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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 19:13

 

https://www.radiondekeluka.org   vendredi 9 novembre 2018 15:57

 

Le gouvernement centrafricain et la Fondation pour le renforcement de capacité en Afrique (ACBF) ont lancé une étude sur les besoins prioritaires en vue de renforcer les capacités de l'administration en faveur du relèvement économique. Les conclusions de cette étude ont été présentées 8 novembre à Bangui.

Un processus laborieux selon Félix Moloua, ministre centrafricain du Plan et de l'Economie. Je me réjouis parce que c'est un heureux aboutissement de la sollicitation faite par le président de la République Faustin Archange Touadera,  auprès du secrétaire général de l'ACPF lors de sa visite à Bangui" s'est-t-il félicité.

C'est un guide susceptible d'impacter les orientations du gouvernement selon Félix Moloua. " C'est un projet d'urgence. Aujourd'hui le processus a été mené et l'étude a été faite avec la participation de tous les cadres avec l'appui de l'administration sans oublier la consultation de nos partenaires privés. Aujourd'hui, nous passons à la phase de la dissémination qui va nous permettre de boucler la première étape et d'envisager d'autres actions que nous allons mener dans le cadre d'amélioration de gouvernance  non seulement administrative mais économique".

Cette étude est menée près de deux ans jour pour jour après la table ronde de Bruxelles où le gouvernement avait sollicité plus de 1000 milliards en vue financer son relèvement économique après la crise.

Bangui : Le gouvernement fait un pas vers le renforcement de la gouvernance publique
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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 18:49
RCA : Outre la formation des FACA, les russes lancent une radio à Bangui

 

https://www.radiondekeluka.org  vendredi 9 novembre 2018 16:21

 

"Lengo Songo" c'est le nom de la radio lancée ce 9 novembre 2018 et qui émet en modulation de fréquence sur 98.9 FM. Cette nouvelle station vient élargir l'Espace médiatique centrafricain après les radios telles que  Sewa, Bangui FM et la Fréquence RJDH lancées en 2018 dans le pays.

 

La ligne éditoriale de la radio "Lengo Songo" selon son directeur Fred Kroc n'est autre que l'expression de la "cohésion sociale et du renouveau". Dans son propos liminaire de lancement, les nouvelles politiques, les débats sur les questions nationales et internationales et la ligne politique du président Faustin Archange Touadera sont les axes intégrés dans la grille de programme de cette radio.

 

Dernière née, Radio "Lengo Songo" est lancée 3 mois après la tuerie de trois journalistes russes près de Sibut en République Centrafricaine dont les enquêtes ouvertes par la chambre criminelle de Bangui n'ont pas encore élucidé les circonstances. Pour l'heure, les premiers signaux de la radio laissent entendre rien que des musiques.

 

Les russes s'impliquent en République Centrafricaine dans l'équipement et l'entrainement des FACA depuis février 2018.

 

Outre cette posture, ils s'impliquent dans les discussions avec les groupes armés et envisagent investir dans le secteur minier dont le projet est en examen à l'Assemblée nationale.

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 18:44
République Centrafricaine : la France veut reprendre la main

 

https://www.ladiplomatie.fr   jeudi 8 novembre 2018

 

En visite à Bangui, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a promis un soutien de la France à la République Centrafricaine, à hauteur de 24 millions d’euros, assorti d’une livraison de 1 400 fusils-mitrailleurs. Il en a profité pour rappeler les liens qui unissent les deux pays, en dépit d’un soutien militaire de la Russie au pays, depuis presque un an.

En décembre 2017, la Russie a obtenu de l’ONU une exception à l’embargo sur la livraison des armes à destination de la Centrafrique, et a envoyé 170 formateurs sur place, associés à du matériel militaire. Ces soldats expérimentés ont été déployé partout dans le pays, y compris dans la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. L’exception, qui durait un an, arrive à son terme dans quelques semaines ; l’opération est d’ailleurs critiquée par son manque de transparence.

Une campagne médiatique de dénigrement de la France a par ailleurs accompagné ce déploiement militaire russe, si bien qu’une partie de la population est favorable à cette présence et estime que la Russie a rétabli la paix dans le pays. Ce qui est faux, puisque 75% du territoire est encore aux mains de forces armées – et que le soutien, militaire et logistique, de la France à la République Centrafricaine dépasse toujours largement celui de la Russie.

« On est là dans les moments où ça ne va pas, et dans les moments où ça va bien”

C’est ce que Jean-Yves Le Drian est venu rappeler lors de sa visite à Bangui. Il a confirmé une aide française d’environ 24 millions d’euros, qui permettra notamment le paiement des arriérés de salaires des fonctionnaires, la réalisation d’infrastructures cruciales au développement du pays (300 mètres de ponts vont être construit), ainsi qu’à un soutien aux réfugiés de guerre. La France va, en plus, livrer 1 400 fusil-mitrailleurs à la République Centrafricaine. Le tout, a noté Jean-Yves Le Drian (avec un regard appuyé vers le Kremlin), « dans le cadre strict, respectueux et transparent des Nations unies, dans une transparence totale, à la fois sur l’origine, sur l’acheminement, et sur la livraison ».

Il a également réaffirmé le soutien historique de la France au pays : « On est là dans les moments où ça ne va pas, et dans les moments où ça va bien. Et dans les moments où ça ne va pas, il n’y a pas grand monde » a ainsi déclaré le chef de la diplomatie française. Visant, sans la nommer, la Russie…

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 18:37
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : OXFAM exhorte les parties au conflit à éviter de cibler les civils à Batangafo

 

PAR RJDH LE 9 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 09novembre 2018 (RJDH)—Dans un communiqué de presse du 7 novembre, l’ONG Oxfam a exhorté les parties prenantes aux conflits à éviter de cibler les civils à Batangafo mais aussi à faciliter les interventions humanitaires à des personnes vulnérables dans cette localité.

De violents affrontements entre groupes armés ont lieu depuis le mercredi 31 octobre 2018 dans la localité de Batangafo au Nord de la République Centrafricaine suite à une agression d´un jeune homme qui faisait de la distribution de médicaments sur l’axe Kabo et dans ville.

Le communiqué de presse d’Oxfam indique qu’à ce jour, « encore plus de 10,000 personnes sont réfugiées dans les enceintes de l’hôpital soutenu par MSF, et plusieurs milliers d’autres ont pris la fuite vers la brousse pour éviter le pire. Le site de déplacés internes ainsi que de nombreuses maisons et autres infrastructures ont été incendiés.  Pour le moment, on estime à au moins 28 000 le nombre total de personnes affectées par cette crise soudaine ».

A l’hôpital de la ville ont été pris en charge une vingtaine de blessés, dont dix étaient dans un état grave nécessitant des interventions chirurgicales d’urgence. Parmi ces victimes, on déplore deux décès des suites de complications.

« La protection des civils doit être une priorité absolue pour l’ensemble des parties. Depuis plus de quatre ans, ils subissent les conséquences des conflits ; Ils ont besoin de l´assistance humanitaire.  Je lance un appel à tous ceux qui sont impliqués dans le conflit de permettre aux acteurs humanitaires d´apporter l´assistance qu´il faut aux populations en besoin, » a dit Monsieur Ferran, Directeur Pays de l´Oxfam.

Oxfam relève aussi qu’une réponse est en cours pour soulager la souffrance des personnes affectées. « Dès l´annonce de la nouvelle de cette crise, Oxfam est en train de préparer la réponse en eau, assainissement et hygiène (WASH,) en sécurité alimentaire et la protection. En attendant que la situation se stabilise, des activités sont déjà en cours », précise le communiqué. :

Selon le communiqué, Oxfam a annoncé des mesures pour acheminer près de 3000 kits d´hygiène et un nombre similaire de kits de cuisine comme mesure d´urgence pour assister les personnes affectées qui ont perdu tous leurs biens.  « Aussi une réponse est déjà en cours pour l’approvisionnement en eau potable aux déplacés internes sur le site de l´hôpital en collaboration avec DRC et des Bacs à ordures seront distribués pour la gestion des déchets », relève le communiqué.

Oxfam salue les efforts de la Coordonnatrice Humanitaire pour les actions en cours, et rappelle le mandat de la Minusca sur la protection des civils dans les conflits armés et aussi leurs droits à une assistance humanitaire de qualité. De ce faire, Oxfam se joint aux autres acteurs pour demander à la Minusca de mettre en place de façon immédiate les mesures nécessaires pour un prompt retour à la normalité dans la zone permettant l’assistance aux victimes de cette crise.

