Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 15:57
COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

 

 

LA MINUSCA CONDAMNE UNE ATTAQUE CONTRE UN DE SES CONVOIS DANS LE SUD-EST DE LA CENTRAFRIQUE

 

 

Bangui, 29 juillet 2018 - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne avec fermeté l’attaque lâche contre l’un de ses convois, vendredi après-midi à 10 km du village de Gambo, sur l’axe Pombolo-Gambo, dans la préfecture du Mbomou, par des présumés anti-Balaka bien renseignés et préparés à commettre leur forfait. Lors de cette attaque deux casques bleus égyptiens ont été blessés. La Mission a ouvert une enquête.

 

Les casques bleus de la MINUSCA escortaient un convoi logistique de la Mission lorsqu’ils ont été pris pour cible par un nombre indéterminé d’anti-Balaka. Les soldats de la paix ont riposté et les assaillants se sont enfouis.

 

La MINUSCA rappelle que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.

 

Le 17 juillet dernier, trois casques bleus avaient été blessés alors qu’ils repoussaient une attaque contre le village de Pombolo par d’éléments anti-Balaka. Des assaillants avaient été neutralisés.Les anti-Balaka de la région avaient publiquement menacé les casques bleus de la MINUSCA après l’intervention de ces derniers dans cette opération de protection des populations.

 

La MINUSCA va déployer des missions à Gambo et à Pombolo pour analyser la situation sécuritaire et identifier les besoins en matière de protection des populations civiles.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 15:14
Jean-Pierre Bemba de retour bientôt à Kinshasa en passant par Gemena

 

 

Lu pour vous 

 

Candidat à la présidentielle d'octobre 2006, il s'était hissé au second tour d'un scrutin qui avait vu Joseph Kabila l'emporter. Incarcéré à La Haye (Pays-Bas), en mai 2008, suite à un mandat d'arrêt établi par la Cour pénale internationale (CPI), il a été acquitté en juin 2018, après que sa condamnation en première instance à 18 ans de prison pour« crimes de guerre ›› et « crimes contre l'humanité ››en Centrafrique et annulée en appel devant la Cour pénale internationale.

 

Le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba retourne en RDC avant la fin de ce mois en cours par la ville de Gemena (Sud-Ubangi) où il doit s'incliner devant le mausolée de son père Jeannot Bemba Saolona, avant de s'envoler pour Kinshasa le mercredi 01 août. En 2009, Jean Pierre Bemba alors incarcéré à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, n'avait pas été autorisé à participer à l'inhumation de son père à Gemena, mais avait été autorisé à assister aux obsèques organisées à Bruxelles (Belgique).

 

« Vous vous souviendrez que quand papa Jeannot Bemba Saolona est décédé, il (JP Bemba) s'est limité à voir son corps à Bruxelles, mais il doit voirlà où on l'a enterré. C'est ça la porte d'entrée, il doit s'incliner. S'il commence ailleurs, c'est comme si il crachait sur la tombe de son père », a dit à ACTUALlTÉ.CD, Alexis Lenga, l'un des secrétaires généraux adjoints du MLC. Il affirme que le programme de Gemena reste « intime ». « Il va s'incliner et rester en famille avant de venir à Kinshasa le 01 août », a précisé Alexis Lenga.55 ans, Jean-Pierre Bemba avait été désigné candidat du Mouvement de Libération du Congo (MLC) à la présidentielle, à l'issue du 3ème congrès du parti qui s'est tenu au Centre Nganda, à Kinshasa, depuis la veille.

 

Ancien chef de la rébellion du MLC, Bemba avait été nommé vice-président du gouvernement de transition dans le cadre du processus de paix, en juin 2003. Candidat à la présidentielle d'octobre 2006, il s'était hissé au second tour d'un scrutin qui avait vu Joseph Kabila l'emporter. Incarcéré à La Haye (Pays-Bas), en mai 2008, suite à un mandat d'arrêt établi par la Cour pénale internationale (CPI), il a été acquitté en juin 2018, après que sa condamnation en première instance à 18 ans de prison pour« crimes de guerre ›› et « crimes contre l'humanité ››en Centrafrique et annulée en appel devant la Cour pénale internationale.

 

Avec actualite.cd

L’Avenir 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 15:09
RCA : le colonel Zéphirin Mamadou nouveau chef d’Etat Major des Armés

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique)  juillet 27, 2018 à 11:06 - Le président de la République, Faustin Archange Touadéra a nommé, jeudi soir au terme d’un décret, le colonel Zéphirin Mamadou chef d’Etat Major des Armés de la Centrafrique.

 

Le colonel Zéphirin Mamadou remplace le général Ludovic Ngaïfé en poste depuis l’accession au pouvoir du président Touadéra en 2016.

 

Le nouveau chef d’Etat Major occupait les fonctions de directeur de cabinet du ministère de la Défense. Il a été par ailleurs ministre du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et du Rapatriement du président de la Transition Michel Djotodjia.

 

Le départ du général Ludovic Ngaïfé a été annoncé depuis plusieurs mois à cause des relations difficiles qu’il entretenait avec le ministère de la Défense. Cela a des conséquences négatives sur le redéploiement des Forces Armés Centrafricaines(FACA) dans les provinces.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 15:06

 

 

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 27 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 27 Juillet 2018(RJDH)—« Je ne me laisserais pas faire » c’est en ces termes que le président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua a brisé le silence depuis son arrivée au pays après un long séjour en France pour des raisons de santé. Position exprimée ce jour dans une conférence de presse à Bangui.

 

Abdou Karim Meckassoua a choisi une conférence de presse pour balayer du revers de la main toutes les accusations porter à son encontre par ses détracteurs allant jusqu’à le donner pour mort en passant par des accusations de conspiration de coup d’Etat contre le régime de son allié Faustin Archange Touadera. C’est dans ce contexte que le numéro 1 de la représentation nationale a fait des mis au point sur chaque élément y compris celui du détournement d’un important somme d’argent dont il est mis en cause.

