Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 15:27


(Mutations 24/06/2008)

 

Le 9è sommet s’ouvre ce matin en l’absence du Tchadien Idriss Deby Itno retenu à N’Djamena par une énième rébellion armée.

C’est finalement le Premier ministre tchadien Youssouf Saleh Abbas qui représentera le président Idriss Deby Itno au 9ème sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cemac qui s’ouvre ce matin ici même à Yaoundé. La dernière insurrection armée menée par les rebelles tchadiens ayant sans doute motivé le choix du numéro tchadien de rester à N’Djamena, les combats avec la rébellion se poursuivant à l’Est du pays. Hormis ce fait, tous les quatre autres chefs d’Etat membres sont bel et bien présents dans la capitale camerounaise depuis hier après midi. Un ballet des arrivées ouvert très tôt par le chef de l’Etat centrafricain (Rca) François Bozizé qui a foulé le sol camerounais en début d’après midi.

La boucle a été bouclée avec Fradique de Menezes, le président de la République de Sao Tomé et Principé. Prennent ainsi part aux travaux de Yaoundé, les présidents François Bozizé de Rca, Téodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale, Omar Bongo Ondimba du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo. Des chefs d’Etat auxquels s’est donc ajouté le président de Sao Tomé et Principe Fradique de Menezes.

Le président de la République de Sao et Tomé Fradique de Menezes assistera une fois de plus aux travaux de Yaoundé en qualité d’observateur, comme c’est le cas depuis quelques années. Il faut indiquer que ce pays qui a pour voisin immédiat dans la sous région le Gabon, frappe aux portes de la Cemac depuis quelques années.

Annoncé pour prendre part à ces travaux comme invité, le chef de l’Etat de la République démocratique du Congo (Rdc), Joseph Kabila s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi qui arrive ce mardi dans la capitale Camerounaise.
Les travaux qui s’ouvrent donc ce matin vont durer jusqu’à demain mercredi et seront sanctionné par le passage de témoin entre les présidents sortant et entrant de la Cemac. Paul Biya du Cameroun doit ainsi passer le relais à son homologie de la République centrafricaine François Bozizé dont ce sera le premier mandat à la tête de cette organisation sous régionale.

Outre la grande cérémonie d’ouverture prévue au palais des Congrès, il y aura un huis clos qui regroupera les chefs d’Etat et les ministres en charge des questions économiques qui ont terminé leurs travaux à Yaoundé le week-end dernier. Paul Biya et ses hôtes plancheront en effet sur les dossiers discutés tour à tour au niveau du comité des experts et du Conseil des ministres. Des dossiers sur lesquels nous sommes largement revenus dans notre édition d’hier. Un huis clos auquel devrait prendre part comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, Jacques Diouf, le directeur général de la Fao dont la contribution à ce forum devrait sans doute porter sur la crise alimentaire qui n’épargne pas les pays membres de la Cemac.

Dans l’après midi, ils prendront part à la finale du tournoi de football de la Cemac qui opposera au stade omnisport de Yaoundé, les Diables rouges du Congo à la sélection A’ du Cameroun.

Les chefs d’Etat et de gouvernement auront un moment de détente avec la soirée de gala qui leur est offerte aujourd’hui au palais de l’Unité par leur homologue camerounais et Mme Biya, avant la cérémonie de clôture prévue au palais des Congrès demain mercredi 25 juin 2008 et la conférence de presse conjointe entre les présidents sortant et entrant de la Cemac. Une rencontre avec les médias qui constituera avec le départ de Yaoundé demain dans l’après midi des hôtes du sommet de la capitale camerounaise pour leurs pays respectifs.

Jean Francis Belibi


© Copyright Mutations

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 14:57

 

Source: Missionary International Service News Agency (MISNA) 24 Jun 2008


Après presque trois ans de conflit dans le nord, deux groupes rebelles se sont engagés à cesser définitivement les hostilités et à renoncer à la violence comme instrument de lutte. Les protagonistes de cette avancée positive sont l'Union des forces démocratiques du regroupement (Ufdr) et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), qui ont signé à Libreville (Gabon) un accord de paix avec le gouvernement centrafricain du président François Bozizé, qui évoque la promulgation d'une loi d'amnistie générale, une phase de démobilisation et de réinsertion.

