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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 11:05

 

(Agence Ecofin)  jeudi, 22 novembre 2018 08:39 - Dans un communiqué publié sur son site internet, l’Ong de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a salué le placement en détention par la Cour pénale internationale (CPI), d’un premier suspect dans le cadre de l’enquête ouverte sur les crimes graves commis en Centrafrique depuis 2012. L’Ong voit dans cette mesure, « une nouvelle opportunité pour rendre justice aux victimes ».

 

« L’arrestation de Yekatom est une étape bienvenue. Les victimes en République centrafricaine veulent à bon droit voir les auteurs d’atrocités tenus responsables.», s’est notamment réjouie Elise Keppler, directrice adjointe du programme justice internationale à Human Rights Watch.

 

L’intéressé, Alfred Yekatom, surnommé « Rombhot », est un dirigeant anti-balaka accusé de crimes commis entre décembre 2013 et août 2014 à Bangui. Il avait notamment été élu en 2016 au parlement comme représentant de Mbaiki. Il est poursuivi devant la CPI pour plusieurs chefs d’accusation, notamment le meurtre, la torture et les crimes de guerre.

Crise centrafricaine : Human Rights Watch salue l’incarcération par la CPI d’un premier suspect
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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 15:04
Centrafrique : Le Premier ministre accuse la Minusca de passivité lors de l’attaque d’Alindao

 

PAR JEFFERSON CYRILLE YAPENDE LE 22 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 22 Novembre 2018 (RJDH)—La MINUSCA est montrée du doigt par le Premier ministre, Simplice Matthieu Sarandji, lors de l’interpellation du gouvernement par les élus de la nation ce mercredi 21 novembre dans le massacre d’Alindao.

 

 C’est sur un ton ferme que le Premier ministre Simplice Matthieu Sarandji  montre le rôle que doivent jouer les casques bleus en Centrafrique « Le peuple centrafricain est un peuple qui a le droit de vivre comme tout autre peuple du monde. Il semble que nous sommes des bras cassés nous les Centrafricains  pour que la Communauté internationale vole à notre secours. Nous avons les casques bleus des Nations-Unies qui travaillent ici avec pour mission de protéger les Centrafricains…Mais malheureusement, le constat que nous faisons en ce moment est que les casques bleus ne sont pas à la hauteur de notre attente, il faut le dire », a déploré le Premier ministre.

 

Le locataire de la primature a avoué ouvertement qu’il a reçu des informations sur l’attaque d’Alindao bien avant et en a fait part au numéro 2 de la MINUSCA pour que des dispositions sécuritaires soient prises.

 

« Je devais présider une cérémonie de décoration à la base de la MINUSCA. J’avais posé cette question au Représentant spécial adjoint des Nations-Unies, monsieur, Kenny Gloogs. Je lui ai dit monsieur, j’ai reçu une information comme quoi le site de déplacés d’Alindao serait la cible d’une attaque en préparation. Il va me rassurer qu’ils sont  aussi informés de cela et m’a promis que toutes les dispositions seront prises pour pallier cela. Je lui ai encore dit que je veux des réponses claires pour informer le Chef de l’Etat. Ce dernier m’a dit de rassurer le Président que la MINUSCA a déjà pris des dispositions pour contenir cet assaut mais malheureusement après j’avais eu l’information d’un carnage à Alindao », a dénoncé Simplice Matthieu Sarandji.

 

Autre son de cloche chez certains députés qui indexent le gouvernement et scandent que c’est son devoir d’assurer la protection des populations civiles sur toute l’étendue du territoire centrafricain et ne peut compter sur la MINUSCA qu’en dernier ressort. L’un des élus du peuple va jusqu’à citer l’Article 3, Alinéa 1 de la Constitution de la RCA qui stipule que « Chacun a droit à la vie et à l’intégrité physique et morale. Il ne peut être dérogé à ce principe qu’en application d’une loi. Nul ne sera soumis ni à la torture ni au vol, ni à des sévices ou traitements cruels, inhumains, dégradants ou humiliants ».

