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Lu pour vous
https://www.vaticannews.va 23 mai 2019, 14:35 Xavier Sartre - Cité du Vatican
L’accord de paix en République centrafricaine mis à rude épreuve. Mardi 21 mai, 34 civils ont été tués dans le nord-ouest du pays par des combattants du groupe 3R (retour, réclamation, réconciliation). Leur chef, Bi Sidi Souleymane, nommé le 25 mars dernier conseiller spécial militaire auprès du Premier ministre, est sommé de livrer les responsables du massacre.
La Minusca, la mission des Nations unies en Centrafrique, et le gouvernement, ont donné 72 heures au chef du groupe 3R pour livrer les responsables du massacre, survenu dans les villages de Koundjili et de Lemouna. Ils l’ont également sommé dans le même délai de démanteler toutes ses installations et les barrages qu’il a dressés dans la région qu’il occupe.
Un bras de fer est donc engagé entre l’autorité centrale et un des groupes qui tient encore tout un pan du pays. L’enjeu est bien la survie de l’accord du 6 février dernier qui avait soulevé un véritable espoir de paix durable. Or, depuis cette date, peu de progrès ont été accomplis, laissant de nombreux territoires encore sous la coupe des groupes armés.
La crédibilité du gouvernement et sa capacité à assurer l’ordre dans tout le pays sont ainsi mises en cause.
À cela, s’ajoute la crainte d’une reprise des armes par les milices anti-balaka dans le nord-ouest du pays, là où a eu lieu le massacre… D’où l’exhortation du gouvernement à la population à ne pas céder à la tentation des représailles. Les forces armées centrafricaines, les FACA, et les casques bleus, ne sont pas en effet en mesure de faire face à un nouvel embrasement qui mettrait sans doute un point final à l’accord du 6 février.
REVUE DE PRESSE
Par Frédéric Couteau RFI jeudi 23 mai 2019
Une trentaine de civils tués dans deux villages avant-hier mardi. Une religieuse franco-espagnole assassinée en début de semaine.
Wakat Séra s’interroge : « la République centrafricaine renoue-t-elle avec le cycle de violences sanglantes ? Le mercure de l’insécurité qui était plus ou moins tombé depuis la signature en février dernier de l’accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et les groupes armés remonte, déplore le journal en ligne burkinabé. Ces mouvements qui écument la Centrafrique pour le plus grand malheur des populations civiles n’ont réellement jamais déposé les armes. Pire, ils font voler en éclat l’accord de Khartoum, le énième qui aura tenté de ramener la Centrafrique sur les chemins de la paix et de la stabilité politique. Pays de toutes les convoitises, du fait de la richesse inouïe de son sous-sol en diamants et autres minerais et de ses immenses forêts, la Centrafrique demeure un foyer de guerre, ou au mieux, un volcan dormant, en attente d’éruption. »
Même constat pour L’Observateur Paalga : « l’accord de paix signé le 6 février à Khartoum entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés n’aura donc tenu que trois mois ; il faut dire qu’ils étaient nombreux les sceptiques après cet accord paraphé dans la capitale soudanaise avant d’être signé à Bangui. Une méfiance nourrie par le fait qu’avant le 6 février 2019, sept autres compromis ont jalonné l’histoire récente du pays. Et invariablement ils ont connu le même sort. Alors, s’interroge L’Observateur Paalga, par quel prodige le dernier en date aurait-il pu constituer l’exception dans ce vaste pays tourmenté dont les 80 % du territoire sont contrôlés par des miliciens qui, au demeurant, ne semblaient pas tenus par les engagements pris par leurs chefs ? »
Récemment, rappelle Le Journal de Bangui, « le Premier ministre de la RCA, Firmin Ngrébada, expliquait au micro de RFI pourquoi les accords de Khartoum étaient un succès et que ceux qui ne les respecteraient pas seraient sanctionnés. »
On verra bien si le chef du groupe 3R, auteur du massacre, sera sanctionné. « Bi Sidi Souleymane (alias Sidiki), c’est son nom, avait été nommé fin mars, rappelle Le Monde Afrique, “conseiller spécial militaire” auprès du Premier ministre chargé de la mise en place des unités mixtes associant membres des Forces armées centrafricaines et les groupes armés. »
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le 21 Mai 2019, plusieurs dizaines de paisibles citoyens, dont le député suppléant de Paoua 1 et des enseignants, ont été sauvagement assassinés dans plusieurs villages de Paoua et Bocaranga par des éléments clairement identifiés comme appartenant au groupe terroriste 3R du sinistre Sidiki.
Le Parti pour la Renaissance Centrafricaine (PARC) condamne avec la plus grande fermeté ces actes odieux qui ont endeuillé encore une fois la Nation Centrafricaine et repoussé aux calendes grecques le rétablissement de la paix dans notre pays. Ils témoignent de la nature irréaliste de l’accord dit de Khartoum et annoncent clairement son échec à venir. Le PARC pense toujours qu’on ne négocie pas avec les terroristes. On les combat.