 

Par ailleurs, le document en sept points précise que les groupes rebelles pourront se transformer en partis politiques ou s'unir à des formations existantes avec la possibilité de prendre part au Dialogue politique inclusif pour la réconciliation nationale, prévu fin juillet entre le président Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 par un coup d'état, et l'opposition.

 

 L'accord n'a cependant pas été souscrit par le troisième groupe armé antigouvernemental, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, pour des raisons peu claires, mais son adhésion semble prévue d'ic quelques jours. 'C'est une excellente nouvelle – commente à la MISNA frère Enzo Canozzi, des frères mineurs capucins, de retour en Italie après avoir passé 35 ans en République centrafricaine – mais si les troupes rebelles ne trouvent pas rapidement d'alternative économique, ils seront tentés de continuer à utiliser les armes pour se procurer de quoi vivre, comme toujours au détriment de la population civile.

 

Mais ce qu'il est important de savoir aussi c'est qu'aucune solution durable n'est possible sans la promotion du développement économique du nord, une région pauvre et livrée à elle-même. La paix doit être accompagnée de la promotion locale sinon les motifs de fond d'opposition au gouvernement de Bozizé ne cesseront pas'. La Conférence épiscopale centrafricaine a elle aussi exprimé sa satisfaction pour la signature de cet accord de paix et souhaite que le Dialogue politique inclusif soit mené dans un 'esprit de tolérance, de respect réciproque et de réconciliation'.

 

Selon un premier calendrier, le dialogue aurait dû commencer le 8 juin, mais la cessation des hostilités dans le nord-ouest du pays était une des conditions préliminaires obligatoires pour le lancement du débat national, qui vise à trouver des solutions aux problèmes socio-économiques croissants du pays. Selon les estimations de l'Onu, les violences perpétrées dans le nord contre les civils par des groupes de bandits, des militaires et des rebelles ont provoqué une crise humanitaire avec plus de 200.000 déplacés internes et 108.000 réfugiés au Cameroun, Tchad et Soudan.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 14:54

 

YAOUNDE - 23 JUIN 2008 © JFB, Mutations

 

Les trois pays ont tenu un sommet tripartite pour faire face à l’insécurité au niveau de leurs frontières communes.

 

Henri Eyebe Ayissi, le ministre camerounais des Relations extérieures et président du comité de suivi de l’initiative tripartite a choisi le tableau de l’enlèvement dans le nord du Cameroun de 14 personnes par des bandes armées et leur transfert vers le Tchad où 10 d’entre elles ont été abattues par leurs ravisseurs pour non versement de rançon, pour illustrer l’un des aspects qui caractérise l’insécurité entre ces trois pays. Il s’exprimait vendredi dernier au Hilton hôtel de Yaoundé alors qu’il présidait l’ouverture de la réunion ministérielle tripartite sur l’insécurité transfrontalière.


Ces travaux qui se tenaient dans le cadre des préparatifs du 9ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale avaient pour but de réfléchir et trouver les voies et moyens d’endiguer durablement l’insécurité transfrontalière au niveau des frontières communes et y rétablir la stabilité.


L’insécurité d’après le ministre camerounais a plusieurs visages et se décline parfois sous la forme de coupeurs de routes, du trafic, de la prolifération et de la circulation des armes à feu, du vol de bétail, voire de la prise d’otages avec demande de rançon comme on l’observe de plus en plus entre ces trois pays. Il est donc question aujourd’hui, de poursuivre sur la voie du plan mis sur pied ici même à Yaoundé en août 2005 et qui vise la création d’un cadre permanent de concertation entre responsables des trois Etats.


Un cadre qui devrait donc d’après François Lonseny Fall, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en République centrafricaine, permettre aux pays concernés de procéder à une meilleure circulation de l’information sécuritaire entre eux afin d’éviter des actions isolées qui ne sont pas toujours porteuses, mais qui constituent toujours un risque pour les pays, les bandits utilisant parfois des moyens assez modernes et se déplaçant assez facilement d’un pays à l’autre.


