année en cours.

 

Le président Faustin Archange Touadéra va payer les arriérés de salaires des agents publics laissés par ses prédécesseurs. Ces arriérés, selon une source à la présidence de la République, remontent à l’exercice 2003.

 

Le chef de l’Etat lors de la mini-revue de vendredi a fait savoir que les arriérés de salaires devraient faire l’objet d’un traitement spécifique. Ce traitement devrait suivre le mécanisme mis en place par le ministère des finances et du Budget.

 

Les échéances de paiement ici vont du mois d’août à décembre prochain.

 

Par ailleurs, le président Touadéra a instruit le ministère des finances et du budget d’accélérer les modalités de paiement des mensualités de pensions.

S’agissant de la loi des finances, le chef de l’Etat a également exigé que le budget moyen soit remplacé par le budget programme. Ainsi, la Centrafrique devra poursuivre les réformes financières et budgétaires comme le souhaite la Cemac. Ceci lui permettra alors de mobiliser d’avantage les recettes fiscales et douanières.

 

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 00:50
Lu pour vous : Tchad : «Il n’y a qu’ici qu’on peut accepter de tels sacrifices»
Lu pour vous : Tchad : «Il n’y a qu’ici qu’on peut accepter de tels sacrifices»

 

 

REPORTAGE

 

Tchad : «Il n’y a qu’ici qu’on peut accepter de tels sacrifices»

 

Par Célian Macé, envoyé spécial à N’Djamena  Libération — 16 juillet 2018 à 19:26

 

La baisse des salaires des fonctionnaires provoque depuis des mois un mouvement de grève dans tout le pays. Mais le régime interdit toute manifestation. Imperturbable, le président, Idriss Déby, resserre encore un peu plus son emprise sur la société civile.

 

Depuis des années, le Toumai Palace reste pétrifié sous sa gigantesque carapace dorée. L’hôtel de onze étages et cinq étoiles n’a jamais été achevé. Tout comme le futur ministère des Finances, monstre de béton ouvert aux quatre vents, dont les échafaudages ont été démontés. Inutile de faire semblant. Tout le monde, à N’Djamena, sait que les caisses de l’Etat sont vides. La chute des prix du pétrole, en 2015, a plongé le pays dans une crise économique dramatique, alors que la moitié de la population vivait déjà sous le seuil de pauvreté.

 

Les fonctionnaires, rares salariés d’un pays ayant l’un des plus faibles taux d’emploi au monde (8,2 %), n’ont pas été épargnés. Leurs indemnités ont été réduites de moitié il y a deux ans, en vertu de ce que les Tchadiens appellent «les seize mesures», comme on parlerait des douze travaux d’Hercule. Quand, dans la lancée de cette politique de rigueur implacable, le 1er janvier 2018, leurs salaires ont été rognés (d’environ 20 %), les syndicats ont déclaré la grève. Elle a été suspendue en mars, au terme d’un accord qui prévoyait, comme l’imaginaient les travailleurs, le retour aux salaires pleins sous trois mois. Une promesse jamais tenue. Les fonctionnaires ont donc repris leur mouvement de protestation le 28 mai.

 

A leur tête, un petit homme tenace, Younous Mahadjir, vice-président de l’Union des syndicats du Tchad (UST) depuis 1991. En ce matin de la fin juin, dans la cour de l’organisation, les représentants des sections l’attendent à l’ombre d’un grand nimier, assis en arc de cercle sur des chaises en plastique. Les conversations tournent autour du «choc» ressenti par les uns et les autres lors du versement de ce salaire «amputé».Mahadjir arrive, salue, ajuste ses lunettes, plonge déjà le nez dans les dossiers qui s’empilent sur son bureau. Dans le couloir, une affichette est punaisée : «"Le mépris abîme aussi celui qui méprise", Aimé Césaire».

 

«On marche, on est arrêtés»

 

Où en est-il de son bras de fer avec le président Idriss Déby«Je n’ai rien contre l’homme, mais je critique sa gestion catastrophique, répète l’ex-radiologue d’une voix fatiguée. Ces négociations ne sont pas sérieuses, on demande maintenant aux fonctionnaires de tenir comme ça jusqu’à décembre ! L’accord de mars a permis au Président d’organiser tranquillement son Forum inclusif pour des réformes institutionnelles [qui a abouti à la promulgation d’une IVe République le 10 avril, ndlr] et, juste après, il s’est empressé de revenir sur sa parole.»

