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16 octobre 2022 7 16 /10 /octobre /2022 07:41
La CEEAC convoque une réunion de haut niveau pour se pencher sur le cas du Tchad

 

Lu pour vous

 

https://tchadinfos.com/ 14 octobre 2022 édité le 14 octobre 2022

Les états de l’organisation sous régionale convoquent une conférence le 22 octobre prochain pour échanger sur la transition tchadienne.

La Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), une des 6 organisations sous régionales de notre continent, a convoqué « une session extraordinaire de sa conférence des chefs d’Etat en format Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) sommet extraordinaire à l’effet d’échanger sur la situation relative au processus de transition en République du Tchad ».

La réunion, organisée en visio-conférence et réservée uniquement aux chefs d’États, se déroulera le 22 octobre prochain.

Le président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, le Congolais Félix Tshisekedi et ses 10 homologues (ou 9 si Mahamat Idriss Déby n’y prend pas part) de l’organisation « tiennent à se démarquer des positions officielles de l’Union africaine » précise un haut diplomate tchadien. Et de poursuivre : « C’est une manière pour ces pays de se démarquer de l’Union africaine. Tout comme la CEDEAO en Afrique de l’Ouest, qui a été longtemps négligée par l’UA (…), les chefs d’état ont décidé de ne plus laisser leur affaire entre les mains extérieures à leur sous régions. »

Pour conforter cette thèse d’indépendance vis-à-vis de l’UA, un observateur averti des couloirs feutrés d’Addis-Abeba assure que « les pays de la CEEAC sont là pour se soutenir les uns les autres. Ce qui sortira de la conférence du 22 octobre sera un soutien ferme au processus en cours au Tchad ».

La CEEAC est une organisation créée en 1983 qui a pour objectif le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant progressivement aboutir à un Marché commun. Elle est composée du Tchad, de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la Centrafrique, des 2 Congo le Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, du Rwanda et de Sao Tome & Principe.

 

Tchad: Mahamat Saleh Annadif, nouveau ministre des Affaires étrangères

Publié le 14.10.2022 à 19h18 par APA

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été choisi pour diriger la diplomatie tchadienne. Mahamat Saleh Annadif fait son retour à la tête du ministère des Affaires étrangères près de 20 ans après l’avoir quitté. Le nouveau chef de la diplomatie tchadienne a occupé ce poste de 1997 à 2003. Celui qui était jusque-là le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel est donc en terrain connu.

Il a la lourde mission de convaincre l’Union africaine et la Communauté internationale à soutenir la période de transition dans son pays, dirigé par le Général Mahamat Idriss Deby, fils du défunt Idriss Deby Itno, tué en 20 avril 2021 lors d’affrontements contre des rebelles.  

La tâche ne s’annonce pas facile pour le nouveau chef de la diplomatie tchadienne. En effet, le Général Mahamat Idriss Deby a renié ses engagements d’avril 2021 d’œuvrer vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Il s’est fait investir, pour 24 mois supplémentaires, président de transition du Tchad, le 10 octobre dernier, à l’issue d’un dialogue de réconciliation nationale boycotté par une grande partie de l’opposition.  

Le natif d’Arada pourra cependant compter sur son carnet d’adresses bien garni et sa riche carrière au niveau international pour plaider la voix du Tchad dans les chancelleries africaines et internationales.

Mahamat Saleh Annadif a en effet été tour à tour nommé représentant spécial de l’Union africaine pour la Somalie et chef de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom, sigle anglais) le 1er novembre 2012. À ce titre, il supervisait 22.000 soldats, principalement d’Ouganda, du Burundi, du Kenya, d’Éthiopie, de Djibouti et de Sierra Leone.

En décembre 2015, il est désigné par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, représentant spécial pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), en remplacement de Mongi Hamdi.

En mars 2021, Saleh Annadif, membre du Conseil consultatif international de l’Organisation africaine de la presse, est nommé au poste de représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Afrique de l’Ouest et au Sahel, fonction qu’il occupait jusqu’à sa nomination en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères de son pays.  