 

 

 

Centrafrique : La Célébration de la JMA à Bambari reportée pour la 2e fois

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 9 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 09 octobre 2018 (RJDH)—Les festivités relatives à la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) 2018 viennent de connaitre un second report de la part du gouvernement. C’est l’annonce du ministre de l’agriculture et du développement du monde rural Honoré Feïzoure ce vendredi à Bangui.

La JMA couplée en Centrafrique avec la célébration de la journée de la femme rurale célébrée chaque année les 15 et 16 octobre a été reportée du 15 au 17 novembre pour les raisons liées à la préparation. Elle vient de connaitre un second report pour le mois de décembre 2018.

Le ministre de l’agriculture et du développement du monde rural Honoré Feïzoure l’a annoncé pour rassurer la population en évoquant toujours les raisons liées à la préparation.

« Quelques activités restent encore à être achevées concernant l’électrification de la ville de Bambari jusqu’à la rive gauche de la Ouaka, vers Kidikra et la finition des travaux de réhabilitation des logements administratifs pour l’accueil des invités venant des différents horizons dans cette deuxième capitale de la République Centrafricaine », a-t-il justifié.

Bambari a connu ces derniers jours une violence entre les forces onusiennes en appui aux forces armées Centrafricaines et les éléments de l’UPC d’Ali Daras. Les actions de sécurisation de cette ville ont permis aux forces conventionnelles de maîtriser la sécurité malgré des tirs sporadiques venant des rebelles.

 

 

Centrafrique : L’UE donne 8 millions d’euros pour augmenter la réponse humanitaire

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 9 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 09 novembre 2018 (RJDH)—La Commission de l’Union Européenne a alloué une enveloppe supplémentaire de 8 millions d’euros pour faire face à l’augmentation des besoins humanitaires dans le pays. Ce don a été annoncé fin octobre dernier.

Cet appui supplémentaire vient répondre aux besoins des vulnérable alors que l’insécurité et les violences provoquent davantage l’augmentation des besoins humanitaires.

L’enveloppe de l’UE ira dans les besoins alimentaires, nutritionnels et d’urgence dans le pays. «Face aux violences et aux déplacements persistants dans le pays, nous devons continuer à faire tout ce que nous pouvons pour répondre aux besoins de toutes les personnes contraintes de quitter leur foyer», a déclaré Christos Stylianides, Commissaire chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises.

Pour 2018, le total de l’aide humanitaire de l’UE en faveur de la Centrafrique est de 25,4 millions d’euros. Les fonds destinés à la République centrafricaine renforceront quant à eux les efforts constants déployés par l’UE pour répondre aux besoins des populations déplacées.

Près de 2,5 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont besoin d’une aide humanitaire et un habitant sur quatre, soit quelque 1,2 million de personnes, a été déplacé de force dans le pays.

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 15:44
Près de la moitié de la population centrafricaine en besoin alimentaire "urgent"

 

 

Près de deux millions de personnes sur les 4,5 millions d'habitants de la Centrafrique nécessitent une "action alimentaire urgente", a alerté l'ONU dans un communiqué soulignant que c'était la "pire" situation depuis 2014.

 

Une étude sur la sécurité alimentaire en Centrafrique en septembre a délivré "les pires résultats depuis 2014 avec 1,9 million de personnes nécessitant une action alimentaire urgente", a averti Hervé Verhoosel, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM).

 

UN Geneva

@UNGeneva

 

#RCA : le regain de tension à Batangafo et #Bambari risque d’impacter directement sur la sécurité alimentaire, selon @WFP_FR.

Le point avec @HerveVerhoosel - https://bit.ly/2JJqP7X  🎤

19:17 - 6 Nov 2018

 

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Une "attention" et une "action" sont "nécessaires pour prévenir une tragédie humaine", a-t-il dit.

"Les conditions nutritionnelles en RCA continuent de se détériorer en raison de l'insécurité persistante", a encore déclaré M. Verhoosel.

Début novembre, une nouvelle vague de violences a eu lieu à Batangafo (nord), Bambari (centre) et Zémio (sud-est), obligeant des milliers de civils à fuir.

Sur les 620.000 déplacés, 60% vivent dans des familles d'accueil, a indiqué le PAM qui souligne que la "détérioration continue d'une situation déjà extrêmement grave sur le terrain (a) une implication directe sur la sécurité alimentaire".

Depuis 2013, la quasi-totalité du territoire de la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés dans ce pays de 4,5 millions d'habitants, classé parmi les plus pauvres au monde mais riche en diamants, or et uranium.

 

La chute cette année-là du président François Bozizé, renversé par l'ex-rébellion de la Séléka, à majorité musulmane, avait entraîné une contre-offensive des milices antibalaka, prétendant défendre les populations du sud non-musulmanes.

Dix-huit groupes armés opérant en Centrafrique combattent pour le contrôle des ressources et d'une influence locale, dans un conflit qui a obligé plus d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile.

Avec AFP

 

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 13:37
Centrafrique : Kaga-Bandoro, le drame des personnes déplacées
Centrafrique : Kaga-Bandoro, le drame des personnes déplacées
Centrafrique : Kaga-Bandoro, le drame des personnes déplacées

 

Lu pour vous 

 

https://www.vaticannews.va 07 novembre 2018, 16:50

 

Mgr Tadeusz Kusy, évêque de Kaga-Bandoro, dans le centre-nord de la République centrafricaine dénonce le drame des populations déplacées.

 

Service Français-Afrique (Avec Osservatore Romano ) – Cité du Vatican

 

Malgré les interventions de l'ONU, en République Centrafricaine, la tragédie des personnes déplacées victimes d'une guerre civile éprouvante ne semble pas encore résolue. L'évêque de Kaga-Bandoro, Mgr Tadeusz Kusy, qui a récemment parlé de messages contradictoires envoyés aux personnes déplacées par les autorités locales et les représentants des agences des Nations Unies, attire l'attention, en particulier sur la situation dans la région centre-nord du pays.

 

Victimes des rebelles de la Séléka

 

En février 2014, il y a 4 ans, plus de 15.000 habitants ont été chassés de leurs maisons par les rebelles de la Séléka à Kaga-Bandoro. Ces gens se retrouvent dans des camps de déplacés à 3 Km de la ville. « D’un côté, les autorités invitent la population à retrouver la vie communautaire normale dans les quartiers de provenance pendant que, des structures sont en construction à 3 Km de leurs maisons et il leur est dit qu’ils peuvent rester là. Alors où est la vérité ? Il n’existe pas de vérité dans ces programmes », dénonce l’Evêque, dans une déclaration à l'Agence Fides. Il souligne le drame humain de la vie des personnes déplacées, en particulier les enfants de moins de quatre ans, nés dans les champs et ne connaissant pas le vie normale dans une maison. Ils sont nés sous des bâches ou sous un toit de chaume. Mgr Kusy ne cache pas sa désolation : « Ce sont des enfants marqués par les cicatrices de la vie car, depuis leur naissance, ils ne connaissent pas la vie normale d’une maison familiale, dans un quartier normal. »

 

Insécurité des infrastructures

 

L'évêque de Kaga-Bandoro dénonce également l'insécurité sur les routes reliant les différentes localités du diocèse. Une insécurité qui s'est aggravée depuis le mois de juillet dernier à la suite du retrait du contingent burundais des casques bleus qui contrôlaient les rues autour de Kaga-Bandoro, laissant le champ libre aux bandits qui rançonnent les voitures de passage. Dans la zone allant de Ndélé à Kaga-Bandoro, on trouve des guérilleros de la Séléka et des mercenaires soudanais et tchadiens, qui volent des véhicules et des motos. Une situation qui finit par avoir un impact important sur les activités pastorales.


En juin dernier, Mgr Kusy et son entourage avaient également été pillés par des gangsters de rue. Dans cette attaque, rapporte l'évêque, le diocèse avait perdu les documents enregistrés dans l’ordinateur de l’Econome du Diocèse : toute la comptabilité et tout ce qui relève de la Caritas diocésaine.

 

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 13:24
Nouvelles nationales sur ADV
Nouvelles nationales sur ADV

 

Centrafrique les élus de la nation approuvent la création de la Banque Africaine d’Import-export

 

https://africandailyvoice.com  2018-11-07

 

Bangui, Centrafrique (ADV) – Les élus de la nation ont adopté à l’unanimité le lundi dernier, le projet de loi autorisant la Centrafrique à ratifier l’accord en vue de la création de la Banque Africaine d’Import-export (AFREXIM BANK).

« L’implantation de la Banque AFREXIM BANK boostera le secteur privé au bénéfice de l’économie centrafricaine », a déclaré Félix Moloua, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

C’est sur rapport de la Commission mixte affaires étrangères et économie, finances et plan que la plénière de l’Assemblée nationale a voté favorablement ce projet de loi relatif à la création d’AFRXIM BANK. Créée le 08 Mai 1993, cette banque a pour siège au Caire en Egypte. Cette institution financière de renom, spécialisée dans le développement, prévoit de décaisser 90 Milliards de dollars entre 2017 et 2021 au profit de ses 48 pays membres.

Le président de l’Assemblée nationale, Laurent Ngon-Baba souligne que l’objet fondamental de cet accord est « d’assurer le développement économique en général et le commerce intra et extra-africain en particulier, en protégeant tout investissement qui serait mise en œuvre dans le cadre de cette coopération. Des avantages tels que l’octroi aux investisseurs d’un traitement juste et équitable, la liberté de transfert, le principe d’une indemnisation appropriée en cas d’exportation sont aussi concédés ».

La prochaine étape pour la RCA est de souscrire au capital d’AFREXIM BANK. Cette Banque africaine veut appuyer la Centrafrique en lui remettant 1 million d’unités de compte soit 850 millions de FCFA.

« Si la trésorerie peut supporter les 40%, ce serait bien, il faut que cela soit inscrit au budget et il est hors de question d’aller chercher d’autres emprunts », a indiqué le ministre Moloua.

L’AFREXIM BANK, travaille au même titre que la Banque Africaine de Développement (BAD) ou la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).

 

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)

 

 

Centrafrique : Bambari retrouve son calme après une opération militaire des FACA

 

2018-11-07

 

Bangui, Centrafrique (ADV) – La ville de Bambari, capitale économique de la République centrafricaine, sous l’emprise des forces non conventionnelles depuis 2012, a enfin retrouvé son calme après une vaste opération militaire lancée depuis la fin de la semaine dernière.

Des rebelles de l’Union pour le Paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darras, ont écumé la ville de Bambari, pourtant déclarée depuis 2016 ville sans arme par l’ONU. A l’approche de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation en différée, une vaste opération militaire a été lancée par l’Etat-major des Forces armées centrafricaines (FACA) avec l’appui du contingent des forces spéciales portugaises de la Minusca.

Selon les informations recueillies auprès des sources militaires à Bambari, « la ville est calme et l’armée a repris le contrôle de cette ville stratégique, non seulement pour les rebelles mais pour l’Etat qui doit assoir son autorité ».

Les rebelles de l’UPC qui se sont confondus parmi la population civile musulmane ont été neutralisés. « Notre armée, sous le conseil des instructeurs russes, ont démontré leur puissance de frappe mais aussi leur professionnalisme et leurs capacités à protéger les populations civiles qui n’ont rien à voir dans ce conflit. Cette population a été prise en otage et c’est une libération », a rapporté une autorité locale jointe par ADV.

« Toutes les barricades érigées par les rebelles ont été enlevées. Les forces conjointes patrouillent dans tous les quartiers de Bambari, c’est une bonne nouvelle pour nous », a ajouté cette source.

La libération de Bambari, située au centre du pays s’ajoute à d’autres villes comme Paoua au nord et Bangassou au Sud-est.

Des sources du gouvernement maintiennent malgré la tension qui a prévalu dans cette ville, la célébration en différé ce 15 novembre de la journée mondiale de l’alimentation, couplée avec la journée de la femme rurale.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 13:03
Gabon : victime d’un AVC, Ali Bongo demeure hospitalisé en Arabie saoudite

Lu pour vous 

 

DÉCRYPTAGE

 

Gabon : victime d’un AVC, Ali Bongo demeure hospitalisé en Arabie saoudite

 

Par Cyril Bensimon  LE MONDE Le 06.11.2018 à 18h22 • Mis à jour le 07.11.2018 à 09h44

 

Depuis cette défaillance, un triumvirat aurait été mis en place à Libreville pour assurer la continuité de l’Etat.

 

Comment se porte Ali Bongo ? Les questions sur l’état de santé de leur président agitent les Gabonais depuis près de deux semaines. Dans ce petit Etat pétrolier d’Afrique centrale, ceux qui savent en disent le moins possible, observent une omerta de circonstance, pendant que tous les autres spéculent.

Cependant, selon plusieurs sources dignes de foi, Ali Bongo, 59 ans, a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) peu de temps après son arrivée à Riyad, le mercredi 24 octobre. Quelle en est la gravité ? Quelles en seront les éventuelles séquelles ? Il est encore trop tôt pour le dire. « Il a été opéré pour nettoyer le saignement et maintenu en coma artificiel. Pour l’instant, on attend », relate, sous couvert d’anonymat, une personnalité familière du Palais du bord de mer à Libreville.

 

Dimanche 28 octobre, alors que tout le Gabon bruissait de rumeurs, le porte-parole de la présidence avait rompu le silence en évoquant lors d’une intervention télévisée « un malaise » consécutif à « une fatigue sévère due à une très forte activité ces derniers mois ».

Ike Ngouoni ajoutait alors que M. Bongo « va mieux et se repose en ce moment même à l’hôpital du roi Fayçal, entouré de sa famille et de certains de ses collaborateurs ». Depuis, le silence radio est redevenu de rigueur.

 

Visite de Mohammed Ben Salman

 

En dépit des rumeurs sur un transfert médicalisé vers l’Europe, Ali Bongo demeure hospitalisé dans la capitale saoudienne, où le prince héritier Mohammed Ben Salman lui a rendu visite le lendemain de son admission.

 

Alors que la deuxième édition de la conférence Future Investment Initiative, à Riyad, subissait une vague de désistements à la suite des révélations sur l’affaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, Ali Bongo avait maintenu sa présence à ce « Davos du désert » – la seule d’un chef d’Etat africain, avec celle du Sénégalais Macky Sall – pour officiellement « vendre la destination Gabon et attirer ainsi davantage d’investisseurs ».

 

Deux semaines plus tard, il n’est plus question de cela à Libreville. Alors que personne ne semble en mesure de déterminer si le président reviendra aux affaires et, si tel est le cas, quand ce retour aura lieu, il est déjà acquis que le chef de l’Etat n’assistera pas, dimanche 11 novembre en France, aux cérémonies du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, où il était attendu.

Selon La Lettre du continent, publication spécialisée et généralement bien informée sur les arcanes des présidences africaines, depuis cette « défaillance », une « troïka » a été mise en place pour assurer la continuité de l’Etat. Celle-ci serait composée du colonel Frédéric Bongo, le directeur général des services spéciaux de la Garde républicaine et demi-frère du président, de Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet présidentiel, et enfin de Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle.

 

« Il n’y a pas de vacance du pouvoir »

 

Si le premier serait chargé de veiller sur la sécurité du pays et des intérêts de la famille Bongo et le deuxième de la gestion des affaires courantes, la troisième personnalité de ce triumvirat joue un rôle essentiel. En effet, c’est elle qui détient le droit de décréter une vacance du pouvoir et ainsi de provoquer une transition en théorie dirigée par la présidente du Sénat.

Contactée par Le Monde Afrique, Marie-Madeleine Mborantsuo se garde bien, pour l’heure, de valider un tel scénario. « En l’état, il n’y a pas d’empêchement définitif ou de vacance du pouvoir. Les institutions fonctionnent normalement et aucune procédure particulière n’a été mise en place pour l’instant », assure la présidente de la Cour constitutionnelle. Reste que, selon une bonne source, dans le climat actuel, des ministres se sont récemment vu interdire de sortir du territoire, sauf autorisation expresse.

Dans ce contexte d’incertitudes, après des mois de mutisme, Jean Ping, le principal opposant du pays, est réapparu publiquement samedi pour « un discours à la nation », dans lequel il invite ses compatriotes au « rassemblement ». « Il y a des moments, dans la vie d’un pays, où tous les enfants d’une même nation doivent transcender leurs clivages », a martelé celui qui se considère toujours comme « le président élu » par les Gabonais, sans évoquer un instant la santé d’Ali Bongo.

« Alors que l’on était dans un scénario d’apaisement, cet accident de santé vient rebattre les cartes du jeu politique gabonais, analyse un observateur étranger sous couvert d’anonymat. Cette situation provoque des flottements aussi bien dans le camp du pouvoir que dans celui de l’opposition, avec des personnalités très pressées de profiter de ce vide. »

 

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 17:30
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

LES NATIONS UNIES ALERTENT SUR LE DRAME HUMANITAIRE A BATANGAFO SUITE AUX AFFRONTEMENTS ENTRE GROUPES ARMES

 

Bangui, 07 novembre 2018 – La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire, Najat Rochdi, a dénoncé mercredi le drame humanitaire « inacceptable » qui sévit actuellement à Batangafo, préfecture de l’Ouham (nord-ouest de la République centrafricaine), où les 30.000 déplacés ont tout perdu suite aux violences et pillages. Des affrontements ont éclaté le 31 octobre 2018 à Batangafo entre des anti-Balakas et des ex-Seleka du FPRC/MPC suite à des incidents isolés opposant des éléments des deux camps.

 

« Le niveau de désolation est inacceptable. Pourquoi faire ça ? », s’est interrogée Najat Rochdi, qui s’était rendue dans cette localité le 4 novembre, en compagnie du PAM, de l’OMS, du HCR, de l’UNICEF et d’OCHA. « J’ai été témoin de la situation d'urgence créée par ces attaques. L'incendie a détruit plus de 5.100 abris ainsi que le marché et a causé un déplacement d’approximativement 30.000 personnes vers l'hôpital, l'orphelinat de Bercail, les zones périphériques et dans la brousse », a-t-elle ajouté, lors de la conférence hebdomadaire de la MINUSCA.

 

La Représentante spéciale adjointe, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire a indiqué que malgré les besoins énormes et multisectoriels, la distribution de l’aide a commencé notamment des médicaments et des aliments, tout en rendant hommage aux acteurs humanitaires qui sont restés à Batangafo « malgré les pressions ». « On ne va pas abandonner », a-t-elle renchéri.

 

Concernant les violences, la Représentante spéciale adjointe a indiqué que la MINUSCA a envoyé des renforts à Batangafo, qui sont « indispensables pour la protection des populations civiles ». Dans le même temps, elle s’est interrogée sur l’accord local de paix signé entre ex-Selekas et anti-Balakas mais qui sont impliqués dans ces violences. « Il est devenu quoi cet accord entre les groupes armés, ces mêmes groupes armés qui ont attaqué. Il faut leur demander des comptes. On ne peut pas dire, d’un côté, qu’on s’engage dans le processus de dialogue et de paix et, de l’autre côté, attaquer la population », a martelé la Représentante spéciale adjointe.

 

Pour sa part, le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, a indiqué qu’en plus de Batangafo, où des soldats de la paix ont été envoyés, la MINUSCA poursuit les patrouilles à Bambari, malgré les tirs par les ex-Seleka de l’UPC. Il a rappelé que les casques bleus ne visent aucun civil ni aucune communauté en particulier contrairement aux manipulations des ex-Seleka. Le porte-parole a également fait une mise au point, soulignant qu’aucun Etat membre n’a fait pression pour le retrait de la MINUSCA, qui bénéficie du plein soutien du Conseil de sécurité.

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: facebook.com/minusca.unmissions

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 17:21
Centrafrique : Décès de l’honorable Christine Nadia BEA en France

 

 

PAR RJDH LE 7 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 07 novembre 2018 (RJDH)—Le Bureau politique du parti Kwa Na Kwa (KNK) a annoncé ce matin le décès de l’honorable Nadia Bea, député de la circonscription de Begoua, des suites d’une maladie.

« C’est avec un profond regret et une immense tristesse que le Bureau Politique du Kwa Na Kwa informe toutes les ouvrières et tous les ouvriers, particulièrement ceux de la commune de Bégoua, ainsi que tous les parents amis et connaissances, que ce jour, 7 novembre 2018, l’Honorable Christine Nadia BEA est décédée aux premières heures de la matinée des suites de maladie », c’est ces termes que le parti KNK annonce la disparition de sa représentante à l’assemblée nationale.

Mme Bea a été évacué en octobre en France pour des soins intensifs. Selon les informations RJDH, elle souffrait de la cirrhose de foie.

Le KNK a par le même communiqué présenté ses condoléances à la famille ainsi qu’aux habitants de Bégoua.

Les dispositions se prennent dore et déjà pour le rapatriement du corps et l’organisation des obsèques.

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