 

« Je ne me laisserais pas faire » vaut aussi pour l’homme de revendiquer sa parfaite relation avec Faustin Archange Touadera, répondant ainsi au RJDH qui voulait savoir s’il est encore dans la majorité présidentielle. « Le président de la République a une circonscription qu’est la République Centrafricaine, moi j’ai les élus du peuple qui chacun représente la population, oui je suis de la majorité présidentielle mais je ne laisserais pas faire » a insisté Meckassoua.

 

La meilleure défense c’est l’attaque Abdou Karim Meckassoua  tient à rappeler aux journalistes présents à cette conférence de presse qu’ils connaissent et publient la photo des ceux qui sont ensemble avec les leaders des groupes armés. Histoire de rappeler l’audience que les groupes armés ont au palais et que par contre toutes les initiatives prises par lui sont publiques, légales et connues de tous.

 

Si le président de l’Assemblée nationale semble recadrer le débat qui selon devrait être recentré sur l’intérêt du peuple, il n’en demeure pas moins que cela suffit pour ressouder les liens entre chemin de l’Espérance perçu dans la majorité comme de l’opposition avec la politique de Touadera.

 

 

RENCONTRE ENTRE LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET LA PRESSE

 

PROPOS LIMINAIRES DE L'HONORABLE KARIM MECKASSOUA

 

Mesdames et Messieurs les professionnels de la presse et des médias,

Mes Chers Compatriotes, 

 

Me voici de retour, sur notre terre de Centrafrique et dans l’enceinte de notre Palais du Peuple. 

 

J’ai demandé à vous rencontrer pour exprimer avant toute chose ma joie de me retrouver chez moi et avec les miens, mes compatriotes centrafricains. 

 

Je n’ignore rien des souffrances que notre peuple continue d’endurer, encore aujourd’hui. Les massacres qui se poursuivent, les attaques ciblées contre les hommes de Dieu, etc.

 

Je sais que nos compatriotes vivent plus que jamais dans la peur pour leurs vies, pour leur intégrité et pour leurs biens. 

 

Je sais qu’ils vivent aussi avec au ventre la peur ou l’espoir des lendemains qu’on leur annonce à travers les projets de Dialogue et de Concertation. 

 

Je sais qu’il ya d’innombrables  victimes pour qui je me battrai encore et encore.

 

Bref je sais que le pays va mal. Et je considère que la place des filles et fils de ce pays est dans les villages et les villes et non dans la brousse ou en exil, mais sur notre terre meurtrie, pour éviter qu’elle ne sombre tout à fait. 

 

En mon absence qu’est-ce que vous n’avez pas entendu ? On vous a dit que j’avais fui le pays par peur d’être arrêté ou par peur d’être destitué ; que j’étais allé préparer un coup d’Etat ; que j’étais parti en détournant l’argent de l’Assemblée Nationale ; que de loin je finançais des opérations de déstabilisation du régime ; et j’en passe. On a même été jusqu’à annoncer que j’étais mort !

 

Vous savez bien que cela est devenu une habitude dans notre République depuis quelques temps: quand le tonnerre gronde, c’est Meckassoua ; un chien aboie, on crie « Meckassoua » ; n’importe qui commet un crime, on se dépêche de dire « Meckassoua est derrière » ; le voleur vole et va crier lui-même « c’est Meckassoua » ; on fait mal son travail ou on remplit mal sa mission, c’est encore la faute à Meckassoua… 

 

Jusqu’à présent, j’ai gardé le silence. Non pas par faiblesse d’esprit, chers compatriotes, croyez-le bien. Mais parce que je crois dans les vertus du dialogue, parce que j’estime que c’est mon devoir d’homme d’Etat d’apaiser les tensions entre les institutions et les hauts responsables du pays. Le chef de l’Etat lui-même, peut témoigner de mes efforts inlassables pour que s’établissent entre nous et entre nos institutions des relations de coopération à la fois franches et loyales. 

 

Or, vous pouvez le constater vous-mêmes, même mon silence, même ma retenue, on essaie de les retourner contre moi. On vous dit : « voyez vous-mêmes, il ne se défend pas, c’est donc qu’il a bien quelque chose à se reprocher ! ». 

 

Aujourd’hui, j’ai décidé de rompre ce silence et de me libérer de la retenue que j’ai observée jusqu’à présent. Non pas pour attaquer quiconque ! Non pas pour répondre à mes détracteurs ou à ceux qui ont choisi de voir en moi leur ennemi. Non ! Je romps le silence pour m’adresser aux Centrafricains. 

 

J’ai décidé qu’il en serait ainsi, désormais, une fois par mois en période de session parlementaire, et une fois en période d’intersession, parce que j’estime que les centrafricains doivent être informés sur ce que fait leur Représentation Nationale, des projets qu’on y construit, de ce qui s’y passe. Et que nos compatriotes méritent mieux que des rumeurs toxiques. 

 

C’est vous dire donc, chers professionnels de la presse et des médias, que c’est la première fois que nous nous rencontrons mais que ce n’est pas la dernière. 

 

Pour cette première, et avant de commencer nos échanges, je me dois de revenir sur les fameuses rumeurs et sur « l’affaire Meckassoua » qu’elles ont créées de toutes pièces. Et je vais m’adresser à vous en fils du pays qui fait confiance au jugement de nos compatriotes et à leur capacité d’analyse des situations. Je suis convaincu que, une fois qu’ils auront en main toutes les données de cette soit-disant « affaire Meckassoua », nos compatriotes sauront séparer le bon grain de l’ivraie, et distinguer la vérité derrière le tissu de mensonges. 

 

Vous connaissez les principales rumeurs. 

 

On dit quoi ?

 

On dit d’abord que Meckassoua est un diable étranger parce qu’il est musulman et qu’il est forcément avec les Séléka puisqu’il est musulman comme eux. 

