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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 16:50
Visite du Président de la BAD au Congo et en Centrafrique, des milliards de francs CFA annoncés…

Lu pour vous

 

Par Gisèle Blanche Moloma , 12 mai 2019 , 6:13

 

Bangui (Corbeaunews) – Le docteur Akinwumi Adessina, Président de la banque africaine de développement (BAD) a effectué  une visite officielle ce samedi et dimanche 12 mai 2019  en Afrique centrale, notamment en République du Congo et en République centrafricaine dans lesquelles il a promis des enveloppes pour le financement du programme national de développement dans ces deux pays d’Afrique centrale confrontés à des graves crises de liquidité.

 Le docteur Akinwumi Adessina, qui a commencé sa visite au Congo-Brazzaville  depuis samedi 11 mai 2019, a rencontré le Président congolais Denis Sassou Nguésso avant de quitter pour la République centrafricaine.

Entre temps, à la sortie de sa visite avec le chef d’État congolais, le docteur Dessina, a fait une déclaration devant la presse dans laquelle il a notamment indiqué que le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso a insisté au cours de leur entretien sur la nécessité de développer les infrastructures, l’énergie.

 Il a aussi salué l’effort remarquable du gouvernement, sur l’impulsion du président de la République Sassou Nguesso, dans la relance économique du pays. La question de la dette du Congo a fait également l’objet des échanges entre les deux personnalités.

 Pour soutenir le plan national de développement 2018-2022, la BAD mettra à la disposition du Congo un montant de 2 milliards US83 milliards US de ce montant serviront à financer des zones agro-industrielles. La BAD a également prévu de rendre disponible chaque année, un montant de 278 millions US pour soutenir le secteur privé congolais. Ces financements seront avant tout validés par le conseil d’administration de la Banque qui attend la conclusion imminente, par le Congo, d’un accord avec le FMI.

Après sa visite au Congo, le Président de la BAD a effectué une brève visite de quelques heures en République centrafricaine dans l’après-midi du dimanche 12 mai 2019.

 À Bangui, le docteur Adessina a rencontré le Président centrafricain Faustin Archange Touadera au palais de la renaissance en présence du Premier ministre Firmin Ngrébada.

 Lors de son entretien avec le numéro un centrafricain, le Président de la BAD a félicité le chef de l’État centrafricain Faustin Archange TOUADERA pour son leadership qui a abouti à la signature de l’accord de Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés le 6 février dernier.

Il a également annoncé que son Institution va accompagner la République centrafricaine dans le cadre de son développement. À ce titre, une enveloppe de 168 millions de dollars sera octroyée pour  les différents secteurs notamment les infrastructures, l’énergiel’eau  et le développement des capacités humaines

 Avant de quitter la capitale centrafricaine, le Président centrafricain élève au rang du commandeur dans l’ordre de la reconnaissance centrafricaine le docteur Akinwumi Adessina, Président de la banque africaine du développement (BAD).

 

Copyright2019CNC.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 16:38
RCA : la dégradation avancée du tronçon Pétévo-Bimbo rend pénible la circulation

 

https://www.radiondekeluka.org lundi 13 mai 2019 14:52

 

Les usagers du tronçon Pétévo-Bimbo se plaignent de la dégradation très avancée de cette route. Cette avenue devient de plus en plus impraticable.

La portion  Pétévo-Bimbo ne favorise pas une circulation aisée des biens et des personnes. Sa dégradation avancée crée des embouteillages, accidents, de la poussière, rendant ainsi la circulation pénible. Conducteurs et piétons, tous déplorent ces entraves à la circulation.

« Vraiment on ne comprend pas. A chaque fois nous sommes mouillés quand ces véhicules tombent dans ces flaques d’eau. Voyez l’état de la route. Ça ne ressemble même pas à une route d’une capitale», déplore un commerçant.

