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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 23:09
En RCA, la France se réengage: les dessous d’un revirement stratégique

Lu pour vous

 

En République centrafricaine, la France se réengage: les dessous d’un revirement stratégique

 

https://www.lopinion.fr  Mériadec Raffray 08 juillet 2019 à 12h48

 

« 300 soldats détachés, le réarmement par des pros des postes clés, un budget revu à la hausse pour l’antenne locale de l’AFD : ce retour a été acté par Emmanuel Macron en personne en novembre. Il est motivé par l’influence grandissante de la Russie à Bangui »

 

Ce 8 juillet, Florence Parly est présente au camp Ucatex Moana, à Bangui, où réside l’état-major de la mission de formation militaire de l’Union européenne en République centrafricaine – EUTM RCA. La ministre des Armées a fait le déplacement pour assister à la prise de commandement de cette mission de 280 hommes par le général de brigade Eric Peltier. Successeur du Portuguais Herminio Maio, arrivé au terme de son mandat d’un an, il est le second militaire français à commander EUTM RCA, après Eric Hautecloque-Raysz, chargé de la mettre sur pied en 2016.

C’est sur le profil de cet opérationnel très au fait du dessous des cartes stratégiques que Paris mise pour reprendre l’ascendant à Bangui. Ancien chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes, de Tarbes, Eric Peltier, 51 ans, vient de la Direction du renseignement militaire, où il servait comme chef d’état-major. Cet opérationnel est un familier de l’Afrique. Il est notamment intervenu au Tchad et deux fois déjà en RCA.

Depuis l’indépendance de l’ex Oubangui-Chari en 1960, la France forme et entraîne les forces armées centrafricaines (les « Faca ») quasiment sans discontinuer. Elle y a aussi conduit une demi-douzaine d’interventions militaires pour rétablir l’ordre ou protéger ses ressortissants. Après la dernière, l’opération Sangaris, elle avait décidé de prendre du champ.

De décembre 2013 à octobre 2016, un contingent de 2 000 soldats (en vitesse de croisière) intervient pour enrayer les massacres intercommunautaires qui ont éclaté à la suite du coup de force de la Séleka au printemps 2012. Ce groupe de rebelles musulmans du nord-est, minoritaire mais épaulé par des mercenaires tchadiens, soudanais et camerounais, a pris le pouvoir à Bangui au printemps 2013, puis s’est déployé dans les provinces, à dominante chrétienne.

Mission à haut risque. En réaction, une myriade de milices locales d’autodéfense, désignées sous le vocable « Anti Balakas » (littéralement, les « anti balles » ou « anti machettes ») sont apparues. Après avoir reconquis la capitale et sa région, cassé les reins des bandes armées les plus agressives, Paris a extrait ses troupes du huis clos centrafricain. Les armées sont alors en « surchauffe opérationnelle », a plaidé à l’Elysée leur patron de l’époque, le général Pierre de Villiers. Et la mission est à haut risque. En témoigne son bilan : 2 morts, 120 blessés et une image écornée par des soupçons d’exactions relayés par des ONG militantes ; saisie, la Justice française a enquêté et classé la plupart des dossiers. « La force de l’ancienne puissance coloniale était un bouc émissaire idéal. A peine étions-nous arrivés qu’on voulait nous voir partir. Quand ce fut le cas, on nous a aussitôt accablés : nous abandonnions le pays à son sort… », confie un des colonels de Sangaris. En contrepartie, Paris négocie à Bruxelles la mise en place d’EUTM RCA, sur le modèle de celle qui opère au Mali (EUTM Mali).

La nomination d’un commandant français à la tête de EUTM-RCA signe au grand jour le retour en force de Paris en Centrafrique. Sous le couvert de Bruxelles : on espère ainsi tuer dans l’œuf toute polémique et limiter l’investissement financier et humain consenti

La nomination d’un commandant français à la tête de EUTM-RCA signe au grand jour le retour en force de Paris en Centrafrique. Sous le couvert de Bruxelles : on espère ainsi tuer dans l’œuf toute polémique et limiter l’investissement financier et humain consenti. En août, l’Elysée a nommé un ambassadeur aguerri à Bangui : Eric Gérard, un Saint-Cyrien, ancien du GIGN. Un autre général français au profil très opérationnel, Franck Chatelus, vient d’être désigné chef d’état-major de la Minusca, la force des Nations Unies pour stabilisation de la RCA. Un poste clé pour cette force de 12 500 hommes à l’efficacité très controversée : 80 % du territoire est toujours aux mains des bandes armées.

Le général Peltier, qui rend compte à Bruxelles, s’appuiera sur eux pour remplir ses deux missions. D’une part : accélérer la formation des quatre bataillons opérationnels des Faca (moins de 10 000 hommes au total). Seul le bataillon amphibie, qui sécurise le fleuve Oubangui, est à peu près sur pied, grâce en particulier au renfort d’une poignée de formateurs en provenance des Eléments français du Gabon (EFG), le contingent permanent dédié à la coopération en Afrique centrale. Pour l’épauler dans ce défi, l’effectif français de EUTM passe d’environ 80 à 140 hommes, la moitié de la mission européenne.

D’autre part : conseiller l’équipe du président Faustin-Archange Touadera sur tous les aspects sécuritaires. L’objectif est de réussir à déployer les bataillons dans les provinces afin de rétablir la sécurité et l’autorité de l’Etat d’ici la tenue du prochain scrutin présidentiel, programmé en 2020. Un pari. Paris est tout particulièrement inquiet pour la sécurité de la zone des trois frontières, dans le nord-ouest du pays, à la jonction entre la RCA, le Cameroun et le Tchad, en raison de l’agressivité des milices musulmanes radicales de l’ethnie peule – celle-là même qui s’est réveillée en 2015 au Mali et donne du fil à retordre à la force Barkhane.

300 soldats détachés auprès d’EUTM et de la Minusca, le réarmement par des pros des postes clés et même un budget revu à la hausse pour l’antenne locale de l’Agence française de développement : le réengagement de la France en RCA constitue un revirement stratégique. Acté par Emmanuel Macron en personne en novembre, il est motivé par l’influence grandissante de la Russie à Bangui. C’est au début de l’année 2018 que Moscou prend pied dans ce pré carré historique de la France, à la faveur de circonstances favorables. Pour des raisons de coût, mais aussi des tractations compliquées au conseil de sécurité de l’ONU, Paris passe la main à Moscou pour approvisionner en armes les Faca – le plus légalement du monde : elle favorise l’aménagement d’une entorse à l’embargo sur les livraisons d’armes à la RCA décrété par l’ONU.

Parrains russes. Le Kremlin saisit dans la foulée la main tendue du président Touadera. Il est en quête de parrains pour asseoir son fragile pouvoir. En août suivant, un accord bilatéral de défense est signé entre les deux pays, dont personne ne connaît le détail. Un an et demi plus tard, on recense près de 500 « conseillers » russes sur place ; quelques militaires mais surtout des civils affiliés à la société militaire privée Wagner, d’Evgueni Prigogine, un proche du maître du Kremlin. Une partie s’est installée à Bérengo, dans le palais abandonné de l’empereur Bokassa. L’ONU reconnaît officiellement leur contribution à la formation des Faca. Plusieurs milliers de soldats seraient passés entre leurs mains. Ceux qui se sont déployés en province avec l’aide des conseillers de Wagner. Leur efficacité n’a pas sauté aux yeux des observateurs.

La « mission » russe ne s’est pas contentée d’investir la sphère de la sécurité. Via des sociétés satellites, elle se déploie dans l’économie. Elle prend des parts dans des entreprises d’exploitation forestière et acquiert des concessions dans des mines d’or, d’uranium, de diamant

Les Russes ont aussi évincé les casques bleus rwandais qui assuraient la sécurité de Touadera. Sa nouvelle garde prétorienne est dirigée par Valeri Zakharov. Réputé proche des « services » russes, il a hérité du titre de conseiller à la sécurité de la présidence en matière de sécurité nationale. Il était celui qui gérait le canal Bangui-Moscou jusqu’à l’arrivée, en début d’année, d’un nouvel ambassadeur russe. Moscou a envoyé un nouveau signal fort en nommant Vladimir Titorenko, 60 ans. Arabophone, anglophone et francophone, ce « poids lourd » au CV officiel rempli de trous a été en poste en Irak, en Algérie, au Qatar…

La « mission » russe ne s’est pas contentée d’investir la sphère de la sécurité. Via des sociétés satellites, elle se déploie dans l’économie. Elle prend des parts dans des entreprises d’exploitation forestière et acquiert des concessions dans des mines d’or, d’uranium, de diamant. Wagner aurait envisagé de sortir du pays 30 millions de carats d’ici 2021. En dix-huit mois, ses hommes en auraient écoulé seulement une centaine. Les gisements étant alluvionnaires et enclavés, ils ne rentreraient pas dans leur frais : « Ils perdent de l’argent et font du trafic pour compenser ; ils exportent du bois précieux et importent du pétrole de Syrie ».

Enfin, les Russes s’activent dans les médias locaux, où ils s’emploient à dénigrer l’image de la France, se plaint-on à Paris. Des intérêts financiers russes seraient derrière la création à Bangui de Vision 4 TV, première chaîne privée du pays, une émanation du groupe camerounais de médias de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga ; dans ce pays, la Russie est proche de plusieurs ministres du gouvernement, à commencer par Laurent Esso, le garde des Sceaux. Du Cameroun à la République démocratique du Congo, en passant par la Tanzanie ou le Bostwana, la Russie aurait signé une vingtaine d’accords de défense et/ou de sécurité sur le continent africain.

Débarquée opportunément à Bangui, la Russie y jouerait désormais gros. Elle tenterait de s’y rétablir après être tombée en disgrâce, en début d’année, au Soudan voisin, l’une de ses bases historiques en Afrique. Un coup d’Etat militaire a évincé son fidèle allié Omar El Béchir, qui détenait le pouvoir depuis presque trente ans. Prochain rendez-vous : la présidentielle centrafricaine en 2020.

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Centrafrique-Presse.com
8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 22:51
Défense et sécurité: Florence Parly en visite à Bangui
Défense et sécurité: Florence Parly en visite à Bangui
Défense et sécurité: Florence Parly en visite à Bangui

 

http://www.adiac-congo.com  08-07-2019 21:29

 

La ministre des Armées de la République française séjourne dans la capitale centrafricaine, au moment  où son pays prend la relève du Portugal, à la tête de l’organisme européen de formation (EUTM) et de conseil pour l'apprentissage des Forces armées centrafricaines (Faca).

À l'occasion, la Française  rencontrera son homologue portugais, João Gomes Cravinho. Le général Maio passera officiellement le relais au général Peltier après un an et demi à la tête de l’EUTM. La France assurera le commandement de l'euro pour une durée de six mois renouvelables.

Florence Parly rencontrera le président Faustin-Archange Touadéra pour échanger sur les questions de coopération bilatérale entre les deux pays et sur l’élan que va donner la France à l’EUTM, en charge de la formation des Faca. Il pourrait être question de l'élargissement de sa mission d'appui aux forces de sécurité intérieure.

La France se retrouve à nouveau sur le devant de la scène en Centrafrique où sa présence militaire est aujourd’hui limitée à quelques centaines d’hommes. Dans le cadre de la coopération bilatérale, elle a livré récemment mille quatre cents fusils d’assaut à l’armée centrafricaine. Pour la ministre française des Armées, cette passation stratégique se déroule dans un contexte particulier.

La Russie qui dispose de cent soixante-quinze formateurs dans le pays veut aussi jouer son rôle. Certains acteurs sur le terrain dénoncent le manque de cohérence " dans les apprentissages délivrés.

La haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et à la sécurité, Federica Mogherini, sera à Bangui en fin de semaine.

 

Noël Ndong

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 22:48
RCA : la présence des forces internationales critiquée
RCA : la présence des forces internationales critiquée

 

https://www.dw.com  08.07.2019

 

La ministre française des Armées Florence Parly a séjourné à Bangui. Cette visite intervient dans un contexte marqué par une forte défiance envers les troupes internationales déployées en Centrafrique.

Face à l’insécurité qui perdure du fait de l’occupation des trois quarts du territoire national par les rebelles, une majorité de Centrafricains jugent la présence des forces internationales inutile, notamment celle de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique.

Selon Gervais Lakosso, figure de la société civile centrafricaine, "l'objectif qui est fixé, c'est à dire la protection des populations, l'appui pour la stabilisation du pays est loin d'être atteint. C'est devant les casques bleus qu'on commet les crimes les plus graves. On se demande même ce qu'ils font en Centrafrique. Il faut lever le fameux embargo et laisser notre armée faire son travail."

Ces critiques sont également formulées contre les forces françaises de l’opération Sangaris déployées jusqu’à leur retrait en 2013.

La France a  tout de même maintenu sa présence avec 300 soldats qui ont pour mission la formation des forces armées nationales centrafricaines et l’appui à la force de l'ONU qui compte 13.000 hommes.

En décembre 2018, Paris a remis aux forces armées centrafricaines (FACA) 1.400 fusils d'assaut, après avoir obtenu une exemption à l'embargo de l'ONU en vigueur depuis 2013.

À Bangui, la ministre française a assisté à la prise de commandement par la France de la mission EUTM-RCA (European Union Training Mission), qui participe à la formation des FACA.

Les Russes persona non grata

Une partie de l’opinion centrafricaine fustige aussi la présence des Russes en RCA.

Pourtant, comme la France, la Russie a  elle aussi livré début 2018 des armes à l’armée nationale en pleine restructuration. C’est pourquoi Moscou a dépêché sur place une centaine d'instructeurs qui forment les soldats des FACA au maniement de ces armes.

Mais Stéphane Freddy Mboula de l’université de Lille, dans le nord de la France, estime que les forces russes sont là pour avant tout s'assurer un contrôle des ressources minières :

"La présence russe? Elle est nuisible comme les rebelles. Il n'y a que Faustin-Touadera qui puisse croire à cette présence. Ce n'est qu'une stratégie politique pour une occupation des zones minières. Il n'y a pas une présence militaire russe efficace."

Des progrès à faire

Lors de sa visite à Bangui, Florence Parly a reconnu qu'il "reste encore beaucoup à faire" pour la mise en œuvre de l'accord de paix signé en février à Khartoum entre 14 groupes armés et le gouvernement centrafricain.

 

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 22:32
Nouvelles nationales sur Afrique Panorama
Nouvelles nationales sur Afrique Panorama

 

Centrafrique : Le Président Touadéra a rencontré l’Ambassadeur de la Russie en RCA

 

https://afriquepanorama.com  8 juillet 2019

 

Au début du mois de juillet, le Président de la République Centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a rencontré l’Ambassadeur de la Russie Vladimir Titorenko. La rencontre a duré 2 heures, pendant laquelle les parties ont pu discuter d’au moins 7 sujets.

La réalisation de l’Accord de Khartoum a été le premier objet de la discussion. A sa sortie de la rencontre, le diplomate russe Vladimir Titorenko a déclaré dans une interview que la Russie soutient le processus de la paix et de la réconciliation à travers le renforcement et de la modernisation des forces armées et de la gendarmerie nationale.

« C’est clair que le pays a besoin de forces militaires puissantes afin de garantir la souveraineté et le contrôle de l’État sur tout le territoire du pays. Aujourd’hui, elles ne sont pas puissantes. C’est pourquoi la Russie doit effectuer la livraison – et j’en ai informé M. le Président – de la deuxième tranche de l’armement russe destiné à armer quelques bataillons formés par les structures russes ici à Béréngo », a expliqué le diplomate russe.

Après cela, le Président Touadéra et l’Ambassadeur ont discuté de l’Accord sur la création de la représentation officielle du Ministère de la Défense de la Russie au sein du Ministère de la Défense de la République Centrafricaine que les parties avaient signé au mois d’avril 2019 lors de la visite de la Ministre de la Défense de la RCA Mme Marie-Noëlle Koyara à Moscou. Le bureau de la représentation sera établi en République dans un délai de deux à trois mois. Des problèmes techniques sont en train d’être réglés.

Le sujet de la présence des officiers russes dans les rangs de la MINUSCA dont le décret avait été rendu public par le Président de la Russie Vladimir Poutine le 15 avril 2019 a également été évoqué.

« Il y a un autre sujet très important pour nos amis centrafricains. C’est l’arrivée de 30 responsables russes venus travailler à l’organisation de la MINUSCA. Malheureusement, je l’ai expliqué clairement à M. le Président, le retard avec l’arrivée de 30 officiers russes, ce n’est pas à cause de la Russie, c’est à cause de la position du Secrétaire de l’ONU qui n’a pas encore répondu à notre demande de donner les postes nécessaires aux officiers et de financer leur présence dans la situation où la MINUSCA a demandé une augmentation du budget. J’en suis sûr que M. le Président a compris qu’il y avait la responsabilité maintenant avec le Secrétaire de l’ONU. Il faut résoudre ce problème sans retard. J’espère que le Secrétaire de l’ONU va prendre une décision nécessaire avant août-septembre. Nous attendons l’arrivée de 30 officiers russes », a dit M. Titorenko.

Jérémie Walanda

 

RCA : Visite du général Seigle de la MINUSCA à l’état-major des armées centrafricaines

 

https://afriquepanorama.com  8 juillet 2019 

 

Le vendredi 5 juillet dernier, Le général de brigade Seigle, chef d’état-major de la force de la mission multidimensionnelle intégrée de Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) a effectué une visite de travail, à l’état-major des armées centrafricaines.

Le chef d’état-major de la force MINUSCA a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre d’entretiens réguliers de la MINUSCA et des forces armées centrafricaines (FACA), le but de cette visite consiste pour le général Seigle à échanger avec le chef d’état-major des armées, le général de brigade Zéphirin Mamadou autour de la programmation et de la planification des opérations conjointes de la force de la MINUSCA et de l’armée centrafricaine. 

« En plus de ces réunions, j’entretiens des relations très poussées avec le Chef d’état-major des FACA pour que nous puissions programmer, planifier ensemble toutes les opérations communes avec la MINUSCA », a déclaré le général Seigle.

 

Touadéra à la rencontre du président rwandais Paul KAGAME

 

https://afriquepanorama.com 8 juillet 2019 

 

Lors de la célébration du 25è anniversaire de la libération du Rwanda, le chef d’ l’État centrafricain, Faustin Archange Touadéra a rencontré son homologue Paul KAGAME, président rwandais. La discussion s’est focalisée plus sur la situation sécuritaire en Centrafrique, qui est en ce moment d’actualité.

Suite à cela, les deux dirigeants ont promis de renforcer la relation bilatérale entre ces deux pays surtout la coopération sécuritaire et économique. Le numéro 1 du Rwanda a rassuré la RCA de tenir sa promesse.

 

 

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 17:57
RDC : des milliers de réfugiés regagnent la Centrafrique

Lu pour vous

 

https://www.digitalcongo.net  Kinshasa 08-07-2019

 

Retour de plus au moins 3000 réfugiés volontaires dans leur pays respectif, suite à un accord signé entre les Haut-commissariat des Nations-unis pour les réfugiés, la RCA et la RDC.

Suite à l’insécurité liée au conflit armé récurent en République Centrafricaine, le Haut-commissariat des Nations-unis pour les réfugiés a examiné dernièrement la question du retour volontaire de plus de 3000 réfugiés centrafricains sur un total de 172.768.000 qui vivent en République démocratique du Congo. C’est ce qu’atteste un communiqué final lu par Mme Berthe Zinga, le secrétaire permanent de la commission nationale pour les réfugiés.

Pour sa part, le vice-Premier ministre intérimaire et en charge de l’Intérieur et Sécurité, Basile Olongo, a précisé, au nom du gouvernement congolais, que la République démocratique du Congo a fourni des efforts en faveur de « nos frères désireux de rentrer dans leur pays ».

Par ailleurs, Basile Olongo a fait savoir que la RDC mettra tout en œuvre pour traduire en acte les recommandations formulées à l’issue de ses assises afin de favoriser le retour des réfugiés centrafricains qui ont librement consentis leur rapatriement. Ensuite, il a profité de l’occasion pour solliciter l’accompagnement de la communauté internationale dans ce processus, particulièrement dans la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre effective des opérations de rapatriement, de l’intégration de relèvement communautaire ainsi que de la réhabilitation de l’environnement dans les zones d’accueil.

Un accord a été signé dans le but de sceller cette convention entre les trois parties.

 

Gisèle Mbuyi/MMC

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 17:45
Centrafrique: la France prend la tête de la mission de l’EUTM
Centrafrique: la France prend la tête de la mission de l’EUTM
Centrafrique: la France prend la tête de la mission de l’EUTM
Centrafrique: la France prend la tête de la mission de l’EUTM

Lu pour vous

 

http://www.45enord.fr  Par Nicolas Laffont 8 juillet 2019 à 18 h 09 min

 

La ministre des Armées Florence Parly a assisté aujourd’hui à la prise de commandement par la France de la mission EUTM-RCA (European Union Training Mission), à Bangui, en République centrafricaine.

Le général Eric Peltier succède au général portugais Herminio Maio, pour un mandat de six mois renouvelable.

En tout, 300 soldats français sont actuellement déployés en République centrafricaine, au sein de l’EUTM RCA, de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) ou dans des missions de coopération.

Aux côtés de Marie-Noelle Koyara, ministre de la défense de la République centrafricaine et de Gomes Cravinho, ministre de la défense du Portugal, la ministre des Armées a témoigné de l’appui déterminé de l’Union européenne et de la France à soutenir la montée en puissance des forces armées centrafricaines, condition première à toute restauration durable de l’autorité de l’Etat.

«Toutes nos volontés doivent s’unir vers les initiatives de l’Union Africaine et des Nations unies. Tous les efforts doivent rester concentrés sur la mise en œuvre du Plan national de défense, et cela commence par la région de Bouar. Nous avons à cœur d’aider à créer les conditions d’une stabilité durable et au développement, mais la paix de la République centrafricaine appartient à la République centrafricaine. Je suis en effet convaincue que les forces armées centrafricaines sont les seules garantes de la défense du pays et de son unité», a déclaré la ministre lors d’un discours durant la prise de commandement à Bangui.

L’Union européenne déploie des militaires dans plusieurs pays d’Afrique (RCA, Mali, Somalie) afin de participer à la formation des forces armées de ces pays. 

Au cours de l’année écoulée, les soldats de l’EUTM-RCA ont notamment assuré la formation d’un bataillon amphibie, ainsi que des séquences d’instruction au combat rapproché, de tir ou de droit international humanitaire.

Le 30 juillet 2018, le Conseil de l’Union européenne a prolongé le mandat de la mission pour deux années supplémentaires, soit jusqu’au 19 septembre 2020. Le Conseil a alloué un budget pour les coûts communs de l’EUTM RCA d’environ euro 25,4 million d’euros pour la période du 20 septembre 2018 au 19 septembre 2020.

Selon Mme Parly, depuis 2016, près de 2 600 hommes ont été formés par les soldats européens. Les 1400 soldats centrafricains actuellement déployés aux quatre coins du pays sont issus de l’EUTM et plus de 1000 nouvelles recrues à Bouar sont en passe d’être formées sous le commandement du général Peltier.

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 17:30
Forrest - Balkany, l’aventure JUDICIAIRE au parfum d’uranium
Forrest - Balkany, l’aventure JUDICIAIRE au parfum d’uranium

 

Lu pour vous

 

Le Soir Samedi 6 et dimanche 7 juillet 2019

 

Le procès Balkany a exploré les aventures de Patrick en Afrique, aux côtés du Belge George Forrest. 5 millions pour une villa au Maroc. Avant une rupture brutale devant le juge

 

RÉCIT LOUIS COLART

 

Les deux hommes se seraient vus une demi-douzaine de fois dans leur vie. Pas plus. Une relation d’affaires vite fructueuse. Avant de se donner du « menteur » dans le bureau du juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke. La relation entre l’homme d’affaires belge, George Forrest, et l’élu sulfureux de Levallois, Patrick Balkany, en dit long sur le dossier qui vient d’être jugé devant le tribunal correctionnel de Paris autant que sur le monde minier en Afrique. Jugé le mois dernier en même temps que son épouse, Isabelle, son fils et de proches collaborateurs, Patrick Balkany risque 7 ans de prison pour corruption et 4 autres pour fraude fiscale. Le maire de Levallois-Perret, commune cossue de la banlieue parisienne, attend son jugement pour septembre et octobre. Un milliardaire belge a joué un rôle prépondérant dans cette déchéance judiciaire. Les liens entre George Forrest, surnommé le « vice-roi du Katanga », et le député-maire s’étaient pourtant noués sous les meilleurs auspices. Avant de tourner au vinaigre. Jusqu’à une confrontation « dure, virulente », se souvient l’avocat de Forrest, Bruno Illouz. Récit de ce mariage de la carpe et du lapin ; du businessman froid et du maire flamboyant.

Voyages en jet

Voyages en jet George Forrest est entendu une première fois par les juges en septembre 2014. A cette occasion, le magnat des mines raconte sa rencontre avec l’élu. « Patrick Balkany m’a été présenté par Laurent Taïeb en octobre 2007 », raconte George Forrest, qui approche les 80 ans aujourd’hui. Taïeb publie le magazine L’Essentiel des relations diplomatiques, une revue « qui fait la promotion de sociétés et de pays ». « M. Taieb est venu me voir à Lubumbashi avec plusieurs personnes : M. Balkany en faisait partie. » Le nom du maire de Levallois apparaît bien sur le plan de vol du jet personnel du businessman belge. Un trajet entre le Bourget, Kinshasa, Lubumbashi et Bangui (Centrafrique). Le tout aux frais de Forrest. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais Patrick Balkany va vite recroiser la route de sa connaissance belge. L’élu tente de s’imposer dans une négociation complexe entre le groupe nucléaire français Areva et le gouvernement centrafricain. Sans y être spécialement invité… « Areva était bloquée, l’Etat centrafricain menaçait de lui retirer ses permis faute d’avoir été mis au courant d’une OPA sur Uramin et réclamait à l’entreprise, de mémoire, 250 millions d’euros », résume devant les juges George Forrest. La cellule diplomatique de l’Elysée appelle son consul honoraire à la rescousse. Il faut sortir le fleuron de l’industrie française du pétrin Uramin. « J’ai joué le rôle de facilitateur » dans cette négociation, explique le milliardaire.

L’élu s’impose dans une négociation complexe entre le groupe nucléaire français Areva et le gouvernement centrafricain

Sébastien de Montessus, à l’époque responsable du secteur des mines pour Areva, salue son intervention : « Pour la première fois, j’avais en face de moi un interlocuteur qui comprenait parfaitement le sujet. George Forrest n’est pas un intermédiaire, il est avant tout un industriel et en particulier un industriel du secteur minier ». Montessus est assisté par un banquier de formation, le Belge Jean Wouters. Cela tombe bien, ce dernier est un intime de Forrest. « Il avait été précédemment le banquier de mon groupe lorsqu’il travaillait à la Belgolaise », se souvient le roi des mines. Parallèlement, Balkany ajoute son grain de sel à la négociation. A l’en croire, il connaît très bien le président centrafricain Bozizé. Il fait offre de service à Sébastien de Montessus. Pendant que Forrest négocie, entre février et août 2008, en direct avec Bozizé, Patrick Balkany ne veut manquer aucune miette des débats. « Pendant toute cette période, M. Balkany s’informait très régulièrement de l’état d’avancement de nos discussions. J’ai en tête au moins un déjeuner à la mairie de Levallois » en présence de MM. Forrest et Wouters, relate Montessus. Cette entremise agace certains. Après quelques mois, la négociation est bouclée. Le nom de Forrest en sort grandi. Areva souhaite capitaliser sur sa nouvelle relation et s’associe au Belge pour obtenir les permis qui lui manquent en Centrafrique. Balkany, lui aussi, voudra capitaliser sur sa rencontre avec Forrest.

Une belle affaire en Namibie

Une belle affaire en Namibie En septembre 2008, il appelle son nouvel « ami ». Il y aurait une affaire à réaliser en Namibie. Forsys, une société cotée à la Bourse de Toronto, y exploite des gisements d’uranium. Une OPA est envisageable pour quelque 500 millions de dollars. Forrest envoie sur place son bras droit, l’ancien député VLD Pierre Chevalier. Avec Balkany, ils se rendent en Namibie. On parlemente avec les dirigeants de Forsys, on visite ses installations... Décision est prise de lancer cette OPA. « Comme M. Balkany m’avait apporté l’affaire et que tout commissionnaire reçoit une commission entre 2 et 5 %, voire 10 %, j’ai négocié avec M. Balkany à 1 %. On a arrondi à 5 millions de dollars. J’ai effectué deux virements de 2,5 millions de dollars les 22 et 29 juin 2009, à partir de mon compte personnel en Suisse, en faveur du compte numéro 16.51.663.21 ouvert à la Commerz Bank de Singapour de la Société Himola », expose George Forrest dans le bureau du juge. C’est une bombe. Les investigations appuieront en tout point le récit du Belge. Cette commission de 5 millions n’est pas déclarée. Une grande partie de la somme servira, via un schéma complexe, à financer et meubler une villa somptueuse à Marrakech, au Maroc. C’est dans le bureau du maire de Levallois que l’élu remet les chiffres du numéro du compte sur un bout de papier. Sous les yeux d’une effigie de Marianne et du portrait de Nicolas Sarkozy. « On nous dit que seuls les Napolitains et les Siciliens croient aux statues qui pleurent. Mais j’ai le sentiment que Marianne a dû pleurer ce jour-là » s’est figuré, lors de ses réquisitions en juin dernier, le procureur Arnaud de Laguiche. Face aux affirmations de Forrest, Balkany nie en bloc. Il n’aurait jamais mis les pieds en Namibie. Il ne sait rien de Forrest et de l’entreprise Forsys. Les juges décident de confronter les deux hommes. La rencontre, organisée le 28 janvier 2015, fait des étincelles. D’autant que l’avocat de Forrest fait verser au dossier des photos et relevés de comptes attestant de la présence de Balkany en Namibie. « Je n’ai jamais fait d’affaires avec M. Forrest ni avec personne d’autre d’ailleurs », fulmine Patrick Balkany. L’homme est dans les cordes. Il finira par admettre avoir fait un crochet en Namibie. Dans le bureau du juge, le ton monte. Le maire s’engouffre dans ce qu’il croit être une faille dans le récit : l’OPA sur Forsys n’est jamais allée à son terme. La faute à l’explosion de la centrale de Fukushima, qui fera s’effondrer le cours de l’uranium, ainsi qu’à la crise financière. « C’est formidable, vous avez devant vous la seule personne qui touche des commissions sur des affaires qui ne se font pas », jubile Balkany. « Pour moi, l’accord avec M. Balkany était terminé lorsque j’ai lancé l’OPA », réplique Forrest. « Il était normal que je respecte mon engagement de verser une commission pour l’apport d’affaire. » « Je n’ai jamais remis de numéro de compte à M. Forrest ni à qui que ce soit. Je ne connais pas ces comptes et sociétés. M. Forrest est un menteur ! Je demande qu’on le mette en majuscules et souligné », s’emporte le maire. George Forrest, de marbre : « J’ai bien reçu de M. Balkany, honorable député, le numéro du compte de sa société à Singapour. Or, rien n’interdit à un citoyen quel qu’il soit d’avoir un compte à l’extérieur ». Patrick Balkany peste : « Ce n’est qu’un mensonge de plus dans la bouche de M. Forrest ». Forrest conclut : « Lequel des deux est le menteur ? Je crois, moi, que c’est M. Balkany le menteur. » Ce sera leur dernière rencontre.

Pourquoi Forrest n’a pas été poursuivi

Lorsqu’il est entendu pour la première fois dans l’enquête visant les époux Balkany, George Forrest est placé sous le statut de témoin assisté. Un statut hybride, entre simple témoin et mis en examen (inculpé). L’organisme anti-blanchiment français, Tracfin, était tombé sur le virement de 5 millions de dollars du compte personnel du Belge vers un compte soupçonné bénéficier in fine à Patrick Balkany. Les enquêteurs soupçonnent un « blanchiment », dans le chef du magnat des mines. L’enquête le démentira. « Ce n’est pas par charité que les juges n’ont pas poursuivi George Forrest », analyse son avocat, Bruno Illouz. « Il n’a simplement commis aucune infraction. Il a payé, en toute transparence, Patrick Balkany en sa qualité d’apporteur d’affaire. » Cet argent, non déclaré par les époux de Levallois, ne met pas en cause le Belge. « Mon client ne saurait être tenu responsable du non-respect de ses obligations par Patrick Balkany », conclut Me Illouz. L.CO.

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 17:05
FRANCE / CENTRAFRIQUE : FLORENCE PARLY EN VISITE À BANGUI, LUNDI

 

Publié par Fawzia Azzouz, Lassaad Ben Ahmed le 7 juillet 2019. Publié dans Actualité France

 

300 soldats français sont actuellement déployés en République centrafricaine.


La ministre française des Armées, Florence Parly sera en République centrafricaine, lundi, pour assister « à la prise de commandement par la France de la mission EUTM-RCA (European Union Training Mission) », a annoncé le ministère des Armées dans un communiqué. 


Le général français Eric Peltier succédera officiellement au général portugais Herminio Maio, qui assurait jusqu’à lors la direction de cette mission. 

Le ministère des armées rappelle dans son communiqué que « l’Union Européenne (URE) déploie des militaires dans plusieurs pays d’Afrique (RCA, Mali, Somalie) afin de participer à la formation des forces armées de ces pays ».

En 2018, « les soldats de l’EUTM-RCA ont notamment assuré la formation d’un bataillon amphibie, ainsi que des séquences d’instruction au combat rapproché, de tir ou de droit international humanitaire ». 

La passation de commandement s’effectuera notamment en présence « de Marie-Noelle Koyara, ministre de la Défense de la République centrafricaine et de Gomes Cravinho, ministre de la Défense du Portugal », précise l’écrit du ministère. 

Paris souhaite faire état de « l’appui déterminé de l’Union européenne et de la France à soutenir la montée en puissance des forces armées centrafricaines, condition première à toute restauration durable de l’autorité de l’Etat »

Par ailleurs, au cours de ce voyage officiel « Florence Parly s’entretiendra également avec le président Faustin Archange Touadéra et son homologue Marie-Noëlle Koyara pour évoquer la situation sécuritaire et les efforts de la communauté internationale pour y faire face sous l’égide de l’ONU et de l’Union africaine ». 

Ils évoqueront ensemble les « démarches entreprises par la France auprès de l’ONU pour assouplir l’embargo sur les armes et faciliter l’équipement des forces armées centrafricaines chargées de restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain partout dans le pays ».

Le communiqué rappelle enfin que « 300 soldats français sont actuellement déployés en République centrafricaine, au sein de l’EUTM RCA, de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) ou dans des missions de coopération ». 

Pour rappel, créé en juillet 2016 et prolongé jusqu’en septembre 2020, l’EUTM-RCA, bénéficie d’un « budget pour les coûts (...) d'environ 25.4 million d’euros pour la période du 20 septembre 2018 au 19 septembre 2020 », selon le site de la mission qui indique contribuer « à la réforme du secteur de la sécurité dans le pays ». 

« Elle s'emploie à rendre les forces armées centrafricaines (FACA) modernes, efficaces, inclusives et démocratiquement responsables. La mission dispense des conseils stratégiques au ministère de la Défense et à l'état-major général de la République centrafricaine, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers », mentionne la description en ligne.

La République centrafricaine est une ancienne colonie française qui a pris son indépendance le 13 août 1960.

 

 Fawzia Azzouz, Lassaad Ben Ahmed

 

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 17:02
Accord de paix en Centrafrique : 167 combattants désarment dans l'ouest

 

 

juillet 05, 2019 AFP

 

Plus de 160 combattants d'un groupe armé signataire de l'accord de paix en Centrafrique ont déposé leurs armes dans le village de Beloko, situé dans l'ouest du pays, non loin de la frontière avec le Cameroun, a annoncé vendredi le ministre délégué au Désarmement, Noël Bienvenu Selesson.

Cette opération de désarmement, qui a eu lieu mardi et mercredi, est la deuxième menée depuis le lancement du projet Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), en décembre 2018.

"Le gouvernement lance un appel aux autres groupes armés qui hésitent à leur emboîter le pas", a déclaré M. Selesson. "D'ici décembre, nous pourrions déclarer la fin du désarmement, à condition que les groupes armés jouent le jeu".

Cette opération de désarmement concerne le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), le groupe armé dirigé par Abdoulaye Miskine, qui occupe notamment les abords de la route nationale 3, le principal axe pour le ravitaillement du pays via le Cameroun.

Miskine (également connu sous le nom de Martin Koumtamadji) est devenu ministre dans le nouveau gouvernement, issu de l'accord de paix, en charge de la modernisation de l'Administration et de l'Innovation du service public.

Le 5 avril, la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) avait lancé une opération contre le FDPC, qui avait érigé des barrières sur cet axe vital pour l'économie du pays enclavé, tuant trois combattants du groupe.

Fort de 600 membres environ, le FDPC est toutefois considéré comme un groupe d'envergure mineure.

A ce jour, seuls le FDPC, le mouvement 3R et certains groupes antibalaka ont effectivement désarmé certains de leurs miliciens.

Les principaux groupes armés du pays, pourtant signataires de l'accord de paix de Khartoum, dont le FRPC et l'UPC, n'ont encore démobilisé aucun de leurs soldats.

Par ailleurs, la nature des armes restituées n'est pas toujours en conformité avec les règles du DDR. "Le DDR se fait avec des armes de guerre. Les armes de fabrication artisanale, ce n'est pas le DDR", a précisé M. Selesson.

Financé à hauteur de 30 millions de dollars par la Banque mondiale, le DDR prévoit de démobiliser 9.000 combattants à travers le pays.

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 16:45
Centrafrique : désarmement et démobilisation des groupes armés de l'ouest

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 06-07-2019

 

De nombreux éléments des groupes armés opérant naguère dans les localités de l'ouest de la République centrafricaine (RCA) ont désormais accepté d'intégrer le processus gouvernemental de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR), a appris Xinhua vendredi de source officielle.

Les groupes armés concernés sont, Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R) d'Abass Mahamat Sidiki, Révolution-Justice (RJ) aile Armel Ningatoloum Sayo, UFR fondamentale d'Askin Nzengé Landa, quelques groupements de la milice antibalaka et surtout les éléments du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumtamadi alias Abdoulaye Miskine, a fait savoir le ministre centrafricain adjoint chargé du DDRR, Noël-Bienvenu Sélesson, lors d'une conférence de presse.

Il a salué le travail jusque-là entrepris par deux équipes mobiles de désarmement déployées depuis le début de la semaine dans la partie ouest de la RCA et devant sillonner les préfectures de l'Ouham Pendé (extrême nord-ouest), la Nana Mambéré et la Mambéré Kadéï (ouest).

Il est prévu, au cours du DDRR, de mettre en place les unités spéciales mixtes de sécurité (USMS), composées à la fois d'ex-combattants, des forces régulières, et des casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique, dans le but d'assurer la sécurité des citoyens civils.

Le DDRR a été lancé en décembre 2018 par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

RCA: les débuts «timides» du programme DDR

 

Par RFI Publié le 06-07-2019 Modifié le 06-07-2019 à 07:15

 

En Centrafrique, le programme DDR, « désarmement, démobilisation et réinsertion », lancé officiellement en décembre 2018 par le président Faustin-Archange Touadéra, vient de débuter de manière effective sur le terrain, près de cinq mois après la signature de l’accord de paix de Khartoum.

Sous pression depuis les massacres de la région de Paoua, le groupe des 3R du général Sidiki Abbas a été le premier à procéder au DDR. 34 combattants ont rendu leurs armes il y a une semaine. Ils ont, en contrepartie, reçu notamment une prime de désarmement.

Est venu ensuite le tour du groupe des ex-Seleka du FDPC de Abdoulaye Miskine et des anti-Balakas de l’UFR-Fondamentale mercredi, toujours dans l’ouest du pays. Ce sont respectivement 44 et 20 combattants armés qui ont été démobilisés cette fois.

L’objectif de ce programme est de désarmer 3 000 hommes d’ici un an, soit le tiers des combattants déclarés par les groupes armés, explique le colonel Bienvenu Noël Selesson, ministre délégué au DDR en Centrafrique.

Unités spéciales mixtes

Une partie des démobilisés vont bénéficier du programme de réinsertion, les autres seront notamment recrutés pour faire partie des Unités spéciales mixtes de sécurité, prévues par l’accord de paix de Khartoum. Constitués de 60% de combattants issus des groupes armés et de 40% des FACA, les futurs USMS auront la lourde tâche de veiller au respect de l’accord de paix signé début février à Bangui.

Mais avant cela, les combattants rebelles doivent être formés pendant deux mois. « Les débuts du DDR sont timides », reconnaît volontiers un responsable centrafricain, qui le met sur le compte de « la méfiance qui existe toujours entre les parties ». « Mais nous allons monter en puissance très rapidement », assure-t-il.

À noter qu'Abdoulaye Miskine a publié un communiqué vendredi soir dans lequel il dément le désarmement de ses hommes. La situation est donc encore confuse.

 

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