 

 

Liste du nouveau gouvernement d’union nationale

Premier ministre de transition : Saleh Kebzabo ;

– Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : Mahamat Saleh Annadif ;

– Ministre d’État, ministre de la Transformation agricole : Laoukein Kourayo Médard ;

– Ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Tom Erdimi ;

– Ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique : Mahamat Allahou Taher ;

– Ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance : Limane Mahamat ;

– Ministre des Armées, des anciens combattants et victimes de guerre : Daoud Yaya Brahim ;

– Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration : Idriss Dokony Adiker ;

– Ministre de la Justice, garde des sceaux et des droits humains : Mahamat Ahmad Alhabo ;

– Ministre des Finances, du Budget et des Comptes publiques : Tahir Hamid Nguilin ;

– Ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique : Moussa Kadam ;

– Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement : Aziz Mahamat Saleh ;

– Ministre des Hydrocarbures et de l’Energie : Djerassem Le Bemadjiel ;

– Ministre du Genre et de la Solidarité nationale : Amina Prisiclle Longoh

– Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Dr. Idriss Saleh Bachar ;

– Ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale : Abderaman Koulamallah ;

– Ministre de la Prospective économique et des Partenariats internationaux : Moussa Batraki ;

– Ministre de l’Élevage et des Productions animales : Dr. Abderahim Awad Atteib ;

– Ministre des Sports et des Loisirs : Patalet Geo ;

– Ministre de la Fonction publique et du Dialogue social : Abdoulaye Mbodou Mbami ;

– Ministre de l ‘Eau et de l’Assainissement : Alio Abdoulaye Ibrahim ;

– Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Tahir Sougoumi ;

– Ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière : Fatimé Goukouni Weddeye ;

– Ministre des Mines et de la Géologie : Abdelkerim Mahamat Abdelkerim ;

– Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable : Mahamat Hanno ;

– Ministre des Affaires culturelles, du Patrimoine historique et du Tourisme : Abakar Rozzi Teguli ;

– Ministre de la Santé publique et de la Prévention : Dr. Abdoulmadjid Abderahim ;

– Ministre de la Formation professionnelle, des Métiers et de la Microfinance : Ousman Moussa Mahamat ;

– Ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme : Mahamat Assileck Halata ;

– Ministre de l’Industrie et du Commerce : Wanledom Robertine ;

– Ministre de la Jeunesse et du Leadership entrepreneurial : Mahamat Ahmat Lazina ;

– Ministre secrétaire général du gouvernement, de la promotion du bilinguisme dans l’administration, chargé des relations avec les grandes institutions : Haliki Choua Mahamat ;

– Ministre délégué auprès du ministre de l’Administration du territoire, chargé de la décentralisation : Hissein Ibrahim Acyl ;

– Ministre délégué auprès du ministre des armées chargé des anciens combattants et des victimes de guerre : Idriss Abdraman Dicko ;

– Ministre délégué auprès du ministre des hydrocarbures, chargé de l’indépendance énergétique : Dr. Ramatou Mahamat Houtouin ;

Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, aux Tchadiens de l’étranger et à la Coopération internationale : Mme. Izabelle Housna Kassiré ;

Secrétaire d’État à la Promotion et à la Transformation agricole : Abakar Ramadan ;

Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et à l’Innovation : Mme. Bairra Assane ;

Secrétaire d’État à la Justice et aux Droits humains : Mme. Bourkou Louise Ngaradoumri ;

Secrétaire d’État aux Finances et aux Comptes publics : Mme. Ronel Baiong Malloum Doubangar ;

Secrétaire d’État à l’Éducation nationale et à la Promotion civique : Mme. Gueldje Liliane ;

Secrétaire d’État à la Prospective économique et aux Partenariats internationaux : Mme. Madeleine Alingué ;

Secrétaire d’État à l’Élevage et aux Productions animales : Mme. Fatimé Kodobé ;

Secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention : Mme. Zenaba Bechir Moussa ;

Secrétaire générale adjointe du gouvernement : Mme. Adjine Mahamat Garfa.

 

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 17:50
Afrique : au-delà du rejet de la France, les printemps africains avancent
Afrique : au-delà du rejet de la France, les printemps africains avancent
Afrique : au-delà du rejet de la France, les printemps africains avancent
Afrique : au-delà du rejet de la France, les printemps africains avancent

 

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Putsch au Burkina Faso : au-delà du rejet de la France, les printemps africains avancent

https://nice-provence.info/ par Jean-Michel Lavoizard | 14 octobre 2022 

Jean-Michel Lavoizard continue de nous éclairer sur le continent africain qu’il connait particulièrement bien :

Ce 30 septembre, le capitaine burkinabé Ibrahim Traoré a pris de force le pouvoir présidentiel occupé depuis neuf mois par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Ce putsch, peu sanglant, a été accompagné de scènes de liesse populaire et de pillage par des centaines de jeunes civils sans armes à feu, dont certains ont saccagé rageusement des locaux emblématiques français, consulaires et culturels.

