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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:39
Centrafrique: les malentendus "aplanis", selon le Premier ministre
Centrafrique: les malentendus "aplanis", selon le Premier ministre
Centrafrique: les malentendus "aplanis", selon le Premier ministre

 

Centrafrique : nouveau consensus obtenu entre les signataires de l'accord de paix (PM)

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 21-03-2019

 

Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada a déclaré jeudi qu'un consensus a été obtenu entre les signataires de l'accord de paix autour du renforcement du gouvernement, et que tous les malentendus suscités par la formation du nouveau gouvernement ont été désormais aplanis.

M. Ngrébada a fait ces remarques à sa descente d'avion dans la capitale centrafricaine Bangui de retour des trois jours de consultations entre l'Etat centrafricain et les groupes armées tenues à Addis-Abeba au siège de l'Union africaine (UA).

Des sources politiques considèrent que l'actuel gouvernement sera reconsidéré, pour accorder plus d'espace aux représentants des groupes armés.

Un nouveau gouvernement a été formé le 3 mars faisant suite à l'accord de paix signé début février entre l'Etat et les groupes armés, prévoyant un partage du pouvoir avec les ex-rebelles dans un gouvernement inclusif.

Or, la majorité des membres du gouvernement sortant ont été reconduits, suscitant le mécontentement au sein de l'opposition, ainsi qu'une série de mouvements d'humeur de la part de certains groupes armés dont les représentants ne font pas partie.

C'est ainsi que deux nouveaux ministres issus de l'opposition ont démissionné. Le corridor Bangui-Garoua Boulaï à la frontière Centrafrique-Cameroun, permettant de ravitailler Bangui en denrées alimentaires, en carburant et autres produits d'importation, a été bloqué pendant plus d'une semaine par les éléments armés du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC).

Dans un communiqué publié mercredi par l'UA, l'organisation panafricaine a souligné son plein appui au nouveau gouvernement inclusif, et a exhorté les parties prenantes à se consacrer désormais à la mise en œuvre intégrale de l'accord de paix. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : les groupes armés et l'exécutif s’accordent pour un gouvernement d’union nationale

 

http://www.adiac-congo.com Jeudi 21 Mars 2019 - 16:23

 

Les autorités et les quatorze groupes rebelles signataires de l’accord de paix en Centrafrique se sont mis d’accord, le 20 mars à Addis Abeba, en Ethiopie, sur un gouvernement inclusif pouvant mettre fin provisoirement à une querelle naissante.

L'accord trouvé maintient le Premier ministre en place, Firmin Ngebrada, et garantit l’entrée au gouvernement des quatorze groupes rebelles à qui seraient assurés des ministères régaliens. Peu avant, ces groupes critiquaient une équipe pas assez « inclusive ». Onze d’entre eux avaient même demandé la démission du Premier ministre. Finalement, les différends sont aplanis pour le moment. Pour l’heure, Firmin Ngrebada reste à son poste du chef de gouvernement. Les parties se sont mises d'accord sur un remaniement ministériel qui devrait avoir lieu dans les prochains jours.

Le porte-parole des quatorze groupes armés a affirmé qu'ils laissent ainsi une « petite chance » au Premier ministre et au président de la République, Faustin-Archange Touadéra. « Tout le monde doit prendre ses responsabilités », a indiqué Armel Mingatoloum-Sayo.

La délégation des groupes armées et du gouvernement, qui s’était déplacée à Addis-Abeba, au siège de l’Union africaine, s’attelle désormais à finaliser la formation d'un exécutif d’union nationale qui devrait aussi intégrer des représentants des partis politiques et de la société civile. « Je crois que dans les jours qui suivent, un nouveau gouvernement inclusif sera présenté au peuple centrafricain au nom de la paix, la réconciliation, la concorde nationale retrouvées », a estimé Béranger Ludovic Igor Lamaka, porte-parole anti-balaka.

Le commissaire paix et sécurité de l'UA, Smaïl Chergui, voit de bons augures, notamment concernant les barrages routiers dans le pays. « Je crois qu’aujourd’hui, ceux qui existaient sur la route venant du Cameroun vers la capitale ont été levés. Je crois que c’est déjà un signe positif », a-t-il assuré.

Les prochaines étapes restent la mise en place du comité de suivi au niveau national de l’accord de Khartoum et la création des patrouilles armées mixtes. Le mois prochain, à Bangui, les acteurs de la crise centrafricaine se retrouveront pour faire le point sur les avancées de cet accord.

 

Yvette Reine Nzaba

 

 

Nouveau gouvernement en Centrafrique: les malentendus "aplanis", selon le Premier ministre

 

https://information.tv5monde.com  21 MAR 2019  Mise à jour 21.03.2019 à 15:00

 AFP 

 

Le Premier ministre centrafricain a affirmé jeudi à Bangui que "les malentendus" menaçant la paix conclue avec les groupes armés avaient été "aplanis" avec l'annonce la veille d'un accord sur un nouveau gouvernement plus inclusif.

"Aujourd'hui je peux vous affirmer que ces malentendus ont été aplanis, nous rentrons satisfaits des consultations", a assuré devant la presse M. Firmin Ngrebada de retour d'une réunion de suivi sur l'accord de paix qui s'est tenue à Addis Abeba.

"A Addis, l'un des objectifs était de discuter les malentendus enregistrés suite à la publication du gouvernement", a-il expliqué.

L'annonce début mars d'un nouveau gouvernement, prévu dans l'accord de paix négocié à Khartoum début février, avait soulevé une vague de protestations chez les groupes armés qui contrôlent une grande partie de la Centrafrique et réclamaient davantage de portefeuilles ministériels.

L'Union africaine avait alors convoqué à son siège d'Addis Abeba une réunion de suivi entre les autorités et les quatorze groupes armés signataires de l'accord, pour tenter de le sauver.

Au terme de cette réunion, débutée lundi, les signataires de l'accord de paix se sont entendus sur un nouveau gouvernement inclusif, a annoncé mercredi l'Union africaine.

"Nous nous sommes entendus sur le renforcement de l'inclusivité du gouvernement", a assuré M. Ngrebada.

La composition de la nouvelle équipe ministérielle n'a pas encore été dévoilée publiquement.

L'accord de Khartoum, signé le 6 février, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.

Aucun des précédents accords n'a abouti à un retour de la stabilité, pas plus que la présence de la Minusca (Mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique) déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants ont dû fuir leur domicile.

 

© 2019 AFP

 

 

Centrafrique: accord sur un gouvernement inclusif

 

http://www.aps.dz 

ALGER  Jeudi, 21 Mars 2019 14:02 - Les autorités et les quatorze groupes armés signataires de l'accord de paix en Centrafrique ont franchi un nouveau pas dans le cadre des efforts de paix négociés début février à Khartoum en se mettant d'accord lors d’une réunion à Addis-Abeba sur "un gouvernement inclusif".

Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA) et principal médiateur de cette réunion, Smaïl Chergui, s'est dit "heureux d'annoncer qu'aujourd'hui (mercredi), au siège de l'UA, les signataires ont trouvé un accord sur un gouvernement inclusif en Centrafrique", félicitant le peuple de Centrafrique pour "cette réalisation et, par la suite, pour un nouveau départ dans la mise en oeuvre de l'accord".

La veille, M. Chergui s'était déjà dit optimiste sur son compte twitter. "Après les consultations initiales avec tous les signataires de l'accord de paix  (...), j'ai de nouveau rencontré le Premier ministre pour échanger les points de vues sur les moyens d'accélérer la mise en œuvre de l'accord de paix", avait-t-il écrit.

Ces propos ont été tenus au terme d'une réunion de suivi de l'accord centrafricain débutée lundi à Addis-Abeba. Cette rencontre avait été convoquée par l'UA le 6 mars dernier après l'annonce du nouveau gouvernement issu de l'accord négocié à Khartoum jugé insuffisamment "inclusif" par la majorité des groupes armés.

"Les concessions sont difficiles, douloureuses, mais elles sont le prix de la paix", avait déclaré plus tôt le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, précisant aux parties prenantes que "la paix définitive en RCA est à portée de votre main. Tout dépend de votre volonté".

La composition de la nouvelle équipe gouvernementale n'a pas été dévoilée, mais elle le sera "probablement dans les prochains jours".

Onze des quatorze groupes armés signataires de l'accord de paix en Centrafrique avaient ainsi réclamé la démission du Premier ministre Firmin Ngrebada et souhaitent "discuter directement avec le Président de la république", selon un communiqué rendu public.

Le communiqué, signé lundi par onze des quatorze groupes armés présents à Addis-Abeba, indique que "M. Firmin Ngrebada n'est plus crédible, il ne fait donc plus office d'interlocuteur pour la suite du processus et doit être remplacé aux fonctions de Premier ministre".

La plupart de ces groupes avait appelé à un remaniement ministériel, affirmant toutefois ne pas se désolidariser du texte signé le 6 février et censé ramener la stabilité dans ce pays en guerre depuis 2013.

Cet accord de paix, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'UA, est le huitième signé depuis le début de la crise.

Les précédents accords n'avaient pas abouti à un retour de la stabilité, pas plus que la présence de la Minusca, déployée en 2014 et forte de 11.000 Casques bleus.

La Centrafrique est en conflit depuis 2013, engendrant le déplacement de près d'un quart de ses habitants.

 

 

Centrafrique : Firmin Ngrebada va élargir son gouvernement aux groupes armés

 

https://afrique.latribune.fr   Par Ibrahima Bayo Jr.  |  21/03/2019, 13:30 

 

Un accord dans l’Accord. A Addis-Abeba, en Ethiopie, c’est finalement la formule retenue à l’issue de la réunion entre les groupes armés et le gouvernement centrafricain lors de leur conclave décisif de ce mercredi 20 mars. Au terme du conclave, Firmin Ngrebada reste en place à la primature mais il devra revoir sa copie avec la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale plus large dans laquelle les groupes armés vont être plus représentés.

La réunion de ce mercredi 20 mars sur la taille du gouvernement aura été longue mais décisive. A son terme en fin de journée, le conclave a débouché sur une avancée concernant un des points de désaccord pour lesquels l'ONU et l'UA ont convié le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés à Addis-Abeba, en Ethiopie. Entamées depuis le 18 mars, les négociations étaient devenues un interminable ballet de consultations et de réunions pour tasser les différends.

«Accord pour un gouvernement inclusif en Centrafrique»

Finalement, c'est à un compromis pouvant être résumé comme «un accord dans l'Accord» que les participants se sont résolus à mettre en oeuvre. «Au terme de ces soixante-douze heures de consultations, un consensus a été trouvé notamment sur le renforcement du caractère inclusif du Gouvernement», indique un communiqué final conjoint signé par 13 des 14 groupes armés et le Gouvernement de Faustin Archange Touadera.

« Je suis heureux d'annoncer qu'aujourd'hui au siège de l'Union africaine, les parties centrafricaines sont parvenues à un accord pour un gouvernement inclusif en Centrafrique». L'enthousiasme dans l'annonce de Smaïl Chergui, commissaire de l'UA pour le Conseil pour la Paix et la sécurité, tranche avec l'état d'esprit avant le conclave de ce mercredi 20 mars.

En s'asseyant à la table des négociations, 11 des 14 groupes venaient de signer un communiqué commun réclamant le limogeage du Premier ministre Firmin Ngrebada, la nomination de son successeur et l'ouverture de négociations directes avec Faustin Archange Touadera. Ces groupes dénonçaient un manque d'inclusion du gouvernement formé début mars le Premier ministre.

Il aura fallu plusieurs tours d'horloges, des concessions et même des sermons de paix de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l'UA et président de la séance du jour, pour renverser la tendance. A l'issue de ces tractations, Firmin Ngrebada, le Premier ministre vivement critiqué pour le manque d'inclusion de sa précédente équipe gouvernementale, reste en place à la primature.

Un conseil de suivi et une longue marche vers la paix

Dans le prolongement de cette concession des groupes armés -qui contrôlent 80% du territoire-, le Premier ministre devra revoir sa copie. Sa précédente liste de 36 ministres devrait donc s'élargir avec l'entrée de personnalités issues des groupes armés qui réclamaient des postes régaliens.

 «Je repars avec l'engament ferme, sous l'autorité du président de la République, de mettre rapidement en œuvre tout ce que nous avons arrêté ici. (...) Plus que jamais, nous avons la responsabilité de mettre rapidement en œuvre l'accord politique de paix et de réconciliation que nous avons signé le 6 février dernier», a déclaré le Premier ministre à sa sortie de la réunion.

Toute la question est maintenant de savoir si ce compromis de décrispation des acteurs permettra d'avancer sur d'autres points, moins polémiques mais tout aussi importants. Sur le terrain, Smail Chergui rappelle que les barrages routiers sont petit à petit levés. Cela pourrait laisser présager d'un début de dépôt des armes et l'organisation de patrouilles pour assurer la sécurité des civils. Pour l'heure, ces questions seront tranchées au sein d'un Conseil de suivi de l'Accord de Khartoum à mettre en place à Bangui. C'est reparti pour de nouvelles négociations pour la longue marche vers la paix en Centrafrique.

Centrafrique: les malentendus "aplanis", selon le Premier ministre
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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La reconfiguration du gouvernement obtenu à Addis-Abeba

 

Par Vianney Ingasso le 21/03/2019

 

BANGUI, 21 mars 2019 (RJDH)—Le gouvernement et les 14 groupes armés sont tombés d’accord sur la reconfiguration du gouvernement Ngrebada 1. C’est la conclusion, selon des sources bien introduites des pourparlers qui ont eu lieu durant trois jours à Addis-Abeba.

Alors que les groupes armés réclamaient la démission de Firmin Ngrebada, c’est plutôt sur la reconfiguration que ces derniers et l’exécutif sont tombés d’accord. De sources autorisées, cet accord est survenu hier tard dans la nuit après plusieurs échanges entre le Commissaire Paix et Sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, et les protagonistes de l’Accord de Khartoum.

Un proche du Premier Ministre, Firmin Ngrebada, parle «d’une solution équilibrée en faveur de la République ». Au micro de nos confrères de RFI, Igor Lamaka, un des porte-paroles des groupes armés, se rejouit de ces conclusions «qui engagent une nouvelle dynamique dans la mise en place d’un gouvernement inclusif conformément à l’Art.21 de l’Accord de Khartoum », s’est-il félicité.

La reconfiguration du gouvernement Ngrebada était attendue à l’issue des pourparlers d’Addis-Abeba censés résoudre les différends nés le 03 mars avec la publication du gouvernement dans lequel 21 proches du Président Touadera étaient reconduits.

Dans ces conditions, le duo Firmin Ngrebada-Faustin Archange Touadera devra dans les prochains jours se séparer d’au-moins une dizaine de leurs proches pour faire de la place aux 14 groupes armés.


 

Centrafrique : L’Assemblée Nationale met en place une commission élargie pour examiner le projet portant loi du code électoral

 

Par Jefferson Cyrille Yapende le 21/03/2019

 

BANGUI, 21 Mars 2019(RJDH)—L’Assemblée Nationale, pour l’examen du projet portant loi du code électoral, a créé une commission élargie chargée de l’examiner en marge de la Commission Loi du parlement centrafricain.

Le projet portant loi de code électoral présent soumis à l’Assemblée nationale risquerait de ne pas connaitre des jours heureux. Aussitôt arrivé au parlement centrafricain, une commission élargie a été composée de 10 membres par un Arrêté en lieu et place de la commission compétente en charge des questions liant aux institutions, démocratique, judiciaire et Affaires administratives. Cette nouvelle commission se compose d’une équipe de parlementaires férus en matière de politique, dont chaque groupe parlementaire compte 2 représentants.

Les députés représentant les groupes parlementaires sont considérés comme membres à part entière de la commission institutions judiciaires et Affaires administratives et disposent du droit de vote comme le stipule l’Article 2 dudit Arrêté.

L’un des présidents d’un groupe parlementaire contacté par RJDH explique comment ses collègues députés ont été désignés pour représenter cette commission élargie, « Chaque groupe parlementaire a deux représentants à envoyer dans cette commission censée examiner ce projet de loi portant code électoral de la République Centrafrique. La plupart de ces collègues siégeant dans la commission sont des personnalités nantis d’expériences en politique », a confirmé cet élu de la nation qui ne passe par quatre chemins pour critiquer ce code électoral, « Ce projet de loi portant le code électoral a été critiqué par la quasi-totalité des députés depuis que ce code était mis sur la table de l’Assemblée. Certes, nous attendons la fin de ces travaux pour savoir si des recommandations seront faites au gouvernement afin que nous puissions en décider à la plénière », a-t-il conclu.

Pour l’opposition démocratique, ce projet de loi du code électoral est un recul de la démocratie en Centrafrique. Le responsable, selon elle, c’est l’exécutif.

« Il importe de rappeler que lors de l’Atelier National de Validation du Code électoral tenu les 18, 19, 20 et 21 juin 2018 à Bangui, un consensus national a été dégagé sur l’ensemble de l’avant-projet de loi devant être soumis au Gouvernement. Malheureusement force est de constater que ce consensus qui revêtait un caractère national car découlant de la volonté exprimée par l’ensemble de toutes les forces vives de la Nation avec l’appui technique des experts des partenaires de la RCA a été délibérément violé sur deux points majeurs: les dispositions relatives au Cadre de Concertation d’une part et d’autre part le montant des cautions ».

A en croire les partis politiques d’opposition, le montant très élevé de la caution n’a jamais été prescrit par un des pays membres de l’espace CEMAC qui sont tous plus nantis que la République Centrafricaine.

« Le Gouvernement en violant le consensus national, s’inscrit dans une logique d’exclusion en optant pour un suffrage censitaire et non démocratique. C’est une démarche qui porte les germes d’une crise politique majeure, car elle est politiquement insoutenable, économiquement injustifiable, socialement discriminatoire et moralement condamnable » estime l’opposition démocratique.

Elle conclut en appelant au sens de responsabilité des députés, élus de la nation afin qu’ils tiennent compte du consensus national exprimé lors de l’Atelier de Validation sur l’avant-projet du Code électoral relatif au caractère permanent du Cadre de Concertation et sur le montant des cautions.

Les 10 membres et 11 représentants des groupes parlementaires représentés au sein de cette commission élargie ont démarré les travaux à l’Assemblée Nationale le lundi 18 Mars 2019.


 

Centrafrique : Manque de structure sanitaire au village Gbabaza à 30 Km de Berberati

 

Par Ferdinand Bounguele le 21/03/2019

 

Berberati, 21 mars 2019 (RJDH)—Le village Gbabaza, situé dans la commune de Ouakanga à 30 km de la ville de Berberati, ne dispose jusqu’à ce jour d’aucune structure sanitaire pour couvrir les besoins sanitaires de la population. Un constat du RJDH dans ce village la semaine passée.

Le manque du centre de santé dans ce village ne date pas d’aujourd’hui. Pour se soigner, les habitants du village Gbabaza sont obligés de parcourir 30 Km. Et selon les informations RJDH, les femmes enceintes et les enfants souffrant du paludisme sont les plus exposés à ce problème.

Selon Arlette Songo, habitant le village Gbabaza, c’est un problème de volonté politique des autorités communales de Ouakanga qui ne font rien depuis plus de 30 ans pour que ce village ait une formation sanitaire pouvant aider les gens. « J’accuse les membres de la délégation communale et nos élus. Ceci est un danger pour la population quand il y a un cas de maladie grave, les malades sont transférées à N’assolé, chef-lieu, de notre commune Ouakanga. C’est vraiment un calvaire» explique-t-elle

Quant à Sylvain Gazalo, membre de la délégation spéciale de Ouakanga, tout est en train d’être fait pour pallier ce problème. « Les séries de négociations engagées se font au niveau du district sanitaire pour créer effectivement un centre de santé à nos compatriotes du village Gbabaza. Une réunion est prévue la semaine prochaine pour finaliser les procédures et de vite relancer la réalisation du projet», a précisé Sylvain Gazalo.

Pour un autre habitant, ce problème est général et commun à tous les villages placés sous l’administration de la commune de Ouakanga. Et même s’il y en a, il se poserait alors une autre difficulté, celle des agents de santé bien formés pour répondre aux besoins sanitaires de la population.

Le village Gbabaza, situé à 30 km de Berberati, compterait plus de 2000 mille habitants.


 

Centrafrique : Le gouvernement et l’UE procèdent à la capitalisation des acquis du programme de santé du Fonds Bêkou

 

Par Jefferson Cyrille Yapende le 21/03/2019

 

BANGUI, 21 Mars 2019(RJDH)—Dans le cadre de l’optimisation de la santé en République Centrafricaine, un atelier de capitalisation des acquis de la 3ème phase, d’harmonisation et d’alignement des actions de santé du Fonds Bêkou a été organisé le mercredi 20 Mars 2019 à l’Alliance Française de Bangui.

Le but de cet atelier est de renforcer l’alignement, l’harmonisation et l’appropriation mutuelle (ONGs/Santé/Bêkou et le Ministère de la santé publique) des actions de santé à tous les niveaux notamment les niveaux central, régional, district sanitaire et la formation sanitaire(FOSA).

Les objectifs spécifiques de l’Union Européenne , des ONGs de santé et Ministère de la santé publique visent à capitaliser les acquis du programme de santé en faisant des exposés sur les bonnes pratiques initiées à répliquer dans le pays et à identifier les actions d’harmonisation d’alignement des interventions des ONGs /Santé/ Fonds Bêkou.

Le ministre de la Santé Publique et de la population, Pierre Somsé qui a lancé officiellement les travaux, estime que cet atelier permettra la mise en œuvre du projet. «Nous sommes en train de faire le point sur la mise en œuvre de ce projet avec ces fonds sur cette 2ème phase et de dégager des perspectives pour la mise en œuvre de la 3ème phase qui a démarré depuis juillet 2018. C’est une activité qui est exemplaire puisque cet atelier va examiner comment les différents partenaires vont mieux travailler selon la Déclaration de Paris qui est une déclaration que tous les partenaires du monde entier, les donateurs ont adopté pour guider leur coopération afin de rendre l’aide efficace », a précisé Pierre Somsé.

Pour Sarah Klonski, Chargée de programme du Fonds Bêkou, ce programme a été lancé après la crise qu’a connue le pays, «C’est un programme qui a été lancé à la sortie de la crise ; c’était l’un des programmes adoptés par le Fonds Bêkou en 2014. On a commencé avec une 1ère phase de 15 Millions d’Euros qui étaient orientés de manières assez humanitaires mais quand même déjà axés sur la résilience et sur les besoins de faire ses liens entre l’humanitaire et reconstruction. Cette phase initiale s’étalait sur 18 mois après il y a eu les élections donc on a annoncé la 2ème phase qui était de 29 millions d’euros en intégrant vraiment une dimension d’appui à la gouvernance », a-t-elle indiqué.

Le programme de santé du Fonds Bêkou a commencé au début de 2015 et a entamé sa 3ème phase en juillet 2018. Ce programme couvre six régions sanitaires(RS 1, 2, 3, 5, 6 et 7) sur les sept que compte le pays. Ces régions sanitaires se composent de 13 districts sanitaires sur les 35 énoncés dans le nouveau découpage au niveau national.



Centrafrique : Sept personnes mortes et plusieurs autres blessées après les affrontements entre les 3R et autodéfenses à Koundé

 

Par Job Mohouna le 21/03/2019

 

BABOUA, le 21 Mars 2019(RJDH)—-Des combats ont opposé des éléments des 3R de Sidiki et les autodéfenses de Koundé, commune sise dans la sous-préfecture de Baboua dans la Nana-Mambéré à l’ouest du pays depuis le 19 et 20 mars. Selon des sources locales, sept personnes auraient été tuées et plusieurs autres blessées après ces affrontements entre les deux groupes rivaux dans la localité.

Tout a commencé après l’assassinat du Maire de la commune de Koundé, Ndanga Sylas, par des éléments de Sidiki le 19 mars dernier. Des échanges de coups de feu se sont fait entendre entre les deux groupes dans la soirée du 19 mars au moment de l’enterrement de l’autorité municipale tuée par ces hommes armés. Un des éléments des 3R a trouvé la mort par la suite selon une source locale qui a souhaité garder l’anonymat explique

« Hier 20 mars, il y a eu des accrochages entre les éléments des 3R de Sidiki et les autodéfenses du village au moment de l’enterrement du maire de Koundé. Lors du combat, un des éléments des 3R a été tué, ce qui a occasionné une vague de mouvements des habitants des villages Mbartoua, Kaguené, Alim Ngakouzou. Ces villages se sont immédiatement vidés de leurs habitants après l’ accrochages » a expliqué un notable de Koundé.

Des femmes et des enfants ont fui leur localité pour trouver refuge dans la ville de Béloko et Cantonnier, villes frontalières avec le Cameroun. Des sources proches de la gendarmerie ont indiqué que ce 21 mars 2019, « la situation est calme ».

Les affrontements entre les éléments autodéfenses de Koundé et des 3R de Sikidi interviennent deux jours après l’assassinat du Maire de la commune de Koundé le 19 mars dernier.



 

Centrafrique : Le député de Mongoumba Thierry Vackat reprend son siège à l’Assemblée Nationale

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 21/03/2019

 

BANGUI, 20 Mars 2019 (RJDH) — Le député de Mongoumba Thierry Vackat, suspendu de sa fonction de député depuis octobre dernier a repris son siège à l’Assemblée Nationale. Une confirmation faite par son conseil ce mercredi 20 mars à Bangui. Il est lavé de toutes les accusations portées contre lui.

Le 26 octobre 2018, le député Thierry Vackat a été arrêté à l’Assemblée Nationale, date à laquelle le président actuel de l’Assemblée Nationale Laurent Ngon Baba, a été élu par ses pairs. La Chambre d’accusation a vidé son délibéré ce mercredi 20 mars, suite à l’appel interjeté par la défense représentée par Maitre Panda, Maitre Lavou et Maitre Arlette Sombo Dibélé, contre l’ordonnance du doyen des juges. L’honorable Thierry Vackat est quitte de toutes les accusations portées contre lui.

Des conditions drastiques, à savoir l’interdiction de se déplacer, de sortir hors de la ville de Bangui et de ne pas exercer ses fonctions à l’Assemblée avaient été infligées au député de Mongoumba. La défense du parlementaire Vakact, représentée par Arlette Sombo Dibélé, a résolu que ces conditions « portent atteinte aux droits, à la violation de la constitution », a-t-elle expliqué, avant de lancer qu’ «il a été arrêté en pleine session parlementaire, son immunité n’a pas été enlevée. Des informations ont été enregistrées contre lui à l’Assemblée sans l’autorisation de ses pairs », a-t-elle expliqué.

Elle rappelle ici les chefs d’accusation qui ont été formulés contre Thierry Vackat, « il a été accusé de détenir illégalement une arme et des munitions de guerre, de complicité, d’incitation à la rébellion. Aucun fait n’a prouvé la responsabilité de notre client commun. Il a été déclaré libre de toutes les accusations », a ajouté Arlette Sombo Dibélé.

Il reprend ses fonctions à l’Assemblée Nationale après avoir été écarté par une décision de justice lors des audiences tenues d’octobre 2018 à mars 2019. Des procédures menées par la victime et ses Conseils sont en cours pour demander réparation.



 

Centrafrique : Plusieurs cas de violations des droits de l’Homme enregistrés au nord du pays

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 21/03/2019

 

KAGA BANDORO, 21 Mars 2019 (RJDH) — La ville de Kaga Bandoro et sa périphérie au nord du pays vivent à récurrence le phénomène des vols à main armée. Les conséquences de ces braquages se répercutent sur la situation économique de la ville à travers la hausse des prix des denrées de première nécessité dans les villages, la rareté des produits vivriers dans la ville. Une timide fréquentation scolaire des enfants habitant les communes a aussi été également constatée.

Il ne se passe aucun jour sans que l’on enregistre des cas de braquage à main armée, de viols des filles et des femmes qui se rendent au champ. Ces faits sont attribués aux éléments du général Alkatim. Le ravitaillement en vivres de la ville de Kaga Bandoro pose un réel problème et les villages périphériques manquent des produits de première nécessité.

Selon des informations rapportées au RJDH par une source digne de foi, «le ravitaillement en denrées de première nécessité et de denrées alimentaires par les habitants des villages périphériques de la ville de Kaga Bandoro situés dans un rayon d’environ 40 kilomètres devient difficile, suite à cette recrudescence du phénomène de vol à main armée », a dénoncé une source proche de de la ville de Kaga Bandoro.

D’autres renseignements reçus parlent de la faible fréquentation scolaire des enfants, «des enfants en cours de route ont été agressés par des inconnus armés, lorsqu’ils se rendent à l’école. Les conducteurs des taxi-motos se sont retrouvés avec leur moto emportée et les recettes de la journée confisquées ; des commerçants ambulants sont passés à tabac et leurs articles et marchandises emporté » a signifié une autre source de la ville.

Les droits à l’éducation de l’Enfant sont garantis par l’article 28 de la convention relative au droit à l’éducation de l’Enfant. Les groupes armés continuent de violer ces droits pour leurs propres intérêts.

 

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:05
Un prêtre centrafricain tué dans le nord du Cameroun

 

https://africa.la-croix.com 21 mars 2019

 

Le père Jean-Marius Toussaint Zoumalde, un religieux capucin de 47 ans a été poignardé à mort à Ngaoundéré, dans le nord du Cameroun, dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mars.

Dans le diocèse de Ngaoundéré, dans le nord du Cameroun, le corps sans vie du père Jean Marius Toussaint Zoumaldé, religieux capucin centrafricain, a été retrouvé par une patrouille de police dans la matinée du mercredi 20 mars au stade de football du collège de Mazenod, non loin de l’évêché.

Ancien professeur au séminaire Saint-Laurent de Bouar, dans le nord-ouest de la République centrafricaine, ce prêtre a également dirigé la radio communautaire Siriri dans la même ville.

Une embuscade

Selon les premiers éléments de l’enquête, le religieux serait tombé dans une embuscade non loin de la cathédrale Notre Dame des Apôtres Ngaoundéré, alors qu’il regagnait sa chambre à la procure. C’est grâce à sa clé de chambre que l’identité du prêtre a été établie.

Le père Jean Marius Toussain est arrivé vers 19 heures en moto, a déposé ses affaires avant d’annoncer qu’il repartait dans le centre-ville. Dans la chambre qu’il avait réservée, son sac de voyage est resté.

Une source de l’Église centrafricaine jointe par La Croix Africa précise que le père Jean Marius Zoumaldé se préparait à regagner sa paroisse de Baibokoum, dans le sud-ouest du Tchad et avait décidé de faire escale au Cameroun quand le drame est survenu.

Des soupçons

Certaines sources centrafricaines soupçonnent la milice des 3R (Retour-réclamation – réhabilitation), dirigé par le général autoproclamé Abass Sidiki, d’être l’auteur du meurtre. La milice qui se définit comme un mouvement de défense de la communauté peule sévit dans le nord-ouest de la République centrafricaine, à la frontière avec le Cameroun.

En 2017, la milice s’est classée au deuxième rang en termes d’atteintes aux droits humains dans le fichier de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

La Croix Africa

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:00
Bangui abritera la prochaine session du CAMES en Juillet

 

Bangui, Centrafrique (ADV) – Les assises du Conseil africain et malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES) auront lieu en juillet à Bangui, a annoncé Pr Bertrand M’BATCHI, secrétaire général de CAMES lors d’une audience avec le président Touadera ce 20 mars à Bangui.

«Pr Bertrand est venu échanger avec le président Touadera sur l’organisation prochaine des assises des Comités Consultatifs Inter Africain (OCCI) à Bangui. Il s’agit d’un programme statutaire du CAMES qui assure la promotion des enseignants-chercheurs et chercheurs aux différents grades du CAMES », a confié la présidence centrafricaine.

Accompagné de Jean Jacques Sanze et du Pr Sissa Magale, respectivement, ministre de l’Enseignement supérieur et recteur de l’Université de Bangui, cette rencontre a aussi permis d’informer le chef de l’Etat d’une distinction honorifique qui le concerne.

«Pr Bertrand M’BATCHI a informé Pr Touadera de la volonté de son institution de l’élever à la dignité de grand-croix dans l’ordre international des palmes académiques du CAMES. Cette distinction est le grade suprême décerné par le CAMES », ajoute la présidence centrafricaine.

Selon les informations fournies à ADV, cette distinction sera décernée en juillet à Bangui. Le président de la République se dit honorer par cette vision du CAMES et le choix porté sur sa personne. Pr des mathématiques, Faustin Archange Touadera alors président de la République n’a pas renoncé à son métier de la craie, l’une des promesses qu’il a faites pendant la campagne.

La Centrafrique abritera alors pour la première fois les assises de CAMES.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 19:40
La RCA sera bientôt dotée d’un plan national de prévention du VIH/SIDA
La RCA sera bientôt dotée d’un plan national de prévention du VIH/SIDA

 

https://www.radiondekeluka.org  mercredi 20 mars 2019 12:25

 

En Centrafrique, les spécialistes de santé se penchent sur la stratégie de prévention du VIH/SIDA pour la période de 2019 à 2020. La stratégie  vise à accentuer la communication sur les problèmes de comportement liés à la tradition et les croyances religieuses.

Plus d’une trentaine de spécialistes de santé, des représentants de la société civile ont réfléchi lundi dernier  à Bangui sur ce nouveau document en élaboration.

Selon le Coordonnateur National du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), Dr Wilfried Sylvain Nambei, ce plan permet au pays d’accélérer la réponse en matière de lutte contre le VIH/SIDA. 

« Ce document vise à accélérer le processus de la prévention sur plusieurs domaines, en ciblant les interventions au niveau du comportement des gens, en visant les pesanteurs socioculturelles et religieuses. Car, il y a beaucoup de gens qui pensent que le VIH/SIDA est une condamnation divine», a-t-il expliqué.

Le spécialiste de santé a estimé que l’élaboration de ce document permet à la RCA d’inverser, d’ici 2020, la cour des nouveaux cas d’infection au VIH/SIDA enregistrés chaque année. 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 18:34

 

AFP Publié le 20/03/2019 à 18:17

 

Les autorités et les quatorze groupes armés signataires de l'accord de paix en Centrafrique négocié début février à Khartoum se sont mis d'accord sur «un gouvernement inclusif» à Addis Abeba, a annoncé aujourd'hui l'Union africaine (UA).

«Je suis heureux d'annoncer qu'aujourd'hui au siège de l'Union africaine, les signataires ont trouvé un accord sur un gouvernement inclusif en Centrafrique», a écrit sur Twitter le commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA et principal médiateur de cette réunion, Smaïl Chergui.

Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
Accord de paix en Centrafrique: les signataires s'accordent sur un nouveau gouvernement
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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 17:38
Un prêtre centrafricain assassiné au Cameroun

 

APA-Bangui (Centrafrique)  mars 20, 2019 à 13:44 De notre correspondant : Pierre Koutoukpe-

 

Le supérieur des Pères Capucins du Tchad et de la Centrafrique a, dans un communiqué rendu public ce mercredi, annoncé l’assassinat, dans la nuit de mardi à mercredi, du Père Toussaint Zoumaldé à Ngaoundéré (Cameroun) alors qu’il rentrait à sa fraternité de Mbaibokoum au Tchad.

Selon cette note dont APA a obtenu copie, le Père Toussaint Zoumaldé s’était rendu au diocèse de Bouar (Ouest RCA) d’où il est originaire pour animer une formation en faveur des prêtres de l’archevêché.

Ses assassins sont pour le moment introuvables, note le communiqué qui précise que le corps du défunt prêtre sera bientôt transféré à Bouar.

Le Père Toussaint Zoumaldé qui était membre de l'ordre des Pères capucins fut longtemps journaliste à la radio Siriri du diocèse de Bouar. Il est auteur et compositeur de plusieurs cantiques religieux en Centrafrique.

Un prêtre centrafricain assassiné au Cameroun
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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 17:19
Centrafrique : la croissance économique dynamique à 5,1% en 2019
Centrafrique : la croissance économique dynamique à 5,1% en 2019

 

Bangui, Centrafrique 2019-03-20 (ADV) – La croissance économique en Centrafrique de 5,1% restera dynamique et stable en 2019. Une projection de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) au cours d’une réunion du Comité monétaire et financier national tenue ce 19 mars à Bangui.

« Le cadre macroéconomique serait caractérisé par une croissance du PIB réel de 5,1%, une remontée des pressions inflationnistes à 2,5% du PIB, une augmentation de l’excédent budgétaire, base engagements, dons compris, à 2,6% du PIB, une réduction du déficit du compte courant à 5,0% du PIB, et une croissance de la masse monétaire de 9,3% », a déclaré Abbas Mahamat Tolli gouverneur de la BEAC.

La pacification du pays entrepris par les autorités centrafricaines donne des perspectives prometteuses en termes de reprise des activités économiques, de la consolidation du cadre macroéconomique mais aussi bien de l’amélioration au niveau de la gestion des finances publiques et l’assainissement du secteur bancaire.

Ces points observés par la BEAC se justifient par le fait que le pays a enregistré une amélioration de la gestion des finances publiques suite à la reprise en main de certaines zones économiques du pays, jadis occupées par des groupes armés.

Selon le gouverneur de la BEAC Abbas Mahamat Tolli, les perspectives à court terme indiquent que « les activités économiques de la RCA devraient rester dynamiques en 2019, en relation avec la mise en œuvre des différentes réformes de politique fiscale dans le cadre du programme triennal avec le FMI, la signature d’un accord de paix en février 2019 et le renforcement de la confiance des opérateurs économiques ».

Même si la BEAC observe une nette croissance, le gouvernement doit encore relever des défis pour reprendre toutes les zones et secteurs économiques du pays.

Le ministre des Finances et du Budget, Henri Marie Dondra, a déploré le blocus de l’axe Bangui-Béloko par un groupe armé, acte qui tente de saper les efforts déployés par le gouvernement en matière de collecte des recettes de l’Etat et de la maîtrise de l’inflation.

Il appelle les Centrafricains à faire preuve de patriotisme et à soutenir le gouvernement en vue de rendre l’économie centrafricaine plus dynamique.

Pays riche avec des perspectives économiques florissantes, la Centrafrique remonte son économie en sortant d’une crise qui a durablement affecté tout ce secteur.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

La BEAC salue la politique économique et budgétaire de la RCA

 

APA-Bangui (Centrafrique)  mars 20, 2019 à 09:31 De notre correspondant Pierre Koutoupke -

Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, a, au nom du Comité monétaire et financier de l’institution financière, salué la vigueur de l’activité économique en Centrafrique, caractérisée par la consolidation du cadre macroéconomique mais aussi par l’amélioration de la gestion des finances publiques.

Selon M. Tolli qui s’exprimait à l’ouverture, mardi à Bangui, de la réunion du comité monétaire et financier de la BEAC, les perspectives économiques de la Centrafrique sont prometteuses en ce qu’elles vont dans le sens de l’amélioration de l’assainissement du secteur bancaire.

Tout en se félicitant de l’existence de potentialités économiques aptes à booster la croissance économique du pays, il a convié les autorités à travailler à la consolidation de la paix et de la stabilité.

L’économie centrafricaine qui, selon la BEAC, connait, depuis l’année dernière, une croissance tournant autour de 4%, est pour une large part supportée par les institutions de Breton-Wood (Banque Mondiale et Fonds Monétaire International) qui déterminent ses grandes lignes d’action.

Outre le gouverneur de la BEAC, la réunion du comité monétaire et financier s’est tenue en présence du ministre centrafricain des Finances et président de la cérémonie, Henri Marie Dondra, de son collègue de l’Economie, Félix Moloua, et de plusieurs cadres du monde bancaire et économique de la Centrafrique.

La réunion du comité monétaire et financier a été suivie du conseil national de crédit, deux rencontres organisées chaque trimestre par la BEAC pour apprécier la santé économique de chacun des six pays membres : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RCA et Tchad.

 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 17:00
 BAMBARI, ILÔT DE CALME PRÉCAIRE APRÈS L'ACCORD DE PAIX

 

 

Mercredi, 20 Mars, 2019 - 08:02  Par Charles BOUESSEL Bambari (Centrafrique) (AFP)

 

"Il est devenu rare d'entendre des détonations d'armes": A Bambari, ville du centre de la Centrafrique où des combats ont éclaté en janvier entre les Casques bleus et un groupe armé, la vie a repris son cours peu avant la signature de l'accord de paix, début février.

Sur le marché, les clients sont revenus et les vendeuses approvisionnent leurs étals. Aux terrasses des maquis, la bière coule à nouveau et en ville, les moto-taxis se sont remis à circuler sans trop de difficultés.

Mais les murs criblés de balle du centre-ville et les nombreux check-points tenus par les Casques bleus et les forces centrafricaines rappellent la fragilité de ce calme retrouvé: à l’extérieur de la ville, les groupes armés font toujours la loi.

"Avant, il n'y avait pas d'activité du tout, aujourd'hui cela reprend un peu, mais cela reste faible", explique à l'AFP Pierre, un chauffeur de moto-taxi.

Un constat partagé par le préfet de la région, Victor Bissekoin: "Depuis l'opération de la Minusca (Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique, ndlr) et les accords de Khartoum il y a eu une accalmie, même si elle reste précaire", explique-t-il.

En janvier, la ville a été le théâtre de violents combats entre les Casques bleus et l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) - un groupe issu de la coalition à majorité musulmane de la Séléka qui a pris Bangui en 2013. Ces affrontements à Bambari ont fait au moins six morts et plus de trente blessés.

Les soldats de la Minusca ont fini par reprendre le contrôle de la ville, détruisant au passage les salles de détention et les bases tenues par les groupes armés.

"L'accord de Khartoum n'a fait que renforcer cette sécurité, depuis il est rare d’écouter les détonations d'armes", affirme à l'AFP le maire de la ville Abel Matchipata.

- Diffuser l'accord -

Un accord de paix entre Bangui et les groupes armés contrôlant une grande majorité du territoire de la Centrafrique a été négocié début février à Khartoum, puis signé à Bangui.

Les dispositions de cet accord de paix, le huitième depuis le début de la crise en 2013, sont en train d'être diffusées et vulgarisées, affirment les autorités locales et les responsables de groupes armés.

"Les responsables antibalaka (milices dites d'autodéfense) de Bangui ont appelé leurs éléments ici pour les briefer", explique le préfet.

"L'UPC a aussi fait de la sensibilisation", ajoute-t-il, précisant qu'il revient lui même d'une tournée d'information à Ippy, une ville située à une centaine de kilomètres au nord-est de Bambari.

Même son de cloche du côté des chefs de groupes armés. Depuis sa base de Bokolobo, à 60 km de Bambari, le chef de l'UPC, le "général" Ali Darassa l'atteste: "Nous restons toujours dans les engagements pris a Khartoum pour vulgariser l'accord".

Malgré cette bonne volonté affichée, le chemin semble encore long avant une paix durable. "Les groupes armés gardent leur position autour de la ville, les taxes, les amendes", reconnait le préfet.

"Je reviens d'une mission à Ippy, Tagbara, Seko et Maloum où la population a signalé beaucoup de cas de tueries et d'assassinats sur les axes", déplore de son côté le chef du bureau de la Minusca à Bambari, Bara Dieng.

- Résignation -

Deux semaines auparavant, un affrontement entre UPC et antibalaka a également eu lieu à Lioto, ville située à plus de 100 km au sud de Bambari, "créant la désolation dans la ville", raconte-t-il.

"Quand on a entendu l'attaque sur Lioto, l'état-major (de l'UPC) n'a pas demandé de mener une contre-offensive", veut rassurer Souleymane Daouda, un représentant de l'UPC.

"On a privilégié le dialogue, on a appelé les chefs du groupe adverse qui étaient aussi surpris de cette attaque, ils n’étaient pas derrière", assure-t-il.

A Bambari, le calme semble revenu, mais la population, elle, reste prudente, voir résignée.

"On attend d'abord de voir les résultats de l'accord", explique Jean-Baptiste, musicien.

Et pour cause, l'annonce début mars de la composition du "gouvernement inclusif" prévu par l'accord, a été vivement critiquée par les principaux groupes armés, estimant être insuffisamment représentés.

"On est toujours dans le processus mais il faut absolument reformer le gouvernement", insiste auprès de l'AFP, Ali Darassa, depuis sa base encadrée par une quarantaine d'hommes en uniformes et fortement armés.

Pour tenter de sauver l'accord, l'Union africaine a convoqué une réunion de suivi entre les signataires, qui s'est ouverte lundi à Addis-Abeba.

 

© 2019 AFP

 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 16:53
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA
NOTE D’INFORMATION DE LA MINUSCA

 

 

DES PROGRES IMPORTANTS ENREGISTRES LORS DES DISCUSSIONS A ADDIS ABEBA ENTRE LES SIGNATAIRES DE L’ACCORD DE PAIX

 

Bangui, le 20 mars 2019 – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine (RCA) et chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, est à Addis-Abeba, en Ethiopie, où il participe depuis le 18 mars à des concertations sur le suivi de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. Cette rencontre facilitée par l’Union africaine avec le soutien des Nations unies et de la CEEAC réunit la délégation gouvernementale et les 14 groupes armés signataires de l’accord de paix. Sur place, des progrès importants ont été enregistrés dans les négociations qui se poursuivent entre le Gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés.

 

La RCA « a besoin de paix et de stabilité pour assurer son développement », a souligné Mankeur Ndiaye, réitérant le ferme engagement des Nations unies à accompagner la RCA, aux côtes de l’UA et d’autres partenaires, pour la mise en œuvre rapide de cet accord de paix. AAddis-Abeba, le chef de la MINUSCA a eu une série d’entretiens, notamment avec le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et le Commissaire à la paix et à la sécurité, l’ambassadeur Smail Chergui.

 

A cette occasion, le chef des Opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, a souligné qu’un mois après la signature de l’Accord, «il est important d’assurer un soutien continu à l’Accord politique de paix et de réconciliation, et à toutes les parties pour faire de cet accord un instrument de résolution définitive de la crise centrafricaine ».

 

Concernant les activités de la MINUSCA sur le terrain, une diminution du nombre d’incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire de 61% a été constatée. En effet, 8 incidents ayant affecté au moins huit victimes ont été enregistrés du 14 au 20 mars contre 25 la semaine précédente.

 

Dans le cadre du programme de Réduction de la violence communautaire (CVR), entre le 12 et 15 mars, 248 nouveaux bénéficiaires ont été enregistrés à Bangui et 45 armes de différents types ont été collectées. Cette phase marque la fin du processus d'inscription à Bangui où 1 100 participants ont été recensés.

Dans la même dynamique, afin de renforcer la protection des civils et réduire les violences communautaires à Ippy, un atelier soutenu par la MINUSCA le 13 mars a permis à 60 participants d’acquérir des capacités dans la collecte et la transmission des menaces de sécurité communautaire.

A Paoua, le 15 mars, un atelier a traité de la gestion intégrée et du respect des couloirs de transhumance afin de réduire les incidents y relatifs. L’objectif était de parvenir à une réduction significative des incidents liés à la transhumance.

Par ailleurs, dans la Préfecture de la Nana-Gribizi (Centre de la RCA), 109 enfants ont été séparés des groupes armés. Ceci fait suite au plaidoyer mené auprès de ces groupes pour identifier les enfants au sein de leurs rangs. Ils vont bénéficier d’un programme de réintégration pour le retour à l’école ou la formation professionnelle.

 

A l’ouest du pays, la Force de la MINUSCA a indiqué que les véhicules circulent désormais librement sur la route nationale 1, une des principales voies d’approvisionnement de la capitale. Cette dernière était impraticable depuis le 4 mars en raison du blocus imposé par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC).

La Force y patrouille conjointement avec les Forces armées centrafricaines (FACA) pour rassurer la population et prévenir toute menace. D’autre part, en collaboration avec les Forces de sécurité intérieure (FSI), la Force et la Police de la MINUSCA, ont mené des opérations qui ont permis l’interpellation en flagrant délit de six personnes et la saisie de plusieurs munitions de calibre 12 mm et de munitions de guerre.

 

Enfin, afin d’impliquer la population dans sa propre protection, la MINUSCA a organisé du 11 au 18 mars une série de sessions sur la gestion de la rumeur pour 400 leaders d’opinion issus des syndicats des travailleurs du public, les enseignants, des membres de l’association des parents d’élèves et des artistes. L’objectif était de les sensibiliser sur les méfaits des rumeurs et de ces dangers pour la paix et la stabilité de la RCA. Les échanges et présentations ont montré aux participants des exemples concrets qui ont alimenté des crises.


Strategic Communication & Public Information Division


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BP : 3338, Bangui, Central African Republic
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