« Nous avons trop de difficultés. Nos véhicules, quand on les met en circulation, en moins de deux semaines les amortisseurs sont affaiblis. Il y a beaucoup de trous», relate un conducteur.

« Nos autorités le savent bien ! Elles passent souvent là pour aller commémorer la disparition de Boganda ou pour partir à Berengo. Souvent, c’est quand elles veulent passer qu’on met de la latérite. Et après leur passage, c’est fini » s’insurge un usager.

Pour illustration, un camion transportant des casiers de boissons s’est renversé mercredi dernier devant l’école Pétévo après avoir manqué de tomber dans un trou. L’avenue David Dacko, est le principal axe de la sortie sud de la capitale. Elle est la seule voie de ravitaillement de Bangui depuis la lobaye.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 16:26
RCA : Au moins 2 morts dans des représailles au PK5

 

 

https://www.radiondekeluka.org lundi 13 mai 2019 14:43

 

Au moins 2 morts, c'est le bilan non encore confirmé d'une scène de représailles déroulée hier au PK5 à Bangui. De sources concordantes, le lynchage d'un présumé braqueur dans un quartier voisin du PK5 en est la cause.

Le PK5, un quartier du 3ème arrondissement de la ville de Bangui a connu de nouvelles scènes de violences. L’acte a eu lieu hier dimanche en réponse au lynchage d’un présumé braqueur du PK5, dans un quartier voisin. Les représailles sont menées par des hommes armés de ce secteur qui échappe encore au contrôle des autorités.

Il est difficile de préciser le bilan de cette flambée de violence, mais des sources contactées par Radio Ndeke Luka parlent d’au moins 2 morts et des blessés.

Ces représailles sont condamnées par Moussa Hassabarasoul, président, président du comité de paix du 3ème arrondissement, qui appelle au calme. Il indique à Radio Ndeke Luka qu’une réunion a eu lieu dans la matinée du lundi 13 mai au PK5 pour attirer l’attention des habitants du secteur sur ces dérives, de nature à compromettre la paix et la cohésion sociale.

Depuis la signature de l’Accord de Khartoum pour la paix en Centrafrique en février dernier, le quartier PK5 a connu un retour à la quiétude, avant de sombrer dans cette nouvelle violence. 

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 15:55
"Violation" de l'accord de paix avec le gouvernement, selon un groupe armé

 

mai 13, 2019 AFP/

 

Un des principaux groupes armés de Centrafrique a accusé le gouvernement de Bangui d'avoir violé l'accord de paix de Khartoum en déployant début mai ses troupes quelques heures dans la ville de Kaga-Bandoro, au centre du pays.

Le Conseil national de défense et de sécurité (CNDS), une formation militaire regroupant différents groupes armés de l'ex-Séléka, "s'oppose catégoriquement au déploiement des FACA (membres des forces armées centrafricaines) à Kaga-Bandoro" qui s'apparente selon lui, à "une violation de l'accord par le gouvernement", a indiqué son président Abdoulaye Hissène, dans un communiqué reçu lundi par l'AFP.

Le CNDS réaffirme toutefois toujours "adhérer pleinement" à l'accord.

Les Faca sont entrées le 5 mai à Kaga-Bandoro, une ville sous contrôle du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC).

Selon une ONG sur place, les forces du gouvernement sont venues en mission de reconnaissance en vue d'une installation prochaine.

Le commandement du MPC "n'était pas content, il n'était pas au courant" de leur venue, a précisé une autre ONG, sous couvert de l'anonymat.

Les militaires sont repartis quelques heures plus tard.

Interrogé par l'AFP, le gouvernement centrafricain n'avait pas encore réagi lundi en fin de matinée.

L'accord de paix a été signé début février à Bangui entre quatorze groupes armés et les autorités. Préparé depuis 2017 par l'Union africaine, il est le huitième signé depuis le début de la crise en 2013.