Le fait déclencheur a été, trois jours auparavant, le pillage et la destruction, par des groupes armés terroristes, d’un convoi, pourtant escorté par l’armée dans une zone contrôlée par des islamistes, d’une centaine de poids lourds en route vers le nord du pays. L’attaque a causé une cinquantaine de victimes et une grave pénurie de ravitaillement, fragilisant un peu plus les populations rurales.

Vu d’Afrique, on assiste à l’enchainement inéluctable de « printemps africains » qui se succèdent depuis une décennie dans les pays francophones, soulèvements populaires dont les causes (mauvaise gouvernance, désespérance, ingérences) et leurs conséquences (insécurité, précarité, révoltes) sont évidentes. Aucun pays n’est à l’abri.

Des journalistes français et affiliés ont beau jeu de dénoncer aussitôt une stratégie de déstabilisation orchestrée par des puissances étrangères concurrentes, en l’occurrence russe. « C’est la faute à Wagner », comme Gavroche, tombé par terre, disait : « C’est la faute à Voltaire ». Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, principe de précaution oblige dans une guerre internationale de l’information qui s’étend par procuration au continent africain, s’est empressé de démentir toute implication dans les événements en cours, sans grand effet.

Or, le rejet de la France n’est pas la cause profonde de ces « événements » mais le catalyseur d’une immense frustration et d’une sourde colère envers des dirigeants défaillants et prédateurs soutenus par la France, ou perçus comme tels. Ce serait exagérer l’importance, décroissante, et l’influence, déclinante, de la France comme puissance politique et économique. Celle-ci ne brille plus guère que dans les colloques mondains internationaux et dans des « sommets Afrique-France » autoflagellateurs dont les acteurs sont des intellectuels expatriés et des cadres boboïsés, membres déracinés des diasporas africaines, blogueurs combattants du champ de bataille numérique, qui ne représentent qu’eux.

En réalité, les raisons profondes de ces séismes sont avant tout endogènes. À l’instar du Mali (Ibrahim Keïta renversé en août 2020) et de la Guinée-Conakry (Alpha Condé renversé en septembre 2021), une rupture a eu lieu au Burkina en octobre 2014, quand Blaise Compaoré, homme des puissants réseaux africains et françafricains, a été renversé (exfiltré par la France) par des insurgés incontrôlés par la communauté internationale. Si les deux présidents suivants, indépendants, ont été renversés à leur tour, c’est faute de capacité à améliorer la situation. On peut donc s’attendre à ce que les rébellions militaires et les soulèvements populaires se répètent au Burkina et ailleurs tant que la gouvernance publique ne s’améliorera pas ; tant qu’une part décente des ressources nationales ne sera pas équitablement redistribuée, avec un coût de la vie quotidienne supportable ; tant que la population n’aura pas accès à une éducation et à un système de santé de qualité minimale ; tant que la sécurité ne sera pas assurée face à des groupes armés religieux et crapuleux qui gagnent du terrain.

Une délégation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été dépêchée, dès ce 3 octobre, à Ouagadougou pour donner l’impression qu’elle joue un rôle actif et stabilisateur, dans un processus qu’elle a initialement condamné avant de prendre acte d’une situation qui la dépassait. Elle ferait bien de tenir compte de ces attentes légitimes qui relèvent de la gouvernance. Au lieu de dépenser du temps et de l’argent à mettre sur pied une force régionale anti-putsch dont on peut douter de l’efficacité préventive, qui détourne les ressources nécessaires à la lutte contre l’islamisme conquérant.

L’État français, quant à lui, bouc émissaire facile, doit apprendre, s’il veut être respecté, à se comporter en Afrique comme n’importe quel autre pays étranger, sans ingérence politique ni idéologique, à armes égales économiques.

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 17:07
Centrafrique : un accord avec un fonds saoudien pour un projet

 

Centrafrique : un accord avec un fonds saoudien pour un projet d'éclairage routier à énergie solaire


Par APO - 13 Octobre 2022


En marge des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, le PDG du Fonds Saoudien pour le Développement, M. Sultan Abdulrahman Al-Marshad., a signé aujourd'hui à Washington, D. C., capitale des États-Unis, un accord de prêt de développement avec le ministre d'État chargé de l'Économie, du Plan et de la Coopération en République centrafricaine, M. Félix Moloua, en présence d’un certain nombre de fonctionnaires des deux côtés. Le prêt accordé vise à financer le projet d'éclairage des routes de la capitale Bangui en République centrafricaine à l'aide d’énergie solaire.