" La question de la sécurité conditionne tout le processus d’intégration de la sous région " a rappelé Antoine Louis Ntsimi, le président de la Commission de la Cemac aux participants à cette réunion qui regroupait les ministres en charge des questions de sécurité des trois pays concernés. Il a à cet effet indiqué qu’il sera désormais envisagé le recours aux moyens aériens pour la sécurité des frontières très poreuses des pays concernés, avant d’indiquer que de la réussite de ce comité tripartite, dépendra l’extension du projet à l’ensemble des pays de la Cemac.

Le ministre camerounais des Relations extérieures a partagé cette préoccupation, rappelant au passage que la réunion d’août 2005 avait recommandé le renforcement des capacités des forces de défense des pays membres, l’échange des informations sur des questions de sécurité, la réactivation des commissions mixtes entre les pays.


Un premier résultat positif enregistré est la signature samedi dernier à Libreville au Gabon de l’accord de paix global entre le gouvernement et les rebelles centrafricains.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:39

 

 

Bangui, 23 juin (ACAP) -Le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Marcel Malonga a déclaré lundi 23 juin 2008, au cours d'une audience publique au palais de justice de Bangui, que son institution est "incompétente" à se prononcer sur la requête introduite le 22 avril 2008 par Maitre Zarambaud Assingambi auprès de la Cour Constitutionnelle, demandant la destitution du Président de la République, le général François Bozizé, pour cumul de fonctions.

 

Me Zarambaud Assingambi a réitéré qu'au terme de l'article 23 de la Constitution du 27 décembre 2004, les fonctions du Président de la République sont incompatibles avec l'exercice de toutes autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de toute activité à but lucratif sous peine de destitution. Or depuis l'élection de 2005, a-t-il relevé, le président de la République cumule sa fonction de Chef de l'Etat à celui du ministre de la Défense et à la présidence d'une formation politique; ce qui est anticonstitutionnel, selon lui.

 
Pour les avocats constitués pour les causes du Chef de l'Etat, Maîtres Wang You Sando, Jean Louis Opalegna et Emile Bizon, les attributions de la Cour Constitutionnelle ne lui confèrent pas le pouvoir de destitution d'un Chef d'Etat, ce qui a été confirmé à la délibération par M. Marcel Malonga.


Pour le public, cette audience publique qui siège sur la requête d'un citoyen demandant la destitution du Chef de l'Etat est un bel exemple de la séparation des pouvoirs et de la consolidation de la démocratie en République Centrafricaine.

 

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : Si comme le soutiennent les conseils de Bozizé, les attributions de la Cour constitutionnelle ne lui confèrent pas le pouvoir de destitution d’un chef d’Etat, cela veut tout simplement dire que l’actuelle constitution de la RCA comporte un grave manquement et doit donc être amendé par rapport à cette grave  anomalie. Il faut bien qu’il puisse exister une juridiction quelconque qui puisse le cas échéant, destituer un chef d’Etat si les conditions pour le faire sont réunies comme c’est précisément le cas pour Bozizé.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:37

COMMUNIQUE FINAL A L'OCCASION DE LA VISITE DE TRAVAIL ET D'AMITIE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FRANCOIS BOZIZE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 



 

Libreville, le 21 juin 2008

 

 

 

A l'invitation de Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise,

 

Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Centrafricaine, a effectué une visite ci' amitié et de travail en République Gabonaise le 21 juin 2008.

 

Cette visite du Chef de l'Etat Centrafricain s'inscrit dans le cadre des consultations permanentes entre les Républiques sœurs du Gabon et de la Centrafrique, notamment à la veille du prochain Sommet des Chefs d'Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale prévu à Yaoundé les 24 et 25 juin 2008.

 

Lors de leur rencontre, les deux Chefs d'Etat ont eu des entretiens en tête-à-tête, au cours desquels ils ont procédé à un large échange sur des questions d'intérêt commun tant au plan bilatéral, sous-régional que régional.

 

Ils se sont félicités de la signature à Libreville, ce jour, de l'Accord de Paix Global entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les deux Mouvements politico-­militaires centrafricains (APRD, UFDR).

 

Toutefois, l'Accord Global de Paix reste ouvert à la signature des autres mouvements politico-militaires.

 

Cet Accord constitue une étape majeure dans le retour à la concorde nationale en République Centrafricaine, à la veille de l'ouverture du Dialogue Politique Inclusif devant réunir l'ensemble des acteurs de la vie socio-politique centrafricaine.

 

Au terme de leur séjour en République Gabonaise, les Parties signataires ont remercié le Président de la République, le Gouvernement et le Peuple gabonais pour l'accueil chaleureux qui leur a été réservé.

 

De même, Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA a exprimé sa sincère gratitude au Chef de l'Etat gabonais pour la fraternelle attention qu'il a toujours accordée à la République Centrafricaine.

 

 

Fait à Libreville, le 21 juin 2008

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:22

Zimbabwe  France 




HARARE, Zimbabwe, June 23, 2008/African Press Organization (APO)/ — Communiqué de M. le Président de la République française sur la situation au Zimbabwe :

Le Président de la République respecte la décision de M. Morgan Tsvangirai de ne pas se présenter au deuxième tour des élections présidentielles au Zimbabwe.

Le Président de la République tient pour responsable les autorités zimbabwéennes qui ont délibérément choisi la voie de la violence pour bâillonner le peuple du Zimbabwe et l’empêcher de s’exprimer librement par les urnes.

Comme l’Afrique et les Africains, il condamne la campagne de violences et les très graves exactions perpétrées par le régime du Président Mugabe contre M. Tsvangirai, les partisans de l’opposition et le peuple zimbabwéen. Ces violences constituent un viol flagrant de la démocratie et des règles édictées par les chartes de l’Union africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

La France n’acceptera aucune formule qui ne soit pas strictement conforme au vœu du peuple du Zimbabwe. Celui-ci ne peut s’exprimer que par les urnes et dans le cadre d’un scrutin libre, juste, ouvert et transparent. Celui qui aura lieu vendredi ne répond plus à cette attente.

Avec l’Union européenne, la France se concertera avec l’Union africaine et la SADC. Elle est prête à prendre, avec ses partenaires de l’Union européenne, toutes les mesures nécessaires à l’encontre des responsables de cette mascarade électorale qui portera un tort considérable à l’enracinement de la démocratie en Afrique.

SOURCE : Présidence de la République française

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:20

 


(Agence Centrafrique Presse 23/06/2008)

M. Jean Baptiste Koyassambia a annoncé samedi 21 juin 2008, la tenue, de la 8ème assemblée générale de l'Association des conférences épiscopales de la région d'Afrique Centrale (Acérac) à Bangui, du 29 juin au 06 juillet 2008, au cours d'un point de presse qu'il a animé au presbytère de la Cathédrale Notre Dame de Bangui, en sa qualité de coordonnateur des comités préparatoire et d'organisation de cet événement.

Le coordonnateur a expliqué que le budget élaboré pour couvrir ce rendez-vous des évêques de la sous région, s'élève à 61 millions Fcfa et à précisé que 54 millions Fcfa sont déjà disponibles grâce à la contribution de chacun des 9 diocèses du pays à hauteur de 3 millions et 30 millions Fcfa, don personnel du Chef de l'Etat M. François Bozizé.

Il a indiqué que le thème choisi par les évêques pour les assises de Bangui est « Pour une meilleure gestion des biens de nos églises d'Afrique Centrale », tandis que des thèmes secondaires tels que la gestion des biens dans les jeunes Eglises d'Afrique Centrale et l'autonomie de l'Eglise seront abordés.

A la question de savoir pourquoi le choix d'un tel thème, M. Jean Baptiste Koyassambia a répondu que « là où il y a des ressources, il y a toujours des problèmes ». Il a expliqué que l'Eglise Catholique vient de quitter le « système classique » qui voyait les dons venir de partout. Aujourd'hui, a-t-il relevé, chaque Eglise est appelée à cultiver l'auto prise en charge.

Selon lui, pour que l'Eglise réussisse ce nouveau processus, les fidèles de chaque diocèse et de chaque Eglise, doivent apprendre à faire la gestion saine des ressources de leur localité.

Il convient de rappeler que la première assemblée générale de l'Acérac avait eu lieu à Bangui en 1989 à Bangui. Crée par les évêques de la sous région, l'Acérec a pour objectif de « faire vivre l'Eglise pour l'Eglise ».

