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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:49

 

https://www.vaticannews.va 09/03/2019

 

Routes inexistantes, absence de médecins et de professeurs, populations laissées à elles-mêmes, présence constante de groupes armés : le nord-est de la Centrafrique est un trou noir. Le cardinal Nzapalainga, archevêque de Bangui, y a effectué une tournée pastorale où il a pu se rendre compte des besoins de la région.

 

Entretien réalisé par Xavier Sartre – Bangui, République centrafricaine

 

Effectuer une tournée pastorale en Centrafrique relève de l’aventure. Le cardinal Nzapalainga, l’archevêque de la capitale, Bangui, le sait bien. Il a déjà parcouru plusieurs régions du pays, apportant son témoignage, confirmant la foi des fidèles, prêchant la paix et la concorde. Malgré les difficultés matérielles et la situation sécuritaire encore instable, il n’hésite pas à aller à la rencontre du «peuple de Dieu».

Cette fois, le cardinal revient du nord-est. Il est allé aux confins de la Centrafrique, du Tchad et du Soudan, dans la ville de Birao, à 1 350 kilomètres de Bangui. Une odyssée, considérant qu’il n’y a pas de route, mais que de mauvaises pistes. D’ailleurs, l’archevêque, qui conduit lui-même, a fait une sortie de route. La voiture s’est couchée littéralement. Il en est sorti indemne comme ses compagnons de voyage. 

Mais les risques en valent le jeu : «Depuis dix ans, les fidèles n’ont pas reçu de confirmation. Quelle émotion de voir à chaque fois quelqu’un porté par les bras comme s’il avait marqué un but parce qu’ils ont attendu dix ans. La foi est restée ferme», confie-t-il, le sourire aux lèvres.

Absence de médecins et de professeurs

À travers tout le pays qu’il traverse, le cardinal Nzapalainga se rend compte du dénouement dans lequel vit la population. Les communications rapides d’un lieu à un autre sont quasi impossibles à cause de l’état exécrable des routes. Comment faire pour se rendre à un dispensaire quand il faut plusieurs heures de routes pour l’atteindre, et encore, quand on a la chance de disposer d’une moto ou de monter à bord d’un camion ou d’un pick-up. Que dire de ceux qui ne peuvent que se déplacer à pied ?

Et encore, une fois arrivé au dispensaire, les problèmes ne sont pas résolus. Il n’y a pas de médecins, au mieux des infirmiers qui s’improvisent sages-femmes ou chirurgiens. Idem pour l’école. Le cardinal Nzapalainga n’a rencontré que deux maîtres dans la région. L’un d’eux lui a remis «une lettre bourrée de fautes», avoue-t-il, regrettant que les fondations éducatives de la population soient si fragiles. Pour lui, c’est une évidence : «il faut être là pour leur donner leur dignité d’enfants de Dieu».

Présence des groupes armés

Malgré la signature de l’accord de Bangui, le 6 février dernier, les groupes armés qui contrôlent encore l’essentiel du territoire, n’ont pas été dissous. Ils imposent encore leur loi et contraignent l’ONU, les ONG et le gouvernement centrafricain et ses représentants, à parlementer sans cesse. Ils sont «partout» explique le cardinal venu également apporter une parole «d’apaisement».

Mais il a l’impression que «certains groupes armés font des surenchères», une allusion aux critiques formulées par plus de la moitié des quatorze groupes signataires de l’accord, après la formation du nouveau gouvernement dimanche 3 mars. Pourtant, l’heure est au dialogue, à la construction d’un pays meilleur affirme l’archevêque de Bangui.

Un don de Dieu

Dans ce tableau noir, il y a un signe d’espoir et une source de joie : le nouveau centre de re-nutrition thérapeutique des enfants mal-nourris de l’hôpital pédiatrique de Bangui, inauguré le 2 mars, en présence du cardinal Krajewski, l’aumônier du Pape François. «C’est un don de Dieu», «c’est un clin d’œil que Dieu nous fait à travers le Pape», s’exclame le cardinal. Ce centre, dont la construction a été pilotée et en grande partie financée par l’hôpital du Bambino Gesù, l’hôpital pour enfants du Pape, va permettre de mieux répondre aux besoins des plus faibles, comme l’avait souhaité François après sa visite sur place, le 29 novembre 2015.

«Dieu est venu, proche de nous», s’émeut l’archevêque de Bangui. «En réhabilitant ce complexe, il donne la vie, la dignité». «Il permet que les gens qui sont ici, puissent être considérés comme des êtres humains, pas comme des bêtes». Et d’insister : «C’est le geste de proximité d’un père, d’un pasteur qui est venu et qui, non seulement a senti l’odeur des brebis mais les touche !». «C’est un grand témoignage d’amour», conclut-il, prêt à poursuivre sa mission aux quatre coins de la Centrafrique.