 

L’UST comptabilise 80 % de grévistes à travers le pays : les écoles, les hôpitaux, les administrations tournent au ralenti. Mais le pouvoir semble parfaitement insensible à la pression sociale. «La seule chose qui pourrait lui faire peur, ce sont des manifestations», reconnaît le syndicaliste. Aucune n’a pu se dérouler depuis le début de l’année, les marches étant systématiquement interdites. «On a tenté malgré tout de sortir, mais à chaque fois, la police quadrille la Bourse du travail et empêche le rassemblement. Déby sait que s’il laisse les syndicats défiler, semaine après semaine, les gens prendront confiance et la foule grossira. Très vite, cela montrerait à quel point le régime est honni. Et cela, il ne le permettra jamais.»

 

Le Tchad est entré dans la saison des pluies. Des nuages s’amoncellent au-dessus de N’Djamena et lâchent brusquement leurs trombes sur les rues sablonneuses. Dans les bicoques aux toits de tôle, le vacarme recouvre tout. Seul le bruit des Mirage français, au-dessus de la capitale, surpasse celui du tambourinement de l’eau sur le métal. Chez Nadjo Kaina, 28 ans, coordinateur du mouvement de jeunes Iyina (une expression signifiant «On est fatigués»), l’électricité est coupée. Dans son salon, on brasse l’air avec des éventails qu’il a tressés pendant son séjour de quelques semaines en prison, l’an dernier. «J’ai été déçu par les syndicats, ils ne font pas assez, ils ont peur. En mars, ils ont signé un accord avec le régime, sans un mot pour les étudiants emprisonnés», assène l’activiste.

 

Pourtant, lui non plus n’a pas organisé de manifestation cette année. «On a réfléchi, et franchement, à quoi ça sert ? On marche, on est arrêtés, on se mobilise pour la libération des camarades… C’est beaucoup d’énergie dépensée en pure perte», admet le jeune homme, massif dans son survêtement noir et vert fluo, imitation Adidas. Il a théorisé une nouvelle stratégie pour Iyina. «Il faut aller au-delà des cercles étudiants, aller vers tous les jeunes, qui représentent les deux tiers de la population du Tchad. Dans les provinces, dans les quartiers, dans l’armée… Le système de Déby a créé beaucoup de frustrés. L’idée, c’est aussi de séduire les Zaghawas [l’ethnie du Président, ndlr]. Il ne faut écarter personne. A mon avis, nous pouvons mettre la pression du dehors, mais le régime éclatera de l’intérieur.» Nadjo se ressert du thé, à demi étendu sur la natte familiale. «Chacun aiguise son couteau pour couper la viande. Et nous devons être prêts pour ce moment-là, travailler dès maintenant sur des scénarios de transition», poursuit-il.

 

La fougue et les rêves du leader étudiant contrastent avec la voix basse et la parole posée du vieux défenseur des droits de l’homme, Dobian Assingar. Sous son fauteuil, dépasse la queue d’un chien endormi. Il reçoit dans la cour de sa petite maison fleurie, à l’autre bout de N’Djamena. Derrière lui, sa femme fait tourner un atelier de couture. Sur sa table basse, un ordinateur recouvert de poussière et une radio de fabrication chinoise. «Le gouvernement se fout de la gueule des travailleurs. Tous les clignotants sont au vert : le prix du baril remonte, le FMI a débloqué une nouvelle tranche d’aide, l’Etat a obtenu un moratoire sur le prêt de Glencore (1), mais il a le culot de demander encore un effort ! Il n’y a qu’au Tchad que la population peut accepter de tels sacrifices», se désole-t-il.

 

Dobian Assingar a échappé à une tentative d’assassinat en 1998. Il a été président de la Ligue tchadienne des droits de l’homme et a fondé la radio FM Liberté, avant d’être nommé rapporteur général du Collège de surveillance des produits pétroliers, créé au début du boom de l’or noir au Tchad, en 2003. Poste dont il a été éjecté en 2016, après avoir publiquement demandé à Idriss Déby de renoncer à se présenter pour un cinquième mandat. Le collège a lui-même été supprimé cette année. «Le clan du Président est insatiable sur le plan de l’argent. C’est une mentalité. Pour eux, voler, s’approprier le bien d’autrui, c’est s’affirmer en tant qu’homme», dénonce-t-il.

 

«Cerveaux sous les arbres»

 

En période de crise économique, la marge de tolérance du régime se réduit. Cette année, un homme en a fait les frais : Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH). En février, lui aussi a vu son poste subitement supprimé (il était inspecteur général des finances).«Je rejoins les "cerveaux sous les arbres"»s’amuse-t-il, en référence à ces hauts fonctionnaires écartés des fonctions de responsabilité, qui occupent leur journée à discuter à l’ombre des administrations. Ibedou s’excuse : dans le petit local de son association, comme dans tout le quartier, l’électricité est coupée, et l’ONG n’a pas les moyens de se payer un générateur. L’air est chaud et lourd, mais les sympathisants préfèrent fermer la porte, par crainte des oreilles indiscrètes. «Depuis l’instauration de la IVe République, Déby peut tranquillement gouverner par ordonnances. Il n’y a plus de contre-pouvoir, il peut faire fermer les journaux, bientôt dissoudre les partis et les associations. Jamais il n’a été aussi puissant», affirme le défenseur des droits de l’homme aux cheveux blancs.

