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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 16:44
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Début à Bangui de la deuxième session criminelle 2018 de la Cour d’Appel de Bangui

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 19 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, le 19 Novembre 2018(RJDH) —La deuxième session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui s’est ouverte ce lundi 19 novembre 2018 à la Cour de cassation. La première affaire inscrite au programme après la prestation de serment de 15 jurés est le dossier d’Issaka Azalou, Mahamat Abakar et Abdoulaye Oumar poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinat.

C’est la deuxième et la dernière session de l’année en cours de la Cour d’Appel de Bangui. Une session qui intervient après la première tenue du 16 juillet au 31 aout derniers où 15 personnes ont été jugées par la Cour. Une session qui s’annonce très bien, déclare le Procureur général de la Cour d’Appel de Bangui, Eric Didier Tambo, car la machine est huilée, « nous avons respecté le calendrier et comme vous avez constaté ce matin du 19 novembre, nous commençons à évoquer les assises en commençant à l’audience de la prestation de serment des jurés. Donc nous pensons aujourd’hui que la machine est huilée » a déclaré le procureur général.

Alfred Roch Ngoumbrè, président de la Cour a invité dès l’ouverture de la deuxième session criminelle les 15 jurés venus de Bangui, de Mbaïki et de Bossembele à jouer un rôle de responsabilité durant ces assises, « vous jurez et promettez d’examiner avec attention des affaires qui vous seront soumises pendant les Cours de la présente session. De n’écouter ni la haine, ni la méchanceté ni la crainte ou d’affection » lance-t-il aux membres du jury après avoir prêté le serment devant la cour en répondant à l’appel de leur nom « je le jure ! »

Du côté de la partie de la défense, Me Anatole Maïtovo, le Conseil d’Issaka Azalou, de Mahamat Abakar et d’Abdoulaye Oumar poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinatse dit prêt selon lui à se jeter le premier dans l’arène, « c’est le premier dossier et j’ouvre le ban donc je suis prêt » a-t-il conclut.

Cette deuxième session qui s’ouvre ce lundi 19 novembre prendra fin le 20 décembre prochain à Bangui. Lors de la première session criminelle entre juillet et aout dernier, la Cour a condamné sur les 34 dossiers, 15 personnes dont des travaux forcés à perpétuité et 20 ans de prison ferme.

 

Centrafrique : Des membres du cabinet du président de l’Assemblée Nationale inquiets depuis le départ de Méckassoua

 

PAR RJDH LE 19 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 19 novembre 2018 (RJDH)—Plusieurs membres du cabinet nommés par l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Karim Meckassoua, ont confié au RJDH, travailler avec inquiétude d’un possible départ. La peur qui gagne le cabinet actuel du président de l’Assemblée Nationale est liée au départ de deux proches de l’ancien patron de l’institution.

Une enquête RJDH a révélé que sans tambours battants, le nouveau président de l’Assemblée Nationale, a relevé deux proches de Meckassoua qui étaient attachés de cabinet. Les arrêtés n’ont pas été rendus publics, ce qui a renforcé l’inquiétude et la peur dans les rangs de plusieurs proches de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, « nous savons qu’il ne va pas tarder à nous mettre dehors et on se prépare à cela », explique sous l’anonymat, un membre du cabinet du président de l’Assemblée Nationale.

Un conseiller parle d’une atmosphère teintée de défiance, « comme certains avaient gagné une partie et les menaces sont courantes dans la maison », raconte ce dernier qui dit être tenté de démissionné, « il y a un de nous qui a choisi de partir parce que tout est mis en œuvre pour balayer les gens ici ». Un inconditionnel de Karim Meckassoua qui parle « de chasse aux sorcières  en préparation » écarte cependant toute idée de démission, « on ne peut décider de quitter son poste de soi-même. On ne sert pas un homme mais un pays à travers une institution même si on peut être proche de tel ou tel », explique-t-il au RJDH.

Un député, ayant été à la base de la procédure contre Méckassoua dénonce l’attitude irresponsable de ces membres du cabinet, « ils sont perturbés pour rien. Le président leur a dit que tous ceux qui sont compétents resteront travailler, ils n’ont qu’à travailler ».

L’inquiétude exprimée par ceux que l’ancien président de l’Assemblée Nationale a nommés dans son cabinet, persiste bien que le nouveau patron de cette institution les ait rassurés la semaine dernière lors d’une réunion de cabinet. A titre de rappel, le nombre pléthorique au cabinet est l’un des points inscrits dans la motion portée par les 96 députés ayant lancé la procédure de destitution de Karim Méckassoua.

 

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 16:22
Alfred Yekatom : Déclaration du Procureur de la CPI

 

Déclaration du Procureur de la CPI sur le transfert d'Alfred Yekatom : « La cause de la justice a été renforcée par la remise aujourd'hui d'un suspect dans le cadre de la seconde enquête sur la situation en République centrafricaine »

 

17 November 2018 

 

Le peuple centrafricain a subi et a enduré des crimes atroces dans l'un des violents conflits de ce siècle. Je me félicite du transfèrement aujourd'hui, à la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la « Cour »), de M. Alfred Yekatom, pour qu'il réponde devant la justice des crimes qu'il aurait commis.

Grâce à notre enquête menée en toute indépendance et impartialité, nous avons collecté des éléments de preuve sur la base desquels nous soutenons que M. Yekatom est pénalement responsable de plusieurs chefs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis en République centrafricaine entre le 5 décembre 2013 et août 2014. Il doit maintenant répondre de ses actes devant la Cour.

Comme tout autre suspect devant la CPI, M. Alfred Yekatom est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Le Statut de Rome prévoit des garanties pour tout suspect ou accusé devant la CPI, assurant le bénéfice d'une procédure régulière selon les normes internationalement reconnues.

La remise aujourd'hui de ce suspect fait avancer la cause de la justice en République centrafricaine.

Conformément au mandat dont mon bureau est investi en vertu du Statut de Rome, nous devons faire la lumière et établir la vérité concernant les crimes atroces commis en République centrafricaine et traduire en justice ceux qui, selon nous, seraient responsables de ces atrocités.

Je prends cet engagement devant le peuple centrafricain : mon Bureau poursuivra sa quête de vérité et de justice en vertu du Statut de Rome. Nous sommes fermement résolus à poursuivre nos enquêtes sur les actes de toutes les parties impliquées.

Aujourd'hui, je souhaite aussi rendre hommage au courage et à la détermination des témoins en République centrafricaine qui continuent à se manifester pour venir raconter ce qu'ils ont vécu et les encourager à continuer sur cette voie. Sans eux, la justice ne serait pas possible.

Nous ne pouvons effacer les souffrances infligées aux victimes, mais nous remplirons notre rôle, dans le cadre de notre mandat et avec les moyens dont nous disposons, pour que justice soit rendue et que les responsables rendent des comptes en République centrafricaine.

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et du crime d'agression, en toute impartialité et en toute indépendance. Depuis 2003, le Bureau enquête sur plusieurs situations relevant de la compétence de la CPI, notamment au Burundi, en Côte d'Ivoire, au Darfour (Soudan), en Géorgie, au Kenya, en Libye, au Mali, en Ouganda, en République centrafricaine (deux situations distinctes) et en République démocratique du Congo. La Chambre préliminaire II de la Cour est saisie de la demande d'autorisation d'ouvrir une enquête sur la situation en République islamique d'Afghanistan déposée par le Procureur. Le Bureau conduit également des examens préliminaires à propos des situations au Bangladesh/Birmanie, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, au Nigéria, en Palestine, aux Philippines, en Ukraine et au Venezuela.

 

OTPNewsDesk@icc-cpi.int

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 16:14
Le MLPC condamne fermement l'inadmissible regain de violences

 

Bureau Politique

Présidence

N°______MLPC/BP/P/018

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

La recrudescence soudaine d’actes violents, occasionnant d’innombrables pertes en vies humaines et des blessés parmi nos compatriotes des villes de province, notamment Bambari, Batangafo, Alindao et autres a également entraîné la destruction par le feu ou le pillage de nombreux biens.

Le mode opératoire choisi par les auteurs de ce déchaînement de violences aveugle, que rien ne saurait justifier, a pris pour cible les populations civiles, déjà lourdement éprouvées par des situations similaires antérieures et regroupées dans des camps de fortune ou à proximité des églises catholiques dans l’arrière-pays.

Tous ces douloureux et regrettables événements qui surviennent successivement au moment même où toutes les énergies, aux niveaux national et international, se déploient pour faire retrouver la paix à notre pays, nous amènent à nous interroger sur la volonté réelle des parties en conflit à renoncer de façon durable aux hostilités.

Aussi, le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC)

  • Condamne-t-il énergiquement tous ces actes, d’où qu’ils viennent et pour quelque raison que ce soit, commis sur des populations civiles innocentes qui n’aspirent qu’à vivre en paix et sur ceux qui, par pur humanisme, tentent d’organiser leur vie dans ces camps pour la rendre la moins précaire possible ;
  • Présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et sa compassion avec les blessés.

Par la même occasion, le Bureau Politique du MLPC exhorte le Gouvernement dont la mission est de garantir la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national d’une part, et la MINUSCA dont la sienne est de protéger les populations civiles d’autre part, à tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs de ces actes, les appréhender et les traduire devant les juridictions compétentes et assumer ainsi leurs charges dans l’intérêt du Peuple centrafricain.

Bangui, le 19 novembre 2018

Pour le Bureau Politique

 

 

G.J.E. KOYAMBOUNOU

Premier Vice-Président

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 16:13
Le Pape prie pour la Centrafrique après le massacre d’Alindao

 

https://www.vaticannews.va  16/11/2018

 

Le Pape François a exprimé tout son amour et sa proximité au peuple centrafricain, victime d’une attaque meurtrière, jeudi 15 novembre, contre l’évêché d’Alindao.

«Avec douleur, j'ai appris la nouvelle du massacre perpétré il y a deux jours dans un camp de personnes déplacées en République centrafricaine, dans lequel deux prêtres ont également été tués», a affirmé le Pape, ému par le sort de ce pays qu’il a visité en novembre 2015.  

«À ce peuple qui m’est si cher, où j’ai ouvert la première Porte Sainte de l’Année de la miséricorde, j’exprime toute ma proximité et mon amour. Prions pour les morts et les blessés et pour que cesse toute violence dans ce pays bien-aimé qui a grand besoin de paix», a ajouté le Souverain pontife, avant de réciter le «Je vous salue Marie» avec la foule réunie place Saint-Pierre.

Les rebelles de l’UPC, l’Union pour la Paix en Centrafrique, auteurs de l’attaque selon des sources officielles, ont ciblé dans la matinée du 15 novembre le refuge des déplacés qu’abritait l’évêché d’Alindao, à l’est de Bangui la capitale, au sud de la Centrafrique. Le bilan provisoire ce dimanche est de 37 morts, dont deux prêtres.

Le Pape lors de l'angélus du dimanche 18 novembre 2018.Le Pape lors de l'angélus du dimanche 18 novembre 2018. 

 

Les rebelles de l’UPC, l’Union pour la Paix en Centrafrique, auteurs de l’attaque selon des sources officielles, ont ciblé dans la matinée du 15 novembre le refuge des déplacés qu’abritait l’évêché d’Alindao, à l’est de Bangui la capitale, au sud de la Centrafrique. Le bilan provisoire ce dimanche est de 37 morts, dont deux prêtres.

 

Centrafrique: l’évêché d’Alindao cible d’une attaque meurtrière

 

À l’origine de l’attaque, une vive discussion entre les rebelles de l’UPC et les milices anti-balakas d’Alindao – des milices d’autodéfense mises en place par des paysans centrafricains.

Mgr Blaise Mada, vicaire général du diocèse d’Alindao, et l’abbé Célestin Ngoumbango, curé de la paroisse de Kongbo, sont les deux prêtres qu’avec toutes les autres victimes, pleure la Centrafrique.

«À chaque attaque, les mêmes discours, les mêmes condamnations mais les mesures de protection ne sont pas prises. Cela nous laisse amers, car, entretemps, des fidèles meurent, des prêtres meurent, et des sièges de l’Église sont visés», déplorait, sur notre antenne, le père Mathieu Bondobo, vicaire général de la cathédrale de Bangui, au lendemain du drame, ajoutant, toutefois, que ce contexte mortifère devait au contraire inciter l’Église à ne jamais se taire, continuer de dénoncer et d’œuvrer pour la paix».

 

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 15:51
Que sait-on de l’attaque contre l’évêché d’Alindao, en Centrafrique ?
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L’évêché d’Alindao cible d’une attaque meurtrière qui aurait provoqué la mort de 37 personnes, parmi lesquels deux prêtres, dont le vicaire général du diocèse d’Alindao.

 

Les rebelles de l’UPC, l’Union pour la Paix en Centrafrique, auteurs de l’attaque selon des sources officielles, ont ciblé dans la matinée du 15 novembre le refuge des déplacés qu’abritait l’évêché d’Alindao, à l’est de Bangui la capitale, au sud de la Centrafrique. Il y aurait une quarantaine de morts, parmi lesquels deux prêtres, dont le vicaire général du diocèse.

 

Au départ, un règlement de comptes entre milices

 

À l’origine de l’attaque, une vive discussion entre les rebelles de l’UPC et les milices anti-balakas d’Alindao – des milices d’autodéfense mises en place par des paysans centrafricains, qui a poussé l’UPC à s’en prendre aux bâtiments de l’évêché.

Difficile de savoir qui a commencé : « jeudi matin, les antibalaka ont tué des personnes de confession musulmane. Une heure plus tard, l’UPC a riposté en attaquant le camp de déplacés », a confirmé à l’AFP Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission de l'ONU en RCA (Minusca). « Ils ont commencé à brûler les tentes, à tuer, à piller les biens des gens », relate de son côté à Radio Vatican le père Mathieu Bondobo, vicaire général de la cathédrale de Bangui, qui obtient depuis la capitale des informations d’ONG et de connaissances sur place.

 

Aucune nouvelle de l’évêque d’Alindao

 

Toujours d’après le père Bondobo, cette attaque était préméditée au regard des nombreuses menaces reçues jusqu’à présent par l’évêque d’Alindao, Mgr Cyr-Nestor Yapaupa, demeuré par ailleurs injoignable au lendemain du drame.

« À chaque attaque, les mêmes discours, les mêmes condamnations mais les mesures de protection ne sont pas prises. Cela nous laisse amers, car, entretemps, des fidèles meurent, des prêtres meurent, et des sièges de l’Église sont visés », déplore le vicaire centrafricain, ajoutant, toutefois, que ce contexte mortifère devait au contraire inciter l’Église « à ne jamais se taire, continuer de dénoncer et d’œuvrer pour la paix ».

 

L’ONU dénonce la spirale de violence

 

Selon un communiqué de l'ONU vendredi soir, 20.000 personnes ont été affectées par ces nouvelles violences, qui ont obligé « des milliers » d’autres à fuir « à nouveau ».

« Ce cercle vicieux d’attaques répétées contre des civils est inacceptable. Les civils veulent la sécurité, la paix et un avenir », s’est insurgée dans le texte Najat Rochdi, coordinatrice humanitaire de l'ONU en RCA.

Alindao a longtemps été la principale base de l’UPC, groupe armé dirigé par Ali Darassa, l’un des principaux groupes de l’ex-coalition Séléka qui avait renversé le régime de François Bozizé en 2013. À l’époque, la Séléka avait marché sur Bangui, entrainant une riposte des milices antibalaka. Depuis, la Centrafrique, contrôlée en grande majorité par les groupes armés, est en proie à des violences meurtrières quotidiennes.

Dans la ville d’Alindao, charnière du centre de la Centrafrique car sur la principale route qui mène au sud-est du pays, les combats sont fréquents. Un humanitaire y a été tué début août.

Deux Casques bleus ont aussi perdu la vie depuis six mois dans cette zone où de nombreuses mines de diamants et d’or attisent les convoitises des groupes armés.

Début septembre, l'ONU avait alerté sur la situation humanitaire « désastreuse »qui prévaut à Alindao, affirmant que la localité était « sous le contrôle de groupes armés, réduisant à néant le rôle des autorités locales ».

 

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a débattu à New-York du renouvellement de la mission onusienne en Centrafrique, la Minusca, présente depuis 2014 et en proie à de nombreuses critiques en raison de son incapacité à faire face aux violences.

Le Conseil de sécurité a voté à l’unanimité pour étendre, pour un mois, le mandat de la mission, avant un nouveau vote le 15 décembre pour l’adoption d’une nouvelle résolution.

Dans un rapport début novembre, le centre d’analyses Enough Project a dénoncé la « valse des médiations » qui a lieu « sans qu’aucune solution durable et cohérente ne voie le jour ».

Ces médiations, une dizaine depuis le début de la crise, ont pour l’heure échoué à stopper la « frénésie du pouvoir », selon Enough, des groupes armés opérant sur le territoire.

Ceux-là, selon l’ONG, cherchent à attiser les violences sectaires pour « légitimer leurs crimes » et piller les nombreuses richesses naturelles du pays.

En Centrafrique, un quart des 4,5 millions d’habitants ont fui leurs domiciles.

La Croix avec Radio Vatican et AFP

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 15:02
Centrafrique : qui est «Rambo», l'ex-chef de milice extradé vers la CPI ?
Centrafrique : qui est «Rambo», l'ex-chef de milice extradé vers la CPI ?

 

Lu pour vous 

 

RÉCIT

 

Par Maria Malagardis, Envoyée spéciale en Centrafrique  Libération — 

 

Soupçonné de nombreuses exactions pendant la crise de 2014, Alfred Yekatom alias Rambo a été envoyé ce samedi à la Haye en vue de comparaître devant la Cour pénale internationale. Une première pour un Centrafricain. Devenu député, il avait tiré au sein de l’Assemblée nationale il y a deux semaines.

 

«L’honorable député» Alfred Yekatom regrettera certainement longtemps son coup de sang impulsif à l’Assemblée nationale de Bangui, le 29 octobre. Ce jour-là, en pleine session parlementaire, il s’accroche avec un autre député. Et soudain sort une arme pour le menacer avant de tirer en l’air à deux reprises. Aussitôt c’est la panique et la débandade. Peu après ce député est évidemment arrêté, et incarcéré au camp De Roux, le QG des forces armées centrafricaines. Une vingtaine de jours plus tard, ce samedi, un petit jet l’attend discrètement sur le tarmac de l’aéroport M’Poko de Bangui. A 13h30, il embarque dans le plus grand secret. Direction : La Haye aux Pays-Bas où se trouve le siège de la Cour Pénale Internationale (CPI).

«Rambo» vient de tomber dans les griffes de la justice internationale. Et l’histoire retiendra que cet homme barbu, âgé de 42 ans, est le premier centrafricain transféré à la CPI. Pas certain qu’il revoie son pays natal de sitôt. «On ne connaît pas encore les charges, elles sont sous scellés. Mais il est vraisemblable qu’il soit accusé de meurtres, pillages et recrutement d'enfants soldats, constitutifs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité», estime Pierre Brunisso, qui dirige le bureau local de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).

«Caporal Rambo»

La Centrafrique a connu plusieurs périodes de troubles depuis son indépendance en 1960. Mais dans son histoire tourmentée, rien ne ressemble à la crise de 2013-2014 émaillée d’innombrables massacres intercommunautaires au nom d’une scission entre chrétiens et musulmans qui n’avait jamais existé auparavant. Et c’est au cours de ces évènements tragiques qu’Alfred Yekatom se fait connaître sous le surnom de «Caporal Rambo».

«Sous sa tutelle, ses éléments ont semé la terreur, depuis Bangui jusque dans le sud-ouest du pays», rappelle Pierre Brunisso de la FIDH, organisation qui depuis 2013 a longuement enquêté sur les exactions commises par cet ancien caporal, qui devient chef de milice lorsque le destin du pays bascule fin 2013. En réaction à la prise du pouvoir en mars 2013 d’une coalition rebelle, la Seleka, venue du nord du pays, des groupes d’autodéfense prennent à leur tour les armes à l’automne suivant. Ce sont les anti-balaka. Mais loin de se limiter à combattre les forces de la Seleka, coupables de nombreuses exactions, ils sèment eux aussi la terreur et ciblent très vite la minorité musulmane, tout entière suspectée de «complicité» avec les rebelles venus du nord musulman.

C’est durant cette période confuse et meurtrière que le caporal Rambo assoit son pouvoir. Il contrôle alors non seulement la plus importante milice anti-balaka de la capitale, implantée au sud de la ville ainsi que dans sa périphérie, mais règne également sur l’axe qui va de Bangui à la petite ville de Mbaïki, 100 kilomètres plus au sud.

Inattaquable

À cette époque, il semble inattaquable. Et bénéficie de nombreux soutiens. Dans un documentaire réalisé par les journalistes français de Cash Investigation et diffusé sur Canal Plus en 2014, on le voit le 11 décembre 2013 préparer de nuit l’attaque d’un quartier de Bangui. Mais un mystérieux coup de fil l’incite soudain à y renoncer. Face caméra, «Rambo» explique alors que l’attaque est retardée car «les Français vont nettoyer le quartier», et que ses propres hommes interviendront dans la foulée, «pour coincer les musulmans». Etait-il réellement en lien avec des militaires français ? Difficile à établir, mais arrêté par les forces de Sangaris le 23 juin 2014, il aurait été libéré peu après sans justification.

Reste que le 20 août 2015, les Nations Unies l’inscrivent sur la liste des personnes qui «compromettent la paix la stabilité et la sécurité en RCA». Et imposent aussitôt des sanctions contre lui. On est alors, en principe, sorti du cœur de la crise, même si seule la capitale Bangui retrouve un semblant de normalité fragile. «Rambo», lui, continue à faire peur. Moins d’un an auparavant, fin octobre 2014, n’avait-il pas attaqué à l’arme lourde un commissariat de quartier, libérant tous les détenus, dont son frère ? Les sanctions de l’ONU et les enquêtes de la FIDH comme de la CPI n’ont jamais semblé l’intimider.

Reconverti dans la sécurité

Quand les combats ont cessé, il s’est vite reconverti dans la sécurité, en créant «Koya Securité», une entreprise déclarée officiellement au nom de sa femme, qui assure notamment la protection d’entreprises circulant sur l’axe Bangui-Mbaiki. Pour achever sa reconversion, l’ex chef anti-balaka se fera élire député à Mbaiki en mars 2016. Les nombreux soupçons d’intimidations d’électeurs inciteront l’Etat à contester sa victoire, mais il obtiendra gain de cause auprès du tribunal administratif.

Devenu député et entrepreneur, il n’en restait pas moins encore un ancien haut commandant militaire «à la tête d’un véritable arsenal de guerre, comprenant fusils d’assaut, mines anti-personnel, et lance-roquettes », rappelle encore Pierre Brunisso.

Il aura fallu qu’il commette le geste de trop, en pleine session parlementaire pour l’arrêter sans crainte de débordements. «Il n’y en aura pas», affirme pour sa part Yves un jeune centrafricain, dont un proche a été tué par Rambo, «pour une histoire d’argent». «Les gens dont il assure la sécurité et même ceux qu’il faisait vivre, se sentent otages de Rambo. Ils seront soulagés d’être désormais enfin libres», croit savoir ce jeune homme. Les prochains jours montreront si cette analyse se confirme, ou si la ville connaîtra à nouveau une de ces poussées de violences dont elle reste coutumière. «Reste qu’en l’envoyant à La Haye, la CPI et le gouvernement envoient un message fort : Il n’y aura plus d’impunité. Et ce geste intervient au moment où les groupes armés qui tiennent encore 80% du pays, demandent l’amnistie pour entrer dans le processus de paix », se réjouit Pierre Brunisso.

En principe, la Centrafrique bénéficie désormais du soutien judiciaire d’une cour pénale spéciale. Installée sur place, elle devrait bientôt commencer ses enquêtes sur la crise de 2013-2014. Mais saisie en 2014 par la présidente de transition Catherine Samba Panza, la CPI est également compétente. Et peut se féliciter d’avoir obtenu, avec Alfred Yekatom dit «Rambo», une belle prise, alors que son blason a été récemment terni par de nombreux ratés. Dont son incapacité à juger le Congolais Jean-Pierre Bemba, libéré en juin après dix ans d’emprisonnement. Il était justement accusé de crimes commis en 2002 par ses troupes en Centrafrique, un pays décidément meurtri.

 

Maria Malagardis Envoyée spéciale en Centrafrique

 

 

Centrafrique: Un ex-chef de milice extradé vers la Cour pénale internationale

 

MONDE Cette extradition est une première dans ce pays ravagé par des violences meurtrières depuis 2012...

20 Minutes avec AFP

 

Publié le 17/11/18 à 18h28 — Mis à jour le 18/11/18 à 07h23

 

Une première en Centrafrique. Un ex-chef de milice centrafricain a été extradé ce samedi vers la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Alfred Yekatom « est arrivé au centre de détention », a déclaré Fadi El Abdallah, porte-parole de la CPI. Le suspect fait l’objet d’un mandat d’arrêt « pour sa responsabilité pénale présumée de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » commis entre décembre 2013 et août 2014.

C’est la première extradition vers la CPI depuis l’ouverture de l’enquête sur la Centrafrique en septembre 2014 sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui y auraient été commis à partir de 2012.

 

« C’est un message fort pour les leaders des groupes armés »

 

En 2015, Alfred Yekatom, également connu sous le nom de colonel Rombhot, ou parfois « Rambo », avait été placé sous sanctions de l’ONU et du Trésor américain. Le Trésor le soupçonnait d’avoir mené des campagnes d’exactions contre des populations musulmanes, d’avoir tué des civils à Mbaiki (sud) et utilisé 153 enfants comme combattants.

Ancien caporal-chef de l’armée centrafricaine, Alfred Yekatom avait été élu en 2016 député à l’Assemblée nationale. Il a été arrêté fin octobre après avoir tiré dans l’hémicyle.

« C’est un message fort pour les leaders des groupes armés. Ceux qui pensent s’arroger une amnistie à la table des négociations font fausse route », a réagi Pierre Brunisso, de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) à Bangui.

Depuis 2012 et le début de l’offensive qui a abouti à la prise de Bangui par l’ex-coalition de la Séléka, la Centrafrique est le théâtre de violences meurtrières quotidiennes qui ont forcé un quart des 4,5 millions d’habitants à fuir leur domicile.

 

Un soldat de l’Onu tué vendredi

 

Une mission onusienne de maintien de la paix, la Minusca, est déployée depuis 2014 et, prenant la suite d’une intervention militaire française, tente de préserver les civils des violences.

Vendredi soir à 21 heures, une base avancée de l’ONU dans l’ouest du pays a été attaquée par des hommes armés. Un Casque bleu du Bangladesh, blessé lors des combats, a succombé à ses blessures. Si l’identité des assaillants n’est pas connue, le groupe armé Siriri est présent dans la zone.

Ce groupe, créé en 2018, est constitué en majorité d’éleveurs peuls, prétendant lutter contre les vols de bétail. Un Casque bleu avait déjà été tué en juin dans la région.

Cette nouvelle attaque porte à six le nombre de Casques bleus tués en République centrafricaine cette année.

 

Eglise et camp de déplacés brûlés

 

Vendredi soir à Bangui, une explosion a été entendue dans le quartier qui abrite la majorité des musulmans de la capitale, le PK5, au niveau de la maison d’un chef de milice.

Selon plusieurs sources concordantes, l’explosion a été causée par un drone, sans qu’il soit possible de vérifier cette information.

Jeudi, au moins une quarantaine de personnes dont deux prêtres ont été tuées dans des combats à Alindao, dans le centre du pays.

Un rapport interne de l’ONU faisait état vendredi soir de 37 morts. D’autres chiffres plus élevés ont été avancés mais n’ont pas pu être confirmés samedi.

 

Ces combats ont opposé des milices antibalaka à des combattants du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC).

L’Eglise catholique, le couvent et le camp de déplacés de la ville ont été brûlés ; 20.000 personnes ont été déplacées, selon l’ONU.

Alindao a longtemps été la principale base de l’UPC, un groupe armé dirigé par Ali Darassa, un des principaux groupes de l’ex-Séléka.

En mai 2017, des combats entre antibalaka et UPC avaient fait une centaine de morts dans cette ville charnière du centre de la Centrafrique, sur la principale route menant au sud-est du pays.

 

« Valse des médiations »

 

Le même jour, jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a débattu à New-York du renouvellement de la mission onusienne en Centrafrique, la Minusca, présente depuis 2014 et qui fait l’objet de nombreuses critiques en raison de son incapacité à faire face aux violences.

A ces critiques s’est ajoutée une querelle entre la Russie, les Etats-Unis et la France à propos d’un projet de résolution déposé par Paris.

Celui-ci dénonçait les récentes tentatives de Moscou, en pleine offensive diplomatique dans le pays depuis début 2018, d’organiser des accords de paix parallèles à l’initiative de l’Union africaine, soutenue par l’ONU et les principaux partenaires de Bangui.

En réponse, Moscou a estimé que la France devait laisser de côté ses « intérêts nationaux paroissiaux » en Centrafrique, ancienne colonie où Paris est présent militairement depuis l’indépendance en 1960.

Le projet de résolution n’a pas été adopté. Le Conseil a voté à l’unanimité la prolongation d’un mois du mandat de la mission, en attendant un nouveau vote le 15 décembre sur une nouvelle résolution.

Dans un rapport début novembre, le centre d’analyses Enough Project a dénoncé une « valse des médiations » qui a lieu « sans qu’aucune solution durable et cohérente ne voie le jour ».

 

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 19:34
Bangui : Le QG de Nimery Matar allias « Force » attaqué par un groupe armé
Bangui : Le QG de Nimery Matar allias « Force » attaqué par un groupe armé
Bangui : Le QG de Nimery Matar allias « Force » attaqué par un groupe armé

 

https://www.radiondekeluka.org  samedi 17 novembre 2018 13:12

 

Environ  2h du matin à pk5 dans le 3e arrondissement de Bangui, des tirs à l'arme lourde et automatique ont été entendus. Selon des habitants, il s’agit d’une attaque d’hommes armés non identifié contre le quartier général de Nimery Matar allias Force. Quelques dégâts matériels et humains sont enregistrés.

Nimery Matar allias Force, chef d’autodéfense du km5 est visé par une enquête de la chambre criminelle. Elle le recherche pour association des malfaiteurs, détention d’armes de guerre et rébellion. Cette attaque intervient 5 mois après un assaut de la gendarmerie le 1er mai 2018 tourné au drame en la paroisse Notre Dame de Fatima dans le 6e arrondissement de Bangui.

Ces habitants ont indiqué que la capacité de nuisance de Nymeri Matar allias Force est détruite, son quartier général détruits. Cependant, peu de nouvelle concernant Force qui a échappé à l’assaut lancé contre lui.

Cette attaque intervient 5 mois après le drame de la paroisse Notre Dame de Fatima le 1er mai 2018 dans le 6e arrondissement de Bangui qui a fait plusieurs morts et des blessés.

Bangui : Le QG de Nimery Matar allias « Force » attaqué par un groupe armé
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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 17:31
Nouvelles nationales sur Xinhua
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Centrafrique  un député et ex-chef rebelle extradé vers la CPI

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 18-11-2018

 

Le député de la deuxième circonscription de la ville centrafricaine de Mbaïki (sud-ouest), Alfred Yékatom Rambault, également ex-chef rebelle alias "Rambot", a été extradé ce samedi vers la Haye aux Pays-Bas où il doit répondre de ses actes devant la Cour pénale internationale (CPI), a-t-on appris de sources concordantes.

M. Yékatom Rambault a été caporal des Forces armées centrafricaines (FACA), avant de s'autoproclamer chef des milices anti-balaka, au moment fort de la crise centrafricaine, entre 2013 et 2016. Il a assis son hégémonie sur les préfectures de l'Ombella M'Poko (sur-ouest) et de la Lobaye (sud-ouest), et a été élu député en exerçant les pressions sur les populations sous son contrôle, selon l'opinion publique.

Bien que les autorités judiciaires et politiques de l'Etat centrafricain observent encore un mutisme, l'information a été confirmée au cours d'une conférence de presse conjointe tenue samedi soir par la Fédération internationale des Droits de l'homme (FIDH), la Ligue centrafricaine des droits de l'homme (LCDH), et l'Observatoire centrafricain des Droits de l'homme (OCDH).

M. Yékatom Rambault est accusé entre autres de tueries à grande échelle, d'extorsion des biens appartenant à autrui, d'affairisme illégal, de recrutement d'enfants soldats, de meurtre et de viol, a-t-on appris de ladite conférence de presse.

D'après des sources recoupées, il y a bien longtemps que M. Yékatom Rambault est dans la ligne de mire des sanctions de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et de la CPI, mais son élection en qualité de député lui a permis de bénéficier d'une immunité parlementaire.

Le 29 octobre, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale centrafricaine à Bangui, au moment où les députés s'apprêtaient à élire un nouveau président du parlement, M. Yékatom Rambault a sorti un revolver et tiré deux coup en l'air, avant d'être arrêté par les gendarmes nationaux. Conformément à la loi centrafricaine, cet acte lui a fait perdre l'immunité parlementaire car il s'est fait prendre en flagrant délit. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : 500 nouveaux jeunes policiers et gendarmes intègrent les rangs des forces de sécurité intérieure

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 18-11-2018

 

500 jeunes policiers et gendarmes centrafricains ont célébré ce samedi leur fin de formation soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, a constaté sur place un correspondant de Xinhua.

S'adressant aux nouveaux gendarmes et policiers, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra leur a demandé de se départir de l'extorsion de fonds sur les paisibles citoyens, les rackets sur les barrières routières, les arrestations illégales et les séquestrations de personnes, de même que les abus d'autorité qui entachent la confiance entre les institutions (gendarmerie et police) et les citoyens.

M. Touadéra a annoncé l'octroi, à la gendarmerie, d'un terrain, lui permettant d'augmenter ses infrastructures et sa capacité d'accueil au moment des formations.

Evoquant le processus de cette formation, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, a parlé d'un processus inclusif et transparent, puisque le recrutement s'est effectué sur l'ensemble du territoire national. Il s'est également réjoui de la mise en valeur du concept genre fixé à 24% lors du processus du recrutement.

Avec ces nouvelles recrues, a indiqué M. Onanga-Anyanga, l'Etat peut stabiliser le pays, en agissant sur le levier de la sécurité.

Le ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzet-Linguissara, a prôné l'exemplarité et mis en garde les nouveaux gendarmes et policiers, car ils pourront être rattrapés par la loi qu'ils sont appelés à faire respecter, en cas de manquements graves.

Il est annoncé, d'ici 2023, le bouclage du recrutement global de 5 000 gendarmes et 5 000 policiers et la dotation progressive de tous les éléments en moyens adéquats d'intervention. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : résurgence des affrontements entre groupes armés à Batangafo

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 18-11-2018

 

L'affrontement entre les rebelles de la Seleka et les groupes d'autodéfense anti-balaka a repris ce samedi dans la ville centrafricaine de Batangafo dans le nord-ouest du pays, a-t-on appris de sources locales.

Selon la source, cet affrontement a été dominé par des tirs d'armes lourdes et automatiques qui ont fait de nombreux morts, blessés. Les survivants, qui ont fui la scène, ont pris la direction des champs et des localités voisines.

Expliquant l'origine de l'affrontement, la source a indiqué que des rebelles de la Seleka voulaient attaquer, vers 07h00 heure locale ce samedi, un site de déplacés internes avant de se heurter à la résistance des anti-balaka.

Vers la fin de la matinée, des Casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique ont réussi à s'interposer, a ajouté la source.

Les affrontements entre la Seleka et les anti-balaka sont récurrents en République centrafricaine, avec comme conséquences les pertes en vie humaines, l'incendie des maisons et des huttes de fortune sur les sites des déplacés internes, sans compter les mouvements de populations.

Le dernier affrontement entre les Seleka et les anti-balaka à Batangafo au début de ce mois s'est soldé par des morts, des blessés pris en charge par Médecins sans frontières (MSF), des pillages, l'incendie de trois sites des déplacés internes et plus de 10 000 personnes déplacées. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : un chef de bande de la capitale échappe à un attentat

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 18-11-2018

 

Le chef de bande de l'agglomération du Kilomètre 5 de la capitale centrafricaine Bangui, Djamous Nimeri Matar alias "Force", a échappé à son domicile à un attentat perpétré tôt ce samedi vers 2 heures du matin, a appris Xinhua ce samedi de sources concordantes.

Cette attaque a été ressentie tôt ce matin par des tirs à l'arme lourde et automatique. Mais les témoins n'arrivent pas à circonscrire l'origine des auteurs, qu'ils pensent être d'un camp adverse.

Au petit matin, des témoins ont fait écho de ce que le quartier général de M. Nimeri Matar dans le 3ème Arrondissement de Bangui a été complètement détruit et que six de ses éléments ont été grièvement blessés. M. Nimeri Matar, lui, vit toujours en cachette.

Les agissements de M. Nimeri Matar et ses hommes ne cessent d'agacer les habitants de l'agglomération du Kilomètre 5, surtout les commerçants à qui il a imposé des taxes forfaitaires lui permettant, lui et ses hommes, de survivre.

Ayant abusé de son hégémonie, M. Nimeri Matar est dans le viseur du gouvernement et de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA.

En avril dernier, des casques bleus et des forces de sécurité intérieure avaient lancé un assaut sur le quartier général du chef de bande, sans succès. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 17:24

Lu pour vous 

 

La jeune journaliste française, tuée en 2014 dans des circonstances non élucidées, fait l’objet d’un film réalisé par Boris Lojkine.

 

Le Monde Mis à jour le 16 novembre 2018 à 16h47

 

Un essaim de motards hérissés de fusils et machettes déboule dans un village centrafricain en flammes et au sol jonché de cadavres. « Coupez ! Coupez ! », lance une voix venue d’ailleurs. Aussitôt, les combattants baissent leurs armes et les cadavres se relèvent. Depuis quelques semaines, une équipe de tournage franco-centrafricaine sillonne Bangui et ses alentours pour réaliser un film sur la jeune photographe française Camille Lepage, tuée en Centrafrique en 2014 dans des circonstances non élucidées.

 

« J’ai toujours pensé, et on m’a beaucoup pris pour un fou, que ce serait plus facile de tourner en Centrafrique » qu’ailleurs, sourit le réalisateur français Boris Lojkine« On sait que le réel est plus fort, plus inventif que la fiction », abonde Bruno Nahon, producteur du film, qui affirme avoir été séduit par l’obsession réaliste du réalisateur : « Il fallait être à la hauteur de ce qu’a vécu Camille, de son courage. »

 

La photojournaliste Camille Lepage, 26 ans, avait été tuée alors qu’elle effectuait un reportage près de Bouar, dans l’ouest du pays. Selon une source proche du dossier à l’époque, elle est morte le 12 mai 2014 d’une balle dans la tête, alors qu’elle circulait sur une moto pilotée par un chef anti-balaka. Elle accompagnait ce groupe de miliciens autoproclamés d’autodéfense, qui auraient été pris dans une embuscade.

 

Des combats quotidiens

 

L’obsession pour le réalisme de Boris Lojkine se révèle dans chaque détail : le lieu, malgré la situation sécuritaire, les langues, le déroulé des événements rythmé par l’utilisation d’images d’archives. Quant aux acteurs, beaucoup rejouent leur propre histoire. Certains figurants anti-balaka ont réellement appartenu à ces milices prétendant défendre leur territoire contre la Séléka, une rébellion à majorité musulmane venue du nord du pays, qui renversa le régime centrafricain de François Bozizé en 2013. « Et Michaël Zumstein va jouer son propre rôle, on sent qu’il est bon acteur », note le producteur : le photographe était à Bangui au même moment que Camille Lepage.

 

« Boris ne voulait pas de comédien à la base », se souvient Nina Meurisse, actrice professionnelle qui joue le rôle de Camille. « Le directeur de casting cherchait quelqu’un qui lui ressemblait. Quand j’ai vu la photo, je me suis dit : “Tiens, c’est drôle, on a un truc en commun” », explique-t-elle, à l’ombre d’un manguier, dans les locaux de l’Alliance française, qui soutient le projet, en plus des partenaires Canal+, Pyramide et le Centre national du cinéma (CNC) français. Et si elle dit tout de go qu’« il n’était pas possible de refuser ce rôle », elle évoque néanmoins les difficultés du tournage : « Quand on tourne, on dit aux acteurs “il se passe ça, tu dois être dans cet état”, et je me dis qu’eux l’ont vécu, cet événement. »

 

Coller de trop près à la réalité, dans une Centrafrique qui n’est pas totalement sortie de l’histoire racontée par le film, peut sembler risqué : les combats restent quotidiens dans ce pays ravagé par la guerre civile depuis 2013. Mais Boris Lojkine ne semble pas effrayé. « On a commencé un dimanche avec une scène impressionnante : la reconstitution d’une manifestation qu’avaient organisée les juges en novembre 2013 à la suite de l’assassinat d’un magistrat de Bria par la Séléka. Ça pouvait sembler spectaculaire mais ça s’est très bien passé », dit-il, remerciant les autorités centrafricaines, qui sécurisent le tournage.

 

« Aucune piste sérieuse »

 

« Pour être à la hauteur, il faut s’installer longtemps dans le pays », souligne Bruno Nahon, évoquant le parcours du réalisateur, arrivé à Bangui dès avril 2016 pour lancer des ateliers documentaires puis participer aux ateliers Varan, qui forment de jeunes réalisateurs centrafricains. Ces derniers travaillent désormais sur le tournage du film. « Le tournage est le précipité de tout ce qui a été fait en amont », conclut le producteur.

 

Si le scénario comporte des scènes violentes, « la scène de la mort de Camille est laissée hors champ », explique Boris Lojkine« On raconte la vie de cette jeune femme sans empiéter sur le travail de la justice, toujours en cours. » Bientôt, la réalité reprendra à la fiction sa place sous les projecteurs : l’affaire Camille Lepage pourrait être jugée avant la fin de l’année, lors des prochaines sessions criminelles de Bangui. Cependant, s’il y a eu un nombre indéterminé d’arrestations, « nous n’avons aucune piste sérieuse », explique une source judiciaire à Bangui.

 

Plus de quatre ans après la mort de Camille Lepage, être journaliste en Centrafrique reste risqué. « Les attaques contre les médias se poursuivent et la sécurité des journalistes, pris en étau entre les différentes factions en guerre, est loin d’être assurée », selon l’ONG Reporters sans frontières.

En Centrafrique, une équipe de tournage dans les pas de la photographe Camille Lepage
En Centrafrique, une équipe de tournage dans les pas de la photographe Camille Lepage
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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 17:20
Nouvelles nationales sur ADV
Nouvelles nationales sur ADV

 

Centrafrique : 500 policiers et gendarmes bouclent leur formation de sept mois

 

Bangui, Centrafrique (ADV)- 2018-11-17 250 policiers et 250 gendarmes sont officiellement sortis ce samedi 17 novembre après sept mois de formation à l’école de la police et à celle de la gendarmerie à Bangui.

« Face aux défis sécuritaires, l’heure n’est pas à la fuite de responsabilité. Vous êtes des soldats de la loi, vous avez pour mission de faire appliquer la loi et la faire respecter à tous », a déclaré le chef d’Etat Faustin Archange Touadera lors de la cérémonie officielle des gendarmes.

Le gouvernement centrafricain avait lancé en 2017 le processus de recrutement de ces élèves policiers et gendarmes avec l’appui des forces onusiennes afin de combler le vide en matière des ressources humaines.

« Ce recrutement et cette formation rentre dans la matrice principale de notre ferme volonté de sécuriser les populations centrafricaines et leurs biens. Ce recrutement a également pris en compte le concept genre cher à la communauté internationale à l’orée de ce 21ème siècle, a ajouté M. Faustin Archange Touadera.

Un sujet de joie pour les futures responsables du maintien de l’ordre dans le pays. « Nous sommes très heureux d’intégrer l’équipe de la gendarmerie pour défendre notre pays. Nous sommes biens formés pour marquer la différence », a confié à ADV une gendarme, très enthousiasmée.

Cette 27e promotion des élèves gendarmes a été baptisée “Promotion colonel aimé banga” nom de l’ancien directeur général de la Gendarmerie qui a tiré sa révérence au mois d’octobre dernier.

Le défi sécuritaire persiste encore dans le pays, depuis la prise de pouvoir de la rébellion Séléka en 2013. Depuis le retour à l’ordre constitutionnel en 2016, le gouvernement plante le décor pour la restauration de l’autorité de l’Etat, à travers la montée en puissance des forces de défense et de sécurité.

Selon les informations d’ADV, le recrutement de 500 policiers et 500 gendarmes est encore envisagé pour le début de l’année 2019.

 

© Bur-csa – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)

 

Centrafrique : transfert du député Alfred Yekatom Rombhot, leader des miliciens Anti-Balaka à la CPI

 

Bangui, Centrafrique (ADV) 2018-11-18Alfred Yekatom Rombhot, député de Mbaïki 2 dans la Lobaye, est transféré samedi 17 novembre dans l’après-midi à la Cour Pénale Internationale (CPI) suite à une décision du gouvernement centrafricain.

« C’est un signal fort pour la lutte contre l’impunité, une volonté réelle du président de la République », a déclaré sans commentaire à ADV un membre du gouvernement qui a confié avoir suivi le dossier.

Le député Alfred Yekatom Rombhot a été arrêté le 29 novembre à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, après avoir perturbé la session d’élection du nouveau président de cette institution en tirant à balle réelles dans l’hémicycle pour manifester son mécontentement suite à la destitution de l’ancien président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Méckassoua.

Une source du gouvernement parle du début d’un processus, « Je peux vous confirmer qu’il est transféré à la CPI. Je n’ai pas des commentaires supplémentaires mais d’autres suivront », a-t-il confié.

C’est à bord d’un avion spécial affrété par la CPI qu’Alfred Yekatom Rombhot, l’un des redoutables chefs des miliciens Anti-Balaka et ancien élément de l’armée nationale en désertion a quitté Bangui pour destination de la Haye.

Pour le moment, les chefs d’accusation qui pèsent contre le présumé Rombhot ne sont pas encore connus ni le lancement officiel du mandat d’arrêt international contre ce député.

Un communiqué gouvernemental va suivre dans ces deux jours.

 

© Bur-csa – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV)

 

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