Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 18:10
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Les festivités du 1er décembre divisent l’église catholique et le gouvernement

 

PAR RJDH LE 26 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, le 26 Novembre 2018(RJDH)—- Le gouvernement centrafricain et l’église catholique ne sont pas sur une même longueur d’onde par rapport aux festivités du 1er décembre. Alors que l’église appelle les fidèles à transformer ce jour en journée de deuil, les autorités dans un communiqué ont réagi pour demander à la population de commémorer cette journée.

Tout se joue en deux jours. Le samedi 24 novembre après une réunion entre évêques, le cardinal, président de la conférence épiscopale signe un communiqué de presse dans lequel, est rendu public l’appel des évêques relatif à la transformation des festivités du 1er décembre en journée de deuil.

Cet appel bouleverse le gouvernement qui dépêche cinq membres du gouvernement à l’archevêché de Bangui où ils ont rencontré le cardinal. Le prélat malgré les arguments des membres du gouvernement, reste droit dans ses bottes et refuse de revenir sur sa décision. C’est sur cette note que les cinq ministres, déçus quittent la résidence du cardinal.

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui réunie son équipe et sort dans la foulée un communiqué de presse dans lequel, il prend le contre-pied de la position de l’église catholique. Le communiqué rappelle les trois jours de deuil décrété par l’exécutif, exprime sa solidarité à l’église et aux victimes et reconnait que l’église catholique est une cible des groupes armés. Mais la chute est claire. Les Centrafricains doivent faire bloc et profiter de ces festivités pour dire non à ces tueries. Pour le gouvernement, le 1er décembre est un symbole, pas question de le boycotter.

Les mots et expression utilisés dans les deux documents attestent que le torchon brule entre l’église catholique et le gouvernement. Ceci sera une première depuis le début de la crise centrafricaine. Les prochains jours seront déterminants. Que ce soit l’église catholique ou le gouvernement chacun mettra tout en œuvre pour que son appel soit suivi.

 

Centrafrique : La Minusca reconnait ses insuffisances et appelle les politiques à s’activer dans le dialogue

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 26 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 26 Novembre 2018(RJDH)—Le Patron de la Minusca Parfait Onanga-Anyanga reconnait les insuffisances de la Mission onusienne en Centrafrique. Il l’a dit 23 lors d’un point de presse qu’il a animé à Bangui. Il a par la même occasion appelé les politiques à s’activer dans le dialogue avec les différentes communautés pour éviter une solution militaire à la résolution de la crise.

La réaction du numéro 1 de la Minusca Parfait Onanga Anyanga fait suite à l’accusation de passivité, portée contre ses troupes basées à Alindao par le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji suivie du président de l’assemblée nationale, Moussa Laurent Ngon-Baba et de l’église Catholique.

Pour Parfait Onanga-Anyanga, c’est la faiblesse de l’Etat qui doit être mis en avant au lieu d’évoquer la passivité de troupes onusiennes, « nous vivons un contexte dans lequel l’Etat, dans son incarnation, n’est pas présent sur toute l’étendue du territoire. La Minusca avec ses insuffisances tente de remplacer l’Etat dans ses fonctions régaliennes.  Nous sommes en train de faire des pas importants à redonner à l’Etat Centrafricain ses capacités plénières. Malheureusement nous faisons face à des  violences, comme celle que nous connaissons. Nous l’avons fait à Paoua, Bangassou et Batangafo et nous continuons de le  faire » a rappelé le chef de la Minusca.

La solution à la crise centrafricaine ajoute-t-il, n’est pas militaire, « mais nous le faisons en limite de nos capacités en évitant surtout dans une sorte de militarisme en pensant qu’il y a une crise militaire à la crise centrafricaine », a-t-il précisé.

Le chef de la Minusca a de manière dissimulée, porté du doigt l’absence des politiques à être aussi sur le terrain pour discuter avec les communautés impliquées dans la crise en Centrafrique. « Il nous faut être présent politiquement sur le terrain afin de sensibiliser les différents groupes armés y compris les communautés. D’être en contact permanent avec les communautés pour éviter un sentiment d’abandon. Malheureusement, ce n’est pas assez fait», a fait savoir Parfait Onanga-Anyanga.