 

Ces derniers mois, le régime a commencé à s’en prendre à sa famille et à son clan, explique-t-il. Coupure d’eau et d’électricité à son domicile, menace de démolition de sa maison, vol de son ordinateur et de son téléphone, destitution d’un parent qui occupait un poste de chef de canton transmis de génération en génération… «Ce pouvoir tient sur la peur et la corruption. Le degré de pourriture du système est tel que notre action, minime, ne représente qu’une goutte d’eau dans un océan d’injustices, reconnaît-il. Et le soutien aveugle de la France à Idriss Déby ne nous facilite pas la tâche.»

 

Risque d’explosion sociale

 

Une épaisse couche de poussière s’accumule dans les couloirs fissurés du ministère de la Fonction publique. Les balcons qui donnent sur les rives du fleuve Chari sont parsemés de tas d’ordures. La plupart des bureaux sont vides. Il faut monter au second étage, à côté du bureau du ministre, pour trouver des agents au travail. Tom Chérif Bilio, le directeur général, offre un café et des cigarettes. «Nulle part, il n’a été promis que les salaires pleins seraient à nouveau versés en mai. Les syndicats se sont trop avancés auprès de leur base, explique-t-il en tendant une copie de l’accord signé en mars. La masse salariale de la fonction publique représente 74 % du budget du Tchad, et dépasse même le montant des recettes propres de l’Etat ! Je ne peux pas donner ce que je n’ai pas.» Selon lui, la priorité est le nettoyage des fichiers de fonctionnaires, bourrés d’employés fantômes. «Le Président a clairement dit que les économies dégagées seront reversées aux agents. Pour cela, il faut que la grève cesse et que tout le monde se remette au boulot.»

 

Les syndicats, échaudés, ne veulent pas en entendre parler. Le 2 juillet, ils ont suggéré un compromis : les travailleurs renonceraient à leurs primes jusqu’à la fin de l’année en échange du retour immédiat des salaires pleins. Réponse sèche de la porte-parole du gouvernement : «Les syndicats continuent à maintenir les travailleuses et travailleurs dans une impasse totale par des propositions irréalistes et insoutenables.» Les autorités ont même brandi une menace inédite. L’application «dans toutes ses dispositions de la loi 32 du 30 décembre 201 6». Ce texte controversé, jamais mis en exécution, prévoit que les jours chômés «sont à la charge des syndicats initiateurs du mouvement de grève». Une arme à double tranchant : si les salaires (même réduits) ne sont pas payés à la fin du mois, la contestation pourrait déborder de son cadre habituel, jusque-là inoffensif pour le régime. Est-il prêt à prendre le risque d’une explosion sociale ? Un seul homme prendra la décision. Chacun le sait, ministres comme militants, il en est ainsi depuis vingt-huit ans. Idriss Déby ne partage pas.

 

1) Le Tchad avait contracté un emprunt auprès de la société de négoce suisse Glencore, qui commercialise le pétrole tchadien depuis 2013, quelques mois avant la dégringolade des prix du brut. L’Etat s’est retrouvé dans l’impossibilité de rembourser. Glencore et N’Djamena ont signé un accord portant sur la restructuration de la dette le 21 février.

 

Célian Macé envoyé spécial à N’Djamena

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Centrafrique-Presse.com
17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 00:48
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique: La présence des hommes armés du 3R près de Bozoum inquiète la population

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 16 JUILLET 2018

 

BANGUI, 16 JUILLET 2018(RJDH) — Plusieurs hommes armés, identifiés comme des éléments du mouvement 3R sont signalés depuis quelques jours au village Ngoutéré, situé à 48 Km de Bocaranga et  70 Km de Bozoum. L’information est confirmée ce 17 juillet au RJDH par des sources proches de la préfecture de l’Ouham-Pendé et du mouvement 3R.

 

Cette présence armée crée déjà la psychose au sein de la population qui craint des attaques et exactions alors que depuis quelques mois, cette localité est calme et que des hommes de 3R sont de plus en plus invisibles. De sources concordantes indiquent que ces hommes sont venus de Koui, fief de 3R dans l’objectif de mettre la pression pour libérer des commerçants de Bocaranga,  interpellés à Bozoum.

 

Une autre source, contactée à Bocaranga a confirmé cette information, « Il y’a des commerçants qui étaient à Bozoum pour s’approvisionner, et certains d’entre eux ont été arrêtés. Je suis sûr que c’est à cause des commerçants arrêtés qu’ils sont là puisque ces commerçants seraient proches de ces rebelles », a expliqué une source proche de la préfecture.