L'accord comprend l'éclairage de 70 km du réseau routier de la ville Bangui à travers la fourniture et l'installation de poteaux d'éclairage et de panneaux solaires ainsi que la fourniture de batteries de stockage, de contrôleurs et de lampes d'éclairage.

Ce projet vise à éclairer la route de la capitale, Bangui, en utilisant l'énergie solaire. Ce type d’énergie est considéré comme une énergie propre et durable qui assure la fourniture d'un éclairage efficace, encourage l’usage de technologies respectueuses de l'environnement, améliore la sécurité routière et augmente sa qualité, et réduit le taux de mortalité causée par accident de la route.

Ce projet s'inscrit dans la continuité de l'appui apporté par le Gouvernement du Royaume d'Arabie Saoudite à travers le Fonds Saoudien pour le Développement afin de soutenir le processus de développement en République Centrafricaine. En effet, depuis 1985, le Fonds a accordé 5 prêts pour contribuer au financement de 5 projets de développement d'une valeur d'environ 94 millions de dollars dans les secteurs des transports, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de l’énergie, et des infrastructures, dans le but de contribuer à la croissance de la République centrafricaine.

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 17:05
ONU : 19 pays africains se sont abstenus de condamner l'annexion de territoires ukrainiens

 

Lu pour vous

 

ONU : 19 pays africains se sont abstenus de condamner l'annexion de territoires ukrainiens par la Russie

(Agence Ecofin) 13 octobre 2022 14:04 - La majorité des pays africains ont voté en faveur de la résolution et aucun pays du continent n’a voté contre ce texte avec lequel les Occidentaux cherchent à démontrer que Moscou est isolée sur la scène internationale.

Dix-neuf pays africains se sont abstenus, mercredi 12 octobre, de voter à l’Assemblée générale de l’ONU une résolution condamnant « l’annexion illégale » de territoires ukrainiens par la Russie.

Ces pays sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Burundi, le Zimbabwe, la Tanzanie, l’Ouganda, le Togo, le Soudan, le Soudan du Sud, la Namibie, le Mozambique, le Mali, le Lesotho, la Guinée, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Swaziland, le Congo- Brazzaville et la Centrafrique.

Cinq pays du continent n’ont pas pris part au vote : Burkina Faso, Cameroun, Guinée équatoriale, Djibouti, Sao Tomé & Principe.

La majorité des pays africains ont voté en faveur de cette résolution corédigée par l'Union européenne et présentée par l'Ukraine à l’Assemblée générale de l’ONU, après que la Russie eut mis son veto sur un texte similaire présenté au Conseil de sécurité.

Aucun pays africain n’a cependant voté contre le texte avec lequel les Occidentaux cherchent essentiellement à démontrer que Moscou est isolée sur la scène internationale, sept mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine.  

En mars dernier, 17 pays africains s’étaient abstenus de voter une résolution condamnant l’agression russe contre l’Ukraine (l'Algérie, l'Angola, le Burundi, la Centrafrique, Congo- Brazzaville, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, le Mozambique, la Namibie, le Soudan, le Soudan du Sud, l'Afrique du Sud, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et le Zimbabwe), un seul pays du continent a voté contre (l’Erythrée) et 8  pays n’ont pas pris part au vote (le Burkina Faso, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Swaziland, l'Ethiopie, le Cameroun, le Maroc et le Togo).

Ainsi, plusieurs pays du continent semblent avoir changé de position par rapport au conflit russo-ukrainien. Le Sénégal, l’Angola et Madagascar, qui s’étaient abstenus en mars dernier, ont voté en faveur de la résolution condamnant l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson par la Russie.

Djibouti et le Lesotho, qui avaient condamné il y a sept mois l’invasion de l’Ukraine par la Russie, se sont, cette fois-ci, abstenus. 

Réunie en urgence depuis lundi 10 octobre, l'Assemblée générale des 193 États membres de l’ONU a adopté la résolution condamnant l’annexion de territoires ukrainiens par Moscou avec 143 voix pour, face à 5 pays contre et 35 qui se sont abstenus. Outre 19 pays africains, 16 autres pays se sont abstenus, dont la Chine, l’Inde et le Pakistan, le Vietnam et Cuba.

Les cinq États qui ont voté contre sont la Russie, la Biélorussie, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua.

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 17:02
Silence coupable face à la tentative de confiscation du pouvoir au Tchad

 

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https://afriquemedia.tv/  AFRIQUE MEDIA  Publié le 13 octobre 2022

 Le Tchad est en attente d’un nouveau gouvernement, après l’annonce de la prolongation de deux ans de la période de Transition. Déby fils s’accroche au pouvoir, et la communauté internationale, plus précisément la puissance coloniale française, ferme les yeux sur un coup d’Etat qui dure depuis 18 mois.

