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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 00:34

Lu pour vous

 

https://www.lafriqueaujourdhui.net  De notre envoyé spécial à Abidjan, Clément YAO

 

Abidjan, capitale économique ivoirienne, a accueilli les 4 et 5 juillet le 2ème Forum International des Femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED), dont les travaux ont porté sur les TIC, l’entreprenariat, l’innovation et l’autonomisation de la femme africaine. Mais cette rencontre à caractère économique et social a été curieusement boudée par les autorités ivoiriennes.  En dépit de la présence de l'ancienne Présidente de Centrafrique, Mme Catherine Samba-Panza, marraine de l'événement.

 « Les TIC : une mine d’opportunités pour les femmes rurales et urbaines ». Tel était le thème de l’édition 2019 du FIED qui a réuni durant deux journées d’intenses travaux et de réflexions des ONG, des femmes chefs d’entreprise, des femmes leaders (…) venues d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique. Parmi les participantes venues de France, pays mis à l’honneur cette année, Mme Christine Jouan Bruneau, maire-adjointe de Boulogne- Billancourt et présidente de l’association « Femmes de Demain », très présente sur le terrain africain. Une délégation des femmes chefs d’entreprise de la Principauté de Monaco était également présente.

Lorsque l’on évalue les progrès accomplis vers la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 – les ODD étant la boussole à suivre pour parvenir à un monde meilleur – les femmes sont les pionnières de la lutte contre la pauvreté, les inégalités, la dégradation de l’environnement, la protection du climat, la justice et la paix. Malheureusement, cette reconnaissance du rôle avant-gardiste de la femme n’est pas suffisamment soutenue, voire martelée, sur les plus hautes tribunes notamment en Afrique où les femmes jouent pourtant le premier rôle dans l’économie du Continent.   

A Abidjan, l’ONG « Femmes entreprenantes et dynamiques » fondée par Djelika Yéo, qui œuvre depuis quelques années à la promotion et à l’autonomisation de la femme ivoirienne à travers des formations spécifiques et des rendez-vous périodiques comme celui de ce Forum international (créant un cadre propice d’échanges d’expériences et surtout de rencontres débouchant sur de nombreux partenariats) n’est pas en reste. Le peu d’attention et de soutien réservé à cette initiative d’utilité publique par les autorités ivoiriennes a offusqué et outré plus d’un invité venu de l’étranger.

L’absence visible et remarquée des autorités politiques et administratives du pays hôte de cette 2èmeédition du FIED - à quelques exceptions près bien sûr - a malheureusement démontré encore une fois le peu d’intérêt que l’on accorde à ce type d’événement apolitique, en dépit de son caractère international et de son importance pour les populations les plus démunies. Or, l’édition du FIED 2019 tout comme celle de l’année dernière, a enregistré pourtant la venue et la participation de personnalités de qualité et non des moindres. Sur les deux éditions, Abidjan avait accueilli un ancien chef de l’Etat, deux représentantes pays du système des Nations unies, des membres de cabinet de Premières dames de pays voisins, des ministres, des diplomates accrédités, des délégations étrangères venues de pays amis, des chefs d’entreprises côtées en bourse, des têtes couronnées dont une princesse venue du Koweït. Mais cela n’a pas suffi à faire déplacer des personnalités de premier rang du côté du Palais présidentiel, de la Primature ou du gouvernement pour honorer la Côte d’Ivoire, les invités et les organisateurs. Quel dommage !

Un Observatoire panafricain du leadership féminin

En dépit de cette défection des officiels ivoiriens, cela n’a rien enlevé à la qualité de ce Forum qui a répondu à l’attente des participants. Marraine de cette 2ème édition, Mme Catherine Samba-Panza, ancien chef de l'Etat de la transition en Centrafrique, a pris de son temps pour assister à la cérémonie d’ouverture comme aux deux journées de débats autour des panels et bien entendu au dîner de gala au cours duquel furent récompensées les femmes les plus méritantes de l’année 2019.

Les travaux de cette 2ème édition du FIED se sont achevés sur une série de recommandations, dont une spécialement adressée aux pouvoirs publics pour les inciter à avoir une oreille plus attentive aux préoccupations des femmes, notamment celles qui souffrent le plus dans les milieux ruraux.    

« Au moment où nous célébrons, par ce dîner de gala, l’apothéose de ces deux jours d’intenses échanges et de solutions pour la meilleure façon pour les femmes africaines de s’approprier les technologies de l’information et de la communication, permettez-moi encore une fois, de me féliciter d’avoir été la marraine de cet événement », s’est-elle réjouie dans une salle archicomble de convives.

Mme Catherine Samba-Panza a d’ailleurs reçu une distinction spéciale pour avoir réussi à organiser, dans un environnement hostile, des élections présidentielles dans une Centrafrique quasiment en guerre, et également pour avoir mené à bien son combat « sans relâche et infatigable pour la cause de la femme africaine » au travers de l'Observatoire panafricain du leadership féminin (OPALEF), l'organisation qu'elle préside.

Au terme de sa participation au FIED, l’ancien maire de Bangui, qui était accompagnée, pour la circonstance, à Abidjan de son premier vice-président, Me Sylvain Attoh-Mensah, a adressé un message d’espoir et de solidarité aux femmes ivoiriennes et aux femmes venues d’ailleurs.

« Plus que jamais, je suis convaincue de la justesse de l’initiative de l’OPALEF de constituer un vaste mouvement de synergie d’actions et d’initiatives en faveur du leadership et de l’autonomisation de la femme africaine », a-t-elle laissé entendre.