 

Oui, je suis musulman, et je suis centrafricain. Qu’est ce qui pose problème là dedans ? Je sais que mes détracteurs utilisent cela depuis toujours comme une arme contre moi, mais je répète : quel est le problème ?Tous vous connaissez mon engagement pour ce pays, que j’ai servi de longue date, dans différentes fonctions : Directeur de Cabinet, Ministre, Ministre d’Etat, et maintenant Président de l’Assemblée Nationale.Si mes détracteurs veulent dire que dans notre pays tout musulman est étranger, même ceux dont la centrafricanité ne fait pas doute, qu’ils le disent clairement. Nos compatriotes jugeront !

 

Quant à cette affaire de Séléka. Avez-vous observé que celui qu’on accuse de collusion avec ces groupes est le seul, pendant la campagne électorale de la dernière élection présidentielle, à s’être fait tirer dessus avec ses équipes par des groupes de la Séléka ? Le seul dont la concession a été attaqué et sur qui on a envoyé des équipes Séléka pour le kidnapper ? Et posez-vous la question : avez-vous vu Meckassoua recevoir des chefs Séléka, que ce soit chez lui ou dans son bureau à l’Assemblée nationale ? 

 

L’avez-vous vu les transporter, garantir leur sécurité, et même leur verser de l’argent, privé ou public ? 

 

On dit qu’on en a la preuve. Mais depuis qu’on le crie sur tous les toits et sur toutes les ondes, qu’est-ce qu’on attend pour produire ces preuves devant la justice de notre pays, en laquelle j’ai toute confiance ? Et pourquoi quand moi même je prends l’initiative de saisir la justice, au lieu d’apporter ces preuves qu’on prétend détenir, on préfère enterrer ma plainte ?

 

Mes Chers Compatriotes, ne vous laissez pas abuser. De la même manière qu’on n’est pas Anti-balaka seulement parce qu’on est Chrétien, on n’est pas Séléka seulement parce qu’on est musulman. On est Séléka ou Anti-balaka parce qu’on a posé des actes précis ; parce qu’on a d’une manière ou d’une autre participé au projet de ces groupes, en finançant, en donnant des ordres, en prenant les armes. Je demande à mes détracteurs, et demandez-leur seulement de citer ces actes précis et d’apporter la preuve de cette collaboration. Et vous verrez par vous-mêmes : le dossier est vide. Et plus le dossier est vide, plus on crie fort ! 

 

Que dit-on encore ? 

 

On dit en ce qui concerne la période récente, sans avoir peur de se contredire, d’une part, que j’ai fui le pays en bonne santé pour préparer un coup d’Etat avec des étrangers et, d’autre part, que je suis allé mourir à l’étranger. 

 

Le pire c’est que ceux qui disent cela m’ont vu avant que je ne quitte le pays et ont vu dans quel état j’étais avant de prendre ce vol pour la France. Ils ont vu que je ne pouvais quasiment plus marcher. Ils savent que j’ai été évacué sanitairement. Ils savent que mon état était si sérieux que quand, je suis arrivé en France, j’ai été transporté directement de l’aéroport à l’hôpital Cochin, un des plus grands hôpitaux français, et placé immédiatement en soins intensifs pendant plusieurs semaines. 

 

La situation était si compliquée qu’on m’a fait faire des dizaines d’examens et analyses, que j’ai dû consulter les plus grands spécialistes des inflammations et des pieds. Dieu merci, même si je dois refaire des examens de contrôle d’ici peu, maintenant je vais beaucoup mieux.

 

Et avec tout cela, on m’imagine en train de courir le tout Paris pour fomenter les complots. Comment ? Avec mon lit d’hôpital à roulettes ? Avec les deux cannes sans lesquelles je ne pouvais pas marcher par la suite ? Avec mes tennis et en boitillant ?

 

Ceci se passe de commentaire. 

 

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Chers compatriotes, 

 

En vérité, ce qui m’a frappé n’était pas une maladie ordinaire. Les médecins eux-mêmes disent que cette infection du pied était tout sauf normal. Tout est possible disent-ils : tout sauf normal. Les analyses se poursuivent et les médecins n’écartent aucune hypothèse, même celle d’un acte malveillant. J’espère que cette dernière hypothèse ne sera pas la bonne, parce que cela voudrait dire que l’esprit de mort s’est saisi du combat politique dans notre pays, que l’adversaire ou simplement le concurrent politique est une bête à abattre.

 

Mais, je le redis, j’attends encore que les analyses médicales donnent leur verdict.

 

Quoiqu’il en soit, sachez que je reste et resterai debout, parce que ce en quoi je crois et pour lequel je travaille est plus grand : c’est notre cher pays, la République Centrafricaine ; c’est notre Assemblée Nationale et la voix du peuple qu’elle représente ; c’est notre vivre ensemble qui est le bien le plus précieux de notre pays; et, pour tout dire, c’est le bonheur de chaque centrafricain. 

 

Pour cela, je continuerai à me battre. Me battre, oui ! mais certainement pas avec les armes de la violence et de la calomnie. Je continuerai à me battre avec les armes républicaines de la légalité, de la justice et de la confiance que j’ai en les centrafricains. 

 

Qu’a-t-on dit encore ?

 

Oh tant de choses, pour lesquelles d’ailleurs on veut me destituer. Une véritable armée, qui a ses généraux au sein même de l’Assemblée Nationale a été mobilisée pour faire la preuve que j’ai manqué aux devoirs de ma charge. Elle cherche encore. Quant à moi, je suis serein.

 

Récemment, pendant que je me soignais, on prétend encore que j’ai détourné de l’argent, dont 120 millions de FCFA en une opération. Je vous le dis solennellement : non, je n’ai pas détourné, et je n’ai pas pour habitude de le faire. Oui, il s’agit de mensonges éhontés. 

 

Cela dit, parce qu’il y a de graves présomptions de détournement, mon devoir de Président de l’Assemblée nationale est de tout faire pour que la lumière se fasse. Il est aussi de prendre les mesures conservatoires qui s’imposent, le temps que les enquêtes mises en œuvre aboutissent. Mon devoir sera, enfin, une fois les conclusions de ces enquêtes connues, de prendre les mesures qui s’imposent. Le tout dans la transparence. 