Le Premier ministre du Tchad a démissionné, ce mardi 11 octobre 2022. Ce, au lendemain de l’annonce par le général Mahamat Idriss Déby Itno de la nomination prochaine d’un gouvernement d’union nationale. Cette démission intervient après la prolongation de deux ans du «mandat» de Déby fils, comme président de Transition. La prolongation de cette période a été adoptée le 1er octobre par le Dialogue dit de réconciliation nationale.

Pourtant, ce dialogue a été boycotté par une grande partie de l’opposition et les plus puissants groupes armés rebelles. N’empêche, au nez et à la barbe de la communauté internationale, notamment l’Union Africaine, l’Organisation des Nations Unies, Mahamat Idriss Déby Itno a été investi président de Transition, pour une nouvelle période de deux ans. Il faudra ensuite aller vers des «élections libres et démocratiques». La même promesse faite il y a 18 mois.

Quid de la France, ce «farouche défenseur» des démocraties africaines, qui rejette la Transition au Mali et autre Guinée et valide une dévolution monarchique du pouvoir au Tchad ? Un putsch sur lequel l’Hexagone ferme les yeux. Même lorsque Déby fils évoque la possibilité de se présenter à la Présidentielle dans deux ans ! Ce qui est pourtant contraire à l’engagement pris auprès de l’Union Africaine, en avril 2021. La puissance coloniale n’y voit visiblement pas de mal.

Comment dans ce jeu de dupe, la France peut-elle espérer conserver sa place de modèle en Afrique où elle est de plus en plus critiquée ? Récemment, Emmanuel Macron a appelé ses diplomates à une offensive sur les réseaux sociaux, alors que la France est plutôt attendue sur une position constante. Oui, la France, ancienne puissance coloniale, est attendue pour donner une même définition de la démocratie dans tous les pays.

Sauf que l’Hexagone, sous Macron, accentue l’application d’une jurisprudence à deux vitesses. Ce qui, forcément, n’est pas sans conséquence. En tout cas, au Tchad, à ce rythme, il ne serait pas étonnant de voir Mahamat Idriss Déby Itno, 38 ans, régner dans ce pays, pendant trente ans. Comme l’a fait un certain Idriss Déby Itno, soutenu par la France. Jusqu’aux derniers instants avant sa mort ?

 

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 17:00
CAMEROUN: LES RÉFUGIÉS CENTRAFRICAINS FACE À LEUR DESTIN

 

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Mise à jour le 13/10/2022 à 12h09 Publié le 13/10/2022 à 12h06 Par Le360 Afrique - Afp

 Face à la rareté des ressources du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, les réfugiés centrafricains se battent pour leur survie à Garoua-Boulaï. Nombre d'entre eux se sont lancés dans des petites activités génératrices de revenus pour survivre.

Le Cameroun abrite actuellement plus de 92.000 réfugiés centrafricains. Ces derniers se sont installés dans le pays depuis 2004 pour fuir les incursions de groupes rebelles ou de bandits dans le nord de leur pays d'origine.

Les réfugiés centrafricains sont répartis sur plusieurs sites dans la région de l’Est. L’on peut citer, entre autres, ceux de Gado-Badzéré, de Ngam et de Timangolo. Beaucoup vivent également en communauté aux côtés des populations hôtes qui leur ont offert provisoirement des terres à cultiver.

Outre le soutien du gouvernement camerounais, ces personnes vulnérables bénéficient également de celui des agences concernées des Nations unies. Par exemple, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), travaille en étroite collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et cinq agences d’aide médicale pour réduire les taux de malnutrition et les décès.

Ceci inclut la fourniture de nourriture thérapeutique et enrichie aux personnes souffrant de la malnutrition, la distribution de vivres, des campagnes de vaccination, la distribution d’eau potable, l’installation de systèmes d’assainissement et la fourniture d’abris.

Seulement, depuis quelque temps, la distribution des vivres par le HCR n’est plus effective. Les réfugiés ne reçoivent plus systématiquement les denrées. D'autres agences et quelques ONG procèdent encore au suivi médical dans les différents sites. Face à ce revirement de situation, certains réfugiés se sont lancés dans les activités génératrices de revenus au même titre que les populations autochtones.