Il prévoit notamment la mise en place de patrouilles mixtes de militaires et de membres de groupes armés mises en place pour une "période initiale" de deux ans, en vue de rétablir la sécurité sur l'ensemble du territoire.

Plus de trois mois après l'accord, ces patrouilles mixtes ne sont toujours pas opérationnelles.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 15:52
Centrafrique: Le Cameroun soutient les efforts de paix

 

 

BY: MBALLA 13 MAI 2019

 

Le chef de la diplomatie Camerounaise a confirmé l’engagement du pays de Paul Biya dans les efforts de mise en œuvre de l’accord de paix de Khartoum.

Reçu en audience il y a quelques jours à Bangui par le président Touadéra, le ministre camerounais des Relations Extérieures a fait savoir l’engagement du Cameroun dans les efforts de mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation en Centrafrique.

Le chef de la diplomatie Camerounaise l’a signifié au président Faustin Archange Touadera au cours d’une audience. Pour le Cameroun selon le porte-parole de la présidence de la République, il est question de renforcer les relations multiformes qui existent entre les deux pays.

La grande commission mixte de coopération qui a eu lieu les 6 et 7 mai dernier va aboutir à la signature de plusieurs accords et protocoles de coopération dans plusieurs domaines notamment politiques, juridique, sécuritaire, économique, commercial ou encore scientifique et éducatif. 

En guise de rappel, le Cameroun est la principale porte d’accès de la RCA à la voie maritime. Devant les différentes crises qui secouent la RCA, le Cameroun met fréquemment ses soldats à la disposition des organisations sous régionales ou internationales intervenant pour la paix en Centrafrique.

 

 

Le Cameroun soutient l'application de de l'accord de paix centrafricain

 

BANGUI, 11 mai (Xinhua) -- Lors d'une audience que lui a accordée le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra mardi dernier, l'envoyé spécial du président camerounais et ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a confirmé l'engagement du Cameroun à accompagner la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation en Centrafrique, a indiqué samedi la présidence centrafricaine.

Au cours d'un point de presse, le ministre délégué conseiller en communication et porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, a rappelé ce samedi la volonté du Cameroun, à travers les propos de M. Mbella Mbella, de renforcer les relations multiformes entre les deux pays qui vont naturellement se consolider après la signature des accords et protocoles, au sortir de la grande commission mixte de coopération entre le Cameroun et la République centrafricaine (RCA).

La grande commission mixte de coopération RCA-Cameroun s'était tenue les 6 et 7 mai dans la capitale centrafricaine, et a abouti sur la signature de plusieurs accords et protocoles de coopération dans les domaines politique, juridique, sécuritaire, économique, commercial, scientifique, éducatif, etc.

Le Cameroun est la principale porte d'accès de la RCA à la voie maritime. Devant les différentes crises qui secouent la RCA, le Cameroun met fréquemment ses soldats à la disposition des organisations sous régionales ou internationales intervenant pour la paix en Centrafrique. Il est à rappeler qu'à cause de la crise, plusieurs centaines de Centrafricains se sont réfugiés au Cameroun. Des réflexions sont en cours afin d'entamer le processus de leur rapatriement volontaire.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 15:42
RCA: une exposition de photos des victimes de la crise

 

Bangui pavoisé de branches de palmier pour commémorer les victimes des conflits centrafricains

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 12-05-2019

 

Les rues, avenues et autres artères de la capitale centrafricaine Bangui sont pavoisées ce samedi de branches de palmier, dans le but de commémorer la quatrième édition de la journée dédiée en la mémoire des victimes de tous les conflits enregistrés en République centrafricaine, a constaté sur place ce samedi un correspondant de Xinhua.

Ces branches de palmier, symbole traditionnel du deuil en République centrafricaine, sont fixées au pied de chaque arbre, chaque poteau électrique et n'importe quel piquet longeant toutes les artères de la capitale.

Dans une déclaration pour la circonstance faite ce samedi, la ministre centrafricaine de l'Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, Virginie Baïkoua, a reconnu qu'ils sont nombreux, ceux qui ont perdu la vie pendant ces conflits, ces personnes et ces familles qui ont tout perdu et qui n'ont jamais connu la vérité sur les tenants et les aboutissants de leur malheurs, ce qui constitue un facteur de reproduction des crises.

Elle a inscrit la commémoration de cette année dans l'esprit de l'Accord politique de paix et de réconciliation de Khartoum signé à Bangui le 6 février dernier, n'accordant pas d'amnistie et attachant une importance à la lutte contre l'impunité.

Selon elle, quoi qu'il en soit, "cet accord est la concrétisation de la ferme volonté du président centrafricain Faustin Archange Touadéra d'aller vers la paix et panser les blessures de la population meurtrie depuis trop longtemps, en allant vers la paix durable tout en gardant à l'esprit que les droits des victimes doivent être préservés et promus".

La Journée consacrée aux victimes des conflits en République centrafricaine a été instituée en 2015 par le régime de la transition. Elle vise à placer les victimes au cœur du processus politique national, en reconnaissant leurs droits et leur faire comprendre qu'elles ne sont pas les oubliés de l'histoire. 

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

RCA: une exposition de photos des victimes de la crise

 

Par RFI Publié le 12-05-2019 Modifié le 12-05-2019 à 13:17

 

La Centrafrique commémorait samedi ses victimes du conflit. Le 11 mai a été institué journée nationale des victimes de la crise lors des assises nationales de 2015. Impossible aujourd’hui d’évaluer le nombre des victimes du conflit. Elles se comptent en milliers. Une cérémonie officielle a eu lieu. Une exposition de photos a aussi été inaugurée dans le 5e arrondissement de la capitale, dans le lieu symbolique qu’est le centre d’écoute des victimes des Flamboyants.

Vingt-huit photos sur lesquelles des hommes et des femmes brandissent des clichés de leurs proches qui ont perdu la vie pendant ce conflit… Chrétiens comme musulmans témoignent de leurs souffrances dans cette série de portraits. Parmi les victimes photographiées, Mamadou Christ Gazao. Sa mère a été tuée par balle le 5 décembre 2013.

« Depuis le 5 décembre 2013, c’est la première fois que quelqu’un vient auprès de nous pour nous écouter. Pascale est venue pour nous parler. Et c’est la première fois que nous assistons à une cérémonie, nous les victimes. Le choix de se faire photographier vient du fait que c’est la première fois que nous avons l’occasion de présenter notre histoire et pour marquer ce devoir de mémoire nous avons accepté de poser. »

Un devoir de mémoire essentiel et qui manque encore ici, selon la réalisatrice centrafricaine Pascale Serra. Elle a souhaité sortir les victimes de l’anonymat.

« On entend beaucoup parler de chiffres, 20 morts, 10 morts, 30 morts mais on n’a jamais les noms de ces personnes qui ont disparu. Il n’y a pas de visage sur ces personnes-là. Donc on c’était dit que c’était important de les nommer. Et organiser quelque chose pour mettre en place un devoir de mémoire en République centrafricaine. »

L’exposition n’est que temporaire, faute de lieu disponible. La réalisatrice espère qu’un espace sera prochainement dédié à la mémoire des victimes en Centrafrique.

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 13:29
RCA: le gouvernement souhaite communiquer sur l’accord de paix

 

 

http://adiac-congo.com  Vendredi 10 Mai 2019 - 13:11

 

L’accord de paix entre les groupes armés et l'exécutif, signé en février dernier, était au centre des discussions du Conseil de cabinet, le 7 mai, à Bangui.

« Nous n’allons pas nous précipiter à chaque incident pour donner des réponses fortesNous voulons donner une chance à l’accord, donc il faut passer par toutes les dispositions qui sont dans l’accord et par la suite s’il n’y a pas d’évolution, alors il faut aller vers une réaction telle que l’attend la population », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui.

En outre, il a insisté sur la nécessité de communiquer sur l’accord, de l’expliquer à la population, alors que des impatiences se font déjà sentir.

Selon les observateurs en Centrafrique, les violations de l’accord sont nombreuses (routes coupées, violences, non levée des barrières…). Un constat qui fait réagir la société civile ainsi qu’une partie de l’opposition comme Me Nicolas Tiangaye, président de la Convention républicaine pour le progrès social.

« Nous attendons que cet accord devienne effectif au niveau de la sécurisation du pays et puis de la restauration de l’autorité de l’État. Or il y a des cas de violations de l’accord et particulièrement des assassinats, des massacres. Il n’y a pas eu de réactions du gouvernement. Nous attendons que le gouvernement dénonce ces violations des groupes armés », a-t-il déclaré.

Peu avant, une ONG centrafricaine avait recommandé aux autorités de « porter à la connaissance du peuple » l’accord de paix conclu à Khartoum, paraphé et signé sans que son contenu ne soit dévoilé, suscitant interrogations et doutes.

Le Groupe de travail de la société civile sur la crise centrafricaine avait demandé, dans un communiqué, « au gouvernement de porter à la connaissance du peuple les clauses de l’accord de Khartoum afin que ce dernier soit rassuré de ce que ses préoccupations soient prises en compte ».

Cet accord, le 8e depuis le début de la crise centrafricaine en 2013, devrait permettre une « cessation de toute violence contre les civils », selon le président Faustin Archange Touadéra.

Les sept précédents accords de paix n’ont jamais été respectés et n'ont pas permis de mettre fin aux violences. Mais la présence à Khartoum des chefs de quatorze groupes armés, dont les plus importants, ainsi que la forte implication de l'Union africaine, laisse espérer que celui-ci sera cette fois bien appliqué.

Rejeté par Bangui, l’accord était exigé par les chefs des principaux groupes armés dont plusieurs sont sous sanctions de l’ONU ou cités pour violations des droits humains dans des rapports d’ONG. D’autres sont sous la menace d'un mandat d’arrêt.

Yvette Reine Nzaba

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 13:22
Centrafrique : « Les groupes armés prélèvent plus de la moitié des recettes douanières »

Lu pour vous

 

09 mai 2019 à 15h49 | Par Pacôme Pabandji - à Bangui  Jeune Afrique à 15h54

 

Confrontées à la crise sécuritaire qui secoue la Centrafrique, dont des zones ont été récupérées par des groupes armés rebelles, les Douanes centrafricaines sont régulièrement bloquées dans leurs contrôles. Un manque à gagner important pour le pays, selon Frédéric Inamo, directeur général de l'administration fiscale.

Les Douanes centrafricaines sont dans la tourmente. Ses résultats sont en nette baisse depuis trois mois, passant d’une dizaine de milliards de Francs CFA à cinq milliards de F CFA. Une perte en grande partie due à l’insécurité qui secoue la Centrafrique, et qui impacte directement le pays – les activités des Douanes centrafricaines représentant 60% des recettes du pays.

Ces dernières ont notamment été paralysées en mars dernier, avec le blocage du principal axe commercial du pays, Garoua-Boulai-Bangui, par un groupe armé pourtant signataire de l’accord de paix en février. Résultat : tout échange commercial entre le Cameroun et la Centrafrique a été interrompu, compliquant le travail des douanes déjà en difficulté. Depuis le début de la crise sécuritaire, l’État ne contrôle qu’un tiers du territoire, le reste étant sous la coupe des différents groupes armés qui y ont installé leur propre administration fiscale et profitent des recettes douanières du pays.

Un manque à gagner considérable pour la Centrafrique, selon Frédéric Inamo, le directeur général des Douanes et Droits Indirects, qui revient pour Jeune Afrique sur les défis auxquels fait face son administration.

Jeune Afrique : Quelle est la situation des Douanes centrafricaines avec la crise que traverse le pays ?

Frédéric Inamo : Les Douanes centrafricaines se portaient très bien depuis bientôt trois ans, que ce soit au niveau des recettes ou de la protection économique. Nous rencontrons néanmoins des difficultés sur le plan sécuritaire depuis fin février, avec le contrôle de l’axe Garoua-Boulai-Bangui par le groupe rebelle du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC). Cela a fait baisser nos recettes de plus de cinq milliards de Francs CFA. C’est un réel défi pour nous.

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 13:09
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL
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La RCA et le Cameroun renforcent leurs liens bilatéraux

 

https://www.radiondekeluka.org vendredi 10 mai 2019 09:41

 

La République Centrafricaine et le Cameroun veulent aménager le partenariat multiforme existant entre les deux Etats afin de renforcer leurs relations politique, culturelle et économique. Près d’une centaine d’experts et autorités des deux pays ont bouclé mercredi 8 mai 2019 à Bangui une réunion de commission mixte portant entre autres sur les conditions d'études universitaires et la libre circulation des personnes et des biens.

Après deux semaines d'échanges, les thématiques discutées lors de la rencontre mixte RCA-Cameroun à Bangui ont porté sur l'amélioration des conditions d'études universitaires liées aux versements des bourses et de délivrance des diplômes en fin de cycle.

« Le dossier important que nous avons traité concerne la formation des officiers de police judiciaire et des commissaires, suspendue depuis 2003 pour cause d’arriérées des frais de scolarité », a fait savoir Docteur Josias Tébéro, enseignant chercheur à l'Université de Bangui et expert à cette rencontre. Selon Dr Tébéro, un compromis a été trouvé, et la partie camerounaise a accepté d’ouvrir la porte aux étudiants centrafricains. « La partie camerounaise a trouvé que les arriérées ne peuvent pas empêcher la RCA d’envoyer ses étudiants. Les deux parties se sont entendues pour que d’ici 2020-2021, la RCA puisse envoyer ses étudiants pour la formation des commissaires et des officiers de police judiciaire », a-t-il rassuré.

La rencontre de Bangui a également permis aux experts de toucher du doigt « les accords de coopération scientifique dans les différents domaines notamment l’agriculture, la gestion commune des ressources de laboratoire », a indiqué Docteur Josias Tébéro. Les deux Etats se sont ainsi entendus à renforcer la coopération en matière de recherche scientifique.

L’enseignant chercheur a expliqué que « le monde de la science est éparpillé et nous qui sommes des voisins, si nous n’arrivons pas à mutualiser nos efforts pour pouvoir tirer la substance qui peut intéresser les deux parties, rien ne pourra marcher dans l’avenir ».

La question de la libre circulation des personnes et des biens selon les accords de la sous-région CEMAC et la sécurisation au niveau des frontières ont aussi été abordées.

 

RCA : Samuela Isopi invite les centrafricains à s'unir pour être forts

 

https://www.radiondekeluka.org  jeudi 9 mai 2019 13:16

 

A l'occasion de la célébration de la Journée de l'Europe le 9 mai, l'ambassadrice de l'Union Européenne en République Centrafricaine, Samuela Isopi, demande aux centrafricains de s'assembler pour la construction de leur pays.

Lors de la conférence de presse tenue mercredi 8 mai à Bangui en prélude à la Journée de l'Europe, le Haut Représentant de l'UE, Samuela Isopi, s'est fondée sur l'expérience européenne pour dire aux centrafricains que l'union fait la force.

"Nous sommes 24 pays, 24 langues de cultures différentes, mais nous avons appris à travailler ensemble", a indiqué l'ambassadrice de l'UE. Samuela Isopi a mis en exergue l'importance pour les habitants d'une nation ou de plusieurs Etats de conjuguer leurs efforts pour atteindre un objectif commun.

"Nous avons compris qu'ensemble, nous sommes plus forts et que nous avons un intérêt commun", a-t-elle fait savoir soulignant que "c'est cette expérience que nous voulons partager avec nos amis centrafricains".

"Nous sommes aujourd'hui une communauté de peuple et de valeur", a expliqué Samuela Isopi. Au cours de cette conférence, il était aussi question de présenter le bilan des activités de l'Union et réitérer son soutien à la RCA.

La particularité en République Centrafricaine en 2019, la Journée de l'Europe sera célébrée du 10 mai au 15 juin à Bangui et en province, avec la projection des films européens et centrafricains. Du cinéma axé sur la résolution des conflits et la recherche de la paix. Au total 6 films européens et 11 films centrafricains seront projetés.

La délégation de l'Union européenne en République Centrafricaine à travers cette journée veut montrer l'exemple d'une unité réussie.

 

 

RCA: Les parents des otages du FDPC exigent leur libération

 

https://www.radiondekeluka.org  jeudi 9 mai 2019 11:28

 

Trois semaines après la prise en otage des transporteurs par les éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine sur l’axe Garoua-Boulaï, les parents de Mahamat Aboubakar et de son apprenti sont sans nouvelles d’eux. Ibrahim Tata son petit frère est inquiet et appelle le gouvernement et la Minusca à une solution négociée en vue de leur libération.

Ces otages sont maintenus dans un contexte de rupture de discussions entre le gouvernement et le FDPC d’Abdoulaye Miskine. Le kidnapping a eu lieu en avril dernier suite à l’arrestation de certains combattants de ce mouvement rebelle par la Minusca.

Ibrahim Tata, petit frère d’un des otages du FDPC demande au gouvernement et à la Minusca de trouver une solution négociée avec le FDPC.

"Depuis la prise d'otage de mon grand frère et son apprenti, nous sommes sans nouvelle. Nous demandons au gouvernement et à la Minusca d'ouvrir une discussion avec les hommes du FDPC en vue de leur libération" a-t-il demandé.

Depuis ce kidnapping, la situation de leur mère se dégrade. Mahamat Aboubakar, père de neuf enfants, est le pilier de sa famille. Son petit frère exige la clarté et supplie le FDPC de le libérer. "Mon grand frère n'est pas un bandit. Ils sont dans leurs activités ordinaires. Nous voulons qu'on nous dise s'ils sont encore en vie ou pas. Je demande pardon aux hommes du FDPC de les libérer afin qu'ils s'occupent de leur famille" a-t-il plaidé.

Les hommes du FDPC arrêtés par la Minusca à Zoukombo doivent comparaître devant la justice. Depuis lors, le dialogue est rompu et cette situation inquiète sérieusement les parents des otages.

 

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 19:04

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 09-05-2019

 

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a conclu que la situation sécuritaire dans le pays est généralement calme, a-t-on appris ce mercredi auprès de la mission.

D'après le porte-parole de la force de la mission, Soumana Garanke, les patrouilles ont beaucoup contribué au retour de l'ordre. Dans l'ouest de la République centrafricaine, par exemple, 776 patrouilles ont été effectués la semaine dernière, sur les axes parcourant les localités de Gamboula, Dilapoko, Baboua, Lokoti, Bouca et Paoua.

Le porte-parole de la police de la MINUSCA, Leo-Franck Gnapié, a noté à son tour une baisse globale de la criminalité dans la capitale Bangui comme en province, bien que l'est du pays fasse figure d'exception avec une légère hausse de la criminalité enregistrée par rapport aux semaines précédentes.

En dépit de la stabilisation générale, la MINUSCA s'est montrée préoccupée par la récurrence de violences commises par les éléments armés du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) dans l'ouest du pays, et leur spécialement sur le corridor menant à la frontière avec le Cameroun. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : la MINUSCA annonce une stabilisation générale dans le pays
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