 

Le numéro2 du mouvement armé 3R Saidou Aliyou contacté sur la question a confirmé la présence de ces hommes dont l’objectif est selon lui est d’empêcher tout débordement des commerçants dont leurs parents sont aux arrêts à Bozoum, « c’est une mission que nous avons envoyé à Ngoutéré pour empêcher tout débordement. Nous sommes en pourparlers avec le sous-préfet de Bocaranga afin qu’il puisse entrer en contact avec son collaborateur de Bozoum pour libérer les commerçants arrêtés. Nous n’avons pas une idée négative derrière cette présence et nos hommes ne commettront pas d’exaction dans ce village », a-t-il rassuré.

 

Le sous-préfet de la ville de Bocaranga n’était pas joignable pour sa version des faits ni celui de Bozoum pour parler de l’arrestation de ces commerçants.

 

La ville de Bocaranga a été déjà le théâtre des hommes armés en 2016-2017. Cette ville a retrouvé son calme après les efforts des élus de du Nord et le renforcement des dispositifs de sécurité par les forces onusiennes.

 

 

Centrafrique : Début de procès de la session criminelle sur fond de renvoie de dossier

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 16 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 16 Juillet 2018(RJDH) —-La Cour d’Appel de Bangui à l’ouverture de sa première session criminelle, a renvoyé le dossier de Rose Kpiamalé à la demande de son conseil qui justifie ce envoi par le manque des documents à sa disposition. Elle est poursuivie pour meurtre et son jugement est attendu jeudi 19 juillet.

 

Le premier dossier inscrit dans le rôle de la session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui pour l’année 2018 a été renvoyé pour jeudi 19 juillet prochain. Le conseil de Rose Kpiamalé dit n’avoir pas tous les documents nécessaires pour défendre sa cliente, accusée de meurtre.

 

« On ne peut pas plaider pour une personne sans avoir le fond du dossier. J’ai sollicité de la cour le renvoi de cette affaire pour permettre de prendre en communication, le fond du dossier et préparer la défense de ma cliente afin que la justice qui doit être rendue puisse être équitable » a justifié Me Anatole Max Maïtovo, avocat de la défense.

 

Une demande acceptée par le Président de la cour Thierry Joachim Pessire, qui a finalement fixé le rendez-vous pour le jeudi prochain.

 

Rose Kpiamalé est accusée d’être à l’origine de la mort d’une personne au quartier Ouango dans le 7ème arrondissement de Bangui en septembre 2016. Son sort sera fixé ce jeudi après les arguments de sa défense qui dispose de trois jours.

 

 

RCA: ouverture de la troisième session criminelle de l'année

 

Par RFI Publié le 16-07-2018 Modifié le 16-07-2018 à 02:29

 

En Centrafrique s’ouvre ce lundi 16 juillet la troisième session criminelle de l’année. Un moment important car cette nouvelle session s’inscrit dans la reprise du processus judiciaire dans ce pays toujours en proie aux violences. La reprise du processus judiciaire, partie intégrante d’un Etat de droit, est un signal fort lancé aux bourreaux mais aussi aux victimes dans le pays.

 

Meurtre, assassinat, atteinte à la sûreté de l’Etat, pillage en réunion, rébellion. Pendant un mois et demi, des présumés criminels vont défiler à la barre pour faire face à de multiples charges. Des procès très attendus par la population.

 

Pour Eric Didier Tambo, le procureur général, c’est une étape importante pour un retour à la normale dans le pays. « Le credo du peuple centrafricain et du gouvernement, c’est la lutte acharnée contre l’impunité. Nous en tant que juridiction nationale aussi, cela rentre dans notre sacerdoce de chercher à condamner les malfrats, les présumés criminels qui ont commis des crimes ces derniers temps. »

 

Un pas en avant, mais des questions demeurent sur le processus judiciaire notamment au sujet des victimes. Plusieurs organisations dont l’Observatoire centrafricain des droits de l’homme les représenteront légalement.

 

« Plusieurs fois nous avons assisté à des audiences où les victimes viennent elles seules devant la barre. Et en face parfois il y a des questions techniques qui se posent et ces victimes là ne sont pas en mesure parfois de répondre. Mais là avec la présence des avocats aux côtés des victimes, ils peuvent effectivement au moins être sures qu’elles ne sont pas abandonnées », explique Mathias Morouba, le président de l’OCDH.

 

Parmi tous les cas, celui du chef militaire du FPRC Abdoulaye Hissene – qui devrait être jugé par contumace – retiendra sans doute plus particulièrement l’attention du public.

 

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