Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 22:30

 

  Ndlr Centrafrique-Presse :

 

La ville de Bangui dont il est question dans l’article ci-dessous  n’est pas la capitale de la République centrafricaine mais une ville homonyme qui se trouve au Niger. La drôlerie de cette histoire ne s’arrête pas seulement à l’homonymie du nom de ces deux villes mais pourrait très bien être étendue à la personnalité de leurs deux administrateurs actuels. Les défauts qui sont reprochés au maire de la ville de Bangui au Niger, Elhadji Issaka Moumouni à savoir notamment, la gestion trop personnelle des affaires de la ville et certaines escroqueries diverses, sans risque de se tromper, sont également imputables à celui de la ville de Bangui capitale de la République centrafricaine, M. Jean Barkès Ngombeketté.
 

Malheureusement pour la ville de Bangui en Centrafrique, l’homonymie s’arrête là car contrairement à son homologue de Bangui au Niger qui lui, a fait l’objet d’une destitution, M. Jean Barkès Ngombeketté est lui encore bien en place hélas, à la tête de Bangui en Centrafrique où l’impunité, surtout pour les auteurs de détournement de deniers publics, les coupables de mauvaise gestion et les voleurs de tout acabit est la règle.

 

 

**************************************************************************

 

Gestion des communes

 

Le maire de Bangui destitué par le conseil pour mauvaise gestion

 

Le maire de la commune de Bangui dans le département de Madaoua a été destitué par le conseil de la commune pour mauvaise gestion. C’est par une décision du conseil extraordinaire du 02 mai 2008, prise par 17 Conseillers sur 20 que compte le conseil de la commune de Bangui que Elhadji Issaka Moumouni a été dégagé par ses collègues. Cette décision a été entérinée par Arrêté N°001/P/MAD du 14 mai 2008 pris par le préfet de Madaoua.

 

Par le même arrêté, le préfet demande aussi au vice-maire d’assurer le fonctionnement régulier de la commune conformément aux textes en vigueur. La même décision indique que le maire destitué est instamment tenu de remettre les biens meubles et immeubles ainsi que les attributs de la commune au premier vice-maire, qui incarne désormais l’autorité communale de la ville.

 

A la base  de cette destitution, le conseil lui reproche une gestion personnelle des affaires de la commune. Selon des informations en provenance de la région justement, le maire Elhadji Issaka Moumouni adore une gestion trop personnelle des affaires de la commune. C’est d’ailleurs pourquoi il a refusé le recrutement du personnel d’appui de la commune, d’un Secrétaire général, d’un secrétaire municipal, d’agent d’état civil, de manœuvre, etc..,depuis l’installation du conseil le 18 janvier 2005.

 

On lui reproche aussi un non respect des décisions du conseil et certaines escroqueries, diverses et généralisées, selon des sources dignes de foi. C’est sans doute pourquoi le conseil le conseil n’a pas attendu les instructions du Président de la République sur le débarquement des maires indélicats pour le dégager. Celle-ci est venue renforcer les conseillers de Bangui dans leur conviction que les affaires des populations à eux confiées doivent être bien gérées.

 

Ibrahim Manzo

 

L’Autre Observateur du 6 juin 2008

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 21:13

 

Bangui, 08/06/2008 – Centrafrique (PANA) - La signature d'un accord global liant le gouvernement centrafricain à l'ensemble des groupes armés, retenu par le comité préparatoire comme préalable du "Dialogue politique inclusif", devrait avoir lieu à la mi-juin courant, à Libreville, au Gabon, a appris la PANA de source officielle samedi à Bangui.


"C'est ce deuxième préalable que nous sommes en train de mettre en œuvre et il fallait maîtriser l'emploi du temps du président Bongo", (NDLR, chef de l'Etat du Gabon, médiateur dans la crise), a indiqué le ministre de la Communication et du Dialogue, Cyriaque Gonda, au cours d'un point de presse destiné à situer l'opinion sur le calendrier du "Dialogue politique inclusif", dont le comité préparatoire avait préconisé le début pour le 8 juin au plus tard.

"Tout cela nécessite une coordination logistique et des moyens", a également déclaré M. Gonda, qui a justifié le retard pris sur le calendrier initial par la volonté du gouvernement de conduire le processus avec "sérieux", ajoutant que
"le comité préparatoire, dans ses propositions, dit que l'organisation peut commencer à condition que les préalables soient réunis".

Il s'agit notamment de la signature d'un accord global avec les groupes armés et de l'adoption de mesures législatives et judiciaires permettant à tous les protagonistes de la crise de prendre part au dialogue.


M. Gonda a également annoncé la mise en place prochaine du comité d'organisation du dialogue, à l'issue d'un tour de table prenant en compte les forces vives, les militaro-politiques et les institutions de la République.


"Le tour de table a été bouclé hier (NDLR, vendredi) et je crois que le projet est sur la table du Président de la République", a- t-il précisé, soulignant la volonté du gouvernement de faire prévaloir le consensus dans la mise en place de ce comité.


En décembre 2006, le président centrafricain, François Bozizé, avait marqué son accord pour la tenue d'un dialogue politique destiné à mettre un terme à la crise née de l'existence de plusieurs groupes rebelles dans le Nord du pays.


Le comité préparatoire mis en place à cet effet a déposé son rapport le 25 avril dernier, préconisant la tenue de ce forum à Bangui 45 jours après la remise de ce rapport.

Point_de_Presse_Gonda_070608.958370.mp3 Point de Presse Gonda 070608.mp3  (4.44 MB)


Ndlr centrafrique-presse : C'est une secret de polichinelle que Bozizé, dans son for intérieur, n'a pas vraiment envie que ce dialogue inclusif ait lieu. Tous les prétextes sont donc bons pour traîner les pieds tout en jouant la montre en attendant 2010, échéance des élections présidentielles où Bozizé compte solliciter un second mandat qu'il s'arrangera pour obtenir de toute façon afin de demeurer éternellement au pouvoir. Il dispose des moyens de l'Etat et de l'argent nécessaire pour acheter les consciences et les voix. En dépit de son extrême impopularité, il ne reculera pas devant la fraude pour se faire élire à nouveau.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 21:11



pour la mi-juin

 

APA-Bangui 2008-06-08 (Centrafrique) Le gouvernement entend signer l’accord global avec les trois groupes comme préalablement contenu dans le rapport du Comité Préparatoire du Dialogue Politique Inclusif avant la date de ses assises qui sera fixé par le Comité d’organisation qui sera à pied d’oeuvre dans un prochain jour, a annoncé le ministre de la Communication, Cyriaque Gonda.

 

Le ministre Gonda qui s’exprimait au cours d’un point de presse a précisé que la date approximative pour la signature de cet accord global est prévue pour la mi-juin en cours à Libreville en présence du Président El Hadji Omar Bongo Odimba, Président de la Commission Ad-Hoc pour les affaires centrafricaine en l’espace CEMAC

 

Les mesures de décrispation sont en études auprès du Président François Bozizé qui attend que l’accord global soit signé pour que il mette ce qu’il faut en chantier, a-t-il précisé. Selon le ministre Cyriaque Gonda, « la date du 8 juin reste une proposition conformément à l’esprit que le Comité Préparatoire s’est donné en proposant cette date.

 

A la question de savoir si l’arrestation de Jean Pierre Bemba aura une incidence sur le forum inter centrafricain, il a déclaré que l’arrestation de Jean Pierre Bemba a des effets d’analyses sur la vie politique centrafricaine ».

 

« Nous avons la sérénité et nous devons en tant que l’Etat responsable observer la réserve de façon à créer les conditions de confidentialité qui sont des conditions requises de façon sine qua non pour la poursuite d’une procédure judiciaire qui est sous le fait d’enquête », a-t-il poursuivi.

 

Dans le rapport remis au Président Bozizé le 25 avril dernier, le Comité Préparatoire du Dialogue Politique Inclusif avait préconisé la signature d’un accord global avec tous les groupes armés et adopté des mesures judiciaires et d’ordre sécuritaire pour faciliter la participation de tous les protagonistes de la crise engendrée par l’existence de rébellions.