 

Le cardinal Nzapalainga, porteur d’espérance aux confins de la Centrafrique
Le cardinal Nzapalainga, porteur d’espérance aux confins de la Centrafrique
Le cardinal Nzapalainga, porteur d’espérance aux confins de la Centrafrique
Le cardinal Nzapalainga, porteur d’espérance aux confins de la Centrafrique
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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:12
RCA: la question du nouveau gouvernement divise toujours
RCA: la question du nouveau gouvernement divise toujours
RCA: la question du nouveau gouvernement divise toujours
RCA: la question du nouveau gouvernement divise toujours

 

 

Par RFI Publié le 09-03-2019 Modifié le 09-03-2019 à 20:27

 

La route d’approvisionnement du Cameroun était toujours coupée samedi par le groupe armé FDPC en contestation. Au cours de cette semaine, une dizaine de ministres ont démissionné du nouveau gouvernement nommé dimanche dernier par le Premier ministre Firmin Ngrebada. Face à cette situation, une partie de l’opposition appelle le Premier ministre et le président de la République à réagir.

Dans un document commun, une partie de l’opposition s’inquiète « du risque d’un nouvel embrasement du pays ». Maître Nicolas Tiangaye, à la tête du CRPS, appelle à une réaction politique forte : « Nous pensons qu’il est important que le gouvernement actuel soit dissous et que l’on mette en place un gouvernement réellement inclusif pour permettre d’impulser une dynamique indispensable au retour de la paix et qui puisse favoriser la réconciliation nationale. Ce qui est important, c’est que le nouveau gouvernement qui doit être mis en place crée un électrochoc et qu’il prenne en compte les forces politiques et sociales en présence pour permettre au pays d’avancer. »

La reconduction du noyau dur d’une vingtaine de membres de l’ancien gouvernement n’est pas acceptable, selon Ferdinand Alexandre N’Guendet, président du RPR : « Nous disons que c’est se moquer du peuple centrafricain. Le président de la République est préoccupé par les échéances de 2021. Raison pour laquelle il a reconduit systématiquement tous ses hommes de main pour essayer de reprendre la main et préparer les échéances de 2021. Donc nous lançons un appel pressant et patriotique à l’attention du président de la République pour que très rapidement cette situation puisse être réglée. »

Tous saluent le rendez-vous prévu par l’Union africaine le 18 mars prochain à Addis-Abeba. Ils appellent les différents acteurs à la retenue et au non-usage de la violence.

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:09
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Le gouvernement engage des discussions avec les groupes armés

BANGUI, 10 mars 2019 (RJDH)---Le gouvernement tente de désamorcer la crise qui secoue l’exécutif. Des informations RJDH font état des discussions engagées pour tenter de calmer les groupes armés qui contestent depuis le 03 mars, la nouvelle équipe gouvernementale. 

Les discussions avec les groupes armés, selon nos sources, seraient portées par le Premier Ministre Firmin Ngrebada. Les principaux responsables des 14 groupes armés sont contactés par le Premier Ministre qui discute avec eux sur les revendications qu’ils ont exprimées depuis la publication de la nouvelle équipe gouvernementale le 03 mars dernier.


Les discussions avancent, selon un ministre maintenu à son poste par le nouveau premier ministre, « le gouvernement ne veut pas attendre le 18 mars pour commencer à parler avec les uns et les autres. Tous les groupes armés ont été contactés et tout se passe bien en général », explique t-il avant de noter que seul la position du mouvement 3R est radicale, « ce groupe insiste toujours sur deux places au gouvernement et non des places à la primature ».

L’accord de Khartoum obtenu après d’âpres discussions, est menacé depuis la publication du premier gouvernement post Khartoum. Plusieurs groupes armés ont dénoncé la configuration de l’équipe tout en menaçant de se retirer du processus.

Conformément à l’article 34, l’Union Africaine qui est à l’initiative de l’accord, a appelé à la retenue tout en convoquant une réunion d’urgence à Addis-Abeba, le 18 mars prochain. Cette rencontre pourrait amener le Premier Ministre et le chef de l’Etat à revoir la configuration actuelle du gouvernement./

Vianney Ingasso

 

Centrafrique : La SUCAF en attente de la signature d’un protocole d’accord pour augmenter sa production à 10.000 tonnes 

BANGUI, le 10 Mars 2019(RJDH)----Face à l’importation frauduleuse du sucre en République Centrafricaine, la Sucrerie Africaine de Centrafrique (SUCAF-Centrafrique) mène depuis janvier 2019 des discussions avec le gouvernement pour lutter contre cette pratique dans le pays.

Ces discussions selon Martin Akem, Directeur général de la SUCAF-Centrafrique devront permettre à la signature d’un protocole d’accord de partenariat entre le gouvernement et la SUCAF afin d’augmenter la productivité de cette société confrontée à d’énormes difficultés de relance ces derniers temps.

La Sucrerie Africaine de Centrafrique (SUCAF-Centrafrique) peine à se relever depuis un certain temps en République Centrafricaine. Elle est confrontée à d’énormes difficultés notamment, l’importation frauduleuse des sucres du le Soudan, du Maroc et avec des prix déloyaux.  Le protocole d’accord de partenariat entre cette société et le gouvernement était arrivé à termes depuis le 25  novembre 2018.

Ce protocole d’accord permet à la Sucaf d’avoir le monopole du marché en matière de production du sucre blond dans le pays. L’absence de ce cadre juridique selon le Directeur général Martin Akem, ouvre la voie à des sucres en provenance du Soudan, du Maroc et bien d’autres. Cet afflux rend difficile la production de la Sucaf depuis ces derniers temps et amène cette société à entamer des discussions avec le gouvernement afin de signer un nouveau partenariat et de relancer ses activités.  

Martin Akem, Directeur général de la SUCAF-Centrafrique, déplore les conditions dans lesquelles vit cette société dans le pays après l’expiration de ce partenariat avec le gouvernement, « c’est depuis le mois d’août 2018 jusqu’aujourd’hui que nous continuons les discussions en ce qui concerne le protocole d’accord avec le gouvernement centrafricain. Je pense que les autorités compétentes se sont rendues compte de la réalité sur le marché. Le sac de 50 kg du sucre soudanais se vend à Bambari entre 25.000 à 27.000 francs. A Bangui les sucres du Maroc, du Soudan etc…. se vendent frauduleusement entre 31.000 à 33.000 francs » explique-t-il.

« Or, la Sucaf vend son produit à 34.700 francs. Avec ces prix, la Sucaf ne peut pas, ou carrément elle va à la fermeture. Le gouvernement est obligé d’aider la Sucaf à faire face à ses fraudes. Je suis convaincu que les autorités vont le faire. Car, si ce protocole n’est pas signé, j’avoue que c’est la fin de la Sucaf –Centrafrique », a fait savoir le Directeur général.

La Sucaf envisage cette année d’augmenter sa production qui aujourd’hui tourne autour de 5.300 tonnes à plus de 10.000 tonnes à conditions que des compromis soient trouvés entre les deux parties.

La SUCAF-Centrafrique a été créée en 2003, suite à la privatisation de la SOGESCA, (la Société de Gestion des Sucreries Centrafricaines).   Avec son site à Ngakobo, à environ 460 kilomètres de Bangui dans la préfecture de la Ouaka sur un domaine de 5.137 ha, la Sucaf compte aujourd’hui 12.00 employés./

Judicaël Yongo.

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 16:53

 

8 MARS 2019 - ROMEITALIE

 

Une diplomatie, assurément singulière, et, par bien des aspects, inédite, car elle part de la connaissance et de l'implication dans les nombreux pays dans lesquels la Communauté est présente, mais aussi de la certitude que  "la guerre est la mère de toutes les pauvretés".  La présentation du livre Faire la paix, devant une salle comble à San Gallicano, à Rome, a mis en lumière hier soir la richesse du patient travail que Sant'Egidio mène, depuis de nombreuses années désormais, dans différentes régions du monde, comme une Communauté qui n'a d'autre intérêt que l'obtention de la paix à travers le dialogue, la médiation, le "racommodage" des nombreuses déchirures du tissu social et civil des peuples qui souffrent des conflits.


Le responsable des relations avec les Etats au Vatican, Monseigneur Paul Gallagher, le directeur de l'Espresso Marco Damilano, personnalités politiques et représentants des institutions comme Paolo Gentiloni et Antonio Tajani ainsi que le fondateur de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, avec la modération de la journaliste Maria Cuffaro, se sont interrogés sur la nature de cette action diplomatique, désormais connue dans le monde.

La conviction s'est faite jour que le travail pour la paix est trop important pour être laissé aux seules mains de ceux que l'on considère comme des experts et des professionnels du domaine, mais qu'il y a une urgente nécessité pour les chrétiens et pour ceux qui veulent s'engager personnellement sur la voie du dialogue. Sant'Egidio, des années 1980 à nos jours, est devenue un acteur international capable d'intervenir en qualité de médiateur entre les parties en conflit sur différentes scènes mondiales. 

 

Une activité diplomatique qui ne remplace pas son engagement dans les périphéries, mais qui, au contraire, puise précisément de son lien avec les pauvres ses motivations propres. La paix au Mozambique a été signée à Sant’Egidio le 4 octobre 1992, mais, comme l'a souligné Andrea Riccardi, elle s'est située dans le prolongement de l'activité humanitaire : on s'aperçoit, à la fin des années 1980, que les aides ne suffiraient pas si la paix ne se réalisait pas rapidement, après une guerre civile exténuante qui a duré seize ans. 

Marco Damilano, parcourant les pages de “Faire la paix” a observé qu'il est important d'avoir conservé une “légèreté institutionnelle” qui a impliqué, sur tous les dossiers, l'ensemble des niveaux de la Communauté dans la construction de la paix, depuis ceux qui ont accueilli les hôtes et qui ont cuisiné pour eux jusqu'à ceux qui sont entrés dans les difficultés concrètes à écarter, dans une participation originale collective qui a pour unique objectif d'obtenir la paix. La voie suivie, en effet, a été de connaître les parties en conflit sans ignorer les difficultés du dialogue : cet engagement désintéressé pour la paix, a souligné le directeur de l’Espresso -  “est une manière d'être dans l'histoire en tant que chrétien avec un réalisme qui enseigne à être des hommes et des femmes de leur temps”. Mgr Paul Gallagher note qu'il faut accepter que la paix soit un processus : comme la démocratie, elle n'est pas un fait acquis dans l'histoire, elle est donc un devenir qui se compose aussi de tentatives et d'échecs racontés dans le livre : "C'est une vocation précieuse que, j'en suis certain, la Communauté continuera de développer à l'avenir avec foi et espérance".  


Antonio Tajani a mis en évidence l'importance de l'inspiration chrétienne et le caractère central de la rencontre personnelle, comme cela a été le cas pour le Mozambique. Il s'agit en effet d'une constante du voyage géographique et historique que fait accomplir le livre, entre médiations réussies et tentatives de paix, du Mozambique à l’Algérie, du Guatemala au  Burundi, de l’Albanie au Kosovo, du Liberia à la Côte d'Ivoire, de la Centrafrique au Togo, de la Guinée Conakry au Niger. 

Nombreuses sont les nations concernées, car l'engagement de la Communauté pour la paix est quotidien et consiste à suivre la vie de ses peuples, en tissant des liens. Le réalisme de la paix exige de rester très longtemps sur les dossiers, pour les conflits les plus reculés et qui semblent plus éloignés d'une solution de paix, comme cela s'est passé pour la République centrafricaine

C'est l'action d'une force faible, flexible mais en même temps professionnelle qui creuse des canaux de dialogue, comme l'a observé Paolo Gentiloni, et qui a le grand avantage, dans le jargon diplomatique, de  “ne pas avoir d'agendas secrets”, autrement dit de ne pas avoir d'autre intérêt que la paix, ce qui fait gagner la confiance des interlocuteurs. L'ancien président du Conseil a aussi souligné que construire des ententes "est très compliqué" tandis que les "défaire" est malheureusement très simple. 

La force faible de la paix a aussi un lien profond avec le travail de dialogue entre les religions et les cultures différentes, développé, grâce à l'action de la Communauté, dans les rencontres internationales de prière pour la paix, après la prière d'Assise de 1986 voulue par Jean Paul II, comme cela a été rappelé durant la présentation.

 

Le livre évoque aussi le programme DREAM qui, dans onze pays africains, permet aujourd'hui le soin du SIDA selon les standards européens, car il s'est agi, à tous égards, d'une “diplomatie sanitaire”, autrement dit d'une confrontation pour surmonter les résistances et les intérêts économiques qui, face à la terrible épidémie, faisaient passer la voie du soin par l'Europe uniquement et pas par l'Afrique. Le livre évoque également le travail mené pour dépasser d'autres résistances avec l’engagement pour l'abolition de la peine de mort.

Andrea Riccardi a conclu la présentation de l'ouvrage en citant les paroles du cardinal Bergoglio qui appelait à “faire la paix” par un “travail d'artisans”, et qui exigeait des personnes patientes, capables de persuader, d'écouter, de rapprocher et de prendre l'attitude du médiateur et non de l'intermédiaire, c'est-à-dire des personnes qui y mettent du leur pour unir les parties : la meilleure paix en effet n'est pas celle qui réside dans un texte "parfait", mais celle qui réussit à mettre d'accord toutes les parties en conflit, a souligné Riccardi, qui a terminé en se référant à cette antique sagesse juive qui parle de "racommodage d'une réalité déchirée" en répandant "une gentillesse aimante sans attendre de recevoir quelque chose en retour”.

Faire la paix, le livre sur la diplomatie de Sant'Egidio pour être artisan de paix aujourd'hui
Faire la paix, le livre sur la diplomatie de Sant'Egidio pour être artisan de paix aujourd'hui
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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 16:38

 

Jeudi, 7 Mars 2019

 

Après la prise de service du Premier Ministre Firmin Ngrébada, l’agenda de sa responsabilité s’annonce houleux avec les séries d’audience accordée aux différentes personnalités tant nationales qu’internationales.

 

Dans la journée du mercredi 06 mars 2019, le Chef du Gouvernement centrafricain a reçu en audience, dans un premier temps, le Représentant de l’Union Africaine en Centrafrique l’Ambassadeur Nébié Bédializoun Moussa.


Le diplomate a été porteur d’un message provenant du siège de son Institution au Premier Ministre centrafricain Firmin Ngrébada. Quelques temps d’entretien entre les deux personnalités a fait le décor de cette rencontre qui n’est pas soldée avec des détails précis.


Mais, la moindre chose que nous pouvons signalés c’est que, l’Union Africaine a beaucoup contribué dans la résolution de la crise centrafricaine depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en 2013.


Récemment avec la signature de l’Accord de paix et de la réconciliation entre le gouvernement et les groupes armés, l’Union Africaine est l’une des Institutions qui a contribué à sa réussite.

 

Service Presse Primature

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 16:21

 

Interview Exclusive du Président de la République  Faustin Archange Touadera en mission de travail au siège de l’Union Européenne à Bruxelles en Belgique 

 

Bonjour Monsieur le président.

 

Faustin Archange Touadera : Bonjour.

 

Monsieur le président, vous êtes en mission de travail au siège de l’Union Européenne à Bruxelles en Belgique. Quel est donc le mobile de cette visite ?

 

Faustin Archange Touadera : Merci beaucoup, comme vous l’avez mentionné, nous sommes en séjour de travail à l’Union Européenne. Comme tous les centrafricains le savent, le 5 février, nous avions paraphé l’accord de paix et de la réconciliation à Khartoum et signé le 6 février à Bangui. Cet accord ouvre des perspectives de paix et le gouvernement est engagé à remplir ses engagements par rapport à cet accord. Mais comme vous savez, la fragilité de nos ressources  ne nous permettent pas seuls, de faire face aux engagements. C’est pourquoi, nous sommes obligés d’associer nos partenaires. L’Union Européenne est l’un des premiers partenaires qui soutient les centrafricains à travers plusieurs projets de développement.

Nous sommes donc là pour échanger avec les autorités, avec les organisations de l’Union Européenne pour montrer notre niveau d’engagement, ce que nous pouvons faire et demander leur appui, notamment l’appui politique, technique et financier.

Dans le cadre de l’Accord de paix et de la réconciliation nationale, il y’a des actions d’urgence qu’il faudrait mener pour que la population qui est dans une attente puisse voir les dividendes de cet accord. L’accord a prévu des mécanismes et des dispositions qui nécessitent des financements additionnels. Et ça, il faudrait expliquer à nos partenaires les bienfondés pour que nous ayons leur appui.

 

Monsieur le président, à Bruxelles la ministre de la défense a rencontré les chefs d’Etat-major de 28 pays membres de l’Union Européenne. Qu’est-ce qui a été au centre de cette rencontre avec les haut-gradés des armés européennes ?

 

Faustin Archange Touadera : Vous savez que l’Union Européenne nous appui également dans la formation de nos Forces Armées Centrafricaines (FACA) mais aussi dans la reconstruction de l’armée nationale à travers sa mission EUTM-RCA. Alors, il est évident de poursuivre le dialogue et discussions avec les responsables qui s’occupent de ce programme.

 

Les FACA, la police et la gendarmerie sont des forces complémentaires. Alors, il serait mieux aussi d’avoir un programme de même type de formation au profit de la police et de la gendarmerie.  Nous avons demandé qu’on ouvre une autre mission pour la police et la gendarmerie. Voilà ce qui justifie la présence de la ministre de défense ici pour participer à ce plaidoyer pour demander non seulement de renforcer la capacité de la mission pour qu’elle soit plus efficace mais aussi pour l’ouverture de la mission visant la police et la gendarmerie. Il y’a aussi le plan national de défense et dans ce plan, l’Union Européenne prend une part active, notamment dans le financement des casernes et du soutien logistique. Il nous faut discuter avec ce partenaire dans ce sens-là.

 

Monsieur le président, déjà après quelques jours d’échanges, quels en sont donc les retombés ?

 

Faustin Archange Touadera : Nous pensons que les effets sont positifs. Vous avez assisté à la signature de la convention de 3 milliards de FCFA pour appuyer le parlement et les élections. En plus de cela, les autorités de l’Union Européenne sont sensibles à la question centrafricaine et ouvrent des perspectives pour nous aider dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Dans cet accord, il y’a par exemple la mise sur pied de l’unité mixte des patrouilles. Il faut des moyens et des ressources. Mais aussi la Commission Vérité, Justice, Réparation et  Réconciliation. La population doit voir les dividendes de cet accord et là il y a des mesures d’urgence inscrit dans le cadre du RCPCA, il y’a d’autres projets additionnels pour le bien-être de la population surtout dans les zones qui ont été affectées durement par cette crise.

 

Importante visite de travail, qu’est-ce qui vous a marqué le plus, monsieur le président !

 

Faustin Archange Touadera : Ce qui m’a marqué c’est l’écoute et la volonté de l’Union Européenne de pouvoir nous aider. On a vu que nous sommes sur un axe positif avec la possibilité pour que la paix revienne. J’ai remarqué dans tous les entretiens qu’il y a une volonté de la part des responsables de l’Union Européenne d’aider la République Centrafricaine, de soutenir cet accord de paix, de soutenir le pays dans sa quête de stabilité. Cela nous a beaucoup encouragés et nous voulons profiter de votre micro pour remercier très sincèrement l’Union Européenne qui a été à nos côtés pendant la crise et en ce moment et qui continue de nous soutenir même dans la recherche de dialogue avec les groupes armés, en intervenant avec différents acteurs comme l’ONG Accord, le Centre pour le Dialogue Humanitaire, Sant ’Egidio…

 

Monsieur le président merci

 

Touadera : C’est à moi de vous remercier. 

 

Par Fridolin Ngoulou

 

Interview Exclusive du Président de la République  Faustin Archange Touadera
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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 17:40
RCA : Le GTSC souhaite la refonte du gouvernement Ngrébada
RCA : Le GTSC souhaite la refonte du gouvernement Ngrébada
RCA : Le GTSC souhaite la refonte du gouvernement Ngrébada

 

https://www.radiondekeluka.org  mercredi 6 mars 2019 16:36

 

Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) a dénoncé dans une conférence de presse ce 5 février à Bangui, le caractère non inclusif du Gouvernement de Firmin Ngrébada, rendu public dimanche. Le groupe a proposé sa refonte afin de calmer les esprits.

Le GTSC souhaite le remodelage de ce nouveau Gouvernement pour être en conformité    avec l’Accord de Khartoum. Selon les membres de cette plate-forme, cette nouvelle équipe n’a pas pris en compte certaines sensibilités. "L'intérêt de cette conférence de presse, c'est de dire qu'il faut procéder à la formation d'un nouveau gouvernement inclusif", a martelé Paul-Créscent Béninga porte-parole du GTSC.

"Nous voulons dire à l'opinion nationale et à l'élite dirigeante que ce qui se passe concernant la formation du gouvernement n'est pas admissible. On ne peut pas  aller à Khartoum pour venir nous proposer un gouvernement pareil et refuser le compromis afin de mettre en place un gouvernement qui n'assume pas la réalité de l'Accord", a souligné Paul-Créscent Béninga. Selon lui, "l'accord en son article 21 est clair, il s'agit d'un gouvernement inclusif".

Le GTSC a constaté que les groupes armés ont "dénoncé l'absence d'inclusivité dont fait montre ce gouvernement" alors que "le pays a besoin de la paix et qu'il faut créer les conditions d'une paix durable", a déclaré Paul-Créscent Béninga.

Les conséquences néfastes de la publication de ce gouvernement dit "inclusif" a entraîné des barricades sur des routes à l'intérieur du pays notamment à Baboua dans la Nana Mambéré et Ndélé dans le Bamingui-Bangoran en violation de l'article 34 de l'Accord de Khartoum. "Il ne faut pas barricader la route et empêcher la circulation des biens et des personnes", a fait remarquer Paul-Créscent Béninga qui souhaite l'ouverture d'un "dialogue avec les groupes armés pour que les esprits se calment".

Le Président de la Commission de l'UA brandit l'article 34 de l'Accord

Dans un message adressé ce 5 mars à Addis Abéba, Moussa Faki Mahamat "appelle au calme et à la retenue, et rappelle que toute revendication doit s'effectuer dans le cadre de l'article 34 de l'Accord"Moussa Faki Mahamat "souligne la nécessité pour toutes les parties d'assurer la préservation de cet important acquis et la mise en oeuvre diligente des engagements pris, de manière à matérialiser l'immense espoir suscité par l'Accord".

Suivant de près la mise en oeuvre de l'Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, le Président de la Commission de l'UA dit prendre "note des déclarations faites par certains signataires de l'Accord à la suite de la nomination du nouveau Gouvernement".

Face aux nombreuses dénonciations qui font suite à la publication du nouveau Gouvernement et engagée à accompagner le processus en cours, l'UA projette de réunir les parties signataires autour d'une table de discussion. "L'Union africaine, avec le soutien des Nations Unies, convoquera une réunion de consultation des parties prenantes à Addis Abéba, le 18 mars 2019, afin de faire un point d'étape, un mois après la signature de l'Accord", a prévenu Moussa Faki Mahamat.

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 17:26

 

3 Mar 2019 Bruxelles

 

(B2) La signature de l'accord de paix en République centrafricaine ne doit pas faire oublier que la situation reste grave dans le pays. C'est le message lancé par l'envoyé de l'ONU en RCA, le 21 février, devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

C'était la dernière intervention de Parfait Onanga-Anyanga devant le Conseil de sécurité de l'ONU après presque quatre ans passés à ce poste. Il est remplacé depuis début mars par le Sénégalais Mankeur Ndiaye.

Le déploiement des FACA en-dehors de Bangui progresse doucement

Selon le dernier rapport soumis au Conseil de sécurité de l'ONU, 1.358 des 7.087 soldats des forces armées centrafricaines (FACA) étaient, au 15 janvier, déployés en dehors de Bangui, à sept endroits (1). Pour soutenir ce déploiement, la mission de l'ONU, la MINUSCA, a «renforcé ses activités de planification et d'assistance technique, notamment par la planification conjointe et la coopération tactique ». Au niveau logistique, les efforts sont mis sur l'évacuation des blessés et sur la fourniture de combustible « dans les endroits le plus reculés ».

... grâce au soutien européen... et russe

Sur ces FACA déployés, 896 ont été formés par la mission européenne EUTM RCA, mais aussi par les « experts militaires russes ». « 248 soldats sont actuellement formés par des experts militaires russes. » Ces formations progressent positivement selon l'ONU, qui salue le travail de formation des deux. Les Européens ont eux fini la formation d'un bataillon amphibie (lire : Le bataillon amphibie des FACA formé) et viennent de commencer la formation du quatrième bataillon d'infanterie (lire : EUTM RCA entame la formation d'un nouveau bataillon d'infanterie territoriale).

Coordination des différents soutiens internationaux 

Européens et Russes ne sont pas les seuls à vouloir soutenir les FACA et les forces de sécurité intérieurs. Pour cela, la Minusca organise des « réunions périodiques du groupe de coordination internationale », avec la participation de la Chine, des États-Unis d'Amérique, de la Russie et de la France, ainsi que de l'Union africaine, de la CEEAC et de l'Union européenne.

La paix n'est pas encore acquise 

Pour autant, la situation en Centrafrique n'est pas stabilisée. La signature le 6 février 2019 de l'Accord global pour la paix et la réconciliation nationale est « l'aboutissement d'un long processus » mais il faut « cependant demeurer lucide et vigilant car la situation reste grave » , souligne Parfait Onanga-Anyanga. L'étape est « décisive », mais « le plus dur reste en effet à venir. Le vrai test sera dans la mise en oeuvre intégrale et de bonne foi de l'accord ». D'autant que les groupes armés continuent de contrôler une partie du territoire et commettent des exactions, souvent en toute impunité.

 

La situation reste grave en Centrafrique. Le déploiement des FACA progresse
La situation reste grave en Centrafrique. Le déploiement des FACA progresse
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Centrafrique-Presse.com
7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 17:15



BANGUI, 6 mars 2019 (RJDH)—Au moins 50% de la population centrafricaine est touchée par l’insécurité alimentaires en 2018 , selon l’Évaluation Nationale de Sécurité Alimentaire (ENSA). 


La situation de la sécurité alimentaire reste préoccupante en République Centrafricaine. Les résultats de l’évaluation indiquent que la moitié de la population (50%) est en insécurité alimentaire, soit 2, 1 millions personnes.

Par rapport à l’ENSA réalisée en 2017, l’insécurité alimentaire globale a augmenté de 5%, passant de 45 à 50 %, ce qui traduit une détérioration par rapport à l’année dernière.

Selon cette évaluation, la volatilité de la situation sécuritaire, le mouvement pendulaire des populations et la fragilisation des moyens d’existence expliquent la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle alarmante des ménages du pays.

Cette enquête indique aussi qu’environ 320 000 personnes, soit 7% de la population, sont en insécurité alimentaire sévère. Ces ménages ont une consommation alimentaire très déficiente (très peu diversifiée et insuffisante). Ils sont très vulnérables économiquement et recourent à des stratégies de survie d’urgence comme la mendicité ou de crise comme la vente des biens productifs qui menacent de manière irréversible leurs moyens d’existence futurs.
Cependant, ce niveau d’insécurité alimentaire sévère a en lui diminué de moitié, passant de 15% en 2015 à 7% en 2018. Le niveau d’insécurité alimentaire modéré a au contraire augmenté passant de 35 à 43% en 2018.

L’insécurité alimentaire est supérieure à 60% dans les préfectures de la Basse Kotto,  de la Nana Gribizi, du Haut Mbomou, de la Ouaka, de l’Ouham Pendé, de l’Ouham et de la Haute Kotto.

Plusieurs autres raisons expliquent cette question d’insécurité alimentaire dans le pays qui représente pourtant une forte potentialité. L’agriculture joue un rôle central dans les moyens de subsistance de la majorité de la population centrafricaine. De ce fait, l’accès à la terre est essentiel pour la relance agricole.  

Cependant on remarque un recul de l’accessibilité aux champs ; au niveau national 81% des ménages avaient accès aux champs en 2015 mais cette proportion a diminué à 71% en 2018. L’accès est moins restreint pour les ménages dirigés par les hommes (76%) que par ceux dirigés par les femmes (61%).  

La multiplication des affrontements dans plusieurs localités du pays, la persistance de l’insécurité, les récurrences des mouvements forcés de population poussent les agriculteurs à se replier sur des cultures peu rémunératrices comme le manioc.

La Centrafrique, malgré le retour progressif de la paix et de la stabilité reste toutefois toucher par ce problème d’insécurité alimentaire.


Fridolin Ngoulou

Centrafrique : Au moins 50% de la population en situation d’insécurité alimentaire en 2018
Centrafrique : Au moins 50% de la population en situation d’insécurité alimentaire en 2018
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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 17:05
Le président centrafricain a été reçu par le pape
Le président centrafricain a été reçu par le pape

 

https://africa.la-croix.com

 

Mardi 5 mars, le pape François a reçu le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra.

 

Le même jour, celui-ci s’est rendu au siège de la Communauté Sant’Egidio engagé dans le processus de paix en Centrafrique.

 

Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra s’est entretenu, pendant 25 minutes avec le pape François, mardi 5 mars. Au terme de cette rencontre, le Saint-Père lui a offert le texte du message pour la Journée mondiale de la Paix 2019, certains documents de son pontificat, ainsi que la Déclaration sur la Fraternité humaine signée à Abou Dhabi le 4 février dernier entre le pape et le grand-imam d’Al-Azhar.

 

Le président Touadéra a ensuite été reçu par le secrétaire général du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les rapports avec les États. À cette occasion, il a reçu des mains du secrétaire général du Saint-Siège, l’instrument de ratification de l’Accord-cadre entre le Saint-Siège et la République centrafricaine sur les questions d’intérêt commun, qui avait été signé le 6 septembre 2016 à Bangui. Ce texte définit le cadre juridique des relations entre l’Église et l’État, qui, sauvegardant leur indépendance et leur autonomie propres, s’engagent à coopérer dans les domaines spirituel, moral, social, culturel et humain, ainsi que pour la promotion du bien commun.

 

Visite au siège de la communauté Sant’Egidio

 

Le même jour, le président Touadéra s’est rendu au Siège de la communauté catholique Sant’Egidio, engagé dans le processus de paix dans le pays. En marge de cette visite, il a réaffirmé son engagement pour la paix dans une République centrafricaine minée par des affrontements entre groupes armés depuis 2013. « La réconciliation est en marche, et je pense que cela a commencé lors de la visite du Saint-Père [à Bangui du 29 au 30 novembre 2015 NDLR]. Il a semé la graine, nous continuons à l’arroser. Il y a des difficultés, il y a des défis, mais nous sommes confiants », a-t-il affirmé.

 

Le 6 février, le président Touadéra a signé, avec 14 groupes armés, à Khartoum, au Soudan, un Accord de paix dans lequel les parties s’engagent à renoncer aux recours aux armes pour régler leurs différends. Mais à peine un mois après sa signature, l’Accord de paix est en danger. Cinq des groupes armés signataires rejettent, en effet, le gouvernement nommé, dimanche 3 mars, par le président, au motif qu’il n’est pas assez inclusif.

 

Pour sa part, le Saint-Siège a affirmé, dans un communiqué, que le pape et ses diplomates avaient « encouragé l’engagement à promouvoir le vivre-ensemble pacifique et la réconciliation nationale, ainsi que les efforts pour mettre fin à tout type de violences et pour permettre aux réfugiés et déplacés de rentrer chez eux ».

 

Une crise qui date 2013

 

La République centrafricaine est empêtrée dans une crise depuis la chute du président François Bozizé, en 2013, chassé par une coalition de groupes armés à majorité musulmane venue du nord du pays et de mercenaires venus du Tchad et du Soudan. Cette coalition appelée Séléka s’est repliée dans le nord à la suite de l’intervention militaire française en décembre 2013.

 

En réaction aux actions de la Séléka, des milices d’autodéfenses « anti-balaka », composées d’animistes et de chrétiens, se sont formées. Ces milices s’en sont prises aux musulmans, donnant au conflit une tournure religieuse.

La Croix Africa

 

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