Chaque deux ans, cette assemblée se réunit dans un des pays de la sous-région et permet aux évêques de se concerter sur des directives et des décisions allant dans le sens du développement de l'Eglise catholique en Afrique Centrale.

Depuis l'Assemblée générale de Ndjaména au Tchad en 2005 sur le thème « jeunesse dans la société et dans l'Eglise », c'est Monseigneur centrafricain Yongbandjé de Bossangoa qui assure la présidence de l'Acérac. A l'issue des assises de Bangui, il va passer la main à un évêque d'un autre pays.


Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation
24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:14

Le Président de la Commission de l'UA salue la signature de l'Accord de paix global entre le Gouvernement centrafricain et les groupes politico-militaires

 



BANGUI, République Centrafricaine, Juin 23, 2008 /African Press Organization (APO)/ — Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, se réjouit de la signature, le samedi 21 juin 2008, à Libreville, de l’Accord de paix global entre le Gouvernement centrafricain et les groupes politico-militaires, dans le prolongement des Accords de Syrte de février 2007, de Birao d’avril 2007 et de Libreville de mai 2008. Il félicite les signataires pour le sens du compromis dont ils ont fait preuve, et les exhorte à respecter et à mettre en ouvre les engagements pris.

 

Le Président de la Commission appelle toutes les autres parties centrafricaines à se joindre à cet Accord dont la mise en oeuvre permettra de créer les conditions d’une paix et d’une stabilité durables en RCA.

 

La Commission de l’UA tient à rendre hommage au Président El Hadj Omar Bongo Ondimba pour ses efforts et son engagement constants en faveur de la paix et de la stabilité en République centrafricaine (RCA). Elle félicite également le Représentant du Secrétaire général des Nations unies en RCA, François Lonsény Fall, pour sa contribution aux efforts de paix en RCA.

 

SOURCE : African Union Commission (AUC)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 19:09

(Bozizé : cause ou conséquence ?)

Par Dr Félix YANDIA

Bozizé est venu libérer le peuple des mains d’un mouvement de libération du peuple. Des cautions ont été apportées à Bozizé, et ces mêmes cautions couvrent encore et toujours les faits et les actes du Général. Le médiateur de la République se fait discret dans cette crise que traverse la RCA. Est-ce une structure de complaisance pour renforcer des complicités dans les crimes commis massivement et patriotiquement perpétrés, grâce aux cautions et aux autres trahisons ? Bozizé élu démocratiquement, a nommé son successeur, le jour de l’investiture.

Ainsi les Centrafricains qui n’étaient pas habitués à écouter « Le silence de la forêt », ne voient plus que, comme dirait le Colonel Charles MASSI, « les seconds couteaux» s’activer.

Alors qui est responsable, dans cette crise endémique ? Les causes ou la conséquence ? En tout cas, Bozizé n’est qu’une simple conséquence. Ce n’est donc pas la peine de faire le mal-lin, lin, lin. Les causes seront également tous à la CPI. Exigeant l'amnistie alors qu'on clame qu'on a rien fait, si Bozizé amnistie les autres, qui va l'amnistier. Va-t-il s'auto-amnistier ? Inscrivons juste les questions d'amnisties parmi les problèmes à débattre au dialogue.

Il faut donc que les Centrafricaines et les Centrafricains de bonne foi, réellement soucieux d’un Centrafrique débarrassé de rapaces, fassent extrêmement attention et se mobilisent. Il est étonnant que les fonctionnaires ne signent le manifeste pour un dialogue inclusif, à part les enseignants. Les prochaines grèves pour le salaire, va-t-on se cacher derrière son doigt pour manifester ? C’est l’expression démocratique, dans un pays démocratique. Signez massivement et les gouvernants, démocrates qu’ils sont, vous écouteront. Il n’y a pas que les paysans, les commerçants, les étudiants et les ménagères des éternelles victimes, aux paniers vides, qui sont courageux. Après tout, c’est déjà révélateur et instructif. Les fonctionnaires qui meurent comme des mouches dans ce pays à cause de la mauvaise gouvernance préfèrent fermer les yeux. Et les syndicats toujours prêt à taper sur des pauvres casseroles pour réclamer juste le salaire. Une culture ? Faut pas faire le malin lin-lin et participer à résoudre les problèmes de fond. Karinou est mort, Boganda est mort et les intellos continuent de croire que si ces derniers étaient vivants, ils allaient mourir encore de multiples fois pour les autres. Pour que ça continue tranquillement comme avant ! Avec ces types de comportement, comme diraient les écolos avec tout leur pléonasme et tautologie, « il faut faire un tri sélectif ».