 

André Nalké-Dorogo, député de Berbérati 4, estime que le Premier ministre n’a pas été convaincant dans ses réponses et qu’au-delà des mots le peuple attend de la part du gouvernement des actions concrètes pour le protéger. « Nous aurions souhaité plus d’engagement et plus d’actions  parce que véritablement le peuple est en danger, malheureusement les réponses sont mitigées. Tout ce qu’on a pu retenir, c’est l’appel à la solidarité et à l’union sacrée. Nous estimons que ça ne serait pas seulement des mots pour permettre de sortir les Centrafricains de affres de l’insécurité, du massacre, de la mort », a précisé le député de Berberati 4.

 

Le Premier ministre demande à tous de faire montre de sursaut patriotique. Clôturant cette séance d’interpellation, le Président de l’Assemblée Nationale, Laurent Gon Baba, exhorte le gouvernement à poursuivre d’avantage les efforts pour remédier à la recrudescence de la violence dans l’arrière-pays ces  derniers temps

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 13:11
L'ONU alerte sur les risques de famine en Centrafrique

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 21/11/2018 à 15:05 

 

La Centrafrique, pays en proie à une nouvelle flambée de violences, est confrontée à des risques de famine, a alerté aujourd'hui la coordonnatrice humanitaire de l'ONU en Centrafrique, Najat Rochdi, mettant en garde contre "un scénario catastrophe". "Si la situation reste la même", si "les gens ne retournent pas vers leurs champs" et si "nous n'avons pas un environnement propice au retour des déplacés afin qu'ils puissent (...) travailler à nouveau leurs champs (...), dans quelques années, nous aurons une famine en République centrafricaine et ce sera un scénario catastrophe", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse. "L'alerte est là, on ne parle pas de 10 personnes, on parle de quelques centaines de milliers de personnes", a souligné Mme Rochdi.

 

Le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha)a relevé dans un communiqué que la "crise humanitaire continue de se détériorer à un rythme alarmant, marquée par l'augmentation des déplacements forcés, l'insécurité et des contraintes d'accès pour les civils et les travailleurs humanitaires". Ces trois dernières semaines, plus de 50.000 personnes ont été affectées par les violences dans les villes de Batangafo, dans la préfecture de l'Ouham (nord), et d'Alindao, dans la préfecture de Basse Kotto (centre), et les deux principaux camps de déplacés de ces villes ont été incendiés, selon l'ONU.

 

La quasi-totalité de la Centrafrique vit sous la coupe de groupes armés. Ce pays de 4,5 millions d'habitants est classé parmi les plus pauvres au monde mais est riche en diamants, or et uranium. Selon l'ONU, plusieurs régions, notamment dans l'Est et dans le centre, se trouvent déjà en phase 4, appelée phase d'urgence, sur une échelle de 5, le dernier niveau étant celui de la famine.

 

C'est la première fois que des régions de Centrafrique atteignent le niveau 4 d'insécurité alimentaire, a précisé Mme Rochdi. "Je tire la sonnette d'alarme non pas pour dire que la famine va arriver demain, mais pour dire qu'il faut absolument que toutes les mesures soient prises pour qu'elle n'arrive pas", a-t-elle souligné.

 

Alors que le pays est en proie à de nouvelles violences, les besoins humanitaires de la population ne cessent d'augmenter, selon l'ONU. Environ 2,9 millions de personnes ont besoin d'assistance et de protection, soit 63% de la population. Environ la moitié d'entre elles, soit 1,6 million, ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, a précisé Mme Rochdi. Le plan de réponse humanitaire 2018 pour la Centrafrique, d'un montant de 515,6 millions de dollars, n'a été financé qu'à hauteur de 240,6 millions, selon l'ONU. Bien que les besoins augmentent, l'ONU va demander moins de fonds pour 2019, soit 427 millions de dollars, après une meilleure analyse des réels besoins et après avoir mieux défini les besoins prioritaires, a relevé la coordinatrice humanitaire.

 

Le Figaro.fr avec AFP

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 12:19
RCA: l'action de la Minusca en question après le massacre d'Alindao

 

Par RFI Publié le 21-11-2018 Modifié le 22-11-2018 à 10:06

 

En Centrafrique, trois jours de deuil national ont été annoncés après l’attaque du 15 novembre sur le camp de déplacés de la ville d’Alindao qui a fait 60 morts, selon le dernier bilan de l'AFP. Plusieurs équipes partaient mercredi sur le terrain pour tenter d'évaluer la situation et les besoins. Si le bilan reste incertain, les conditions qui ont conduit à un tel événement restent elles aussi imprécises et provoquent de nombreuses questions, notamment celle de l'action de la Minusca.

Beaucoup tentent de comprendre comment un tel drame a pu se produire en présence de la Minusca sur place. Le porte-parole de la mission onusienne Vladimir Monteiro assure que de telles échauffourées n'étaient pas attendues et que la Force n'était pas en nombre suffisant pour parer à ces événements.

« Il n'y a pas eu de présence passive, il y a eu intervention, assure-t-il. Un poste militaire avancé de la Minusca c'est environ 50 personnes. Et c'est ce que nous avions à Alindao. Aujourd'hui, la situation a évolué, nous avons envoyé des renforts de Bambari et d'une autre localité pour consolider cette position, poursuivre les patrouilles et éviter de nouveaux affrontements. »

Devant l'évêché de Bangui, des fillettes répètent des chants. Parmi les victimes d'Alindao, on dénombre deux religieux. Le vicaire général, l'abbé Mathieu, est consterné par les images qui circulent des massacres. Des corps mutilés et calcinés.

« A voir ces images-là, nous voyons quel crime contre l'humanité a été perpétré, s’indigne-t-il. Douleur, consternation et tristesse nous animent. Parce que nous sommes tous membre de cette humanité. Et voir comment au XXIe siècle on procède à des tueries, on élimine les personnes humaines cela ne peut que susciter en nous cette consternation, cette tristesse, voire cette colère. »

Le vicaire général appelle au calme et à ne pas tomber dans le piège du conflit interreligieux.


■ Une situation sécuritaire fortement dégradée qui inquète les ONG

Du point de vue de l'impact psychologique, c’est absolument pire que la case départ.

Najat Rochdi, coordinatrice humanitaire de l'ONU en RCA

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 12:09

 

 

20 November 2018

 

ICC-CPI-20181120-MA233

 

La première comparution d'Alfred Yekatom devant la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (« CPI » ou « Cour ») aura lieu le vendredi 23 novembre 2018 à 11h00 (heure locale de La Haye) en salle d'audience I. La Chambre préliminaire II est composée du juge Antoine KesiaMbe Mindua, juge président, de la juge Tomoko Akane et du juge Rosario Salvatore Aitala.

M. Yekatom a été remis à la CPI le 17 novembre 2018 en exécution d'un mandat d'arrêt délivré le 11 novembre 2018 pour sa responsabilité pénale présumée de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui auraient été commis dans l'ouest de la RCA entre décembre 2013 et décembre 2014.

Au cours de l'audience de première comparution, la Chambre vérifiera l'identité du suspect et la langue dans laquelle il pourra suivre les procédures. Le suspect sera informé des charges portées à son encontre.

Contexte : La Chambre préliminaire II de la CPI a délivré un mandat d'arrêt sous scellés contre M. Yekatom le 11 novembre 2018 (rendu public le 17 novembre 2018) pour sa responsabilité pénale présumée de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité qui auraient été commis dans l'ouest de la RCA entre décembre 2013 et décembre 2014.

La Chambre préliminaire II est convaincue qu'il y a des motifs raisonnables de croire qu'un conflit armé ne présentant pas un caractère international était en cours sur le territoire de la RCA, entre au moins septembre 2013 et au moins décembre 2014, entre la Séléka (une coalition de groupes armés principalement composée de musulmans) et les anti-Balaka (un contre-mouvement à la Séléka à prédominance chrétienne). La Chambre a également conclu qu'il y a des motifs raisonnables de croire que, de septembre 2013 au moins jusqu'en décembre 2014 au moins, une attaque généralisée et systématique  a été perpétrée par les anti-Balaka contre la population civile musulmane et quiconque semblait soutenir la Séléka.

M. Yekatom aurait commandé un groupe d'environ 3 000 membres au sein du mouvement anti-Balaka. Il serait responsable des crimes suivants dans différents endroits en RCA, notamment à Bangui et dans la préfecture de Lobaye, entre le 5 décembre 2013 et août 2014:

crimes contre l'humanité : le meurtre, la déportation ou transfert forcé de population, l'emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique, la torture, la persécution, la disparition forcée et autres actes inhumains; et

crimes de guerre : le meurtre, la torture et traitements inhumains, les mutilations, des attaques intentionnelles contre la population civile, des attaques intentionnelles des bâtiments consacrés à la religion, l'enrôlement d'enfants de moins de 15 ans et les faire participer activement à des hostilités, le déplacement de la population civile et la destruction des biens de l'adversaire.

La Chambre préliminaire II a trouvé des motifs raisonnables de croire que M. Yekatom aurait commis ou avait ordonné, sollicité, encouragé et facilité la commission des crimes susmentionnés. La Chambre a également trouvé des motifs raisonnables de croire qu'il est responsable en tant que chef militaire.

 

Decision setting the date for the initial appearance of Alfred Yekatom

 

Retransmission vidéo 


L'audience pourra être suivie en direct sur le site Internet de la CPI au lien suivant:  
http://player.cdn.tv1.eu/statics/66005/icc.html?lang=FRE

 

Assister à l'audience

 

Les membres du corps diplomatique, les ONG et les membres du public sont priés d'envoyer leurs demandes d'assister à l'audience par courriel à : ICCVisits@icc-cpi.int. Les participants devront présenter un passeport ou un titre d'identité valide comportant une photographie à l'entrée principale de la Cour (située à l'adresse : Oude Waalsdorperweg 10, 2597 AK La Haye).

Les journalistes souhaitant couvrir l'audience sont priés d'envoyer leurs demandes d'accréditation par courriel à : PublicAffairs.Unit@icc-cpi.int. Tous les journalistes devront présenter une carte de presse valide, ainsi qu'un passeport/titre d'identité valide comportant une photographie, à l'entrée principale de la Cour (située à l'adresse : Oude Waalsdorperweg 10, 2597 AK La Haye).

Veuillez noter que la Cour ne pourra garantir l'accès à l'audience aux personnes qui n'auraient pas reçu de confirmation à l'avance. Afin d'éviter tout délai pour accéder le bâtiment, les personnes sont priées d'arriver une heure avant le début de l'audience.

 

Centre de presse de la CPI


Les journalistes souhaitant utiliser le Centre de presse de la Cour pourront y accéder à partir de 8h30. Le Centre de presse de la CPI est situé dans la « Tour de la Cour » du bâtiment. Il est composé d'espaces de travail partagés, pouvant accueillir jusqu'à 104 personnes assises, et de deux salles d'entretien. Le Centre de presse distribue la vidéo et l'audio intégrée de l'audience, via HD-SDI avec un connecteur BNC femelle. Les journalistes souhaitant se connecter devraient apporter un équipement compatible et un câble BNC. L'alimentation est fournie (prise européenne). Le Centre de presse est doté d'un accès Wi-Fi.

Documents audiovisuels 


Filmer ou prendre des photographies est strictement interdit dans l'enceinte de la Cour, hormis dans les salles d'entretiens et  le Centre de presse.

Des images de l'audience seront disponibles pour téléchargement sur un serveur FTP en format vidéo (MPEG-4) et audio (MPEG-3), et pour visionnage sur la Chaîne YouTube de la CPI. Pour toute information relative aux questions audiovisuelles, veuillez contacter PublicAffairs.unit@icc-cpi.int

Places de stationnement 


Les représentants des médias peuvent utiliser le parking pour visiteurs de la CPI.

 

Signal pour camions satellite


Le parking de la CPI comprend une partie pour les camions satellite. Des connections BNC sont disponibles et le format vidéo est HD-SDI, avec audio intégrée (8 dual mono pairs): Chaîne 1 – Langue originale ; Chaîne 2 – Interprétation anglais ; Chaîne 3 - Interprétation français ; Chaîne 4 - 8 – Autres langues (à défaut d'interprétation, la langue originale sera retransmise).

 


Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Fadi El Abdallah, Porte-parole et Chef de l'Unité des affaires publiques, Cour pénale internationale, au +31 (0)70 515-9152 ou +31 (0)6 46448938 ou à l'adresse fadi.el-abdallah@icc-cpi.int.

 

Les activités de la CPI peuvent également être suivies sur TwitterFacebookTumblrYouTubeInstagram et Flickr

L’audience de première comparution d’Alfred Yekatom programmée pour le 23 novembre 2018
L’audience de première comparution d’Alfred Yekatom programmée pour le 23 novembre 2018
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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 11:32
RCA : Déclaration du Porte Parole du Quai d'Orsay

 

Déclaration du Porte Parole du Ministre de l’Europe et des affaires étrangères relative à la situation en  République centrafricaine (19 novembre 2018)

 

"La France exprime sa préoccupation après les événements des derniers jours en République centrafricaine. Elle appelle au calme et à la fin des violences.

 

La France condamne avec la plus grande fermeté les combats entre des groupes armés antibalaka et ceux de l'UPC qui se sont déroulés dans le camp de déplacés d'Alindao au centre du pays le 15 novembre dernier et qui ont coûté la vie à plus de 40 personnes. La France présente ses condoléances aux familles des victimes et appelle à ce que toute la lumière soit faite sur ces événements, afin que leurs responsables en répondent devant la justice.

 

La France condamne l'attaque commise dans la ville de Gbambia (province de Mambéré-Kadéï) le 16 novembre, qui a coûté la vie à un casque bleu de la mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA). La France présente ses condoléances à sa famille. Elle salue l'engagement des pays contributeurs de troupes, ainsi que le travail de la MINUSCA.

 

Ces violences soulignent l'urgence de progresser dans la mise en oeuvre de l'Initiative africaine de paix portée par l'Union africaine, et que la France soutient pleinement, en vue d'aboutir au désarmement effectif et à la démobilisation des groupes armés. Il est impératif que tous les groupes armés, à Bangui et dans le reste du pays, cessent toute forme de violence et d'activités déstabilisatrices, déposent les armes et s'engagent sans délai et sans condition dans le processus de paix.

 

La France salue l'arrestation et le transfert à la Cour pénale internationale d'un ancien chef de milices antibalaka, autoproclamées d'autodéfense, Alfred Yekatom. La France réitère tout son soutien à la Cour pénale internationale pour juger, dans un délai raisonnable, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité allégués."

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 11:29
En Centrafrique, l’Église catholique paie le prix fort

Lu pour vous 

 

http://www.lavie.fr  Publié le 21/11/2018 à 10h18 - Modifié le 21/11/2018 à 10h57Interview Laurence Desjoyaux

 

Deux prêtres et une cinquantaine de personnes sont morts dans un massacre contre une église et un camp de déplacés en Centrafrique. Pour Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique Subsaharienne de l’Institut français des relations internationales (Ifri), l’Église catholique paie un lourd tribut alors même qu’elle joue un rôle de médiateur depuis le début du conflit.

 

Selon un rapport de l’ONU publié par l’AFP, le massacre qui a eu lieu le 15 novembre à Alindao, au sud-est de la Centrafrique, a fait 48 morts. Parmi eux souligne l’agence Fides, deux prêtres : le vicaire général du diocèse, Blaise Mada, et le père Célestin Ngoumbango, curé de Mingala. L’assaut attribué au groupe UPC (Unité pour la paix en Centrafrique), l’un des groupes armés de l’ex-Seleka, a été mené contre un camp de déplacés qui compte plusieurs milliers de personnes et la cathédrale qui se trouve dans le même secteur de la ville.


« L’événement qui a déclenché le massacre a été le meurtre d’un mercenaire nigérien de l’UPC quelques jours auparavant, indique à Fides Juan Jose Aguirre Muños, évêque de Bangassou, diocèse limitrophe de celui d’Alindao. Les représailles ont été terribles. Les hommes d’Ali Darassa (le chef de l’UPC, nldr) ont assailli, saccagé et incendié le camp...

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 11:26
Centrafrique : déjà 1600 éléments FACA formés par des instructeurs russes

 

Bangui, Centrafrique (ADV) 2018-11-21 — Environ 300 éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) ont bouclé hier à Bérengo, dans la Lobaye, leur formation militaire assurée par des instructeurs russes. Ce qui porte à 1600 leur effectif total.

« Depuis le début de l’année courante, nos spécialistes ont formé plus de 1600 éléments des FACA à la demande du gouvernement centrafricain. 184 agents de la gendarmerie nationale et 123 policiers ont été formés », a déclaré le diplomate russe Serguei Lobanov.

Tous ces éléments FACA et des Forces de sécurité intérieure (FSI) ont été dotés par la Russie après leur formation. « C’est ce qui a permis le début du redéploiement des FACA et FSI à l’intérieur du pays pour protéger la population civile et restaurer l’autorité de l’Etat », a ajouté l’ambassadeur de la Fédération de la Russie en Centrafrique Serguei Lobanov.

Confrontée à un désastre sécuritaire depuis plusieurs décennies, la RCA commence à renaître de ses cendres grâce à la vision du Président Touadera qui est de bâtir une armée professionnelle axée sur la protection du peuple et des institutions républicaines. Le Président Touadera a sollicité et obtenu des appuis multiformes des partenaires et de certains pays amis de la RCA dans la fourniture des équipements militaires, la formation et l’aguerrissement des éléments des Forces armées centrafricaines ainsi que celles de défense intérieure.

S’adressant aux soldats fraîchement formés, le Chef Suprême des Armées Faustin Archange Touadera a demandé à ces derniers d’agir en professionnels et en patriotes en mettant en pratique toutes les leçons qu’ils ont appris depuis la formation de l’EUTM jusqu’à l’étape des instructeurs russes. « Votre mission c’est la protection de la population et de toutes les personnes résidant sur notre territoire. Nous comptons beaucoup sur vous, sur votre engagement. Vous avez choisi de défendre votre population, je suis très fier de cet engagement» s’est-t-il adressé.

Cette phase qui s’achève a réuni presque 300 éléments de 1er, 2ème et 3ème bataillon. Les FACA ont renforcé leurs capacités dans le domaine tactique, de tirs, de conditions physiques, de secourisme au combat, de camouflage et de la lutte contre le VIH.

C’est la cinquième sortie des FACA formées par les instructeurs russes après leur entrainement par l’EUTEM. Ces éléments seront bientôt déployés à l’intérieur du pays pour protéger la population civile en proie aux violences.

 

© Bur-csa – A.H – N.A / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) –
Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 16:56
COMMUNIQUE DE PRESSE OCHA
COMMUNIQUE DE PRESSE OCHA

 

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE :

LES CIVILS ONT BESOIN DE PROTECTION ET D'ASSISTANCE D’URGENCE

 

Bangui/Genève, 21 novembre 2018 - La crise humanitaire en République centrafricaine (RCA) continue de se détériorer à un rythme alarmant, marquée par l’augmentation des déplacements forcés, l'insécurité et des contraintes d'accès pour les civils et les travailleurs humanitaires. Au cours des trois dernières semaines seulement, plus de 50 000 personnes ont été affectées dans les villes de Batangafo, dans la préfecture de l’Ouham, et Alindao, dans la préfecture de Basse Kotto, où deux principaux sites des personnes déplacées ont été incendiés.

 

« Le monde ne peut pas fermer les yeux sur ce qui se passe en RCA. Nous sommes de retour à la case départ ! », a déclaré la Coordonnatrice humanitaire en RCA, Mme Najat Rochdi. « Ces attaques ignobles ont d’énormes conséquences sur les vies d‘hommes, de femmes, de garçons et de filles innocents. Ils ont tout perdu, y compris l’espoir. En tant que travailleurs humanitaires, nous continuons d’intensifier l’aide d'urgence, mais dans ces deux villes, nous devons tout reprendre à zéro, car ce que nous avions réussi à accomplir a été détruit. »

 

Mme Rochdi condamne fermement la recrudescence des attaques contre les civils et les infrastructures publiques, et appelle toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu des droits de l'homme et du droit international humanitaire. Les civils, en particulier les femmes et les enfants, continuent de subir les conséquences du conflit et sont de plus en plus exposés à des risques liés à la protection et aux incidents.

 

Environ 2,9 millions de personnes ont besoin d'assistance et de protection en RCA. Entre janvier et septembre, plus de 9 000 incidents de protection ont été enregistrés, soit plus de 1 000 par mois en moyenne, dans des zones affectées par l'insécurité et la violence. À la fin octobre, plus de 338 incidents contre des travailleurs humanitaires ont été enregistrés, faisant de la République centrafricaine l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires.

 

Malgré la générosité des donateurs, le Plan de réponse humanitaire 2018 pour la RCA, d’un montant de $515,6 millions de dollars américains, n’a été financé qu’à hauteur de $240,6 millions. Des fonds supplémentaires sont nécessaires, et cela de toute urgence, pour renforcer la réponse humanitaire, sauver des vies et répondre aux besoins croissants.

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 16:45
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

LES EVENEMENTS TRAGIQUES D’ALINDAO AU CENTRE DU POINT DE PRESSE DE LA MINUSCA

 

Bangui, 21 novembre 2018 – Les casques bleus de la MINUSCA maintiennent les mesures destinées à sécuriser et à protéger les civils dans la ville d’Alindao, préfecture de la Basse-Kotto (sud de la République centrafricaine), suite aux violences ayant secoué la ville et causé de nombreuses victimes, entraîné la fuite des déplacés internes et des destructions de biens. Selon le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa « solidarité avec le Gouvernement et le peuple » de la RCA tandis que son Représentant spécial en RCA a condamné « avec la plus grande fermeté les violences d’Alindao et exprime ses condoléances aux familles éprouvées et à l’Eglise catholique ».

 

Lors de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi, le porte-parole de la Mission ainsi que celui de la Force, Major Soumana Garanke, sont revenus sur les événements, rappelant que tout est parti des affrontements entre anti-Balaka et des ex-Seleka de l’UPC, et ont expliqué comment les casques bleus présents y ont répondu. « La situation sécuritaire est sous contrôle. La MINUSCA y a renforcé son dispositif avec des casques bleus supplémentaires », a indiqué le porte-parole militaire. « La MINUSCA met en garde tous ceux qui sont impliqués dans ces évènements, ainsi que leurs chefs, soulignant qu’ils sont individuellement et collectivement  responsables des violations graves des droits de l’Homme et du droit international humanitaire et qu’ils feront l’objet de poursuites par les institutions judiciaires nationales et internationales compétentes », a renchéri le porte-parole de la Mission.

 

Le porte-parole de la MINUSCA est également revenu sur l’engagement des casques bleus partout où ils sont déployés sur le territoire centrafricain, « au péril de leur vie comme ce fut le cas vendredi soir à Gbambia avec la perte d’un soldat de la paix tanzanien ». Il a également dénoncé la tentative de manipulation, à travers la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux faisant faire croire que les membres du contingent déployé à Alindao auraient dansé après les violences dans cette localité.

 

Au cours de la conférence de presse, le porte-parole a présenté les chiffres sur les violations et abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire documentés entre le 13 et le 19 novembre 2018. « Il y a eu 38 incidents ayant affecté au moins 108 victimes. Sur ce total, 78 sont imputables à l’UPC et à la coalition MPC/FPRC », a indiqué le porte-parole. « La MINUSCA est particulièrement préoccupée cette semaine par les violations graves du droit internationale humanitaire commises par l’UPC à Alindao. Les attaques dirigées contre les civils ainsi que les édifices religieux qui sont protégés par le droit international humanitaire constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », a souligné le porte-parole, ajoutant que la Mission suit également la situation dans et autour de la ville de Batangafo (Ouham) afin d’éviter un nouveau cycle de violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire.   

 

Pour sa part, le porte-parole de la Police, Adjudant-chef Alioune Kassé, a indiqué qu’une formation spécialisée d’un mois en maintien et rétablissement de l’ordre public a débuté mardi et réunit les 498 policiers et gendarmes récemment sortis ainsi que leurs 80 encadreurs, dans le cadre du renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure. « Par ailleurs, une équipe mixte police-gendarmerie centrafricaine et de la composante Police de la Mission effectue des patrouilles de surveillance et de contrôle sur le fleuve Oubangui pour lutter contre la criminalité », a ajouté le porte-parole.

 

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Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

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