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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 13:24
La lugubre fin de règne de Paul Biya

Lu pour vous 

 

https://mondafrique.com By Aza Boukhris - 25 avril 2019

 

Les années 2017-2019 pourraient entrer dans l’Histoire africaine comme celles qui auront vu la chute de despotes face à la révolte des peuples.  Le président camerounais, Paul Biya, voit lui aussi son avenir fragilisé. 

L’année 2019 restera comme celle de l’hécatombe des autocrates en Afrique. l ‘Algérien Abdelaziz Bouteflika (82 ans et près de 20 ans de présidence), le Soudanais Omar Al-Bechir (75 ans et près de 30 ans de présidence) ont été confrontés à la vindicte populaire comme le Gambien Yahya Jammeh (22 ans de pouvoir), le Zimbabwéen Robert Mugabe (30 ans de pouvoir) et l’Angolais Jose Eduardo Dos Santos (38 ans de pouvoir), déchus en 2017. Le Sud-africain Jacob Zuma avait été contraint à la démission, le 14 février 2018.

L’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (76 ans et bientôt 40 ans de pouvoir) et le Camerounais Paul Biya (86 ans et 36 ans de pouvoir) doivent se sentir bien seuls et sont probablement atteint de paranoïa.

A plus d’un titre, Paul Biya apparaît le plus fragile.

Le mandat de trop

Le septième mandat présidentiel de Paul Biya, commencé par son élection du 7 octobre 2018 avec 71 % des voix, pourrait être de trop. Son pouvoir personnel, conforté avec des membres de son ethnie Boulou et élargi avec des courtisans opportunistes venant d’autres régions, et sa gouvernance « à distance », maintenue sans la moindre retenue avec les lettres de cachet de l' »opération Epervier », accentuent les multiples crises du pays.

Jamais le Cameroun n’a connu une telle situation. En dépit d’une croissance annuelle de 3,6%  les inquiétudes sur la situation économique ne manquent pas. Le FMI effectue actuellement une Revue dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit (2017-2019). Sur un plafond de crédits de 396 milliards de CFA, seulement 245 milliards ont pu être décaissés. Au-delà des satisfecits habituels, le FMI encourage les autorités camerounaises à augmenter les recettes non-pétrolières, à améliorer la soutenabilité de la dette et à réduire les dépenses. Tout cela doit se faire en pleine crise dans les domaines sociaux, éducatifs et sécuritaires.

Une instabilité grandissante

La quasi guerre civile dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest amène son lot de désolation et de terreur. La secte Boko Haram accentue ses incursions dramatiques dans l’Extrême -Nord provoquant la réplique sans nuances des Forces spéciales camerounaises.

La zone frontalière avec la République centrafricaine est la proie aux dégâts collatéraux de la crise centrafricaine avec ses milliers de réfugiés et l’insécurité dans de nombreux villages. La ville portuaire et cosmopolite de Douala est de plus en plus agitée par des mouvements populaires, confirmant son rôle de catalyseur de toutes les revendications.

L’ultime affront du dessaisissement de la Coupe d’Afrique des Nations, prévue en juin 2019 avec la caution personnelle de Paul Biya, a été un choc pour les supporters des Lions indomptables et un cinglant revers pour le chef de l’État.

Le lâchage américain

Pour Donald Trump, le Cameroun de Paul Biya est l’archétype de la Françafrique et d’un pays très corrompu méprisant les droits humains. La nomination de Tibor Nagy, comme son « Monsieur Afrique », a été peu appréciée au Palais Etoudi. Ce diplomate spécialiste de l’Afrique et fin stratège avait été en poste à l’ambassade US de Yaoundé, de 1991 à 1993.  Il avait déjà, à cette époque, souhaité le départ de Paul Biya et la victoire de John Fru Ndi. A peine nommé par Donald Trump en juillet 2018, n’avait-il pas dénoncé « les dinosaures corrompus qui veulent rester président a vie » et appelé de ses voeux l’émergence de la jeunesse?

Lors de sa rencontre avec Paul Biya, le 18 mars 2019, en dépit d’un compte-rendu fort diplomatique, il n’avait pas manqué de s’inquiéter sur la situation politique et humanitaire dans les régions anglophones et de l’arrestation d’opposants, en particulier celle de Maurice Kamto. Ce n’est pas sa nomination honorifique de commandeur de l’Ordre de la Valeur camerounaise qui le fera changer d’avis. Quelques heures après la destitution d’Omar Al-Bechir, Tibor Nagy n’avait-il pas déclaré à Houston: » Après le Soudan, ma prochaine préoccupation est le Cameroun »…
Par la Résolution 2019/2691 du 18 avril 2019, le Parlement européen, qui vit ses dernières heures, a stigmatisé la situation politique au Cameroun, notamment pour les exactions commises dans l’Ouest anglophone, les restrictions aux libertés publiques, les arrestations arbitraires et le sort réservé aux opposants notamment à leur leader Maurice Kamto.

A cela, s’ajoutent les désaccords sur l’application de l’Accord de Partenariat Économique de 2014, concernant notamment les démantèlements tarifaires qui rendent de plus en plus délicates les relations avec l’Union européenne.
Même si les relations entre Emmanuel Macron (40 ans) et Paul Biya (86 ans), ne sont pas exemptes de nuages, l’Élysée a souhaité « bonne réussite » pour le nouveau mandat présidentiel du « Sphinx ».

Inquiétudes françaises

Comme pour Bouteflika, Compaoré ou Ben Ali, la France invoque toujours la stabilité du pays pour ne pas apparaître comme ayant lâché un  président en grande difficulté. Évidemment, cette posture ne l’empêche pas d’être pour le moins vigilante dans l’avènement du successeur.

Des difficultés avec Paris se multiplient notamment dans les décaissements des projets du Contrat de désendettement et développement (C2D) et des tensions diplomatiques sont apparues après l’arrestation de Maurice Kamto, agrégé de droit des facultés françaises et resté avocat au barreau de Paris. Comme pour les Américains, le Cameroun constitue la grande préoccupation de la France en Afrique centrale. Le Quai d’Orsay et l’Élysée souhaitent probablement ne plus être pris au dépourvu, comme très récemment avec l’élection de Félix Tshisekedi, en RDC.

Alors que Paul Biya vient à peine de terminer le premier semestre de son septennat, qui devrait le conduire en 2025, les réseaux sociaux bruissent de rumeurs sur sa prochaine succession. Si celle-ci pourra être maîtrisée par l’intéressé, comme Ahmadou Ahidjo l’avait organisée en sa faveur en 1982, plusieurs noms reviennent avec insistance.

Samuel Ayolo Mvondo, possible héritier

Parmi les noms cités, celui de son directeur du cabinet civil, Samuel Ayolo Mvondo apparaît crédible. Âgé de 62 ans, le natif de Sangmélima, ville proche du village natal du président, présente de nombreux atouts. L’ancien ambassadeur du Cameroun à Paris est le confident de Paul Biya et un quasi vice-président du pays. Maîtrisant tous les rouages de l’État, il a la mainmise sur le parti présidentiel, le RDPC. Ce haut fonctionnaire discret, formé en France, a été le directeur de la dernière campagne présidentielle de Paul Biya durant laquelle il a démontré des qualités qui pourraient lui servir ultérieurement. Mais tout peut arriver au Cameroun.


Les destitutions inéluctables d’Abdelaziz Bouteflika et d’Omar Al-Bechir confirment que la volonté des autocrates et de leur clan pèsent peu devant la révolte d’un Peuple en ébullition.

 

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 18:18
RDC : Plus de 3000 Centrafricains réfugiés au Nord-Ubangi après des affrontements dans leur pays

 

https://actualite.cd  Jeudi 25 avril 2019 - 15:26

 

3 829 réfugiés centrafricains sont arrivés, depuis le début du mois d’avril, sur le sol congolais, précisément à Mogoro, localité frontalière avec la République Centrafricaine (RCA), fuyant des affrontements armés entre la milice Séléka, en majorité constituée des musulmans, et celle d’Anti Balaka, composée des chrétiens.

A Mogoro, 45 km de Gbadolite, la Commission Nationale des Réfugiés (CNR) et le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) ont recensé la semaine dernière 1.096 ménages composés de 3.829 nouveaux réfugiés centrafricains. Ils sont constitués en majorité des femmes et des enfants.

Ces réfugiés fuient les atrocités notamment dans les localités de la sous-préfecture de Zangba, de Basse Kotto en Centrafrique. Certaines familles construisent des habitations de fortune du côté congolais à Mogoro, Vara, Yebe 1 et Yebe 2, Wele, Kpetene, Gbango, tandis que d'autres se trouvent encore sur des îlots et bancs de sable sur la rivière Ubangi, frontière entre la RDC et la RCA.

Par ailleurs, les localités de Kambo et Lembo, au bord de la rivière Ubangi, auraient accueilli également d’autres vagues de réfugiés centrafricains. La plupart ont traversé bredouilles, et manquent de tout. Ils ont besoin notamment des nourritures, vêtements, ustensiles de cuisine.

Du côté congolais, l’on évalue à 4.850 les réfugiés centrafricains arrivés en avril.

En 2017, le HCR avait procédé à l’enregistrement biométrique des réfugiés centrafricains à Mogoro. Sur 1 4467 réfugiés, 877 avaient reçu leurs attestations après l'enrôlement biométrique.

 

Didier Dutimo

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 18:09
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : La RCA perd environ 5 milliards de francs CFA en une semaine suite au blocus établi sur l’axe Bouar-Garamboulaye



BANGUI, 25 Avril 2019  (RJDH) --- Une perte d’environ 5milliards est enregistrée la semaine dernière par l’Etat centrafricain suite à l’insécurité provoquée sur  l’axe Bouar-Garamboulaye par des éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine, indique le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui. Un chiffre avancé lors d’une conférence de presse conjointe Minusca-Gouvernement conférence tenue le 24 avril à Bangui.


Cette perte en termes d’entrée de recettes intervient la semaine dernière au moment où des éléments du Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC) d’Abdoulaye Miskine ont fait irruption dans un village à 35 kilomètres de Baboua dans la Nana-Mambéré. Ils ont brulé des véhicules et pris en otages des passagers voyageant à bord des véhicules. Ce climat d’insécurité a occasionné, selon le Ministre de la Communication et des medias Ange Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, un manque à gagner  en termes d’entrée de recettes à l’Etat centrafricain.

« Les 5 milliards FCFA font suite au blocage du tronçon Bouar-Béloko par des éléments d’Abdoulaye Miskine la semaine dernière. Le lundi 22 avril, deux véhicules ont été incendiés sur ce même axe. Cette confiance se fragilise au fur et à mesure et la libre circulation des personnes et des biens est compromise sur l’axe Bouar-Béloko, par la présence régulière et dangereuse des éléments d’Abdoulaye Miskine ».


Pendant la conférence de presse conjointe regroupant le gouvernement et la Minusca, la question du non-respect de l’accord politique et de paix de Khartoum par les groupes armés a été évoquée par le Ministre de la communication et de l’information, porte-parole du gouvernement, Maxime-Ange Kazagui, «nous avons des obligations vis-à-vis de la population et les parties signataires de l’Accord de Khartoum. Abdoulaye Miskine et ses hommes ont fait perdre à l’Etat 5 milliards FCFA après avoir bloqué l’axe Bouar-Cameroun», a déploré le membre du gouvernement.


La priorité de cet accord politique de Khartoum est comprise comme étant celle de la sortie de crise, la recherche de la paix durable. C’est dans ce contexte que le Ministre a justifié l’implication directe des groupes armés dans cette rencontre  aux fins d’aboutir à la cessation des hostilités.


Il a réitéré que la disponibilité des partenaires du gouvernement notamment la Minusca à réduire la nuisance des groupes armés, « déjà ils l’ont commencé la fois dernière avec le déblocage de l’axe Bouar-Cameroun », a-t-il indiqué.

Le 22 avril dernier, deux véhicules dont un véhicule-conteneur et  une voiture ont été  brulés par des hommes du FDPC selon les autorités politico-administratives de Baboua après une mission effectuée le lendemain de l’événement à 35 kilomètres de la ville de Baboua. 


Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : Difficile relance économique à Bangassou suite à l’insécurité sur les principaux axes de ravitaillement 


BANGASSOU le 25 Avril 2019 (RJDH)---- L’insécurité grandissante sur les principaux axes d’approvisionnement de Bangassou au Sud-est du pays entraine la flambée du prix des produits de première nécessité. Une situation qui handicape le chef-lieu du Mbomou  pour son relèvement depuis plusieurs années. 

De Bangassou à Bambari en passant par Gambo, Pombolo, Kembé, Dimbi, Kongbo et autres, l’axe est occupé par des groupes armés notamment les Anti-Balaka et la Séléka de l’UPC d’Ali Darass.

Cela rend difficile l’écoulement des produits de première nécessité sur cet axe comme le déplore Arthur un opérateur économique à Bangassou, « la ville de Bangassou s’approvisionne en denrées de première nécessité de la capitale à travers la ville de Bambari. A travers cette trajectoire, vous comprenez aisément que le prix des produits est parfois raisonnable quand il y a la fluidité de la circulation. Par rapport à l’insécurité grandissante, l’axe n’est pas fréquentable depuis plusieurs années et du coup le mouvement des opérateurs économiques est réduit », raconte ce jeune opérateur économique qui gère un établissement où l’on peut trouver divers articles mais à des prix très élevés conséquences  des tracasseries routières.


 Les prix des produits de première nécessité ont flambé, a ajouté un autre commerçant qui a justifié la hausse du prix en ces termes, « auparavant la ville de Bangassou était ravitaillée par Bambari et les prix étaient raisonnables. Mais aujourd’hui, le sac du sucre coûte actuellement 58.000francs, le sac du sel 14.000, le sac de farine 60.000 francs ; le savon de 150francs à Bangui se vend à 300 francs compte tenu de l’insécurité qui règne dans la région », a –t-il indiqué.

 Aussi il faut y ajouter le prix de transport qui intervient dans la hausse des prix. Pour quitter Bangassou à destination de Bangui, il faut, selon les commerçants, payer 70.000 francs par personne. De Bangassou en passant par l’axe fleuve Ndou, Yakoma et Zongo, le prix de transport coute 100.000 francs pour parvenir à la capitale, un véritable parcours du combattant qui ne laisse pas indifférentes les autorités de Bangassou qui ont longtemps œuvré pour l’ouverture de l’axe Bangassou-Bambari afin de faciliter le retour de la paix et la fluidité de circulation dans cette partie du Sud-est du pays. En organisant une caravane de paix à l’occasion de la célébration de l’an 1 de l’accord de non-agression signé en avril 2018 entre les deux communautés.
Malgré ces efforts, la circulation n’est pas du tout fluide.


Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : Deux départements ministériels du gouvernement Ngrebada 2 toujours vacants


BANGUI, 25 Avril 2019(RJDH)---Depuis la formation du gouvernement Ngrebada 2, deux ministères sont restés vacants jusqu’aujourd’hui. Il s’agit de Ministère de  la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public et le ministère de l’Elevage et de la Santé Animale. Deux sièges vides qui ne sont pas depuis comblés par le chef du gouvernement.


Composé de 39 membres, le gouvernement ne compte que 37 ministres qui ont pris fonction après leur nomination le 22 mars 2019.  34 jours après, les deux ministres respectivement Martin Koumtamadji alias Abdoulaye Miskine du FDPC nommé au portefeuille de la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du Service Public, et celui de l’Elevage et de la Santé Animale, Amadou Bi Aliou de l’UPC dont le département est géré actuellement par intérim, c’est-à-dire par son collègue de l’Agriculture et du Développement Rural.


48 heures après la nomination du gouvernement Ngrébada2, le Chef rebelle du Front Démocratique du Peuple Centrafricain(FDPC), d’Abdoulaye Miskine s’est retiré du gouvernement. Une position exprimée dans un communiqué de presse dont le RJDH a eu copie.


Un membre du gouvernement contacté par le RJDH a confirmé ce vide dans le gouvernement et souligne d’autres problèmes liés à la prise de service de certains leaders des groupes armés après leur nomination, «certains ministres issus des groupes armés n’ont pas encore eu les moyens nécessaires que l’Etat devrait mettre à leur disposition. Je veux parler des locaux qui devraient abriter leur département voire les véhicules de commandement », a confié une source proche du gouvernement.


Une source bien introduite a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver une solution à ces difficultés, «en plus, 37 ministres sur 39 ont pris leur fonction et c’est déjà un grand pas pour que la paix puisse revenir définitivement en Centrafrique. Et pour le moment, les autorités ont déjà engagé des discussions afin de répondre à ces exigences», a précisé ce ministre sous couvert de l’anonymat.

Le gouvernement Ngrebada 2 a été mis en place après les discussions entre le gouvernement et des leaders des groupes armés à Addis-Abeba, capitale éthiopienne. L’Accord de paix de Khartoum a été signé le 6 février 2019 à Bangui sous l’égide de la communauté internationale.


Jefferson Cyrille Yapende

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 18:00
Centrafrique : le gouvernement entend intensifier la campagne de vulgarisation de l'accord de paix
Centrafrique : le gouvernement entend intensifier la campagne de vulgarisation de l'accord de paix

 

BANGUI, 24 avril (Xinhua) -- Le gouvernement centrafricain entend travailler avec les différentes couches de la société pour intensifier la campagne de vulgarisation de l'accord politique signé début février entre l'Etat et les groupes armés, a-t-on appris mercredi auprès de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA).

Ce travail se fera "avec chacune des parties intéressées, la presse, le Parlement, le gouvernement, la société civile, les jeunes, les moins jeunes, les travailleurs, pour expliquer dans les détails pourquoi il faut comprendre, connaître et surtout promouvoir l'accord", a déclaré le ministre centrafricain de la Communication et des Médias, Ange Maxime Kazagui, également porte-parole du gouvernement, citée par la MINUSCA dans une note d'information.

En réponse aux questions sur le lien entre la Constitution centrafricaine et l'accord de paix, M. Kazagui a dit qu'il "n'y a pas à opposer ni à comparer l'un à l'autre". "La Constituions est la loi fondamentale du pays, (...) l'accord est un élément important de retour définitif de la paix", a-t-il souligné.

Du côté de la MINUSCA, à travers son porte-parole Vladimir Monteiro, le chef de la mission Mankeur Ndiaye a invité "tous les Centrafricains et l'ensemble des forces vives à s'approprier de l'accord de paix, et ainsi contribuer à son application effective pour la paix et la réconciliation dans le pays".

M. Monteiro a aussi réitéré l'engagement de la mission à poursuivre son appui aux parties dans la mise en œuvre effective de l'accord de paix, notamment en prenant en compte les priorités définies par le gouvernement, que sont entre autres la cessation immédiate des hostilités, la lutte contre l'impunité, l'opérationnalisation de la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation (CVJRR) ainsi que la préparation des élections générales de 2020/2021.

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 17:58
Centrafrique : la Minusca honore l’Unité d’hélicoptères d’attaque du Sénégal

 

APA-Dakar (Sénégal)  avril 25, 2019 à 14:58  Par Ibrahima Dione  La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a indiqué, dans un communiqué dont APA a reçu copie ce jeudi, avoir décoré les femmes et hommes de l’Unité d’hélicoptères d’attaque du Sénégal au sein de la force onusienne.

« Ces 8 femmes et 92 hommes que nous honorons aujourd’hui ont été reconnus dignes de recevoir la médaille des Nations Unies en signe de reconnaissance de leur travail et leur contribution dans l’accomplissement du mandat de la Minusca », a soutenu Mankeur Ndiaye, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la Minusca.

L’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, s’exprimant lors d’une cérémonie organisée mardi dernier à Bangui en présence du Général Joseph Mamadou Diop, le Chef d’État-major de l’Armée de l’air du Sénégal, a félicité le Commandant de cette unité pour son « leadership » et son « travail efficace » mais aussi les récipiendaires pour leur « dévouement », leur « professionnalisme », « leur esprit d’équipe et pour les sacrifices consentis ».

Mankeur Ndiaye a aussi apprécié « le travail de reconnaissance, de renseignement et d’actions de frappes aériennes quand c’est nécessaire » de l’Unité d’hélicoptères d’attaque du Sénégal, qui contribue à « protéger les populations civiles centrafricaines, le personnel et les biens des Nations Unies ».

Pour toutes ces raisons, il a renouvelé « les encouragements des Nations Unies pour la détermination et l’engagement démontrés en faveur de la protection des populations civiles et dans l’intérêt supérieur du mandat confié par le Conseil de sécurité des Nations Unies ».

En outre, Mankeur Ndiaye a encouragé l’Unité d’hélicoptères d’attaque du Sénégal pour « maintenir haut l’étendard de (son) pays et préserver la noble Mission des Nations Unies en continuant à (se) montrer individuellement et collectivement irréprochables sur les questions de conduite et de discipline, y compris en ce qui concerne les questions liées aux abus et exploitations sexuels ».

En effet, a-t-il fait noter au contingent sénégalais, « les erreurs d’un seul d’entre vous peuvent ternir, voire annihiler le travail de tous, quels que soient vos sacrifices et vos réalisations, et ainsi ternir l’image de tout un pays et de toute une organisation ».

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 17:40
République centrafricaine : Ne pas récompenser les chefs de guerre (HRW)

 

Les leaders de milices devraient plutôt être traduits en justice

 

(Nairobi) 24 avril 2019 4:59 AM EDT – Les procureurs en République centrafricaine devraient mener des enquêtes sur les leaders de milices récemment affectés à des postes gouvernementaux.

Le 24 mars, un décret présidentiel a nommé les leaders de groupes armés Ali Darassa, leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Al-Khatim, leader du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Sidiki Abass (aussi connu sous le nom de Bi Sidi Souleymane), commandant d’un groupe appelé Retour, Réclamation et Réhabilitation, ou 3R, à des fonctions de conseillers militaires spéciaux à la primature. Ils ont tous les trois dirigé des groupes armés responsables d’atrocités généralisées au cours des dernières années, dont des crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité. Ces postes ont été accordés en guise de concession faite aux groupes armés dans le cadre d’un accord de paix signé en février 2019 à Khartoum, au Soudan.

« La nomination d’Ali Darassa en tant que conseiller militaire pour la région où ses hommes ont peut-être commis des crimes de guerre ne devrait pas être utilisée pour lui conférer une immunité face aux enquêtes sur les abus perpétrés par l’UPC », a expliqué Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Dans ce contexte, les hauts représentants des Nations Unies et de l’Union africaine devraient indiquer clairement à toutes les victimes des abus de l’UPC qu’il ne peut y avoir de paix durable sans justice pour ces crimes atroces. »

Le 15 avril, à Bambari, Ali Darassa, a participé à une cérémonie présentant de futurs éléments des unités spéciales mixtes. Les unités intégreront à la fois des soldats de l’armée nationale et des combattants rebelles. Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, et le Premier ministre du pays, Firmin Ngrebadaétaient également présents à cette cérémonie. Human Rights Watch a documenté de graves abus commis par l’UPC depuis 2014, lorsque le groupe a pris le contrôle de la ville de Bambari dans le centre du pays, y compris des meurtres ciblés de civils, des exécutions extrajudiciaires, des attaques contre des camps de déplacés et des viols.

Les combattants sous le commandement de Mahamat Al-Khatim ont commis des crimes de guerre, dont des attaques contre des civils, depuis 2015 lorsque son groupe, qui contrôle des territoires dans le centre du pays, a été créé. Il a été nommé conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes dans la zone du centre nord.

Le groupe 3R de Sidiki Abasstué des civils, commis des viols et provoqué des déplacements à grande échelle dans la zone du nord-ouest depuis 2015. Sidiki Abass a été nommé conseiller militaire en charge des unités spéciales mixtes dans la zone du nord-ouest.

Les nominations ont été réalisées conformément à un accord de paix, négocié par l’UA pendant 18 mois de pourparlers avec 14 groupes armés et le gouvernement central, souvent alors que les groupes continuaient leurs attaques violentes contre des civils. L’accord cherche à « éliminer définitivement » les causes du conflit et à promouvoir la réconciliation nationale et appelle à l’incorporation de certains combattants des groupes armés dans des « unités spéciales mixtes de sécurité », qui incluraient aussi des membres des forces de sécurité nationales. Les leaders des groupes armés ont promis de mettre fin à « toutes les hostilités et formes de violences ».

L’accord est vague sur les mesures nécessaires pour garantir la justice après le conflit et ne mentionne pas de processus judiciaires spécifiques ni les efforts récents pour promouvoir la justice dans le pays, même s’il reconnaît le rôle que l’impunité a joué dans la pérennisation des violences. La Cour pénale spéciale, un nouveau tribunal au sein du système national mandaté pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, a été établie en reconnaissance des cycles d’impunité qui ont nourri le conflit dans le pays et a formellement démarré ses activités en 2018. Le tribunal reçoit un soutien important de l’ONU, y compris la force de maintien de la paix internationale sur le terrain depuis septembre 2014, connue sous le nom de MINUSCA.

Des activistes et des victimes ont exprimé de vives inquiétudes quant à la possibilité que l’accord puisse être instrumentalisé pour exclure toute justice pour les crimes passés.

En 2014, la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert des enquêtes sur les crimes commis en République centrafricaine depuis août 2012. La Cour a arrêté deux leaders de milices anti-balaka qui étaient parties au conflit, Alfred Yékatom et Patrice Edouard Ngaïssona, à la fin de l’année 2018.

La crise actuelle a démarré à la fin de l’année 2012, lorsque les rebelles de la Séléka essentiellement musulmans ont évincé le président François Bozizé et se sont emparés du pouvoir par le biais d’une campagne de violences et de terreur. En réaction, des groupes anti-balaka se sont constitués et ont commencé à mener des attaques en représailles contre les civils musulmans à la mi-2013.

Les victimes de crimes commis par l’UPC, le MPC et 3R ont fait part de leur colère et de leur frustration à Human Rights Watch depuis que les nouveaux postes ont été annoncés.

« Comment le gouvernement et la communauté internationale ont-ils pu oser nommer et placer cet homme à une fonction officielle ? », a raconté à Human Rights Watch une victime d’un viol commis par un combattant de l’UPC, âgée de 30 ans. « Comment ont-ils pu promouvoir et valider quelqu’un dont les hommes ont tué, violé, brûlé des villages et torturé la population ? J’ai perdu la force et l’espoir pour tenter de demander justice parce que Darassa est maintenant chargé par l’État de gérer ma sécurité. »

Un homme de 45 ans de Ngakobo, une zone qui a subi des attaques répétées de l’UPC contre des civils dans un camp de déplacés, a expliqué à Human Rights Watch que les combattants de l’UPC avaient menacé les civils de la zone Boykotta au cours des deux dernières semaines. « On nous a toujours dit que Darassa serait jugé, et maintenant la personne dont les hommes nous ont tués est chargée de notre sécurité ? », a-t-il dit. « Ce n’est pas logique. »

En février 2017, Darassa et l’UPC ont quitté Bambari en réponse à une demande de la MINUSCA. Les combattants de l’UPC auraient tiré sur des Casques bleus de l’ONU en 2015, ce qui pourrait constituer un crime de guerre selon le droit international. Des affrontements ont éclaté entre Casques bleus et combattants de l’UPC en janvier 2019 lorsque des combattants de l’UPC ont tué deux policiers hors de Bambari avant une visite du président du pays. L’affrontement a entraîné une attaque de l’ONU contre une importante base de l’UPC à Bokolobo, à 60 kilomètres au sud de Bambari.

Le 19 avril, le gouvernement centrafricain et la MINUSCA ont publié un communiqué de presse indiquant que, bien que Darassa soit conseiller spécial, il ne lui a pas été confié de rôle officiel sécuritaire pour la ville de Bambari. Le communiqué indique également que les unités mixtes, une fois opérationnelles, seront sous le commandement de l’armée nationale.

Des combattants du MPC ont participé à une attaque effroyable en octobre 2016, au cours de laquelle ils ont tué au moins 37 civils, en ont blessé 57 et ont forcé des milliers de civils à fuir un camp de déplacés à Kaga-Bandoro, où près de 7 000 personnes vivaient, après avoir été déplacées suite aux combats dans la région. Les combattants ont détruit au moins 175 maisons dans les quartiers autour du camp de déplacés et ont détruit au moins 435 huttes dans le camp lui-même.

En 2016, Human Rights Watch a documenté le meurtre de dizaines de civils et a reçu des rapports selon lesquels des combattants de 3R ont violé au moins 23 femmes et filles dans la sous-préfecture de Koui dans la province d’Ouham Pendé. Les attaques contre des civils et des organisations non gouvernementales se sont poursuivies au moins jusqu’en 2017.

L’installation d’Ali Darassa à sa fonction officielle à Bambari et les nominations de Mahamat Al-Khatim et de Sidiki Abass sont difficiles à réconcilier avec les principes du Forum de Bangui, les conclusions des consultations nationales organisées en mai 2015, a déclaré Human Rights Watch. Sa déclaration affirme qu’« aucune amnistie » ne serait tolérée pour les responsables de crimes internationaux et pour ceux qui ont agi comme complices. Le forum a réuni plus de 800 représentants d’organisations communautaires et d’autres organisations non gouvernementales, de partis politiques et de groupes armés de tout le pays. Il a reconnu que l’absence de justice en République centrafricaine depuis 2003 était l’une des principales causes des crises successives.

« Le Forum de Bangui a clairement indiqué que la marche à suivre pour obtenir la paix en République centrafricaine consiste à dire non à l’impunité et cela devrait être respecté », a conclu Lewis Mudge. « Ces leaders de milices devraient faire l’objet d’enquêtes en vue de poursuites judiciaires basées sur des preuves et le gouvernement national, l’ONU et l’UA devraient soutenir fortement les efforts pour traduire en justice les principaux responsables de ces crimes et faire de la justice une réalité pour les victimes. »

 

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 13:46
Centrafrique: attaque d’un village dans l’ouest

 

http://sahel-intelligence.com 

BY CHERKAOUI ROUDANI ON 25 AVRIL 2019

 

Le groupe armé Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) a attaqué lundi le village de Lokoti, dans l’ouest du pays. Deux camions et une moto ont été incendiés, ainsi que onze personnes ont été prises en otage, selon des sources sécuritaires locales.

« Les casques bleus sont dans une phase d’action et de recherche dans la zone », a indiqué mercredi à la presse le porte parole de la MINUSCA (mission des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique) Vladimir Monteiro.

L’ONU reprochait au groupe armé d’avoir érigé des barricades sur la route nationale 1, la seule permettant d’approvisionner Bangui depuis le Cameroun, et volé une dizaine de pick-up.

Le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, avait alors « appelé à la raison » le FPDC.  » (Nous) n’avons pas signé un accord de paix pour revenir à la guerre », avait-il déclaré.

Après la signature d’un accord de paix début février entre Bangui et 14 groupes armés, dont le FDPC, ce dernier avait érigé des barricades en signe de mécontentement vis-à-vis des autorités qui, selon lui, n’avaient « pas respecté » l’accord dans la formation du gouvernement.

Un nouveau round de négociations avait eu lieu mi-mars en Ethiopie, et un nouveau gouvernement avait été nommé le 22 mars.

Si le leader du groupe, Abdoulaye Miskine, avait décliné le poste ministériel qui lui était destiné, l’un de ses proches avait été nommé « conseiller spécial » à la Primature et l’autre préfet de la Nana-Mambéré, région de l’ouest.

L’accord de Khartoum, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l’Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d’un quart des 4,5 millions d’habitants à fuir leur domicile.

 

Centrafrique : Abdoulaye Miskine fait perdre à l’Etat des milliards pour son propre intérêt et celui de ses soutiens extérieurs

 

http://lepotentielcentrafricain.com  Bangui, le 25 avr. 19

lepotentielcentrafricain a publié dans l’un de ses précédents articles, les informations sur les bavures commises par les éléments d’Abdoulaye Miskine du FPDC qui évoluent désormais dans le compte de certains chefs d’Etat de la sous-région, notamment Denis Sassou Nguesso, Idriss Deby et d’autres dont nous taisons les noms pour des enquêtes précises.

Celui qui se dit signataire de l’accord de Karthoum et qui l’a contesté aussitôt après sa nomination au gouvernement, poste qu’il a fui à cause de ses limites intellectuelles, ce mercenaire de guerre d’ethnie ngama du Tchad et du côté maternel Sara du village Mboum vers Bocaranga, est désormais un chérif des certains présidents africain à qui, l’ordre leur a été donné par le président Macron de France de déstabiliser le régime de Bangui jusqu’à preuve contraire.

Il vous souviendra que la tournée de ce Macron dans la sous-région a permis à ce qu’il y ait bouleversement au Soudan de Béchir et les menaces au Nord de la Centrafrique où les rebelles venus d’ailleurs veulent se joindre à ceux qui sont sur place en vue de s’intégrer dans le processus DDRR et tailler si possible une place aisée dans les postes de responsabilité.

Revenons sur notre sujet pour situer que, contrairement à ce que nous publions récemment, les mercenaires d’Abdoulaye Miskine qui auraient signé un contrat avec la coalition SIRIRI de Marie-Reine Hassen et de Moustapha Sabone, ont frappé très à tel point que le bilan de leurs forfaits est augmenté avec un camion brûlé, des motos incendiées, des blessés qui sont des passagers et l’équipage de ce camion qui est encore pris en otage, en attente d’être libéré en réponse à la rançon exigée. Même si nous pouvons avouer que les passagers ont été libérés ce 24 avril 2019 suite à des négociations menées sur place, il faut dire que le rêve de ces terroristes d’Abdoulaye Miskine sont encore très loin d’être une réalité.

Cependant, ces quidams, selon les informations qui nous sont parvenues, préparent d’autres opérations contre les populations civiles, notamment les usagers de la route nationale 1 qui ravitaillent la capitale Bangui à des divers produits consommables et non-consommables. Du coup, ces actions terroristes font perdre déjà à l’Etat centrafricain à travers la douane et autres recettes fiscales, plus des milliards en une semaine.

Ce mercenaire qu’est Abdoulaye Miskine va-t-il poursuivre ses actions diaboliques diligentées par ces mentors contre le régime de Bangui ? Comment fait-il que ce terroriste qui est à la solde des dictateurs de la sous-région fait drainer des mercenaires étrangers en Centrafrique pour étouffer l’économie du pays ? Déjà, les dispositions judiciaires sont en cours pour son arrestation là où il réside en vue de son transfèrement en Centrafrique ou à la CPI pour qu’il soit puni conformément à ses actes terroristes. Pour les dispositions militaires, n’en parlant pas. Une deuxième frappe dure serait en cours. Chuut !!! Secret défense.

Affaire à suivre…

@Bienvenu Andalla

 

 

Centrafrique : Le mercenaire Abdoulaye Miskine vient d’intenter une opération terroriste vers Baboua

 

Par  patrick  avril 24, 2019

 

Bangui, le 24 avril 19

 

Le numéro un des terroristes en Centrafrique qu’est Abdoulaye Miskine qui se la coule belle à Brazzaville aux côtés du président Sassou Nguesso depuis plusieurs années, vient de parler de lui une fois de plus, à travers une opération menée contre un véhicule de transport en provenance de Garoua-Boulaï, ville frontalière du Cameroun avec la RCA.

Selon les informations qui nous sont parvenues du village Ndiba, en allant vers Fambele situé à quelques kilomètres de Bouar, ce véhicule transporte des commerçants à son bord pour se diriger vers Baboua. Arrivé, au niveau du village Ndiba, c’est la tristesse et la désolation avec les éléments d’Abdoulaye Miskine de FDPC qui sortaient comme des chiens enragés, tiraient en l’air pour effaroucher les passagers en question.

Pris de peur, le conducteur a freiné pour s’enquérir de ce qui est de la réclamation de ces criminels. Ouf ! C’est le dégât incroyable du genre terroriste mené cette fois-ci par ces sanguinaires qui sont pilotés par leur mentor Abdoulaye Miskine qui est chouchouté par l’un des bras des français en Afrique centrale.

L’on apprendra quelques heures après cet incident criminel que le véhicule a été incendié et que les passagers ont été pris en otage. Les criminels d’Abdoulaye Miskine réclament une rançon de 50 millions de FCFA pour que leurs « proies » soient relaxées.

Voilà qu’une fois de plus, le mercenaire Abdoulaye Miskine de son vrai nom Martin Koumtamadji, vient de bomber son muscle comme quoi, il est  le véritable sanguinaire qui fait la pluie et le beau temps. La réponse qu’il faut pour ce criminel patenté, c’est l’usage de la force puisque l’article 35 de l’accord de paix signé l’a si bien signifié. Abdoulaye Miskine qui a fait preuve d’une violation exagérée de cet accord de paix, ne peut cette fois-ci, échappé aux mesures draconiennes qui sont prises contre lui et ses mercenaires recrutés au Congo, au Cameroun et Bocaranga qui font entrave à la libre circulation sur l’axe nationale 1.

@Herman THEMONA,

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 13:38
Un réseau terroriste soutenu par le régime iranien en Afrique centrale

Lu pour vous

 

Un réseau terroriste soutenu par le régime iranien en Afrique centrale

 

24 avril 2019 Par Shahriar Kia

 

Un réseau terroriste soutenu par le régime iranien, qui s’est fixé pour but d'attaquer des forces américaines et européennes, a été découvert dans la région de l'Afrique centrale par le Tchad et la République centrafricaine.

Ismael Djida, chef d’un groupe terroriste centrafricain, a déclaré : « Nous voulons créer une armée pour combattre les Occidentaux en Afrique. » Les membres du groupe avaient appartenu au groupe terroriste Seleka avant d'être recrutés et formés par une division de la Force Qods, responsable des opérations extraterritoriales des pasdaran iraniens.

Le Seleka, désigné comme une organisation terroriste, s’est constitué en 2012 au début de la guerre civile en République centrafricaine, et a évincé le président François Bozizé pour installer Michel Djotodia.

Le régime des mollahs aurait dépensé des centaines de milliers de dollars pour financer le réseau et versé 150 000 dollars pour recruter les insurgés du Seleka. Il prend pour cible le Tchad, la République centrafricaine, l'Érythrée, la Gambie, le Niger, le Sud Soudan et le Soudan.

Ce n'est pas la première fois que le régime iranien s'implique en Afrique centrale. En 1993, des centaines de soldats de Téhéran ont travaillé au Soudan et deux ans plus tard, le pays était rempli de terroristes formés par les pasdaran.

Un acte d'accusation de 1998 contre Oussama ben Laden a estimé qu'il avait travaillé avec le régime des mollahs, le Hezbollah soutenu par Téhéran et le Front national islamique (le parti alors au pouvoir au Soudan) pour détruire leurs ennemis occidentaux.

Michael Ledeen a écrit dans The Iranian Time Bomb : « L'alliance entre le Soudan et le régime des mollahs était parfaitement logique pour les deux tendances fascistes islamiques, car ils avaient un objectif primordial commun : anéantir l’Occident. Il existe une documentation considérable » prouvant l'alliance entre l'Iran, le Hezbollah, Al Qaïda et le Soudan.

En 2011, Mahmoud Ahmadinejad, alors président du régime de Téhéran, s'est rendu au Soudan et a soutenu l'ancien président soudanais Omar el-Bechir, qui vient d’être renversé.

La découverte de la cellule terroriste montre que Téhéran est toujours actif dans la région.

L’éditorialiste Anthony Chibarirwe a écrit : « La région du Sahel a désespérément besoin d'un soutien contre le terrorisme, et l'Europe est bien placée et motivée pour intervenir. Alors que les États-Unis ont généralement été le leader dans la guerre mondiale contre le terrorisme, l'Europe a joué un rôle majeur dans la guerre africaine contre le terrorisme. »

 

 

Un réseau terroriste iranien démantelé en Afrique

 

By Marc  Avr 18, 2019  Ismael Mohamad Djida, chef de la cellule

 

Tous les hommes ont été recrutés afin de commettre des attentats

Un vaste réseau de l'”unité spéciale iranienne des opérations extérieures” appelé aussi “Unité 400” a été démantelé en Afrique.

Certains de leurs agents avaient été arrêtés à Paris et en Belgique, soupçonnés de vouloir s’en prendre à des ambassadeurs d’opposants iraniens.

EXCLUSIVITÉ #i24NEWS | Un réseau terroriste iranien demantelé en #Afrique
Les détails avec @MatthiasInbar

Lire toute l'actualité sur i24News ► https://t.co/WNz3kw6QKQpic.twitter.com/tcopb583Fl

— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) April 18, 2019

Le réseau est tenu par Ali Parhoon, officier de la force iranienne,  Michel Djodotia, chef des Seleka et Ismael Mohamad Djida, qui est le chef de la cellule.

Tous les hommes ont été recrutés afin de commettre des attentats.

“Nous voulons créer une armée pour lutter contre les Occidentaux en Afrique”, a déclaré Ismaël Djida.

Cette cellule a été arrêtée au Tchad, pays dans lequel était présent Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Elle a pour objectif de déstabiliser les pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec l’Etat hébreu comme le Soudan, le sud Soudan, Érythrée, le Tchad, le Niger, la Gambie mais également la République Centrafricaine.

Plusieurs centaines de milliers de dollars ont été versés par la République islamique pour empêcher toute avancée diplomatique avec les Israéliens.

M. Netanyahou a été engagé dans une campagne active pour nouer ou renouer des liens en Afrique, avec des pays refusant de reconnaître Israël ou ayant pris leurs distances à cause du conflit avec les Palestiniens.

Ces dernières années, Israël a offert des perspectives de coopération dans des domaines allant de la sécurité à la technologie, en passant par l’agriculture, afin de développer ses relations sur le continent africain.

i24NEWS  18 avril 2019 à 20:24

 

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 13:33
“Pardon et réconciliation, voies royales de sortie de crise en Centrafrique”, estime Mgr Nongo Aziagbia

Lu pour vous

 

https://www.la-croix.com  La Croix le 25/04/2019 à 09:34 

 

(*)

Dans son message de Pâques en date du 16 avril 2019, intitulé « En route avec le Christ », Mgr Nestor Désiré Nongo Aziagbia, sma, évêque de Bossangoa (République Centrafricaine) souligne notamment que la « célébration de la Résurrection engage les chrétiens à l’adéquation à la volonté de Dieu ». Ce qui, pour lui, signifie « devenir acteurs de libération » et « promoteurs de paix et de justice dans un monde solidaire et plus humain ». À la suite du Christ, trois attitudes fondamentales sont à privilégier, poursuit-il, « à savoir l’humilité, le service et la réconciliation ». Un chemin de l’humilité exigeant « dans un environnement où tout le monde cherche à s’accrocher au pouvoir aussi bien dans le monde politique que dans l’Église ». Un contexte militaro-politique où certains « se sont arrogé le droit de décider du destin de leurs frères et sœurs en leur imposant la misère et la pauvreté dans un climat délétère… », affirme Mgr Nongo Aziagbia. L’évêque de Bossangoa qui précise également que ni l’Église ni même le diocèse « ne sont épargnés par ces déviances ». Alors que les bases du vivre-ensemble sont ébranlées en Centrafrique, il estime que « seuls le pardon et la réconciliation sont les voies royales de sortie de cette crise ». Un pardon sans condition qui donne toutes ses chances « à la reconstruction et à un nouveau départ ». « Tels sont les défis que nous sommes appelés à relever avec le Ressuscité », conclut Mgr Nongo Aziagbia.

La DC

  •  

Depuis le premier dimanche de Carême, nous nous sommes mis en route avec le Christ. Cette belle aventure nous a conduits à la joie de Pâques et de la Résurrection. Pourtant quels chemins avons-nous parcourus à ce jour ? Tandis que les exigences de la vie du disciple imposent une parfaite adéquation au Christ, les fidèles sont appelés à opérer des choix radicaux.

Face aux multiples tentations liées au besoin de survie, à l’envie de pouvoir en vue de tout contrôler et de tout soumettre à sa propre volonté et enfin au désir de se prendre pour Dieu et de douter de sa protection, le fidèle est exhorté à résister à Satan et à toutes ses manipulations pour que se manifeste dans sa vie (cf. Lc 4, 1-13) la pleine volonté de Dieu. C’est pourquoi Saint Paul encourage les Philippiens à tenir bon dans le Seigneur (Ph 4, 1).

Certes les tribulations sont énormes. Mais de diverses manières, le Seigneur ne cesse d’encourager et d’affermir la foi de son peuple. En effet le récit de la transfiguration (Lc 9, 28b-36) donne aux disciples d’entrevoir la gloire à laquelle ils aspirent dans le Christ. Dieu se révèle dans sa magnificence et se fait proche des hommes. Sa beauté est irrésistible au point que Pierre souhaite planter sa demeure chez Lui (Lc 9, 33a). Pourtant le chemin vers la gloire passe par les blessures, les fragilités et les vulnérabilités de notre vie. C’est l’expérience de la croix qui traverse notre existence marquée par la jalousie, la haine, la méfiance, la rancœur, l’envie de vengeance et l’hypocrisie. Aussi sommes-nous prestement invités à sortir de la bulle d’évasion du merveilleux et d’un monde idyllique pour nous plonger dans les conditions parfois difficiles de notre existence en descendant de la montagne. En effet la Résurrection ne nous coupe pas de nos réalités. Mais elle les illumine du rayon de la foi et de l’espérance.

Marcher avec le Christ sur le chemin de Pâques, c’est s’engager à faire la volonté de Dieu, sortir de l’esclavage, créer les conditions d’une humanité nouvelle dans un monde renouvelé en Dieu.

Confrontés aux doutes qui nous assaillent et à l’indécision qui caractérise nos choix, nous nous sentons comme ballotés par les vents contraires sans orientation précise. Nous succombons ainsi à la tentation de culpabilisation et de remise en cause de l’existence de Dieu. Et pourtant la volonté de Dieu vise en toutes circonstances le bonheur de l’homme dans les choix parfois difficiles que chacun est appelé à faire en vue de rester humain et proche des autres. Cette volonté se déploie dans les événements de notre quotidien et nécessite de manière active notre collaboration. Dans cette perspective, la volonté de Dieu n’est ni un diktat qui s’impose à l’homme, ni une liste de tâches à cocher.

Dans l’accomplissement de la volonté de Dieu, l’homme coopère à sa propre libération. Tel est fondamentalement l’événement que nous célébrons dans la résurrection du Christ. De la victoire sur le péché et le mal, du passage des ténèbres à la lumière ainsi que de la mort à la vie, Pâques nous inscrit résolument dans une dynamique de vie nouvelle en Jésus le ressuscité. Dans le contexte vétérotestamentaire de la sortie d’Égypte et de l’exode, la libération prend la forme d’un environnement socio-politique où l’homme jouit de tous ses droits. Nous pouvons à juste titre l’étendre aux combats de toute personne en faveur d’un monde plus juste et solidaire, aux préoccupations liées à la protection des enfants et des personnes vulnérables, aux combats pour l’égalité entre les hommes et une meilleure reconnaissance des femmes.

Ce combat mène inéluctablement au paradigme d’une création nouvelle (1 Co 5, 17-21) et d’une nouvelle humanité (Lc 4, 1-13) dont Jésus est le modèle par l’indéfectible foi et la confiance qu’il a placées en son Père. Il trace ainsi à tous ses disciples le chemin d’humilité dans l’abnégation à soi au service des autres. Dans cette perspective, la célébration de la résurrection engage les chrétiens à l’adéquation à la volonté de Dieu, à devenir acteurs de libération pour leurs frères et sœurs, et promoteurs de paix et de justice dans un monde solidaire et plus humain. Ambassadeurs du Christ dans un environnement hostile, nous sommes appelés à témoigner à temps et à contretemps, enracinés dans la foi et la Parole de Dieu.

Humilité, service et réconciliation

En dehors des structures du péché qu’il faut éradiquer et un ordre socio-éthique qu’il convient d’établir, comment pouvons-nous donner sens à la résurrection du Christ dans le contexte pastoral et sociopolitique qui est le nôtre ? Loin de satisfaire à une quelconque convenance culturelle, la résurrection nous transforme dans notre manière d’être avec Dieu et avec nos frères et sœurs. Nous pouvons à la suite du Christ privilégier trois attitudes fondamentales, à savoir l’humilité, le service et la réconciliation.

De nature divine et d’égale dignité avec le Père, le Christ s’est entièrement dépouillé pour se faire serviteur de ses frères et sœurs sans considérer le prix à payer jusqu’au don de sa propre vie (Ph 2, 6-8). Le chemin de l’humilité est exigeant dans un environnement où tout le monde cherche à s’accrocher au pouvoir aussi bien dans le monde politique que dans l’Église. Il parait normal de se hisser en haut de la pyramide en prenant les autres pour marchepied. L’autre devient littéralement un instrument à mon service. C’est la logique qui soutient et perpétue le conflit qui a complètement plongé notre pays depuis bientôt sept ans dans une profonde crise militaro-politique aux conséquences désastreuses. Certains se sont alors arrogé le droit de décider du destin de leurs frères et sœurs en leur imposant la misère et la pauvreté dans un climat délétère, fait d’insécurité et de précarité. Comme des vampires ils se nourrissent de leur sang.

Notre Église et notre diocèse ne sont pas épargnés de ces déviances qui fragilisent notre témoignage et l’efficacité de nos actions pastorales. C’est le risque du cléricalisme que dénonce avec force le pape François. Le ministère est perçu, non plus comme un service au profit de la promotion de l’homme et de l’annonce de l’Évangile, mais plutôt comme un moyen de faire carrière, de bien se faire voir, de faire pression sur ceux qui sont confiés à notre charge pastorale et de les exploiter à notre avantage. Le défi de la résurrection consiste, en ce domaine particulier, à imiter le Christ dans le service de nos frères et sœurs. En effet Jésus l’a rappelé à ses disciples, il n’est pas venu pour être servi, mais pour servir (Mc 10, 45). Avec le ressuscité, nous sommes invités à un changement de paradigme et au renouvellement de notre schème mental.

La configuration au Christ fait de nous des créatures nouvelles et un peuple de réconciliés (2 Co 5, 17). En Jésus-Christ, nous sommes en effet réconciliés avec Dieu et les uns avec les autres. Nous avons obtenu, comme le rappelle saint Paul, le ministère de la réconciliation. Comment pouvons-nous donc exercer ce ministère si nous trouvons difficile de dépasser les fautes de nos frères et sœurs ? Dans le contexte militaro-politique qui a détruit les bases du vivre-ensemble et provoqué certains antagonismes entre communautés voire entre individus, seuls le pardon et la réconciliation sont les voies royales de sortie de cette crise. Pardonner sans condition, donner la chance à la reconstruction et à un nouveau départ, tels sont les défis que nous sommes appelés à relever avec le Ressuscité.

En route avec le Ressuscité et pour une résurrection qui fait de nous des acteurs de notre propre libération et du renouvellement de notre société à l’image de la création voulue par Dieu, laissons-nous conduire par l’Esprit d’amour, de justice, de paix, de pardon et de réconciliation.

(*) Titre et intertitre de La DC.

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 14:29
RCA : Les députés ont adopté avec amendements le code électoral

 

https://www.radiondekeluka.org  mercredi 24 avril 2019 12:01

 

Les députés ont adopté ce 23 avril avec amendement la loi portant code électoral de la République Centrafricaine. 126 députés sur 140 ont donné leur quitus à cette loi défendue par Augustin Yangana Yahoté, ministre de l'Administration du territoire.

La caution présidentielle passe de 5 à 15 millions de francs Cfa et les législatives de 100.000 à 250.000 francs Cfa. Entretemps le pouvoir table sur 25 millions pour la présidentielle et 1 million pour les législatives. Ce qui a divisé à l'hémicycle.

D'abord le président de l'Assemblée nationale Moussa Laurent Ngon-Baba qui soutient l'idée d'augmentation des cautions. "Au Cameroun, la caution est en hausse, au Congo démocratique et Brazzaville partout dans la sous-région, le coût des cautions est en hausse et pourquoi la RCA doit faire exception" a-t-il exhorté.

Dans le même élan, Clément Ndombé, député de Berberati justifie cette caution par le blocage de candidatures fantaisistes. "Nous sommes députés, nous savons ce que cela représente à l'intérieur du pays. Il faut augmenter la caution pour limiter le nombre des candidats qui viennent et après prendre en otage le président élu parce qu'ils ont participé aux élections. C'est pourquoi nous au MCU, nous estimons qu'il faut mettre terme à cela" a-t-il lancé.

La réplique de l'opposition n'a pas tardé. Anicet Georges Dologuélé qualifie de mesures discriminatoires l'augmentation de caution. "La loi ne doit pas porter les gênes d'exclusions. Si hier, la caution était à 25 millions, Touadéra ne serait pas candidat. Le MLPC a 40 ans, il est là, l'URCA a 4 ans nous sommes là et le MCU aujourd'hui à trois semaines pourquoi tout ça ?" S'est-il interrogé avant de demander "en quoi le nombre pléthorique des candidats pose problème ? Mais l'honorable Clément Ndombé n'est pas bien placé pour nous faire de leçon lui qui a été membre fondateur d'au moins cinq partis dans ce pays" a-t-il rétorqué.

Cette loi entre en vigueur dès sa promulgation et le président en exercice démissionne 6 mois avant l'ouverture de la campagne électorale.     

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