 

Le gouvernement a signé successivement le 2 février 2007 à Syrte, an Libye, l’accord de paix avec le Front pour la Démocratie du Peuple centrafricain (FDPC), d’Abdoulaye Miskine, le 13 avril 2007, un accord de paix avec l’Union des Forces démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Michel Am Non droko Dotodja. Le dernier en date a été signé le 9 mai 2008 à Libreville.

 

Il s’agissait d’un accord de paix et de cessez-le-feu avec l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) groupe rebelle actif au Nord-Ouest qui a porté Jean-Jacques Démafouth à sa présidence fin mars dernier.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 21:03

 

 

" For the success of  National Inclusive Dialogue on Central African Republic crises, political forum should take place abroad. And Libreville is well-indicated to receive this forum, regarding the output of  the former political agreement between M.Jean-Jacques Demafouth, APRD leader and the government." 

 

"To be healed its illness patient has to visit its doctor . He has to talk to the doctor about his sickness. Then examination is made. After that doctor will deliver prescription to him to buy medecines in order to overcome the evil."  Those are familiar to Centrafrique-presse.com have guessed easily what topic guides this comment. Of course political forum inside true and sincere words. But, Bozizé regime is not engaged on freedom to assure security to those will participate in this forum. That is why, better is to do it abroad.

 

There is no miracle to reach prosperity. It is not a surprise to get out of economic slowdown. Political crises are not a fate. Dictatorship is not a better vested right for citizens and those whom experiment it. Better education, economic development, advanced-technology, and growth are in hands of those want to master them. The crucial idea here is : having will to change and to improve.  For that, Central African Republic ; to end its severe crises, characterized by ill-competition to take the Power of State by all means, such as Coup d'état should know frankly truth on its political regime.

 

Doing so will bring honor, pride and dignity to citizens, giving to them worth feeling to love and serve their country. Now, it depends on politicians of this country to give evidence and proof of patriotism. It is not a sin to love its country. Sure it is a way to defend its interests. About  these interests politicians have to be true. They do give up to stereotypes and manage to be improvement stimulus agents. In the case of Central African Republic lying and confusion must be avoided.. Arguing so, deserves explanation. It is true that "Hope" is not a political project. Politicians who are invited to have political forum should be convinced that only truth can pacify this country. It a stereotype to declare that the country is in peace.

 

It is a stereotype to assert that stability is in this country. What appears obviously is that : politicians have no idea about the prosperity of the country but  they have ideas on their individual interests through the National Inclusive Dialogue. Once again the question of real change is to be mentioned. Central African Republic is up to change if its politicians change their mind, their way to act in politics. Through political forum, politicians have to deal with the plights of Central African Republic. Their purpose is to establish a doctrine of democracy which is an engine of freedom, Human Rights,  poverty reduction, economic development and growth. To reach this goal, politicians have to ban stereotype and  emphasise on the priorities of the country.  Central Africa Republic does not want at the moment stereotype or lying and double-minded.

 

 

**************************************************************************

 

Il appartient aux centrafricains de sortir la Centrafrique du gouffre qui l'enfonce davantage dans l'abîme. La Centrafrique a droit à la prospérité. Elle a le droit de se développer. La croissance économique, la technologie, une meilleure éducation  ne sont pas déniées à la Centrafrique. Et ses crises politiques ne sont pas une fatalité. La Centrafrique peut venir à bout de ses difficultés. Et le remède se trouve en elle. Les centrafricains doivent nourrir la volonté de réussir. Cela dit, les politiciens doivent s'interdire tout comportement stéréotype. Ils doivent dire la vérité. Ils doivent être francs. C'est le but du forum politique. La dictature n'est pas un droit acquis pour ceux qui l'entretiennent. Elle est néfaste pour les démocrates. Et démocrates, les citoyens le sont. Ils désapprouvent la dictature. 

 

Ainsi le forum politique qui doit se tenir en dehors de la Centrafrique est l'occasion pour les politiciens de le signifier. La Centrafrique ne présente pas toutes les garanties d'une réussite de forum politique. Outre, les politiciens doivent prendre en compte que la  paix et la sécurité ne sont effectives dans ce pays. Et que garantir la sécurité des participants est illusoire. D'ailleurs, à dire vrai, certains pourront être des proies pour le régime. Ainsi, il n'y a pas lieu de se verser dans des stéréotypes qui sont toujours dévastateurs et vains parce qu'ils ne sont pas porteurs de stabilité. Ils perpétuent la haine, la division, la dictature, l'oppression et le mépris des Droits de l'Homme.

 

Si la Centrafrique doit changer : le politicien doit dire la vérité sur ce qui  constitue le mal de la Centrafrique. Et le mal, les politiciens endossent la responsabilité. Parce que  pour le Pouvoir de l'Etat, c'est le Coup d'Etat. Voilà, l'on évoque le forum politique certains n'ont pas la moindre idée de l'intérêt de la Centrafrique. Mais, déjà ils connaissent leurs intérêts privés. La Centrafrique ne changera pas ; faute de ne pas dire la vérité. Le stéréotype c'est la confusion, le mensonge et des leurres. Ce qui à la Centrafrique du moment, c'est la vérité, la franchise, et l'audace de prendre des initiatives aux de contrer la pauvreté. Les politiciens qui doivent dire la vérité sur la Centrafrique.

 

Le forum politique est la voie appropriée. Il appartient aux centrafricains de faire de la Centrafrique un Etat prospère, respectueux de la démocratie et des principes de l'Etat de Droit. Pour cela, les politiciens doivent éviter les stéréotypes. La Centrafrique a trop souffert des stéréotypes. Les politiciens comprendront que les causes de la crise sont en eux. Et les solutions se trouvent aussi en eux. Il faut qu'ils disent la vérité à la Centrafrique pour que celle-ci grandisse, et exprime le langage de la liberté. Evitons les stéréotypes-prédateurs pour la Centrafrique.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 00:49




 

YAOUNDE, 5 juin (Xinhua) -- A quelques jours de l'accord de  paix global entre le mouvement rebelle l'Armée Populaire pour la  Restauration de la Démocratie (APRD) et le gouvernement  centrafricain, Jean Jacques Demafouth, le chef de L'APRD, a  déclaré jeudi que toutes les dispositions sont réunies pour aller  vers la paix. 

 

     "Nous sommes en train de terminer la guerre pour regarder  maintenant vers la paix", a affirmé M. Demafouth, cité par la radio nationale camerounaise. "Nous sommes de bonne foi et cela peut être constaté sur le  terrain. Depuis la signature de l'accord de paix et de cessez-le- feu à Libreville, il n'y a pas eu de violation. Nous pensons qu'il y a un temps pour la guerre et un autre pour la paix", a-t-il  poursuivi.

 

     A la question de savoir à quand l'intégration des troupes de  son mouvement au sein des forces armées centrafricaines (FACA), le chef de l'APRD qui est l'ancien ministre de la Défense de l'ex- président Ange Félix Patassé a répondu: "nous n'avons pas encore  abordé ce cas. L'accord que nous avons signé récemment à  Libreville est un accord primaire". 

 

     "Nous irons à Libreville dans quelques jours pour la signature  d'un accord global avec les différents mouvements politico- militaires et nous allons examiner tout ce qui est programmé de  démobilisation, de désarmement et de reconversion", a-t-il précisé. "Nous avons demandé que l'APRD soit cantonné dans ses bases actuelles et ça se passe très bien. Ensuite nous avons demandé qu'il y ait une mesure de décrispation nationale, c'est-à-dire une mesure d'amnistie générale", a-t-il ajouté. 

 

     Jean Jacques Demafouth, qui se trouve en exil en France, a  également déclaré qu'il ne rentrera pas à Bangui tant que les  mesures de sécurité maximales ne sont pas réunies."Il faut que la loi d'amnistie générale soit d'abord  promulguée et le dialogue politique inclusif soit tenu et que nous aurions toutes les recommandations et qu'il y ait un comité chargé de veiller à ces recommandations", a-t-il expliqué. 

 

     "Mais je vais rentrer, je souhaite que lors de la fête  nationale de la Centrafrique, le 1er décembre, que tous les  leaders politiques soient sous la tribune", a-t-il conclu. 

 

     L'APRD et le pouvoir de Bangui ont signé au début du mois de  mai un accord de paix et de cessez-le-feu à Libreville. Le  mouvement rebelle encore actif dans le nord-ouest de la  Centrafrique était le seul à ne pas avoir signé jusque-là un  accord de paix avec le gouvernement du président François Bozizé.  

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 02:35

 

Bangui, 5 juin - (C.A.P) - Selon des informations dignes de foi, le tristement célèbre « boucher de Paoua » et protégé de Bozizé, Eugène Ngaikoisset s’est rendu dans la matinée du jeudi 5 juin 2008 au domicile d’un citoyen répondant au nom de Aimé Rangba, pourtant lui aussi proche parent du même Bozizé et a procédé à son arrestation.

Aimé Rangba qui est actuellement directeur des ressources humaines à la présidence à Bangui  a été conduit à la gendarmerie où il est détenu depuis. Il est descendu quelques instants plus tôt de l'unique vol régulier hebdomadire d’Air France et a normalement regagné son domicile.

 

Ce monsieur est pourtant bien un membre du clan bozizéen. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il a  été bombardé DRH à la présidence après le putsch du 15 mars 2003. Pour la petite histoire, c’est à son domicile en banlieue au nord de Paris qu’il avait eu naguère à héberger un certain François Bozizé lorsqu’il préparait son coup d’Etat du 15 mars 2003.

Une fiche de renseignement aurait été adressée à Bozizé dans laquelle il lui serait reproché d’avoir eu durant son récent séjour en France où il a passé deux mois de congé, de nombreux contacts avec des opposants du MLPC, en particulier avec le tout nouveau président de l’APRD, Jean Jacques Démafouth. Une véritable paranoïa s’est emparé du clan bozizéen qui semble de plus en plus désemparé devant la perspective de la tenue du dialogue inclusif.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 23:31

 

 

Bangui, 5 jui. (ACAP)- L'ancien président du Mozambique, Joachim Chissano, a lancé, mercredi à Bangui, un appel aux rebelles ougandais de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA de Joseph Kony), leur demandant de contribuer à faciliter le dialogue pour le règlement du conflit qui les oppose au gouvernement ougandais.

 

« Il faut voir comment nous pouvons mieux protéger la population des incursions parce que parfois les rebelles veulent manger et puis ils s'attaquent aux populations etc. donc il faut savoir comment épargner la population de ces attaques qui font souffrir », a déclaré à la presse l'ancien chef d'Etat mozambicain, à l'issue d'une audience avec le président François Bozizé.

« Nous sommes venus pour savoir exactement de quoi s'agit-il et pour continuer à faire le dialogue avec ce mouvement rebelle pour trouver une sortie de la situation », a encore déclaré M. Chissano, expliquant qu'il y a en ce moment une impasse dans le dialogue avec les rebelles, même si « toutes les parties continuent à penser que la meilleure solution, c'est le dialogue ».


Interrogé sur l'éventualité d'une action militaire destinée à mettre fin au conflit et à capturer les chefs rebelles recherchés par la Cour Pénale Internationale, M. Chissano a répondu que beaucoup d'aspects devait être pris en compte dans l'examen de cette situation, y compris l'éventualité d'une réconciliation nationale.


« Je sais que les gouvernements de la région sont en train de discuter de savoir si la solution militaire est la meilleure, si elle est possible, jusqu'à quelle mesure elle ne causerait pas de souffrances à la population », a-t-il affirmé.

 
« Le gouvernement d'Ouganda, avec l'aide du gouvernement du Sud Soudan est en train de chercher une alternative à l'impossibilité de les attraper et peut-être aussi qu'ils sont intéressés de créer des conditions pour une réconciliation nationale et l'unité nationale du pays pour faire marcher le processus de développement », a-t-il encore indiqué.

 
La visite éclair à Bangui de M. Chissano intervient 3 mois après l'attaque de la ville de Obo (1253 km à l'est de Bangui) par des rebelles de la LRA, qui ont pillé des biens publics et privés avant de se retirer dans la brousse avec une centaine de prisonniers.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 23:29

 

Bangui, 5 jui. (ACAP)- Le ministère centrafricain de la Défense nationale a annoncé, mercredi 5 juin, la radiation des contrôles de l'armée de 6 soldats du Bataillon de protection et de sécurité de la Garde républicaine.

 

Selon les termes de la décision signée du ministre de la Défense, le général François Bozizé, les six soldats, qui totalisent moins de 15 ans de service, sont sanctionnés pour des actes allant de la désertion au braquage à main armée, en passant par la consommation abusive de chanvre indien.

La radiation de ces soldats intervient environ un mois et demi après la session du Tribunal militaire permanent qui avait jugé 24 militaires dont 5 haut gradés pour des infractions allant des coups et blessures volontaires à l'homicide volontaire, en passant par le vol, la menace à mains armées, le refus d'obéir et la vente d'armes ou de munitions de guerre.

 
Il convient de rappeler que depuis la fin des années 1990 le haut commandement militaire doit souvent infliger des sanctions allant jusqu'à la radiation à des éléments dont l'indiscipline constitue un sujet de préoccupation pour les citoyens.


Il y a quelque 2 mois, un jeune soldat de la Garde républicaine avait ouvert le feu suite à une dispute lors d'une veillée funèbre dans le 4ème arrondissement de Bangui, faisant 5 morts et plusieurs blessés.

 

 

Ndlr centrafrique-presse : C’est toujours pareil depuis que Bozizé a troqué le treillis pour les costumes rayés et qu’il cumule ses fonctions de président de la République avec celles de ministre de la défense. D’où vient cette indiscipline dans les rangs des soldats ?  D’où vient que beaucoup de Faca soient des fumeurs de chanvre, des tueurs, des braqueurs, des voleurs, des violeurs et des vendeurs d’armes et munitions de guerre etc… ? La plupart de ces soldats d’un nouveau genre on appris cela depuis que Bozizé a été chef d’état major et qu’il les a entraînés derrière lui dans la rébellion. Ce n’est pas par hasard que ces brebis galeuses se trouvent essentiellement dans la garde présidentielle.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 17:46

 

APA Bangui 2008-06-05 (Centrafrique) Le Front patriotique pour le progrès (FPP), l’un des partis politiques les plus anciens de la Centrafrique, créé dans les années 1960, a éclaté en deux factions depuis que son président-fondateur, le Pr. Abel Goumba, a été nommé président du Conseil national de la médiation.

 

L’une des factions est dirigée par M. Maurice Kotayé, choisi le mois dernier pour prendre la succession du Pr. Goumba, actuellement interdit d’activités politiques par la constitution de par ses nouvelles fonctions, à l’issue d’une réunion baptisée «conclave des cadres de FPP».

L’autre est présidée par Alexandre Goumba, le fils du Pr. Goumba, nommé président du FPP, lundi dernier, au cours d’une assemblée générale convoquée par des cadres du parti hostiles à M. Kotayé dont ils estiment que la nomination a été faite en violation des textes statutaires du parti.

 

Le bicéphalisme à la tête du parti du Pr. Goumba embarrasse le ministre de l’intérieur, le général de brigade Paul Raymond Ndougou, seul habilité à attribuer des certificats de reconnaissance aux associations et aux organisations à caractère politique. La situation est d’autant plus inconfortable pour le général Ndougou qu’il lui faut absolument éviter tout trouble à l’ordre public, surtout en ce moment crucial où le pays se prépare pour le dialogue politique inclusif qui doit démarrer le 15 juin.

 

«Le ministre se préoccupe de trouver une solution à l’amiable dans la crise au FPP car ce parti, qui est l’une des formations politiques les plus respectées, doit participer et apporter son expérience aux prochaines assises du dialogue politique», a déclaré jeudi à APA M. Alain Gbazongo, conseiller au ministère de l’intérieur.

 

Selon M. Gbazongo, un comité de normalisation de la situation au FPP est à pied d’oeuvre et le ministère de l’intérieur compte sur un aboutissement heureux des travaux de ce comité pour concilier les différentes parties. Les derniers évènements au FPP laissent à penser que les partis politiques en Centrafrique sont au bord de l’implosion à chaque empêchement du président-fondateur.

 

Une situation similaire prévaut également au Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), actuellement divisé en deux factions rivales depuis l’éviction du pouvoir en 2003 de l’ancien président Ange Félix Patassé, son président-fondateur, qui vit en connaît exil au Togo depuis lors. L’une des faction est dirigée par l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé et l’autre par l’ex-président de l’Assemblée nationale Luc Dondon Konamambaye.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 17:39

 

 

APA Bangui2008-06-05 (Centrafrique) Des assises nationales sur la santé s’ouvrent vendredi à Bangui dans le cadre des réflexions sectorielles assorties de projets susceptibles d’être financés avec l’enveloppe de 300 milliards de FCFA promise par les partenaires au développement de la Centrafrique, lors de la conférence des bailleurs de fonds tenue le 26 octobre dernier à Bruxelles (Belgique).

 

«Ce sera l’occasion de s’interroger sur la capacité des systèmes et mécanismes actuels à favoriser l’accessibilité financière aux services offerts et sur les moyens d’offrir et de supporter durablement, à moindre coût, voire gratuitement, les services de santé à certaines composantes de la population», a déclaré à APA le directeur de cabinet du ministre centrafricain de la santé, le Dr Valentin Goana.

 

Au cours des assises de trois jours, les acteurs du système de santé, les utilisateurs des services, les partenaires, les ONG tant nationales qu’internationales, les municipalités, les comités de gestion des médicaments, partiront des faiblesses relevées dans le cadre du Programme national de développement sanitaire 1 (PNDS 1), pour diagnostiquer les problèmes humains, matériels, financiers, géopolitiques, socioculturel qui minent la santé publique en Centrafrique, a expliqué le Dr Goana.

 

Il s’agit à terme de parvenir à des recommandations susceptibles d’être intégrées dans une nouvelle stratégie de développement sanitaire qui soit à la hauteur des défis identifiés, a-t-il ajouté.

 

«De nombreuses plaintes émanant des bénéficiaires des services de soin ont été enregistrées, d’où nécessité de revenir sur la bonne voie», a-t-il conclu. Selon la présidente de l’Association centrafricaine des femmes en détresse (ACFD), le Dr Brigitte Ngoulou, plusieurs voix se sont élevées pour décrier le coût des soins de santé très élevé en Centrafrique.

 

Une grande partie de la population se trouve ainsi privée des services de santé tant publics que privés, avec pour corollaire l’augmentation des décès au niveau national depuis près d’une décennie, a ajouté le Dr Ngoulou. Le taux de mortalité infantile en Centrafrique est passé de 150 pour 1000 en 1995 à 176 pour 1000 actuellement alors que celui de la mortalité maternelle est passé de 948 pour 100.000 naissances vivantes à 800.

 

Le ministère centrafricain de la santé publique met tout en œuvre pour que ces taux soient ramenés au plus bas d’ici à 2015. D’où la mise en place du programme national de développement sanitaire 1 (PNDS1),recommandée par le séminaire sur la problématique de la santé en Centrafrique, organisé en juin 1988, à la suite des conférences de Alma Ata (1976) et de Lusaka (1987) sur les soins de santé primaire.

Les assises sur la santé organisées par ministère centrafricain de la santé ont été précédées par un séminaire national sur la réforme du secteur sécuritaire organisé en avril dernier par le ministère de la défense nationale, toujours dans le cadre des réflexions sectorielles assorties de projets susceptibles d’être financés avec l’enveloppe de 300 milliards de FCFA promise par les partenaire au développement de la Centrafrique.

 

 

 

Ndlr centrafrique-presse : Encore un forum sectoriel de plus ! On finit par se demander à quoi servent toutes ces assises si ce n’est permettre à certains crève-la-faim d’avoir, au travers des per diem, de quoi manger un peu. Les belles résolutions et recommandations bien rangées,  orneront quelques tiroirs de ministères et puis le tour est joué, c’est hélas bien connu.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation