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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:43

 



APA Bangui
2008-07-05 (Centrafrique) Le ministre centrafricain de la santé, Faustin Ntelnombi, a lancé, vendredi à Bangui, le programme de l’alliance globale de lutte contre VIH/SIDA, initié par la Croix-rouge centrafricaine dans le but de réduire la vulnérabilité à cette maladie et ses conséquences en Centrafrique, le pays d’Afrique centrale le plus touché par la pandémie avec un taux de prévalence de 10,7%.

 

Ce programme de deux ans (2008-2010) met l’accent sur la prévention des nouvelles infections au VIH, l’extension des soins communautaires et le soutien aux personnes vivant avec le VIH (PVVIH), la réduction de la signalisation et la discrimination liées au VIH.

L’exécution de ce programme qui vise un million de personnes, dont 3620 PVVIH, 100 femmes enceintes, 76800 personnes issues des groupes vulnérables, notamment des travailleuses du sexe, des exciseuses, des ouvriers des mines et des réfugiés, nécessite un financement de 693.202.800 FCFA.

 

L’initiative de la Croix-rouge centrafricaine entre dans le cadre du programme global de lutte contre le VIH (2008-2010) lancé par la fédération internationale des société de la Croix-rouge et du Croissant Rouge dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest et du centre : le Burkina Faso, la Guinée, la République centrafricaine, le Nigeria et le Congo.

Sur quelque 40.000 personnes vivant avec le VIH en Centrafrique, 8% seulement étaient sous antirétroviraux (ARV), fin 2006.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:35

 

 

APA Bangui 2008-07-03 (Centrafrique) Vingt personnes ont trouvé la mort et 15 autres ont disparu dans le naufrage d’une embarcation communément appelée baleinière, survenu dans la nuit de mardi à mercredi, au large du fleuve Oubangui, en Centrafrique, a appris APA des sources officielles.

 

Le naufrage a eu lieu lorsque la baleinière est entrée en collision avec un autre navire venant en sens inverse, a indiqué à APA le commandant de la brigade fluviale, Alain Kpotou.

«La principale cause de cet accident est le fait que ces deux embarcations ne disposaient pas d’un système d’éclairage approprié, ce qui n’a pas permis à leurs capitaines d’éviter la collision», a expliqué le commandant Kpotou.

 

«Le bilan provisoire de l’accident se chiffre à 20 morts, repêchés par les services de la brigade fluviale, alors que 15 autres passagers sont encore introuvables», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le ministre des transports, Parfait Mbaye, a indiqué qu’une enquête sera ouverte pour déterminer les causes de l’accident et que les auteurs seront traduits en justice.

 

De source proche de la brigade fluviale, on indique que 350 personnes ont péri l’année dernière dans des naufrages, très fréquents en Centrafrique pendant la saison des pluies qui va de mai à octobre.

Ces accidents sont pour la plupart causés par la surcharge des navires, leur vétusté ou la négligence technique des membres de l’équipage



Accident - Bangui - 03/07/2008 PANA


Seize personnes ont trouvé la mort lundi soir dans une collision entre deux navires, intervenue à proximité de la localité de Bokassi (25 km au sud de Bangui), a-t-on appris ce jeudi de source officielle. Selon les premières indications, l’accident serait dû à un défaut d’éclairage sur les deux embarcations, dont l’un "Saint Joseph" revenait de Ekala, en République démocratique du Congo et l’autre le "Selon Moyen", se rendait à Impfondo, au Congo Brazzaville, avec 60 passagers à son bord.

Mis en cause par son collègue du "Selon Moyen", le conducteur du "Saint Joseph" a indiqué avoir éteint ses projecteurs trop puissants car étant derrière l’embarcation, il était ébloui et a dû faire recours à l'usage des lampes torches tout en sachant que cela est interdit.

"La réglementation est pourtant claire, les baleinières ne doivent pas naviguer entre 18h et 6h du matin", a rappelé le ministre centrafricain des Transports, le lieutenant-colonel Parfait Anicet Mbay, venu accueillir les corps des victimes, mardi.

Le ministre a également pointé du doigt les services de contrôle, qui ont autorisé l’embarcation ("Selon Moyen") à poursuivre son chemin, après un contrôle effectué à 17 heures locales, avant de remettre aux parents des victimes une aide financière du gouvernement pour les obsèques.

Il a par ailleurs promis l’ouverture d’une information judiciaire pour faire la lumière sur ce drame, ajoutant que les navires préféraient circuler la nuit afin d’éviter les tracasseries policières et les rackets dont ils font régulièrement l’objet.
 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:17




APA Bangui
03-07-2008 (Centrafrique) Le ministre conseiller économique et financier à la présidence de la République centrafricaine, Théodore Dabanga, a été nommé directeur général de l’agence centrafricaine de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), a appris APA jeudi à Bangui de source digne de foi.

 

Pour sa part, le ministre de la reconstruction des édifices publics, de l’urbanisme et du logement, M. Jean Serge Wafio, a été nommé commissaire de l’agence nationale de la BEAC, a appris APA de même source.

 

Le président François Bozizé a signé les textes officiels mettant MM. Wafio et Dabanga à la disposition de l’institution financière sous-régionale, conformément au décret du 28 janvier 2008 portant nomination ou confirmation des membres du gouvernement.

 

Grand commis de l’Etat, Jean Serge Wafio a occupé d’importantes fonctions dans l’appareil dirigeant et l’administration centrafricaine dont celle de ministre des mines sous le régime du président déchu Ange-Félix Patassé.

 

Avant d’être nommé ministre de la reconstruction des édifices publics par le président Bozizé, le tombeur de Patassé, il fut directeur général de l’Energie centrafricaine (ENERCA) puis directeur général du Trésor public.

 

Pour sa part, Théodore Dabanga est un membre influent de la «Convergence KNK», le parti du président Bozizé. Avant sa nomination au poste de ministre conseiller économique à la présidence de la République, il fut ministre des finances et du budget.

 

La nomination de MM. Wafio et Dabanga aurait été entérinée par le 9ème sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), réuni le 23 juin dernier à Yaoundé.


Ndlr. Centrafrique-PresseContrairement à ce qu'affirme cette dépêche, Jean Serge Wafio alias "mo ouara mo tè biani" n'a pas été nommé Commissaire à la BEAC mais à la CEMAC. Ce sont les nominations tribalistes et familiales de Bozizé qui se poursuivent. C'est un certain KELEFIO qui serait son neveu, qu'il a fait désigner pour prendre la direction nationale de la BEAC à Bangui.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:03
par Joseph Nestor Ouamba-Patas                              
 
 
 
"Central African Republic at the crucial moments of its crises should demonstrate republican vertues to obtain reconciliation, peace, law and order. Politicians have to act with trust, confidence and full real will to re-establish Administration by eliminating red tape, rampant corruption, experimenting rule of law, Human Rights and promoting severe fight against poverty. Elites and politicians, opposition or government ruling party are facing this challenge. For that, dialogue makes part of  the republican vertues. Thus, for the success of National Inclusive Dialogue on Central African Rep ublican crises ; political forum should take place abroad. Libreville is well-indicated to receive this forum regarding the output of the former recent political agreement between Messrs Jean-Jacques Demafouth(APRD), Zacharie Damane (UFDR) and the government."
 
Europe, North America and Asia give to the world lessons of republican vertues. Asia with its ecconomic booming, which dominates global world economy now is an example patriotism, the will to transform their region making it very powerful economically, socially, techonologically and poilitically. alongside with developed Europe, advanced and developed North America. So, wishing the development, the progress of Central African Republic, poiliticians and elites should take initiatives to modernise development structures of this country another way to deal with reforms. Truly Central African Republic is in need  of reforms in all discipline and scope of activities. Politicians and elites have to be bold on the case of finances, economy and technology. The world  to-day is that of  new technology and finances.

Politicians and elites are invited to creative through innovation. Telling truth, this country does not want several militaries in its territory. But this country needs schools, professors, Research & development, physicians, doctors and so on to set  its growth. Politicians and elites may know that solutions to the crises of Central African Republic will be not found in the military strategy. Solutions reside in the will of politicians and elites to combine the interests of the country with those of citizens : the defence of Common Goods. Republican vertues means to preserve the wealth of the country. Inequalities, soaring poverty, downnturn of economy explain that Central African Republic is not in good governance. By the way such situation requires vertues which should be taken by politicians and elites. Honesty, dignity, truth, courage, integrity, faith and patriotism have to preside their actions. It is not right for politcians and elites to behave as puppets putting its country interests à la merci of other countries.

As the image of Central African Republic shows thoroughly, the regime of Bozizé is sustained by France and other countries of Economic and Monetary Community in Central African. But, it depends on politicians and elites through the vertues of republic to denounce Bozizé regime which is a dictatorship. Bozizé regime deserves criticism. Bozizé regime is a profit for France not for citizens of Central African Republic. With firm belief in democracy, freedom, respect of Human Rights, elites can break down this regime. Bozizé regime is a poison pill for Central African Republic. Democracy is unique. Citzens of Central African Republic believe in the vertues of republic. To have them talking is compulsory between all politicians, elites and members of civil society. Modernity is in the vertues of republic. Central African Republic should get these vertues.
 
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La Centrafrique peut se moderniser. Elle peut se transformer. Elle peut progresser. Voyez-vous, c'est mieux d'y croire. Mais, c'est encore beaucoup mieux de participer à ce processus. Et la démocratie, la liberté, les Droits de l'Homme sont des valeurs indispensables à l'émancipation de l'Homme. Il serait temps pour les politiciens et les élites centrafricains de faire valoir les vertus républicaines aux fins de hisser le paysage politique au niveau des attentes des citoyens. Les vertus républicaines obligent les politiciens et les élites à transcender leur clivage pour se consacrer à la défense des intérêts de la Centrafrique.Cela dit, il faut de l'audace, du courage, de la fermeté et la volonté. L'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie sont des exemples des vertus républicaines. C'est le goût del'initiative qui explique la puissance économique de l'Asie.au côté de l'Europe développée et de l'Amérique du Nord avancée et développée. Si la Centrafrique veut se développer ; les politicians et les élites sont invités à prendre des bonnes initiatives pour asseoir la modernité.

Cela dit, cela s'impose par le refus de la corruption. La réforme de l'Administration, laquelle est trop bureacratique et lourde. Puis, la Centrafrique mérite des structures de modernité.Qui dit modernité dit aussi réforme.Et le politicien, les élites doivent l'accompagner dans cette voie. Il faut du courage. C'est vrai. C'est la qualité de tout politicien. Les élites et les politiques sont obligés de mettre la Centrafrique dans la modernité. Ce pays ne croit pas à la solution militaire de ses crises. Mais il est convaincu que la solution à ses crises se trouve dans la combinaison de ses intérêts avec ceux des citoyens. C'est dire que les politiciens doivent de parler. Et les élites doivent réflèchir puis proposer.

La Centrafrique veut des médécins, des ingénieurs, des professeurs, les Recherches&développements, les nouvelles technologies, les écoles, les hôpitaux, les routes ; tout ce qui améliore le quotidien de ses citoyens. Voilà le défi de la Centrafrique. La Centrafrique qui ne croit pas au régime Bozizé : c'est une dictature soutenue par la France et certains Etats de la CEMAC. Ainsi, les vertus de la république, c'est la démocratie, la liberté, les Droits de l'Homme. C'est aussi, la vérité, l'intégrité et la droiture. Il faut de la rigueur dans le respect des principes. Et le régime Bozizé expose le contraire des vertus de la république. Il faut de la modernité. Il faut changer. Il faut être libre. Le régime Bozizé ne défend pas les intérêts de la Centrafrique. C'est pour cette raison que les politiciens doivent se parler. Et le dialogue vient à point  nommer. Ce régime doit céder sa place à la démocratie.
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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 13:08

 

KINSHASA, 1er juillet (Xinhua) -- Le secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) , Egidio De Sousa Santos (Angola), a affirmé mardi à Kinshasa que  le transfert de commandement des Forces multinationales en  Centrafrique (FOMUC), actuellement sous l'égide de la Communauté  économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) en forces de la FOMAC sous l'autorité de la CEEAC aura lieu le 12 juillet 2008  à Bangui, en Centrafrique.

 

     Après un entretien avec le ministre congolais des Affaires  étrangères et de la Coopération internationale, Antipas Mbusa  Nyamwisi, M. de Sousa Santo a affirmé qu'il était venu en  République démocratique du Congo (RDC), pays qui assure la  présidence de la CEEAC, pour rendre compte au président Josphe  Kabila de l'état d'avancement des préparatifs de cette mutation. 

 

     Il a indiqué en outre que les chefs d'Etat et de gouvernement  de la CEEAC ont donné mandat au comité d'ambassadeurs de la CEEAC  pour étudier les conditions de transfert d'autorité entre la CEMAC et la CEEAC. 