Ce mouvement sera lancé en mars 2020 à Libreville au Gabon et donnera naissance au Haut conseil africain pour le leadership et l’autonomisation de la femme (HCALAF). Une structure, comme l’a si bien expliqué son initiatrice, aura pour mission de « coordonner toutes initiatives en affectant à chaque forum un domaine précis d’actions et d’initiatives en faveur de la femme. » Le but étant d’arriver à mutualiser, de façon efficace et efficiente, toutes les initiatives féminines à travers le Continent. 

Occasion pour la marraine de l'événement de rendre, à son tour, un hommage mérité à Mme Djelika Yéo, l’organisatrice dudit Forum, et de la proposer parmi les futures nominées du « Prix du leadership et de l’innovation féminine » qui sera décerné en 2021 à Rabat, au Maroc, à l’occasion de la quatrième édition du forum de l’OPALEF.

Cette 2ème édition du FIED a également reçu le soutien de hautes personnalités extérieures, par message vidéo, diffusés lors du dîner de gala. C’est le cas de la ministre tunisienne de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors, Mme Neziha Labidi, et de Mme Axelle Lemaire, ancienne députée et Secrétaire d’Etat française au Numérique et à l’Innovation, aujourd’hui en poste en tant qu’associée à Roland Berger, un des plus grands cabinets de conseil et stratégie d’Europe. 

 

2ème édition du Forum international des femmes d’Abidjan : La rencontre boudée par les autorités ivoiriennes
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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 00:32
Un chercheur congolais sur le paludisme se réfugie en France
Un chercheur congolais sur le paludisme se réfugie en France

 

 

13/07/2019

 

Un chercheur congolais a obtenu un visa qui lui permet de demander l’asile en France après avoir quitté la RDCongo où il s’estime inquiété en raison de ses travaux sur un traitement alternatif du paludisme.

Médecin-chercheur, Jérôme Munyangi, 35 ans, avait défendu les bienfaits de la plante artemisia prise en tisane dans un documentaire diffusé en janvier 2019 sur la chaîne France 24 sous le titre: « Malaria business: les laboratoires contre la médecine naturelle? ».

Le médecin a obtenu un visa de trois mois à l’ambassade de France en Centrafrique, un visa long séjour au titre de l’asile. Il pourra déposer une demande d’asile classique une fois arrivé en France. Un député français, Stéphane Demilly, est « intervenu auprès du ministre des Affaires étrangères ainsi qu’auprès du ministre de l’Intérieur afin que la situation du Dr Munyangi fasse l’objet d’un examen attentif », indique une source.

Le chercheur est arrivé en région parisienne le 18 juin via la Centrafrique. Il affirme avoir quitté en mars 2019 la République démocratique du Congo, après avoir été détenu à deux reprises dans la capitale, Kinshasa. « J’ai été fouetté, frappé avec des crosses de fusils par mes gardiens et mes avocats ont été chassés par la force », raconte-t-il au sujet de sa première détention.

Les deux arrestations sont mentionnées par son avocat dans un courrier daté du 21 mars à la « Maison de l’artemisia France ». L’avocat déclare que le motif des arrestations serait un litige autour d’un contrat entre le chercheur et un dépôt d’une entreprise pharmaceutique. « Le contrat en question n’existe pas. Le seul objectif était de déstabiliser le Dr Munyangi et ses recherches sur des traitements alternatifs au paludisme », ajoute l’avocat.

Dans le documentaire Malaria business, le chercheur affirme qu’une étude sur 1.000 patients avait prouvé que les tisanes d’artemisia étaient plus efficaces que les médicaments conventionnels contre le paludisme, les ACT, recommandés par l’OMS (acronyme anglais: combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine).

« C’est là que les ennuis commencent avec la médecine conventionnelle », a-t-il dit. « Les patients n’achètent plus les ACT. Nous devenons de plus en plus gênants ».

Le Temps avec AFP.

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 00:30
France : Plusieurs sujets africains au menu du Conseil européen lundi à Bruxelles

 

Paris, France, 13 juillet (Infosplusgabon) – Le Conseil européen des Affaires étrangères prévu lundi à Bruxelles, abordera, à l’initiative de la France, plusieurs points africains, particulièrement le contexte en Centrafrique, la migration en Libye, ainsi que la situation au Soudan, en Ethiopie et au Sahel.

 

En Centrafrique, les ministres européens des Affaires étrangères auront un échange de vues sur la situation et les défis auxquels fait face le pays, et la France plaidera en faveur du soutien à l’accord de paix conclu le 6 février, a indiqué le Quai d’Orsay vendredi.

 

Paris soutiendra également un appui renforcé de l’Union européenne aux forces de sécurité intérieure à travers un déploiement d’une mission de PSDC civile en Centrafrique, en complément de l’important travail effectué par la mission EUTM pour la formation des forces armées centrafricaines.

 

Concernant les migrations, le Conseil aura un échange sur la dimension externe des migrations, notamment à la lumière de la situation en Libye et en Méditerranée centrale et la France soulignera la nécessité d’un engagement fort de l’Union européenne pour améliorer le sort des migrants actuellement en Libye, en travaillant avec l’Organisation internationale pour la migration (OIM), le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et les organisations africaines, ainsi que par des engagements en matière de réinstallations sur le territoire européen.

 

« Au-delà de la crise libyenne, la France soulignera l’importance pour l’Union européenne de renforcer les capacités des pays d’origine et de transit en matière migratoire et de se doter d’instruments adaptés dans le cadre du prochain cadre financier pluriannuel », a souligné le Quai d’Orsay.

 

Les ministres européens des Affaires étrangères devraient également évoquer la situation au Soudan en vue d’accompagner la transition suite à l’accord politique annoncé le 4 juillet et en Éthiopie afin de réaffirmer le soutien de l’Union européenne au Premier ministre éthiopien dans ses réformes et ses efforts pour rassembler tous les Éthiopiens.

 

Les chefs de la diplomatie européenne discuteront également de la situation au Sahel afin de souligner l’importance de poursuivre l’engagement de l’Union européenne dans la région, a affirmé le ministère français des Affaires étrangères.

 

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 00:23
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum

 

Par RFI Publié le 14-07-2019 Modifié le 14-07-2019 à 19:47

 

Un rapport d’enquête parlementaire a été rendu public en Centrafrique ce week-end. Il préconise la cessation des activités minières des entreprises chinoises dans la région de Bozoum. L’enquête a été menée à la demande de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, suite à de nombreuses plaintes des populations. Les recherches devaient concerner la pollution causée par la production de l’or le long du cours d’eau de l’Ouham. Les conclusions du rapport vont plus loin.

Un « désastre écologique ». C’est ainsi que la commission d’enquête parlementaire qualifie la situation dans la zone de Bozoum. Elle décrit différents phénomènes comme la déviation du fleuve de son lit naturel, la déforestation, la pollution de l’eau ou encore la disparition des espèces aquatiques. La commission s’inquiète aussi des dégâts sanitaires soupçonnant l’utilisation de mercure pour la recherche de l’or dans la zone.

Le constat de la commission d’enquête ne s’arrête pas là. Les parlementaires dénoncent la présence importante de soldats centrafricains pour la protection des mines à l’heure où « la population réclame son armée ». Par ailleurs, des violences commises par les Forces armées centrafricaines (Faca) sur les populations, dans ces zones, sont aussi dénoncées.

Enfin, la question des permis et des rendements est soulignée par le rapport.

« L’exploitation de l’or par les entreprises chinoises à Bozoum n’est pas rentable pour l’État », peut-on lire dans le rapport qui questionne aussi la complicité de pratiques frauduleuses de cadres de l’administration des mines.

Les députés s’inquiètent d’une « possible révolte » si rien n’est mis en œuvre.

Les entreprises chinoises concernées sont les sociétés Tian Roun, Tian Xiang, SMC Mao et Meng.

Sur des dizaines de kilomètres on a vu par exemple les photos depuis les satellites il y a vraiment un changement énorme. La rivière qui était une belle rivière est devenue toute une cave à ciel ouvert avec des bassins à côté de décantation, dans lesquels ont doute qu’il y a aussi l’utilisation de mercure ou de cyanure. Le phénomène de la pollution de l’eau, on l’observe jusqu‘à Batangafo et déjà jusqu’au Tchad., donc c’est au moins sur 200 ou 300 kilomètres...

Le père Aurélio Gazzera, curé de la ville, dénonce les effets néfastes de ces exploitations

14-07-2019 - Par Olivier Rogez

 

 

Centrafrique : une commission d’enquête dénonce les abus de sociétés minières chinoises

 

14 juillet 2019

 

“Désastre écologique”, “fleuve pollué”, “santé publique menacée” : une commission d’enquête parlementaire en Centrafrique recommande l’arrêt de l’exploitation de mines d’or par quatre sociétés chinoises dans le nord du pays, dans un rapport rendu public samedi.

 “L’exploitation de l’or par les entreprises chinoises à Bozoum n’est pas rentable pour l’état et préjudiciable pour la population et l’environnement”, estiment les membres de la commission parlementaire, en conclusion d’une enquête de terrain menée dans les environs de cette ville du nord de la République Centrafricaine. 

Les entreprises chinoises concernées sont les sociétés Tian Roun, Tian Xiang, smc Mao et Meng.

“Le désastre écologique constaté sur le terrain est de nature à justifier l’arrêt immédiat sans condition de ces exploitations”, poursuivent les auteurs.

La commission d’enquête s’est rendue à Bozoum du 6 au 10 juin pour répondre aux “multiples plaintes de la population”.

Sur place, les députés ont constaté une pollution de l’eau du fleuve Ouham, dévié de son lit par les sociétés minières, et la disparition des espèces aquatiques.

Au sein des populations riveraines, “les cas d’avortement sont en augmentation depuis la pollution”, affirment les députés, qui notent également la multiplication des décès dans les villages de pêcheurs et les difficultés d’accès à une eau propre à la consommation. 

Par ailleurs, la commission d’enquête soupçonne des irrégularités dans les comptes présentés aux autorités par les sociétés minières.

“L’exploitation moyenne est d’environ 400 grammes à 1 kg par site et par mois. Cette situation semble inacceptable au regard des coûts de production journalière”, estiment les auteurs du rapport. “Le mode d’exploitation utilisé s’apparente à un bradage de nos ressources, avec la complicité de certains responsables du Ministère des mines”, accuse le rapport.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d’un quart des 4,5 millions d’habitants à fuir leur domicile.

L’exploitation de ces ressources est difficile à contrôler dans ce pays où l‘état n’a la main que sur une maigre partie du territoire national.

 

AFP

RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
RCA: un rapport préconise la cessation des activités minières chinoises à Bozoum
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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 00:19
Centrafrique : Rétrospective d’actualités de la semaine du 13 juillet 2019
Centrafrique : Rétrospective d’actualités de la semaine du 13 juillet 2019

 

Par Fridolin Ngoulou

 

1- Le rapport de la commission d’enquête parlementaire est accablant pour les sociétés chinoises qui exploitent les mines dans le nord du pays. Les rapporteurs de la commission parlementaire, ont recommandé l’arrêt des activités de ces sociétés sur le terrain. Une société dispose de 5 permis d’exploitation. Pour dire que les 4 sociétés chinoises ont 20 permis d’exploitation à Bozoum et causent un « désastre écologique » selon leurs propres termes.

2- Les élus de la nation ont adopté vendredi la loi rectificative 2019. 114 pour, 2 contre et 4 abstention, le budget désormais de 281,8 milliards connait une hausse de 20,02% et se justifie par les nouvelles donnes issues de l’accord de paix. Les dépenses se chiffrent à 262,49 milliards pour 2019.

3- La RCA bénéficie d’une nouvelle aide du Fonds Monétaire International. Cette enveloppe de 18 milliards s’inscrit dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit et intervient après que le gouvernement ait conclut 5 rapports depuis 2016 faisant du pays un bon élève dans le remboursement de ces crédits.

4- Après les violences entre les groupes d’autodéfense rivaux du KM5, le Cardinal Dieudonné Nzapalainga a tenté une médiation en appelant à l’apaisement et au gouvernement de protéger la population. Une dizaine de personne mortes et 26 blessés sont enregistrés les deux jours de heurts.

5- Le projet Tongolo MSF a enregistré en juin 2019 au moins 42 cas de violences sexuelles dans le 8ème arrondissement de Bangui. En 2018, le projet Tongolo basé dans l’enceinte de l’hôpital Communautaire a enregistré environ 2.200 cas. Depuis le début de l’année, 800 cas sont déjà enregistrés.

6- Manifestation des étudiants de la Faculté des Droits de l’Université de Bangui, à la réception des sacs du riz offerts par la Présidence de la République. Ils demandent au contraire l’amélioration de leurs conditions d’étude et non les sacs du riz. La Présidence parle des sacs du riz destinés au restaurant universitaire et non pour distribuer faculté par faculté. Ce même don est fait dans les hôpitaux, les prisons et camps militaires ainsi que dans certaines villes de la province.

7- A Bimbo, 5 congélateurs de 600 Litres installés dans la chambre froide du marché construit avec l’appui de l’Union Européenne dans le cadre du 10e FED ont disparu du marché. Les autorités municipales se rejettent la responsabilité. Un jeune activiste Arnauld Zemoniako qui a lancé l’alerte a été interpellé et auditionné par la gendarmerie du pk 9 avant d’être relâché. 

8- La France a pris pour la deuxième fois depuis 2016 le commandement de la mission européenne EUTM-RCA. Le général Eric Peltier remplace le portugais Herminio Maio. Pour la France, être à la tête de l’EUTM-RCA est hautement stratégique car elle n’apprécie pas la présence russe qui entraine les FACA en maniement d’arme après la formation de l’EUTM-RCA.

9- En sport une trentaine des jeunes dont 7 filles prennent part au siège de la Fédération Centrafricaine de Football à un stage de formation sur les techniques de l’enseignement de football aux jeunes. Une initiative de la direction technique nationale sur financement de la Fédération au moment où les équipes U17 se préparent pour les compétitions internationales.

 

 

Discours de la haute représentante vice-présidente Federica Mogherini à Bouar, en République centrafricaine

Seul le discours prononcé fait foi

C’est pour moi un plaisir d’être en République centrafricaine pour cette première visite que je vous avais promis d’effectuer depuis longtemps, Monsieur le Président [de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra], et que je tenais impérativement à réaliser maintenant pour marquer par ma présence l’espoir que nous plaçons, en tant qu’Union européenne, en ce moment historique dans l’avenir de la Centrafrique.

Je vous remercie de cette opportunité unique d’échange avec vos populations qui nous transmettent par leur joie et leurs sourires, que nous avons vus en atterrissant ici, un message fort et simple: le vivre en paix. Aujourd’hui pour la première fois depuis les nombreuses crises qui ont secoué le pays, nous avons une vraie chance que la paix, une paix durable, puisse revenir en République centrafricaine.

Cinq mois après la signature d’un accord de paix qui réunit toutes les conditions pour marquer l’histoire, la Centrafrique se trouve à la croisée des chemins. Dans ce moment charnière, je voudrais vous renouveler par ma voix, à vous personnellement, et à tous les centrafricains, le soutien et la confiance de l’Union européenne et de tous les Etats membres de l’Union européenne.

Cette même confiance que l’Union européenne et la communauté internationale toute entière vous avaient témoignée le 17 novembre 2016, lors de la Conférence de Bruxelles que j’avais eu l’honneur de co-présider avec vous, quelques mois après votre investiture et après l’inauguration des nouvelles institutions démocratiques: trois ans après, nous pouvons, ensemble, nous réjouir du chemin parcouru et des progrès accomplis et, toujours ensemble, renouveler notre détermination et notre engagement mutuel à poursuivre ce chemin, aujourd’hui marqué, après le retour à l’ordre constitutionnel et la mobilisation massive de la communauté internationale, par une troisième pierre fondatrice: l’Accord de paix.

Où mieux qu’ici, à Bouar, pourrions-nous prendre ensemble la mesure de ce chemin et de ces progrès, dans cette préfecture, dans cette ville qui incarnent autant de symboles pour votre pays et son histoire et où se reflètent plus particulièrement votre vision et la densité de notre partenariat.

Bouar symbolise le tournant auquel se trouve aujourd’hui la RCA: le retour de la sécurité et de la paix, la restauration de l’Autorité de l’Etat et de la justice, le redéploiement de ses forces de défense et de sécurité et de l’administration, la relance socio-économique pour laquelle Bouar, positionnée dans une région dynamique, sur l’axe vital reliant la Centrafrique au Cameroun joue un rôle déterminant pour tout le pays; le retour des nombreux centrafricains réfugiés depuis la crise dans les pays voisins, tout particulièrement au Cameroun et au Tchad; le dialogue, fort, positif et absolument et la Nana-Mambéré vital avec ses voisins, pour un pays enclavé mais aussi riche en potentiel comme la RCA. Bouar symbolise à la fois les défis et les potentialités d’une Centrafrique qui aspire à la paix et à la sécurité.

Je tiens, Monsieur le Président [Touadéra], à saluer ici le leadership, le courage avec lesquels vous avez mené un processus de paix inter-centrafricain unique dans l’histoire du pays. La réalité des faits que nous constatons sur le terrain nous rappelle toutefois que le plus difficile reste encore à faire : mettre en œuvre cet accord, faire respecter les engagements pris et tenir les promesses faites surtout aux populations, par des actes concrets et des changements visibles, cesser les hostilités, arrêter les violences, les massacres et les violations de l’Accord.

Les signataires et les parties prenantes ont l’obligation et la responsabilité de le mettre en œuvre par des faits, comme vous avez commencé à le faire vous-même, Monsieur le Président [Touadéra], et je vous félicite pour les choix très courageux que vous avez faits au nom de la paix sans sacrifier vos principes et les attentes du peuple, jamais. Comme l’ont fait également beaucoup d’acteurs de la société civile, notamment des organisations de femmes, que j’aurai le plaisir de rencontrer tout à l’heure. Mettre en œuvre et faire vivre un accord de paix est une cause nationale qui doit fédérer les forces vives et les forces politiques. Une cause qui doit faire l’objet de toutes les attentions et jamais d’instrumentalisation à des fins individuelles.

Dans cette région, dans cette préfecture, l’Accord a des chances concrètes de réussir. Ici à Bouar nous pouvons voir de premières preuves tangibles sur la voie vers la paix dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord. C’est ici que le désarmement a démarré et a donné de premiers résultats, certes encore très timides, mais significatifs. Il y a des groupes qui ont déjà désarmé et actuellement les membres des autres groupes sont en train de déposer les armes. Nous saluons les actes déjà posés conformément aux engagements pris avec l’Accord de paix et surtout nous encourageons tous les groupes à faire preuve de leur volonté d’aller vers la paix et de rejoindre leurs concitoyens dans la République.

Il est important d’appuyer ces progrès, d’accompagner et d’accélérer le désarmement complet des groupes dans le cadre du programme national de démobilisation et de désarmement pour pouvoir, après cette phase préalable, lancer la toute première Unité Spéciale Mixte de Sécurité, ici à Bouar, que l’Union européenne est prête à soutenir, par la formation des formateurs et un appui financier et logistique aux Unité Spéciale Mixte de Sécurité à travers la Facilité Africaine pour la Paix. Et, le plus important, nous pourrons montrer les premiers dividendes de la paix aux populations: une région sans violence, sans groupes armés, où les enfants pourront aller à l’école et entendre d’autres sons que ceux des armes, où les frères et sœurs qui ont quitté les armes peuvent retrouver le chemin de leurs communautés, où les réfugiés et les déplacés peuvent regagner le pays. C’est la seule voie pour l’avenir et pour le développement.

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de faire ensemble, Monsieur le Président [Touadéra], le déplacement sur Bouar, placé sous le signe de la mise en œuvre de l’Accord et du retour de l’Etat. Tout à l’heure nous allons installer, avec le Président [Touadéra], le Comité de mise en œuvre préfectoral présidé par le Préfet et échanger avec les autorités locales, les anciens membres des groupes armés, les leaders locaux, la société civile et les femmes, dont le rôle dans la mise en œuvre de l’Accord est primordial, étant donné qu’elles représentent 52% de la population en République Centrafricaine.

C’est ici que l’Etat rétablit progressivement sa présence et a fait de la zone ouest un pôle pour la restauration de la sécurité et de son Autorité. La citadelle de Bouar et le Camp Leclerc, où nous lançons aujourd’hui trois projets européens d’appui au redéploiement des forces de défense et de sécurité, sont l’incarnation de cette vision.

La restauration de l’autorité de l’Etat est au cœur de notre action: qu’il s’agisse de mesures d’urgence ou d’actions structurelles, le constat est unanime: l’Etat, avec ses différents services, la sécurité, la justice, le droit, doit être déployé dès à présent afin d’occuper l’espace, reprendre sa place et agir comme garant du vivre-ensemble et de la paix.

Tel est le sens de notre rassemblement ici. Les activités que nous lançons aujourd’hui et qui sont financées par l’Union européenne répondent à l’impératif de combler ce vide car dans la nature le vide ne résiste pas longtemps.

Nos actions visent à permettre de matérialiser la vision, qui est la vôtre, d’une armée de garnison, à travers la création de la première zone de défense pilote ici à Bouar, et d’un redéploiement effectif des forces de défense et sécurité.

Il s’agit de la réhabilitation du Camp Leclerc destiné à devenir le quartier général du commandement de la Zone défense Ouest; nous avons devant nous les toutes premières réalisations de la première phase. Cette intervention se poursuivra par une deuxième phase à partir de l’année prochaine.

Il s’agit également de la construction, avec UNMAS [Service de l’action anti-mines des Nations Unies], d’armureries et de sites de stockage afin de doter la RCA et les FACA [Forces armées centrafricaines] des capacités de gestion de l’armement conformes aux standards internationaux. La première armurerie est devant nous, d’autres sont situées dans d’autres endroits du Camp. Un dépôt de munitions, situé en dehors du Camp de la ville, est en construction et vous sera remis en début de l’année prochaine.

Il s’agit encore de la construction par CIVIPOL, d’infrastructures, notamment un centre de transmission et de gestion de crise, pour permettre la coordination et l’interopérabilité entre Forces armées et Forces de sécurité intérieure, placées sous la responsabilité de l’autorité préfectorale.

Il s’agit enfin de la construction, en face de ce Camp, d’un nouveau Centre de formation pour les forces de sécurité intérieure, police, gendarmerie, et de la réhabilitation et de l’appui aux postes des forces de sécurité intérieure et des autorités administratives situés sur l’axe, essentiel pour le pays, Beloko-Bouar-Bangui.

Toutes ces actions, qui constituent un effort global de plus de 20 millions d’euros, dont 12 millions sur Bouar, sont des contributions directes au retour effectif de l’Etat et, en ce qui concerne les capacités de stockage de l’armement, à l’atteinte des benchmarks définis par le Conseil de sécurité des Nations unies, en vue de l’assouplissement du régime de sanctions qui s’applique à la RCA.

Comment parler du retour de la sécurité, sans évoquer la mission de l’Union européenne EUTM [Mission de formation de l’UE], acteur clé de la réforme secteur sécurité : près de 200 hommes et femmes, provenant de 12 nations, au-delà même des frontières des nations européennes, qui travaillent main dans la main, comme vous dites je pense, si je ne me trompe pas, « maboko na maboko », aux côtés des centrafricains, pour la montée en puissance d’une armée républicaine, professionnelle et inclusive, au service du pays.

Conformément à votre demande, la mission EUTM a vu son mandat renouvelé maintenant pour deux ans, afin de poursuivre, comme vous le dîtes vous-même, sa mission « d’assurance qualité » de la réforme de l’armée. Un mandat renforcé et étendu, avec un 4ème pilier civil, appelé Interopérabilité en appui au Ministère de la Sécurité publique. EUTM est pour la 1ère fois engagée dans l’encadrement et la formation des 1000 nouvelles recrues FACA, issues du premier recrutement au sein de l’armée ayant eu lieu depuis 7 ans. De nouveaux soldats qui préfigurent l’armée centrafricaine de demain et qui seront formés au camp Kasaï à Bangui et dans ce camp même, avec notamment, ici à Bouar, l’appui de la France, partenaire historique de la RCA, qui dans le cadre de nos efforts conjoints depuis le 22 juin dernier a bien voulu mettre sous le commandement de la mission européenne un détachement national de 43 unités, constituant l’ossature des conseillers et des instructeurs du Centre de formation FACA du Camp Leclerc.

Nous allons tout à l’heure lancer officiellement ensemble la formation initiale de 500 jeunes recrues dispensée par le détachement EUTM de Bouar.

Je tiens finalement à saluer l’arrivée du Général Eric Peltier au commandement de l’EUTM-RCA, qui aura la tâche de poursuivre la mise en œuvre du nouveau mandat en prolongeant le travail accompli par son prédécesseur, le Général Herminio Maïo.

Plus que jamais, Monsieur le Président [Touadéra], l’Union européenne est et restera mobilisée à vos côtés pour accompagner la restauration de l’Autorité de l’Etat, la réforme de la sécurité, le rétablissement de l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité et le renouveau de la justice centrafricaine. Autant de piliers, tous essentiels et complémentaires, pour un retour durable de la paix.

Je souhaite un plein succès à la restauration de l’autorité de l’Etat, de la sécurité et de la justice, pour une mise en œuvre effective de l’Accord du 6 février, au profit de tous les centrafricains qui ont droit à la paix.

Je vous remercie.

 

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 00:07
RCA: un conflit des rebelles dans la capitale faisant une vingtaine de morts
RCA: un conflit des rebelles dans la capitale faisant une vingtaine de morts
RCA: un conflit des rebelles dans la capitale faisant une vingtaine de morts

 

 

BANGUI, 13 juillet le 2019-07-13 à 22:50 (Xinhua) -- Le bilan du clash des deux groupes d'autodéfense rivaux entre mercredi et jeudi dans la capitale centrafricaine Bangui est passé à une vingtaine de morts et une trentaine de blessés, a-t-on appris samedi de sources locales.

Les violences se 'sont produits dans l'agglomération du PK5, foyer des bandes armées mais également centre commercial de Bangui. D'après les sources au sein du PK5, la majorité des victimes seraient des enfants et les habitants des quartiers environnants, atteint de balles perdues. Des maisons ont été également incendiées, les activités de commerce paralysées, les habitants apeurés et ont fui leurs foyers, provoquant un important mouvement de population.

D'après des sources humanitaires, les personnes blessées ont été évacuées vers des formations de santé tenues par Médecins sans frontières (MSF) et la croix rouge.

D'après les sources au sein du PK5, un malentendu entre deux groupes armés était à l'origine du drame. Des éléments d'un groupe pris à crédit du carburant chez un élément d'un autre groupe, sans faire preuve de volonté pour payer le prix. Le fait de réclamer cette dette a dégénéré en affrontement armé.

Depuis vendredi, la situation semble être sous contrôle, selon le ministre centrafricain de la Communication et des Médias, Ange-Maxime Kazagui, également porte-parole du gouvernement. Il a évoqué le déploiement dans le secteur des forces de sécurités centrafricaines, ainsi que des casques bleus de la Mission onusienne en Centrafrique MINUSCA.

En plus de la présence des forces de l'ordre, les leaders religieux et communautaires se sont employés pour faire la médiation et apaiser la tension, permettant de consolider l'accalmie retrouvée. Cependant, par précaution, les commerçants n'ont toujours pas rouvert les boutiques.

D'après d'une source locale jointe par Xinhua samedi, deux principaux présumés auteurs de la tuerie ont été arrêtés puis remis à la police centrafricaine.

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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 00:24
RCA : Calme précaire au km5 après l'affrontement entre les groupes armés
RCA : Calme précaire au km5 après l'affrontement entre les groupes armés

 

 

https://www.radiondekeluka.org vendredi 12 juillet 2019 15:09

 

Le km 5 dans le 3e arrondissement de Bangui a basculé mercredi et jeudi dans la violence. Des heurts opposant deux groupes armés du secteur ont fait au moins 4 morts et des blessés. Si les armes ont cessé, les activités elles, n'ont pas encore repris ce vendredi. L'archevêque de Bangui Cardinal Dieudonné Nzapalaïnga appelle au calme.

Pour consolider l'effort des leaders religieux du km5 vient apaiser le climat de violence et de peur qui y règnent après les violences, le cardinal Dieudonné Nzapalaïnga, archevêque métropolitain de Bangui s'est rendu ce 12 juillet  au KM5 où il a prié avec les Imams pour la paix.

Au sortir de cette visite de solidarité, le Cardinal appelle au désarmement des groupes armés. " Que les groupes armés cessent de faire couler le sang. Ces violences doivent interpeller l'Etat à vite désarmer les groupes armés" a-t-il lancé.

Les commerces ne sont pas ouverts et la psychose gagne encore les cœurs. Dieudonné Nzapalaïnga appelle les autorités morales à poursuivre leur travail pour ramener la paix. " Les Imams doivent continuer à prêcher la paix, l'amour et le pardon. Par ces vertus, les uns vont changer de paradigme" a-t-il souhaité.

Depuis la mort de Nimery Matar allias force, un des chefs d'autodéfense du km5 c'est la première fois les violences atteignent ce pic.  Dans le pk5 mercredi, la localité a été secouée par des tirs à larmes lourdes et automatiques suite à un malentendu entre deux groupes rivaux.

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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 23:59
La France offre 16 véhicules tactiques à la Gendarmerie centrafricaine
La France offre 16 véhicules tactiques à la Gendarmerie centrafricaine
La France offre 16 véhicules tactiques à la Gendarmerie centrafricaine
La France offre 16 véhicules tactiques à la Gendarmerie centrafricaine
La France offre 16 véhicules tactiques à la Gendarmerie centrafricaine
La France offre 16 véhicules tactiques à la Gendarmerie centrafricaine

 

 

Le convoi des 16 véhicules tactiques qui seront cédés à la Gendarmerie mobile par la France est arrivé du Cameroun le 9 juillet dernier. Ces véhicules ont été réceptionnés par le Directeur Général de la Gendarmerie et son adjoint ainsi que par l’Attaché de sécurité intérieur de l’ambassade de France et son adjoint.

Composé de 10 camions transport de troupe tout terrain TRM 2000 Renault et de 6 véhicules tactiques tout terrain P 4 Peugeot, ce lot va équiper les 2 escadrons de gendarmerie mobile de Bangui. 

Après avoir effectué 1400 km de route de Douala à Bangui, ces véhicules sont actuellement stationnés au camp de la Gendarmerie d’Izamo. Ils sont remis en condition par une partie de l’équipe d’aide-mécaniciens formés en mai dernier par les spécialistes du DETAO du camp de M’Poko dans la perspective de cette dotation.

Une cérémonie sera bientôt organisée entre l’Ambassadeur de France et le Ministre de l’Intérieur pour officialiser cette cession aux autorités centrafricaines.

 

Source : Ambassade de France

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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 23:37
RCA: Mogherini et Touadera lancent les projets de soutien au retour de l'État
RCA: Mogherini et Touadera lancent les projets de soutien au retour de l'État
RCA: Mogherini et Touadera lancent les projets de soutien au retour de l'État
RCA: Mogherini et Touadera lancent les projets de soutien au retour de l'État
RCA: Mogherini et Touadera lancent les projets de soutien au retour de l'État

 

Centrafrique: 20 millions d’euros de l’Union européenne pour restaurer l’autorité de l’Etat

 

Mis en ligne le 12/07/2019 à 21:05 par AFP

 

La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a officialisé vendredi le lancement de projets d’appui de l’UE à la restauration de l’autorité de l’Etat centrafricain, pour un montant de 20 millions d’euros.

Parmi ces projets, figurent la formation de 1.000 nouvelles recrues des forces armées centrafricaines par la mission de l’UE et la construction d’armureries et de sites de stockage, condition préalable à la levée de l’embargo sur les armes, imposé au pays, a expliqué à la presse Mogherini, en déplacement dans la ville de Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique.

La rénovation du camp Leclerc de Bouar, destiné à devenir le quartier général des forces armées centrafricaines dans la zone ouest, est également prévue. Bouar a longtemps été une base de l’armée française dans le pays. «Ici à Bouar nous pouvons voir les premières preuves tangibles de la paix. C’est ici que le désarmement a démarré et donné des premiers résultats, certes encore très timides, mais significatifs», a déclaré la diplomate de l’UE, accompagnée à Bouar par le président centrafricain Faustin-Archange Touadera,

Mogherini et le président de la République ont ensuite participé à la première réunion du comité préfectoral de mise en oeuvre de l’accord de paix composé des représentants des autorités locales, de la société civile et des groupes armés de la zone.

L’accord de paix de Khartoum, signé en février, «a des chances concrètes de réussir», a-t-elle estimé. Les principaux groupes armés, qui tiennent les territoires en province, n’ont pas encore désarmé.

 

 

RCA: Mogherini et Touadera lancent les projets de soutien au retour de l'État

 

Par RFI Publié le 12-07-2019 Modifié le 12-07-2019 à 23:17

 

La Centrafrique recevait vendredi 12 juillet la visite de Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente (sortante) de la Commission européenne. Elle s’est rendue dans la ville de Bouar avec le président de la République Faustin Archange Touadera. Une visite qui avait notamment pour objet le lancement de projets européens d'appui à la restauration de l'autorité de l'État.

Avec la rénovation du camp Leclerc et la construction d’armureries, le lancement des formations de l’armée en province par l’EUTM (Mission de formation de l'Union européenne) fait partie des projets européens. 500 nouvelles recrues Faca seront formées par l’EUTM en province. C'est une première, cela ne se faisait qu’à Bangui jusqu’à présent. À cette occasion, le général français Eric Peltier, le nouveau commandant qui a pris ses fonctions lundi, a pris la parole :

C'est d'abord l'émotion, l'émotion de l'officier européen et français, que je suis, parce qu'il y a 22 ans, ici même, capitaine parachutiste français, je quittais le camp Leclerc. Vingt-deux ans plus tard, général d'une mission européenne, je participe à sa réouverture. le deuxième sentiment, c'est la satisfaction. Satisfaction d'un chef qui voit sa mission entrer dans une nouvelle ère. Porteuse d'espoir, cette nouvelle ère est aussi porteuse d'un véritable enjeu, parce que le lancement de cette formation constitue un investissement pour l'avenir. Nous formons aujourd'hui les Faca de demain. Cette formation doit être marquée du sceau de l'exemplarité, gage de crédibilité de cette armée centrafricaine en reconstruction. Il s'agit de reprendre pied en province. Notre action ne s'arrêtera pas à Bouar, elle ne doit pas s'arrêter à Bouar. Nous poursuivrons le redéploiement des Faca sur l'ensemble du territoire centrafricain. Notre action s'inscrit dans le temps long en refusant une stratégie de coût.

Général Eric Peltier

 

12-07-2019 - Par Charlotte Cosset

 

La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a détaillé les objectifs de ce soutien de l’UE en RCA :

« Toutes ces actions qui constituent un effort global de plus de 20 millions d’euros dont 12 millions sur Bouar, sont des contributions directes au retour effectif de l’État. Et en ce qui concerne les capacités de stockage de l’armement en attente des benchmark, définies par le Conseil de sécurité des Nations unies en vue de l’assouplissement du régime de sanctions qui s’applique à la RCA. »

Ces investissements sont faits dans le cadre de la vision politique des autorités centrafricaines, comme l'a rappelé le président Touadera : « La restauration de l’autorité de l’État, la création d’une armée républicaine et inclusive, le retour de la sécurité par la reconstruction et le déploiement des forces de défenses et de sécurité restent ma priorité. L’appui aux Faca et aux forces de sécurités intérieures, la réalisation de la vision d’une armée de garnison restent au cœur de nos préoccupations et de nos actions quotidiennes. C’est le message de cette visite et de la cérémonie d’aujourd’hui. Bouar et la citadelle du camp Leclerc étaient un symbole pour le pays. Un symbole de l’État. »

Bouar est une pierre symbolique importante dans ce pays encore contrôlé majoritairement par les groupes armés. Et où les autorités tentent de reprendre petit à petit le contrôle.

À Bouar a été officiellement installé le Comité de mise en œuvre préfectorale de la région voulu par l’accord de paix. Avec la fin du désarmement dans la zone, il devrait permettre le lancement prochain des unités spéciales mixtes de sécurité.

 

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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 22:53
Nouvelles nationales sur Afrique Panorama

 

Nouredine Adam et le FPRC vers l’enterrement de la hache de guerre

 

12 juillet 2019 

 

L’ancien chef de guerre Nouredine Adam, l’un des cerveaux du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), met un peu d’eau dans son vin en ce moment. Ce dernier a pris une décision courageuse suite à l’Accord de Khartoum entre le gouvernement et les 14 groupes armés, demandant aux éléments sous son contrôle, de démanteler toutes les barrières érigées et de libérer les édifices publics.

 

Les pourparlers de Khartoum ont abouti à la signature de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation nationale, le 6 février dernier à Bangui, entre le gouvernement et les 14 groupes armés. Cependant, la mise en application de cet Accord n’est pas effective du côté de certains groupes armés. En plus de cela, ils ne respectent pas leurs engagements, en ce sens que d’aucuns continuent de violer, d’assassiner, de piller les ressources naturelles du pays, au vu et au su de la communauté internationale, sans être inquiétés.

Or, l’article 5 de cet Accord exige des groupes armés l’engagement de renoncer au recours aux armes et à la violence pour faire valoir toute forme de revendication, qu’elle soit politique, sociale ou économique et, par conséquent, mettre fin de manière immédiate, complète et irrévocable à toutes les hostilités et formes de violence entre eux, contre les agents de l’Etat, les FSI, les personnels de l’ONU, etc., et restituer sans délai tout immeuble et tout bien dont ils se sont accaparés.

Toutefois, les dispositions de cet Accord ont volé en éclats. Car, les édifices publics sont toujours occupés par les groupes armés pourtant signataires dudit Accord. Le Centrafricain lambda est heureux de savoir que Nourredine Adam et le FPRC ont réellement décidé d’enterrer la hache de guerre. En tout cas, les populations de cette localité sont comme Saint Thomas qui voudrait palper du doigt la réalité, en dépit de cette croyance.

L’annonce faite par le n2 du FPRC commence déjà à se concrétiser sur le terrain à travers la suppression totale et définitive des barrières illégales, ce qui serait synonyme d’arrêt de toute forme d’exaction contre les populations. Ainsi, on est sur le point de faire un pas positif vers le respect de l’Accord de paix et de réconciliation de Khartoum.

Mais, comme dirait l’Ecclésiaste, «il y a un temps pour tout». C’est dire qu’il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. Le moment de faire la paix est-arrivé pour le FPRC et ses anciens combattants.

 

Jérémie Walanda

 

 

Lancement à petit pas de l’Accord de paix signé en Centrafrique

 

 

 

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