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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 02:20

 

LE MONDE | 17.06.08 | 14h44  •  Mis à jour le 17.06.08 | 14h44 Compte rendu

 

Endémique sous Saddam Hussein, au moins pour son entourage et ses alliés, la corruption en Irak s'est généralisée depuis l'invasion anglo-américaine du pays en mars 2003. Selon Transparency International, l'organisation indépendante qui dresse, chaque année, un panorama de la corruption dans le monde, sur 180 pays, seules la Birmanie et la Somalie sont aujourd'hui plus corrompues que l'Irak.

 

De toutes les enquêtes successives diligentées par les différentes agences américaines de surveillance et de contrôle budgétaire ces dernières années, on savait que "plusieurs milliards de dollars" investis par l'administration Bush dans l'expédition d'Irak avaient "disparu" dans le désordre ambiant. Pour la première fois, un chiffre global est cité dans une enquête approfondie diffusée la semaine passée par la BBC, et il est astronomique : 23 milliards de dollars, soit 14,8 milliards d'euros, auraient été "perdus, volés", à tout le moins "non justifiés" depuis cinq ans auprès du Trésor américain.

 

Dans la ligne de mire des enquêteurs du magazine Panorama, les contractants, américains et autres, qui fournissent en principe aux 151 000 soldats de l'armée américaine tout ce dont ils ont besoin au quotidien : de l'eau minérale, acheminée chaque jour des Etats-Unis vers l'Irak via le Koweït, aux hamburgers et aux frites en passant par les laitues, les fruits, le lait, les chocolats, les armes, les munitions et tout le reste. Les contractuels civils, qui sont plus nombreux que les soldats - 163 000 au dernier comptage -, s'occupent aussi de reconstruction, de pétrole, de justice, de police et sont présents dans à peu près tous les ministères irakiens.

 

Selon la BBC, des procès pour corruption, surcharge de factures adressées au Pentagone ou au département d'Etat, non-livraison de biens payés et autres coups tordus, visent 70 entreprises américaines contractantes, en tête desquelles se trouve le groupe Halliburton, dirigé, jusqu'à sa nomination à la vice-présidence des Etats-Unis en 2000, par Dick Cheney. Halliburton avait obtenu, sans aucun appel d'offres, le plus gros contrat de reconstruction en Irak, mais ni la BBC ni aucun autre média ne peut publier quoi que ce soit sur les enquêtes et les procès en cours : "L'administration Bush a imposé le silence (gagging order) sur toutes ces affaires", déplore Panorama.

 

Un audit, forcément partiel puisque les contrats commerciaux conclus en Irak par les militaires ou les diplomates américains totalisent plus de 165 000 documents depuis mars 2003, a été réalisé par l'Inspection générale de la défense. Diffusé en mai à Washington, il estimait à 8,2 milliards de dollars la somme payée à des contractants sans avoir été régulièrement justifiée. Pas de facture afférente, ou alors totalement inadéquate. Comme cette entreprise américaine non identifiée qui s'est fait verser 320,8 millions de dollars avec une simple mention sur sa facture : "Paiement de salaires irakiens". A qui, pourquoi, comment ? Mystère.

 

Mystère aussi que ce chèque du Trésor d'un montant de 5 674 075 dollars au profit d'une société irakienne, intitulée Al-Kasid Specialized Vehicles Trading Company, pour la livraison d'équipements non spécifiés à un corps non précisé. Ou cet autre chèque de 6 268 320,07 dollars encaissé par une entreprise de sécurité mal connue, nommée Combat Support Associates, pour un service non indiqué.

Côté irakien, la comptabilité des dépenses publiques est encore plus mystérieuse et nul ne peut plus faire la lumière sur la corruption ambiante puisque la Commission pour l'intégrité publique, qui avait été mise en place fin 2003, a été virtuellement démantelée, l'été 2007, par le premier ministre, Nouri Al-Maliki, après que son président, le juge Radhi Al-Radhi, eût été publiquement désavoué.

M. Maliki a désormais interdit qu'une enquête pour corruption puisse être ouverte contre lui, ses 33 ministres, ex-ministres ou hauts fonctionnaires, sans son propre feu vert. Selon un mémo daté de mars 2007 et rédigé par le défunt organe anticorruption mis en place en 2004 à l'ambassade américaine de Bagdad et fermé depuis, M. Maliki a utilisé ce pouvoir pour stopper 48 enquêtes en six mois. Stuart Bowen Junior, le patron de l'Office du procureur spécial pour la reconstruction en Irak, a dit au New York Times ce que cela lui inspirait. "Ma préoccupation quant à la corruption en Irak grandit."

 

Agé de 63 ans, le juge Radhi, qui fut emprisonné et torturé sous la dictature baassiste, a vu 31 de ses enquêteurs assassinés ces dernières années après avoir mis leur nez dans certaines sales affaires. Entendu en octobre 2007 par le Congrès, il estimait alors à 18 milliards de dollars le montant des fonds publics irakiens détournés. C'est lui qui avait notamment mis au jour le fabuleux "coup" de 1,2 milliard de dollars perpétré par l'ancien ministre de la défense (2004-2005) Hazem Al-Shaalane aux dépens de son pays. Le ministre, aujourd'hui en fuite avec un mandat d'arrêt d'Interpol émis contre lui, avait prétendu avoir acheté des armements modernes à la Pologne. Lorsque la commande arriva, il s'agissait de matériels usagés datant du pacte de Varsovie d'une valeur maximale - encore n'y avait-il pas tous les équipements prétendument payés - de 200 millions de dollars.

 

Bizarrement, un nouveau contrat d'équipements militaires, secrètement conclu avec la Serbie en septembre par le même ministère, aujourd'hui dirigé par Abdul Qadir, est d'abord estimé à 833 millions de dollars. Des parlementaires sonnent l'alarme, s'indignent que l'affaire se soit faite de gré à gré sans contrôle. Le contrat, finalement signé en mars, est réduit à 236 millions.

A Bagdad, chacun le sait, pour entrer dans la police, il faut verser 500 dollars de bakchich. Pour monter en grade, c'est 1 000. Besoin de médicaments rares ? Quelqu'un, au ministère de la santé, indiquera où trouver le pharmacien à qui il a vendu ses propres stocks, au noir. Toutes les guerres ont leurs profiteurs. "Mais en Irak, dit Munther Abdul Razzaq, un élu sunnite du Parlement, l'ampleur de la corruption défie l'imagination."

 

Patrice Claude


Chiffres

 

Selon le Pentagone, 527 milliards de dollars ont été alloués, de septembre 2001 à fin décembre 2007, à la "guerre contre le terrorisme", dont :

 

406 milliards à la guerre en Irak. D'après un rapport du Bureau du budget du Congrès publié en octobre 2007, le Congrès a déjà autorisé.

 

602 milliards de dollars de dépenses pour les opérations militaires en Irak et en Afghanistan, dont 70 % pour l'Irak seul. Le budget américain consacré à la défense représente environ 4,2 % du PIB.

 

Selon le Prix Nobel d'économie américain Joseph Stiglitz, le coût total du conflit en Irak dépassera 3 000 milliards de dollars.

 

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 01:26

 

Source : AFP 17/06/2008 | Mise à jour : 20:28 |

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La France a réaffirmé mardi son soutien aux "autorités légitimes" du Tchad face aux nouvelles attaques de la rébellion, tout en indiquant ne pas avoir "vocation à intervenir militairement".


"La France, qui n'a pas vocation à intervenir militairement, reste vigilante sur l'évolution de la situation et réaffirme son soutien aux autorités légitimes tchadiennes: le président Idriss Deby et le gouvernement de M. Youssouf Saley Abbas", a indiqué un communiqué du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.


M. Kouchner s'est aussi félicité de la condamnation par le Conseil de sécurité de l'ONU lundi de l'actuelle offensive rebelle contre le gouvernement tchadien dans une déclaration "à l'initiative de la France".

 

 

 


Deby accuse l’Eufor de coopérer avec des rebelles  

 

17/06/2008

 

Le Président tchadien Idriss Deby a affirmé, lundi, que son pays était "en droit de s'interroger sur l'efficacité" et ‎‎"l'utilité" de la "présence au Tchad" de l'Eufor, la force européenne déployée dans l'est du Tchad pour protéger les réfugiés du Darfour et les déplacés tchadiens. "Nous avons accueilli avec joie l'Eufor (...), mais qu’elle ne fut pas notre surprise de voir, dès la première épreuve hostile, cette force coopérer avec les envahisseurs" a affirmé M. Deby dans une allocution télévisée.

 

"Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité de cette force et l'utilité de sa présence au Tchad", a souligné M. Deby. L'Eufor a entamé officiellement à la mi-mars un mandat d'un an pour faciliter le travail des humanitaires et protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique et les déplacés internes tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes au total. Cette force doit déployer à terme 3.700 soldats




Tchad l’Eufor se comporte "de manière stricte" et selon son mandat (Solana)

 

 

 

AFP 17.06.08 | 16h48

 

Eufor se comporte "de manière stricte" au Tchad et selon son mandat, a déclaré mardi à Villepinte le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, en réponse au président Idriss Deby Itno qui a accusé la force européenne de complaisance avec la rébellion. "La mission de la Force n'a pas changé", a déclaré M. Solana en marge du salon international de la Défense Eurosatory à Villepinte.

 

La France, qui fournit le gros des troupes de l'Eufor, "est bien déployée elle est en train de remplir une mission qui est bien connue de tout le monde", a poursuivi M. Solana. "Il n'y a pas d'autre fonction que la fonction qui est déterminée pour la force. Tout le monde se comporte de manière stricte selon le mandat de la force", a-t-il assuré.

 

Interrogé sur les propos du président Idriss Deby, qui a accusé l'Eufor de "coopérer" avec la rébellion, M. Solana a répondu: "Je ne crois pas que ce soient des accusations". "Le président Deby a fait des déclarations à un moment difficile", a dit M. Solana, en référence aux attaques lancées par la rébellion dans l'est du pays.

 

"Mais la coopération avec lui est une coopération profonde. J'étais avec lui il y a une ou deux semaines, je continue à lui parler fréquemment", a ajouté le diplomate en chef de l'UE.

L'Eufor a pour mandat principal de protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, ainsi que les déplacés tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes.

 

 

Tchad / France / EUFOR / Point de presse du 17 juin 2008

NDJAMENA, Tchad, June 17, 2008/African Press Organization (APO)/ — Actualités diplomatiques du ministère des Affaires étrangères :

Point de presse du 17 juin 2008 :  

(Quelle est votre réaction aux propos du président tchadien Idriss Deby, qui accuse l’EUFOR de ”coopérer” avec la rébellion et s’interroge sur ”l’utilité de sa présence” au Tchad ?)

L’EUFOR s’est exprimée sur les événements de samedi par voie de communiqué.

Nous considérons que la force européenne a pleinement rempli son mandat en protégeant les camps de réfugiés et de déplacés ainsi que les travailleurs humanitaires qui le souhaitaient.

J’appelle d’autre part votre attention sur la déclaration adoptée hier par le Conseil de sécurité des Nations unies à l’initiative de la France. Le Conseil y condamne l’offensive rebelle et se dit prêt à envisager des mesures appropriées contre les groupes ou les individus qui constituent une menace pour la stabilité de la région. Cette déclaration est la preuve que la communauté internationale se préoccupe de la situation dans l’est du Tchad et n’entend pas demeurer passive.

(Vous avez dit hier : ”pour notre part… le dispositif actuel permet toujours de mettre en oeuvre le mandat”. Depuis, M. Deby a accusé l’EUFOR d’avoir échoué son premier ”test” car cette force a laissé les rebelles attaquer des civils, détruire des véhicules et des stocks de pétrole des agences humanitaires, et continuer sur leur chemin vers Abéché. Que répondez-vous à ces accusations ?)

Je vous renvoie à ma réponse précédente./.

 SOURCE : France - Ministry of Foreign Affairs

 

Le BLOC POUR LE RENFORCEMENT DE LA DEMOCRATIE AU SENEGAL, BRDS

 

Dakar, le 16 juin 2008,

 

Communiqué DE PRESSE

 

Appel au Président  Maître Abdoulaye Wade du Sénégal

 

Pendant 8 ans, le régime d’Habré dont la main armée était Deby, a exécuté, tué, violé, massacré, volé, transféré des masses énormes d’argent en France et dans les pays occidentaux, personne n’a rien vu et n’a rien dit.

 

Ensuite, ce fut pendant 19 ans, « la démocratie » sanguinaire de Deby qui refuse toute opposition démocratique et qui en ayant régné par l’épée, devrait s’attendre à mourir par l’épée. Toute l’opposition démocratique est dans les prisons où exilée.

 

Le président Ngarlejy Yorongar a fui la mort et aujourd’hui, est menacé d’être expulsé de France où il devrait avoir le statut de réfugié. Réfugié tout comme les 3 millions de Tchadiens qui errent dans toute l’Afrique à la recherche d’une oreille compatissante.

 

A défaut de cette oreille d’une communauté internationale sourde, des patriotes tchadiens se sont levés, ont envahi les casernes et se sont emparés des armes françaises du tyran pour libérer le peuple tchadien. Ce n’est que sur le point de renverser le tyran, que la communauté internationale naguère sourde, aveugle et muette depuis 27 ans que le sang des tchadiens se répand sur la terre d’Afrique, se réveille et crie au danger qui menace le peuple tchadien ! Mais, qui est menacé ? Deby, les intérêts français ou le peuple tchadien ?

 

C’est devant toute cette parodie d’interventions pour «  sauver » le peuple tchadien, que le BLOC POUR LE RENFORCEMENT DE LA DEMOCRATIE AU SENEGAL, BRDS vient très respectueusement demander à la communauté internationale de bien vouloir oublier le Tchad, deux semaines et à la France de se retirer pendant la même période, en République Centre Afrique.

 

Le BRDS conseille vivement à son Excellence Maître Abdoulaye Wade de se mettre résolument du côté du peuple tchadien. Idriss Deby Itno, c’est fini. C’est aussi un accident de l’histoire du Tchad qui cherchera refuge au Sénégal, à côté de Hissen Habré pour échapper à la justice Tchadienne.

 

Le président Français Sarkozy qui le 13 juillet prochain, cherchera à détacher   l’Afrique « Noire » de l’Afrique « Blanche » par son projet méditerranéen, se positionne en ennemi de l’Afrique et de l’unité africaine. Il ne mérite ni votre appui, ni  votre soutien et encore moins votre amitié.

Le fier peuple tchadien triomphera des oppresseurs et demain, il fera jour.

 

 

TOUBAB BI, BOU MOU NOU TAKHA NAN POUTIT !

Les vannes bientôt s’ouvriront sur une Afrique libre.

                                                                                             

El Hadj Hamidou DIALLO

           

Secrétaire Général du BRDS

 

 

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 01:05

 

Cotonou, 17 juin (GABONEWS) – Sur les vingt-cinq Etats membres que comptait jusqu’à ce mardi matin la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), seuls huit Chefs d’Etat étaient présents à la cérémonie d’ouverture de la Xè Session ordinaire des leaders et chefs d’Etat de la CEN-SAD , notamment, Laurent Bagbo de la Côte d’Ivoire, Amadou Toumani Touré du Mali, François Bozizé de la Centrafrique, Blaise Compaoré du Burkina-Faso, le sierra-léonais Ernest Baï Koroma, celui des Iles Comores, Ahmed Abadallah Mohamed Sambi, et le Guide libyen Mohamed Kadhafi ainsi que le président béninois, hôte du sommet, Yayi Boni, a constaté GABONEWS.

 

Parmi les absences, les plus remarquées ont été celles d’Omar Hassan Ahmed El Béchir et Idriss Déby Itno, respectivement présidents du Soudan et du Tchad, deux pays frontaliers, membres fondateurs de la CEN-SAD, à la fois confrontés à de vives tensions politiques internes et entretenant depuis longtemps des relations discordantes. Situations qui menacent, au plus haut niveau, la stabilité régionale, que le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, n’a pas manqué de déplorer et qui, selon certaines indiscrétions, devraient nourrir les débats du Huis clos prévu cet après-midi au Centre international de Conférences de Cotonou.

 

Le doyen des chefs d’Etat africains, le gabonais Omar Bongo Ondimba, observateur de cette énième rencontre de la CEN-SAD , est représenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération , de la Francophonie et de l’Intégration régionale, Laure Olga Gondjout, qui, effectivement, a toujours su relayer, avec fidélité, ses contributions et sa vision des choses dans la médiation de conflit, notamment à travers le « Groupe de contact », dont Libreville avait abrité l‘une des trois réunions qui ont été tenues jusqu’ici, chargé de la mise en application de l’Accord de paix signé, en marge du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), à Dakar, par les deux « frères rivaux » du Tchad et du Soudan.




Bénin: Une quinzaine de chefs d’Etat attendus

 

Cotonou - 17/06/2008 - Sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) - Une quinzaine de chefs d’Etat sont attendus à Cotonou, alors que huit autres y sont déjà présents, pour prendre au dixième sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) qui démarre ce mardi dans la capitale économique béninoise, a-t-on appris de sources proches de l’organisation.

François Bozizé de la Centrafrique, Mouammar Kadhafi de la Libye, Ernesto Koroma de la Sierra Léone, Amadou Toumani Touré du Mali, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de la Mauritanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Joao Nino Vieyra de la Guinée-Bissau, et Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire sont déjà présents dans la métropole béninoise.

Certains chefs d'Etat sont attendus ce mardi dont, Hélène Sirleaf Johnson du Libéria, Faure Gnassingbé du Togo, Umaru Yar’Adua du Nigeria.

D’autres chefs d’Etat se sont fait représenter par des ministres ou conseillers spéciaux. Il s’agit notamment du Sénégal, du Tchad, du Gabon, du Maroc, de la Gambie, de la Tunisie et du Soudan.

Ce sommet, qui coïncide avec le dixième anniversaire de l’institution, est axé sur le thème "développement rural et sécurité alimentaire dans l’espace CEN-SAD".

La Communauté des Etats sahélo-sahariens, créée le 4 février 1998 à Tripoli, regroupe 25 pays répartis en Afrique du Nord, de l'Ouest, de l'Est et du Centre : Libye, Burkina Faso, Mali, Tchad, Soudan, Niger, Centrafrique, Erythrée, Sénégal, Gambie, Djibouti, Egypte, Maroc, Tunisie, Nigeria, Somalie, Togo, Bénin, Liberia, Guinée-Bissau, Côte d'Ivoire, Sierra Leone, Ghana, Comores et Guinée.




10 éme sommet de la Cen Sad  LE TEMPS DES GRANDS PROJETS


l'Essor n°16221 du - 2008-06-18

 

L'organisation entre dans une phase de rectification des déséquilibres qui handicapent les États membres


Le dixième Sommet des chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) s'est ouvert hier au Palais des congrès de Cotonou en présence d'une vingtaine de chefs d'État dont le président de la République Amadou Toumani Touré et le frère Guide de la révolution libyenne Muammar Khadafi, le concepteur de l'organisation régionale.


La rencontre de Cotonou qui marque le dixième anniversaire de la Communauté a pour thème : " Développement rural et sécurité alimentaire dans l’espace Cen-Sad ". Elle intervient à quelques jours de la tenue du prochain sommet de l'Union africaine (UA) où se discuteront des thèmes transversaux comme le gouvernement de l'Union dont l'éventuelle mise en place divise encore les pays de l'Union africaine. Ce dixième sommet marque aussi le point de départ d'une nouvelle dynamique. En effet, conçue à l'origine comme un cadre de concertation mis en place le 4 février 1998 en Libye par une demi-douzaine de pays riverains du Sahara et du Sahel, sous l'impulsion du Guide de la révolution libyenne, la Cen-Sad est devenue depuis un véritable outil d'intégration au service du continent.


Après une phase d’enracinement institutionnel, la Communauté aborde à présent l’étape d’élaboration et d’exécution des grands projets et programmes pour l’intégration et le développement des États membres. Il s'agira pour les chefs d'État d'examiner à Cotonou les dossiers relatifs aux questions économiques, sociales et juridiques, notamment la libre circulation des personnes, ainsi que la sécurité alimentaire. Ce dernier point est d'autant plus important que la flambée des cours des denrées alimentaires dans le monde (+ 53 % au cours des 4 premiers mois de 2008 par rapport à la même période de 2007) touche de plein fouet les pays les plus pauvres et provoque un peu partout en en Afrique des émeutes de la faim.

La Communauté représente 45 % de la superficie de l'Afrique, 48 % de la population du continent et 44 % de son produit intérieur brut. En dépit de ces potentialités, nombreux sont les pays de la Cen-Sad qui n'arrivent pas assurer leur autosuffisance alimentaire. Il est temps de réfléchir à des démarches volontaristes, susceptibles d'inverser cette tendance, afin que ces pays puissent assurer leur développement dans la quiétude. A cet effet, l'hôte du sommet, le président béninois le Dr Yayi Boni a invité les pays de l'organisation à unir leurs efforts pour faire face aux déséquilibres conjoncturels et structurels qui affament le continent et entravent le développement des pays de la Cen-Sad.


Le chef de l'État béninois a proposé la création d'une autorité de coordination des politiques agricoles et alimentaire dans l'espace Cen-Sad ainsi que la mise en place d'un fonds de développement agricole pour assurer le financement des projets de développement agricole qui nécessitent de gros moyens financiers. Il a aussi insisté sur la nécessité de développer la recherche agricole, la mécanisation de l'agriculture et la maîtrise de l'eau, entre autres. Cotonou va donc réfléchir à de nouvelles démarches pour sceller davantage une approche collective dans ces différents domaines.


La Conférence examinera notamment le projet du plan communautaire de développement des infrastructures, ainsi que d'autres questions importantes pour la promotion de l'intégration dans l'espace communautaire. Les chefs d'État devraient aussi évoquer le processus de paix en Côte d'Ivoire, la crise dans la région soudanaise du Darfour et dans le Delta pétrolier du Niger (sud du Nigeria). A cet égard, la conférence a constaté avec satisfaction les avancées significatives enregistrées dans le règlement des conflits en Cote d'Ivoire, en Erythrée, en Centrafrique, au Tchad, au Soudan en Somalie.


Le secrétaire général de la Cen-Sad a insisté sur la nécessité de préserver la paix du continent pour se consacrer à son développement. Il a rejeté la violence comme moyen de revendication ou de chantage et a condamné toutes les tentatives de renversement de l'ordre constitutionnellement établi. Le Dr El Azari el Madani a invité les pays membres de la Cen-Sad à faire bloc au prochain sommet de l'UA de Charm ElCheick pour faire aboutir le gouvernement des États unis d'Afrique. Le Guide de la révolution a abondé dans le même sens. Mouammar Khadafi a dénoncé à l'occasion les tentatives européennes de mettre en place l'Union euro-mediterranéenne défendues par les pays européens et toutes les autres opérations montées pour diviser l'Afrique. Le président de la Commission de l'UA a réaffirmé la détermination de son organisation à accompagner la Cen-Sad dans la réalisation des ses ambitions.

 

Envoyé spécial B. COULIBALY



 

LES AMBITIONS DE LA CEN-SAD

 

La réalisation de l’intégration, l’unité et le développement des États membres sont, entre autres, les objectifs prioritaires à atteindre pour la Cen-Sad qui est passée de 6 adhérents au départ à 25. La Communauté oeuvre aussi à l’instauration de la paix dans les États membres et à leur développement économique à travers plusieurs initiatives sur le continent. Créée le 4 février 1998 à Tripoli, sous l'impulsion du Guide Mouammar Kadhafi, la Cen-Sad vise à "établir une union économique" grâce à "la suppression des entraves" à la libre circulation de leurs ressortissants et des capitaux dans ses États membres. La Communauté dont le siège se trouve à Tripoli, regroupait jusqu'à l'ouverture des travaux de la dixième session outre la Libye, Burkina Faso, Mali, Soudan, Tchad, Niger, Erythrée, Centrafrique, Sénégal, Gambie, Djibouti, Nigeria, Tunisie, Maroc, Somalie, Togo, Guinée, Comores, Bénin, Egypte, Guinée Bissau, Côte d'Ivoire, Liberia, Ghana et Sierra Leone. La rencontre de Cotonou analysera la demande d'adhésion du Kenya, de Sao Tomé et Principe et de la Mauritanie dont les chefs d'État se sont succédés à la tribune pour marquer leur pleine adhésion aux principes et à la philosophie de l'organisation.


La Cen-Sad est également une institution qui dispose de plusieurs organes. Il y a tout d'abord le Conseil exécutif, chargé de la préparation des programmes et des plans et qui assure l’exécution des décisions de la Conférence des leaders et chefs d'État de la communauté. On trouve ensuite le secrétariat général, chargé de la gestion au quotidien et du suivi du fonctionnement des institutions de la communauté ; la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce, chargée du financement des projets de développement économique de la communauté ; et le Conseil économique social et culturel, organe consultatif chargé de la conception et de l’élaboration des programmes à caractère économique, social et culturel.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 01:00

 

APA-Yaoundé 2008-06-17 (Cameroun) Le 9è sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) s’ouvre mardi prochain dans la capitale camerounaise, Yaoundé, a appris APA de sources concordantes.

 

Même si le programme officiel de cette rencontre n’a pas encore été rendu public, des informations glanées par APA auprès du ministère camerounais des Relations extérieures indiquent que l’intégration sous-régionale et la sécurité seront au centre des travaux.

 

Il s’agira notamment de plancher sur le projet d’institution d’un passeport communautaire, adopté lors du dernier sommet tenu en 2007 N’Djamena au Tchad et dont l’entrée en vigueur était annoncée pour juillet 2007.

 

Les leaders de la sous-région devraient également donner une nouvelle impulsion au projet de création d’une compagnie aérienne communautaire dénommée Air CEMAC, pour laquelle la compagnie belge Brussels Airlines est pressentie pour être le partenaire technique.

 

Les assises de Yaoundé, qui seront précédées jeudi d’une réunion du comité des experts, devraient connaître la participation de Joseph Kabila de la République démocratique du Congo et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), mais aussi de Fradique de Menezes de Sao Tomé et Principe, dont le pays souhaite adhérer à la CEMAC.

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 00:54

 


 

 






News
Press 17/06/2008 13:20 - Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, s'est entretenu, le vendredi 13 juin 2008, à Paris, avec SEM Faustin-Archange Touadera, Premier Ministre de la République centrafricaine.


Le Premier ministre a d'abord tenu à remercier le Secrétaire général pour l'accompagnement que la Francophonie a apporté à la Centrafrique depuis la transition politique et a évoqué la prochaine tenue du dialogue politique inclusif centrafricain, dont le co-facilitateur est l'envoyé spécial de la Francophonie, Monsieur Djovi Gally.


Abdou Diouf a ensuite rappelé l'importance qu'il accordait à la participation des autorités centrafricaines à la prochaine conférence ministérielle de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), organisée en juillet à Dakar.


Au cours de leur entretien, les deux hommes ont également discuté du suivi des Etats généraux de la Justice et ont évoqué le suivi du séminaire national sur la réforme du système de sécurité centrafricain. Enfin, ils se sont entretenus de la coopération francophone en RCA, dont notamment l'extension du projet de Centre de Lecture et d'Animation Culturelle (CLAC) et le projet de soutien aux négociations commerciales internationales.


Le Secrétaire général de la Francophonie a enfin insisté auprès du Premier ministre pour que la Centrafrique complète le processus de ratification de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée à l'Unesco en 2005, avant la XIIe Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage qui se tiendra à Québec, au Canada, du 17 au 19 octobre 2008.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 14:27






COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

*****************

 

 

Pendant que le Médiateur de l'espace CEMAC, Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République gabonaise, multiplie les initiatives et ne ménage aucun effort pour réconcilier les Centrafricains avant l’organisation du dialogue politique devant réunir tous les protagonistes de la crise centrafricaine,

 

Pendant que le Haut Médiateur de la paix dans l’espace CEN-SAD, le colonel Moamar KHADAFI, Guide de la Révolution libyenne, n’arrête pas de déployer d’incessants efforts pour le retour de la paix en Centrafrique ;

 

Alors que tous le Centrafricains et la communauté internationale, fondent un grand espoir sur la tenue prochaine dudit dialogue politique inclusif, seule voie pouvant permettre de résoudre la crise centrafricaine et ramener une paix durable dans ce pays ;

 

Force est de constater, que malgré les apparences et en dépit de ses déclarations tendant à faire croire à l’opinion publique qu’il est favorable à la tenue de ce dialogue, le Président François BOZIZE œuvre en réalité dans l’ombre, pour le compromettre en ramant à contre courant et en  mettant le bâton dans les roues de tous ceux qui oeuvrent inlassablement et sincèrement depuis longtemps, pour la restauration de la paix en République centrafricaine.

 

Selon des sources dignes de foi, Il vient en effet, de prendre sur lui, la lourde responsabilité de demander à certains Chefs d’Etat d’empêcher le Président Ange Félix Patassé de prendre part à cet important et incontournable forum politique centrafricain.

 

Son Excellence Monsieur le Président Ange Félix PATASSE, prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale ainsi que la communauté internationale, des conséquences graves qui adviendraient, si jamais une telle démarche devait aboutir.  

 

Il lance un appel solennel au Peuple centrafricain ainsi qu’à tous ceux qui ont la conviction profonde que seule la tenue d’un véritable dialogue inclusif pourra ramener durablement la paix en Centrafrique, de rester vigilants tout en continuant à se mobiliser pour la réalisation des différents préliminaires et préalables arrêtés d’un commun accord après les diverses et longues consultations préparatoires.   

 

Fait à Paris le, 17 juin 2008

 

Pour le Président Ange Félix PATASSE

 

Son Porte parole

 

 

 

 

P. N’DOUBA

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Centrafrique-Presse.com
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 05:47

 

L’armée française ne déprime pas du tout. Non, non, non. Elle aime toujours l’Afrique et s’y balader. Et en tire de son action un bilan « globalement positif », comme en atteste le débat qui a eu lieu lundi 9 juin à l’IHEDN, à Paris.

 

Le lundi à l’institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), installé dans la cossue école militaire de Paris, ce n’est jamais ravioli. Tous les premiers lundis du mois, c’est débat. Avec ce 9 juin, un thème fort distrayant : « La France en Afrique : présence, coopérations, opérations ». Comprendre l’armée française, on est entre képis et gens polis. Avec un discours bien rôdé. Au général Labaye, tout frais patron de l’institut, le soin de dérider un peu l’assistance. Retransmis en visio-conférence (et en direct) vers la Réunion, la conférence ne semble pas y avoir attiré les foules. Un écran montre un amphi vide, et six clampins regroupés au premier rang. Rire de la salle. « Vos questions seront sans doute nombreuses », glisse le général. Re-rires. Au général Beth, directeur de la coopération militaire et de défense (rattaché au Quai d’Orsay) le soin de les endormir, « en utilisant le moins possible la langue de bois ». Mais diffuser les vapeurs de Morphée a ses petits désagréments. On s’oublie vite. Et l’on dresse un bilan guère reluisant de la situation.

 

En pérorant sur la grande demande de formations émanant des gouvernements africains, l’ami haut gradé relève les différentes carences du secteur. Au Darfour par exemple, où l’Eufor et la France a le plus grand mal « à recruter les 6 000 gendarmes nécessaires ». Ou les différents ratés, toujours au Darfour que rencontrent les missions françaises « faute de sous-officiers africains bien formés ». Bref ça grince. Mais les Africains y mettent du leur. Huit projets d’école sont dans les tuyaux : deux au Gabon, indéfectible compagnon, une au Congo Brazzaville, en Éthiopie, à Madagascar et au Cameroun. Autre désagrément de l’assoupissement, le réveil, toujours difficile. Aux questions multiples de l’Assemblée, l’étoilé Beth a servi des réponses donnant au bilan français des contours encore plus pâteux. Et une vision politique fort éclairante.

 

« À l’africaine »

 

La Côte d’Ivoire, qui attend un scrutin depuis l’an 2005. « Les élections sont attendues d’ici à fin de l’année. Si Dieu veut. Mais l’on mise plutôt sur 2009 ». Le bidasse défend pourtant son naturel optimiste, et le prouve. En saluant la transition « démocratique du pouvoir au Togo en 2005, et ce grâce au grand rôle joué par l’armée ». Une vision originale des choses. Pour rappel, de 1967 à sa mort en février, Gnassingbé Eyadéma, grand ami du président Chirac, règne sans partage. Et c’est son fiston, Faure, qui lui succède, après des élections brillamment remportées, des urnes volées, et une centaine de cadavres. Quant à l’armée, chapeautée par Kpatcha Gnassingbe, fils du défunt président et frère du nouveau, elle a très bien encadré la succession, il s’entend. « Enfin, concède le général, cela s’est passé à l’africaine ». Merci pour eux.

 

Et pour finir un petit mot sur l’instable Centrafrique, où loge toujours l’armée française officiellement, et à l’occasion les commandos d’opérations spéciales (COS). « Avant on devait y intervenir tous les six mois, depuis 2002, nous n’y sommes pas intervenus ». Ce n’est pas beau de mentir. Comme l’a largement relayé la presse française, dont Bakchich, en décembre 2006, aviations et commando ont largement aidé le président général Bozizé à reprendre la ville de Birao aux mains des rebelles.

« La Centrafrique reste un élément de désolation permanent », conclut tout de même le général pas si Beth. Mensonge avoué à demi-pardonné, soldat.

 

Mardi 17 juin par Xavier Monnier Bakchich

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Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 05:35

Par Olivier BOBY

 

 

Après moult agitation de l'opinion publique nationale et internationale, de la classe politique, ainsi que de la société civile, le peuple centrafricain fait enfin marche vers le dialogue politique inclusif tant attendu.

Mais oserions- nous vraiment ajouter inclusif ? Malgré les efforts déployés par le comité préparatoire dudit dialogue par leur déplacement , en Libye, au Gabon, au Togo et en France pour rencontrer ceux que l'homme fort du 15 mars et ces nervis considèrent comme les parias, le peuple doit en principe se réjouir et dire qu'enfin le chemin de la paix est en train de se débroussailler.

Mais vu l'ostracisme dont fait montre le régime de Bangui et la nomination de Monsieur Cyriaque GONDA comme coordinateur du comité d’organisation de ce dialogue politique nous ne pouvons nous réjouir aussitôt mais émettre un wait and see.

 

La phase la plus importante de ce pourparler demeure l'issue de la rencontre de Libreville pour la signature de l'accord global de la paix entre les sbires du khalife de Bangui et tout les leaders des mouvements rebelles qui sévi en Centrafrique sous la houlette du Président Gabonais, Son Excellence El hadji OMAR BONGO. Nous espérons qu’à l’issue de cette rencontre la loi d’amnistie générale sera promulguée pour permettre à tous les filles et fils de Centrafrique d’avoir la liberté de rentrer chez eux comme ils le veulent et qu’une décision consensuelle sera prise pour indiquer le lieu de la tenue prochaine du dialogue politique inclusif.

 

Afin de rassurer tous les participants, de préserver un climat de sérénité dans les échanges et par mesure de sécurité pour tous, le dialogue doit se tenir à l’extérieur du territoire national dans un pays qui n’est pas impliqué dans le conflit centrafricain. Bangui n’est pas en situation d’accueillir ce forum car les conditions sécuritaires ne sont pas réunies.

 

Mais le grand oublié de ce pourparler reste la jeunesse, une catégorie qui n'est pas prise en compte lors de la mise en place du comité préparatoire du dialogue politique inclusif ni dans le rapport de synthèse de ce comité, ni  même lors de la mise en place du comité d’organisation de ce dialogue. Alors nous nous posons la question de savoir si c'est un oubli où du mépris ? Quand on sait que c'est la jeunesse qui est l'artiste en live de tous les conflits socio-militaires qui secouent notre pays, on ne peut que se poser des questions.

 

Si l'état ne se rend pas à l'évidence pour donner l'opportunité à cette jeunesse afin de contribuer à préparer ce dialogue, à être aussi des dialoguistes pour jeter les bases d'une realpolitik qui pourra nous conduire à la stabilité socio-politique, ce dialogue ne sera qu'une rencontre de redondance comme l’a été par le passé des rencontres de ce genre, auréolé de toutes dénominations qui n'ont abouti à rien où à un retour à la case départ c'est à dire à un nouveau conflit qui demandera une nouvelle rencontre, dialogue, débat ou je ne sais quelle dénomination (heureusement que la langue de Molière est évolutive pour nous trouver une nouvelle appellation pour une prochaine assise).


La jeunesse en sait trop sur tout ce que traverse notre pays. Il est temps de la laisser déballer où dire au peuple pourquoi et pour qui ils ont agi, de dénoncer les tyranneaux et les maraudes du peuple centrafricain afin que ceux-ci puissent faire une contrition de tout coeur devant le peuple et devant l'histoire.

 

Ne laissons pas la jeunesse se taire ou à participer comme un simple spectateur au grand tournant de l'histoire de notre pays. Nous ne voulons pas d'un dialogue pour les dialoguistes qui ne cherchent que  des strapontins ministérielles mais d'un dialogue ou les acteurs doivent dire au peuple pourquoi ils sont en train de mettre le pays au feu et en sang. Sinon que dira la jeunesse à la génération future ? "J'ai pris les armes, j'ai tué, j'ai violé, j'ai volé, j'ai pillé ce pays mais comme on ne m'a pas donné la parole, c'est pourquoi le pays n’évolue pas". Il est temps de tirer les leçons des événements du passé pour mieux aborder le futur sinon les mêmes  causes produiront les  mêmes effets.

 

Vu la bassesse dont font montre certains hommes politiques pour pouvoir prendre part aux assises de ce pourparler, nous ne pouvons que d’emblée imaginer l’issue que prendra ce dialogue car sans la participation de la jeunesse, cette rencontre ne sera qu’une occasion parmi tant d’autre donnée aux hommes politiques de se partager la part du gâteau et cela avec la complicité de BOZIZE. Nous nous demandons aussi si BOZIZE tient vraiment à organiser un dialogue politique inclusif où est - il seulement en train de chercher des gages pour légitimer son pouvoir et préparer un hold-up électoral en 2010. 

 

Il est temps que nos hommes politiques ouvrent enfin les yeux et voient où BOZIZE est en train de les emmener car nous sommes seulement à un an et quelques mois des prochaines échéances électorales, et s’ils ne veulent pas ouvrir les yeux parce que seule la mangeaille les intéresse, c’est au peuple centrafricain de se lever et dire à ces hommes politiques véreux, à ces marchands d’illusions comme l’a dit Tiken Jah FAKOLY que « notre conscience n’est pas à vendre, qu’ils arrêtent de nous utiliser comme des chameaux vers des destinations qu’on ignore ».

 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 01:00





Bruxelles le 16 mai 2008


La Belgique a été élue à la Présidence de la Commission pour la Consolidation de la Paix des Nations unies pour la République Centrafricaine.


La Commission pour la Consolidation de la Paix a comme objectif d’accompagner les pays sortant d’un conflit dans leur reconstruction politique et économique.


Lors d’une réunion du Comité d’organisation de la CCP qui s’est tenue le 12 juin en présence du Président François Bozizé, il a décidé de mettre la République centrafricaine à l’agenda de la CCP. Cette commission suit déjà la situation du Burundi, de la Sierra Leone et de la Guinée Bissau. A cette occasion, la Belgique a été élue à la Présidence des réunions pays consacrées à la RCA.


La Belgique attache une grande importance à la consolidation de la paix en situation post-conflit. « Nous devons éviter que les pays qui sortent d’une situation de violence retombent dans des conflits. Le fait que la situation en RCA soit traitée à la CCP est un signal clair que la communauté internationale entend unir ses efforts et est résolue à continuer à soutenir le dialogue politique en RCA» indique le Ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht.

Le Ministre est particulièrement satisfait de la désignation de la Belgique à la Présidence des réunions pays pour la RSA. « Ceci constitue une reconnaissance de l’implication belge aussi bien au Conseil de sécurité qu’à la CCP. Le fait que la Belgique soit disposée à assurer cette Présidence est une conséquence de notre intérêt croissant pour ce pays dans lequel j’ai encore effectué une visite en février». 

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Centrafrique-Presse.com - dans EUROPE
16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 16:01

 

APA Bangui 2008-06-16 (Centrafrique) La présidente de l’Organisation des femmes centrafricaines (OFCA), Mme Fatimé Médamorou, a lancé un appel d’urgence au gouvernement centrafricain pour qu’il vienne en aide aux populations de la préfecture de la Vakaga, à environ 1000 km au nord-est de Bangui, confrontées à une crise sanitaire.

 

L’hôpital général de Birao est vide. Il n’y a pas de médecin, pas de médicaments et pas de personnel soignant, a indiqué Mme Médamorou au cours d’un entretien avec APA.

Les femmes éprouvent d’énormes difficultés à l’accouchement. La population souffre du paludisme et les enfants sont les premières victimes de cette maladie, a-t-elle ajouté.

 

Le sous-préfet Albert Mbongo a averti que la famine risque de sévir à Birao pendant la saison pluvieuse. Il n’y a plus de vivres au marché de Birao, a-t-il dit, dénonçant le renchérissement des prix des denrées alimentaires de base dont le manioc et le sorgho, aliment de base en Centrafrique.

 

Le prix d’une assiette de manioc est passé de 500 à 1000 FCFA et celui d’une assiette de sorgho de 250FCFA à 800 FCFA, a indiqué M. Mbongo. Il a lancé un vibrant appel au Programme alimentaire mondial (PAM) et à l’organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO) leur demandant de fournir des semences en quantité suffisante à la population de la région nord-est du pays afin de lui éviter la famine.

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