 

     La FOMUC existe depuis le 2 octobre 2002, à l'issue d'un sommet où les chefs d'Etat membres de la CEMAC avaient décidé le  déploiement d'une force de 350 soldats en Centrafrique, en  remplacement de la Mission des Nations Unies en République  Centrafricaine (MINURCA). 

 

     La FOMUC avait alors mandat d'assurer la sécurité du président  Ange-Félix Patassé, la restructuration des Forces armées et el  travail de patrouille mixte le long de la frontière avec le Tchad. Son mandat a été prorogé et adopté après l'éviction du  président Patassé par le général François Bozizé en mars 2003. 

 

     S'agissant de la Force multinationale de l'Afrique centrale ( FOMAC), elle sera une force non permanente constituée des  contingents militaires des Etats membres dont le but sera  d'assurer les missions de paix, de sécurité et d'aide humanitaire. Elle sera appelée à intervenir notamment en cas d'agression ou de  conflits dasn tout Etat membre, de conflits internes ou en cas de  renversement des institutions constitutionnelles d'un Etat membre. 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 02:52



 

AMSTERDAM 2 juil 08 (Reuters) - Le parquet de la Cour pénale internationale de La Haye a fait appel de la décision de libérer l'ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga, premier suspect qu'elle devait juger, ce qui entraîne son maintien en détention.

 

La CPI avait laissé cinq jours au parquet pour interjeter appel, ce qui a été fait immédiatement. "Le besoin de justice pour les victimes au Congo et d'offrir un procès équitable à Thomas Lubanga doivent et peuvent concorder", a déclaré dans un communiqué le procureur général Luis Moreno Ocampo.

 

"La CPI est une institution permanente et internationale. Elle doit se baser sur les règles les plus élevées du droit" Les magistrats du premier tribunal permanent chargé de juger les crimes de guerre, mis en place en 2002, ont décidé le mois dernier de suspendre la procédure contre Lubanga en raison d'un litige sur l'accès de la défense à certaines preuves.

 

Accusé d'avoir enrôlé de force des enfants de moins de quinze ans, Lubanga est détenu à La Haye depuis mars 2006. L'ancien chef de la milice de la province de l'Ituri, dans le nord-est de l'ex-Zaïre, aurait dû comparaître devant les juges à partir du 23 juin.

 

Cependant, face au refus de l'Onu de lever la confidentialité de certains documents essentiels à l'accusation, les magistrats ont interrompu la procédure au motif que le Congolais risquait de ne pas bénéficier d'un procès équitable. Les avocats de l'accusé avaient fait valoir devant le tribunal que la suspension du procès devait conduire automatiquement à sa libération.

 

Carine Bapita Buyangandu, une avocate représentant les victimes, a toutefois prévenu les magistrats de la CPI la semaine dernière que la libération de Lubanga pourrait à nouveau provoquer l'embrasement de l'Ituri.

 

UN REVERS POUR LA CPI

 

La suspension de son procès constitue un revers pour la CPI alors même qu'elle semblait avoir trouvé son rythme de croisière, six ans après son installation. Le refus de l'Onu de divulguer le contenu de certains documents s'explique par la volonté de protéger des sources, dont le témoignage a été recueilli sous le sceau de la confidentialité.

 

Le parquet a fait valoir que les Nations unies avaient accepté que les juges de la CPI puissent avoir accès à la majeure partie des documents mais le magistrat Adrian Fulford a indiqué que le tribunal s'opposerait probablement aux conditions strictes imposées par l'organisation internationale.

 

Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, s'est dit confiant dans le fait que le problème serait réglé dans les semaines à venir et que Lubanga pourrait comparaître en septembre. Des juristes estimaient cependant que les possibilités d'appel risquaient de différer la procédure pendant plusieurs mois.

 

Depuis son installation il y a six ans, la CPI a ouvert des procédures sur des crimes de guerre présumés commis au Congo démocratique, au Darfour soudanais, en Ouganda et en République centrafricaine. Seuls trois suspects sont actuellement détenus, tous ressortissants du Congo démocratique.

Emma Thomasson à Amsterdam, Ingrid Melander à Dakar et Pellet Kipela à Kinshasa, version française Henri-Pierre André, Gwénaëlle Barzic et Guy Kerivel

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 01:31

 

Linternationalmagazine.com  02/07/2008

 

Dix- neuf pays africains ont décidé, ce mardi à Charm el-Cheikh, en Egypte, de constituer "immédiatement" le gouvernement de l’Union, dans le but d’atteindre l’objectif des Etats unis d’Afrique. C’est au cours du débat sur le gouvernement fédéral, qui a débuté ce mardi, que ces pays ont donné leur accord à ce projet de l’Union africaine, selon des sources qui assistent à la réunion qui se poursuit.

 

La liste des pays qui ont décidé de créer le Gouvernement de l’Union se présente comme suit : Libye, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Bénin, Togo, Tchad, Soudan, République centrafricaine, Gabon, Comores, Sierra Leone, Sao Tome et Principe, Guinée équatoriale, République de Guinée et Egypte.

 

Quatre pays ont décidé de mener des consultations ultérieures avant de prendre une décision. Il s’agit de la Mauritanie, du Congo, des Comores et de Djibouti.

 

Les Etats partisans de la mise en place du Gouvernement de l’Union ont décidé de se retrouver à Dakar, au Sénégal ou à Libreville au Gabon, après ce présent sommet de l’UA de Charm el-Cheikh pour prendre les actes officialisant leur décision. On signale cependant que les débats des chefs d’Etat sur le Gouvernement de l’Union se poursuit encore, ce qui laisse à penser que la liste pourrait évoluer.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 01:18

 

Bangui, 2 juil (ACAP)- L'avocat du chef de l'Etat, Me Wang You Sando, a déclaré mercredi 2 juillet 2008 au cours d'un débat à la Radio nationale que seule la Haute cour de justice est la juridiction compétente pour se prononcer sur la question de la destitution du président de la République, en cas de « haute trahison ».

 

Me Wang You Sando faisait donc allusion à une requête de Me Zarambaud Assingambi déposée le 22 avril 2008 demandant à la Cour Constitutionnelle la destitution du président de la République François Bozizé pour « cumul de fonctions ».

 
Au cours d'une audience publique qui s'est déroulée le 23 juin 2008 au Palais de justice de Bangui, la Cour Constitutionnelle s'était déclarée « incompétente ».

 
« Il y a effectivement une juridiction qui est prévue, mais qui n'est pas une juridiction permanente. Cette juridiction se réunit dans le cas où on se trouve dans le cas prévu par l'article 96 de la Constitution, c'est-à-dire la haute trahison », a précisé Me Sando.


Selon l'avocat du Chef de l'Etat, dans ce cas précis, les 2/3 des députés déposent une motion de censure contre le chef de l'Etat. A l'issue du vote, l'Assemblée nationale soumet le résultat à la Haute cour de justice, une juridiction mise en place spontanément, c'est seulement à partir de ce moment que l'on peut prononcer la destitution du chef de l'Etat.

 
Par ailleurs, il a estimé que la Constitution centrafricaine mérite d'être « relue et corrigée ». « Lorsqu'il y a un plan architectural mal pensé, il va falloir corriger », a-t-il fait remarquer.

 
Avocat près la Cour de Paris, en France, Maître Sando était l'un des trois conseils du président François Bozizé, lors de l'audience de la Cour Constitutionnelle relative à la requête de Me Zarambaud Assingambi.


Il a accordé cette interview à la radio nationale pour apporter des éclaircissements juridiques sur l'issue de cette affaire que la Cour Constitutionnelle n'avait pas pu trancher, se déclarant incompétente.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 00:19



 

LE MONDE | 01.07.08 | 15h12  •  Mis à jour le 01.07.08 | 15h12



Conduites par le Sénégal et l'Afrique du Sud, des tractations devaient se poursuivre, mardi 1er juillet, au deuxième et dernier jour du sommet de l'Union africaine (UA), à Charm El-Cheikh (Egypte), pour amener le président Robert Mugabe à accepter un partage du pouvoir au lendemain d'une réélection contestée. Le chef de l'Etat resterait formellement à la tête du pays mais l'essentiel du pouvoir passerait entre les mains de son rival, Morgan Tsvangirai, nommé vice-président.

 

"ACCUEILLI COMME UN HÉROS"

 

Au Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-Unis ont fait circuler lundi un projet de résolution contre le Zimbabwe. Le texte prévoit un embargo sur les armes et des sanctions ciblées contre des personnes accusées d'avoir entravé "le processus démocratique" dans le pays. La négociation pour obtenir le vote de la résolution sera "dure", a admis le représentant américain à New York. Mais c'est au sommet africain que les divisions sur la conduite à tenir pour sortir de la crise s'étalent au grand jour.

 

"Nous avons (...) accueilli Mugabe comme un héros", a lancé, goguenard, le président du Gabon, Omar Bongo, peu après l'ouverture du sommet, avant d'ajouter : "Il a été élu, il a prêté serment, il est là avec nous. Alors, il est président." Une provocation de la part du doyen des chefs d'Etat africains ? Pas complètement. Manipuler les élections pour l'emporter tout en sauvant les apparences par des gestes (la prestation de serment) ou un comportement (l'apparition au milieu de pairs) est une recette familière à nombre de présidents.

 

Même si la démocratie gagne du terrain en Afrique à chaque scrutin, parmi les 53 pays membres de l'UA, une douzaine est dirigée par des présidents élus dans des conditions aussi contestables que Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980. Qui peut croire que Zine El-Abidine Ben Ali rassemble sur son nom 95 % des suffrages en Tunisie ? Hosni Moubarak en Egypte, Omar Al-Bachir au Soudan, Teodoro Obiang Nguema en Guinée-Equatoriale affichent des scores aussi improbables. Ils ne sont pas les seuls. Des résultats aussi peu crédibles vont de pair avec des mandats qui s'éternisent. Le Burkinabé Blaise Compaoré est au pouvoir depuis vingt et un ans tout comme son homologue ougandais, Yoweri Museveni, et le Tunisien Ben Ali ; Lansana Conté - un autre militaire - dirige la Guinée depuis vingt-quatre ans. La palme de la longévité revient à l'insubmersible Bongo arrivé au pouvoir en 1967...

 

SE DRAPER DANS LES HABITS DE DÉFENSEUR DE L'AFRIQUE NOIRE

 

A ce club de présidents inamovibles, prêts à s'accommoder d'un Robert Mugabe parti pour un cinquième quinquennat présidentiel, s'opposent d'autres dirigeants conscients que la crise du Zimbabwe - une inflation hors de contrôle, une monnaie en chute libre, des problèmes alimentaires - pèse sur les pays voisins et au-delà. Le premier ministre du Kenya, Raila Odinga, illustre ce changement d'attitude. Peut-être parce qu'il est lui-même contraint de cohabiter avec un président qui a manipulé les urnes pour se maintenir au pouvoir (au prix de 1 500 morts), le chef du gouvernement a parlé samedi, à Nairobi, d'élections "truquées" au Zimbabwe. Lundi, M. Odinga a récidivé et exhorté l'organisation africaine à "suspendre le président Mugabe jusqu'à ce qu'il permette à l'UA de faciliter (la tenue) d'élections libres et équitables". Le président de la Sierra Leone a également tenu des propos très fermes.

 

Les précautions des dirigeants de l'UA, le souci de ménager le vieux chef d'Etat zimbabwéen contrastent avec l'hostilité des Occidentaux. Et, en particulier, celle de la Grande-Bretagne, l'ancienne puissance coloniale qui, épaulée par les Etats-Unis et, dans une moindre mesure, l'Union européenne, a pris la tête de la croisade anti-Mugabe.L'hostilité affichée de Londres et du premier ministre Gordon Brown à l'endroit de M. Mugabe et de sa "coterie" est telle que le président du Zimbabwe, jouant de son passé de combattant nationaliste, a pu se draper dans les habits de défenseur de l'Afrique noire face au retour du colon blanc.

 

Dès lors, oser dénoncer à Charm El-Cheikh le potentat au pouvoir à Harare, c'est courir le risque d'apparaître comme un allié des Occidentaux. Très peu de chefs d'Etat présents dans la station balnéaire égytienne ont osé le prendre.

 

Jean-Pierre Tuquoi



DES DIRIGEANTS INOXYDABLES


GABON :

Omar Bongo, au pouvoir depuis 1967.

LIBYE :

Mouammar Kadhafi, depuis 1969.

GUINÉE ÉQUATORIALE :

Teodoro Obiang Nguema, depuis 1979.

ANGOLA :

Jose Eduardo dos Santos, depuis 1979.

EGYPTE :

Hosni Moubarak, depuis 1981.

CAMEROUN :

Paul Biya, depuis 1982.

GUINÉE :

Lansana Conté, depuis 1984.

SWAZILAND :

le roi Mswati III règne depuis 1986.

TUNISIE :

Zine El-Abidine Ben Ali, depuis 1987.

BURKINA FASO :

Blaise Compaoré, depuis 1987.

TCHAD :

IDRISS DÉBY, AU POUVOIR DEPUIS 1990.

Article paru dans l'édition du 02.07.08

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 23:53

 


 

01 Juillet  16:44:10 GMT Reuters Par Joe Bavier


BANGUI, 01 Juillet  2008 (Reuters) – La République centrafricaine inclura un ancien président en exil dans un projet d'amnistie générale et pourrait accepter les rebelles dans un gouvernement d'union nationale afin de mettre fin à des années de guerre de maquis, a déclaré mardi le ministre de la communication.

 
Le gouvernement du président François Bozize a signé un accord de paix le mois dernier dans la capitale du Gabon, Libreville, pour la consolidation des accords de cessez-le-feu signés plus tôt avec trois groupes rebelles du nord de cette  ancienne colonie française sans littoral.

Le conflit latent, mêlé à l’accroissement du banditisme transfrontalier fait d’attaques de groupes armés du Tchad et de la région ouest du Darfour au Soudan, a vidé, selon les estimations, 300.000 personnes de leurs foyers ruraux et des villages.


L'accord de paix prévoit une loi d'amnistie pour les crimes commis pendant le conflit, suivie par un dialogue national chargé de rassembler le gouvernement, les rebelles, et l'opposition civile. Le Ministre de la communication, Cyriaque Gonda, a déclaré que deux semaines de négociations pourraient conduire à l'octroi de postes gouvernementaux pour les insurgés.

"Il n'est pas exclu qu’il y aura une redistribution des cartes après le dialogue politique",
a-t-il dit à Reuters dans une entrevue. "Le gouvernement, depuis la signature des premiers accords, a déjà commencé à donner quelque chose. Si cela doit se poursuivre au nom de la réconciliation nationale, il continuera."


Au moins deux chefs rebelles émargent déjà sur la liste du gouvernement en tant que conseillers auprès du président après la signature initiale de l’accord de cessez-le-feu l'année dernière. Le conflit en République centrafricaine trouve ses racines dans le de renversement du président d'alors Ange-Félix Patassé par Bozize en 2003.

 
Bozize a remporté les élections deux ans plus tard auxquelles Patassé a été empêché de participer et ses partisans ont déclenché une rébellion dans le nord-ouest du pays peu après.

Gonda a déclaré que Patassé, qui vit maintenant en exil au Togo, bénéficiera de la loi d'amnistie même s'il n'a jamais été officiellement lié aux rebelles.

 
"Il sera concerné par celle-ci absolument. Il est un des principaux acteurs dans le processus. Il est inclus. Il n'y aura pas d'exclusion ", a-t-il dit.

 
L'amnistie offerte dans le cadre de l'accord de paix ne donne pas l'immunité quant aux  poursuites éventuelles pour crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité qui pourraient être initiées par la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye.

 
L’éviction  de Patassé, suivie de combats sanglants entre les loyalistes et la rébellion de Bozize, a notamment engendré le viol systématique de centaines de femmes.

 
Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle de la voisine République démocratique du Congo, a été arrêté en Belgique en Mai sur un mandat de la CPI pour crimes de guerre commis par ses combattants envoyés soutenir Patasse.

 
Certains observateurs estiment que la CPI pourrait également chercher à poursuivre l'ancien président lui-même. Avec sa faible densité de population, la République centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres du monde, a souffert de cycles récurrents de violence politique depuis son accession à l'indépendance en 1960.


Il a subi onze (11) tentatives de coup ou de mutineries dans les dix dernières années seulement, et l'instabilité entrave l'exploitation de ses richesse constituées d'or, de diamants et d'uranium.

Un contingent de soldats de l'Union européenne, qui fait partie d'une plus grande force de l'Union européenne (EUFOR) envoyé à l'est du Tchad cette année pour protéger les civils et les réfugiés, a été déployé dans le nord-République centrafricaine pour des tâches de sécurité.

 

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : L’enjeu du dialogue national ne saurait être réduit à une question de répartition de portefeuilles ministériels à offrir à des rebelles. On ne peut sauter ainsi les pieds joints et aussi allégrement sur les graves problèmes de gouvernance auxquels est confrontée la RCA. Ou alors, ce ministre n’a rien compris aux enjeux nationaux qui doivent présider au dialogue national.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation