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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 13:04
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Soudan : Omar el-Béchir dénonce les complots de l’extérieur pour miner la paix en Centrafrique

 

NEWSROOM 2018-11-16 (ADV) – Le président soudanais Omar el-Béchir a vivement critiqué jeudi les tentatives faites par certaines parties pour miner les efforts de son pays en faveur de la paix en République centrafricaine.

“Beaucoup envient ce que le Soudan a accompli pour la paix dans la région, et s’efforcent de miner ses efforts de paix en République centrafricaine”, a indiqué M. el-Béchir au cours d’une allocution à Khartoum.

“Toutes les parties en conflit en République centrafricaine sont convaincues que le Soudan est capable de rétablir la paix dans leur pays”, d’autant plus qu’il a déjà réussi à le faire au Soudan du Sud, a-t-il ajouté.

Au mois d’août, Khartoum a hébergé une série de négociations entre l’opposition armée Seleka et les milices anti-balaka de République centrafricaine. Ces négociations s’inscrivaient dans le cadre d’une initiative russe, et étaient parrainées par M. el-Béchir.

Les négociations se sont achevées par la signature d’un protocole d’entente, qui stipule la création d’une entité conjointe visant à mettre fin aux violences et à l’extrémisme, une cessation des hostilités, et la libre circulation des personnes et des marchandises avec les pays voisins.

La République centrafricaine est en proie à un conflit ethnique et religieux depuis que la Seleka, un groupe d’opposition armé à majorité musulmane, s’est emparée du pouvoir en 2013, entraînant des représailles de la part des milices anti-balaka.

 

© Bur-csa – A.H / N.A – African Daily Voice (ADV)

 

Centrafrique : attaque rebelle sur le site des déplacés de l’Evêché à Alindao au sud du pays

 

Bangui, Centrafrique 2018-11-15 (ADV) – Une attaque armée est signalée depuis ce matin sur le site des déplacés à l’Evêché de la ville d’Alindao au sud de la Centrafrique. L’attaque est attribuée aux rebelles de l’UPC de Ali Daras.

« Le site des déplacés dans l’enceinte d’Evêché est attaqué ce matin ainsi que le presbytère qui est saccagé par les assaillants. Un véhicule est emporté et le réseau de téléphone est coupé », a rapporté un leader religieux de Bambari qui a affirmé avoir échangé avec le prête d’Alindao.

Pour le moment, il est difficile de savoir les réalités de ce qui se passe dans cette ville, fief des rebelles Ali Darras, alors que les Forces Armées Centrafricaines viennent d’être déployées aux côtés des forces onusiennes pour garantir la sécurité de la population civile.

Débandade des déplacés de cette ville, déjà en état de vulnérabilité suite à un accès difficile des acteurs humanitaires dans la région à cause de l’insécurité.

Selon les informations ADV, plusieurs rebelles de l’UPC, chassés de Bambari à une centaine de kilomètre par les forces conventionnelles seraient à l’origine de l’attaque d’Alindao.

Aucune information officielle n’est encore disponible sur cette attaque qui intervient deux semaines après celle de Batangafo qui a fait au moins 9 morts, 27.000 déplacés et des sites incendiés.

L’attaque de site des déplacés, de camps des réfugiés, des écoles et des hôpitaux est considérée comme crime de guerre.

 

© Bur-csa – A.H – N.A / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)

 

 

Centrafrique : fermeture d’une société indienne pour importation de faux médicaments

 

Bangui, Centrafrique 2018-11-14 (ADV) — Un arrêté ministériel annonce ce 13 novembre la fermeture de la société indienne Roffe Pharma pour importation des faux médicaments.

«La fermeture de la société Roffe Pharma entraîne immédiatement la caducité de la licence attribuée aux fins de son exploitation», a déclaré le ministre de la Santé Pierre Somsé dans cet arrêté.

 

Selon l’arrêté ministériel, la société grossiste répartiteur de produits pharmaceutiques « Roffe Pharma » a fait l’introduction et vente de faux médicaments en République Centrafricaine.

 

« Roffe Pharma, située au PK4 sur l’avenue Barthélemy Boganda, à Bangui, est fermée aux formations sanitaires, aux dépôts et officines pharmaceutiques ainsi qu’au grand public », a souligné Pierre Somsé.

 

L’arrêté invite les directions générales de la police et de la gendarmerie, la douane et droits indirects de mettre en application cette décision gouvernementale.

 

Plusieurs médicaments sous forme des bracelets, portant la marque de l’Inde circulent depuis quelques mois dans la capitale, vendus pour réguler la tension artésienne et le paludisme. D’autres médicaments contre les maux de tête.

 

Roffe Pharma, installée en juillet 2012 pour produire des médicaments sur place, est la troisième société indienne à s’implanter en Centrafrique après la société nationale des transports urbains et la Shalina aussi spécialisée dans la vente en gros des médicaments.

 

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)

 

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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 12:11

 

Centrafrique : Thierry Georges Vackat mis en liberté provisoire et Alfred Yekatom Romboth placé sous mandat de dépôt

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 15 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, le 15 Novembre 2018(RJDH) —-Le Député de Mongoumba Thierry Georges Vackat est mis en liberté provisoire par la justice et placé sous contrôle judiciaire tandis qu’Alfred Yekatom Romboth, Député de Mbaïki 2 est placé sous mandat de dépôt. C’est la décision de la justice et confirmée par le Procureur de la République, Laurent Lengande.

La décision de la mise en liberté provisoire et sous contrôle judiciaire de l’Honorable Thierry Georges Vackat, député de Mongoumba et d’Alfred Yekatom Romboh placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction intervient après leur arrestation le 29 octobre dernier date de l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale après la* destitution de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Abdou Karim Meckassoua.

Selon une source proche du Parquet de Bangui, cette décision fait suite aux enquêtes menées par la Section des Recherches et d’Investigations (SRI) sur ces deux représentants de la nation, «l’enquête a été bouclée par la Police Judiciaire et le Procureur a imprimé des qualifications et a décidé d’une information judiciaire. Et donc les deux ont été présentés au doyen des juges d’instruction qui a décidé de placer sous mandat de dépôt Romboh et de l’autre côté, il a remis en liberté provisoire Vackat» a confié Laurent Lengande Procureur de la République.

Malgré cette décision, le Procureur de la République ajoute à propos de la poursuite de l’information judiciaire, «l’enquête suit son cours puisque la procédure n’est pas encore bouclée ils doivent répondre souvent au doyen des juges d’instruction pour la continuation de la procédure » a-t-il ajouté.

Le 29 octobre dernier à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, les deux députés de la nation, respectivement Thierry Georges Vackat et Alfred Yekatom Romboth, ont été arrêtés par les forces de l’ordre selon le Parquet général de Bangui « pour actes criminels ».

 

 

RCA : Thierry Georges Vackat remis en liberté provisoire selon sa défense

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 15 novembre 2018 13:13

 

Arrêté le 29 octobre, le député de Mongoumba, Thierry Georges Vackat, a été mis en liberté sous contrôle judiciaire ce jeudi 15 novembre 2018 après avoir passé 24 jours en détention au Camp de Roux.

"Je vous confirme que l'honorable Thierry Georges Vackat a été libéré sous contrôle judiciaire avec obligation de se présenter devant les autorités judiciaires", a certifié Me Arlette Sombo-Dibélé, le conseil du présumé accusé.

Plusieurs chefs d'accusation pèsent sur Thierry Georges Vackat. Selon les premiers résultats de l'enquêtes, le député est poursuivi pour "tentative d'assassinat, détention illégale d'arme et de munitions de guerre, rébellion et menaces commises à l'égard du bureau de l'Assemblée Nationale, certains députés, des forces de l'ordre et contre la paix publique". Tous ces chefs d'accusation ont été rejetés par le présumé accusé selon Me Arlette Sombo-Dibélé.

"Nous ne pouvons pas dire que les choses sont finies dans la mesures où c'est une libération provisoire", a-t-elle précisé. Le conseil, représenté par Me Arlette Sombo-Dibélé a dit ne pas être en possession du dossier et indiqué ne pas reconnaitre le flagrant délit.

"Je déplore la manière dont a été menée cette procédure dite de flagrance".

Libéré sous contrôle judiciaire, Thierry Georges Vackat a quitté les geôles du Camp de Roux, abandonnant Alfred Yékatom Rombho, qui a fait usage de son revolver ce 29 octobre pour empêcher l'élection d'un président en remplacement de Abdou Karim Meckassoua éjecté par ses pairs.

Alfred Yékatom Rombho devra attendre les conclusions de l'enquête ouverte par le Procureur Général, Didier Eric Tambo, sur sa probable comparution. L'accusateur à la Cour d'Appel de Bangui a brandi l'article 67 de la loi pour justifier l'arrestation des députés. "Lorsqu'un député est surpris en flagrant délit de crime ou de délit, il peut être poursuivi sans l'avis du bureau de l'Assemblée nationale", a signifié Didier Eric Tambo.

Thierry Georges Vackat mis en liberté provisoire et Alfred Yekatom Romboth placé sous mandat de dépôt
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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 13:03

Lu pour vous 

Le Monde avec AFP Publié hier à 09h35, mis à jour hier à 09h35

 

Bangui, en Centrafrique, Monrovia, au Liberia, et Mbuji-Mayi, en RDC, sont les trois villes les plus à risque.

 

Les menaces liées au changement climatique font peser un risque « extrême » aux deux tiers des villes africaines, en raison de la hausse de la population et d’infrastructures médiocres, selon un rapport publié mercredi 14 novembre par le cabinet de consultants Verisk Maplecroft.

L’« index de vulnérabilité au changement climatique 2018 » utilise une cinquantaine de données existantes, allant des modèles climatiques aux facteurs économiques, en passant par les projections démographiques. Selon lui, la capitale centrafricaine, Bangui, celle du Liberia, Monrovia, et Mbuji-Mayi, en République démocratique du Congo (RDC), sont les trois villes les plus à risque. Le rapport « évalue la capacité à résister aux chocs climatiques, et c’est cela qui fait que les villes africaines sont plus à risque que le reste du monde », a commenté Niall Smith, analyste chez Verisk Maplecroft.

Huit villes africaines figurent dans les dix les plus à risque, dont Kinshasa, où les 13,2 millions d’habitants sont déjà régulièrement victimes d’inondations. Et avec la hausse de la population, estimée à 26,7 millions d’ici à 2035, les perturbations liées aux événements météo risquent d’augmenter. « La hausse de la population urbaine à cette allure va sans aucun doute intensifier le profil de risque déjà alarmant de la ville », selon les auteurs, qui pointent les problèmes auxquels font déjà face les mégalopoles africaines, comme le manque d’accès à l’eau potable ou l’habitat.

En France, Rouen et Rennes préservées

L’ONU estime que 86 des 100 villes mondiales à la croissance démographique la plus importante sont en Afrique et met en garde contre la perte de croissance économique du continent liée au réchauffement de la planète. « Nous ne disons pas de ne pas investir dans ces lieux », a assuré à l’AFP Richard Hewston, analyste chez Verisk Maplecroft, invitant les investisseurs à y aller « avec les yeux ouverts ».

Certaines des villes les plus peuplées de la planète, comme New Delhi, Bombay, Mexico et Karachi, ont un « risque élevé » de voir le changement climatique infliger des dommages à leurs économies et leurs populations, indique également le rapport. A l’opposé, les villes britanniques de Glasgow, Belfast et Edimbourg sont les trois les moins à risque. Parmi les dix autres villes les mieux classées se trouvent également Rouen et Rennes, en France, ou Hanovre, en Allemagne.

Parmi les dix villes les plus menacées par le changement climatique, huit sont en Afrique
Parmi les dix villes les plus menacées par le changement climatique, huit sont en Afrique
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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 11:01
Querelle à l'ONU sur la Centrafrique entre Paris, Washington et Moscou

 

La France, la Russie et les Etats-Unis étaient engagés mercredi dans des négociations pour tenter de dépasser leurs différends sur les efforts de paix en Centrafrique, à l'approche de la date butoir pour le renouvellement du mandat de la mission onusienne dans ce pays.

 

Le Conseil de sécurité doit voter sur la prolongation de la Minusca, la force des Casques bleus en Centrafrique, d'ici minuit jeudi, date à laquelle le mandat de la quatrième plus grande mission de l'ONU expire.

La Russie et les Etats-Unis ont émis des objections sur un projet de texte élaboré par la France, qui verrait les Casques bleus appuyer les forces nationales nouvellement formées dans leur déploiement à travers le pays.

Le projet de résolution, consulté par l'AFP, pointe également du doigt les récentes tentatives russes de négocier des accords de paix en Centrafrique, en spécifiant que l'initiative de l'Union africaine (UA) était "le seul cadre" possible pour une solution.

Moscou a engagé une médiation entre groupes armés, parallèle sinon concurrente de celle de l'UA, avec une réunion fin août à Khartoum.

"C'est une espèce de jalousie que nous sommes en train de voir", a dit à l'AFP l'ambassadeur adjoint de la Russie à l'ONU, Dmitry Polyanskiy. "Les efforts déployés à Khartoum ne contredisent pas l'initiative africaine".

"Nous n'aimons pas le projet actuel", a-t-il ajouté, en se disant optimiste sur un compromis.

La Russie a également formé des centaines de militaires et insiste pour que la Minusca soutienne ces forces, selon des diplomates.

L'Union européenne a formé plus de 3.000 hommes et femmes pour qu'ils intègrent les forces armées centrafricaines, et la Russie et la France leur ont fourni armes et autres équipements militaires, avec l'approbation de l'ONU.

Les Etats-Unis, qui disent chercher à rationaliser les opérations de maintien de la paix et à les rendre plus efficaces, s'opposent aussi au projet de résolution.

Washington insiste sur le fait que tout soutien logistique fourni par la Minusca ne devrait pas entraîner de dépenses supplémentaires, selon des diplomates.

Un diplomate français a évoqué "des discussions poussées sur le texte, avec pour objectif d'aboutir à un texte qui convienne à tous d'ici demain" jeudi.

Si aucun accord n'est trouvé d'ici là toutefois, le Conseil pourrait décider un renouvellement temporaire de la Minusca pour permettre aux négociations de continuer.

Depuis 2013, la quasi-totalité de la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés. La chute cette année-là du président François Bozizé, renversé par l'ex-rébellion de la Séléka qui se proclamait protectrice des musulmans, avait entraîné une contre-offensive des milices antibalaka, prétendant défendre les non-musulmans.

Avec AFP

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 10:59
Denis Sassou Nguesso et Archange Touadera en tête à tête

 

 

https://www.journaldebrazza.com  13.11.2018 à 15h27

 

Dans la capitale française, le 12 novembre, les deux présidents ont échangé sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région.

 

En marge des festivités du centenaire de l’armistice 1918 à Paris, le président congolais, Denis Sassou Nguesso s’est entretenu avec son homologue centrafricain Archange Touadera lundi 12 novembre, sur les questions bilatérales et la paix dans la sous-région, dans la capitale française.

On rappelle que le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a toujours exprimé la reconnaissance du peuple centrafricain pour l’implication du président Denis Sassou Nguesso dans la résolution de la crise Centrafricaine.

Pour le président Faustin Archange Touadera le président Sassou Nguesso a beaucoup œuvré pour le retour de la paix en Centrafrique.

S’il y a eu des élections apaisées en RCA, c’est grâce aux efforts qu’il a déployés en tant que médiateur international dans cette crise.

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 10:57
Idriss Deby affaibli par de lourdes menaces sécuritaires

 

Lu pour vous 

 

Par  La rédaction de Mondafrique

 

Le président Idriss Deby Itno a procédé, le 9 novembre 2018, à un nouveau réaménagement de son gouvernement, le troisième en quelques mois et qui concerne surtout l’organisation de la lutte contre les menaces sécuritaires.

Depuis la promulgation, le 4 mai 2018, de la constitution de la IV ème République tchadienne, Idriss Deby Itno cumule les fonctions de chef de l’État et de chef de gouvernement en l’absence désormais d’un Premier ministre. Cette extrême centralisation du pouvoir s’explique par la montée en puissance des inquiétudes sécuritaires qui deviennent préoccupantes pour le président tchadien.

Rebelles et terroristes

Le Tibesti est de nouveau en ébullition avec les actions d’un mouvement rebelle intitulé le Conseil de Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCMDR), renforcé par des combattants venant de Libye. Des affrontements entre l’armée et des présumés terroristes ont eu lieu le 31 octobre dans cette région, entrainant la démission du sous-préfet de Yebbi-Bou qui a mis en cause les militaires accusés de s’en prendre aux populations civiles.

Par ailleurs, les attaques des milices de Boko Haram sont incessantes dans le région du Lac Tchad. Enfin, la région jouxtant la Centrafrique est de plus en plus victime des incursions des rebelles durablement sanctuarisés de l’autre côté de la frontière. Les personnes et le cheptel y sont quasi quotidiennement attaqués.

Les Russes dans le viseur

Au moment où une mobilisation est impérative, les liens possibles entre certains mouvements rebelles centrafricains, soutenus par Moscou, et des opposants à Idriss Deby Itno inquiètent le pouvoir tchadien. Ainsi les Russes, dont l’influence est de plus en plus forte à Bangui, se sont intéressés à Nourredine Adam, un chef de clan sans scrupules qui se trouve à la tête d’une large coalition de groupes armés au nord de la Centrafrique. Le risque d’une déstabilisation du Tchad, allié de la France, par cette coalition hétéroclite (groupes armés, opposants tchadiens, soldatesque russe) est bien réel.

Il fallait réagir, et vite. Par décret du 18 octobre 2018, le chef de l’Etat tchadien a ainsi supprimé le sultanat de la commune de Sarh, le chef-lieu du Moyen-Chari situé au sud du pays. Sans existence administrative, cette structure traditionnelle permet en effet au pouvoir central de contrôler le renouvellement des élites locales. Sauf que la grande majorité des dignitaires et de la population avaient réclamé la suppression de cette entité. Le pouvoir tchadien a préféré céder et resserrer ainsi les rangs autour de lui dans une région fort proche du fief centrafricain de Nourredine Adam.

La sécurité prioritaire

Dans un tel contexte, le remaniement du gouvernement tchadien, le 9 novembre 2018, concerne essentiellement le domaine sécuritaire. L’ancien gouverneur de la région du Lac Mahamat Ali Abba Salah, originaire du Tibesti, devient ministre de l’Administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, en remplacement d’Ahmat Mahamat Bachir  qui prend en charge les Mines et le Développement industriel.

Le héros de la lutte contre Boko Haram et ancien Directeur général de la Gendarmerie, Daoud Yaya Brahim devient ministre délégué à la Défense nationale. Ce général quitte l’ambassade tchadienne à Bangui, où il a assisté au rapprochement du président Touadera avec le président soudanais Omar el-Bechir et au développement spectaculaire de la coopération entre la Russie et la Centrafrique.

Le G5 Sahel affaibli

Au pouvoir depuis bientôt 28 ans, le président Idriss Deby Itno est confronté  à une crise multiforme qui ne peut qu’affaiblir la cohésion du G5 Sahel dont le Tchad est pourtant jusqu’à aujourd’hui un des piliers grâce à la réputation excellente de ses forces armées, dont ne bénéficient nullement les armées du Mali, du Niger ou du Burkina.

Le journal français « la Croix » a annoncé que le président français, Emmanuel Macron, pourrait se rendre au Tchad prochainement. « En allant au Tchad dans les prochaines semaines, écrit le quotidien, Emmanuel Macron se rend dans un pays clé pour le dispositif sécuritaire français dans la région. Siège de l’opération Barkhane, la capitale tchadienne joue le rôle de tour de contrôle des éléments français en Afrique ».

Il n’est pas sûr qu’Emmanuel Macron soit bien reçu par le président Déby qui trouve que la participation remarquée du Tchad au G5 Sahel est mal payée en retour par l’ancienne puissance coloniale.

 

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 10:54
Pourquoi la présence russe en Centrafrique agace la France ?
Pourquoi la présence russe en Centrafrique agace la France ?

 

Lu pour vous 

 

https://les-yeux-du-monde.fr  Eléonore Motel 12 novembre 2018 

 

Le 2 novembre 2018 Jean Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères français, était en déplacement en République Centrafricaine (RCA). L’occasion de dénoncer à demi-mot les agissements russes qui, selon lui, « utilise[nt ] potentiellement les difficultés de ce peuple et de ce pays pour s’implanter dans un continent où il y aurait des ambitions voilées » et de réaffirmer le soutien de la France au pays. La RCA subit de nouvelles violences depuis le début du mois de novembre qui ont fait plusieurs milliers de déplacés dans le nord du pays.

Rencontre des présidents russe et centrafricain au Kremlin le 23 mai 2018 pour discuter croissance économique et coopération humanitaire. source : Site officiel du Kremlin

 

L’opération Sangaris et la mise en retrait de la France

 

En décembre 2013, la France engageait son armée sur le sol centrafricain pour éviter un désastre humanitaire. Cette mission qui n’avait pas vocation à durer s’est terminée en mars 2016. Bien qu’elle ne se soit pas soldée par une l’instauration de la paix en RCA, elle a permis d’empêcher des massacres ethniques. Elle avait également pour but de participer à la formation et à la reconstruction de l’armée centrafricaine et ainsi, à la stabilisation du pays. Une mission des Nations Unies, la MINUSCA, qui est toujours déployée actuellement, a été mise en place en 2014 pour participer à cet objectif en collaboration avec la mission européenne EUTM-RCA et d’autres armées africaines qui ont pris part aux combats (1).

Depuis la fin de l’opération Sangaris le champ libre laissé par l’absence relative de la France a permis à la Russie de devenir un nouveau partenaire de la RCA, ce qui crispe la ministre française des Armées, Florence Parly et le ministre des Affaires étrangères français, Jean Yves le Drian. Lors de son déplacement à Bangui le 2 novembre, ce dernier a rappelé à son homologue Centrafricain que « dans les moments où ça ne va pas bien, il n’y avait pas beaucoup de monde mais j’étais là ».

 

La Russie, un partenaire efficace pour la RCA

 

Cet agacement n’est pas récent. En effet l’embargo imposé par les Nations Unies empêchait la France de livrer des armes et d’équiper l’armée régulière centrafricaine. Or depuis le début de l’année 2018, la Russie en accord avec l’ONU a levé son embargo envers le pays et se livre à un commerce avec la RCA destiné à lui fournir des armes,mission que Paris n’a pas pu remplir lors de son opération. En parallèle le Kremlin a dépêché sur place des officiers et des instructeurs civils et a supplanté l’action conjointe de l’Union Africaine et des Nations Unies en initiant unilatéralement des négociations entre des groupes armés à Khartoum, ce que les deux institutions peinaient à mettre en place (2). Le 5 novembre 2018 dans un discours au Forum de Dakar pour la Paix et la sécurité en Afrique, Florence Parly, a dénoncé « les initiatives opportunistes » et le manque de transparence des objectifs Russes en Centrafrique. (3)

 

Un réveil « tardif » de la France face à la présence russe ?

 

Ces agissements ne sont pas au goût de la France qui est un partenaire de longue date de la RCA. Le ministre français des Affaires étrangères a donc annoncé le 2 novembre 2018 à Bangui, la livraison de 1400 fusils d’assaut pour équiper l’armée centrafricaine. Ce geste a été salué par son homologue Centrafricain qui a déclaré qu’« il était temps que la France se décide à mettre à disposition ces fusils d’assaut ». Afin de participer au paiement des salaires et au développement d’infrastructures 24 millions d’euros seront également octroyés par la France (4).

Si la France ne voit pas d’un bon œil la présence russe en Centrafrique c’est parce qu’il s’agit d’une concurrence à ses projets de contrats d’armement et d’exploitation des ressources minières (or, uranium et diamant), dans la région. Cela remet également en cause la présence militaire de la France depuis des dizaines d’années, et plus spécifiquement l’opération que la France mène pour la stabilité de la zone avec ses partenaires internationaux. Depuis Dakar Florence Parly a exhorté la Russie à respecter le « multilatéralisme fort qui permet une réponse efficace et durable aux crises » et a souligné que « les violences intercommunautaires régulières nous rappellent que les équilibres restent fragiles » (6).

En dépit de la prise de position des deux ministres Français à l’encontre de l’action russe en RCA, il est peu probable que la Russie ralentisse ses opérations sur place. Le Kremlin semble lancé dans une stratégie de séduction de la Centrafrique et apparaît aux yeux des autorités centrafricaines comme un partenaire fiable et une alternative permettant d’accélérer les processus internationaux qui eux, traînent.

 

Sources et références

 

(1) https://www.defense.gouv.fr/english/operations/actualites2/centrafrique-lancement-de-l-operation-sangaris

(2) https://www.courrierinternational.com/article/en-centrafrique-la-riposte-de-la-france-face-la-russie

(3) https://www.jeuneafrique.com/658960/politique/centrafrique-quand-la-france-denonce-les-ambitions-voilees-de-la-russie-sans-la-nommer/

(4) https://www.jeuneafrique.com/657464/politique/centrafrique-aide-de-24-millions-deuros-et-livraison-darmes-de-la-france/

(5) https://www.courrierinternational.com/article/en-centrafrique-la-riposte-de-la-france-face-la-russie

(6) https://www.challenges.fr/monde/la-france-egratigne-la-russie-sur-sa-presence-en-centrafrique_624180

 

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 10:49
Nouvelles nationales sur Xinhua

 

Centrafrique : enthousiasme des jeunes candidats à l'armée avec plus de 15 000 dossiers enregistrés pour 1 000 places

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 14-11-2018

 

Pour seulement 1 023 places prévues pour le recrutement de jeunes militaires dans les Forces armées centrafricaines (FACA), le comité mixte chargé du concours dudit recrutement a officiellement enregistré plus de 15 000 dossiers, a appris Xinhua mardi auprès du ministère de la Défense nationale.

Mme Ghislaine-Léa Yangongo, colonelle de l'armée centrafricaine et vice-présidente du comité mixte du recrutement des FACA, a fait savoir lors d'une conférence de presse organisée mardi, que 15 846 dossiers avaient été enregistrés dans 14 des 16 préfectures du pays, ainsi que dans les huit arrondissements de la capitale centrafricaine Bangui.

Si la situation dans les préfectures avance, a indiqué Mme Yangongo, à Bangui, ce sera dimanche prochain que les candidats de la capitale seront soumis aux épreuves écrites et physiques, conditions d'accès pour les meilleurs dans les rangs de l'armée.

D'une source locale, les épreuves de recrutement dans la préfecture de la Mambéré Kadéï se sont déroulées dans la ville de Berbérati (ouest) samedi dernier pour les épreuves physiques et lundi pour les épreuves écrites. Il est annoncé qu'une centaine de candidats ont concouru et qu'à l'issue du processus dans cette préfecture, seuls 40 candidats méritant vont être retenus, formés avant de regagner les rangs dans l'armée.

Impatients, les candidats du 4e arrondissement de Bangui ont organisé lundi une manifestation dans les rues de leur secteur dans le but d'attirer l'attention du gouvernement sur leur situation d'emploi. Mme Yangongo les a appelés au calme. 

 

Source: Agence de presse Xinhua

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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 10:45
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

LA MINUSCA RAPPELLE LA CONTRIBUTION DES CIVILS DANS LA PROTECTION DES POPULATIONS

 

Bangui, 14 novembre 2018 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a rappelé mercredi la contribution de sa composante civile à la protection des populations, soulignant que ce n’est pas seulement une affaire des militaires.

 

"La protection des civils n’est pas seulement une affaire militaire. C’est d’abord la responsabilité de l’Etat mais aussi la MINUSCA et ses composantes civiles, les communautés et d’autres acteurs y contribuent. Par exemple, le pacte entre Boeing et PK5, deux quartiers de Bangui, a été le résultat du travail d’acteurs civils à différents niveaux", a indiqué le chef de la section des Affaires civiles de la Mission, Laurent Guépin. La protection ainsi que la réconciliation et la restauration de l’autorité de l’Etat sont les trois domaines d’intervention de cette section.

 

Rappelant la résolution 2217 du Conseil de sécurité qui stipule que la "MINUSCA apporte son soutien au gouvernement en matière de la protection des civils en ce qui concerne la collecte et analyse d'informations sur les menaces et les attaques, y compris la prévention, la planification et liaison communautaire", ce responsable a énuméré les outils mis en place pour contribuer à la protection des civils, dont les assistants de liaison communautaire. "Ils sont l’interface de la Force de la MINUSCA avec les communautés locales. Ils transmettent et formulent des préoccupations de protection, ce qui facilite l’élaboration et la mise en œuvre des plans de protection", a-t-il précisé. Ces assistants, tous des Centrafricains déployés sur tout le territoire, sont estimés à 52 mais leur nombre passera à 78 d’ici fin 2019. A titre d’exemple, il a cité cette assistante de liaison communautaire impliquée dans la facilitation par la Mission, de la signature de l’acte d’engagement pour la cessation des hostilités entre le groupe armé 3R et les anti-Balakas de la Nana Mambéré, en décembre 2017.

 

Le chef des Affaires civiles est également revenu sur l’accompagnement au Gouvernement en vue de la restauration et à l’extension de l’autorité de l’Etat, y compris dans leurs responsabilités de restauration de la sécurité, des services administratifs, judiciaires, pénitentiaires, mais aussi d’accès des populations aux services administratifs, économiques et sociaux de base. "La MINUSCA a facilité le redéploiement de plus de 750 fonctionnaires et agents sur l’ensemble du territoire. Le secteur de l’éducation, celui de la santé, des finances, des eaux et forêts, des affaires sociales ont été principalement concernés. La Mission, le PNUD et le système des nations Unies en général appuient les ministères pour renforcer les capacités de gestion et les compétences des 16 préfets et 71 sous-préfets », a dit Guépin, soulignant toutefois que "la mise en œuvre de restauration de la restauration de l’autorité de l’Etat a besoin de plus de force et des moyens adaptés car les besoins des populations restent encore immenses".

 

De même, les projets à impact rapide, un des outils mis en place par la Mission depuis 2014 pour soutenir la restauration de l’autorité de l’Etat, la protection des civils et la cohésion sociale, ont été évoqués lors de la conférence de presse. "Parmi les réalisations, 120 bâtiments administratifs dont des sous-préfectures, des mairies et des commissariats de police, 14 ponts construits, 27 écoles et 3 bibliothèques y compris celle de l’Université de Bangui. Ces projets c’est aussi 5.000 emplois d’urgence, parmi lesquels 1.500 femmes", a ajouté ce responsable.

 

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a communiqué le bilan des violations et des abus des droits de l’homme, au nombre de 25 au cours de la période entre le 7 et le 13 novembre 2018, pour au moins 55 victimes. « La MINUSCA est particulièrement préoccupée cette semaine par les abus des droits de l’homme commis par l’UPC à Bambari, notamment les enlèvements », a indiqué le porte-parole.

 

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Division de Communication Stratégique et d'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 12:51

Memorandum pour la paix
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