C’est ainsi qu’on peut les retrouver dans des boutiques, sur des motos-taxis, dans les marchés et bien d’autres lieux de vente à la recherche de leur pitance. «Cela fait environ un an que le HCR ne nous vient plus en aide et au lieu d’attendre sur place, j’ai demandé un prêt d’argent à l’un de mes amis afin de vendre les arachides qui m’aident actuellement à nourrir ma famille. J’ai 7 enfants et deux femmes», témoigne un réfugié. Comme lui, beaucoup ne comptent plus sur le HCR pour survivre.

Le 13/10/2022 Par Le360 Afrique - Afp

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 16:55
Burkina Faso : manifestation de soutien au capitaine Ibrahim Traoré

 

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Plusieurs centaines de personnes manifestent vendredi à Ouagadougou pour demander que le capitaine Ibrahim Traoré, qui a convoqué des assises nationales visant à désigner un président de transition, soit nommé à la tête du Burkina Faso.

Les manifestants, rassemblés près du Centre de conférence de la capitale burkinabè ou où ont débuté vendredi matin les assises nationales, scandent le nom d'Ibrahim Traoré, en brandissant des portraits de ce jeune capitaine de 34 ans, auteur le 30 septembre du deuxième putsch en huit mois dans ce pays en proie aux attaques djihadistes. Des manifestants agitent aussi des drapeaux russes, burkinabè et maliens, au son des sifflets et des vuvuzelas, sur un grand terrain face au Centre de conférence à Ouaga 2000, quartier huppé de la capitale.

"Nous voulons le capitaine Traoré ou rien. Il faut que les participants aux assises comprennent clairement ce message et suivent le choix du peuple", a indiqué à l'AFP un manifestant, Sayouba Ouedraogo.

Pour un autre, Germain Kabré, "on ne fait pas un coup d'Etat pour donner le pouvoir à quelqu'un, c'est lui ou personne d'autre. Ces assises ne devaient même pas avoir lieu". "C'est une perte de temps surtout que lui-même (Ibrahim Traoré) avait dit que tout est urgent dans le pays. On doit aller vite pour sauver le pays au lieu de perdre encore du temps à cause de politiciens qui ne pensent qu'aux prochaines élections", a-t-il estimé.

Monique Yeli Kam, présidente d'une coalition d'organisations dénommée M30 Naaba Wobgo, a indiqué, elle, être venue "soutenir et défendre la vision de l'unité nationale". "Ce que nous voulons c'est la confirmation du capitaine Traoré comme chef de l'Etat et président du Burkina Faso", car "il incarne le renouveau, un renouvellement générationnel, une rupture avec les anciennes pratiques".

Les assises nationales rassemblent quelque 300 personnes, représentant l'armée et la police, les organisations coutumières et religieuses, la société civile, les syndicats, les partis et les déplacés internes victimes des attaques jihadistes qui frappent le Burkina depuis 2015.

Lors du premier putsch le 24 janvier, des militaires emmenés par le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba avaient renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'incapacité face aux attaques jihadistes qui se sont multipliées au Burkina.

Un argument lui-même repris il y a deux semaines par le capitaine Traoré pour justifier son putsch contre M. Damiba.

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 16:52
L’association Horizon Centrafrique veut aider « l’un des pays les plus pauvres du monde »

 

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Rennes. L’association Horizon Centrafrique veut aider « l’un des pays les plus pauvres du monde »

https://www.ouest-france.fr/ Ouest-France Publié le 13/10/2022 à 21h08

Nouvellement créée à Rennes, cette association se donne pour mission de relever un défi : faire en sorte que la misère ne soit plus une fatalité et donner de l’espérance à une jeunesse abandonnée.


Entretien avec Bertin Martial Rehote, fondateur de l’association Horizon Centrafrique à Rennes.

Qui êtes-vous ?

Je suis né en Centrafrique mais je vis en France depuis plus de trente-cinq ans où j’ai eu la chance de recevoir une éducation de très bon niveau (Saint-Cyr, Sciences Po…). Par la force des choses, j’ai grandi en internat loin de ma famille, mais cela m’a permis de découvrir la solidarité, l’entraide et la cohésion.

Malheureusement, je n’ai pas pu retourner dans mon pays à cause de la situation politique. Mon père, ministre de la Défense, a été assassiné et ma mère est décédée. Alors je suis resté et à présent, je suis enseignant.

Quelle est la vocation de votre association ?

À 52 ans, je suis arrivé à un âge où je me dis : qu’est-ce que je peux faire pour mon pays ? Face à la corruption et au clientélisme, je m’interdis d’être le spectateur éloigné de ce qui se passe dans mon pays. Je constate que la République centrafricaine demeure l’un des pays les plus pauvres au monde avec de nombreux défis à relever sur le plan du capital humain.

Elle se place à la 188e place sur 189 du classement de l’Indice de développement humain et les 3/4 de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté. Tout est à faire au niveau de l’éducation, l’égalité des chances, la gestion des déchets, l’accès aux soins, à l’électricité, à l’eau.

Quelles actions allez-vous mener ?

Ce qui motive ma démarche, c’est d’être concret. Actuellement, nous comptons quatre adhérents seulement, un bon réseau de sympathisants et notre ambition est de grandir. Nous voulons aller à la rencontre des Rennais pour informer, collecter des fournitures, susciter des dons, organiser des soirées caritatives, sensibiliser les scolaires, sur invitation, à la citoyenneté, la solidarité, l’esclavage.

Renseignements sur www.horizon-centrafrique.org

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 16:48
Après la Centrafrique, le Mali et le Burkina Faso, la Russie fait les «yeux doux» au Tchad

 

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Cameroun24

La Russie espère que les autorités tchadiennes nouvellement formées, dirigées par Mahamat Idriss Déby, pourront traverser avec succès la période de transition, résoudre les problèmes de développement socio-économique et assurer le retour du pays à la forme constitutionnelle de gouvernement. C'est ce qui ressort d'une déclaration publiée ce jeudi par le ministère russe des Affaires

La Russie espère que les autorités tchadiennes nouvellement formées, dirigées par Mahamat Idriss Déby, pourront traverser avec succès la période de transition, résoudre les problèmes de développement socio-économique et assurer le retour du pays à la forme constitutionnelle de gouvernement. C'est ce qui ressort d'une déclaration publiée ce jeudi par le ministère russe des Affaires étrangères.

"Nous exprimons l'espoir que les autorités nouvellement formées, dirigées par Mahamat Idriss Déby, seront en mesure de passer avec succès l'étape de transition, de résoudre les tâches difficiles du développement socio-économique et de la lutte contre la menace terroriste et d'assurer le retour du pays à la forme constitutionnelle de gouvernement", a déclaré le ministère. "Nous sommes déterminés à renforcer la coopération russo-tchadienne dans ses multiples facettes, y compris l'interaction dans les domaines politique, commercial et économique, les investissements et autres", a déclaré le communiqué du ministère.

Mahamat Idriss Déby a pris ses fonctions de président tchadien lundi dernier pour une période de transition de deux ans. La cérémonie d'inauguration a eu lieu dans la capitale N'Djamena.

TASS

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Centrafrique-Presse.com
14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 16:41
Centrafrique : "le départ des troupes françaises est légal" Parlement
Centrafrique : "le départ des troupes françaises est légal" Parlement

 

Lu pour vous

 

By Rédaction Africanews

Bangui juge légal le départ annoncé d’ici la fin de l’année des 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique.

En Centrafrique, le contingent français, stationné sur le camp M'Poko, sur l'aéroport de Bangui, assure la logistique de cette base pour les militaires de l'EUTM (mission de formation de l'Union européenne, NDLR) et d'un contingent de la Mission des Nations unies en République centrafricaine (Minusca), dont une dizaine de soldats français.

Vers août 2021, Paris a décidé de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé "complice" d'une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie. Le 7 octobre dernier, ce divorce a été officialisé par communiqué. Resté silencieux, Bangui a finalement réagi à cette volonté française.

"Nous ne mettons pas les bâtons dans les roues des Français. S’ils voient que la présence russe les dérange et qu’ils se retirent, ce n’est pas au gouvernement de réagir. Ils sont libres et peuvent aller avec qui ils veulent. La RCA peut également choisir ses partenaires. Que l’Afrique se rende compte qu’elle est capable de faire quelque chose. Il faut dire à certain moment donné que cette relation-là ne nous profite pas. Et si ça ne marche pas, on met un terme à ça" a expliqué Jean Sosthène Dengbè, Président de la Commission défense à l’Assemblée nationale.

La France est régulièrement intervenue militairement en Centrafrique depuis son indépendance en 1960. En 2013, Paris déploie plus d'un millier de soldats en Centrafrique dans le cadre de l'opération Sangaris, qui a compté jusqu'à 2500 hommes, et duré jusqu'en 2016. 

Selon Bangui, il est temps pour les Africains de prendre en main leur propre sécurité.

Nous sommes arrivés à un moment où les Africains doivent prendre leur destinée en main. L’on ne peut jamais compter sur l’extérieur pour pouvoir assurer sa sécurité. S’agissant d’une coopération, à un certain moment donné, on s’assied et on l’évalue. C’est une question de partenariat gagnant-gagnant. Aujourd’hui, l’Africain s’est rendu compte que le continent de l’avenir, c’est l’Afrique" a poursuivi Jean Sosthène Dengbè, président de la Commission défense à l’Assemblée nationale.

Si ce départ arrive à terme, il clôturera d’une part la longue histoire de l’intervention des troupes françaises en Centrafrique et d'autre part cette triste histoire d'agressions sexuelles puisque c'est dans ce camp de Bangui-Mpoko que des accusations de viols sur mineurs par des soldats français de la force Sangaris ont été révélées au monde par des ONG sans que la justice n'ouvre des enquêtes, c'était entre décembre 2013 et juillet 2014. Une affaire restée sans suite, mais qui hante les mémoires dans la capitale.

 

CENTRAFRIQUE : RETRAIT DU DERNIER CONTINGENT MILITAIRE FRANÇAIS DE LA RCA:

GRAND SOULAGEMENT POUR LES CENTRAFRICAINS

https://www.camer.be/ © Camer.be par Franck Bafeli

Les 130 derniers soldats français, qui appartiennent à la Mission logistique de Bangui, MISLOG-B, qui en est à son 4e mandat, termineront leur mission de soutien aux Casques bleus et aux formateurs européens de l'EUTM RCA en Centrafrique et quitteront le pays vers la fin de l’année. L'annonce a été faite par les autorités françaises locales au gouvernement centrafricain il y a quelques jours.

Cette nouvelle est accueillie favorablement par le peuple centrafricain, qui est fatigué des crimes commis par certains éléments des Casques bleus, pour lesquels personne n'a encore été tenu responsable devant la loi, malgré de nombreuses manifestation Stop MINUSCA et de nombreuses pétitions, envoyées à la direction de la mission de maintien de la paix des Nations unies pour mettre fin à la violence et aux atrocités de son contingent.

Fin septembre, par exemple, le Réseau National pour la Sauvegarde des Acquis de la Paix (RNSAP) a demandé à la France de répondre des crimes commis par les militaires français lors de l'opération Sanagris. 

Selon un rapport commandé par l’HCDH resté confidentiel et rendu public par The Guardian le 29 avril 2015 concernant des viols commis par 16 soldats français sur au moins une dizaine d’enfants à Bangui, entre décembre 2013 et juin 2014. The Guardian rapporte le cas de soldats français qui ont notamment abusé sexuellement de quatre garçons, âgés de 9 à 13 ans, « affamés et sans abri » en échange « de nourriture ou d’argent » dans un abri aux abords de la barrière d’accès à l’aéroport de Bangui, gardé par des soldats français.

Les soldats français ont fait des choses vraiment terribles en RCA, par ailleurs, il est apparu que les enquêteurs du Fonds des Nations unies pour la protection des animaux (UNAW) ont recueilli les témoignages d'une centaine de villageois de la République centrafricaine qui affirment que leurs animaux de compagnie, principalement des chiens, ont été victimes d'abus sexuels de la part des soldats français venus dans le pays pour participer à l'opération Sangaris. Pour couronner le tout, les animaux violés étaient brûlés vifs. Les propriétaires des animaux ont ensuite reçu 5 000 francs CFA, soit moins de 8 euros. 

Sur la trentaine de soldats français interrogés et soupçonnés d'avoir violé des chiens, deux ont été placés en garde à vue, mais aucune mise en examen n'a été prononcée.

 

 

Centrafrique, les tristes conséquences

 https://www.sudouest.fr/  Par Patrick David, Fontenay-aux-Roses (92) Publié le 13/10/2022 à 11h21

On ne mesure pas assez la portée de l’annonce du départ des 130 derniers militaires français de République centrafricaine. C’est un geste symbolique fort. Pour beaucoup de Centrafricains, c’est un abandon de plus de la France, comme en 2013 l’a été le retrait précipité des soldats de l’opération Sangaris. 

Les mercenaires de la société Wagner terrorisent les populations civiles, surtout en province. Par leur brutalité, leurs interventions se distinguent de celles des soldats de la Minusca, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique.

Leurs attaques contre les milices n’épargnent pas les populations civiles. Ce sont des tueries de masse. Elles s’accompagnent d’exactions, de viols. Les mercenaires sont accusés par les experts de l’ONU d’atteintes graves aux droits humains.

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