 

A ce propos, je vous informe que la Commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée Nationale, présidée par l’Honorable KOBA, travaille actuellement à faire la lumière sur ces affaires. Je m’en réjouis et je l’encourage à travailler vite, ainsi qu’à aller jusqu’au bout de ses investigations. Il n’est pas exclu que je saisisse aussi la Cour des comptes et la Haute Autorité chargée de la bonne gouvernance. 

 

J’exhorte les uns et les autres à ne pas faire obstacle au travail de ces institutions car la vérité sur ces pratiques doit éclater. 

 

Chers professionnels de la presse et des médias, 

Chers compatriotes, 

 

Je n’ai que trop parlé des rumeurs. Cela était nécessaire parce qu’il faut à un moment ou à un autre crever l’abcès pour permettre à la plaie de se cicatriser. Mais l’essentiel est ailleurs. Elle est dans l’action parlementaire au service du pays. Qu’avons nous fait en deux ans et demie, et quelle est la position de la Représentation Nationale sur les grands enjeux de notre pays ?

 

Mesdames et Messieurs, je me tiens à votre disposition pour répondre à toutes les questions que vous voudrez poser sur ce travail et sur ces enjeux : qu’il s’agisse du fonctionnement de la représentation nationale, des lois que nous avons adoptées, des rapports de l’Assemblée Nationale avec l’Exécutif, du Plan stratégique de développement de l’Assemblée Nationale, du rôle que joue l’Assemblée nationale dans le processus de signature des contrats sur les ressources naturelles, ou encore sur les questions de paix, de sécurité, de réconciliation et de justice. 

 

Pour amorcer vos questions, permettez que je dise un mot, en guise de conclusion, sur le denier sujet.

 

La paix, la sécurité, la réconciliation et la justice sont ce que les Centrafricains désirent par dessus tout aujourd’hui ; et donc ce que nos compatriotes attendent avant tout de l’action des pouvoirs publics.

 

J’écoute nos populations et j’entends deux préoccupations majeures du moment. 

 

La première concerne le DDRR. Nous savons tous que pour réussir le DDRR, il faut trois éléments : de l’argent, une logistique bien pensée, et une ferme volonté politique. Or que constatons nous ? Que les financements sont disponibles (ou en voie d’être rendus disponibles,) grâce à nos partenaires techniques et financiers et à des pays amis, mais que le dispositif est aujourd’hui en panne à cause des deux autres éléments. Or l’Assemblée n’a eu de cesse depuis le début de la législature de demander qu’on clarifie les choses, qu’on y introduise de la rigueur et du contrôle et, surtout un ministre qui rend compte, devant la représentation nationale. Elle n’a pas été suivie. Si elle l’avait été, je suis convaincu que nous n’en serions pas là.

 

La deuxième préoccupation est, vous le savez, le dialogue de sortie de crise. J’entends bien ce qui se dit ici et là sur l’Initiative de paix de l’Union africaine. 

 

Je voudrais seulement rappeler ici qu’avant l’initiative africaine, exactement trois (3) mois avant la feuille de route de Libreville, il y a eu une initiative de notre Assemblée Nationale; une initiative qui recommandait à l’Exécutif une approche équilibrée et centrafricaine articulant dialogue et lutte contre l’impunité, le tout en plaçant les victimes au centre. Cette initiative a été rejetée soi-disant pour ne pas faire concurrence à l’Initiative africaine. 

 

 Parce qu’il fallait faire bloc dans la recherche d’une solution de sortie de crise, l’Assemblée Nationale s’est finalement ralliée à l’Initiative africaine, mais pas sans demander que la dimension justice et lutte contre l’impunité soit renforcée.

 

Sur le processus en cours je voudrais dire essentiellement deux choses. Premièrement que, dès lors qu’on a voulu l’Initiative africaine comme seul chemin pour une sortie de crise, nul ne peut comprendre qu’on prenne dans le même temps des initiatives parallèles. 

 

Je voudrais dire, deuxièmement, que l’Assemblée nationale n’a pas changé de cap et n’entend pas en changer. Depuis l’initiative parlementaire elle est engagée sur le terrain pour construire la paix, sur la base des principes retenus dans cette initiative. Cette action parlementaire pour la paix sera poursuivie et amplifiée. 

 

Chers professionnels de la presse et des médias, 

Chers compatriotes, 

 

Je n’ai été que trop long pour ces propos liminaires. Je me tiens maintenant à votre disposition pour répondre à vos questions. Sentez-vous libres de les poser en Sango comme en Français. 

 

Je vous remercie.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 15:02
RCA : la société chinoise HW-LEPO suspendue pour non-respect des textes

 

 

 

27/07/2018

 

La décision gouvernementale a été prise après une mission de contrôle dans la zone de Gaga le week-end dernier

 

Cette suspension intervient dans un contexte où l’on constate l’afflux des sociétés minières chinoises en Centrafrique et qu’il est difficile de maitriser leurs actions sur le terrain. Elle intervient quelques jours après une mission gouvernementale qui a été diligentée le weekend dernier dans la zone minière de Gaga, située à au moins 200 Km de Bangui pour constater des dérapages.

Selon la décision signée du ministre des mines et de la géologie Léopold Mboli-Fatran, les « activités de la société minière HW-LEPO, basée à Yaloké sont suspendues temporairement jusqu’à nouvel ordre ». La décision présente le motif de cette suspension en ces termes: « Non-respect des textes qui régissent les activités minières en République Centrafricaine, notamment le passage en phase d’exploitation à l’intérieur du périmètre de son permis de recherche sans l’autorisation préalable de l’Administration minières ».


« La Société HW-LEPO ne reprendra ses activités qu’après avoir remplie toutes les conditions exigées par la Loi et règlement en vigueur », déclare le ministre des mines et de la Géologie, Léopold Mboli-Fatran.


Les artisans miniers locaux à l’annonce de cette décision ont mis à déroute les exploitants miniers chinois dans ce chantier qui est dans la commune de Gaga, zone minière qui a connu les fortes violences pendant la crise dans le pays.


Une décision similaire avait été prise par le gouvernement en 2016 pour suspendre une société minière chinoise dans une Aire-Protégée au sud du pays. L’afflux des sociétés minières chinoises pose un réel problème de coordination aujourd’hui dans le pays, ce qui fait penser à un conflit latent entre les sociétés chinoises et les exploitants locaux des diamants et de l’or.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 14:52
Centrafrique : les militaires détachés à Obo attendent les renseignements de la population
Centrafrique : les militaires détachés à Obo attendent les renseignements de la population

 

 

 

French.china.org.cn le 27-07-2018

 

Les militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) détachés dans la ville centrafricaine d'Obo (extrême sud-est) militent pour que la population les renseigne afin qu'ils puissent prendre les dispositions militaires nécessaires à la sécurisation de la population, a appris Xinhua jeudi de source locale.

D'après la même source, le commandant militaire sur place a clairement formulé cette demande au cours d'une réunion de sécurité tenue mercredi, indiquant que la ville était exposée à trois types d'insécurité, que les FACA étaient appelées à contenir.

Pour étayer sa prise de position, cet officier des FACA a fait allusion à l'attaque, quasiment à l'entrée de la ville, d'un véhicule de transport en commun ayant provoqué la mort d'un passager et ayant fait quatre blessés graves.

Attentif à cette sollicitation, le bureau régional de la Mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA) a proposé un numéro unique auquel tous les habitants pourraient recourir afin d'alerter tant les autorités militaires centrafricaines que celles de la MINUSCA.

Au début du mois, les militaires détachés dans la ville centrafricaine de Sibut (centre-ouest) avaient multiplié les patrouilles dans les communes et villages voisins afin de demander à la population de collaborer avec l'armée, en fournissant les informations nécessaires aux interventions militaires.

Suivant un plan conjoint du gouvernement centrafricain et de la MINUSCA, certaines villes centrafricaines sont censées accueillir des détachements militaires. Certaines villes en ont déjà accueilli, notamment Berbérati (ouest), Paoua (extrême nord-est), Bangassou (sud-est), Obo (extrême sud-est) et Bambari (centre). Il ne reste plus que la ville de Ndélé (nord), foyer de la rébellion Séléka où réside même l'un des grands chefs rebelles Abdoulaye Hissène, très attendu dans une procédure judiciaire de la Cour criminelle.

Une appréciation positive commence à se faire quant au redéploiement des FACA dans les provinces aux côtés des casques bleus de la MINUSCA.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 00:07
Au Tchad, l’autre visage de la crise des réfugiés
Au Tchad, l’autre visage de la crise des réfugiés
Au Tchad, l’autre visage de la crise des réfugiés
Au Tchad, l’autre visage de la crise des réfugiés

 

 

Lu pour vous 

 

https://www.euractiv.fr  Par : Cécile Barbière | EURACTIV.fr

 

 

Cerné par les conflits et miné par la pauvreté, le Tchad accueille pourtant à bras ouverts près de 400 000 réfugiés des pays voisins, notamment la Centrafrique.

 

À Dilingala, les enfants de Saint-Paul Nodjimadji sont partis ramasser du karité. Les noix de l’arbre à beurre sont une des rares denrées à pousser en ce début de saison des pluies à l’extrême sud du Tchad.

« Les autochtones  [les tchadiens] nous ont autorisés à ramasser le karité, pour nourrir nos familles », explique Saint-Paul Nodjimadji. Le jeune homme de 35 ans a quitté la Centrafrique en 2014, poussé sur les routes de l’exil par la guerre civile qui a éclaté en 2013 dans la foulée de la chute de l’ex-président, François Bozizé.

Installé dans un village tchadien proche de la frontière avec ses trois femmes et ses neuf enfants, il a été relocalisé un peu plus loin, sur le site de Dilingala, avec 2 300 autres réfugiés centrafricains. Le village jouxtant le site des réfugiés compte lui 2 500 habitants tchadiens, respectant ainsi la règle tacite de ne pas installer plus de réfugiés que de locaux.

Et des deux côtés de Dilingala, l’inquiétude sur la mise en culture et la pénurie alimentaire est sur toutes les lèvres. « Je ne veux pas attendre le PAM [Programme alimentaire mondial] pour pouvoir nourrir ma famille », peste Saint Paul, qui attend d’avoir accès à des terres cultivables pour lancer le labour. « Si on me donne de quoi cultiver, je pourrais nourrir les miens, comme je le faisais en Centrafrique avant la guerre. »

L’impatience de Saint-Paul est aiguillonnée par l’urgence de planter maintenant. La saison des pluies vient de commencer, et la fenêtre de tir s’amenuise pour la mise en culture du sorgho, du mil et du maïs, plantations traditionnelles de la région.

De plus, la période de soudure, pendant laquelle les réserves s’épuisent avant la nouvelle récolte, a commencé particulièrement tôt cette année, faisant grimper les prix des denrées alimentaires.

Mais depuis l’installation récente du site par le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) dans la sous-préfecture de Goré, l’accès aux terres, aux semences et au matériel agricole prévu dans le cadre de l’approche « hors-camps » de l’agence onusienne se met difficilement en route.

Cette approche prônée par les Nations-Unies consiste à favoriser l’intégration socio-économique des réfugiés – qui demeurent en moyenne 17 ans dans leur pays d’accueil –  en les répartissant in situ dans les villages. Ainsi intégrés à la population tchadienne, les réfugiés peuvent plus facilement sortir de l’ultra-dépendance à l’aide internationale. Un des dommages collatéraux engendrés par les vastes camps de réfugiés totalement coupés des centres urbains, qui ont longtemps constitué le gros de la réponse internationale aux situations de crise.

À Dilingala, les Centrafricains se sont pourtant vus promettre l’accès à 300 hectares de terres cultivables, concédées par le chef de canton. Mais les hectares doivent encore être défrichés, et faute d’outils agricoles, la tâche n’a pas commencé. L’accès aux semences demeure aussi incertain, faute de financements. Autant de freins qui hypothèquent l’intégration économique prônée par le HCR.

 

Prix alimentaires

 

« Les difficultés sont énormes, avec l’afflux de réfugiés les prix de la nourriture augmentent. Nous avons donné les terres, mais il faut les semences pour planter », réclame le chef du village de Dilingala. En poste depuis 23 ans, l’homme a vu passer toutes les vagues de réfugiés centrafricains depuis 2003. « Beaucoup sont intégrés maintenant, dans les villages. Mais les gens continuent à arriver, il faut les aider », affirme-t-il.

En attendant la mise en route des projets d’accès aux terres, les réfugiés centrafricains sont tributaires de l’aide alimentaire fournie par le Programme alimentaire mondial (PAM). Une fois par mois, les sacs de farine, de sorgho, de mil ou de maïs s’entassent à l’entrée du site. Chaque famille dispose d’un approvisionnement défini en fonction du nombre de personnes.

La pénurie de fonds a toutefois poussé le PAM à limiter les distributions de nourriture. « Nous sommes obligés de réduire l’assistance alimentaire aux réfugiés », explique Mary-Ellen Mc Groarty, directrice du Programme alimentaire mondial au Tchad.

« Aujourd’hui, ce qu’on nous donne avec l’aide alimentaire, ce n’est pas suffisant pour vivre », rage Saint-Paul. « Avec ce qu’on nous donne pour un mois, je peux nourrir ma famille 3 jours. Et après on a plus que ça pour le reste du mois », affirme-t-il, en montrant le tas de karité ramassé par les enfants.

 

Tradition d’accueil

 

Malgré la situation alimentaire,  le Tchad a toujours accueilli les réfugiés des pays voisins sans que cela n’entraîne de tension. « On ne peut pas refuser d’accueillir les gens, ce sont des frères et leur pays est en guerre », tranche le chef de Dilingala.  Politiquement, la crise des réfugiés n’a jamais été instrumentalisée, ce qui a certainement évité au pays, pourtant divisé entre chrétiens et musulmans, des crispations communautaires  et religieuses.

« Le Tchad est un pays accueillant pour les réfugiés. Les Centrafricains et les Tchadiens sont des mêmes ethnies, ils parlent les même dialectes, cela facilite l’intégration », explique Olivier Brouant, chef de l’aide humanitaire européenne au Tchad (ECHO), un des principaux bailleurs au Tchad.

Dirigé par Idriss Déby, le pays est pourtant un des plus pauvres du monde. Il n’a pas su tirer profit de ses réserves pétrolières, dont la découverte avait précédé de peu la chute des cours du baril, enterrant au passage tout espoir de redressement de l’économie tchadienne. En dépit de la situation de pauvreté alarmante du pays, nombre de Centrafricains, de Soudanais ou de Nigérians viennent s’y réfugier, le Tchad bénéficiant d’une relative stabilité en comparaison de ses voisins. Au total, le pays sahélien accueille plus de 400 000 réfugiés, dont environ 80 000 Centrafricains pour une population d’environ 14 millions de personnes. Il figure ainsi parmi les principaux pays d’accueil de réfugiés dans le monde.

À Moissala, le chef-lieu du département frontalier de Barh Sara, le préfet Oumar Bahr siège sur son fauteuil, sous l’œil du traditionnel portrait photo du président Idriss Déby. « Dans mon département, il y a 6 000 réfugiés qui sont venus », explique-t-il. Répartis entre quatre différents sites,  les réfugiés centrafricains ont été accueillis sans heurts par les villages tchadiens. « Nous avons demandé aux chefs de villages, et aucun n’a refusé d’accueillir », explique le préfet. « Ici les habitants n’ont rien. Mais ils ont partagé le peu de nourriture qu’ils avaient avec les réfugiés ».

 

Crise perpétuelle de la Centrafrique

 

L’afflux de réfugiés centrafricains vers le Tchad a débuté en 2003, mais a pris une ampleur inédite en 2013 avec la chute de l’ancien président François Bozizé, renversé par la Séléka, une coalition de rebelles à dominante musulmane. Depuis, la Séléka a été dissoute et la situation a été stabilisée à Bangui, la capitale. Mais à la frontière tchadienne, les affrontements entre les ex-Séléka, les groupes d’autodéfense chrétiens (anti-balaka) et différentes milices armées n’ont pas cessé, poussant vers le Tchad les Centrafricains pris en étau par les conflits.

«  Chaque année il y a des conflits en Centrafrique, au moins ici on est en paix », explique Emery Béasangar, qui a fui le conflit avec sa famille en 2017. « Mais certains refusent de quitter leurs terres et restent là-bas ». Là-bas à Markounda en Centrafrique, le jeune agriculteur de 29 ans a tout laissé. « Nous sommes partis la nuit sans rien pour échapper aux milices, et nous avons attendu le matin pour pouvoir traverser la frontière. »

Fermée depuis 2015, la frontière entre les deux pays est devenue un corridor humanitaire via lequel arrivent les réfugiés au gré des attaques. Les groupes armés parviennent parfois à passer la Pendé, le fleuve frontière entre les deux pays pour venir dérober du bétail, malgré la présence permanente de l’armée tchadienne.

 

Retour au pays

 

Dans l’autre sens aussi, les passages se poursuivent. « Il y a des femmes centrafricaines qui passent pour aller récolter dans les champs de l’autre côté », explique un soldat de l’armée tchadienne.  Des réfugiés centrafricains rentrent aussi chez eux, faute de moyens de subsistance au Tchad. « Il y a presque 100 personnes qui sont rentrées ce matin », rapporte Blaise. « Et c’est comme ça tous les jours depuis des semaines. »

« Si je peux, je rentrerais en Centrafrique », affirme Saint-Paul. « Mais pas tant qu’il y aura la guerre, ça je ne peux pas. »

 

Les procédures d'asile en dehors de l'UE démarrent timidement

 

Déplacer la procédure d’asile hors du territoire européen pourrait aider à résoudre le drame Méditerranéen selon les dirigeants européens. Une procédure lente et compliquée : sur les 900 réfugiés que la France a prévu d’accueillir en provenance du Tchad, seuls 175 sont en France.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
25 juillet 2018 3 25 /07 /juillet /2018 23:50
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : 4 personnes décédées suite aux diarrhées et vomissements dans la préfecture de l’Ouham Pendé

 

PAR NINA VERDIANE NIABODE LE 25 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 25 juillet 2018 (RJDH)— Le bureau de Cordaid basé à Bocaranga a enregistré 4 décès dont trois enfants dans les villages Kounang (situé à 44 km entre Bocaranga et Ngaoundaye) et Mberewock (situé 24 Km entre Ngaoundaye et Koui). Ces décès font suite à des cas récurrents de diarrhées et vomissements dans ces localités. Bilan documenté dans l’aperçu humanitaire du 16 au 22 juillet 2018.

 

La période exacte du démarrage de la flambée de diarrhées et vomissements n’est pas clairement communiquée. Mais pour l’ONG, la consommation de l’eau non traitée est à l’origine. « La population totale de ces deux villages est estimée à 11 390 personnes dont environ 1000 personnes déplacées qui consomment l’eau de rivière car sur 7 points d’eau, il n’y en a qu’un seul qui est opérationnel », ont rapporté les humanitaires dans leur document.

 

Si la qualité de l’eau représente une menace réelle pour cette population, il n’existe pas en revanche des structures de santé pouvant contenir la menace. « Cependant, il n’y a pas de formation sanitaire au village Kounang qui comporte 8325 habitants. Au village  Mberewock, il n’existe qu’un seul poste de santé avec une capacité d’accueil limitée pour la prise en charge sanitaire pour une population totale de 3065 personnes », ont déploré les acteurs humanitaires.

 

C’est dans ce contexte que sous la direction de la coordination humanitaire, les partenaires projettent une mission conjointe afin d’évaluer la situation dans ces villages affectés, les mois prochains.

 

 

Centrafrique : Une mission de la CPI à Bangui pour discuter du programme d’assistance aux victimes dans l’affaire Bemba

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 25 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 26 Juillet 2018(RJDH) —Une mission du Fonds au Profit des Victimes, un organe de la Cour Pénale Internationale(CPI) est dans la capitale pour discuter du programme de lancement dudit Fonds au profit des victimes de Jean Pierre Bemba. La mission va rencontrer les autorités centrafricaines, les victimes, la société civile, la Minusca et les autres partenaires du pays sur la question.

 

C’est une mission pour mobiliser les différentes parties prenantes au processus du programme d’assistance en cours à l’endroit des victimes centrafricaines dans l’affaire Jean-Pierre Bemba Gombo, leader du MLC. Le Fonds au Profit des Victimes de la Cour Pénale Internationale a levé en juin dernier un (1) million d’Euro soit environ 650 millions de francs pour assister les victimes de viol sexuel et pillages commis par les éléments de Bemba en 2003 sur le sol centrafricain.

 

« Maintenant on veut lancer le programme d’assistance de Fonds au profit des victimes dans l’affaire Bemba. C’est la première étape de la mission pour discuter avec toutes les parties prenantes en RCA, à savoir : le gouvernement, les autorités locales, les ONG, la mission des Nations-Unies, les victimes, et les partenaires du pays » a confié madame Morenn Lamonch du Fonds au Profit des Victimes de la CPI.

 

La deuxième étape consistera à fournir l’assistance à des milliers de victimes sexuelles, de pillage etc….qui auraient été perpétrées par les éléments de Jean Pierre Bemba, leader du Mouvement de Libération du Congo(MLC).

 

Plus cinq mille deux cent(5200) victimes sont enregistrées dans l’affaire procureur contre Jean Pierre Bemba acquitté en juin dernier par la chambre d’appel de la CPI. Le 13 juin, quelques jours après, le Fonds au profit des victimes a levé un montant d’un million d’Euro et appelé les autres partenaires et les Etats membres au statut de Rome à contribuer pour le programme.

 

 

Centrafrique : Les problèmes de la consolidation de la paix en discussion demain à Bangui

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 25 JUILLET 2018

 

BANGUI, 25 Juillet 2018 (RJDH)—Une table ronde sera organisée demain 26 juillet 2018 sur « les problèmes de la consolidation de la paix en RCA : Expérience et Perspectives » seront au centre des discussions dans la soirée à l’hôtel Oubangui.

 

Selon les informations RJDH, cette conférence servira de base au début d’un dialogue sur la réconciliation, le développement des fondements de la société civile, la formation d’un système politique dans la République.

 

« La Table ronde réunira les divers leaders de l’opinion publique, les journalistes, les représentants d’ONG, les enseignants, les chefs religieux. Le sujet principal de la discussion sera le problème de la réconciliation et de l’harmonie en RCA, dont la résolution aidera le pays à sortir de la crise et à commencer une vie paisible dans la formation d’un Etat démocratique », a confié au RJDH l’un des organisateurs de cette rencontre.

 

À la suite de la discussion, des conclusions d’experts en tenant compte des points de vues de chacun des participants seront prises, des dossiers pour les médias et le protocole finale seront préparés, le dernier sera un point de départ du processus d’établissement de relations amicales et pacifiques en RCA, ajoute la source.

 

L’initiateur de la table ronde « Les problèmes de la consolidation de la paix en RCA: expérience et perspectives » est Valeri Zakharov, le conseiller du président de la RCA sur la sécurité nationale.

 

Il est prévu d’organiser une table ronde une fois par mois.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
25 juillet 2018 3 25 /07 /juillet /2018 23:36
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

 

LE LEADERSHIP DE LA MINUSCA A BAMBARI ET A BOUAR POUR REAFFIRMER L’ENGAGEMENT POUR LA CENTRAFRIQUE

 

Bangui, le 25 juillet 2018 – Les visites de terrain du leadership de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), la semaine dernière à Bambari et à Bouar, ont permis de réitérer l’engagement de la Mission aux côtés des autorités et des populations locales pour la paix et l’autorité de l’Etat, a indiqué mercredi en conférence de presse le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro.

 

« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, s’est rendu le 21 juillet à Bambari, alors que la ville retrouve le calme après les violences de mai dernier, tandis que le Représentant spécial adjoint, Kenneth Gluck, était à Bouar les 19 et 20 juillet », a dit le porte-parole. Au cours de ces visites, les deux responsables ont rencontré les autorités locales, la société civile, des leaders religieux et – à Bouar - des représentants de groupes armés, et discuté notamment des questions de sécurité et de protection des civils. « Le Représentant spécial a appelé à travailler ensemble et au renforcement de la cohésion sociale, tout en soulignant l’impartialité des casques bleus”, a ajouté le porte-parole.  

 

Dans le domaine de la justice, le porte-parole a indiqué que la MINUSCA apporte un appui multiforme à la session criminelle 2018 actuellement en cours à la Cour d’appel de Bangui. « La MINUSCA avait d’abord soutenu les autorités judiciaires nationales dans la finalisation et à la mise au rôle de certains dossiers qui sont jugés et ensuite dans les préparatifs en vue de la tenue de la session. De même, le projet conjoint MINUSCA/PNUD, a appuyé l’organisation de cette session par des formations pour le renforcement de capacités et des fournitures de bureau. Le soutien se poursuit à travers des appui-conseils tandis que l’état-major intégré de la MINUSCA pour la ville de Bangui appuie les autorités nationales dans la sécurisation de la Cour, où se déroulent ces assises », a-t-il précisé. Sur le plan des droits de l’homme, la MINUSCA a documenté, entre le18 et le 24 juillet 2018, 41 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire affectant au moins 80 victimes. « Par rapport à la semaine dernière, il y a une baisse du nombre des violations et abus mais une hausse du nombre des victimes », a-t-il commenté. 

 

Pour sa part, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, Major Séraphin Embondza, a fait le bilan de la situation sécuritaire durant la semaine écoulée, marquée par « quelques cas de criminalité dans certaines régions mais globalement calme ». « Pour prévenir toute menace contre les civils, la Force, en collaboration avec la police de la Mission, les FACA et les FSI assure la sécurité de certains lieux publics, les églises, mosquées pendant les cultes, et certaines écoles », a déclaré le Major. Il a aussi cité des activités sociales menées par les casques bleus de la Force, en particulier une campagne médicale avec des soins et distribution des médicaments à la population de Bocaranga et Bangassou et une campagne de propreté à Ouanda-Djallé

 

Le porte-parole de la Police de la MINUSCA, Alioune Kassé, a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur plusieurs incidents à l’intérieur du pays, notamment « à Kaga-Bandoro contre trois individus qui ont tué une personne au village de Tingui Yallo et à Bambari, contre trois autres personnes, ayant pillé le véhicule d’une ONG avec des vivres destinés aux personnes vulnérables ». « Toujours à Bambari, les casques bleus ont interpelé un individu qui serait le présumé auteur d’un meurtre commis le 15 juillet 2018. La Police de la MINUSCA en compagnie de la Gendarmerie a ouvert une enquête en vue de son déferrement devant les juridictions compétentes », a conclu le porte-parole.

 

Lors de la conférence de presse, Moureen Lamonge, du Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé l’arrivée à Bangui d’une délégation du Fonds. Cette mission a pour but d’engager un dialogue avec les victimes, leurs représentants légaux, les autorités nationales, les agences des Nations Unies et la MINUSCA. « Cette mission est une première étape dans le cadre de l’assistance aux victimes des rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean Pierre Bemba », a-t-elle dit. Une somme d’un million d’euros a été allouée par le Fonds au profit des victimes pour le programme d’assistance aux victimes centrafricaines ». Cette somme « concerne les victimes les plus vulnérables mais nous allons continuer à mobiliser des fonds pour d’autres victimes », a précisé cette responsable.

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
25 juillet 2018 3 25 /07 /juillet /2018 00:17
Kaga-Bandoro sous tension après la mort de deux éléments du FPRC
Kaga-Bandoro sous tension après la mort de deux éléments du FPRC
Kaga-Bandoro sous tension après la mort de deux éléments du FPRC

 

 


https://www.radiondekeluka.org mardi 24 juillet 2018 13:26  7

 

Le climat sécuritaire est resté tendu dans la ville de Kaga-Bandoro depuis dimanche 22 juillet. Deux éléments armés du Front Patriotique pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) de Abdoulaye Hissène ont été tués par un membre du Mouvement Patriotique pour le Centrafrique (MPC) de Mahamat Al-Khatim.

 

Il s’agit du général commandant la brigade mixte basée à la gare routière, tué sur le coup et un autre soldat qui a succombé à ses blessures quelques heures après.

 

D’après les informations, la rivalité sur une affaire de femme a été à l’origine de l’incident. « C’était dimanche 22 juillet aux environs de 19 heures dans un débit de boisson proche de l’hôpital de Kaga Bandoro. Les éléments des groupes armés pour des raisons de femme ont engagé des discussions », a expliqué un habitant de la ville sous le couvert de l’anonymat.

 

Depuis cette tuerie, la psychose s’est installée au sein de la population civile qui craint d’éventuels affrontements entre les deux groupes. « Depuis dimanche, les responsables du FPRC ont élu domicile au centre administratif. Un affrontement se prépare faisant peur à la population civile ».

 

Les activités sont mêmes paralysées dans la ville. « Suite à cet incident meurtrier, les hommes du FPRC lourdement armés ont entamé des patrouilles dans le centre commercial dans le but de rechercher le présumé tueur. Le marché central s’est vidé lundi », a indiqué le témoin.

 

Depuis quelques jours, des mouvements étranges et des transferts de bases des hommes armés du FPRC de Abdoulaye Hissène sont visibles dans la ville. Ces agitations sont suivies de violences sur la population civile : braquages, vols à main armée, viols sur des mineures, ….

 

Le Préfet de la Nana-Gribizi, colonel Augustin Toumbou, en mission à Bangui, a promis faire la lumière sur cette situation dès son retour dans la préfecture.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com