Nous présentons nos sincères et fraternelles condoléances aux familles des victimes et aux populations de Paoua et Bocaranga.
En tant que Membre de la Majorité Présidentielle, et Parti responsable composé de patriotes convaincus et engagés, Nous demandons au Gouvernement d’annuler immédiatement la nomination de Sidiki comme Conseiller à la Primature et procéder à son arrestation et traduction devant la justice Centrafricaine.
Fait le 23 Mai 2019
Pour le Bureau Politique
Professeur Gaston Mandata N’Guérékata
Président
https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 23 mai 2019 11:46
Catherine Ghélain-Lanéelle, La ministre déléguée au ministère français de l'agriculture a bouclé ce 22 Mai à Bangui une visite de travail au centre duquel sa propagande en vu de l'élection prochaine au poste de Directeur général de la FAO. Une visite sur fond de sympathie selon Honoré Feïzouré, ministre centrafricain de l'Agriculture et du développement rural.
Dans sa conférence conjointe portée sur le thème "cultures d'exportation, marchés vivriers et résilience face au choc sécuritaire", elle a développé une vision ambitieuse comme socle de son programme. Après avoir parcouru plus d'une soixantaine de pays, Catherine Ghélain-Lanéelle est en quête du vote centrafricain. La RCA est un pays prioritaire pour elle.
" L'urgence, elle est partout, ce que j'ai compris c'est l'urgence alimentaire. Oui elle est là, Donc il faut produire vite, il faut en accompagnement de la mise en oeuvre de l'accord de paix eh bien on développe l'agriculture. Une agriculture qui n'est plus une agriculture de subsistance, mais une agriculture commerciale. J'avais très envie de venir ici avant la fin de campagne et je suis très contente. J'ai senti de l'énergie de la volonté de faire et maintenant, il faut se retrousser les manches et se mettre au travail et c'est ce que je vais faire si je serai élue à la tête de la FAO" a-t-elle promis.
Le ministre de l'Agriculture Honoré Féïzouré votera pour le compte de la RCA au mois de juin prochain. "Elle a présenté son plan et le moment venu, il y aura une appréciation et vous aurez le résultat" a indiqué le ministre centrafricain de l'Agriculture.
4 candidats sont en lice pour le poste du Directeur général de la FAO. une seule femme, en cas de victoire Lanéelle sera la première femme a occupé ce poste.
Centrafrique : Le gouvernement lance un ultimatum de 3 jours à Sidiki, chef des 3R
BANGUI, le 23 mai 2019 (RJDH)--- Après les attaques simultanées dirigées contre les localités de Bohang, Kounzili et Lemoura dans l’Ouham-Pende par les éléments des 3R de Sidiki suite à un différend survenu entre les agriculteurs et éleveurs peulhs de la région, différend au cours duquel 34 personnes ont été tuées, le gouvernement a lancé au leader de ce groupe armé un ultimatum de 3 jours de livrer à la justice les auteurs de ces violences.
La prise de position du gouvernement contre les tueries et massacres perpétrés par des éléments de Sidiki dans les communes de la ville de Paoua, plus précisément, dans les villages Koundjili, Lemoura et Bohong sur axe Bocaranga-Paoua, faisant 34 morts dont le suppléant du député de Paoua 1 et le Directeur de l’école primaire de Lemoura.
De sources bien introduites contactées par le RJDH, c’est l’assassinat d’un éleveur peulh qui provoqué ce déferlement de violences. « Ils étaient venus en hommes de paix ayant l’allure des conciliateurs après l’assassinat d’un éleveur suite à un différend survenu lui et les cultivateurs. Soudainement, ils commençaient à ouvrir le feu sur la population aux environs de 11 heures du matin, une heure de pointe dans ces villages », a indiqué au RJDH un activiste des droits de l’Homme à Paoua.
L’ultimatum du gouvernement aux 3R expirera ce vendredi 24 mai et les yeux sont tournés sur Sidiki, ministre conseiller à la Primature.
Vianney Ingasso
Centrafrique : Ali Darassa relève le commandant de zone de la ville de Kouango
KOUANGO, le 23 mai 2019 (RJDH)---Une mission de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa a rencontré le mardi 21 mai dernier, les autorités de la ville de Kouango pour leur annoncer la décision de la relève du commandant de zone de la région. L’occasion a aussi permis aux émissaires de ce groupe armé de sensibiliser sur la mise en œuvre de l’Accord de paix dans la région en réaffirmant leur volonté à respecter la question de la libre circulation des biens et des personnes.
La mission dépêchée à Kouango par Ali Darassa depuis la ville de Gbokolobo, son quartier général, avait deux objectifs. Le premier, c’est la relève du commandant de zone et ensuite la sensibilisation des autorités administratives de la ville sur leur engament à respecter les clauses de l’Accord de paix de Khartoum avec en toile de fond la cessation des violences et la facilitation de la libre circulation des biens et des personnes. La réunion a regroupé toutes les couches sociales de la ville de Kouango ainsi que les ONGs présentes dans la ville.
« Désormais, le groupe armé UPC s’engage résolument sur la voie de la paix dans la région de la Ouaka. Nous voulons vous informer que la mise en œuvre exige la participation de tous et c’est dans cet esprit que le Général Ali Darassa a désigné un nouveau commandant de zone en remplacement de celui qui est depuis ici. Le nouveau commandant de zone détaché ici aura pour principale tâche de veiller scrupuleusement au respect de cet accord par nos hommes », a déclaré l’émissaire d’Ali Darassa.
En prenant la parole à tour de rôle, les participants n’ont pas manqué de dénoncer les exactions et différentes formes de sévices qu’ils subissent tous les jours de la part des hommes de l’UPC basés à Kouango. « Nous demandons la levée totale des barrières qui nous empêchent de circuler librement. Les taxes imposées aux commerçants doivent cesser et nous appelons aussi à l’arrêt de toutes formes de procès extra-judiciaires pratiqués par les rebelles ici », ont-ils indiqué.
Les ONGs ont exprimé leur souci quant aux multiples cas de raquettes auxquelles elles sont confrontées au quotidien.
En prenant la parole, le sous-préfet de Kouango, Mahamat Adamou, appelle au « respect de l’autorité de l’Etat selon l’esprit de l’Accord de Khartoum ». Toutefois il a exhorté les émissaires d’Ali Darassa à transmettre fidèlement à Ali Darassa le vœu des habitants de la ville.
Magloire Ibangoua
Centrafrique : Les cultures d’exportation face aux défis sécuritaires depuis plusieurs années
BANGUI, le 23 Mai 2019(RJDH)---Les cultures d’exportation tels le coton, le café connaissent depuis plusieurs années des défis sécuritaires. Les zones de production selon le Ministre de l’Agriculture Honoré Feizouré peinent à se relever à cause de la crise récurrente en Centrafrique. Le gouvernement et ses partenaires ont bouclé ce mercredi 22 mai 2019 un colloque sur le secteur agricole en Centrafrique, une rencontre pour la promotion de la culture d’exportation.
Face à ce défi sécuritaire, le gouvernement centrafricain, l’Union Européenne, la France et l’Alliance Française ont organisé un colloque axé sur les « cultures d’exportation, marchés vivriers et résilience face au choc sécuritaire » pour voir comment promouvoir la culture d’exportation fragilisée par la crise en Centrafrique.
Le gouvernement centrafricain à travers le 3ème pilier du RCPCA veut mettre un accent particulier sur ce secteur afin de l’inciter à plus de production, « c’est une occasion de réflexion sur la grande problématique de l’agriculture en Centrafrique. Tous les Centrafricains savent aujourd’hui qu’une culture d’exportation comme le coton traverse des difficultés alors que cela fait vivre beaucoup de Centrafricains. A côté de cette réflexion, le gouvernement a un plan qui s’appelle le RCPCA qui figure sur le troisième pilier ; ça concerne le secteur productif. Des financements sont disponibles pour certains projets en cours », a dit le Ministre de l’Agriculture, Honoré Feizouré.
Catherine Geslain Laneelle, Déléguée ministérielle auprès du ministre de l’agriculture et de l’alimentation, candidate de la France et de l’Union Européenne à la direction générale de la FAO, veut obtenir le soutien de la République Centrafricaine pour l’élection du 23 juin prochain à la tête de la FAO. Elle pense pour sa part que l’agriculture et l’élevage peuvent aider la Centrafrique à annihiler la pauvreté, « je suis ici en République Centrafricaine parce que j’ai voulu rencontrer les autorités centrafricaines et aussi les acteurs du développement de l’agriculture de ce pays. J’ai besoin de soutien pour être élue le 23 juin qui est la date de l’élection. Mais j’ai besoin aussi d’attendre et de me familiariser avec les besoins et avec les différentes attentes de ce pays. La RCA a des potentialités et des acteurs qui veulent se développer dans le cadre de l’accord de paix. Je crois que l’agriculture et l’élevage peuvent aider la Centrafrique à détruire la pauvreté et à développer l’économie de ce pays », a-t-elle indiqué.
Le colloque sur l’agriculture intervient après celui tenu en 2018 à Bangui avec le soutien de l’Union Européenne et des autres partenaires de la RCA. Cette opportunité est de présenter la situation générale de l’agriculture en Centrafrique et de projeter le plan pour le relèvement économique du pays.
Judicaël Yongo.
Centrafrique : 600 Millions de francs CFA est le coût estimatif pour la construction de 100 forages à Bangui et sa périphérie.
BANGUI, le 23 Mai 2019(RJDH)---Herbert Gontran Djono-Ahaba, le Ministre de l’hydraulique et du développement de l’énergie, a procédé le mercredi 22 mai au lancement officiel de la construction de 100 forages dans la ville de Bangui, Bimbo et Begoua.
Le projet de constructions de 100 forages à Bangui ainsi que dans les villes périphériques de la capitale, intervient dans un contexte où le besoin en eau potable par la population est vraiment pressant et vital.
Pour la réalisation du projet, le Ministre de l’hydraulique et du développement de l’énergie, a fait le tour des sites identifiés pour la construction de ces forages. « Le gouvernement a joint l’acte à la parole. Nous avons effectivement lancé les travaux de construction de 100 forages. Un travail a été fait en amont pour l’identification des sites dans la ville de Bangui et sa périphérie. C’est une première phase pour que la population ait accès à l’eau potable. Maintenant en termes de fluidité de distribution d’eau, nous allons identifier des sites des forages où les débits sont forts, c’est à dire à partir de 4m3 que nous allons équiper en pompes en énergie électrique, en installant des blasters avec des rampes pour avoir plusieurs robinets à la fois afin de faciliter la distribution d’eau et éviter les embouteillages parce que nous avons constaté qu’il y a une forte densité de la population autour d’un forage donc nous avons intérêt à faciliter les choses » a-t-il précisé.
Pour la mise en œuvre du projet, le membre du gouvernement a indiqué que 600 millions de FCFA ont été déjà mobilisés. « Avec la construction de ces 100 forages, nous avons reçu l’appui de nos partenaires traditionnels, la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’UNICEF. La Présidence de la République a instruit le ministre des finances pour décaisser des fonds propres afin que l’Agence Nationale des Eaux et de l’Assainissement (ANEA) puisse construire des forages dans le cadre de cette campagne. Et cela s’est concrétisé par le lancement officiel à proximité de l’église ANEB de Gobongo. Il y a aussi des sociétés notamment SIAD qui a démarré aussi cette campagne et pour le faire, nous avons mobilisé 600 millions de FCFA » a conclu le Ministre de l’hydraulique et du développement de l’énergie, Herbert Gontran Djono-Ahaba.
Cette année est marquée par des images des bidons jaunes dans la capitale des personnes en quête d’eau pour les besoins de la famille.
Bienvenu Matongo
AFP Modifié le 22/05/2019 à 19:12 - Publié le 22/05/2019 à 17:56 | AFP
L'accord de paix en Centrafrique signé en février entre les autorités et des groupes armés, dont l'application accumule les retards, a été entaché par le massacre de plus de 30 civils dans l'ouest du pays.
Il s'agit de la tuerie la plus importante depuis la signature, le 6 février dernier, d'un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés.
Au moins 34 personnes ont été tuées dans une série d'attaques imputées au groupe armé 3R (Retour, réclamation, réconciliation), dans plusieurs villages autour de la ville de Paoua (nord-ouest, près de la frontière avec le Tchad).
"Une réunion se tenait mardi matin à Koundjili et à Lemouna. Des criminels sont arrivés et ont ouvert le feu" sur les habitants, a expliqué le général Pascal Champion, qui dirige la police au sein de mission locale de l'ONU (Minusca), au cours d'une conférence de presse mercredi à Bangui.
Trente-et-une personnes ont été tuées dans ces deux localités. Le groupe armé aurait frappé pour venger l'assassinat d'un éleveur peul, le 10 mai. Le groupe armé 3R prétend protéger les Peuls.
Non loin, à Bohong, au moins 3 personnes ont été tuées mardi après-midi, après le vol, le matin, de près de 400 boeufs.
Et d'autres informations provenant des forces de sécurité locales font état de la mort de 15 personnes à Maikolo, un village qui aurait été occupé pendant trois jours par les combattants 3R, bilan que l'ONU n'était pas en mesure de confirmer à ce stade.
Une enquête a été ouverte par les autorités locales, avec le soutien de l'ONU. Des Casques bleus patrouillent dans la région avec les forces armées centrafricaines.
"Acte terroriste"
"La Minusca condamne avec la dernière énergie ces tueries", a écrit sur Twitter le représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye. "Les auteurs de tels crimes seront recherchés, arrêtés et traduits devant la justice".
Le colonel Sow, chef des opérations de la Minusca, a évoqué "un acte terroriste". "Il n'y a pas de base des 3R dans les environs de la tuerie, cela signifie qu'ils sont venus de loin, et ils ont agi presque simultanément sur différents sites, donc on peut parler d'attaques coordonnées", a-t-il détaillé.
Le groupe 3R a signé l'accord de paix de février. En retour, son chef, Bi Sidi Souleymane (alias Sidiki), a été nommé le 25 mars "conseiller spécial militaire" auprès du Premier ministre, en charge de la mise en place des unités mixtes associant membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et groupes armés.
La mission de l'ONU dans le pays et les autorités centrafricaines ont lancé mercredi un ultimatum au leader du groupe 3R.
"Le gouvernement s'associe à la Minusca pour exiger de M. Sidiki l'arrestation des auteurs présumés de ce massacre sous 72h, sous peine d'être tenu responsable de ces actes", a déclaré le ministre de la Communication, Ange Maxime Kazagui, lors d'une conférence de presse conjointe du gouvernement et de l'ONU.
Le chef du groupe armé est également sommé de démanteler toutes ses installations et les barrières qu'il a dressées dans la région qu'il occupe, dans le même délai.
"Le gouvernement juge inacceptable de tels actes de barbarie, au moment ou il a fait le choix de la paix", a insisté Ange Maxime Kazagui, qui "exhorte la population à ne pas céder à la tentation des représailles".
Des informations font état de la mobilisation dans la région de combattants anti-balaka - des milices d'autodéfense qui affirment vouloir protéger chrétiens et animistes contre les exactions des groupes musulmans -, pour en découdre avec les éléments de 3R.
Assassinat "barbare"
Dans le sud-ouest du pays, une religieuse franco-espagnole de 77 ans, Inès Nieves Sancho, a été retrouvée lundi égorgée dans un village où elle enseignait la couture à des jeunes filles.
Le pape François a évoqué mercredi sur la place Saint-Pierre l'assassinat "barbare" d'une religieuse "au service des pauvres".
Selon le vicaire général du diocèse, rien n'a été volé dans le local où se trouvait la religieuse lorsqu'elle a été attaquée par ses agresseurs.
Des témoignages font état de la possibilité d'un "crime rituel", lors duquel les agresseurs auraient recueilli le sang de la victime.
La Centrafrique est déchirée par les violences depuis 2013 et le renversement du président François Bozizé.
Préparé depuis 2017 par l'Union africaine, l'accord signé en février à Khartoum est le huitième depuis le début de la crise. Aucun des précédents accords n'a abouti à un retour de la stabilité, dans un pays où les groupes armés contrôlent 80 % du territoire et se battent pour la mainmise sur les ressources naturelles.
Près d'un quart des 4,5 millions d'habitants de la RCA ont été contraints de fuir leur domicile.
En Centrafrique, le massacre de 26 civils menace l'accord de paix
Vingt-six civils ont été tués, mardi 21 mai, par un groupe armé qui a attaqué deux villages du nord-ouest de la Centrafrique, a annoncé le patron de la mission locale de l'ONU (Minusca).
Il s'agit du massacre le plus important commis dans le pays depuis la signature, le 6 février dernier, d'un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés.
Le Vatican avait annoncé mardi qu'une religieuse avait par ailleurs été retrouvée morte dans un village du diocèse de Berberati, dans l’ouest du pays.
"La Minusca condamne avec la dernière énergie les tueries intervenues dans les villages de Koundjili et Djoumjoum, avec plus de 26 morts et de nombreux blessés", a écrit sur Twitter le représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye.
Le massacre s'est déroulé dans ces deux villages situés à une cinquantaine de kilomètres de Paoua, près de la frontière avec le Tchad.
"Le 21 mai, des éléments du groupe armé 3R [Retour, réclamation, réconciliation, NDLR] avaient organisé une réunion avec des habitants des villages de Koundjili et de Djoumjoum", a précisé une source onusienne.
"Lorsque les villageois se sont présentés, les éléments de 3R auraient ouvert le feu sur eux de manière indiscriminée, tuant 12 civils à Koundjili et 14 à Djoumjoum", a-t-on ajouté.
Des groupes armés contrôlent 80 % du territoire
Le groupe 3R, qui prétend protéger les Peuls, a signé l'accord de paix de février.
Préparé depuis 2017 par l'Union africaine, l'accord signé à Khartoum est le huitième depuis le début de la crise en 2013, marquée par le renversement du président François Bozizé.
Aucun des précédents accords n'a abouti à un retour de la stabilité, dans un pays où les groupes armés contrôlent 80 % du territoire et se battent pour la mainmise sur les ressources naturelles.
Près d'un quart des 4,5 millions d'habitants de la RCA ont été contraints de fuir leur domicile.
Avec AFP
https://www.radiondekeluka.org mercredi 22 mai 2019 14:34
Plus de 33 personnes dont le député suppléant de Paoua 1 et le chef de secteur scolaire de Kabo ont été tués hier dans l'Ouham et l'Ouham Pende. Selon les députés de ces localités, ces crimes ont été commis par des éléments de 3R et Ex-Séléka. Ils exigent du gouvernement la lumière sur ces tueries de masse.
Les villages Koundjili et Lemouna ont été le théâtre d'une scène de violence avec un bilan pathétique attribué aux éléments des 3R. 33 personnes tous des civils ont été tuées dont le député suppléant de la circonscription de Paoua 1. Acte condamné à l'unanimité à Paoua et par ses élus.
"Il s'agit d'un acte barbare commis par les hommes des 3R de Sidiki basés dans la région en synergie avec les hommes de l'ex Séléka. Ils en portent l'entière responsabilité et nous exigeons du gouvernement une réponse claire sur cette situation inadmissible et injustifiée", a insisté Lucien Mbaïgoto député de Paoua 1.
Le parlementaire condamne cette violence et demande au gouvernement et à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour contraindre les groupes armés au respect de leurs engagements.
Alors que Paoua pleure ses morts, un autre cas d'assassinat est aussi enregistré ce 21 mai à Kabo sur axe Batangafo dans l'Ouham. Un chef de secteur scolaire et son conducteur en mission ont été abattus par des hommes en armes.
Le député de Kabo Clément Nobona est en colère. " Un inspecteur de l'éducation en allant à Markounda a été tué par les hommes en arme. Hier encore, un inspecteur de l'éducation qui était en mission pour aider les enfants a été tué dans les mêmes circonstances. C'est intolérable et nous en appelant à la responsabilité du gouvernement en particulier du ministre de l'éducation pour la sécurité des enseignants" a-t-il lâché.
Ces scènes de désolation posent bien de question dans la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation ayant permis l'entrée au gouvernement des leaders des groupes armés.
Centrafrique: 26 civils tués par un groupe armé (ONU)
Par Le Figaro avec AFP Publié le 22/05/2019 à 16:42
Vingt-six civils ont été tués mardi par un groupe armé, qui a attaqué deux villages du nord-ouest de la Centrafrique, a annoncé le patron de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca).
«La Minusca condamne avec la dernière énergie les tueries intervenues dans les villages de Koundjili et Djoumjoum, avec plus de 26 morts et de nombreux blessés», a écrit sur Twitter le représentant du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, Mankeur Ndiaye. Il s'agit du massacre le plus important commis dans le pays depuis la signature, le 6 février dernier, d'un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés.
Centrafrique : 31 personnes tuées à Paoua (nord-ouest)
Publié le 22.05.2019 à 17h18 par APA
Le député Lucien Mbaïgoto a indiqué, mercredi à Bangui, que 31 morts ont été dénombrés à Ngoundili et Lemona, dans la ville de Paoua suite à une attaque d’une branche des ex-Seleka, les 3 R (Retour-Réclamation- Réhabilitation).
Selon des sources sécuritaires, la tuerie a eu lieu hier mardi. Pour Lucien Mbaïgoto, ces violences mettent en péril l’accord de paix signé à Khartoum (Soudan) par le gouvernement et les groupes rebelles et entériné à Bangui.
En avril dernier, une cinquantaine de personnes ont été massacrées par des groupes rebelles à Zangba, à l’est du pays.
Elle a été retrouvée décapitée dans un village où elle enseignait la couture à des jeunes filles dans l'ouest de la Centrafrique.
Une religieuse franco-espagnole âgée de 77 ans a été retrouvée assassinée dans le village de Nola, près de Berbérati, dans l'ouest de la Centrafrique, rapporte France Bleu Occitanie mercredi 22 mai. Sœur Inès était membre de la communauté des Filles de Jésus basée à Massac-Séran, à côte de Lavaur (Tarn). Les motifs de cet assassinat ne sont pas connus.
Selon le diocèse d’Albi, c'est le gardien qui a découvert dans la nuit de dimanche à lundi que la religieuse avait disparu. "Il a donné l’alerte, précise le diocèse d'Albi. Les religieuses et les villageois ont aussitôt entrepris les recherches. Sœur Inès a été finalement retrouvée, décapitée, de l’autre côté du fleuve au bord de la forêt. Le motif de cet assassinat est pour l’heure inconnu."
Un assassinat "barbare"
Le pape François a évoqué mercredi sur la place Saint-Pierre cet assassinat "barbare". Il a appelé la foule à prier en silence pour sœur Inès, qui était originaire de Burgos, en Espagne. Depuis plusieurs années, elle avait été envoyée en mission en Centrafrique, près de la ville de Berbérati, à l’ouest du pays, où elle vivait avec une autre soeur de la communauté tarnaise, sœur Bénédicte, et des sœurs centrafricaines.
Mis à jour le
Une religieuse du Tarn, âgée de 77 ans, retrouvée assassinée en Centrafrique
https://actu.fr/occitanie/massac-seran le 22 Mai 19 à 14:36|
Une religieuse du Tarn a été découverte décapitée en Centrafrique où elle était missionnaire. Sœur Ines, 77 ans, appartenait à une congrégation de Massac-Séran, près de Lavaur.
Cela faisait plusieurs années, déjà, qu’elle vivait de l’autre côté de la Méditerranée. L’une de ses coreligionnaires de la communauté des Filles de Jésus se souvient :
Lors de ses passages à Massac (sa congrégation d’origine, près de Lavaur, dans le Tarn, ndlr), Sœur Inès nous disait qu’il lui tardait de repartir. On la sentait désormais plus Centrafricaine qu’Européenne.
Corps décapité
Native d’Espagne, la religieuse de 77 ans est morte assassinée dans le village de Nola, appartenant au diocèse de Berbérati (Centrafrique), où elle avait été envoyée en mission auprès des populations locales, comme l’explique le diocèse d’Albi.
Lire aussi : Profanation de la cathédrale de Lavaur : le prêtre a rencontré les responsables, ce qu’il s’est dit
Dans la nuit de dimanche 19 à lundi 20 mai 2019, la chambre qu’elle occupait avait été retrouvée à la fois vide et sens dessus dessous par le gardien des lieux. Il avait immédiatement donné l’alerte.
Les villageois s’étaient spontanément joints aux recherches. Selon Vatican News, le corps décapité de la religieuse avait finalement été retrouvé, peu de temps après, près du fleuve, en bordure de forêt.
Un pays en proie à la violence
En proie à la violence, ces six dernières années, la République centrafricaine est un petit pays de 4,5 millions d’habitants qui appartenait autrefois à l’Afrique équatoriale française.
Sœur Ines Nieves Sancho était originaire de Burgos (Castille-et-Leon, Espagne). Elle faisait partie depuis de nombreuses années de la communauté des Filles de Jésus de Massac-Séran, près de Lavaur, aujourd’hui en deuil.
Elle apprenait la couture aux filles
En Afrique, précise Vatican News, elle apprenait notamment la couture aux jeunes filles. Elle y vivait depuis 1996. La victime a été inhumée mardi 21 mai 2019, en raison de la chaleur tropicale qui règne sur le pays.
Pour l’heure, le motif de cet assassinat demeure inconnu.
Une religieuse retrouvée décapitée
https://www.tdg.ch Centrafrique
Une religieuse franco-espagnole de 77 ans qui enseignait la couture à des jeunes filles a été sauvagement assassinée dans un village en Centrafrique.
La religieuse a été assassinée dans un village dans l'ouest de la Centrafrique, selon le portail officiel du Vatican.
Selon le site Vatican News, la religieuse a été retrouvée décapitée lundi matin. Mais selon un évêque venant de son diocèse espagnol d'origine et un abbé en Centrafrique, elle aurait plutôt été égorgée pour des raisons encore inconnues.
Le pape François a évoqué mercredi sur la place Saint-Pierre un assassinat «barbare».
«Je veux rappeler la mémoire d'Inès Nieves Sancho, 77 ans, éducatrice des filles pauvres depuis des dizaines d'années, tuée de manière barbare en Centrafrique précisément dans le local où elle enseignait la couture à des jeunes filles, une femme qui en plus a donné sa vie pour Jésus au service des pauvres», a déclaré le pape François durant son audience sur la place Saint-Pierre, en appelant la foule à prier en silence pour elle.
«Dans la nuit de dimanche à lundi, ses agresseurs se sont introduits dans sa chambre et l'ont conduite au centre qu'elle animait pour les jeunes filles, où ils l'ont décapitée»,
Raisons inconnues
«Aucune revendication n'a été exprimée, mais selon un député local, ce meurtre pourrait être lié au trafic d'organes humains, et aux crimes rituels nombreux dans la région», ajoute le site.
Le porte-parole du diocèse de Burgos (nord de l'Espagne), d'où était originaire la religieuse, a pour sa part rapporté la version d'un évêque, lui aussi originaire de Burgos et installé en Centrafrique, indiquant qu'elle aurait été «égorgée».
«Il m'a dit qu'elle avait plutôt été égorgée: ils lui ont tranché le cou jusqu'à la tuer, mais ils ne lui ont pas coupé entièrement la tête», a-t-il déclaré à l'AFP.
Centrafrique : Une religieuse espagnole assassinée à Nola le dimanche 19 mai dernier
NOLA, 22 Mai 2019 (RJDH) --- Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Berberati, Alexandre Mathurin Mokpem a donné les premiers éléments sur l’assassinat de la Sœur Inès, de nationalité espagnole. Selon le parquet de Berberati, la religieuse a été assassinée par des braqueurs qui auraient recueilli le sang de la victime, une pratique qui relèverait des crimes rituels réputés dans la région. Une équipe de la Minusca est descendue à Nola pour des investigations.
Joint par RJDH ce mercredi 22 mai 2019, le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Berberati, Alexandre Maturin Mokpem a confirmé que la religieuse a trouvé la mort à l’âge de 77 ans, le dimanche 19 mai aux environs de 19 heures lors d’un braquage perpétré et bien organisé par des professionnels. « Les assaillants auraient recueilli le sang de la victime parce qu’il n’y avait pas de trace du sang sur le sol à côté du corps lorsqu’il a été retrouvé aux environs de 19 heures à son domicile. Ce genre de pratique s’apparente à celles employées souvent dans les crimes rituels dans la région», a-t-il noté.
Le magistrat a réaffirmé qu’une équipe de la Minusca dirigée par un commandant français est descendue à Nola pour des instigations, « Une équipe de la Minusca dirigée par un commandant français est à Nola pour des enquêtes. Les faits se sont produits dans la juridiction de Nola. Le tribunal de cette localité dispose d’un Procureur compétent. Les procédures judiciaires relèvent de la compétence de cette juridiction », a ajouté le Procureur de Berberati.
La victime répond au nom de Tancho Nicos, connue sous le pseudonyme de « Inès », et est née en 1942, de nationalité espagnole. Elle appartient à la congrégation « Les filles de Jésus Sacré cœur de la mission catholique ». Elle a vécu pendant 17 ans dans la ville de Nola et est responsable de la congrégation des femmes de l’église catholique de cette localité.
L’assassinat de la Sœur Inès de la congrégation des filles de Jésus sacré coeur de la mission catholique vient augmenter le nombre des religieux assassiné en Centrafrique.
Auguste Bati-Kalamet.
Centrafrique : Le Conseil de Ngaïssona conteste le report par la CPI de l’audience de confirmation des charges de leur client
BANGUI, le 22 Mai 2019 (RJDH)---L'avocat de Patrice-Edouard Ngaïssona a réagi suite au report de l’audience de confirmation des charges de leur client arrêté pour crimes contre l'humanité devant la Cour pénale internationale (CPI). L’audience qui est prévue pour juin a été reportée en septembre prochain. Le Conseil estime «qu’il n'y a pas de raison que son client soit détenu au quartier pénitentiaire de la CPI. Position exprimée ce 20 Mai par Me Simplice Séri Zokou dans un entretien accordé au confrère de l’AFP.
Cette sortie médiatique du Me Simplice Séri Zokou intervient cinq jours après le renvoi de l’audience de confirmation des charges de Alfred Yekatom et celles de Patrice-Edouard Ngaïssona au 19 septembre 2019.
Selon Me Simplice Séri Zokou l’Avocat belgo-ivoirien, Patrice-Edouard Ngaïssona est victime de la crise centrafricaine et n’a fait que défendre son pays en proie à la guerre en voulant restaurer la paix et non à faire la guerre. «Il n'a fait que défendre l'intégrité de la République Centrafricaine. Il a contribué à l'apaisement des esprits pour un dialogue national entre les différents groupes. Il n'y a pas de raison que Patrice-Edouard Ngaïssona soit détenu », a scandé Maitre Simplice Séri Zokou.
Patrice-Edouard Ngaïssona, 51 ans, président de la Fédération centrafricaine de Football, est soupçonné d'avoir commis ou aidé à commettre des crimes en Centrafrique notamment les crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans l'Ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014. Il est notamment accusé de meurtres et tentatives de meurtres, extermination, déportation ou transfert forcé de populations ainsi que de l'enrôlement d'enfants de moins de 15 ans dans un groupe armé.
La première apparition de Patrice-Edouard Ngaïssona devant les juges de la CPI a eu lieu en janvier après son extradition depuis la France où il avait été arrêté en décembre 2018.
Me Simplice Séri Zokou, Avocat belgo-ivoirien de Patrice-Edouard Ngaïssona était aussi l'Avocat de Charles Blé Goudé, l'ex-chef du Mouvement des Jeunes Patriotes en Côte d'Ivoire, jugé par la CPI avant d'être acquitté par la Cour.
Vivien Ngalangou
Centrafrique : Le chef de secteur scolaire de Kabo tué à 5 kilomètres de Batangafo
BOUCA, le 22 mai 2019 (RJDH)---Le Chef de secteur scolaire de la circonscription de Kabo est assassiné le mardi 21 mai par des hommes armés proches de la Séléka. L’acte s’est produit à 5 kilomètres de la ville de Batangafo sur l’axe Kambakouta alors qu’il revenait d’une formation àrganisée à Bossangoa.
De sources bien introduites contactées dans la région, ce cadre de l’éducation nationale a été tué par des hommes identifiés comme appartenant à la Seleka basée à Batangafo. « Le chef de secteur scolaire de Kabo revenait de Bossangoa où il avait pris part à un atelier de formation organisé par l’inspection académique de la région. C’est ainsi que lui et son conducteur ont été attaqués par des tireurs embusqués entre la ville de Batangafo et le village Kambakouta », a indiqué au RJDH un enseignant de la ville de Bouca.
« La moto sur laquelle il a été tué, a été aperçue à Batangafo conduite par des hommes identifiés proches de la Séléka dans la ville », poursuit la même source.
Les deux corps ont été récupérés et exposés ce jour à la Paroisse catholique de Batangafo en attente d’être inhumés.
Le 4 avril dernier, un personnel de MSF, nommé Gaulbert Mokafé a été tué d’une balle dans le cœur sur l’axe reliant Batangafo à la ville voisine de Bouca pour des raisons inconnues.
Marcelin Yondoroma