COMMUNIQUE NECROLOGIQUE
La coordination du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme en Centrafrique (RJDH), à la profonde douleur d’annoncer aux auditeurs et lecteurs le décès tragique de son correspondant de Bozoum Alban Junior Namkomona ce mercredi 03 juillet 2019 dans un accident de route au PK 30 route de Boali, alors qu’ils venaient de Bozoum.
Alban Junior Namkomona et le confrère Rock Romuald Yamboundé, correspondant de la Radio Ndeke Luka ont tous péri dans cet accident après avoir percutés un pousse-pousse et se cogné contre un camion de transport des bœufs.
Le conseil d’administration et la Coordination du RJDH présentent ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus, aux professionnels des médias, aux radios Fréquence RJDH et Ndeke Luka et à toute la communauté de Bozoum et de l’Ouham Pendé.
La place mortuaire d’Alban Junior Namkomona se trouve au quartier Boeing et les funérailles auront lieu ce samedi 07 juillet 2019. Le RJDH vous tiendra informer prochainement du programme des funérailles.
Le RJDH par la même occasion présente ses condoléances à la famille d’Athanase Nguengo-Pagbia, ancien Directeur de publication du journal Le Défi, décédé à Brazzaville le 29 Juin 2019 des suites d’une maladie.
Fait à Bangui, le 04 Juillet 2019
La Coordination
Centrafrique : La RCA conclut la 6ème revue avec le FMI
BANGUI, le 04 Juillet 2019(RJDH)---- Le pays sort premier du classement des pays de l’Afrique bénéficiaires de la facilité élargie de crédit du Fonds Monétaire International(FMI). La conclusion des six revues a eu lieu le 1er juillet dernier à Bangui et a donné lieu à un montant de 72 milliards de francs CFA. Le gouvernement se félicite de ces avancées significatives avec le FMI.
Les résultats de la sixième revue du programme économique et financier du gouvernement centrafricain avec le Fonds Monétaire International(FMI) s’affichent sur une note de satisfaction. Le Ministre des Finances et du budget Henry Marie Dondra vient de boucler le 01 juillet 2019, les six revues avec le FMI. Ce qui classe la République Centrafricaine au premier rang des pays de l’Afrique à avoir franchi cette étape.
« C’est un événement historique, car c’est la première fois que la RCA a connu des avancées significatives dans les programmes avec les institutions de Bretton Woods. La RCA bénéficie d’une facilité élargie de crédits d’au moins 18 milliards de francs CFA», peut-on lire dans la conclusion rendue publique par le Ministère des Finances et du budget.
Ces six revues représentent pour la RCA un chiffre de 72 milliards de francs répartis de la manière suivante : de la première à la quatrième donnent un montant de 9 milliards de francs chacune et les deux dernières font chacune, 18 milliards de francs CFA. Ces fonds sollicités par la RCA sont entrés dans l’assainissement de finances publiques, le renforcement des capacités en équipement des institutions fiscales du pays.
Judicaël Yongo
Centrafrique : Martin Ziguele demande le renforcement des mécanismes de suivi de l’Accord de Khartoum
BANGUI, 04 Juillet 2019(RJDH)---Le député de Bocaranga 3, Martin Ziguele, plaide pour que les mécanismes de sanctions prévues dans l’accord de paix soient gradués contre tout parjure. Une position exprimée le jeudi 27 juin dernier, lors de la présentation de son exposé sur la vulgarisation de cet accord à l’intention des médias et des leaders d’opinion.
L’accord de Khartoum, depuis sa signature le 6 février dernier à Bangui engageant les parties au respect des clauses pour faciliter la sortie du pays de la crise dans laquelle il a été plongé depuis plusieurs années. Si l’Accord comporte des mécanismes de suivi et de sanctions mais, cela n’est pas assez pour calmer l’ardeur des groupes armés, quand bien même partie prenante.
Pour rappel, le jeudi 20 juin au Conseil de Sécurité de l’ONU à New York, le chef de la MINUSCA a pointé du doigt le manque de sincérité des groupes armés signataires de l’Accord de Paix dans le pays. « La violence contre les civils, la levée illégale de taxes, l'obstruction au déploiement de l'autorité de l'Etat et l'occupation de bâtiments publics persistent et constituent une source de profondes frustrations pour le peuple Centrafricain comme en témoigne le massacre du 21 mai par le groupe armé 3R », a relevé Mankeur Ndiaye, tout en indiquant que, « des signataires, ce sont les autorités centrafricaines qui ont fait le plus d’avancées avec la mise en place d’un gouvernement inclusif ou encore le travail pour rendre les unités spéciales mixtes de sécurité opérationnelles ». Une manière de signifier que les groupes armés, montrent peu d’enthousiasme selon le responsable de la mission onusienne.
C’est à ce point que se justifie la demande du député de Bocaranga 3, Martin Ziguele, qui souhaite que les sanctions contre tout parjure soient graduées. Ce qui, pour lui, a échappé au panel accompagnant la Centrafrique à décrocher cet accord de paix.
Comme prévu dans l’Annexe 1, de l’accord de Khartoum, sur la mise en œuvre des mécanismes de cessation des hostilités et arrangements sécuritaires temporaires, en page 6 paragraphe 7 qui stipule que : « conformément à son mandat, la MINUSCA appliquera des mesures temporaires d’urgence pour détenir tous ceux qui se livraient directement ou indirectement à des actes qui violent les dispositions de l’Accord ou de nature à compromettre la paix, la stabilité ou la sécurité de la République Centrafricaine », a rappelé le député de Bocaranga 3.
Sur cette question des sanctions par les garants et facilitateurs, le Président du parti MLPC, l’un des rares hommes politiques qui soutient encore mordicus cet Accord, a fait des remarques générales dont l’un des points saillants est le respect de l’accord par toutes les parties. « Il faut renforcer l’efficacité des mécanismes de suivi mais aussi d’évaluation du respect de l’Accord par toutes les parties pour renforcer son caractère « synallagmatique », les avancées ne doivent pas être unilatérales ; les avantages concédés doivent être réversibles », a précisé Martin Ziguele.
Pour Martin Ziguele, la communauté internationale ne fait pas assez pour contraindre les contrevenants, « j’ai entendu un responsable de la communauté internationale dire qu’ils ne peuvent pas sanctionner parce qu’ils ne sont pas des magistrats. C’est faux ! C’est l’insuffisance de cet accord. Il faut que les sanctions soient graduées et connues d’avance sinon, j’ai l’impression qu’on maintienne un tableau flou pour tâtonner. On ne sait pas qui doit prendre la décision et on s’en sort jamais » a-t-il conclu.
Certes, l’accord de paix reste néanmoins le seul espoir de mettre fin à la crise et doit rester la boussole des autorités, alors que des élections présidentielles et législatives se pointent à l’horizon.
Jefferson Cyrille Yapende
Centrafrique : La bourse des étudiants en thèse de doctorat revue en hausse par la direction de bourse
BANGUI, 04 juillet 2019 (RJDH) ---La Direction de bourses et stage a décidé lors d’un séminaire, organisé le 21 juin dernier d’augmenter le montant de bourse aux étudiants désireux de s’inscrire en thèse de doctorat pour l’Université de Bangui. Cette annonce a été faite après un constat fait sur le terrain par la direction de bourse qui selon elle, se justifie par un manque de motivation et d’encouragement de la part des étudiants centrafricains.
Encourager et amener les étudiants à aspirer à poursuivre des études doctorales que la direction de bourse et stage, a revu en hausse le montant de bourse pour les étudiants de l’Université de Bangui qui souhaitent s’inscrire en thèse de doctorat surplace.
Le directeur Général de bourse en Centrafrique, Félix Ngana, précise les critères d’attribution de bourse conformément au système LMD. « Nous avons organisé ce séminaire sur financement du gouvernement Centrafricain. Les critères d’attributions de bourse aux étudiants n’ont pas tenu compte de passage de l’université de Bangui au système LMD. Si bien qu’un nouveau étudiant qui vient de décrocher son Baccalauréat bénéficie du même montant de bourse que celui qui est en thèse de doctorat. C’est pourquoi nous avons jugé mieux de revoir un certain nombre de choses dans le souci d’étudier de près la situation de ceux qui souhaitent s’inscrire pour la thèse en doctorat. Tous les séminaristes ont accordé leur violon pour que le montant soit élevé à 60.000 frs CFA. Il faut le rappeler, ceci ne concerne que les étudiants en année de thèse de doctorat à l’Université de Bangui », a précisé le Directeur Général.
Il n’a aussi pas perdu de vue ceux qui étudient à l’extérieur du pays et cela doit être encouragé par le gouvernement fondé sur les critères d’excellence. « D’un côté, il n’y avait pas une volonté politique allant dans le sens de pousser les jeunes à aller loin dans les études. Cette volonté est le simple fait de rappeler aux étudiants que les meilleurs ou majeurs se verront automatiquement attribuer une bourse d’études pour le doctorat. C’est en partant de ce constat que nous avons réfléchi pour augmenter le montant de bourse aux étudiants même étant à Bangui, ils peuvent postuler pour la thèse en doctorat » a indiqué Félix Ngana, Directeur de bourse et stage.
Les étudiants en thèse de doctorat désormais vont bénéficier d’une bourse de 60.000 comme frais pour leurs études. Une équipe est à pied œuvre pour siéger sur les cas des étudiants à l’étranger.
Paméla Dounian Doté
Centrafrique : La recrudescence de violences sexuelles signalée à Bouca
BANGUI le 04 juillet 2019 (RJDH) --- La montée vertigineuse des cas de violences sexuelles à Bouca, au nord de la RCA, inquiète la population de ladite localité qui réclame le déploiement des Forces Armées Centrafricaine dans cette partie du pays.
Le climat sécuritaire moins rassurant de la ville de Bouca ne favorise pas la libre circulation des personnes pas plus au-delà de 5 km de la localité. Il ne se pas un jour sans qu’on enregistre des cas de viols sexuels qui, pour la plupart, imputés aux peulhs éleveurs Mbarara écumant la région en quête de pâturage. Les femmes et les filles de tout âge sont prises pour cibles par ces hommes. Une situation qui met en péril les activités agricoles dans cette ville.
Olga Kangui, présidente de l’Association des Victimes de Bouca, croit que c’est l’absence des forces de l’ordre dans la localité qui encourage ces pratiques. « L’absence des FACA dans cette ville donne libre cours aux bandits de grand chemin qui sévissent dans le secteur de se prêter à tous genres de pratiques telle que la violence sexuelle. Nous avons enregistré 50 cas de violences sexuelles sur une période déterminée », a-t-elle précisé.
Même si les forces de sécurité intérieure ne sont pas présentes dans la ville, la MINUSCA présente devrait tout faire par ses patrouilles de dissuader cette menace. « Cette ville est contrôlée par le contingent Camerounais de la MINUSCA mais il consacre la belle partie de leur temps au commerce du carburant et des nourritures. La population est abandonnée à elle-même et ne sait à quel saint se vouer », s’est-elle plainte.
Pour Olga Kangui, le gouvernement a l’obligation de protéger les centrafricains. « Nous demandons aux autorités centrafricaines censées de protéger cette population sans arme à déployer le plus rapidement possible les Forces Armées Centrafricaine afin de mettre un terme à ce fléau. Et permettant ainsi la reprise des activités agricoles. Cette population est prise en otage pour le moment. Les victimes de ces violences ne sont pas prises en charge comme il se doit »
L’Association des Victime de Bouca (ASVIB) est une organisation non gouvernementale qui œuvre pour défendre les causes des victimes des violences sexuelles dans cette partie du pays.
Carlos Watou
Centrafrique : Le RJDH forme des journalistes et des reporters sur les techniques de production d’émission axées sur la paix
BANGUI, le 04 Juillet 2019 (RJDH)---- Pour la mise en œuvre du projet « E a masseka E zingo » financé par le PNUD, le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme a ouvert une session de formation ce mercredi 3 juillet 2019 au siège de l’organisation à Bangui sur la production des émissions axée sur les activités des jeunes. Huit reporters communautaires dont quatre journalistes à Bangui prennent part à cette initiative. Après Bangui, deux autres villes à savoir, Bouar et Bossangoa seront touchées par le projet.
C’est un projet de participation des jeunes dans le processus de stabilisation et de réconciliation des communautés et la promotion de la paix en Centrafrique qui a plusieurs volets. Il vise à renforcer les capacités des radios communautaires, les connaissances des communautés sur la résolution pacifique des conflits, la promotion de cohésion sociale.
Il s’agit selon Ismaël Diata, Spécialiste en charge du projet « E zingo » au Programme des Nations-Unies pour le Développement de former des reporters des radios communautaire en leur donnant des matériels adéquats pour leur permettre de faire des reportages de proximité, « c’est dans le cadre du projet E zingo entre le PNUD et le RJDH pour le renforcement des capacités des radios communautaires. Le projet jeune Ezingo est une initiative du PNUD pour venir en aide à la population jeune. Donc cette formation va informer la population sur les processus de la cohésion sociale, le vivre ensemble et de contribuer à la promotion des jeunes et leur développement socio-économique ceci pour leur permettre de se prendre en charge et de contribuer à la réinsertion socio-économique », a-t-il expliqué.
Le Directeur de l’Information de production du RJDH, Fridolin Ngoulou, précise les missions dévolues au RJDH dans l’exécution de ce projet, « pour nous au niveau du RJDH, notre travail consiste à former ces journalistes reporters et les reporters communautaires pour la production des émissions sur la paix et la cohésion sociale. Aujourd’hui, nous avons démarré à Bangui, la prochaine phase nous conduira à Bouar et Bossangoa sur le même module », a fait savoir Fridolin Ngoulou.
Le projet jeune « E zingo » est un projet qui regroupe plusieurs agences du système des Nations-Unies (UNFPA, UNICEF, PNUD et la FAO). L’objectif est de permettre aux jeunes de se lancer des activités génératrices de revenus pour leur prise en charge. Cette formation qui démarre ce mercredi 3 juillet 2019 prendra fin le 5 juillet prochain. Des séances de rencontre seront organisées avec les participants chaque semaine en vue de préparer la mise en œuvre du projet.
Rolf Domia
Centrafrique : Le travail des enfants reprend de plus belle à l’entame des vacances
BANGUI, 4 juillet 2019 (RJDH)---Des enfants se sont engagés à l’entame des vacances dans le commerce. Ils sont visibles dans la rue et les bars jusqu’à des heures tardives pour vendre les marchandises. Une pratique condamnée par les dispositions du code Pénal Centrafricain sur le travail des enfants.
Au marché central de Bimbo, des adolescents cafouillés au milieu d’un public hétéroclite font des petits commerces pour assurer leur survie, la plupart sur recommandation de leur parent. Un jeune qui requiert l’anonymat présente son quotidien pendant cette période. « J’ai 13 ans et je vends des chenilles. Je fréquente l’école préfectorale de Bimbo et présentement je suis en vacance. C’est ma tante qui m’a donné ces chenilles pour vendre, je commence à 13 heures et je finis à 18h. Si je ne le fais pas, elle me privera de nourriture. C’est contre mon gré mais je n’y peux rien », a témoigné le jeune.
Contrairement aux périodes scolaires, les élèves viennent à compte goutte à la bibliothèque de l’Alliance Française ces derniers temps. Une situation qui inquiète Antoine Wangage, Directeur du service de documentation. « En tout cas, je ne conseillerai pas que des enfants fréquentent les bars au motif qu’ils font des commerces pour préparer leur rentrée scolaire, ce sont des mauvaises fréquentations. Les activités génératrices de revenus dépendent de l’environnement et de l’âge de l’enfant. Pour ceux qui sont majeurs, ils doivent chercher à se prendre en charge mais pour les enfants de bas âge ils ne doivent pas être laissés pour compte. Un bon parent doit aussi initier ses enfants dans des activités culturelles, pour se recréer, fréquenter les enfants de son âge, échanger des idées ou encore aller dans les colonies de vacance », conseille-t-il.
Selon Maitre Francis Mvodonze, avocat au barreau de Centrafrique, le Code Pénale Centrafricain condamne la traite des enfants. « L’article 15 alinéa 1erde la charte du Droit et du bien être de l’enfant stipule que l’enfant doitêtre protégé contre toute forme d’exploitation économique et de l’exercice qui comporte des dangers passibles de perturber son éducation ou de compromettre sa santémentale et physique. Les articles 67 du le Code Pénale Centrafricain fait l’étalage des peines qu’encourent les auteurs de cette infraction lié au mauvais traitement », a indiqué Francis Mvodonze, avocat au barreau de Centrafrique.
La période des grandes vacances va de juin à septembre. Elle permet aux élèves de marquer une interruption de trois mois dans leur programme scolaire, mais aussi de se cultiver et de découvrir de nouvel horizon.
Rolf Domia
Centrafrique : Environs 3000 cas de violences sexuelles pris en charge par MSF en 2018
BANGUI, 04 juillet 2019 (RJDH)--- L’organisation médicale Médecins Sans Frontières (MSF) a indiqué avoir pris en charge 3000 victimes de violences sexuelles en 2018. Pour élargir la prise en charge des victimes, un centre a été inauguré le 28 juin au sein de la structure sanitaire de Bede-Combattant dans le 8ème arrondissement de Bangui afin de répondre aux besoins des populations vulnérables.
En 2018, environs 3000 personnes victimes de violences sexuelles ont été prises en charge par les MSF. De janvier à juin 2019, environ 1504 cas ont été enregistrés et pris en charge par cette structure médicale internationale. Les cas les plus récurrents ont été documentés dans le 8ème arrondissement de Bangui. C’est dans ce contexte qu’une antenne dénommée projet « Tongolo », créée par les MSF Espagne, a été installée dans cette localité afin d’appuyer le gouvernement centrafricain dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles et les violences basées sur le genre (VBG).
Le Chef de Mission à l’ONG MSF Espagne, Omara Abenza, a indiqué qu’« il faut garantir une protection aux victimes, que ce soit en matière de prévention et d’accompagnement. Il faut qu’il y ait un service d’accompagnement juridique et une réinsertion sociale ».
Ce centre installé dans le 8ème arrondissement témoigne de l’importance capitale dit le Représentant du Ministre de la Santé et de la Population, Docteur Jean-Baptiste Madoundji, car « les cas plus récurrents des violences sexuelles et les violences basées sur le genre (VBG) ont été enregistrés dans le 8èmearrondissement de Bangui », a-t-il indiqué. « Donc MSF se rapproche d’une manière ponctuelle aux besoins des victimes. Que les victimes elles-mêmes, les parents dénoncent les cas des violations s et abus sexuels dans chaque localité. Nous sommes tous impliqués », a avancé le Représentant du Ministre de la santé publique.
L’antenne « Tongolo » a été inaugurée le vendredi 28 juin au centre de santé urbain de Bédé Combattant. Son objectif est de prendre en charge les victimes des violences sexuelles et les violences basées sur le genre.
Auguste Bati-Kalamet