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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:54
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Le PM et 7 des 39 ministres font leur déclaration de patrimoines à la Cour Constitutionnelle

BANGUI, 09 Avril 2019(RJDH)---Un mois après une enquête du RJDH qui a révélé qu’aucun membre du gouvernement n’a fait la déclaration de son patrimoine comme l’exige la constitution, le Premier Ministre Firmin Ngrébada et 7 de ses ministres ont déclaré leurs biens. Une information RJDH confirmée par des sources bien introduites.

Les sept ministres qui ont déclaré leurs patrimoines sont Hugues Tchemeuni du Travail, de l’Emploi et de la Protection Sociale, Hamza Guismala des Travaux Publics et l’Entretien Routier, Gilbert Toumou Déya ministre délégué auprès du Premier ministre, Chef du gouvernement Chargé des Relations avec les groupes armés, Maouloud Moussa Térab des Petites Moyennes Entreprises et du Secteur informel, Maxime Balalou, Chargé du Secrétariat  Général du gouvernement et de Thierry Kamach, de l’Environnement et du Développement Durable.


Pour que le Premier Ministre et ces sept ministres puissent se soumettre à l’article 58 de la Constitution, il a fallu que la presse puisse intervenir. Bien que le Premier Ministre ait, lors de la présentation de sa politique générale à l’Assemblée Nationale le 29 avril, exigé de son gouvernement la déclaration du patrimoine, 32 membres du gouvernement n’ont pas obtempéré jusque-là. Problème de discipline ou de leadership au sein du gouvernement ? Difficile de répondre à cette question mais on constate seulement que l’instruction du Premier Ministre n’a été suivie que par 17,95% de son gouvernement.

Selon l’article 58 alinéa 2 de la Constitution du 30 mars 2016, la déclaration du patrimoine est faite avant l’entrée des ministres en fonction. Que ce soit le premier ministre Firmin Ngrebada ou ses 39 ministres, personne n’a fait cette déclaration avant son entrée en fonction.


Lors que le RJDH a rappelé cette exigence constitutionnelle après une enquête, le conseiller du Premier Ministre en matière de Communication David Gbanga a interdit à l’équipe du RJDH la couverture d’une activité officielle, en réaction à cette enquête qui pourtant parlait des faits.


Jefferson Cyrille Yapende.

 

Centrafrique : L’EUTM-RCA procèdera bientôt à la formation des nouveaux recrus des FACA

BANGUI, 09 Mai 2019 (RJDH)—La mission européenne pour la formation des Forces Armées Centrafricaines (FACA),  EUTM-RCA entamera bientôt la formation de 1023 éléments en cours de recrutement dans le pays. Annonce faite ce 07 mai par le Commandant de l’EUTM-RCA, le général MAIO lors de la conférence de presse à l’Alliance Française de Bangui, marquant le lancement de la journée de l’Europe 2019.

La mission de l’EUTM-RCA a été prolongée pour 2020 afin de prendre en compte la formation des Forces de Sécurité Intérieure mais aussi celles des nouvelles recrues dans l’armée nationale. Les formations seront assurées au Camp Kassaï et au centre d’instruction militaire de Bouar.


Pour le Général MAIO, « la reconstruction de l’armée est un processus. Et l’Europe continue à appuyer la Centrafrique pour reconstruire son armée ».

Déjà, l’EUTM-RCA a contribué à former et à déployer 1400 FACA qui ont bénéficié des équipements fournis par la France, la Russie, la Chine et les Etats-Unis.

« Les FACA ont bénéficié des armes rétrocédées par le Cameroun, la dotation de la Russie, celle de la France. Vers la fin du mois de mai et début juin, le pays attends la 2e et la 3e tranches des armes russes. Avec ces dotations, 5000 à 7000 armes seront disponibles pour les FACA déjà formées », a soutenu le général MAIO.

L’Union européenne à travers l’EUTM-RCA continue à l’étude sur les conditions de la levée de l’embargo, posées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Elle s’investie pour garantir le stockage et la gestion des armes qui seront livrées au pays.

Près de 5.000 FACA sont déjà formées par l’EUTM-RCA depuis le début du processus./

 

Fridolin Ngoulou.

 

 

Centrafrique : Le Ministre de l’Elevage Amidou Bi Aliou place la transhumance au centre de sa priorité 


BANGUI, 09 Mai 2019 (RJDH) --- La question de transhumance a été au cœur de la passation de service ce 08  mai entre le Ministre par intérim Honoré Feizouré et l’entrant Amidou Bi Aliou nommé respectivement le 23 mars 2019 par un décret présidentiel. Le Ministre de l’Elevage promet de créer des conditions favorables en ce concerne les couloirs de transhumance en Centrafrique. 

Améliorer les conditions pour une transhumance apaisée, c’est l’un des objectifs fixés par le nouveau Ministre de l’Elevage et de la Santé animale Amidou Bi Aliou qui a pris officiellement ses fonctions ce 08 mai après sa nomination en mars dernier. La cérémonie de passation de service a eu lieu en présence de l’inspecteur Généra d’Etat, Hyacinthe Touhouyé.


Le ministre intérimaire de l’Elevage Honoré Féïzouré qui a passé plus d’un mois à la tête du département, a relevé quelques difficultés qui selon lui, « constituent un blocage pour la lutte contre les abatages clandestins. La problématique de la transhumance reste un défi majeur. Le suivi du projet de l’abattoir frigorifique de PK 45, l’opérationnalisation du marché à bétail au standard international sont au tant de défis qui attendent le Ministre nouvellement installé », a énuméré le ministre sortant.

Amidou Bi Aliou, a rassuré que le département fera de son mieux pour relever les nombreux défis car, « le couloir de transhumance fait partie de mon plan d’action. Nous sommes des éleveurs, nous avons des compétences dans ce domaine, ensemble je pense que nous allons résoudre ce problème qui handicape la transhumance en Centrafrique», promet le Ministre Amidou Bi Aliou qui se dit engagé à entreprendre des discussions avec les éleveurs dans le but de réduire les prix des bœufs sur le marché.


 « L’un des objectifs est de faciliter la consommation de la viande de bœuf à toute la population centrafricaine et avec un prix raisonnable. Nous allons engager des plaidoyers auprès des partenaires, afin de faciliter le transport des bétails à Bangui. Pour ce faire, il nous faut des véhicules spéciaux », a promis Amidou Bi Aliou, Ministre de l’Elevage et de la Santé Animale.


Le décret nommant Amidou Bi Aliou, ministre de l’Elevage et de la Santé Animale a été signé le 23 mars 2019, par le Président de la République Faustin Archange Touadéra. Cette nomination intervient après les conclusions des discussions de Khartoum, discussions qui ont abouti à la signature d’un accord politique de paix le 6 février à Bangui.

 
Auguste Bati-Kalamet.

 

Centrafrique : Un budget de 12 millions de francs CFA pour l’exercice 2019 de la commune de Wakanga


BERBERATI, le 09 Mai 2019(RJDH)---Les autorités municipales de Wakanga dans la Mambéré-Kadéi ont présenté le budget de l’exercice de la commune qui s’élève à hauteur de 12 millions de francs CFA. C’est à l’issue de la session ordinaire de la commune tenue le 07 mai 2019 que ce montant a été adopté.

Le budget de l’exercice 2019 de la commune de Wakanga dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï a été adopté à l’issue de la session organisée le 07 mai 2019 par les autorités municipales. Le budget prévisionnel de l’année 2019 est de 12. 556. 936 francs CFA adopté par l’équipe pour les activités de l’année en cours.

L’occasion est aussi pour la mairie de passer en revue les activités et de présenter le bilan de l’année écoulée, précise Christian Gabo de la mairie de Wakanga, « la municipalité de Wakanga a tenu sa session budgétaire le 07 mai 2019 pour permettre à la commune d’évaluer les activités menées pendant douze mois et de réfléchir avec l’équipe, les projections de l’année en cours. Mais durant l’année écoulée, aucun investissement pour permettre à la mairie de faire face à ses missions », a expliqué Christian Gabo lors de la session.

Timothée Galongo, le président de la délégation spéciale de la commune de Wakanga a justifié le frein au bon fonctionnement des activités de la localité par le non octroi de la subvention de l’Etat et l’incivisme fiscal de la part des commerçants, « la commune de Wakanga a traversé des moments difficiles et la crise a énormément impacter sur les activités de la commune. A cela s’ajoute le non octroi de la subvention par l’Etat à la commune », a énuméré le Maire de la Commune de Wakanga.

La commune de Wakanga est l’une des communes de la Mambéré-Kadeï. Elle est confrontée à l’incivisme fiscal depuis le déclenchement de la crise dans le pays.

Ferdinand Bounguélé.

 

Centrafrique : Deux personnes à Bayanga condamnées par le parquet de Nola pour complicité de braconnage à 2 ans de prison ferme

BAYANGA, le 09 mai 2019 (RJDH) ---Deux personnes sur les sept présentées devant la Cour de Nola lors de son audience foraine à Bayanga ont été condamnées chacune à deux ans d’emprisonnement ferme et une amende de 100.000 francs. La décision a été rendue publique ce début d’après-midi du jeudi 9 mai 2019 par le Procureur de la République près le Tribunal de Bayanga Narcisse Ouefio Danboye

Ces personnes sont poursuivies pour plusieurs chefs d’accusation notamment la destruction de biens de l’Etat, des ivoires, le braconnage dans les airs protégés de la sous-préfecture de Bayanga au sud-ouest de la République Centrafricaine. Des armes artisanales et minutions de chasse et de guerre ont été découvertes lors de l’arrestation de ces personnes par les éco-gardes en charge de la surveillance de la faune.

Sur quatorze dossiers enrôlés par le parquet de Nola, sept ont été présentés au cours de l’audience foraine tenue depuis le 05 mai 2019 à Bayanga. Le procureur a indiqué que, « des condamnations par contumace ont été prononcées à l’encontre des autres coupables. Puisse qu’ils sont en cavale et nous avons lancé des mandats d’arrêt contre eux et les enquêtes vont suivre son cours », a indiqué le parquet de Nola après les audiences.


« Deux personnes sont condamnées à deux ans d’emprisonnement ferme et doivent payer une amande de 100.000 mille francs CFA en faveur du projet APDF qui s’investi dans la protection des espèces protégées et aussi pour la destruction des biens de l’Etat à savoir, les ivoires, les armes artisanales, les minutions de guerre et autres » a expliqué Narcisse Danboye.


Ces personnes sont poursuivies pour complicité de braconnage et la destruction de biens de l’Etat. L’article 11 du code pénal de la République Centrafricaine précise que : « les complices d’un crime ou d’un délit seront punis de la même peine que les auteurs de ce crime ou de ce délit, sauf les cas où la loi en aurait disposé autrement ». Cette audience qui a eu lieu depuis le 05 mai a pris fin ce 09 mai 2019 avec la condamnation deux personnes. 


Prosper sekekouali

 

Centrafrique : Le Parti ANC réagit suite aux informations faisant état d’une entreprise d’action subversive à l’encontre de leur Président 

BANGUI, 09 Avril 2019(RJDH)---Dans un communiqué de presse rendu public ce mercredi 08 Avril, les membres du bureau et cadres du Parti politique Alliance pour une Nouvelle Centrafrique(ANC) ont dénoncé la nouvelle qui circule depuis 72heures sur les réseaux sociaux à l’encontre du Président Kazagui. Informations selon lesquelles, les partisans du Mouvement Cœurs unis accusent le Ministre de la Communication d’avoir constitué des obstacles au MCU dans les diffusions de leurs informations sur les ondes de la radio et la télévision nationale.  

Selon le communiqué signé par le Porte-parole dudit parti, Junior Ouangam, « il semblerait que certains militants et sympathisants mal intentionnés du Mouvement Cœurs Unis » allié de l’ANC, qui par plusieurs reprises font montre d’une haine à l’encontre de leur Président fondateur, qui selon le communiqué constitue des obstacles aux militants de MCU d’avoir accès aux Médias d’Etat pour la déclaration des messages de leur mouvement.


Le bureau politique de l’ANC qualifie de « mensongères » et aussi de tentative de destitution de leur président à la tête du Ministère de la Communication et des Médias, en vertu de la confiance que les plus hautes autorités du pays ont bien voulu lui confier.

« Au regard de cette volonté incontestée de notre Président à soutenir les actions politiques du gouvernement que dirige son Excellence Monsieur Firmin Ngrebada, Premier Ministre, Chef du gouvernement, sous la clairvoyance de son Excellence le Professeur Faustin Archange Touadera au second tour de l’élection présidentielle de décembre 2015, puis à la déclaration de soutien au MCU en date du 10 décembre 2018, après sa création », a précisé ce communiqué.


Le Parti ANC, via ses membres du bureau politique se dit respectueux des valeurs démocratiques et ne saurait céder à une nouvelle entreprise qui d’ailleurs pour ces commanditaires n’est autre que l’enfoncement du régime en place dans le chao comme le passé.


Le parti ANC conclut dans son communiqué qu’il n’a que comme moyen légitime de lutte politique, les valeurs démocratiques et sollicite à cette occasion, l’intervention des cadres du MCU, afin d’arrêter une telle manœuvre qui, selon eux n’honorent pas l’image du Président de la République.


Jefferson Cyrille Yapende.

 

Centrafrique : Un réseau d’énergie frauduleusement installé au restaurant Cafrina à Bangui décelé par le service de l’ENERCA



BANGUI, le 08 Mai 2019(RJDH)----Un cas de fraude d’énergie est enregistré ce mercredi 8 mai 2019 par l’Energie Centrafricaine (ENERCA) au Restaurant Cafrina en face du Parc de cinquantenaire dans le 1er arrondissement de Bangui. D’après le chef de service de contrôle et inventaire des abonnés de l’ENERCA François Ngueté, « c’est un procédé utilisé en violation des règles établies par l’abonné régulièrement identifié dans le but de réduire ou annuler tout ou partie d’énergie électrique consommée ». 

Selon l’article 10 de la loi n°17.014 du 15 avril 2017, portant incrimination et répression de vol, fraudes et actes de vandalisme dans le service public de l’électricité en République Centrafricaine : « sera puni d’un emprisonnement d’un mois et un jour à six ans et d’une amende de 100.000 à 3.000.000 francs CFA, l’auteur ou complice de fraude », peut-on lire dans la loi promulguée par le Chef de l’Etat.

L’enquête de l’ENERCA à travers des indications reçues par le service de contrôle et inventaire de l’unique société d’Etat en matière d’électricité en Centrafrique a permis de déceler le cas de vol de courant installé en bas du pont du canal qui sépare le monument Boganda et l’avenue David Dacko en face du Parc Cinquantenaire dans le quartier Lakouanga.


« On a reçu une indication par rapport à ce cas et nous avons constaté qu’il y a un cas de vol d’électricité. Il y a une double alimentation dont une partie est consommée en prépayé, et l’autre, c’est le branchement direct. Donc cela fait partie de vol de courant et c’est ce qu’on a décelé », a confirmé François Ngueté Chef de service de contrôle et inventaire des abonnés à l’ENERCA.

Pour des cas pareils ajoute-il, des mesures sont sévèrement prises par la présente loi promulguée par le Président de la République en avril 2017, « en principe ce sont des pénalités. Normalement l’Enerca doit procéder à une saisine. On a émis une convocation en présence des Officiers de Police Judiciaire comme c’est un client de l’ENERCA, nous avons coupé son branchement normal et le câble qui concerne le cas de vol » dit-il.


L’article 3 de la loi présente les différentes formes de vol en ces termes, « sont considérés comme délit de vol, au sens de la présente loi, le vol tel que défini par les dispositions des articles 163 du code pénale ainsi que la commission de l’un des actes comme vol d’énergie électrique.


Judicaël Yongo.

 

Centrafrique : La Mairie centrale annonce la reprise de ses activités de recouvrement de taxes au Km5 


BANGUI, le 08 Mai 2019 (RJDH) --- Les activités de recouvrement de taxes de la municipalité de Bangui vont reprendre bientôt au Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui. L’annonce en a été faite par la Mairie centrale de Bangui, mais d’ores et déjà, la population commence à émettre des inquiétudes sur l’aspect sécuritaire avant la relance des activités de collecte de taxes.  


Depuis le déclenchement de la crise en Centrafrique, les activités de collecte des taxes municipales sur le marché du Km 5 sont suspendues et les commerçants selon la Mairie de Bangui ne font pas face à leur devoir régalien.  C’est dans ce contexte que la mairie centrale a envisagé la semaine dernière la reprise de ses activités de collecte des taxes pour le fonctionnement de la cité.


Une réunion de la maire centrale avec la mairie du 3ème arrondissement de Bangui pour définir les programmes de reprise des activités a été avortée la semaine dernière.

Ibrahim, un commerçant au Km5 salue la décision de la Mairie en ses termes : « je loue cette initiative prise par la Mairie centrale de Bangui, car c’est le début du redéploiement de l’autorité de l’Etat au Km5. Le non prélèvement des taxes plus de 4 ans au niveau du marché est un manque à gagner pour l’Etat Centrafricain. Ce qui peut impacter négativement sur l’économie centrafricaine car, le marché du Km5 constitue le poumon des activités économique du pays », a exprimé ce dernier.    

Un avis différemment apprécié par un étudiant qui s’inquiète quant à lui de la question sécuritaire et la circulation des armes dans le 3ème arrondissement, « je m’inquiète de la projection des agents de la mairie. Parce que si la mairie centrale de Bangui va reprendre ses activités au Km5 mais la question qui se pose avec acuité, c’est la situation sécuritaire qui demeure encore préoccupante dans cet arrondissement. Les groupes d’auto-défense restent encore en position de force. Les agents de la mairie seront envoyés sur le volcan. Quelle mesure sécuritaire prise par la mairie pour protéger ces agents ? C’est la seule question que nous nous posions », s’interroge-t-il.

Les commerçants du Km5 se sont affrontés avec des éléments d’auto-défense à cause du prélèvement des taxes imposés par les groupés armés dans le 3èmearrondissement. Un autre cas remonte en 2018 où le leader du groupe d’autodéfense nommé « Empereur » a été tué après une dispute avec un commerçant sommé par ce leader de verser une somme d’argent à son mouvement.

Carlos Watou.

 

Centrafrique : Plusieurs cas de violations des Droits de l’Homme enregistrés à Obo à l’est du pays


OBO, le 08 Mai 2019 (RJDH)---Plusieurs formes de violations des droits humains notamment les abus sexuels, les tueries, le vol à main armée et autres sont signalées quotidiennement ces derniers temps à Obo, chef-lieu du Haut-Mbomou à l’Est de la République Centrafricaine. Ces cas pour la plus part, sont attribués aux hommes en arme appelés « Ndjandjawites » venus du Soudan du sud et certaines groupes armés appartenant à la Séléka et des Anti-Balaka.


La situation des Droits de l’Homme dans la ville d’Obo à l’Est de la République Centrafricaine est inquiétante depuis ces derniers temps. Les graves violations des droits humains notamment les abus sexuels, la tuerie, le vol à main armée sont commises quotidiennement dans la ville et ses envions. Une situation qui risque selon une autorité de Obo contactée par le RJDH, « de compliquer la circulation au niveau de la frontière entre la République Centrafricaine et le Soudan du Sud. Vous savez, la frontière entre les deux pays a été fermée par rapport aux multiples cas de violences perpétrées par les groupes armés au niveau du Soudan du sud et vers Obo de l’autre coté. Chaque jour, on ne cesse de documenter des graves violations des Droits de l’Homme dans la ville de Obo », confie une source autoritaire à Obo.


« Depuis le 7 février 2019, des malfaiteurs opèrent même les jours en terrorisant la population qui ne cherche que la paix ».


Selon une source du RJDH, « quatre cas d’assassinat ont été enregistrés en l’espace d’une semaine. Cette même source a précisé aussi un cas de tuerie d’une jeune fille dans la ville, « dans la nuit du dimanche à lundi, une fille d’une trentaine d’années a été froidement assassinée en pleine ville. Une femme qui réclamait sa moto volée a été victime d’un cas d’exactions perpétrées par des hommes en armes qui sont présentement en cavale », a témoigné un notable d’Obo.

La frontière de la République Centrafricaine a été fermée suite aux multiples cas de violences commises par des groupes armés dans la ville de Obo et vers le Sud-Soudan.

RJDH.

 

Centrafrique : 14 dossiers inscrits au rôle des audiences foraines à Bayanga dont les cas de braconnage



BAYANGA, le 08 Mai 2019(RJDH)-----Le parquet de Nola a ouvert depuis le 05 mai 2019, les audiences foraines dans la ville de Bayanga au sud-ouest de la République Centrafricaine. Quatre (14) dossiers au total sont inscrits au rôle dont les cas de braconnage dans les airs protégés à Bayanga.

 
A l’ouverture des audiences qui a commencé depuis le 05 mai 2019 dans la salle de délibération de la mairie de Bayanga, les présumés auteurs présentés devant la barre sont que des complices arrêtés par les éco-gardes. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Nola, Narcisse Ouefio Daneboye, a indiqué que des mandats d’arrêtes sont décernés contres les présumés auteurs en cavale poursuivis pour les braconnages et autres faits.


Les faits reprochés à ces présumés auteurs sont entre autres, « les braconnages, détentions des minutions de chasses, des armes artisanales, des ivoires et autres faits », cite le Procureur Narcisse Daneboye à l’ouverture des audiences.

Les décisions de différents procès qui ont commencé depuis le 05 mai 2019 à Bayanga seront définitives le 09 mai. Les airs de Nzanga-Sanga a été la cible de nombreux cas de braconnage orchestrés par des éléments armés, des habitants.

Prosper Seke-kouali.

 

 

Centrafrique : La Suisse fait un don de 11,6 million de francs suisses à la Centrafrique pour des interventions humanitaires 



BANGUI le 08 mai 2019 (RJDH) -- Une équipe du gouvernement suisse en visite de travail en Centrafrique dans le but d’échanger avec le gouvernement centrafricain sur la situation du pays. Une aide d’envions d’onze millions de francs suisses a été accordée à la Centrafrique pour fournir de l’aide humanitaire aux populations centrafricaines. 

Apres trois jours de visite de travail en Centrafrique, Alain Berset Conseiller fédéral suisse a rencontré les autorités centrafricaines sur les différents domaines notamment la santé, « j’ai commencé ma visite à Kaga Bandoro, c’est une ville qui regroupe beaucoup de défis auxquels la Centrafrique est confrontée. C’était l’occasion de visiter l’hôpital de Kaga-Bandoro, le camp des déplacés et également d’avoir un échange avec le préfet de la Nana-Gribizi qui se trouve sur place a Kaga-Bandoro pour vraiment comprendre la situation de la population et voir comment fonctionne la collaboration des ONG avec la population plus précisément le CICR qui fonctionne de manière très étroite », a expliqué le conseiller Alain Berset.


La Suisse est présente en RCA à travers des ONGs humanitaires, précise le Conseiller fédéral, « à travers les ONG sur la place ici dans le pays, on est représenté et aussi avec des soutiens bilatéraux qui à partir de 2019 vont augmenter à 11 ,6 million de francs suisses. Dans ce montant il y aura aussi la contribution de  Suisse dans le Fonds  Bêkou soit un peu plus de 3 millions de franc de dollars .Nous souhaitons nous engager de manière conséquente et durable pour soutenir  les efforts qui sont réalisés dans le pays aussi nous avons prévus d’intensifier la collaboration en matière de lutte contre les faux médicaments. L’accès aux médicaments de qualité est une question centrale pour la Suisse », ajoute le conseiller Alain Berset.


Cette visite est une première pour le gouvernement suisse en Centrafrique afin d’évaluer les activités du Comité International de la Croix rouge  dans le pays.

Paméla Dounian Doté

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:53

 

https://www.rts.ch/info/suisse

 

En visite en Centrafrique depuis dimanche, le conseiller fédéral Alain Berset a clos son voyage mardi par un entretien avec le président Faustin Touadéra. Selon lui, la Suisse peut apporter son expertise dans plusieurs domaines.

Alain Berset est le premier membre du gouvernement suisse à se rendre en République centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres du monde et miné par les violences.

"C'est un enjeu extrêmement important pour nous. Nous avons un intérêt à ce que les questions de santé soient portées sur le plan international. L'année passée, j'ai lancé avec un ministre centrafricain une initiative à l'OMS pour permettre l'accès universel à la santé y compris dans les zones de crise et de conflits. La Centrafrique est vraiment confrontée à une situation difficile. C'est l'occasion d'échanger à ce sujet et de renforcer cette action internationale que nous avons", déclare le conseiller fédéral mardi dans Forum.

"Les attentes sont claires"

Le chef du Département fédéral de l'intérieur s'est entretenu mardi avec le président Faustin Touadéra, le premier ministre Firmin Ngrebada, et le ministre de la Santé Pierre Somse.

"Ils ont d'abord des attentes de la communauté internationale au sens large. Les attentes concrètes, en ce qui concerne la Suisse, sont assez claires. Nous avons des expertises en matière de résolution des conflits, de traitement du passé, d'Etat de droit et de fonctionnement de la justice. Ce sont des éléments qui sont à construire ou à reconstruire en République centrafricaine", explique Alain Berset.

Selon le Fribourgeois, la Suisse "reste un petit acteur en Centrafrique", mais peut apporter une "contribution spécifique dans les domaines de compétence où nous sommes les plus forts". Les discussions ont notamment porté sur l'accord de paix récemment signé entre le gouvernement et les groupes armés ainsi que sur l'aide humanitaire.

Personnel de santé menacé

Plus tôt dans la journée, Alain Berset a visité l’hôpital pédiatrique de Bangui. Si le paludisme fait encore des ravages en Centrafrique, notamment parmi les enfants, le contexte de violences pèse très lourdement sur la population. Le pays ne compte que 40 médecins pour un million d'habitants. En 2019, la Suisse prévoit des contributions financières de 11,6 millions de francs en République centrafricaine, soit une hausse de 1,7 million par rapport à l'an dernier.

"J'ai souhaité voir le terrain. J'ai pu me rendre dans une des zones les plus conflictuelles et problématiques parce qu'il y a plusieurs groupes armés qui s'affrontent pour la gestion du territoire. On sent très vite qu'il y a une grande pression sur les services publics. Le personnel de santé est menacé quotidiennement et les hôpitaux sont soumis à des braquages", constate le conseiller fédéral.

 

Propos recueillis par Julien Bangerter et Nadine Haltiner

Adaptation web: Guillaume Martinez

 

Publié mardi à 19:19

 

"Longue tradition humanitaire"

La présence d'Alain Berset en Centrafrique est liée, selon lui, à une spécificité helvétique. "Nous avons une très longue tradition humanitaire en Suisse, nous jouissons dans le monde entier d'un très grand respect. Nous sommes connus pour notre force dans le dialogue et dans la médiation", assure le conseiller fédéral. 

"Nous ne sommes pas une superpuissance qui vient défendre ses intérêts directs, mais nous sommes vraiment intéressés à améliorer la situation là où ça peut l'être. C'est ce qui a fait cette réputation incroyable de la Suisse depuis plus de 100 ans."

 

Alain Berset: "La Suisse peut apporter son expertise en Centrafrique"
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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:51

 

 

mai 08, 2019  AFP

 

La Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) s'est dit "préoccupée" par les violations commises dans l'ouest de ce pays par un des groupes armés signataires de l'accord de paix conclu début février.

"La Minusca demeure préoccupée par la récurrence des violations du droit international humanitaire commises par le Front démocratique du peuple centrafricain (FPDC) dans la préfecture de la Nana Mambéré (ouest)", indique-t-elle mercredi dans un communiqué.

Le 22 avril 2019, des éléments du FPDC ont attaqué un village de l'ouest, où ils ont enlevé trois personnes, incendié deux véhicules ainsi que deux motos, "et maintiennent deux des victimes toujours en captivité", a expliqué la Minusca.

La Mission "rappelle aux leaders du FDPC que ces actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et sont contraires à leurs engagements dans le cadre de l'Accord de paix dont ils sont signataires".

Début avril, une opération militaire avait été lancée par la Minusca dans la zone contre ce groupe implanté localement, mais sans influence nationale.

L'ONU reprochait au groupe armé d'avoir érigé des barricades sur la route nationale 1, la seule permettant d'approvisionner Bangui depuis le Cameroun, et d'avoir volé une dizaine de pick-up.

Le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, avait alors "appelé à la raison" le FPDC. " (Nous) n'avons pas signé un accord de paix pour revenir à la guerre", avait-il déclaré.

Après la signature d'un accord de paix début février entre Bangui et 14 groupes armés, dont le FDPC, ce dernier avait érigé des barricades en signe de mécontentement vis-à-vis des autorités qui, selon lui, n'avaient "pas respecté" l'accord dans la formation du gouvernement.

Une réunion de suivi pour tenter de sauver l'accord avait eu lieu mi-mars en Ethiopie, où les différentes parties prenantes s'étaient entendues sur un nouveau gouvernement.

Si le leader du groupe, Abdoulaye Miskine, avait décliné le poste ministériel qui lui était destiné, l'un de ses proches avait été nommé "conseiller spécial" à la Primature et l'autre préfet de la Nana-Mambéré, région de l'ouest.

L'accord de Khartoum, soutenu par tous les partenaires de Bangui et préparé depuis 2017 par l'Union africaine, est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile.

 

La Minusca est "préoccupée" par les agissements d'un groupe armé dans l'ouest
La Minusca est "préoccupée" par les agissements d'un groupe armé dans l'ouest
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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 18:37
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 3 nouveaux cas suspects d’hépatite virale « E » enregistrés à Bocaranga

BOCARANGA, 07 avril 2019 (RJDH)—L’épidémie d’hépatite virale « E » continue d’être enregistrée dans la sous-préfecture de Bocaranga au nord du pays. Trois nouveaux cas suspects viennent d’être détectés, selon plusieurs sources humanitaires contactées par le RJDH ce 07 avril 2019.

Ce 3 mai, les trois nouveaux cas suspects d’hépatite virale « E » dont deux cas proviennent de Bocaranga et 1 autre du district sanitaire de Ngaoundaye, dans l’Ouham-pende ont été enregistrés et notifiés par le comité de crise sanitaire de Bocaranga.

Selon des informations RJDH des sources humanitaires, deux hospitalisations sont faites à Bocaranga suite à ces cas suspectés.

Entre le 22 et le 26 avril dernier, six nouveaux cas présumés d’hépatite « E », parmi lesquels, cinq hommes et une femme ont été enregistrés à Bocaranga et ses environs, dont trois cas à l’hôpital et trois autres cas dans le district sanitaire de Ngaoundaye, une ville située à 68 km à Bocaranga.


Depuis la déclaration du foyer de l'hépatite E le 2 octobre, 187 cas notamment 142 confirmés et 45 autres suspectés ont été enregistrés dans la sous-préfecture de Bocaranga.

Des actions de riposte continuent à être organisées par des acteurs humanitaires avec les communautés locales pour barrer la route à cette épidémie.

Fridolin Ngoulou.

 

 

Centrafrique : Le gouvernement et la Minusca œuvrent ensemble pour l’amélioration de santé des détenus 



BANGUI, 07 Mai 2019 (RJDH) --- La Minusca en collaboration avec le gouvernement cherche à améliorer les conditions des détenus dans les maisons carcérales en Centrafrique. Un atelier de validation d’un document politique Nationale de santé dans les établissements pénitentiaires est organisé le 7 au 8 mai à Bangui en vue de rendre meilleure les conditions sanitaires des personnes en prison.

Les personnes détenues dans les centres carcéraux ne jouissent pas pleinement de leurs droits à la santé, ou ne disposent pas des médecins pour leur traitement. C’est dans ce contexte que la Minusca après « un constat alarment », s’est engagée à appuyer le gouvernement à améliorer les conditions des détenus à travers la « vulgarisation du document politique nationale de santé des détenus » dans les centres pénitentiaires. Le document a été signé le 9 janvier 2019 à Bangui.

L’application des textes du document national revient aux deux ministères de la Santé et de la Justice, comme le confirme Luc Zina Sogo, Conseiller pénitentiaire à la Minusca, « les participants doivent s’imprégner de la situation des centres de détention et l’état des lieux des établissements pénitentiaires en Centrafrique. Ce document les oblige à connaitre le rôle qu’ils vont jouer auprès des prisonniers, adultes et enfants détenus et comment faire le suivi des détenus, afin de dresser un rapport et répertorier les cas qui sont parfois isolés », a-t-il expliqué. 

Le Ministre de la Justice des Droits de l’Homme Flavien Mbata, a justifié le non-respect des droits des détenus dans les prisons en Centrafrique, par le manque de moyens dont fait le département de la Justice, « les personnes en conflit avec la loi ont perdu leur liberté d’aller et de venir. Elles ont droit à la vie, aux soins de santé adéquate, à l’alimentation et au bien-être. Nous avons ce devoir, de restaurer ces conditions de vie des détenus en validant ce document politique nationale de santé dans les centres pénitentiaires », a souligné le membre du gouvernement.

Une trentaine des personnes issues du ministère de la Santé, de la Justice et des Finances prennent part à cet atelier du 7 au 8 mai à Bangui. L’objectif est de valider le document politique relatif aux conditions des détenus dans les centres de détention en Centrafrique. La constitution de 30 mars 2016 et la déclaration universelle des Droits de l’Homme stipulent que toute personne ne peut être soumise à des traitements dégradants inhumains.


Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : « L’ancien président François Bozize ne serait pas le seul devant la justice de son pays », selon Bertin Bea



BANGUI, 07 Avril 2019(RJDH)---Le Secrétaire général du Parti KNK, Bertin Béa a souligné que si des poursuites judiciaires seront lancées contre l’ancien Président François Bozize, « il ne serait pas le seul devant la justice de son pays ».  Il pense qu’il serait avec la plupart de ceux qui sont actuellement aux affaires notamment le président Touadéra, son ancien premier ministre à l’époque et Simplice Mathieu Sarandji, son ancien directeur de cabinet. Position exprimée ce mardi 7 mai 2019 dans une émission du RJDH « Actualité et nous ».


 « Tous les deux auront une partie de compte à rendre au peuple centrafricain du fait qu’ils ont travaillé pendant 5 ans avec Bozizé », c’est en ces termes que le Secrétaire général du parti Kwa Na Kwa(KNK) de François Bozize s’est exprimé lors d’une émission politique du RJDH le mardi, 07 Mai 2019 intitulée « Actualité et Nous » en citant le Président Touadera et Sarandji qui ont tous travaillé sous le régime de François Bozize pendant cinq ans.


Une position qui montre que les relations semblent dégradées entre KNK de l’ancien Président, François Bozizé et le MCU de Touadera ces derniers temps et surtout avec les sanctions contre l’ancien Président et son fils Francis Bozizé.

Le parti KNK par la voix de son Secrétaire général a indiqué que le régime actuel serait pleinement impliqué dans les sanctions qui pèsent sur leur président fondateur afin de l’empêcher aux prochaines échéances électorale de 2020-2021.


« Je préviens qu’il ne serait pas le seul parce que dites-vous bien que la plupart de ceux qui sont là aux affaires aujourd’hui, c’est-à-dire le Président de la République lui-même qui était 5 ans Premier ministre de l’ancien président François Bozizé. Ça veut dire qu’il aura aussi une partie de compte à rendre au peuple centrafricain devant la justice de son pays. Il y’a aussi l’ancien premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji qui était l’ancien Directeur de cabinet de Touadéra à l’époque », a martelé Bertin Béa.



Sur la question de la libre circulation de certains leaders des groupes armés, Bertin Béa qualifie cette politique de deux poids deux mesures, « Nourredine Adam, patron du groupe armé FPRC et l’ancien Président François Bozizé, tous les deux sont dans la liste du comité de sanction des Nations-Unies. Mais malheureusement, Nourredine Adam circule librement au détriment de Bozizé qui se voit refuser de renouveler son passeport diplomatique. Ce qui est le plus choquant, la MINUSCA qui est censée prôner les droits avec impartialité transporte souvent Nourredine Adam dans leur avion sur l’initiative du régime actuel, donc le KNK qualifie de la politique de deux poids deux mesures », a –t-il conclu.


Il est à noter que l’ancien Président François Bozizé a été chassé du pouvoir par la coalition Séléka le 24 Mars 2013.



Jefferson Cyrille Yapende

 

Centrafrique : Grogne des étudiants instituteurs adjoints du Centre Pédagogique de Bangui pour réclamer leurs huit d’arriérés de brousse 



BANGUI, le 07 Mai 2019(RJDH)----Une grève de huit jours à compter du mardi 07 mai 2019 est lancée par les étudiants instituteurs adjoints au Centre Pédagogique et Régional de Bangui(CPR). Les trente sept étudiants réclament de l’Unicef le paiement de leurs huit(8) d’arriérés de brousse non payés depuis plusieurs mois.

Le mouvement de mécontentement lancé aux premières heures du mardi 7 mai 2019, a été suspendu très tôt par les manifestants en attendant la poursuite des discussions avec les responsables de l’Unicef en Centrafrique, précise le Président des contractuels de la 2ème promotion 2016-2018 au Centre Pédagogique et Régional de Bangui Anicet Bikoma, « depuis huit mois, nous accumulons des arriérés de brousse. Malgré de nombreuses discussions avec les responsables de l’Unicef qui prend en charge les contractuels, rien n’est sorti comme engagement pour apurer la totalité de nos arriérés de brousse. C’est pour cela que nous avons décidé de suspendre les activités au niveau CPR jusqu’à la conclusion de l’Unicef », a lâché Anicet Bikoma.

Selon un des responsables de l’Unicef, « les discussions seront entamées avec les hauts responsables de cette agence du système des nations-Unies UNICEF à New York aux Etats-Unis et c’est à l’issu de ces discussions que nous allons répondre aux préoccupations des étudiants instituteurs adjoints, parce que c’est après les discussions que les compris seront trouvés. Donc nous demandons aux grévistes de patienter le temps d’entreprendre une démarche auprès de nos hiérarchies », a fait savoir un cadre à l’Unicef au RJDH présent sur les lieux de manifestation.

Un étudiant gréviste justifie le déclenchement de cette grève par le non paiement depuis huit mois des arriérés de brousse par l’Unicef en Centrafrique, « depuis huit mois, nous étudions dans des conditions de précarité de ressources. Même parfois le frais pour assurer les transports, devient plus difficile. Vraiment nous comptons aujourd’hui surseoir toutes activités au sein du CPR, le temps de trouver une solution avant la reprise », a lancé un manifestant sous-couvert de l’anonymat.

Le montant de brousse perçu par chaque étudiant est de 60.000 francs (soixante mille francs) par mois. Selon les étudiants, depuis huit mois, aucun versement enregistré jusqu’aujourd’hui. Le mois d’avril dernier, des étudiants contractuels pris en charge par l’Unicef ont manifesté pour le non-paiement de leurs arriérés de brousse.

Rolf Domia.

 

 

Centrafrique : Pose de la première pierre d’un centre de formation professionnelle à Kpalongo, situé à 15 km de Bangui


BANGUI le 07 mai 2019, (RJDH) ----Le président Faustin Archange Touadera vient lancer officiellement à Kpalongo à 15 kilomètres de Bangui, route de Mbaiki la construction du centre de formation technique et professionnelle Saint-Joseph (Maison de l’Espoir). La cérémonie de pose de la première pierre de ce centre porté par l’Eglise Catholique a eu lieu me 06 mai 2019. 


C’est projet porté par l’Eglise Catholique et s’inscrit dans le cadre de réinsertion des jeunes dans la vie active. Selon le cardinal Nzapalainga, au moins 23% de jeunes n’ont pas accès à l’éducation, « on estime à 23% de population en âge de travailler qui n’a pas reçu une éducation formelle et ce chiffre est encore plus significatif en milieu rural. La population non scolarisée s’élève à plus d’un million dont plus de 700.000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, cumulant des besoins importants en termes d’alphabétisation, de formation et d’insertion », a fait savoir le Cardinal Dieudonné Nzapalahinga.

Ce manque d’éducation et de formation socioprofessionnelle chez les jeunes, selon le Cardinal reste un vecteur d’augmentation de chômage, de la criminalité, des tensions sociales et les risques d’intégration dans les groupes armés, « l’Eglise veut former des jeunes et des citoyens de demain, capables de prendre part activement à la construction et au développement du pays. A cette option, elle offre aujourd’hui par cette pose de la première pierre, un centre de formation technique et professionnelle avec un internat. Dans un premier temps, 400 millions sont mobilisés pour cette réalisation. Qui associe actuellement, intelligemment sept bâtiments », a-t-il présenté.


Le complexe sera capable d’accueillir 50 jeunes. L’Eglise comme mère, offre trois filières de formation technique et professionnelle, commençant par la lettre M. Il s’agit de la menuiserie, mécanique et la maçonnerie.


La capacité totale des apprenants dans ce centre pour les trois filières sera de 150 élèves en raison de 50 par section. Pour le régime d’internat, le centre peut héberger 50 apprenants. La gestion de ce symbole de partenariat entre l’Etat et l’Eglise sera confiée aux Pères Franciscains assisté d’une communauté religieuse. Une autre construction de l’Eglise Catholique dans le 7ème arrondissement de Bangui a été annoncée au cours de son entretien avec la presse. Un investissement de l’Eglise à hauteur de 500 millions de Francs-Cfa pour la construction d’une école primaire en étage.

Cyrille WEGUE

 

 

Centrafrique : Le HCC et l’ambassade de France mettent en place des pistes pour la formation des journalistes



BANGUI, le 07 Mai 2019 (RJDH)---Un programme de formation des journalistes centrafricains et un autre de partage d’expérience avec les médias français sont mis en place à Bangui par l’ambassade de France à Bangui et le Haut Conseil de la Communication ce 06 mai 2019 à Bangui. Dans l’entretien du Conseiller de Coopération et d'action culturelle de l’ambassade de la France et le Haut-Conseil de la Communication, il ressort la relecture du code d’éthique et la déontologie du journalisme.

La mise en place d’une série d’activités en faveur des journalistes centrafricains intervient dans le cadre du renforcement du soutien de la France dans le secteur des médias en République Centrafricaine. La révision du code d’éthique et déontologie du journalisme entamée par le Haut Conseil de la Communication, le renforcement des capacités et le programme de partage d’expérience entre les journalistes centrafricains et français sont aussi pris en compte par la France afin lutter contre les dérapages constatés dans certains médias de la place.


David Germain Robin, Conseiller de Coopération et d’Action culturelle à l’Ambassade de France à Bangui a précisé que cet appui permettra à l’organe chargé de la régulation des médias en Centrafrique HCC, de réfléchir sur des programmes axés sur le renforcement des capacités des médias locaux, « cet échange nous permettrons de réfléchir ensemble avec le HCC afin de mettre en place un programme conjoint de formation des journalistes pour qu’à la fin, nous aurons une amélioration de travail du journaliste en Centrafrique. C’est un programme qui n’existe pas encore mais pour ce 1er contact, nous cherchons à voir quel contour ce programme pourrait avoir et de voir également quelles sont les priorités du Haut Conseil de la Communication », -t-il expliqué.

Le Haut Conseil de la Communication se félicite de l’appui de la France dans le secteur des médias en Centrafrique, « je pense que, ce qui est prévu dans ce programme, il y aura la relecture du code d’éthique et de la déontologie du journalisme, celui de la formation  technique qui sera mis en place sur les techniques de la rédaction audiovisuelle et une formation sur la presse spécialisée. Donc nous sommes réjouis du soutien de l’ambassade de la France qui vient à point nommé au moment où la République Centrafricaine tend vers les élections, il va falloir doter les médias des outils nécessaires avant les prochaines échanges » a félicité le Président du Haut-Conseil de la Communication.


Cette première prise de contact devrait déboucher par des rencontres techniques afin de formaliser cette future coopération entre l’Ambassade de France et le HCC, qui en ce moment révise la Loi sur la liberté de la communication en Centrafrique.
 

Ketsia KOLISSIO.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 18:00

 

Bangui, République centrafricaine – Construire un avenir dans lequel les garçons et les filles seront protégés et assurer une assistance durable aux enfants directement touchés par le conflit est essentiel pour concrétiser la promesse de l’accord de paix signé en février, a déclaré Virginia Gamba, représentante spéciale du Secrétaire Général pour les enfants et les conflits armés, à l’issue d’une mission de cinq jours en République centrafricaine.

Elle s’est rendue dans le pays à l’invitation du président Faustin Archange Touadéra dans le cadre d’une mission soutenue par la MINUSCA et l’UNICEF. Elle a rencontré le président, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, des ministres clés du gouvernement centrafricain, des représentants des groupes armés signataires de l’accord de paix, des représentants du quartier PK5 de Bangui, la communauté diplomatique, des chefs religieux ainsi que des collègues et partenaires des Nations Unies et de la société civile.

« Dans un pays où la majorité de la population a moins de 18 ans et où tant d’enfants ont enduré des années de violence effroyable, il est urgent de concentrer nos efforts sur la lutte contre l’impunité, le respect de la justice, la réconciliation et les services aux enfants tels que l’éducation, la santé ou l’eau et l’assainissement », a déclaré Gamba. « La paix ne doit pas être considérée comme une destination finale, mais plutôt comme un moyen de construire des bases solides pour la protection de chaque garçon et de chaque fille.”

Au cours de sa mission, la Représentante spéciale a organisé le premier lancement national de la campagne « Agir pour protéger les enfants affectés par les conflits», au cours duquel elle a présenté publiquement l’idée d’élaborer un plan national de prévention des violations graves envers les enfants, conformément à la résolution du Conseil de sécurité 2427. Ce plan devrait être élaboré par le Gouvernement et inclure de préférence tous les autres signataires de l’accord de paix, avec l’appui de l’ONU et des partenaires de la société civile. Il pourrait également être élargi pour définir les dimensions régionales de la prévention des violations graves, notamment par le biais de la CEEAC.

Les mesures qui pourraient figurer dans le plan de prévention en République centrafricaine reflètent les priorités actuelles pour améliorer la protection des enfants et la promotion de leurs droits, telles que:

aider les autorités à mettre en œuvre leurs engagements internationaux l’État, tels que le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, les Principes de Paris et la Déclaration sur la sécurité dans les écoles

adopter une loi sur la protection de l’enfance qui inclura la criminalisation du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats et de toutes les autres violations graves;

Promouvoir un engagement soutenu avec les groupes armés pour mettre fin aux violations graves et les prévenir, ainsi que la libération de tous les enfants recrutés et utilisés pendant le conflit;

Analyser la dynamique du recrutement d’enfants et d’autres violations graves dans le pays, les difficultés rencontrées par les survivants et faire le plaidoyer pour assurer l’accès à des programmes de réintégration durables à long terme pour toutes les personnes libérées;

Créer un comité interministériel sur la protection de l’enfance qui comprendrait des points focaux pour la protection de l’enfance dans toutes les préfectures.

Lors d’une réunion à Kaga Bandoro avec des membres de l’ex-Séléka, des anti-Balaka et des milices associées, Mme Gamba a réitéré l’importance de mettre fin aux attaques contre les humanitaires, et a appelé à des engagements fermes pour mettre fin aux violations graves commises contre des enfants. Elle a appelé à la mise en œuvre intégrale du plan d’action signé en 2018 entre les Nations Unies et le MPC (Mouvement patriotique pour la Centrafrique) et encouragé les autres groupes armés listés à signer rapidement des plans d’action avec les Nations Unies.

À Bangui et Kaga Bandoro, la délégation a également rencontré des enfants ayant été associés à des groupes armés inscrits à des programmes novateurs de réintégration, tels que l’apprentissage de techniques de forage manuel, la construction de pompes à main et la boulangerie. Ces programmes sont réalisés par deux partenaires de l’UNICEF, Don Bosco et Intersos.

«Il est essentiel de donner la parole aux enfants et aux adolescents. Les jeunes à qui j’ai parlé étaient reconnaissants du soutien reçu, mais ont également exprimé leurs préoccupations concernant le manque d’opportunités d’emploi dans le pays », a déclaré Virginia Gamba. « Parmi les enfants, il y avait de jeunes victimes de violences sexuelles, un autre rappel de l’urgence d’agir pour mettre fin à ces actes odieux et assurer la disponibilité de services de santé et de soutien psychosocial, ainsi que la protection contre la stigmatisation et les représailles contre les victimes ou leurs familles. »

La Représentante spéciale appelle la communauté internationale à continuer à soutenir les enfants de la République centrafricaine et souligne l’importance de placer les personnes – en particulier les garçons et les filles – au cœur de la mise en œuvre du processus de paix.


Pour plus d’informations, veuillez contacter:


Stéphanie Tremblay, Fabienne Vinet,  +1 917 288 5791, tremblay@un.orgvinet@un.org

You can read this press release on our website: https://childrenandarmedconflict.un.org/central-african-republic-addressing-childrens-rights-essential-to-fully-realize-the-promise-of-the-peace-agreement/


Office of the Special Representative of the Secretary-General for Children and Armed Conflict
UN Secretariat Building
New York, NY 10017

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Strategic Communication & Public Information Division


MINUSCA HQ, PK4 Avenue B. Boganda
BP : 3338, Bangui, Central African Republic
Mail : 
publicinformation-minusca@un.org
Website: https://minusca.unmissions.org │
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Protéger les droits des enfants sera essentiel pour réaliser pleinement la promesse de l’Accord de paix
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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:53
Centrafrique: La monnaie soudanaise envahit Birao

Lu pour vous

 

https://africtelegraph.com 6 MAI 2019

 

La Livre soudanaise est plus utilisée que le Franc Fcfa par les populations de cette ville de l’extrême Nord centrafricaine.

Le Franc Fcfa serait en voie de disparition dans la ville centrafricaine de Birao. Sur le marché, il est difficile de voir le franc cfa comme monnaie d’échange. Les pièces sont quasi inexistantes dans cette localité frontalière avec le soudan.

 Elle serait en train de céder la place progressivement à la Livre soudanaise. D’après les populations, l’absence de banques ou d’établissement de microfinance seraient à l’origine de la disparition du Franc Cfa.

De nombreux opérateurs économiques expliquent c’est grâce aux transactions commerciales effectuées par les commerçants soudanais que cette monnaie envahit la ville.

Ceux-ci souhaitent l’implantation d’un établissement bancaire à Birao. Mais les  responsables des structures de crédits sont réticents en raison du climat d’insécurité qui règne à Birao.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:49
Alain Berset témoin des difficultés d'accès aux soins en Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://www.swissinfo.ch  6 MAI 2019 17:4406. MAI 2019 - 17:44

 

Au deuxième jour de sa visite en Centrafrique, Alain Berset s'est rendu compte des conditions très difficiles pour les habitants d'accéder aux soins. La région visitée, au centre du pays, a été fortement affectée par les violences jusqu'à l'an dernier.

Le conseiller fédéral s'est rendu lundi dans la ville de Kaga-Bandoro, a indiqué à Keystone-ATS sa porte-parole Nicole Lamon. La région a été le théâtre de violences perpétrées par les différents groupes armés ces dernières années. Les attaques contre les humanitaires et les missions médicales ont rendu l'accès aux soins très difficile.

Alain Berset s'est rendu compte de la situation en visitant un hôpital et un camp de déplacés, où les enfants sont majoritaires. En Centrafrique, les taux de mortalité infantile et maternelle sont parmi les plus hauts du monde. L'espérance de vie n'excède pas 52 ans.

En 2019, la Suisse prévoit des contributions financières de 11,6 millions de francs en République centrafricaine, soit une hausse de 1,7 million par rapport à l'an dernier. La santé est prioritaire. Cette contribution s'inscrit dans le cadre de l'"Appel à l'Action", une initiative lancée par la Suisse et d'autres Etats avec la Centrafrique pour garantir l'accès aux soins dans les zones de conflit.

Alain Berset est le premier membre du gouvernement suisse à se rendre dans ce pays. Lors de sa visite en Centrafrique, il a prévu des entretiens avec le président Faustin Archange Touadéra et le premier ministre Firmin Ngrebada. Au programme de leur rencontre figurent notamment la situation politique du pays ainsi que les relations bilatérales, marquées par une aide humanitaire soutenue.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:37
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

Ouaka : Découverte macabre des corps à Bambari, des voix s’élèvent contre Ali Darassa

 

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 6 mai 2019 12:29

 

La ville de Bambari dans la Ouaka, toujours en proie à l'insécurité en dépit de l'accord de paix, signé le 6 février dernier à Bangui, entre le gouvernement et les groupes armés. Certains habitants de cette ville continuent de vivre dans la précarité. Des témoignages recueillis auprès de la population locale font savoir que les ex-combattants de l'UPC continuent de semer la terreur à Bambari et ses environs.

Selon des sources locales, il ne se passe pas une semaine sans qu'il n'y ait de découvertes de corps sans vie dans certains quartiers de Bambari notamment  aux abords des cours d'eau. Ces corps sont souvent en décomposition. Des actes attribués aux groupes armés de l'UPC.

« Jusque là, les hommes de l’UPC continuent de faire des exactions, ils multiplient des braquages. Parfois, on découvre des corps sans vie tantôt dans le fleuve Boukakou, Badou, Ndashima, Krandjia et un peu partout » déplore un habitant de Bambari sous couvert de l’anonymat.  

Il indique que les habitants de la Ouaka en général, et ceux de Bambari en particulier vivent dans la psychose. Il regrette lui, le fait que des taxes et impôts soient aussi imposés aux commerçants et exploitants miniers par un général de l'UPC. Il exige des autorités judiciaires l’arrestation de Ali Darassa. 

« Le gouvernement a montré ses limites. Nous exigeons du gouvernement l’arrestation de Ali Darassa. Pendant un mois si le gouvernement ne le fait pas, la population va le faire avec les mains nues » a-t-il lancé.

Les tentatives pour joindre le porte-parole de l’UPC par Radio Ndeke Luka ont été vaines. Depuis le déclenchement de la crise en 2013 jusqu'à ce jour, la préfecture de la Ouaka connait toujours des spirales de violences.

 

RCA : Le Ministre Suisse Alain Berset en visite de travail à Bangui

 

https://www.radiondekeluka.org/  lundi 6 mai 2019 12:26

 

Le Ministre Suisse de la Santé et de la culture Alain Berset est en visite de travail en Centrafrique. Cette mission vient renforcer la coopération entre les deux pays. Plusieurs annonces sont attendues dans le cadre d’un vaste programme d’aide humanitaire porté par son pays.

Arrivé le 5 mai à Bangui pour une mission de 3 jours, Alain Berset se rend ce lundi à Kaga-Bandoro au nord de la République Centrafricaine pour faire le suivi du programme humanitaire financé par la Suisse dans le cadre du projet Bekou depuis 2014.

A son arrivée, il a discuté avec les artistes centrafricains pour connaitre leur problème. Son agenda prévoit également une table-ronde sur Radio Ndeke Luka en compagnie du Ministre centrafricain de la Santé, Pierre Somsé, d’un Représentant du CICR et d’un responsable de l’ONG Obouni, partenaire national du secteur de la santé en Centrafrique.

Enfin, il rencontrera le Président de la République, Faustin Archange Touadéra et le Premier Ministre, Firmin Ngrébada. La Suisse et la RCA ont collaboré à la mise en œuvre de l’initiative Appel à l’Action-couverture sanitaire universelle dans les situations d’urgence. Initiative dont Alain Berset est l’un des promoteurs.

Pays post-conflit, la République Centrafricaine entretient une étroite coopération avec la Suisse dans plusieurs domaines. Cette visite de haut niveau fait suite à celle le mois dernier de l’ambassadeur de la Suisse en Centrafrique basé au Cameroun, Pietro Lazzeri. 

 

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:35
Centrafrique: Human Right Watch appelle au jugement des chefs de guerre

 

https://africtelegraph.com  6 MAI 2019

Dans une récente sortie, l’organisation de défense des droits de l’homme estime que l’accord de khartoum ne confère pas l’immunité.

L’accord de paix signé le 2 février dernier à Khartoum a permis l’entrée au gouvernement de plusieurs chefs guerre Centrafrique signataire dudit accord.

Plusieurs d’entre eux régulièrement accusés d’exactions par les organismes des droits de l’homme occupent des postes important dans le sérail centrafricain.

Du coup, Human Right Watch estime que ceux-ci devraient tout de même rendre des comptes à la justice. Cette organisation a sous son viseur trois chef de guerre :

Ali Darassa, leader de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Al-Khatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Sidiki Abass (aussi connu sous le nom de Bi Sidi Souleymane), commandant d’un groupe appelé Retour, Réclamation et Réhabilitation, ou 3R . 

Cette organisation a documenté de graves atrocités commises depuis 2014 par ces groupes rebelles et leurs chefs aujourd’hui au gouvernement.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 17:21
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le parti MOUNI demande la révision des relations politiques avec Touadera avant les prochaines élections 

BANGUI, le 06 Mai 2019(RJDH) ----Le Mouvement National des Indépendants(MOUNI) de Thierry Kamach réuni le 05 mai décide de soutenir le Président Touadera aux prochaines élections présidentielles en Centrafrique. Avant les prochaines échéances, MOUNI souhaite discuter avec le Président de la République sur les relations qui lient les deux partis politiques, MCU et MOUNI. 

Le Mouvement National des Indépendants(MOUNI) veut clarifier les relations avec le Président Touadera avant les élections présidentielles et décide de le soutenir lors des élections de 2020. Des accords seront élaborés qui scellera le partage du pouvoir avec MOUNI. Des rencontres périodiques et de consultation du parti se tiendront alors avant la nomination de certains responsables de MOUNI à des postes de responsabilité, «le MOUNI ne demande pas grand chose aujourd’hui et cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de doléances ! Quand vous partagez le pouvoir, quant à la nomination de préfets, sous-préfets, de certains cadres du pays, le MOUNI devra être consulté. Nous avons demandé un échange avec le pouvoir sur ce sujet avant les élections », a indiqué William Wabem, le 5ème vice-président, et porte-parole du MOUNI.

En un mot, le parti MOUNI veut le partage du pouvoir comme le souligne Christian Serge Lengbe, Vice-président du parti MOUNI, « nous sommes partenaires de la majorité présidentielle avant la création du MCU. Ce n’est pas pour remettre en cause le contrat entre le MCU et le MOUNI, et donc il faudra que les choses soient claires et qu’on clarifie nos relations. Vous le savez,  un accord politique c’est la partage du pouvoir », a précisé Christian Serge Lengbe.

Lors du congrès du Mouvement National des Indépendants(MOUNI), le parti a décidé de soutenir le Président Touadera jusqu’aux élections présidentielles en Centrafrique d’ici 2020.

Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : L’ONU réaffirme son soutien au gouvernement pour la protection des enfants sortis des groupes armés

BANGUI, 06 Mai 2019 (RJDH) --- La Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations unie en charge des enfants et des conflits armés a réaffirmé son engagement le samedi 4 mai à la Minusca notamment dans le soutien des actions du gouvernement pour la protection des enfants libérés des groupes armés en situation difficile. La création d’une plateforme est envisagée à New York afin de plaider en faveur des enfants libérés des groupés armés pour leur intégration sociale.

Cette mission de cinq jours en Centrafrique de la Représentante du Secrétaire général des Nations unies en charge des Enfants et des Conflits a pour objectif de faire l’état des lieux actuels des enfants centrafricains, des avancées et les défis auxquels le processus de la protection des enfants est confronté. La diplomate a rencontré les autorités politiques du pays, la société civile, les groupes armés de la ville de Kaga Bandoro, ceux du 3ème arrondissement afin de toucher du doigt la réalité du terrain.

La Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations unies en charge des Enfants et des conflits, Virginia Gamba, confirme qu’il existe des défis que le gouvernement doit relever, « au cours des rencontres avec les membres du gouvernement, les responsables des groupes armés, les organisations de la société civile, ont le devoir chacun de respecter les textes de l’accord de paix signé en février dernier afin que les enfants retrouvent leur sérénité», a martelé la diplomate.

Elle a confirmé qu’un plan d’action a été proposé pour le plaidoyer en faveur des enfants, «la création d’une plateforme est envisagée à New York dès notre retour. Les partenaires internationaux vont se concerter dans le cadre de soutien du gouvernement à l’adoption du code de la protection de l’enfant », a-t-elle rassuré.

La mission en Centrafrique de la Représentante Spéciale du Secrétaire général des enfants et les conflits a pour but de procéder à l’ouverture de la campagne dont le thème est «Agir pour protéger les Enfants affectés par les conflits».

Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : La patrouille conjointe FACA-MINUSCA rassure la population de Mbomou

BANGASSOU, 06 Mai 2019(RJDH)---Plus d’une vingtaine d’éléments de Forces Armées Centrafricaines(FACA) appuyés par le contingent marocain de la MINUSCA multiplient des patrouilles dans les quartiers de Bangassou pour  rassurer les habitants de la ville. Un satisfécit de la population de Bangassou. 

Déployées depuis 2018 à Bangassou, les forces armées centrafricaines, par leur présence, ont créé aujourd’hui un climat de sécurité dans la ville grâce aux patrouilles régulières conjointes avec les forces de la MINUSCA basées à Bangassou.

Tous les après-midi et sous le commandement d’un officier supérieur des FACA, la patrouille va à la rencontre de la population des faubourgs de Bangassou échangeant avec elle sur la situation sécuritaire dans leur localité. 
Cette patrouille conjointe du 14 avril 2019 dont un reporter du RJDH en mission dans le Mbomou y a pris part, démarre en cortège devant la base des FACA. Avant leur départ, le lieutenant-colonel, Commandant de la zone de défense Sud-est, Alain Serge Zokoli montre l’importance de cette patrouille avant de donner l’ordre à un officier de l’armée d’embarquer les éléments.

« Cette patrouille conjointe FACA-MINUSCA à Bangassou a pour objectif d’être plus proche de la population afin de s’enquérir de leur besoin sécuritaire. Nous sillonnons les différents arrondissements et les quartiers pour une éventuelle menace sur la paisible population qui se réjouit de la présence de son armée à son côté », a précisé le Lieutenant-colonel Alain Serge Zokoli.

Le cortège est arrivé à Tokoyo dans le 3ème arrondissement de Bangassou, un quartier où les deux forces conjointes se mettent en deux colonnes dont l’une appartient aux forces armées centrafricaines(FACA) et l’autre au contingent Marocain de la MINUSCA, pour parcourir le quartier à pieds.

Abakar, un jeune homme abordé et rassuré de cette présence, est interrogé parle le Lieutenant Semdiro des FACA sur l’atmosphère sécuritaire qui prévaut dans le secteur. Tout confiant,  le jeune homme a indiqué que tout se passe bien,  « je vais bien et le quartier aussi. Je suis en train de sortir pour m’approvisionner et profiter de cette occasion pour échanger avec mes frères. Je suis content de voir les FACA et la MINUSCA en patrouille», s’est-il réjoui.

Ces patrouilles ne se limitent pas qu’à Bangassou. D’autres éléments des FACA sont aussi dans les villes périphériques de Bangassou avec l’appui de la MINUSCA plus précisément à Bakouma, Ouango, Zacko, Gambo et Béma où les patrouilles mixtes  ont été accueillies par des habitants de ces localités avec des feuilles de palmier pour saluer leur entrée dans la ville au courant de la semaine dernière.

Les Forces armées centrafricaines (FACA), faut-il le rappeler, ont été déployées depuis le mois de juin 2018 dans le Mbomou avec l’état-major à Bangassou qui coordonne le Sud-est de la République Centrafricaine. Depuis le déploiement des FACA dans le Mbomou, une accalmie est observée dans la ville de Bangassou et ses environs.

Jefferson Cyrille Yapende 

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