Aujourd’hui la Minusca est dans l’œil du cyclone des critiques de la classe politique et société civile centrafricaine depuis qu’elle a montré ses limites dans la protection des civils conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 12:07
Communiqué de presse de la Conférence épiscopale de Centrafrique

 

La Conférence épiscopale de Centrafrique voudrait que le 1er décembre soit un jour de recueillement en raison des tueries d'Alindao

Communiqué de presse de la Conférence épiscopale de Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 12:05
COMMUNIQUÉ DE PRESSE G5

 

Les membres du G5, un groupe d’États et d’institutions internationales partenaires de la République centrafricaine, expriment leur forte préoccupation face à la récente vague de violence qui a affecté les populations civiles centrafricaines dans plusieurs localités du pays, notamment à Batangafo, Bangui et, tout récemment, à Alindao. Le G5 tient à exprimer sa solidarité avec les victimes de ces atrocités et leurs familles. 

 

Le G5 condamne avec la plus grande fermeté ces violences à caractère intercommunautaire qui ont coûté la vie à de nombreux Centrafricains et fait plusieurs blessés. Le G5 s’insurge contre les attaques ciblant les sites de déplacés et les lieux de culte, et leur destruction systématique.

Ces violences peuvent constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, passibles de poursuite devant les juridictions nationales et internationales.

 

Il est de la responsabilité du Gouvernement de la République centrafricaine, avec l’appui de la MINUSCA, d'entreprendre des enquêtes rigoureuses visant à établir la responsabilité des auteurs de ces crimes.

 

Le G5 appelle la communauté centrafricaine et les acteurs politiques à se garder de toute tentative d’instrumentalisation de ces violences. Le Groupe appelle également à la vigilance et souligne la nécessité pour tous les acteurs, nationaux et internationaux, de demeurer unis dans leur engagement à résoudre la crise centrafricaine à partir de ses causes profondes.

 

Le G5 tient à souligner qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise centrafricaine. Il exhorte tous les protagonistes à s'engager résolument dans un dialogue franc et inclusif, donnant toute sa place aux femmes, et conformément à la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Un tel dialogue, dans le cadre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, représente la seule voie idoine vers une paix durable.

 

Le G5 renouvelle sa profonde solidarité avec le peuple centrafricain meutri et son engagement à accompagner le Gouvernement centrafricain dans ses efforts de résolution pacifique de la crise et de relèvement national.

 

Bangui, le 25 novembre 2018

 

 

ACTION FOR PEACEKEEPING (A4P)

 

Vladimir Monteiro

Spokesperson/Porte-parole

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 (also WhatsApp) - 72259932 | Extension : (173) 5545/5506 | Tetra : 10874

E-mail: monteiro6@un.org | Skype : Vladimir.Monteiro4 | Twitter : @MonteVlad

https:// minusca.unmissions.org

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:49
Centrafrique : un commerçant ôte la vie à un chef de milice

 

https://www.laminute.info   le 26 novembre 2018 par Thomas Bogmis

 

« Il a été tué par un commerçant », indiqué un habitant du PK5, ajoutant que les hommes d’ « Apo » sont ensuite allés « piller la boutique de ce commerçant » pour se venger. Ce dernier avait refusé de fermer boutique à l’occasion d’une journée « ville morte » décrétée à la suite d’une fusillade mortelle au PK5 jeudi, selon plusieurs habitants.

À la tête d’une milice depuis juin 2016

« Apo » a été tué lors d’un échange de tirs avec le commerçant qui refusait d’obtempérer, a ajouté l’un de ces habitants qui a précisé qu’un médecin, appelé sur les lieux, n’a pu que constater la mort du chef de milice. « Apo » avait pris à la tête d’une milice d’une vingtaine d’hommes en juin 2016 à la mort de son cousin, Kappo, tué lors d’un accrochage avec des soldats rwandais de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).

On assiste à un regain de violences ces derniers jours au PK5 et les zones alentour: au moins six personnes ont été tuées et une vingtaine blessées, mercredi et jeudi, lors d’accrochages impliquant des milices entre elles ainsi que des milices et l’armée.

Retour de la violence en Centrafrique

Le PK5, poumon économique de la capitale centrafricaine, est régulièrement le théâtre de violences meurtrières. En octobre, trois personnes y avaient été tuées. En avril, des violences y avaient fait plusieurs dizaines de morts. Elles s’étaient ensuite propagées à proximité du PK5, avec notamment des combats autour d’une église catholique le 1er mai qui avaient fait au moins 24 morts et 170 blessés.

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka, composée à majorité de musulmans du nord pays. En réponse, des milices autoproclamées d’autodéfense, les antibalaka, avaient mené une contre-offensive. Aujourd’hui, Bangui vit dans un calme relatif mais la quasi-totalité du territoire reste sous la coupe de groupes armés, qui combattent pour le contrôle des ressources et pour renforcer leur influence locale.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:40
RCA: l'appel à l'aide du président de l'Assemblée nationale

 

Par RFI Publié le 23-11-2018 Modifié le 23-11-2018 à 22:44

 

Alors que de graves violences ont eu lieu récemment dans le pays notamment à Batangafo et à Alindao, l’Assemblée nationale a décidé dans une initiative extraordinaire de pousser un cri d’alarme auprès de la communauté internationale en invitant l’ensemble des corps diplomatiques dans l’hémicycle. Le nouveau président de l’Assemblée nationale Ngon Baba a lu une déclaration aux ambassadeurs (France, UE, Russie, Etats-Unis...) et au représentant du secrétaire général des Nations unies.

Ils étaient tous présents au premier rang pour écouter le président de l’Assemblée nationale. Laurent Ngon Baba revient sur sa déclaration : « C’est la souffrance de la population que l’on vient de traduire par ce cri d’alarme pour demander au Conseil de sécurité de partager la souffrance de la population centrafricaine, et d’exprimer leur solidarité en levant totalement l’embargo pour permettre à tous ceux qui veulent aider la République centrafricaine à doter les forces armées des armes et des munitions ceci pour leur permettre d’être déployés conjointement avec la Minusca sur l’ensemble du territoire afin de protéger la population. »

La levée de l’embargo, l’appui à l’initiative de l’Union africaine et le renouvellement sans condition du mandat de la Minusca sont les trois points soulevés par Laurent Ngon Baba. La Minusca a été très critiquée notamment par le Premier ministre cette semaine… Le représentant du secrétaire général de l’ONU Parfait Onanga Anyanga affirme que la mission fait tout son possible et que l’action politique doit être plus offensive.

« Il nous faut, tous, faire un travail plus engagé en amont : la politique, à savoir occuper le terrain. Puisqu’un dialogue a lieu, il faut que ce dialogue soit maintenu pour que les uns et les autres entendent raison. Il n’y a pas malheureusement toujours une réponse militaire à toutes les situations auxquelles nous sommes confrontées. »

Une implication politique sur le terrain toujours difficile sur ce territoire détenu encore à plus de 70% par les groupes armés.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:39
Centrafrique: l'ONU reconnaît son «incapacité» à Alindao

 

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP  Mis à jour le 23/11/2018 à 17:22 

 

L'émissaire de l'ONU pour la Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, a déclaré aujourd'hui que la mission onusienne dans le pays (Minusca) était dans "l'incapacité de prévenir des violences de cette nature", après des combats qui ont fait au moins 60 morts mi-novembre à Alindao (centre).

"Nous sommes au quotidien auprès de ces populations qui souffrent, nous faisons tous les efforts possibles pour prévenir l'éclatement de violences de cette nature" et "privilégier le dialogue", a-t-il déclaré aujourd'hui à la presse à Bangui. Mais, "force est de constater que ces efforts ne sont pas suffisants", a-t-il ajouté.

"Nous nous retrouvons souvent à flux tendu dans un pays où nous n'avons pas une présence suffisamment dissuasive partout où nous sommes", a-t-il encore déclaré, soulignant qu'à Alindao, la Minusca disposait d'un poste temporaire d'une "quarantaine de soldats dans une ville de plus de 30.000 habitants".

Le 15 novembre, des combats avaient opposé des milices antibalaka, autoproclamées d'autodéfense, à des combattants du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC). Selon un rapport interne de l'ONU hier, au moins 60 personnes ont été tuées dans ces combats. D'autres sources faisaient état mercredi d'un bilan plus élevé, sans qu'il soit possible de le confirmer. Lors des combats, l'église d'Alindao, le couvent et le camp de déplacés de la localité ont été brûlés. 20.000 personnes ont du fuir.

Le Figaro.fr avec AFP

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:36
Centrafrique : Les députés votent à l´unanimité le budget 2019
Centrafrique : Les députés votent à l´unanimité le budget 2019

 

 

Bangui, Centrafrique 2018-11-23 (ADV) – Les députés ont approuvé, quasi  à  l´unanimité ce 22 novembre à Bangui, le projet de loi des finances 2019, pour une première à 99,18 % des voix soit 123 votants pour 122 oui, zéro (0) abstention, et un (1) seul non. Le montant global s’élève à 234.840.409.000 FCFA.

« J’exprime toute ma gratitude aux députés de la nation, représentants du peuple, pour ce vote à l’unanimité qui restera gravé dans les annales du ministère des finances et du budget. Je félicite à l’occasion mes collaborateurs du ministère des finances et du budget pour le travail abattu », s’est exprimé le Ministre des Finances et du Budget Henri-Marie Dondra.

Le Ministre Dondra a fait remarquer que le gouvernement a réservé pratiquement 30% aux dépenses sociales hormis tout ce qui concerne les charges personnelles et le fonctionnement. « Ce budget 2019 est totalement social », déclare le ministre.

Il ressort de l’exposé des motifs que, les principales orientations qui sous-tendent le Projet de Budget 2019 en ce qui concerne les priorités du Gouvernement s’articulent autour de quatre domaines : Le secteur de la gouvernance et de la sécurité ; les secteurs dits sociaux notamment la santé, l’éducation, les affaires sociales touchant les ressources humaines et la formation du capital humain ; le secteur de production avec, à la clé, l’agriculture et l’élevage et enfin le secteur de soutien à la production.

Les ressources totales de l’Etat sont estimées à 234.840.409.000 FCFA, dont les ressources propres qui se chiffrent à 139.941.631.000 FCFA. Ainsi, les recettes propres ventilées par régie donnent des résultats suivants : Douanes : 57.920.153.000 FCFA ; Impôts : 62.648.746.000 FCFA ; Trésor : 19.372.732.000 FCFA et les dépenses totales du Budget 2019, s’établissent à 239.397.891.000 FCFA.

Le Président de la Commission Economie, Finances et Plan, l’Honorable Martin Ziguélé a indiqué que les défis à relever dans le Budget 2019 sont énormes et variés. « En face les ressources sont limitées à cause de l’insécurité et de l’étroitesse de l’assiette fiscale. Ces deux éléments, qui ne sont pas exhaustifs, ont pour conséquence un taux de pression fiscale de 9 % du PIB environ, alors que le minimum en zone CEMAC est de 13% et en Afrique de l’Ouest d’environ 20% du PIB », a-t-il soutenu.

Ce projet de Loi est voté alors que le gouvernement table sur une croissance de PIB pour 2019, estimé à 5% contre 4,3% en 2018.

© Bur-csa – A.H – N.A / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:34
Centrafrique: nouveaux combats au quartier PK5 de Bangui, 4 morts

 

 

AFP 23/11/2018

 

Au moins quatre personnes ont été tuées jeudi dans de nouveaux combats à Bangui entre l'armée et des milices aux abords du PK5, quartier abritant la majorité des musulmans de la capitale centrafricaine, selon des sources concordantes.

"Vers 16h00 (15h00GMT), un combattant d'autodéfense de PK5 a tiré sur les forces de sécurité et de défense. L'affrontement (qui a suivi) a duré jusqu'à 18H00", a raconté a l'AFP un habitant du quartier.

Les corps de trois personnes ont été amenés à la mosquée Ali Babolo du quartier, a indiqué à l'AFP l'imam. Un chauffeur de taxi a de même été tué, a indiqué une source médicale.

Vingt-trois personnes ont été blessées, selon plusieurs sources médicales, dans les combats à la frontière entre le PK5 et le quartier Miskine.

Il n'était pas possible vendredi de déterminer si les personnes tuées et blessées étaient des civils, des militaires ou des combattants.

Mercredi, deux corps avaient été admis à l'hôpital communautaire après des combats entre milices du PK5 et du quartier Miskine.

Le PK5, poumon économique de la capitale centrafricaine, est souvent le théâtre de violences meurtrières. En octobre, trois personnes avaient été tuées.

En avril, des violences meurtrières y avaient fait plusieurs dizaines de morts. Les violences s'étaient ensuite propagées à proximité du PK5, avec notamment des combats autour d'une église catholique le 1er mai qui avaient fait au moins 24 morts et 170 blessés.

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, composée à majorité de musulmans du nord pays.

En réponse, des milices autoproclamées d'autodéfense, les antibalaka, avaient fait une contre-offensive.

Aujourd'hui, si Bangui vit dans un calme relatif, la quasi-totalité du territoire reste sous la coupe de groupes armés, qui combattent pour le contrôle des ressources et de l'influence locale.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:30

 

(Agence Ecofin) vendredi, 23 novembre 2018 16:10 - Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon Juste et son homologue de la République centrafricaine, Justin Gourna Zacko se sont rencontrés le 20 novembre 2018 à Brazzaville. L’objectif de la rencontre était d’harmoniser les procédures d’interconnexion des deux pays par fibre optique. Le projet est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

Justin Gourna Zacko a déclaré que « les études de surveillance sont déjà faites depuis le Congo jusqu'à Salo, en territoire centrafricain. C'est la coordination congolaise qui a mené ces études. Donc, je suis venu voir mon homologue parce qu'étant entendu qu'une partie de ce tronçon se trouve sur le sol centrafricain, comment allons-nous faire pour que cela soit géré convenablement entre les deux pays ».

Le patron du secteur TIC et télécoms centrafricain a indiqué « qu’au niveau de la République centrafricaine, nous sommes sur les études afin de choisir l'entreprise qui va exécuter les travaux d'interconnexion. Nous avons déjà pu mettre en place l'unité de coordination. Les études sont en train d'être faites ».

L’interconnexion entre le Congo et la Centrafrique sera réalisée côté Congo, à travers la pose de la fibre optique sur le lit de la Sangha. L’infrastructure quittera Pokola jusqu'à la frontière Bomassa, en passant par Ouesso et Kabo. Soit 136 km de fibre sous-fluviaux.

Du côté de la Centrafrique, la fibre optique quittera Bomassa jusqu’à Bangui, soit 147 km.

L’interconnexion devrait être effective au mois de janvier 2020.

 

Le Congo et la Centrafrique s’harmonisent sur leur interconnexion par fibre optique
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 11:32

 

DISCOURS DE MARTIN ZIGUELE,  PRESIDENT DE LA COMMISSION ECONOMIE, FINANCES ET PLAN A L'ASSEMBLEE NATIONALE EN CLOTURE DU DEBAT EN PLENIERE  SUR LE VOTE DE LA LOI DE FINANCES 2019

Bangui 22 novembre 2018

 

Honorable Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Chers collègues Députés,

Nous voici aujourd’hui rassemblés dans cet hémicycle, haut lieu de la démocratie pour nous prononcer sur le projet de Loi de finances de l’exercice 2019.

Je voudrais d'abord commencer par une anecdote et un conseil.

L'anecdote est que tout à l'heure je postais les principaux agrégats de notre économie pour 2019 sur Facebook, et entre autres j'ai écrit que le taux de croissance de notre PIB pour 2019 est estimé à 5% contre 4,3% en 2018. Alors un jeune compatriote m'a immédiatement interpellé en me posant la question suivante " Est ce que vous voulez dire que la RCA est un pays qui marche?". Je lui ai aussitôt répondu" C'est un pays qui résiste". Oui en effet notre pays résiste, et fait des petits pas malgré un contexte extrêmement difficile.

Le conseil, c'est de dire au Ministre des Finances et du Budget que dès l'instant où la Loi organique sur les Lois de Finances est déjà votée et promulguée, il faut absolument qu'il programme l'année prochaine le Débat d'orientation budgétaire (DOB). Cela permettra des échanges entre les différents acteurs du processus d'élaboration du budget, et facilitera d'autant le travail de la Commission.

Honorable Président et Chers collègues,

J’aimerais saisir cette occasion au nom de la Commission que je préside pour exprimer mes sincères félicitations au Ministre des Finances et du Budget et à son équipe technique qui ont tout mis en œuvre pour faire parvenir au Bureau de notre auguste Assemblée Nationale dans le délai requis le projet de Loi de Finances 2019.

En effet, cette diligence a permis à la Commission de consacrer plus de temps à l'audition et aux échanges, en amont de l'examen du projet de budget, avec les acteurs économiques relevant aussi bien du secteur public, parapublic que privé, afin d'avoir l'appréciation la plus juste possible de la situation économique de notre pays. Cet exercice sera renouvelé lors des prochains examens des projets de budget car il nous a été très instructif.

Comme exprimé dans le projet de  budget, les défis à relever durant l’exercice 2019 sont énormes, et variés. En face, les ressources sont limitées du fait des contraintes sécuritaires, et de l'étroitesse de l'assiette fiscale. Ces deux éléments, qui ne sont pas exhaustifs, ont pour conséquence un taux de pression fiscale de 9 % du PIB environ, alors que le minimum en zone CEMAC est de 13% et en Afrique de l'Ouest d'environ 20% du PIB.

En attendant l'amélioration du climat des affaires, et une meilleure mobilisation de ressources pour parvenir à un budget conséquent en recettes propres, les ressources aujourd'hui très limitées obligent le Gouvernement à procéder à des choix stratégiques dans leur répartition  aux différentes structures chargées de la mise en œuvre des politiques socio-économiques.

Nous appelons le Gouvernement à  prendre effectivement en compte dans la mise en œuvre de ce budget les secteurs prioritaires  retenus que sont :

- La reconstruction de l’armée nationale et les reformes du secteur de sécurité ;

- La relance économique avec comme moteurs les secteurs de l’agriculture, l’élevage, la sylviculture et les ressources minières ;

- La santé, l’éducation ainsi que les infrastructures.

A court et moyen terme, le gouvernement devra transformer qualitativement la gestion du secteur parapublic par l'adoption et la mise en ouvre des mesures appropriées:

- Pour les agences, fonds et autres Caisses, il est nécessaire de  poursuivre et de conclure la réflexion sur leur rationalisation , notamment en revisitant leurs missions respectives ; 

- pour le secteur marchand de la sphère parapublique, la Commission a noté d'une part que leurs ressources sont en grande partie absorbées par leurs charges de fonctionnement et que d'autre part elles ne disposent pas de  fonds propres suffisants pour leur permettre de réaliser  les investissements nécessaires à leurs missions, et Elles connaissent également des insuffisances de gestion et de supervision qui ont tendance à devenir structurelles. Là également, des mesures appropriées doivent être prises pour leur redressement afin que leur contribution à l'économie nationale et au bien-être de la population soit plus effective.

La Commission Economie, Finances et Plan salue la mise en place du Compte Unique du Trésor et attend la production de la loi de règlement de l'année 2018 pour vérifier le respect effectif des dispositions mises en place par la loi des finances 2018 relatives au principe de l'unicité de caisse.

De même, la Commission réitère à l’endroit du Ministre des Finances et du Budget la nécessité de produire les lois de règlement des années 2016 et 2017 afin de permettre à la représentation nationale de se prononcer sur l’exécution desdits budgets et d’impliquer désormais les Chambres consulaires dans le processus d’élaboration du budget de l’Etat.

Aussi, la Commission aimerait-elle adresser ses félicitations à toutes les Commissions sectorielles pour leur dévouement et la qualité du travail fourni qui a permis la finalisation du présent rapport général.

Je ne puis terminer mon propos sans souligner la pertinence des propositions émises par l'Honorable NGBONDO du groupe parlementaire RDC. En effet si l'Etat centrafricain doit beaucoup d'argent à des tiers, il est également vrai que beaucoup de nos compatriotes et d'autres personnes morales doivent beaucoup d'argent à l'Etat à divers titres. Je citerai entre autres les débiteurs des dons japonais et argentins, les bénéficiaires des caisses d'avance non apurées, les débiteurs acquéreurs de logements sociaux, les redevables des droits de douanes non apurés, etc. etc. Il serait judicieux de mettre en place au niveau de votre cabinet , avec une équipe dédiée, une cellule chargée d'explorer ce chantier, et de récupérer au profit de l'Etat ce qui peut l'être pour investir dans les secteurs sociaux prioritaires.

En en matière de dépenses, il faut absolument trouver des moyens de rationaliser la gestion des bien meubles et immeubles de l'Etat, dont notamment les véhicules administratifs. 

En conclusion de tout ce qui précède, et en vue de permettre au Gouvernement d’avoir les moyens de sa politique, la Commission Economie, Finances et Plan par ma voix demande à l’auguste plénière de voter favorablement le projet de Loi de finances de l’exercice 2019.

 

                                                               Je vous remercie

DISCOURS DE MARTIN ZIGUELE,  PRESIDENT DE LA COMMISSION ECONOMIE, FINANCES ET PLAN
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com