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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:53

 

https://www.rts.ch/info/suisse

 

En visite en Centrafrique depuis dimanche, le conseiller fédéral Alain Berset a clos son voyage mardi par un entretien avec le président Faustin Touadéra. Selon lui, la Suisse peut apporter son expertise dans plusieurs domaines.

Alain Berset est le premier membre du gouvernement suisse à se rendre en République centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres du monde et miné par les violences.

"C'est un enjeu extrêmement important pour nous. Nous avons un intérêt à ce que les questions de santé soient portées sur le plan international. L'année passée, j'ai lancé avec un ministre centrafricain une initiative à l'OMS pour permettre l'accès universel à la santé y compris dans les zones de crise et de conflits. La Centrafrique est vraiment confrontée à une situation difficile. C'est l'occasion d'échanger à ce sujet et de renforcer cette action internationale que nous avons", déclare le conseiller fédéral mardi dans Forum.

"Les attentes sont claires"

Le chef du Département fédéral de l'intérieur s'est entretenu mardi avec le président Faustin Touadéra, le premier ministre Firmin Ngrebada, et le ministre de la Santé Pierre Somse.

"Ils ont d'abord des attentes de la communauté internationale au sens large. Les attentes concrètes, en ce qui concerne la Suisse, sont assez claires. Nous avons des expertises en matière de résolution des conflits, de traitement du passé, d'Etat de droit et de fonctionnement de la justice. Ce sont des éléments qui sont à construire ou à reconstruire en République centrafricaine", explique Alain Berset.

Selon le Fribourgeois, la Suisse "reste un petit acteur en Centrafrique", mais peut apporter une "contribution spécifique dans les domaines de compétence où nous sommes les plus forts". Les discussions ont notamment porté sur l'accord de paix récemment signé entre le gouvernement et les groupes armés ainsi que sur l'aide humanitaire.

Personnel de santé menacé

Plus tôt dans la journée, Alain Berset a visité l’hôpital pédiatrique de Bangui. Si le paludisme fait encore des ravages en Centrafrique, notamment parmi les enfants, le contexte de violences pèse très lourdement sur la population. Le pays ne compte que 40 médecins pour un million d'habitants. En 2019, la Suisse prévoit des contributions financières de 11,6 millions de francs en République centrafricaine, soit une hausse de 1,7 million par rapport à l'an dernier.

"J'ai souhaité voir le terrain. J'ai pu me rendre dans une des zones les plus conflictuelles et problématiques parce qu'il y a plusieurs groupes armés qui s'affrontent pour la gestion du territoire. On sent très vite qu'il y a une grande pression sur les services publics. Le personnel de santé est menacé quotidiennement et les hôpitaux sont soumis à des braquages", constate le conseiller fédéral.

 

Propos recueillis par Julien Bangerter et Nadine Haltiner

Adaptation web: Guillaume Martinez

 

Publié mardi à 19:19

 

"Longue tradition humanitaire"

La présence d'Alain Berset en Centrafrique est liée, selon lui, à une spécificité helvétique. "Nous avons une très longue tradition humanitaire en Suisse, nous jouissons dans le monde entier d'un très grand respect. Nous sommes connus pour notre force dans le dialogue et dans la médiation", assure le conseiller fédéral. 

"Nous ne sommes pas une superpuissance qui vient défendre ses intérêts directs, mais nous sommes vraiment intéressés à améliorer la situation là où ça peut l'être. C'est ce qui a fait cette réputation incroyable de la Suisse depuis plus de 100 ans."

 

Alain Berset: "La Suisse peut apporter son expertise en Centrafrique"
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Centrafrique-Presse.com
9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:51

 

 

mai 08, 2019  AFP

 

La Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) s'est dit "préoccupée" par les violations commises dans l'ouest de ce pays par un des groupes armés signataires de l'accord de paix conclu début février.

"La Minusca demeure préoccupée par la récurrence des violations du droit international humanitaire commises par le Front démocratique du peuple centrafricain (FPDC) dans la préfecture de la Nana Mambéré (ouest)", indique-t-elle mercredi dans un communiqué.

Le 22 avril 2019, des éléments du FPDC ont attaqué un village de l'ouest, où ils ont enlevé trois personnes, incendié deux véhicules ainsi que deux motos, "et maintiennent deux des victimes toujours en captivité", a expliqué la Minusca.

La Mission "rappelle aux leaders du FDPC que ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et sont contraires à leurs engagements dans le cadre de l'Accord de paix dont ils sont signataires".

Début avril, une opération militaire avait été lancée par la Minusca dans la zone contre ce groupe implanté localement, mais sans influence nationale.

L'ONU reprochait au groupe armé d'avoir érigé des barricades sur la route nationale 1, la seule permettant d'approvisionner Bangui depuis le Cameroun, et d'avoir volé une dizaine de pick-up.

Le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, avait alors "appelé à la raison" le FPDC. " (Nous) n'avons pas signé un accord de paix pour revenir à la guerre", avait-il déclaré.

Après la signature d'un accord de paix début février entre Bangui et 14 groupes armés, dont le FDPC, ce dernier avait érigé des barricades en signe de mécontentement vis-à-vis des autorités qui, selon lui, n'avaient "pas respecté" l'accord dans la formation du gouvernement.

Une réunion de suivi pour tenter de sauver l'accord avait eu lieu mi-mars en Ethiopie, où les différentes parties prenantes s'étaient entendues sur un nouveau gouvernement.

Si le leader du groupe, Abdoulaye Miskine, avait décliné le poste ministériel qui lui était destiné, l'un de ses proches avait été nommé "conseiller spécial" à la Primature et l'autre préfet de la Nana-Mambéré, région de l'ouest.

L'accord de Khartoum, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile.

 

La Minusca est "préoccupée" par les agissements d'un groupe armé dans l'ouest
La Minusca est "préoccupée" par les agissements d'un groupe armé dans l'ouest
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Centrafrique-Presse.com
9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:37
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 3 nouveaux cas suspects d’hépatite virale « E » enregistrés à Bocaranga

BOCARANGA, 07 avril 2019 (RJDH)—L’épidémie d’hépatite virale « E » continue d’être enregistrée dans la sous-préfecture de Bocaranga au nord du pays. Trois nouveaux cas suspects viennent d’être détectés, selon plusieurs sources humanitaires contactées par le RJDH ce 07 avril 2019.

Ce 3 mai, les trois nouveaux cas suspects d’hépatite virale « E » dont deux cas proviennent de Bocaranga et 1 autre du district sanitaire de Ngaoundaye, dans l’Ouham-pende ont été enregistrés et notifiés par le comité de crise sanitaire de Bocaranga.

Selon des informations RJDH des sources humanitaires, deux hospitalisations sont faites à Bocaranga suite à ces cas suspectés.

Entre le 22 et le 26 avril dernier, six nouveaux cas présumés d’hépatite « E », parmi lesquels, cinq hommes et une femme ont été enregistrés à Bocaranga et ses environs, dont trois cas à l’hôpital et trois autres cas dans le district sanitaire de Ngaoundaye, une ville située à 68 km à Bocaranga.


Depuis la déclaration du foyer de l'hépatite E le 2 octobre, 187 cas notamment 142 confirmés et 45 autres suspectés ont été enregistrés dans la sous-préfecture de Bocaranga.

Des actions de riposte continuent à être organisées par des acteurs humanitaires avec les communautés locales pour barrer la route à cette épidémie.

Fridolin Ngoulou.

 

 

Centrafrique : Le gouvernement et la Minusca œuvrent ensemble pour l’amélioration de santé des détenus 



BANGUI, 07 Mai 2019 (RJDH) --- La Minusca en collaboration avec le gouvernement cherche à améliorer les conditions des détenus dans les maisons carcérales en Centrafrique. Un atelier de validation d’un document politique Nationale de santé dans les établissements pénitentiaires est organisé le 7 au 8 mai à Bangui en vue de rendre meilleure les conditions sanitaires des personnes en prison.

Les personnes détenues dans les centres carcéraux ne jouissent pas pleinement de leurs droits à la santé, ou ne disposent pas des médecins pour leur traitement. C’est dans ce contexte que la Minusca après « un constat alarment », s’est engagée à appuyer le gouvernement à améliorer les conditions des détenus à travers la « vulgarisation du document politique nationale de santé des détenus » dans les centres pénitentiaires. Le document a été signé le 9 janvier 2019 à Bangui.

L’application des textes du document national revient aux deux ministères de la Santé et de la Justice, comme le confirme Luc Zina Sogo, Conseiller pénitentiaire à la Minusca, « les participants doivent s’imprégner de la situation des centres de détention et l’état des lieux des établissements pénitentiaires en Centrafrique. Ce document les oblige à connaitre le rôle qu’ils vont jouer auprès des prisonniers, adultes et enfants détenus et comment faire le suivi des détenus, afin de dresser un rapport et répertorier les cas qui sont parfois isolés », a-t-il expliqué. 

Le Ministre de la Justice des Droits de l’Homme Flavien Mbata, a justifié le non-respect des droits des détenus dans les prisons en Centrafrique, par le manque de moyens dont fait le département de la Justice, « les personnes en conflit avec la loi ont perdu leur liberté d’aller et de venir. Elles ont droit à la vie, aux soins de santé adéquate, à l’alimentation et au bien-être. Nous avons ce devoir, de restaurer ces conditions de vie des détenus en validant ce document politique nationale de santé dans les centres pénitentiaires », a souligné le membre du gouvernement.

Une trentaine des personnes issues du ministère de la Santé, de la Justice et des Finances prennent part à cet atelier du 7 au 8 mai à Bangui. L’objectif est de valider le document politique relatif aux conditions des détenus dans les centres de détention en Centrafrique. La constitution de 30 mars 2016 et la déclaration universelle des Droits de l’Homme stipulent que toute personne ne peut être soumise à des traitements dégradants inhumains.


Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : « L’ancien président François Bozize ne serait pas le seul devant la justice de son pays », selon Bertin Bea



BANGUI, 07 Avril 2019(RJDH)---Le Secrétaire général du Parti KNK, Bertin Béa a souligné que si des poursuites judiciaires seront lancées contre l’ancien Président François Bozize, « il ne serait pas le seul devant la justice de son pays ».  Il pense qu’il serait avec la plupart de ceux qui sont actuellement aux affaires notamment le président Touadéra, son ancien premier ministre à l’époque et Simplice Mathieu Sarandji, son ancien directeur de cabinet. Position exprimée ce mardi 7 mai 2019 dans une émission du RJDH « Actualité et nous ».


 « Tous les deux auront une partie de compte à rendre au peuple centrafricain du fait qu’ils ont travaillé pendant 5 ans avec Bozizé », c’est en ces termes que le Secrétaire général du parti Kwa Na Kwa(KNK) de François Bozize s’est exprimé lors d’une émission politique du RJDH le mardi, 07 Mai 2019 intitulée « Actualité et Nous » en citant le Président Touadera et Sarandji qui ont tous travaillé sous le régime de François Bozize pendant cinq ans.


Une position qui montre que les relations semblent dégradées entre KNK de l’ancien Président, François Bozizé et le MCU de Touadera ces derniers temps et surtout avec les sanctions contre l’ancien Président et son fils Francis Bozizé.

Le parti KNK par la voix de son Secrétaire général a indiqué que le régime actuel serait pleinement impliqué dans les sanctions qui pèsent sur leur président fondateur afin de l’empêcher aux prochaines échéances électorale de 2020-2021.


« Je préviens qu’il ne serait pas le seul parce que dites-vous bien que la plupart de ceux qui sont là aux affaires aujourd’hui, c’est-à-dire le Président de la République lui-même qui était 5 ans Premier ministre de l’ancien président François Bozizé. Ça veut dire qu’il aura aussi une partie de compte à rendre au peuple centrafricain devant la justice de son pays. Il y’a aussi l’ancien premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji qui était l’ancien Directeur de cabinet de Touadéra à l’époque », a martelé Bertin Béa.



Sur la question de la libre circulation de certains leaders des groupes armés, Bertin Béa qualifie cette politique de deux poids deux mesures, « Nourredine Adam, patron du groupe armé FPRC et l’ancien Président François Bozizé, tous les deux sont dans la liste du comité de sanction des Nations-Unies. Mais malheureusement, Nourredine Adam circule librement au détriment de Bozizé qui se voit refuser de renouveler son passeport diplomatique. Ce qui est le plus choquant, la MINUSCA qui est censée prôner les droits avec impartialité transporte souvent Nourredine Adam dans leur avion sur l’initiative du régime actuel, donc le KNK qualifie de la politique de deux poids deux mesures », a –t-il conclu.


Il est à noter que l’ancien Président François Bozizé a été chassé du pouvoir par la coalition Séléka le 24 Mars 2013.



Jefferson Cyrille Yapende

 

Centrafrique : Grogne des étudiants instituteurs adjoints du Centre Pédagogique de Bangui pour réclamer leurs huit d’arriérés de brousse 



BANGUI, le 07 Mai 2019(RJDH)----Une grève de huit jours à compter du mardi 07 mai 2019 est lancée par les étudiants instituteurs adjoints au Centre Pédagogique et Régional de Bangui(CPR). Les trente sept étudiants réclament de l’Unicef le paiement de leurs huit(8) d’arriérés de brousse non payés depuis plusieurs mois.

Le mouvement de mécontentement lancé aux premières heures du mardi 7 mai 2019, a été suspendu très tôt par les manifestants en attendant la poursuite des discussions avec les responsables de l’Unicef en Centrafrique, précise le Président des contractuels de la 2ème promotion 2016-2018 au Centre Pédagogique et Régional de Bangui Anicet Bikoma, « depuis huit mois, nous accumulons des arriérés de brousse. Malgré de nombreuses discussions avec les responsables de l’Unicef qui prend en charge les contractuels, rien n’est sorti comme engagement pour apurer la totalité de nos arriérés de brousse. C’est pour cela que nous avons décidé de suspendre les activités au niveau CPR jusqu’à la conclusion de l’Unicef », a lâché Anicet Bikoma.

Selon un des responsables de l’Unicef, « les discussions seront entamées avec les hauts responsables de cette agence du système des nations-Unies UNICEF à New York aux Etats-Unis et c’est à l’issu de ces discussions que nous allons répondre aux préoccupations des étudiants instituteurs adjoints, parce que c’est après les discussions que les compris seront trouvés. Donc nous demandons aux grévistes de patienter le temps d’entreprendre une démarche auprès de nos hiérarchies », a fait savoir un cadre à l’Unicef au RJDH présent sur les lieux de manifestation.

Un étudiant gréviste justifie le déclenchement de cette grève par le non paiement depuis huit mois des arriérés de brousse par l’Unicef en Centrafrique, « depuis huit mois, nous étudions dans des conditions de précarité de ressources. Même parfois le frais pour assurer les transports, devient plus difficile. Vraiment nous comptons aujourd’hui surseoir toutes activités au sein du CPR, le temps de trouver une solution avant la reprise », a lancé un manifestant sous-couvert de l’anonymat.

Le montant de brousse perçu par chaque étudiant est de 60.000 francs (soixante mille francs) par mois. Selon les étudiants, depuis huit mois, aucun versement enregistré jusqu’aujourd’hui. Le mois d’avril dernier, des étudiants contractuels pris en charge par l’Unicef ont manifesté pour le non-paiement de leurs arriérés de brousse.

Rolf Domia.

 

 

Centrafrique : Pose de la première pierre d’un centre de formation professionnelle à Kpalongo, situé à 15 km de Bangui


BANGUI le 07 mai 2019, (RJDH) ----Le président Faustin Archange Touadera vient lancer officiellement à Kpalongo à 15 kilomètres de Bangui, route de Mbaiki la construction du centre de formation technique et professionnelle Saint-Joseph (Maison de l’Espoir). La cérémonie de pose de la première pierre de ce centre porté par l’Eglise Catholique a eu lieu me 06 mai 2019. 


C’est projet porté par l’Eglise Catholique et s’inscrit dans le cadre de réinsertion des jeunes dans la vie active. Selon le cardinal Nzapalainga, au moins 23% de jeunes n’ont pas accès à l’éducation, « on estime à 23% de population en âge de travailler qui n’a pas reçu une éducation formelle et ce chiffre est encore plus significatif en milieu rural. La population non scolarisée s’élève à plus d’un million dont plus de 700.000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, cumulant des besoins importants en termes d’alphabétisation, de formation et d’insertion », a fait savoir le Cardinal Dieudonné Nzapalahinga.

Ce manque d’éducation et de formation socioprofessionnelle chez les jeunes, selon le Cardinal reste un vecteur d’augmentation de chômage, de la criminalité, des tensions sociales et les risques d’intégration dans les groupes armés, « l’Eglise veut former des jeunes et des citoyens de demain, capables de prendre part activement à la construction et au développement du pays. A cette option, elle offre aujourd’hui par cette pose de la première pierre, un centre de formation technique et professionnelle avec un internat. Dans un premier temps, 400 millions sont mobilisés pour cette réalisation. Qui associe actuellement, intelligemment sept bâtiments », a-t-il présenté.


Le complexe sera capable d’accueillir 50 jeunes. L’Eglise comme mère, offre trois filières de formation technique et professionnelle, commençant par la lettre M. Il s’agit de la menuiserie, mécanique et la maçonnerie.


La capacité totale des apprenants dans ce centre pour les trois filières sera de 150 élèves en raison de 50 par section. Pour le régime d’internat, le centre peut héberger 50 apprenants. La gestion de ce symbole de partenariat entre l’Etat et l’Eglise sera confiée aux Pères Franciscains assisté d’une communauté religieuse. Une autre construction de l’Eglise Catholique dans le 7ème arrondissement de Bangui a été annoncée au cours de son entretien avec la presse. Un investissement de l’Eglise à hauteur de 500 millions de Francs-Cfa pour la construction d’une école primaire en étage.

Cyrille WEGUE

 

 

Centrafrique : Le HCC et l’ambassade de France mettent en place des pistes pour la formation des journalistes



BANGUI, le 07 Mai 2019 (RJDH)---Un programme de formation des journalistes centrafricains et un autre de partage d’expérience avec les médias français sont mis en place à Bangui par l’ambassade de France à Bangui et le Haut Conseil de la Communication ce 06 mai 2019 à Bangui. Dans l’entretien du Conseiller de Coopération et d'action culturelle de l’ambassade de la France et le Haut-Conseil de la Communication, il ressort la relecture du code d’éthique et la déontologie du journalisme.

La mise en place d’une série d’activités en faveur des journalistes centrafricains intervient dans le cadre du renforcement du soutien de la France dans le secteur des médias en République Centrafricaine. La révision du code d’éthique et déontologie du journalisme entamée par le Haut Conseil de la Communication, le renforcement des capacités et le programme de partage d’expérience entre les journalistes centrafricains et français sont aussi pris en compte par la France afin lutter contre les dérapages constatés dans certains médias de la place.


David Germain Robin, Conseiller de Coopération et d’Action culturelle à l’Ambassade de France à Bangui a précisé que cet appui permettra à l’organe chargé de la régulation des médias en Centrafrique HCC, de réfléchir sur des programmes axés sur le renforcement des capacités des médias locaux, « cet échange nous permettrons de réfléchir ensemble avec le HCC afin de mettre en place un programme conjoint de formation des journalistes pour qu’à la fin, nous aurons une amélioration de travail du journaliste en Centrafrique. C’est un programme qui n’existe pas encore mais pour ce 1er contact, nous cherchons à voir quel contour ce programme pourrait avoir et de voir également quelles sont les priorités du Haut Conseil de la Communication », -t-il expliqué.

Le Haut Conseil de la Communication se félicite de l’appui de la France dans le secteur des médias en Centrafrique, « je pense que, ce qui est prévu dans ce programme, il y aura la relecture du code d’éthique et de la déontologie du journalisme, celui de la formation  technique qui sera mis en place sur les techniques de la rédaction audiovisuelle et une formation sur la presse spécialisée. Donc nous sommes réjouis du soutien de l’ambassade de la France qui vient à point nommé au moment où la République Centrafricaine tend vers les élections, il va falloir doter les médias des outils nécessaires avant les prochaines échanges » a félicité le Président du Haut-Conseil de la Communication.


Cette première prise de contact devrait déboucher par des rencontres techniques afin de formaliser cette future coopération entre l’Ambassade de France et le HCC, qui en ce moment révise la Loi sur la liberté de la communication en Centrafrique.
 

Ketsia KOLISSIO.

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Centrafrique-Presse.com
6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 18:00

 

Bangui, République centrafricaine – Construire un avenir dans lequel les garçons et les filles seront protégés et assurer une assistance durable aux enfants directement touchés par le conflit est essentiel pour concrétiser la promesse de l’accord de paix signé en février, a déclaré Virginia Gamba, représentante spéciale du Secrétaire Général pour les enfants et les conflits armés, à l’issue d’une mission de cinq jours en République centrafricaine.

Elle s’est rendue dans le pays à l’invitation du président Faustin Archange Touadéra dans le cadre d’une mission soutenue par la MINUSCA et l’UNICEF. Elle a rencontré le président, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, des ministres clés du gouvernement centrafricain, des représentants des groupes armés signataires de l’accord de paix, des représentants du quartier PK5 de Bangui, la communauté diplomatique, des chefs religieux ainsi que des collègues et partenaires des Nations Unies et de la société civile.

« Dans un pays où la majorité de la population a moins de 18 ans et où tant d’enfants ont enduré des années de violence effroyable, il est urgent de concentrer nos efforts sur la lutte contre l’impunité, le respect de la justice, la réconciliation et les services aux enfants tels que l’éducation, la santé ou l’eau et l’assainissement », a déclaré Gamba. « La paix ne doit pas être considérée comme une destination finale, mais plutôt comme un moyen de construire des bases solides pour la protection de chaque garçon et de chaque fille.”

Au cours de sa mission, la Représentante spéciale a organisé le premier lancement national de la campagne « Agir pour protéger les enfants affectés par les conflits», au cours duquel elle a présenté publiquement l’idée d’élaborer un plan national de prévention des violations graves envers les enfants, conformément à la résolution du Conseil de sécurité 2427. Ce plan devrait être élaboré par le Gouvernement et inclure de préférence tous les autres signataires de l’accord de paix, avec l’appui de l’ONU et des partenaires de la société civile. Il pourrait également être élargi pour définir les dimensions régionales de la prévention des violations graves, notamment par le biais de la CEEAC.

Les mesures qui pourraient figurer dans le plan de prévention en République centrafricaine reflètent les priorités actuelles pour améliorer la protection des enfants et la promotion de leurs droits, telles que:

aider les autorités à mettre en œuvre leurs engagements internationaux l’État, tels que le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, les Principes de Paris et la Déclaration sur la sécurité dans les écoles

adopter une loi sur la protection de l’enfance qui inclura la criminalisation du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats et de toutes les autres violations graves;

Promouvoir un engagement soutenu avec les groupes armés pour mettre fin aux violations graves et les prévenir, ainsi que la libération de tous les enfants recrutés et utilisés pendant le conflit;

Analyser la dynamique du recrutement d’enfants et d’autres violations graves dans le pays, les difficultés rencontrées par les survivants et faire le plaidoyer pour assurer l’accès à des programmes de réintégration durables à long terme pour toutes les personnes libérées;

Créer un comité interministériel sur la protection de l’enfance qui comprendrait des points focaux pour la protection de l’enfance dans toutes les préfectures.

Lors d’une réunion à Kaga Bandoro avec des membres de l’ex-Séléka, des anti-Balaka et des milices associées, Mme Gamba a réitéré l’importance de mettre fin aux attaques contre les humanitaires, et a appelé à des engagements fermes pour mettre fin aux violations graves commises contre des enfants. Elle a appelé à la mise en œuvre intégrale du plan d’action signé en 2018 entre les Nations Unies et le MPC (Mouvement patriotique pour la Centrafrique) et encouragé les autres groupes armés listés à signer rapidement des plans d’action avec les Nations Unies.

À Bangui et Kaga Bandoro, la délégation a également rencontré des enfants ayant été associés à des groupes armés inscrits à des programmes novateurs de réintégration, tels que l’apprentissage de techniques de forage manuel, la construction de pompes à main et la boulangerie. Ces programmes sont réalisés par deux partenaires de l’UNICEF, Don Bosco et Intersos.

«Il est essentiel de donner la parole aux enfants et aux adolescents. Les jeunes à qui j’ai parlé étaient reconnaissants du soutien reçu, mais ont également exprimé leurs préoccupations concernant le manque d’opportunités d’emploi dans le pays », a déclaré Virginia Gamba. « Parmi les enfants, il y avait de jeunes victimes de violences sexuelles, un autre rappel de l’urgence d’agir pour mettre fin à ces actes odieux et assurer la disponibilité de services de santé et de soutien psychosocial, ainsi que la protection contre la stigmatisation et les représailles contre les victimes ou leurs familles. »

La Représentante spéciale appelle la communauté internationale à continuer à soutenir les enfants de la République centrafricaine et souligne l’importance de placer les personnes – en particulier les garçons et les filles – au cœur de la mise en œuvre du processus de paix.


Pour plus d’informations, veuillez contacter:


Stéphanie Tremblay, Fabienne Vinet,  +1 917 288 5791, tremblay@un.orgvinet@un.org

You can read this press release on our website: https://childrenandarmedconflict.un.org/central-african-republic-addressing-childrens-rights-essential-to-fully-realize-the-promise-of-the-peace-agreement/


Office of the Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict
UN Secretariat Building
New York, NY 10017

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Strategic Communication & Public Information Division


MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda
BP : 3338, Bangui, Central African Republic
Mail : 
publicinformation-minusca@un.org
Website: https://minusca.unmissions.org │
Facebook https://www.facebook.com/minusca.unmissions/
Twitterhttps://twitter.com/@UN_CAR
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https://www.flickr.com/photos/unminusca/ 

Protéger les droits des enfants sera essentiel pour réaliser pleinement la promesse de l’Accord de paix
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Centrafrique-Presse.com
6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:53
Centrafrique: La monnaie soudanaise envahit Birao

Lu pour vous

 

https://africtelegraph.com 6 MAI 2019

 

La Livre soudanaise est plus utilisée que le Franc Fcfa par les populations de cette ville de l’extrême Nord centrafricaine.

Le Franc Fcfa serait en voie de disparition dans la ville centrafricaine de Birao. Sur le marché, il est difficile de voir le franc cfa comme monnaie d’échange. Les pièces sont quasi inexistantes dans cette localité frontalière avec le soudan.

 Elle serait en train de céder la place progressivement à la Livre soudanaise. D’après les populations, l’absence de banques ou d’établissement de microfinance seraient à l’origine de la disparition du Franc Cfa.

De nombreux opérateurs économiques expliquent c’est grâce aux transactions commerciales effectuées par les commerçants soudanais que cette monnaie envahit la ville.

Ceux-ci souhaitent l’implantation d’un établissement bancaire à Birao. Mais les  responsables des structures de crédits sont réticents en raison du climat d’insécurité qui règne à Birao.

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Centrafrique-Presse.com
6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:49
Alain Berset témoin des difficultés d'accès aux soins en Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://www.swissinfo.ch  6 MAI 2019 17:4406. MAI 2019 - 17:44

 

Au deuxième jour de sa visite en Centrafrique, Alain Berset s'est rendu compte des conditions très difficiles pour les habitants d'accéder aux soins. La région visitée, au centre du pays, a été fortement affectée par les violences jusqu'à l'an dernier.

Le conseiller fédéral s'est rendu lundi dans la ville de Kaga-Bandoro, a indiqué à Keystone-ATS sa porte-parole Nicole Lamon. La région a été le théâtre de violences perpétrées par les différents groupes armés ces dernières années. Les attaques contre les humanitaires et les missions médicales ont rendu l'accès aux soins très difficile.

Alain Berset s'est rendu compte de la situation en visitant un hôpital et un camp de déplacés, où les enfants sont majoritaires. En Centrafrique, les taux de mortalité infantile et maternelle sont parmi les plus hauts du monde. L'espérance de vie n'excède pas 52 ans.

En 2019, la Suisse prévoit des contributions financières de 11,6 millions de francs en République centrafricaine, soit une hausse de 1,7 million par rapport à l'an dernier. La santé est prioritaire. Cette contribution s'inscrit dans le cadre de l'"Appel à l'Action", une initiative lancée par la Suisse et d'autres Etats avec la Centrafrique pour garantir l'accès aux soins dans les zones de conflit.

Alain Berset est le premier membre du gouvernement suisse à se rendre dans ce pays. Lors de sa visite en Centrafrique, il a prévu des entretiens avec le président Faustin Archange Touadéra et le premier ministre Firmin Ngrebada. Au programme de leur rencontre figurent notamment la situation politique du pays ainsi que les relations bilatérales, marquées par une aide humanitaire soutenue.

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Centrafrique-Presse.com
6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:37
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

Ouaka : Découverte macabre des corps à Bambari, des voix s’élèvent contre Ali Darassa

 

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 6 mai 2019 12:29

 

La ville de Bambari dans la Ouaka, toujours en proie à l'insécurité en dépit de l'accord de paix, signé le 6 février dernier à Bangui, entre le gouvernement et les groupes armés. Certains habitants de cette ville continuent de vivre dans la précarité. Des témoignages recueillis auprès de la population locale font savoir que les ex-combattants de l'UPC continuent de semer la terreur à Bambari et ses environs.

Selon des sources locales, il ne se passe pas une semaine sans qu'il n'y ait de découvertes de corps sans vie dans certains quartiers de Bambari notamment  aux abords des cours d'eau. Ces corps sont souvent en décomposition. Des actes attribués aux groupes armés de l'UPC.

« Jusque là, les hommes de l’UPC continuent de faire des exactions, ils multiplient des braquages. Parfois, on découvre des corps sans vie tantôt dans le fleuve Boukakou, Badou, Ndashima, Krandjia et un peu partout » déplore un habitant de Bambari sous couvert de l’anonymat.  

Il indique que les habitants de la Ouaka en général, et ceux de Bambari en particulier vivent dans la psychose. Il regrette lui, le fait que des taxes et impôts soient aussi imposés aux commerçants et exploitants miniers par un général de l'UPC. Il exige des autorités judiciaires l’arrestation de Ali Darassa. 

« Le gouvernement a montré ses limites. Nous exigeons du gouvernement l’arrestation de Ali Darassa. Pendant un mois si le gouvernement ne le fait pas, la population va le faire avec les mains nues » a-t-il lancé.

Les tentatives pour joindre le porte-parole de l’UPC par Radio Ndeke Luka ont été vaines. Depuis le déclenchement de la crise en 2013 jusqu'à ce jour, la préfecture de la Ouaka connait toujours des spirales de violences.

 

RCA : Le Ministre Suisse Alain Berset en visite de travail à Bangui

 

https://www.radiondekeluka.org/  lundi 6 mai 2019 12:26

 

Le Ministre Suisse de la Santé et de la culture Alain Berset est en visite de travail en Centrafrique. Cette mission vient renforcer la coopération entre les deux pays. Plusieurs annonces sont attendues dans le cadre d’un vaste programme d’aide humanitaire porté par son pays.

Arrivé le 5 mai à Bangui pour une mission de 3 jours, Alain Berset se rend ce lundi à Kaga-Bandoro au nord de la République Centrafricaine pour faire le suivi du programme humanitaire financé par la Suisse dans le cadre du projet Bekou depuis 2014.

A son arrivée, il a discuté avec les artistes centrafricains pour connaitre leur problème. Son agenda prévoit également une table-ronde sur Radio Ndeke Luka en compagnie du Ministre centrafricain de la Santé, Pierre Somsé, d’un Représentant du CICR et d’un responsable de l’ONG Obouni, partenaire national du secteur de la santé en Centrafrique.

Enfin, il rencontrera le Président de la République, Faustin Archange Touadéra et le Premier Ministre, Firmin Ngrébada. La Suisse et la RCA ont collaboré à la mise en œuvre de l’initiative Appel à l’Action-couverture sanitaire universelle dans les situations d’urgence. Initiative dont Alain Berset est l’un des promoteurs.

Pays post-conflit, la République Centrafricaine entretient une étroite coopération avec la Suisse dans plusieurs domaines. Cette visite de haut niveau fait suite à celle le mois dernier de l’ambassadeur de la Suisse en Centrafrique basé au Cameroun, Pietro Lazzeri. 

 

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:35
Centrafrique: Human Right Watch appelle au jugement des chefs de guerre

 

https://africtelegraph.com  6 MAI 2019

Dans une récente sortie, l’organisation de défense des droits de l’homme estime que l’accord de khartoum ne confère pas l’immunité.

L’accord de paix signé le 2 février dernier à Khartoum a permis l’entrée au gouvernement de plusieurs chefs guerre Centrafrique signataire dudit accord.

Plusieurs d’entre eux régulièrement accusés d’exactions par les organismes des droits de l’homme occupent des postes important dans le sérail centrafricain.

Du coup, Human Right Watch estime que ceux-ci devraient tout de même rendre des comptes à la justice. Cette organisation a sous son viseur trois chef de guerre :

Ali Darassa, leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Al-Khatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Sidiki Abass (aussi connu sous le nom de Bi Sidi Souleymane), commandant d’un groupe appelé Retour, Réclamation et Réhabilitation, ou 3R . 

Cette organisation a documenté de graves atrocités commises depuis 2014 par ces groupes rebelles et leurs chefs aujourd’hui au gouvernement.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:21
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le parti MOUNI demande la révision des relations politiques avec Touadera avant les prochaines élections 

BANGUI, le 06 Mai 2019(RJDH) ----Le Mouvement National des Indépendants(MOUNI) de Thierry Kamach réuni le 05 mai décide de soutenir le Président Touadera aux prochaines élections présidentielles en Centrafrique. Avant les prochaines échéances, MOUNI souhaite discuter avec le Président de la République sur les relations qui lient les deux partis politiques, MCU et MOUNI. 

Le Mouvement National des Indépendants(MOUNI) veut clarifier les relations avec le Président Touadera avant les élections présidentielles et décide de le soutenir lors des élections de 2020. Des accords seront élaborés qui scellera le partage du pouvoir avec MOUNI. Des rencontres périodiques et de consultation du parti se tiendront alors avant la nomination de certains responsables de MOUNI à des postes de responsabilité, «le MOUNI ne demande pas grand chose aujourd’hui et cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de doléances ! Quand vous partagez le pouvoir, quant à la nomination de préfets, sous-préfets, de certains cadres du pays, le MOUNI devra être consulté. Nous avons demandé un échange avec le pouvoir sur ce sujet avant les élections », a indiqué William Wabem, le 5ème vice-président, et porte-parole du MOUNI.

En un mot, le parti MOUNI veut le partage du pouvoir comme le souligne Christian Serge Lengbe, Vice-président du parti MOUNI, « nous sommes partenaires de la majorité présidentielle avant la création du MCU. Ce n’est pas pour remettre en cause le contrat entre le MCU et le MOUNI, et donc il faudra que les choses soient claires et qu’on clarifie nos relations. Vous le savez,  un accord politique c’est la partage du pouvoir », a précisé Christian Serge Lengbe.

Lors du congrès du Mouvement National des Indépendants(MOUNI), le parti a décidé de soutenir le Président Touadera jusqu’aux élections présidentielles en Centrafrique d’ici 2020.

Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : L’ONU réaffirme son soutien au gouvernement pour la protection des enfants sortis des groupes armés

BANGUI, 06 Mai 2019 (RJDH) --- La Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations unie en charge des enfants et des conflits armés a réaffirmé son engagement le samedi 4 mai à la Minusca notamment dans le soutien des actions du gouvernement pour la protection des enfants libérés des groupes armés en situation difficile. La création d’une plateforme est envisagée à New York afin de plaider en faveur des enfants libérés des groupés armés pour leur intégration sociale.

Cette mission de cinq jours en Centrafrique de la Représentante du Secrétaire général des Nations unies en charge des Enfants et des Conflits a pour objectif de faire l’état des lieux actuels des enfants centrafricains, des avancées et les défis auxquels le processus de la protection des enfants est confronté. La diplomate a rencontré les autorités politiques du pays, la société civile, les groupes armés de la ville de Kaga Bandoro, ceux du 3ème arrondissement afin de toucher du doigt la réalité du terrain.

La Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations unies en charge des Enfants et des conflits, Virginia Gamba, confirme qu’il existe des défis que le gouvernement doit relever, « au cours des rencontres avec les membres du gouvernement, les responsables des groupes armés, les organisations de la société civile, ont le devoir chacun de respecter les textes de l’accord de paix signé en février dernier afin que les enfants retrouvent leur sérénité», a martelé la diplomate.

Elle a confirmé qu’un plan d’action a été proposé pour le plaidoyer en faveur des enfants, «la création d’une plateforme est envisagée à New York dès notre retour. Les partenaires internationaux vont se concerter dans le cadre de soutien du gouvernement à l’adoption du code de la protection de l’enfant », a-t-elle rassuré.

La mission en Centrafrique de la Représentante Spéciale du Secrétaire général des enfants et les conflits a pour but de procéder à l’ouverture de la campagne dont le thème est «Agir pour protéger les Enfants affectés par les conflits».

Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : La patrouille conjointe FACA-MINUSCA rassure la population de Mbomou

BANGASSOU, 06 Mai 2019(RJDH)---Plus d’une vingtaine d’éléments de Forces Armées Centrafricaines(FACA) appuyés par le contingent marocain de la MINUSCA multiplient des patrouilles dans les quartiers de Bangassou pour  rassurer les habitants de la ville. Un satisfécit de la population de Bangassou. 

Déployées depuis 2018 à Bangassou, les forces armées centrafricaines, par leur présence, ont créé aujourd’hui un climat de sécurité dans la ville grâce aux patrouilles régulières conjointes avec les forces de la MINUSCA basées à Bangassou.

Tous les après-midi et sous le commandement d’un officier supérieur des FACA, la patrouille va à la rencontre de la population des faubourgs de Bangassou échangeant avec elle sur la situation sécuritaire dans leur localité. 
Cette patrouille conjointe du 14 avril 2019 dont un reporter du RJDH en mission dans le Mbomou y a pris part, démarre en cortège devant la base des FACA. Avant leur départ, le lieutenant-colonel, Commandant de la zone de défense Sud-est, Alain Serge Zokoli montre l’importance de cette patrouille avant de donner l’ordre à un officier de l’armée d’embarquer les éléments.

« Cette patrouille conjointe FACA-MINUSCA à Bangassou a pour objectif d’être plus proche de la population afin de s’enquérir de leur besoin sécuritaire. Nous sillonnons les différents arrondissements et les quartiers pour une éventuelle menace sur la paisible population qui se réjouit de la présence de son armée à son côté », a précisé le Lieutenant-colonel Alain Serge Zokoli.

Le cortège est arrivé à Tokoyo dans le 3ème arrondissement de Bangassou, un quartier où les deux forces conjointes se mettent en deux colonnes dont l’une appartient aux forces armées centrafricaines(FACA) et l’autre au contingent Marocain de la MINUSCA, pour parcourir le quartier à pieds.

Abakar, un jeune homme abordé et rassuré de cette présence, est interrogé parle le Lieutenant Semdiro des FACA sur l’atmosphère sécuritaire qui prévaut dans le secteur. Tout confiant,  le jeune homme a indiqué que tout se passe bien,  « je vais bien et le quartier aussi. Je suis en train de sortir pour m’approvisionner et profiter de cette occasion pour échanger avec mes frères. Je suis content de voir les FACA et la MINUSCA en patrouille», s’est-il réjoui.

Ces patrouilles ne se limitent pas qu’à Bangassou. D’autres éléments des FACA sont aussi dans les villes périphériques de Bangassou avec l’appui de la MINUSCA plus précisément à Bakouma, Ouango, Zacko, Gambo et Béma où les patrouilles mixtes  ont été accueillies par des habitants de ces localités avec des feuilles de palmier pour saluer leur entrée dans la ville au courant de la semaine dernière.

Les Forces armées centrafricaines (FACA), faut-il le rappeler, ont été déployées depuis le mois de juin 2018 dans le Mbomou avec l’état-major à Bangassou qui coordonne le Sud-est de la République Centrafricaine. Depuis le déploiement des FACA dans le Mbomou, une accalmie est observée dans la ville de Bangassou et ses environs.

Jefferson Cyrille Yapende 

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:14
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 18 millions d’euros du « Fonds Bêkou » pour le relèvement économique dans le sud-est du pays



BANGUI, le 04 mai 2018 (RJDH)---Dix-huit millions d’euros : c’est le coût total estimé du fonds Bêkou de l’Union Européenne pour permettre le développement économique dans la zone sud-est du paysCette zone n’avait pas pu bénéficier des retombées de ce fonds depuis qu’il a été lancé pour des raisons sécuritaires. C’est la conclusion de la réunion du comité de gestion de ce fonds qui s’était tenue ce vendredi 3 mai 2019 au siège de l’UE à Bangui avec le gouvernement centrafricain.

La réunion du comité de gestion du fonds Bêkou, selon Francesca Di Mauro, directrice générale pour l’Afrique Centrale et Australe de la direction générale pour le développement et la coopération internationale de la commission de l’UE, s’était tenue pour approuver de nouvelles actions en République Centrafricaine.

« En tant que gestionnaire du Fonds Bêkou, la réunion du comité de gestion est de nous permettre d’approuver de nouvelles actions en réponse directe suite à l’accord de paix de Khartoum signé récemment à Bangui », a-t-elle précisé avant d’indiquer que les régions du sud-est qui draineront désormais une partie de fonds Bêkou, « ce programme de relèvement socioéconomique se focalisera dans la zone sud-est du pays qui jusqu’à maintenant à cause de l’insécurité en fait n’avait pas pu bénéficier aucune intervention », a ajouté Francesca Di Mauro.

« C’est un programme de dix-millions d’euros qui a été approuvé à l’unanimité par le comité de gestion. Le projet se fera en termes de relèvement économique, social notamment la santé et l’éducation, mais aussi l’accès aux sources d’eau potable. Ce qui est également très fondamental, c’est la paix et réconciliation et puis pour tout ce qui est du redéploiement de l’administration publique. Il faut que les fonctionnaires reviennent sur le terrain pour qu’ils puissent offrir des services et pour cela nous allons les accompagner » a-t-elle conclut.

Félix Moloua, Ministre de la Coopération internationale et du Plan, exige les résultats à tous les acteurs impliqués dans les circuits de la mise en œuvre de ce vaste programme, « c’est l’occasion de le rappeler à tous ceux qui seraient dans les circuits de la mise en œuvre de ce programme dans la zone sud-est du pays, que nous avons besoin des résultats. Nous avons d’ailleurs mobilisé des ressources avec le Fonds Bêkou, beaucoup de ressources aujourd’hui, il faudrait que nous comptabilisions ces résultats pour le bien-être de nos compatriotes », a insisté le ministre.

Cinq préfectures dans le sud-est sont les principaux bénéficiaires de ce vaste chantier. Nous avons la partie sud de la Ouaka et de la Haute Kotto, la Basse Kotto, le Mbomou et le Haut-Mbomou, qui à l’heure actuelle comptent très peu d’interventions.

Vianney Ingasso.

 

 

Centrafrique : Plus de 500 enfants issus des groupes armés libérés en 2018 selon l’UNICEF



BANGUI, 04 Mai 2019 (RJDH) --- Des enfants issus des groupes au nombre de 554 ont été libérés en 2018. Une donnée de l’Unicef en Centrafrique et confirmée par la Représentante du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance à Bangui le jeudi 02 mai 2019. 

Plusieurs enfants dans les zones en conflit sont recrutés et utilisés par les groupes armés avec toutes les conséquences possibles. Un processus a été engagé dans le cadre de la libération de ces enfants des rangs des hommes en armes. La Représentante de l’UNICEF en Centrafrique, Christine Muhigana, a présenté l’état des enfants libérés des mouvements armés en Centrafrique, « au moment du Forum de Bangui en 2015, nous avions 2807 enfants qui ont été libérés de leur association avec les groupes armés, toute tendance confondue », a-t-elle confié.

Avant la signature des accords poursuit-elle, « 10 519 enfants ont été libérés des groupes armés, toute tendance confondue. Depuis le lancement du programme national du DDRR en décembre 2018, 554 enfants dont 465 seulement ont été enregistrés dans la région de Paoua au nord du pays. Parmi ces enfants, 27% sont des filles », a-t-elle fait savoir.

Les zones de fortes concentrations d’enfants libérés se présentent de la manière suivante : l’Ouham-Pende, l’Ouham, l’Ouaka, l’Ombella-M’poko, la Haute-Kotto, le Bamingui-Bangoran et la Vakaga. 



Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : Des trous visibles au rond-point des Martyrs empêchent la fluidité de la circulation

  
BANGUI le 04 mai 2019 (RJDH)---La circulation au rond-point des Martyrs dans le 2ème arrondissement de Bangui se complique davantage et surtout en cette période plusieurs. Des trous sont visibles aux alentours du monument des Martyrs et rendent difficile la circulation des véhicules et des motos. Une situation déplorée par des passants et des conducteurs des taxis interrogés par le RJDH.
 
A première vue, le rond-point des Martyrs est entouré des fosses qui laissent ainsi des fers visibles. Ce qui empêche la bonne circulation des biens et des services sur cette avenue. Un usager déplore cette dégradation avancée au niveau de rond-point, « auparavant, le rond-point des Martyrs facilite la circulation sur cette avenue. Mais l’état dans lequel aujourd’hui est déplorable, c’est ce qui freine la bonne circulation des biens et des services sur ce tronçon et provoque parfois des accidents de circulation. De nos jours, ce carrefour ne donne pas une belle image », a-t-il témoigné. 

 
Kanzokanzo, un conducteur de taxi-moto souligne les difficultés rencontrées quotidiennement sur ce carrefour, « si j’empreinte un chemin qui n’est pas praticable, je suis obligé de dévier le chemin, ce qui provoque le plus souvent des mésententes et des accidents de circulation entre nous et les conducteurs à quatre roues. Donc c’est une situation qui interpelle le gouvernement afin de réhabiliter ce rond-point car il ne reflète pas l’image de la capitale », a-t-il souligné.
 
Le carrefour des Martyrs n’est pas le seul à connaitre cette situation de dégradation avancée. Il y a bien d’autres carrefours qui se trouvent dans la même situation. Le rond-point Koudoukou dans le 3e arrondissement et le carrefour de Pétévo dans le 6e arrondissement de la ville de Bangui. 


Depuis les travaux de conduit d’eau au niveau du rond-point des Martyrs par la Sodeca, la place n’est pas encore couverte ni entretenue et laissent des fers visibles.

Carlos Watou   

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