En effet, dans cette politique centr-à-fric-haine, il y a également ceux qui s’affichent dans des petits comités bien choisis comme hommes politiques apocryphes ou des simulés responsables politiques qui, pour exister, se cachent derrière leur doigt dans des associations avec la société civile. Et c’est de la polotique ! Mais aussi et surtout pour torpiller les activités des gens sérieux. Ils sont vraiment dangereux, et ça, le pays courre toujours le risque de l’incohérence polluante, désastreuse, et souillant. Il y a ceux qui sont inexistant dans les formations politiques auxquelles (comme d’ailleurs les partis politiques en question) ils appartiennent et espèrent seulement aller manipuler et manifester ailleurs leur existence. En tout cas, il y a aussi des silences en RCA qui sont synonymes des plusieurs casquettes, empilées sur des têtes, des casquettes réversibles (Fodem, Mlpc, FDPC KNK et tout et tout). Des mange partout.

Camouflant des stratégies de l’ombre. Malsaines ! Ceux-ci veulent tout juste que ce soit les autres qui expriment publiquement leurs obscures ambitions mal cachées. Alors que le temps que l’on prend pour aller s’assoir par-ci par-là ou écrire des méthodologies ce temps suffit largement pour poser soi-même des actes concrets dans le sens qu’ils souhaitent pour leur pays. Ces manières de faire font croire qu’on a vraiment plusieurs casquettes sur la tête. Et même en étant dans une organisation indépendante pour palier et dissimuler des carences, on les exhibe plutôt, et on ne peut s’empêcher de torpiller. En espérant récolter les fruits tout seul dans son parti ? Que la société civile soit vraiment vigilante.

Comment un démocrate affiché comme Maître Lin Banékoupa peut cautionner la rébellion en affirmant que « La rébellion est légitime en RCA» ? Bozizé, lui au moins, a déjà trouvé son avocat pour la C.P.I. Pourvu que le Général ne soit pas simplement escroqué par des menteurs. Le Général paiera en espèces, sonnante et trébuchantes. Mais, pour incitation à la rébellion, avec les crimes qui s’en ont suivis, les avocats peuvent basculer du côté des accusés. Et pourquoi proférer des menaces sur ceux qui réfléchissent et contribuent à la vie véritablement démocratique en RCA ? Parce qu’on est « ami personnel » d’un Porte parole de la rébellion ? Sans être soi-même, dans ce cas, porte parole adjoint ? Vraiment, du MLPéché !

Ces silences pathétiques de tonnerre entendus du côté des soit disant démocrates est troublant mêmes chez les auxiliaires, qui réunis sous un baobab cravaté, l’arbre à palabre donc, demandent aux leaders d’avoir des opinions, de parler. Mais, parler pour dire quoi ? Pendant ce temps, le marteau de la C.P.I est déjà en l’air ! Pour tomber à la vitesse d’un éclair.

C’est l’exemple de ce représentant spécial de Patassé et autoproclamé Président d’un bureau fédéral de MLPC en Sibérie glaciale et au Sahara désertique : là où il n’y a pas de militants. Et pourtant, ce Bureau Fédéral n’existe que  dans nos têtes et pas du tout juridiquement. Et cela permet de rouler Patassé dans le mensonge, avec des ambitions démesurées, dans le mensonge. Avec tout ça, que fait-on concrètement pour obtenir le Dialogue inclusif ? Avec ces menaces proférées, sur Maître Goungaye, sans oublier les propres menaces des avocats menteurs proférées à l’encontre des autres sous le couvert de tous les titres et de tout ce qu’on dit de soi-même, sur soi-même, qu’on est le meilleur, et tout et tout aussi, vraiment, on peut quand même sortir de ce silence incompréhensible. Tout le monde se connaît en RCA, si on ne peut pas parler, c’est qu’il y a une raison. Dans ce cas il y aura toujours des gens pour dire : «celui-là aussi ? ». Et l’on a vraiment peur de ça, car Bozizé connaît bien les mêmes filières de vente de diamant. Et là je crois que beaucoup ont raison de se taire. Mais il ne suffit pas de s’introduire quelque part, là où l’on est mal connu et ne rien apporter de concret dans le débat tout juste pour manifester des ardents désirs pour le reprise de vente diamant. Au lieu de simplement entretenir la panse pour la cause, irriguons aussi nos cerveaux ! De préférence, avec de l’eau !

Puisqu’il n’y a que donner la mort qu’on connaît, ce cas de Maître Goungaye, que dit le Diacre céleste à ses brebis à propos de Ponce Pilate et de la persécution du  Christ?

En Centrafrique, aucun homme politique n’a de politique à proposer pour le pays, à expliquer au peuple afin de le préparer et le mobiliser dans la perspective de l’après dialogue. C’est ce qui explique se silence retentissant et carillonnant. On languit en attendant les ONG et le comité de préparation de dialogue pour répéter juste ce qu’ils vont proposer. Oui-OUI, ON A TOUT COMPRIS, VOUS AVEZ FAIT UN BON TRAVAIL, MAINTENANT DONNNEZ DE L’ARGENT POUR LE TRAVAIL.

Dans ce pays de voleur de cadavres d’éperviers mort au front au Tchad, Bozizé a nommé son successeur. Le jour de l’investiture ! Quoi de plus dire aux gens qui veulent aller directement aux élections ?

Et le ministre de l’agriculture de Bozizé qui, au lieu de vanter les tonnages de coton, de café etc. préfère, avec toutes ses médailles de Colonel, prendre le même chemin que le général. Qu’attend Bozizé pour le nommer Conseiller au Palais, avant qu’il ne se proclame Général dans le maquis ?

Avec tout ça, on s’active pour tuer dans le nord du pays et maintenant dans le monde et dans l’indifférence démocratique générale en RCA. A la fin de ces simples manœuvres de ralliement entre rebelles, l’ambiance au conseil :

1er chef rebelle : moi aussi, j’ai pas été à l’école, réfléchir pour dire quoi !

2ème chef rebelle : vous conseiller pour dire quoi, moi aussi, j’ai pas été à l’école !

3ème chef rebelle : je suis ici pour faire quoi, moi aussi, j’ai pas été à l’école !

4 ème chef rebelle : moi aussi, j’ai pas été à l’école, et je suis Général. Mais seulement conseiller !

5ème chef rebelle : y a pas la temps exécution !

Enfin un enfant soldat indiscipliné : whé ! Comme Ad off Itêlaire en 45, le Général vient de se suicider. S’il avait été à l’école, pour apprend à réfléléssi, il dévé réfléléssi, avant de nous nômmet comme-ça-hé.

Et tous les complices vont se mettre à courir, courir, courir, sans le protocole, plus vite que les bébés, les intellos, plus vite que les Kényans vivant à Bangui, pour abandonner les femmes : ces éternelles victimes, avant de revenir réclamer le Dialogue, les élections justes pour cautionner et légitimer les rebelles. Un Eternel recommencement !

Mais, « En attendant le vote de bêtes sauvage », que l’on n’a pas fini de fabriquer dans le nord du pays, Ziguélé-Patassé-Bozizé-Kolingba, il vaut mieux nous faire les coups habituels de ces embrassades, de ces accolades, de ces bisous devant les caméras, sans chercher à étouffer l’autre dans vos bras. Et nous dire, c’est bon, c’est bon. Pour un temps ? Un temps d’amnistie ! Pour le peuple.

Quand on va nous ramasser tous, à la CPI, le slogan est tout trouvé : le pays de Bokassa.



Ndlr : Les propos publiés dans cette rubrique n'engagent que leurs auteurs

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 18:51


(Mutations 23/06/2008)


Celui qui est appelé à prendre les rênes de l’organisation sous régionale est à la tête de l’un des Etats les moins avancés de la Cemac.


