Soudan : Omar el-Béchir dénonce les complots de l’extérieur pour miner la paix en Centrafrique
NEWSROOM 2018-11-16 (ADV) – Le président soudanais Omar el-Béchir a vivement critiqué jeudi les tentatives faites par certaines parties pour miner les efforts de son pays en faveur de la paix en République centrafricaine.
“Beaucoup envient ce que le Soudan a accompli pour la paix dans la région, et s’efforcent de miner ses efforts de paix en République centrafricaine”, a indiqué M. el-Béchir au cours d’une allocution à Khartoum.
“Toutes les parties en conflit en République centrafricaine sont convaincues que le Soudan est capable de rétablir la paix dans leur pays”, d’autant plus qu’il a déjà réussi à le faire au Soudan du Sud, a-t-il ajouté.
Au mois d’août, Khartoum a hébergé une série de négociations entre l’opposition armée Seleka et les milices anti-balaka de République centrafricaine. Ces négociations s’inscrivaient dans le cadre d’une initiative russe, et étaient parrainées par M. el-Béchir.
Les négociations se sont achevées par la signature d’un protocole d’entente, qui stipule la création d’une entité conjointe visant à mettre fin aux violences et à l’extrémisme, une cessation des hostilités, et la libre circulation des personnes et des marchandises avec les pays voisins.
La République centrafricaine est en proie à un conflit ethnique et religieux depuis que la Seleka, un groupe d’opposition armé à majorité musulmane, s’est emparée du pouvoir en 2013, entraînant des représailles de la part des milices anti-balaka.
© Bur-csa – A.H / N.A – African Daily Voice (ADV)
Centrafrique : attaque rebelle sur le site des déplacés de l’Evêché à Alindao au sud du pays
Bangui, Centrafrique 2018-11-15 (ADV) – Une attaque armée est signalée depuis ce matin sur le site des déplacés à l’Evêché de la ville d’Alindao au sud de la Centrafrique. L’attaque est attribuée aux rebelles de l’UPC de Ali Daras.
« Le site des déplacés dans l’enceinte d’Evêché est attaqué ce matin ainsi que le presbytère qui est saccagé par les assaillants. Un véhicule est emporté et le réseau de téléphone est coupé », a rapporté un leader religieux de Bambari qui a affirmé avoir échangé avec le prête d’Alindao.
Pour le moment, il est difficile de savoir les réalités de ce qui se passe dans cette ville, fief des rebelles Ali Darras, alors que les Forces Armées Centrafricaines viennent d’être déployées aux côtés des forces onusiennes pour garantir la sécurité de la population civile.
Débandade des déplacés de cette ville, déjà en état de vulnérabilité suite à un accès difficile des acteurs humanitaires dans la région à cause de l’insécurité.
Selon les informations ADV, plusieurs rebelles de l’UPC, chassés de Bambari à une centaine de kilomètre par les forces conventionnelles seraient à l’origine de l’attaque d’Alindao.
Aucune information officielle n’est encore disponible sur cette attaque qui intervient deux semaines après celle de Batangafo qui a fait au moins 9 morts, 27.000 déplacés et des sites incendiés.
L’attaque de site des déplacés, de camps des réfugiés, des écoles et des hôpitaux est considérée comme crime de guerre.
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Centrafrique : fermeture d’une société indienne pour importation de faux médicaments
Bangui, Centrafrique 2018-11-14 (ADV) — Un arrêté ministériel annonce ce 13 novembre la fermeture de la société indienne Roffe Pharma pour importation des faux médicaments.
«La fermeture de la société Roffe Pharma entraîne immédiatement la caducité de la licence attribuée aux fins de son exploitation», a déclaré le ministre de la Santé Pierre Somsé dans cet arrêté.
Selon l’arrêté ministériel, la société grossiste répartiteur de produits pharmaceutiques « Roffe Pharma » a fait l’introduction et vente de faux médicaments en République Centrafricaine.
« Roffe Pharma, située au PK4 sur l’avenue Barthélemy Boganda, à Bangui, est fermée aux formations sanitaires, aux dépôts et officines pharmaceutiques ainsi qu’au grand public », a souligné Pierre Somsé.
L’arrêté invite les directions générales de la police et de la gendarmerie, la douane et droits indirects de mettre en application cette décision gouvernementale.
Plusieurs médicaments sous forme des bracelets, portant la marque de l’Inde circulent depuis quelques mois dans la capitale, vendus pour réguler la tension artésienne et le paludisme. D’autres médicaments contre les maux de tête.
Roffe Pharma, installée en juillet 2012 pour produire des médicaments sur place, est la troisième société indienne à s’implanter en Centrafrique après la société nationale des transports urbains et la Shalina aussi spécialisée dans la vente en gros des médicaments.
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