C’est un président centrafricain auréolé de la signature avant-hier à Libreville au Gabon de " L’accord de paix global " entre le gouvernement centrafricain et les mouvements rebelles qui va débarquer à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen pour prendre part aux travaux du 9ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).


Pour le chef de l’Etat François Bozizé, de même que pour ses compatriotes, voire pour l’ensemble de la sous région, si cet accord n’est que le prélude à l’organisation du " dialogue politique inclusif " qui doit rassembler toutes les parties centrafricaines (pouvoir, rébellions, opposition et société civile), il constitue un pas important vers la normalisation de la situation politique dans cet Etat d’Afrique centrale.


Ce pays auquel certains observateurs n’ont pas manqué de coller l’étiquette de " pays béni des dieux " est à la remorque de la sous région aujourd’hui, en raison de cette instabilité et d’une gestion approximative qu’il a connues jusqu’ici. Environ sept présidents de la République depuis 1958. Pourtant de par sa position au cœur du continent, la République centrafricaine bénéficie de conditions climatiques et de richesses naturelles qui, si elles avaient été judicieusement gérées, en auraient sans doute fait l’un des plus prospères de l’Afrique centrale, et même au-delà. Au chapitre des richesses naturelles de la Rca, on cite pèle mêle le café, le bois (avec plus de 200 espèces les unes aussi recherchées que les autres), le diamant, l’or, l’uranium, le fer, le pétrole…


L’instabilité politique que ce pays d’environ 4 millions d’habitants et plus vaste que le Cameroun a connue n’a pas permis à la Rca d’amorcer son décollage économique. Certains observateurs vous diront qu’autant au Cameroun les fonctionnaires dans les buvettes et autres lieux de plaisance discutent des derniers développements de l’ " Opération Epervier ", autant en République centrafricaine, les conversations tournent sur les moyens à utiliser pour devenir président de la République…


Ce qui a abondamment contribué au développement des milices parallèles dont l’objectif principal est bien évidemment la prise du pouvoir. Dans ce contexte, il eût été difficile d’imaginer quelque décollage économique de ce pays sans faire taire ces ambitions personnelles.

Sept chantiers


Ce qui explique donc la satisfaction qui peut être celle de François Bozizé au moment où il arrive à Yaoundé pour prendre part aux côtés de ses pairs de la sous région au sommet de la Cemac. Cet homme qui a pris le pouvoir à Bangui le 15 mars 2003 a à son actif de bien connaître son pays, pour y avoir été formé comme sous officier, d’avoir servi sous les différents régimes qui s’y sont succédé en gardant une certaine virginité, et d’avoir de l’ambition pour ses compatriotes.


Une ambition qui se résume en sept vastes chantiers allant de la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire centrafricain à la promotion de l’image de la République centrafricaine avec l’ambitieux projet de construction du complexe touristiques baptisé " La cité lumière KNK ", un projet de 360 milliards de francs sur cinq ans lancé en 2006, en passant par l’adoption des codes minier et forestier, la réhabilitation des infrastructures de communication de base ou encore la promotion de l’égalité et de l’équité des genres, la refondation de l’armée centrafricaine pour en faire une armée de développement. La connaissance du cas centrafricain a sans doute œuvré à une acceptation rapide de François Bozizé par ses pairs d’Afrique centrale, et même par le reste de la communauté internationale.


A ses compatriotes, le président François Bozizé a eu ces mots il y a quelques mois : " S’il y a une magie pour trouver de l’argent en Oubangui-Chari, c’est le coupe-coupe. Nos écoles, nos hôpitaux, nous les bâtirons par le travail de la terre et avec le produit de nos terres ".
C’est cet homme de 62 ans né à Libreville au Gabon qui a engagé une croisade pour le travail " Kwa na Kwa" dans son pays qui, aux termes des travaux de la Cemac à Yaoundé, sera appelé à présider aux destinées de cette organisation qui elle aussi est pleine de challenges.

Jean Francis Belibi

 

© Copyright Mutations

 

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : La seule ambition de Bozizé est de garder le pouvoir qu’il a arraché par coup d’Etat, le plus longtemps possible et de le refiler avant sa mort à un de ses enfants. Tout le reste n’est que bavardage et tromperie destinés à abuser l'opinion.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique