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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 22:45

 

 

"For the success of the National Inclusive Dialogue on Central African Republic's crisis, political forum should take place abroad. Libreville, capital of Gabon is well-indicated to welcome this forum. Even if  Omar Bongo is one who participated in the implementation of Bozize regime in Central Africa Republic. By this, citizens can judge and analyse its defaults and mistakes."

 

 

State of confusion. Country of contradiction. Uncertainty in governance and way to manage the policy of State. Soaring poverty remains severe and strong. Central African Republic is in loophole emphasised by instability. To be true, this country under Bozize regime could not convince their partners with trust. And the main legal problem is the following : what will be the legal effect of international contracts concluded by Bozize regime? Here resides the core of the Power of State. Here is the crux of Bozize regime efficiency.

 

As State in its modern sense is disappeared in Central African Republic ; Human Rights violation is obvious and notorious ; Bozize regime is based on terror and its members of family(nepotism), looting the wealth of the country ; Civil servants have not paid for many months,  pensions are not paid for many months or years ;  insecurity is recurrent over the country ; lack of infrastructures is growing ; corruption is rampant and constitutes a sacred profit for Bozize and its regime.

 

But, Bozize regime had concluded international contracts with foreign  State owned companies. Being clear, such situation is taken place in favor of opacicity,  coup d'Etat, turmoil, crises, dictatorship cannot bring enough guarantees to foreign  State owned companies if Bozize regime will collapse in the future. So, observing Bozize regime now, the first reaction is that : its duration is limited. It cannot last for long time. Politicians, members of civil society and elites bear in their mind the project to put end to Bozize regime. And when the change will be come, it is right for the new regime to discuss the terms of theses contracts.

 

Even if, international law through, the principle of Pact Sund Servanda opposes. The new regime should submit all these contracts to new conditions by arguing that Bozize regime was not in legitimacy. It had come on Power of the State by coup, collapsing the legal regime. Bozize regime is out of law. Those State owned companies which have contract with this regime are wrong. They have known the qualities of Bozize regime : dictatorship. They  could not use the argument of Bona Fides. So, they have consolidated the Bozize regime. They have  strengthened this regime. They have consolidated its power to obtain contracts, neglecting the interests of the country. 

 

The situation of Central African Republic gives evidence to change these contracts. Doing so, is respecting the rules of law, democracy and Human Rights. Putting contracts in discusion means that the new regime require democracy. It is a duty for foreign State owned companies to co-operate with regimes based on freedom. By the way they will promote democracy and the struggle against poverty. As globalisation imposes itself as the way to improve the standards of living through global economy, global finance and global policy, democracy must be shared  not only by rich countries but also by developing ones. It depends on rich countries to print examples by sustaining democratic regimes.

 

According to freedom and democracy, international contracts with Bozize regime should be reformulated after its fall. in ordre to balance the interests of  Central African Republic. Pact Sund Servanda is a principle, but dictatorship and lack of Bona Fides of foreign State owned companies in their relation with the country are two strong arguments to operate revision of internatonal contracts by the new regime. It is a new way to manage with democracy and freedom. Central African Republic asserts law. Central African thinks law. She is right to appreciate it so soon  This is the modernity in thoughts : the Freedom.

 

 

***********************************************************************

 

La confusion règne en Centrafrique. L'incertitude ronge les esprits. La peur qui tue. Et, la mort pour l'instant ne signifie rien. La Centrafrique est devenue un terreau de la pauvreté. Laquelle ne concerne pas les membres du régime de Bozizé. Evidemment, elle appartient aux laisser-pour-comptes. En plus l'instabilité accentuée se combine avec l'ambiguïté de ce qu'est le Pouvoir de l'Etat. Un  Pouvoir de l'Etat difficile à percevoir ou même à concevoir. Parce que l'Etat se confond au cercle familial de Bozizé. Ainsi le problème de droit qui se pose est de savoir quel sera le sort des contrats internationaux conclus par ce régime?  Ici réside le coeur du Pouvoir de l'Etat.

 

Certes, le régime Bozizé n'a pas convaincu. Il n'a ni  la confiance de ses partenaires étrangers, ni celle des centrafricains. Mais certains Etats  au travers leurs entreprises d'Etat concluent des contrats internationaux avec le régime Bozizé. Elles savent pertinemment que le régime Bozizé est issu d'un coup d'Etat. Que ce régime a destitué un président proprement élu au suffrage universel ; un démocrate, puis un Etat démocratique. Ces entreprises savent que le régime Bozizé est une dictature ; un régime qui méprise les Droits de l'Homme ; qui pille les richesses de la Centrafrique ; qui entretient la corruption et qui nourrit la violence. Elles savent que les agents et fonctionnaires de l'Etat traînent des mois d'arriérés de salaires. Les retraités de la fonction publique accusent des années, et des mois de non versement de pension. 

 

A dire vrai les contrats internationaux concluent par ces sociétés étrangères doivent subir une révision dès l'effondrement du régime Bozizé. Ces contrats n'ont pas pris en compte les intérêts de la Centrafrique. Ces contrats sont conclus dans des circonstances opaques mettant ainsi en péril les intérêts de la Centrafrique. En réalité ces contrats profitent au régime Bozizé et non à la Centrafrique  Le principe Pact Sund Servanda ne peut pas être appliqué à leur endroit parce qu'elles ne sont pas de Bonne Foi. Elles ont contribué à la manifestation de la dictature en Centrafrique. Elles ont consolidé le régime de Bozizé. En mettant en cause le principe Pact Sund Servanda, dans le cas de la Centrafrique ; c'est une affirmation de prendre désormais en compte  le respect de l'Etat de Droit, la démocratie, les Droits de l'Homme, les libertés dans les relations des affaires.

 

Il appartient à ces sociétés étrangères de promouvoir les valeurs de l'Etat de Droit en Centrafrique.  Elles ont beaucoup à gagner en soutenant la démocratie. La liberté est un facteur très important dans le développement du commerce. La modernité ne s'accorde pas avec la dictature. Elle s'accorde avec la démocratie et la liberté. Et la Centrafrique s'inscrit dans ces valeurs. La remise en cause de ces contrats internationaux dans le futur sous un nouveau régime n'est pas contraire au principe "Pact Sund Servanda".

 

Ce principe exige la Bonne Foi. Elle fait défaut chez certains partenaires internationaux de la Centrafrique. La Centrafrique, en adoptant cette voie revendique l'équité ; la volonté d'assurer l'équilibre de l'économie de ses contrats. C’est dire que les contrats internationaux aujourd'hui conclus par le régime Bozizé sont aléatoires et dépourvus de toutes garanties parce qu'ils sont conclus en la faveur de la dictature. Par conséquent, ils seront réexaminés après le départ de ce régime. La Centrafrique dit le droit. Elle pense le droit. Elle a raison de s'y prendre si tôt. C'est cela la modernité dans les pensées : la Liberté. 

 

Joseph Nestor Ouamba-Patas

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Centrafrique-Presse.com
9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 22:29




par Noël Kodia

le 8 août 2008 -


Ce qui vient se passer en Mauritanie où les militaires se sont emparés du pouvoir en prenant en otage le président élu démocratiquement il y a une année, son Premier ministre et son ministre de l’Intérieur, nous pousse à réfléchir sur les difficultés qui s’imposent à la jeune démocratie africaine à s’installer sur le continent. En destituant le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le général Mohamed Ould Abdel Aziz est allé contre la légalité constitutionnelle quelles que soient les raisons évoquées. Il vient de donner un coup de frein à la jeune démocratie mauritanienne consécutive aux premières élections pluripartistes.

Les militaires africains ont commencé à s’intéresser au pouvoir politique quelques années après les indépendances, profitant des systèmes de parti unique qui étaient à la mode dans presque tous les pays. Et des assassinats politiques ont souvent accompagné ces coups de force militaires. Aujourd’hui, avec la démocratie pluraliste qui s’efforce à s’installer sur le continent après la chute du mur de Berlin, beaucoup de pays ont rompu avec cette méthode de prise du pouvoir. A cela, il faut ajouter l’intransigeance de l’Union africaine et l’Union européenne qui ont décidé de ne plus reconnaître les régimes qui se fonderaient sur un coup d’Etat. Aujourd’hui, en renversant le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi élu démocratiquement et dans l’exercice de ses fonctions, les militaires mauritaniens viennent de se faire montrer du doigt par l’Union africaine et l’opinion internationale qui ont condamné ce coup de force.

Les armées dans nos pays africains devraient comprendre que la démocratie qui s’est installée sur fond d’élections plus ou moins acceptées par leur peuple et l’Union africaine révèle des principes qu’il faut respecter. Dans un pays qui a accepté l’avènement de la démocratie, il y a des garde-fous à respecter comme la Constitution, l’Assemblée et les partis de l’opposition qui doivent interpeller le président et non l’armée. On comprend que la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase a été les changements perpétrés par la présidence au sein de l’armée, d’où le mécontentement de certains officiers. Nos Constitutions ne précisent-elles pas que le président de la République est le chef suprême des armées ? En procédant à un remaniement et non à une dégradation dans les forces armées de son pays, il n’a fait que respecter la Constitution. L’armée n’aurait pas du agir de la sorte mais demander à l’Assemblée de faire son travail en mettant par exemple le président en minorité si elle estimait que celui-ci se comportait mal.

La majorité des Constitutions africaines étant calquées sur le modèle colonial, les Mauritaniens se trouveraient dans une situation où l’opposition serait au pouvoir en cohabitant avec le président. Et le simple changement de majorité ne devait pas entraîner un chambardement susceptible de remettre en cause la démocratie sortie des urnes.

La situation de la Mauritanie doit interpeller toutes les démocraties africaines. En s’ingérant dans les affaires politiques de leur pays, les militaires mauritaniens ont affaibli l’installation de la démocratie dans leur pays malgré la survie du pluralisme. Certes, un président de la République ne peut pas être sans défauts car c’est un homme avant tout. Mais la République impose à tout citoyen des garde- fous comme le respect de la Constitution et le travail des députés, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, pour procéder à des changements au sein de la direction nationale quand ceux-ci s’imposent. Dans chaque Constitution, il y a des articles qui permettent à l’Assemblée et au gouvernement de rappeler à l’ordre le magistrat suprême quand celui-ci se trouve en déphasage avec la Constitution.

En procédant à un coup d’Etat, même s’il a été pacifique car sans effusion de sang, les militaires mauritaniens n’ont pas permis à l’Assemblée et au gouvernement de leur pays de mettre en pratique la Constitution qui ne tolère pas la destitution d’un président élu démocratiquement par un coup de force. Les militaires sur le continent doivent se faire violence pour laisser les acteurs politiques et la société civile s’occuper de la gestion de l’Etat en essayant bon an mal an de pratiquer la bonne gouvernance imposée par la Constitution du pays. Les Mauritaniens qui ont donné un bel exemple de démocratie en se donnant un président sorti des urnes il y a un an, voient leur élan démocratique freiné par les militaires. Ces derniers n’ont pas voulu laisser leur peuple régler les problèmes de la nation par l’intermédiaire de la mise en oeuvre de la Constitution. Et ce manquement des militaires mauritaniens risque de faire tache d’huile et jurisprudence dans les autres pays du continent quand le magistrat suprême aurait des démêlés avec les militaires.

Avec les derniers événements qui ont secoué le continent, force nous est de constater que la démocratie a de la peine à s’installer en Afrique et que l’Union africaine a encore du pain sur la planche. Et quand les forces de l’ordre commencent à faire sortir des matraques et des grenades lacrymogènes pour empêcher certaines manifestations pacifiques comme le permet la Constitution, il y a lieu de s’inquiéter ; l’expérience a montré en Afrique que l’on sait comment commencent les troubles politiques mais pas comment ils se terminent, surtout quand les militaires y sont à l’origine. Le coup d’Etat en Mauritanie, une affaire à suivre par les démocrates du continent…


Le Dr. Noël Kodia est essayiste et critique littéraire.

Auteur :  Noêl  KODIA

Publication :  09  août  2008

Source :  http://www.unmondelibre.org

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 23:14





Face à une démocratie menacée par un coup de force et la séquestration d’un chef d’Etat dont l’élection en 2007 avait été saluée par l’ensemble de la communauté internationale, la réaction de la communauté internationale, prompte à défendre les principes et idéaux démocratiques, se fait assez timide.


Le peuple mauritanien est-il en train de vivre, impuissamment, le viol de sa démocratie ? Une seule certitude : son système démocratique vient de faire un grand bond en arrière.

Scénario jusque là impensable pour un pays cité comme un exemple de démocratie en Afrique, le Chef de l’Etat de Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président démocratiquement élu depuis l’indépendance du pays en 1960, a été arrêté mercredi à Nouakchott par le chef de sa garde, le général Ould Abdel Aziz qui le séquestre actuellement.

COMMENT  EN  EST-ON  ARRIVE  LA ?


Principale raison actuellement évoquée pour expliquer ce coup de force d’un autre temps contre les institutions démocratique de la Mauritanie : le chef de l’Etat mauritanien aurait eu le malheur d’oser limoger son chef d’état-major particulier et commandant de la garde
présidentielle, le général Ould Abdel Aziz.


En effet, trois généraux et un colonel ont été limogés mercredi matin par un décret présidentiel. Ces changements ont notamment touché le général de brigade Mohamed Ould Abdel Aziz, chef d’état major particulier du président de la République, remplacé par le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail. Le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, chef d’état major national, remplacé à ce poste par le colonel Abderrahmane Ould Boubacar, le général Félix Négri, chef d’état major de la garde nationale remplacé par son adjoint, le colonel Mesgharou Ould Sidi. Le colonel Ahmed Ould Bekrine, chef d’état major de la gendarmerie lui aussi été remplacé par son adjoint, le colonel Ahmed Ould Mohamed El Kory.
Les officiers limogés appartiennent au puissant "Conseil militaire pour la justice et la démocratie" (CMJD), créé au lendemain du coup d’Etat militaire du 3 août 2005, qui avait renversé le président Ould Taya, au pouvoir pendant 21 ans. Selon une source proche du gouvernement, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi aurait prit la décision d’évincer le général Abdel Aziz après avoir eu connaissance d’informations selon lesquelles son chef d’état-major particulier était derrière la fronde parlementaire qui animait la vie politique intérieure depuis quelques semaines.


Le porte-parole des parlementaires "frondeurs", Sidi Mohamed Ould Maham, a d’ailleurs, sitôt après le coup d’Etat, apporté son soutien aux putschistes et à leur chef et appelé "tous les citoyens" à participer jeudi matin à Nouakchott à "une marche de soutien" au "mouvement correctif".


RECHERCHE  D’UNE  LEGITIMITE  POLITIQUE :


Après s’être imposé comme le chef des putschistes, le général Abdel Aziz, 52 ans, essaye de donner un cadre politique légitime à son action avec l’organisation de son équipe autour d’un "Haut Conseil d’Etat" créé en toute hâte.


Dans une brève déclaration lue à la télévision d’Etat, les putschistes annoncent la mise en place du "Conseil d’Etat" sans fournir d’autres détails.


Dans un deuxième communiqué mercredi soir, le Haut Conseil d’Etat annonce avoir mis fin aux pouvoirs du président de la République, et prendre "les dispositions qui s’imposent" en vue de garantir la continuité de l’Etat jusqu’à une élection présidentielle permettant de
relancer le processus démocratique.


Le Haut Conseil d’Etat est présidé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz et a pour membres les généraux : Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Félix Negri, les colonels Ahmed Ould Bekrine, Mohamed Ould Cheikh Ould El Hadi, Ghoulam Ould Mahmoud, Mohamed Ould Meguett, Mohamed Ould Mohamed Znagui, Dia Adama Oumar, Hanenna Ould Sidi, Ahmedou Bomba Ould Baya.


Son premier appui politique viendra d’un groupe d’élus parlementaires qui, dans un communiqué relayée par l’AMI, invite "le peuple mauritanien à se regrouper autour de l’institution parlementaire et des forces politiques vives visant le changement et la préservation de l’ordre public", se déclarant "désolés de la situation à laquelle a
abouti le pays du fait de la politique à l’improviste" menée par le président déchu.

Alors que le parti du président renversé, le PNDD rejette "totalement ce retour à l’ère des coups d’Etat", le principal parti de l’opposition, le Rassemblement des forces pour la démocratie (RFD), déclare, avoir "compris" le coup de force des militaires.



OFFENSIVE  DIPLOMATIQUE  DE  CHARME :


Sur le plan diplomatique, le nouveau Haut Conseil d’Etat vient de lancer une offensive diplomatique de charme en vue de se faire reconnaître par la communauté internationale. A la clé de cette démarche, plusieurs promesses dont celle d’organiser le plus rapidement possible une nouvelle élection présidentielle « libre et transparente », de lutter efficacement contre le terrorisme, ou encore de respecter tous les traités internationaux et les conventions
auxquels a souscrit la Mauritanie…


Face à une démocratie menacée par un coup de force et la séquestration d’un chef d’Etat dont l’élection en 2007 avait été saluée par l’ensemble de la communauté internationale, la réaction de la communauté internationale, prompte à défendre les principes et idéaux démocratiques, se fait assez timide.


C’est la Commission européenne (... et non l’Union africaine) qui va, en premier, condamner le coup d’Etat militaire. Dans une déclaration publiée mercredi par la CE, le commissaire Louis Michel va exprimer son souhait que le président et le premier ministre mauritaniens
retrouvent rapidement leur liberté et leurs fonctions, la transition démocratique en Mauritanie ayant financièrement coûtée chère à l’UE.


La présidence de l’UE, actuellement exercée par Nicolas Sarkozy, fera quant à elle part de sa "plus ferme condamnation du coup de force...".


L’Union africaine prend le relais par la suite, condamne le coup d’Etat, demande "le rétablissement de la légalité constitutionnelle" et annonce qu’elle enverra un émissaire à Nouakchott cette semaine.


Le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union du Maghreb arabe (UMA), va se déclarer "préoccupé" par la situation et charger le secrétaire général de l’union maghrébine, le Tunisien Habib Ben Yahya, de se rendre à Nouakchott pour suivre la situation.

Aux Etats-Unis, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, va aller dans le même sens que le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki- moon, qui regrette "profondément" le coup d’Etat militaire.

A Paris, capitale de l’ancienne puissance coloniale, la réaction reste mitigée. Le ministère français des Affaires étrangères déclare suivre la situation "avec la plus grande attention" sans une condamnation explicite ferme du coup d’Etat.


COMPOSITION  DU  « HAUT  CONSEIL  D’ETAT »  PAR  LES  PUTCSHISTES :

Le Haut Conseil d’Etat, créé mercredi sitôt après le coup d’Etat sans effusion de sang en Mauritanie, a annoncé, dans son deuxième communiqué rendu public mercredi soir, avoir mis fin aux pouvoirs du président de la République, investi le 19 avril 2007. Il "prendra les
dispositions qui s’imposent" en vue de garantir la continuité de l’Etat.



Ce Haut Conseil d’Etat, issu des Forces armées et de sécurité, est composé comme suit :

- Président : Général Mohamed Ould Abdel Aziz ;

Membres :
  Général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed ;
  Général Félix Negri ;
  Colonel Ahmed Ould Bekrine ;
  Colonel Mohamed Ould Cheikh Ould El Hadi ;
  Colonel Ghoulam Ould Mahmoud ;
  Colonel Mohamed Ould Meguett ;
  Colonel Mohamed Ould Mohamed Znagui ;
  Colonel Dia Adama Oumar ;
  Colonel Hanenna Ould Sidi ;
  Colonel Ahmedou Bomba Ould Baya

Le Haut Conseil d’Etat déclare par ailleurs qu’il supervisera, en concertation avec les institutions, la classe politique et la société civile, la conduite d’une élection présidentielle permettant de relancer le processus démocratique et de le refondre sur des bases pérennes.

Ces élections seront organisées dans une période "la plus courte possible", seront "libres" et "transparentes" et "permettront, pour l’avenir, un fonctionnement continu et harmonieux de l’ensemble des pouvoirs constitutionnels".

Source :  L’internationalmagazine.com  08  août  2008

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 23:06



APA Bangui 2008-08-08 (Centrafrique) Le taux de prévalence du SIDA est en perpétuelle croissance dans les milieux militaires en Centrafrique, selon le coordonnateur au comité militaire de lutte contre le VIH/SIDA, le capitaine Grépayo.

«Le danger est à prendre au sérieux car l’armée constitue le maillon de la sécurité et de paix de tout pays. D’où la nécessité pour les hommes qui la composent d’être en parfaite santé», a déclaré le capitaine Grépayo, à l’ouverture, vendredi à Bangui, d’un atelier de formation de cinq jours sur les techniques de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH/SIDA.

Sur 3500 militaires centrafricains dépistés par le comité militaire de lutte contre le SIDA ces six derniers mois, le taux de prévalence est de 18% chez les hommes et 34% pour chez les femmes, a ajouté le coordonnateur au comité militaire de lutte contre le VIH/SIDA.

Les ministères de la défense nationale, des finances publiques et de l’éducation nationale sont les plus touchés par la pandémie du SIDA avec un taux de prévalence qui varie entre 27 à 38%, selon les données du ministère de la santé publique.

Avec un taux de prévalence national de 15,5%, la Centrafrique occupe le 1er rang des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique centrale et le 10ème rang mondial.

L’atelier de formation sur les techniques de prévention des IST et du VIH/SIDA. a été organisé par le ministère de la défense, en partenariat avec celui de la santé au profit de 50 cadres des Forces armées centrafricaines (FACA) en poste dans les régions militaires de l’intérieur du pays.

Ces cadres auront la tâche de sensibiliser leurs éléments, dans leurs localités respectives, sur la prévention aux IST et à l’infection VIH/SIDA.

Le mois dernier, 50 cadres et officiers des FACA avaient bénéficié d’une formation similaire dans la capitale centrafricaine.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 23:04




(Agence Centrafrique Presse 08/08/2008) - Le ministre de la Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation Nationale, M. Cyriaque Gonda, a réceptionné, mercredi 6 Août 2008, à Bangui, un don de fournitures de bureau remis par l'ambassadeur de Chine à Bangui, M. Shi Hu.

Ce don est constitué de deux (2) climatiseurs, deux (2) ordinateurs, deux (2) imprimantes, deux (2) téléviseurs et un photocopieur.

 Ce don témoigne bien la volonté de la République Populaire de Chine d'accompagner les autorités dans leurs actions pour le retour de la paix et de la stabilité durable en Centrafrique.

Selon le diplomate chinois, le gouvernement de son pays apprécie hautement les « efforts inlassables déployés par le Président de la République et les différents partis politiques centrafricains dans le cadre de la réalisation de la réconciliation et de la reconstruction national »

M. Shi Hu a souhaité que « les participants au dialogue politique inclusif profitent de cette occasion pour privilégier les intérêts d'Etat, collaborer en toute sincérité, chercher les points communs, laisser de côté les divergences, regarder vers l'avenir, chercher par tous les moyens pour que le dialogue soit couronné de succès afin de jeter une base solide en faveur de la paix, de la stabilité et du développement durable dans tout le pays.

En réponse à l'ambassadeur de Chine, M. Cyriaque Gonda s'est réjoui de ce don que la chine vient d'octroyer à la République centrafricaine et qui permettra le retour définitif de la paix dans le pays.

 Il convient de rappeler que le don de la Chine au comité d'organisation du Dialogue Politique Inclusif intervient 15 jours après un important don au gouvernement composé de 2 voitures, 100 ordinateurs, 50 ordinateurs portables, 50 imprimantes laser, 20 scanneurs, 100 onduleurs, 301 appareils fax téléphones, 500 ensembles de corps sarcleurs, 10 climatiseurs, 4 photocopieurs numériques, 5 postes téléviseurs écran LCD ainsi que des machettes, pioches et pelles.

« Le gouvernement chinois attache une grande importance au développement des rapports d'amitié et de coopération sino-centrafricaine et soutient activement les efforts déployés par le gouvernement centrafricain dans le cadre de la reconstruction et du développement économique en accordant dans la mesure du possible à maintes reprises des dons sans aucune condition politique préalable », avait affirmé M. Shi Hu lors de la remise de ce lot de matériels au gouvernement centrafricain.

 

© Copyright Agence Centrafrique Presse

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : Il est fort étonnant que dans tous les « dons » à la RCA que fait assez régulièrement cet ambassadeur de Chine au nom de son pays, figurent toujours dans la liste, des climatiseurs, des téléviseurs, dont certains en LCD etc…A qui bénéficient réellement et en définitive les « dons » de cette nature ? En quoi ce type de « dons » fait-il avancer la cause du dialogue inclusif que par ailleurs Cyriaque Gonda et son patron Bozizé s’emploient méthodiquement à torpiller ? Il est fort à craindre que les climatiseurs et autres téléviseurs plasma ne servent en réalité et tout simplement à orner les bureaux de certains ministres en mal de confort. Leurs caprices ne doivent pas être confondus aux intérêts du pays et leur mendicité ne doit pas être systématiquement  dirigée vers la Chine et son ambassadeur à Bangui.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 17:33

 




APA Bangui 2008-08-08 (Centrafrique) L’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) a accusé, vendredi, le gouvernement centrafricain d’avoir provoqué des accrochages dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, zone contrôlée par les rebelles, à la frontière avec le Cameroun, dans un communiqué de presse rendu public à Bangui.

Le porte-parole de l’APRD, le colonel Laurent Djim Wei, a indiqué que ces accrochages ont fait deux morts et quatre blessés du côté des Forces armées centrafricaines (FACA), alors que les rebelles ont enregistré des pertes en matériel, notamment un téléphone satellitaire.

Le colonel Djim Wei a dénoncé le comportement du gouvernement en violation des accords de paix et du cessez-le-feu signés à Libreville en mai dernier ainsi que de l’accord global de paix également conclu dans la capitale gabonaise le 21 juin. Pour lui, le gouvernement opte pour la guerre et non la paix.

Déjà le 18 juillet dernier, le colonel Djim Wei avait dénoncé les provocations des FACA et de la garde républicaine contre les bases de l’APRD qui, le 1er août dernier, a annoncé son retrait du processus en cours en vue de la tenue du dialogue politique inclusif, en protestation contre les manœuvres du gouvernement pour l’écarter du comité d’organisation de ce forum.

L’APRD accuse aussi le gouvernement d’abuser de sa confiance et de vouloir profiter des accords signés pour «amnistier des faits dont lui seul a connaissance, qui n’ont jamais été exposés au public et dont le parquet n’a jamais été saisis».

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 00:27



 

Les grecs de l’antiquité ne se doutaient  certainement pas un instant  que les jeux qu’ils avaient fini par instaurer et qui au départ sont de simples compétitions athlétiques, hippiques et de lutte organisés  entre  cérémonies religieuses et sacrifices  pour honorer  leur dieu ZEUS, allaient traverser bien des siècles, après plusieurs  transformations à travers civilisations et courants de pensées.

 

De la sacralité grecque à l’universalité.

 

Désormais la sacralité grecque a fait place au fil du temps à l’esprit universel que l’historien et pédagogue Pierre de Frédy connu sous le nom du baron de Coubertin a su insuffler à l’esprit de ces jeux pour ainsi les moderniser avec le célèbre « l’essentiel, c’est de participer ». Athènes n’est plus l’unique citée où l’on pouvait organiser ces jeux et en exclure les barbares et autres métèques. De nos jours, on assiste à la participation de populations diverses aux mœurs variés. Nul doute que l’esprit originel et divin des jeux est ici respecté, cependant avec quelques évolutions. Désormais, Zeus, Confucius, Mohamed, N’gakola, les dieux bantous, Bouddha, Jésus… sont honorés en même temps à travers la participation des athlètes. 

 

Des  jeux aux enjeux politiques

 

Au-delà de cette maxime bienveillante du jeu pour le jeu  se cache souvent des enjeux politico économique insoupçonnable. Ainsi en 1894, lors du congrès olympique   et sous l’influence de l’esprit des philosophes des lumières axé sur la volonté de redécouvrir la Grèce antique, les congressistes ont décidé de se réunir sous le signe d’un idéal internationaliste afin d’occulter  l’exacerbation ambiante des nationalismes qui n’ont cessé de gêner l’organisation des jeux.

 Tout comme quelques années auparavant, la naissance de l’état grec en 1830 après une guerre d’indépendance meurtrière qui a marqué l’histoire dans un rapport difficile et conflictuel avec l’empire ottoman. C’est ainsi que pour les nationalistes grecs, le premier jeu olympique de l’ère moderne était conçu uniquement pour renforcer les liens avec l’Europe occidentale.

L’influence d’un  autre conflit vient également souffler sur la bonne organisation des jeux. Il s’agit des conséquences de la guerre de 1870 franco-allemande  qui a vue l’Allemagne  se refusant de garantir sa participation jusqu’en 1894  et ne revient qu’aux jeux de 1896.  

En ce qui concerne les jeux de 1916, puis  ceux de 1940 et 1944, ils ont été simplement annulés pour  des raisons de guerre. Après la deuxième guerre mondiale des manifestations  politiques sont organisées ou  des mouvements essais d’influencer  voir  de récupérer   l’organisation de ces jeux. C’est ainsi qu’en 1968,1972 et 1976 de nombreux pays africains ont boycotté les Jeux afin de protester contre le régime de l'apartheid instauré en Afrique du sud. On retiendra  pour mémoire qu’en cette année  1972 lors des Jeux olympiques de Munich, un commando de terroristes palestiniens ont prit en otage onze membres de la délégation israélienne dans le village olympique. La police allemande a rétabli l'ordre au prix d'un massacre qui marquera les esprits.

Quand aux jeux de 2008 organisés à Beijing, ils  ont  déjà fait l’objet de plusieurs controverses, manifestations, menaces et déclarations politiques contre le pays organisateur.

Des jeux aux enjeux économiques

Les enjeux sont également de plus en plus d’ordre  économique avec des  retombées touristiques,  en infrastructures et équipements sportifs, en ouvrages de génie civil, en parc  hôtelier pour les villes organisatrices. Toutes ces retombées en matière économique incitent plusieurs villes à être candidates pour les prochaines échéances donc à se livrer une autre compétition avec des moyens quelques fois inavouables comme la corruption, tant les enjeux sont colossaux.  

Selon les experts les jeux organisés à Beijing  semblent être le plus grand succès commercial de l’histoire des jeux olympiques. Les commanditaires ont déjà dépensé des sommes astronomiques, environ 67 milliards dollars investis seulement dans la construction des sites olympiques. Volkswagen, Adidas et Johnson & Johnson dépensent de très gros montants. Certains contrats  dépassent un montant de 100 millions dollars.

Le groupe Caterpillar  par exemple a enregistré une très forte demande d’équipements, parmi lesquels son excavateur hydraulique, utilisé à la construction de l’Aquacube, le bassin olympique officiel.

 Hohhot, une petite ville de la Région autonome Mongole de la Chine, qui, d’ailleurs n’héberge aucun événement sportif, bénéficie d’un nouvel aéroport dont les coûts s’élèvent à 70 millions dollars et une autoroute qui la lie au Beijing. La mesure a été prise pour le cas où le mauvais temps rendrait plus difficile le trafic sur l’aéroport de Beijing. Environ 1,3 milliard de touristes sont annoncés à Beijing à l’occasion de ces jeux.

Pour sauver les jeux olympiques

Nous voyons bien que les jeux olympiques ne sont devenus aujourd’hui que des prétextes pour couvrir les véritables enjeux qui sont politique et économique. C’est pourquoi ces jeux pour retrouver leur esprit originel et la splendeur d’autrefois, ne doivent t-ils pas être organisés alternativement tous les quatre ans à Athènes d’où ils sont nés et sur un ou plusieurs sites en Afrique  parce  que l’Afrique est le berceau de l’humanité. Cela éviterait que les jeux olympiques ne soient confisqués.  

 



            Franck SARAGBA

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 02:01

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 04 Août 2008


Points saillants

- L’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), suspend sa participation au processus devant conduire à la tenue du dialogue politique.

- Une barge transportant des centrafricains et des congolais de la République Démocratique du Congo a fait naufrage sur l’Oubangui.

Contexte et sécurité

L’APRD se retire des accords du 9 mai et 21 juin

Le Président de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), Jean- Jacques Démafouth a déclaré dans un communiqué de presse, suspendre la participation de son organisation au processus devant conduire à la tenue du dialogue politique. Jean-Jacques Démafouth a également annoncé que l’APRD se retirait des accords signés le 9 mai et 21 juin 2008 qui stipulaient un cessez le feu et un accord de paix global. Cette décision intervient après la convocation le 1er août de l’Assemblée Nationale centrafricaine qui doit examiner le projet de loi portant une amnistie générale. Ayant pris connaissance des textes qui régissent cette loi, l’APRD affirme les désapprouver entièrement.

La Radio France Internationale (RFI), a également fait état des menaces conjointes de rejet du dialogue politique inclusif proférées par l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). Ceux-ci seraient également mécontents des suites du projet de loi d’amnistie générale. Naufrage d’une barge sur l’Oubangui

Dans la nuit du 22 au 23 juillet, une barge qui transportait 182 personnes a fait naufrage après avoir heurté un rocher sur le fleuve Oubangui. 42 corps ont été repêchés, 115 passagers sont portés disparus et 25 d’entre eux ont la vie sauve. Les passagers avaient embarqué dans la localité de Mobayi-Mbongo en République Démocratique du Congo (RDC) et au moment du naufrage la barge qui appartenait à un Centrafricain, se dirigeait vers Bangui. Les passagers à bord du bateau étaient originaires de la RDC et de la Centrafrique. L'accident s'est produit sur le territoire de Bosobolo, à plus de 600 km au nord-est de Mbandaka, chef lieu de la province de l'Equateur (RDC).

Actualités

Mission du PAM et d’OCHA à Bouar

Du 21 au 24 juillet les sous-bureaux du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) se sont rendus à Bouar dans la préfecture de la Nana- Mambéré afin d’évaluer les besoins humanitaires.

A Bouar, le PAM apporte une aide alimentaire d’urgence aux personnes déplacées internes, aux centres de réhabilitation nutritionnelle et aux cantines scolaires de 85 écoles dans la préfecture.

L’unité des Droits de l’Homme du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) intervient dans la région en donnant des formations dans le cadre du renforcement des capacités et de sensibilisation sur les respects des droits humains. Les groupes armés, les autorités civiles et la population sont les bénéficiaires de ces formations.

Quant au Fonds Mondial, il appui les activités de sensibilisation, de dépistage volontaire, de prise en charge et de suivi des personnes infectées par le VIH/SIDA dans la préfecture. Au moment de la visite, le centre de dépistage volontaire avait enregistré 5.786 volontaires dont 828 séropositifs.

L’ONG Mercy Corps est présente à Bouar depuis février 2008 et intervient dans les secteurs de l’eau, l’hygiène et assainissement. En partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’ONG distribue également des semences de maïs et d’arachide à près de 12.500 familles.

Pour plus d’informations : ndayirukiye@un.org

Projet de caprins dans les zones sinistrées

La FAO a lancé en juin dernier, un projet financé par le gouvernement Irlandais visant à diversifier les sources de revenus des ménages vulnérables par le repeuplement en caprins dans les zones affectées par les crises. Par le biais de ce projet, 300 groupements soit environ 6.000 ménages recevront 2.700 chèvres en âge de reproduction et 300 boucs.

Ces animaux seront achetés dans les zones à haute production caprine et seront distribués après vaccination à des ménages en difficulté socioéconomiques, tels que des veuves sans soutien, des orphelins, des malades chroniques, etc. Les groupements choisis recevront une assistance en matériels de construction pour la construction d’abris des animaux.

Pour plus d’informations : jean.nkusi@fao.org

Colloque sur la sorcellerie à Bangui

Un colloque portant sur «Sorcellerie et Justice » s’est tenu du 1er au 2 août 2008 à Bangui sous l’égide de l’Université de Bangui, et financé par l’Union Européenne, la Coopération Française, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et le BONUCA. Pendant les deux jours, les participants issus de différents ministères et de toutes les couches sociales du pays ont échangé autour de certains thèmes tels que, « Sorcellerie, système pénal et droits de l’Homme en Centrafrique », et « La sorcellerie au tribunal ».

Parmi les nombreuses recommandations formulées à l’endroit du Gouvernement et des partenaires au développement, les participants à ce colloque ont demandé la reformulation ou la reprise de certains articles du code de procédure pénale jugé très limité et en défaveur des présumés coupables.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 20:22
MOUVEMENT DEMOCRATIQUE POUR LA RENAISSANCE

                     ET L’EVOLUTION DE CENTRAFRIQUE

                                   M. D .R . E . C. Mbi Yeke Zo

                                    Liberté – Persévérance – Progrès

             Site Internet : www.mdrec.org  Email : lepartimdrec@yahoo.fr
   B.P 55 Km5, BANGUI – R.C.A. Tel. Fax (236) 61 51 69 Portable (236) 75.50.96.94

 

                                      COMMUNIQUE N° 14 / MDREC / 2008 

   

                                 Démocrates Sympathisants et Militants du M.D.R.E.C !

                                                                Filles et fils de Centrafrique !

 

Madame Hélène KAÏNE, Députée de Ndjoukou a été prise à partie par un soldat de la garde prétorienne du Général Président François BOZIZE, suite à un incident routier.

 

Le lundi 4 août 2008, les Députés Centrafricains convoqués en session extraordinaire pour adopter la loi d’auto amnistie de leur maître, le Général Président François BOZIZE ont observé un mouvement d’humeur en désertant l’hémicycle de l’Assemblée Nationale en guise de protestation.

 

Tout en compatissant avec la Députée Hélène KAÏNE victime d’une barbarie digne d’une république bananière, en saluant ce réveil tardif et timide de nos élus et en applaudissant comme le fait la mouche ; le MDREC condamne l’attitude attentiste des Députés devant les graves atteintes aux personnes et aux biens dont sont victimes les Centrafricains depuis le 15 mars 2003.

 

Le MDREC tient fermement à dire aux Députés que les Centrafricains ont connu pire que ce que vient de vivre la Députée Hélène KAÏNE sans qu’ils ne lèvent le petit doigt. Aussi, cela n’arrive pas qu’aux autres et même si ç’en est le cas, leur attitude devant les pires exactions dont : les fuites des paysans pour se cacher   dans la brousse, l’exile des Centrafricains dans les pays voisins, les viols, les villages et les greniers brûlés ainsi que le pillage en règle de notre pays par le Général François BOZIZE, ses proches, sa garde prétorienne et ses acolytes sont condamnables.

 

Le MDREC demande aux Députés de rejeter la loi d’auto amnistie du Général BOZIZE ainsi que de sa garde prétorienne, ses proches et complices. Voter une loi d’amnistie dans ces conditions, c’est placé la charrue avant les bœufs. Le projet de loi d’amnistie doit être d’abord débattu et adopté par le dialogue politique inclusif. 

 

Le dialogue politique inclusif doit se tenir à l’extérieur dans un pays neutre, afin que tous les Centrafricains concernés par cette crise puissent apporter leurs pierres pour l’édification d’une paix réelle et définitive en RCA. Le retrait de l’APRD et la suspension de participation : du MLPC, du RDC et de l’ADP qui connaissant la fourberie, la duplicité qui caractérisent le despote BOZIZE ont pêché par naïveté et inconscience politique pour se faire avoir comme le corbeau dans la fable de La Fontaine, font d’eux ses complices. Suspendre la participation de l’UFVN sous entend son retour imminent.  Aussi, cette valse constitue aux yeux des Centrafricains et du monde entier : les preuves palpables de l’échec de la médiation et de la signature de l’accord global de paix de Libreville, le samedi 21 juin 2008 sous l’égide du Président Gabonais Omar BONGO, médiateur à vie de la misère centrafricaine.

 

L’histoire donne toujours raison au MDREC, qui réaffirme haut et fort que la tenue du dialogue inclusif en Centrafrique permettra au Général Président BOZIZE et ses complices de contrôler le processus de bout en bout pour s’imposer, ce qui compromettrait toute chance de sortie de crise en Centrafrique.

 

Le MDREC demande à tous les compatriotes qui militent pour un Centrafrique nouveau de parler d’une seule voix pour exiger la tenue du dialogue politique en dehors du pays, afin qu’il soit véritablement inclusif.

 

Toute démarche contraire à la vision du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC), n’est qu’une simple illusion de rébellions ainsi que des partis politiques créés pour les besoins des ventres ainsi que des intérêts égoïstes de leurs leaders en quête de postes ministériels ou qui chercheraient un échappatoire aux poursuites de la Cour Pénal Internationale (CPI).

 

S’il reste un brin d’honneur au Général BOZIZE, ce despote doit tirer ses révérences, c'est-à-dire démissionner, car il a lamentablement échoué.

 

                                                                                                                                       Fait à Bangui, le 5 août 2008

                                                    Le Président  du MDREC












 

                                                             







                                                                                                         
Le Démocrate Joseph BENDOUNGA















 

    MOUVEMENT DEMOCRATIQUE POUR LA RENAISSANCE

                     ET L’EVOLUTION DE CENTRAFRIQUE

                                   M. D .R . E . C. Mbi Yeke Zo

                                    Liberté – Persévérance – Progrès

             Site Internet : www.mdrec.org  Email : lepartimdrec@yahoo.fr

 

   B.P 56 Km5, BANGUI – R.C.A. Tel. Fax (236) 21 61 51 69 Portable (236) 75.50.96.94

 

                                      COMMUNIQUE N° 13 / MDREC / 2008     

                                              Démocrates Sympathisants et Militants du M.D.R.E.C !

                                                                           Filles et fils de Centrafrique !

 

Le pillage de l’Enerca et la vétusté des machines de la centrale hydro-électrique de Boali installées depuis 1954 et 1974 ont entraîné leur arrêt, le 22 juin 2008. La cessation d’alimentation en électricité des villes de Bangui, Bimbo et Boali a drastiquement augmenté le nombre des morts dans les hôpitaux, les braquages nocturnes à Bangui, le ralentissement voire l’arrêt total de beaucoup d’entreprises.

 

Cette rupture de livraison d’électricité par la société d’Etat patrimoine du clan BOZIZE car elle est gérée par ses proches depuis le 15 mars 2003 a occasionné de facto l’arrêt total des chaînes de froid dans les hôpitaux, les pharmacies, les industries, les commerces et les ménages leur occasionnant ainsi des pertes énormes.

 

Le désagrément et le mécontentement causés aux Centrafricains et aux expatriés par cette catastrophe prévisible à laquelle des solutions appropriées devaient être prises en amont n’ont pas ému les dignitaires et les thuriféraires du régime BOZIZE qui rivalisent d’imagination et de prouesse pour tenter de calmer leur colère en faisant croire à des actes de sabotage dont les auteurs seraient entre les mains des forces de l’ordre. Comme le ridicule ne tue pas, ces démocrates de la vingt cinquième heure  s’égosillent à dénoncer : une hypothétique campagne de désinformation orchestrée par l’opposition qui chercherait à récupérer la situation.

 

Ainsi, le coq, porte parole du régime et parent du Général président François BOZIZE, Sieur Cyriaque GONDA, Ministre de la Communication s’était saisi des microphones pour donner sa version des faits.

 

L’autre parente de Boston City, Dame KOFIO pour ne pas être du reste s’en était prise vertement à Monsieur Roger KOMBO, Président de l’association des consommateurs d’électricité qui avait farouchement réagit pour dénoncer de vive voix l’arrêt brutal de livraison d’électricité par l’Enerca à ses clients.

 

Comme les interventions des petites pointures du clan ne suffisait pas à calmer les courroux des Centrafricains, le grand chambellan et neveu du Général BOZIZE, Sieur Sylvain NDOUNTINGAÏ, Ministre à vie de son Etat s’est égosillé sur les ondes de Radio Ndéké Luka pour minimiser la crise d’énergie et fustiger l’Agence Française de Développement (AFD) qui n’avait pas versé à l’Enerca les quatre milliards trois cents millions (4.3000.000.000) de francs promis et qui aurait à l’insu de l’Etat centrafricain fait disparaître sans justification trois cents millions (300.000.000) de francs. Et pour parfumer le tout, NDOUTINGAÏ décochera l’une de ses dards à l’opposition qui crierait victoire et chercherait à tirer son épingle du jeu.

 

Le samedi 19 juillet 2008, en réponse aux accusations du MLPC tendance ZIGUELE, la valse de communication des griots du KNK sur la crise d’électricité a atteint son paroxysme par l’intervention au micro de Christian Noël PANIKA sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) de Maître Martin BABA, Président du Conseil Economique et Régional qui balaie d’un revers de main toute responsabilité du régime du Général François BOZIZE en ces termes : « D’abord, on n’a pas besoin de sortir d’une école d’économie pour comprendre le désastre que produit cette situation actuelle. Cette situation actuelle est une véritable catastrophe pour la République Centrafricaine qui n’existe pas. C’est un problème qui a couru depuis plus d’une quinzaine d’année. Je crois qu’il y avait un Directeur Général de l’Enerca qui avait déjà prévenu que d’ici quelques temps, si on ne prend pas garde, Bangui sera dans le noir. Il n’est pas question pour quiconque ayant géré le pays, ayant été responsable des grandes décisions et de n’avoir rien fait de jeter du discrédit sur quiconque »

 

Loin d’être l’avocat du MLPC qui a tué la R.C.A pendant dix ans, le M.D.R.E.C fait observer que le Général François BOZIZE que notre Cher Martin BABA cherche à présenter comme un homme nouveau était avec BOKASSA, DACKO, KOLINGBA et PATASSE. On ne fait pas un coup d’Etat pour faire pire en cinq ans que tous ceux qui vous ont précédé au pouvoir. Aussi, les multiples rébellions entretenues de mains de maître par les clans KOLINGBA et BOZIZE ainsi que leurs multiples tentatives de putschs n’ont fait que renforcer la mal gouvernance du M.L.P.C. Gouverner c’est prévoir, le pilotage à vue a ses limites. Avant de prendre le pouvoir, BOZIZE doit connaître les problèmes aux quels il sera confronté et prévoir les solutions appropriées. Monsieur Martin BABA doit cesser de chercher des poux sur le crâne d’un chauve.

En 2005, pendant la campagne, le Démocrate Joseph BENDOUNGA parlant en métaphore disait : « BOZIZE est la mort et ZIGUELE est le Sida », aujourd’hui nul en Centrafrique peut le démentir, voire même les médiats qui hier l’avaient traité de tous les noms d’oiseaux ». 

 

La panne d’électricité n’est qu’un petit élément dans l’océan des maux qui minent la R.C.A et qui sont multipliés par mille depuis le putsch du 15 mars 2003. Les villes de province jadis électrifiées ne le sont plus. La mini centrale hydro électrique de Carnot dont la première pierre de construction fut posée à grande pompe par BOZIZE et son neveu NDOUNTINGAÏ en 2005 pour les besoin de la campagne présidentielle n’a pas encore vu le jour. La misère et l’insécurité sont totales en RCA. L’agriculture et l’élevage sont abandonnés. Des Centrafricains ont pris le chemin de l’exile pour échapper aux tueries sauvages. Les populations du Haut Mbomou abandonnées à leur triste sort depuis 1960 sont devenues les otages de la LRA de Joseph KONI. Le quotidien du Centrafricain c’est de pleurer et d’enterrer ses morts. Le Centrafrique est un épouvantail, un mouroir, un état zombie à cause de la folie guerrière et de l’incompétence du Général François BOZIZE.

       SEULE LA DEMISSION DE BOZIZE donnera une chance de renaissance Au Centrafrique.    

 

                                                              Fait à Bangui, le 20 juillet 2008

                                                                 Le président du M.D.R.E.C

                                                           Démocrate Joseph BENDOUNGA

 

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:05




par PANA , lundi 4 août 2008 |

L’Union des forces vives de la nation (Ufvn), regroupement de cinq formations politiques d’opposition, a annoncé, au cours d’un meeting samedi après-midi à Bangui, qu’elle suspend sa participation au Dialogue politique inclusif, qui devrait être organisé prochainement à Bangui, afin de protester contre 3 projets de loi d’amnistie « partisans ».

Dans une déclaration lue par son coordonnateur, l’avocat Henri Pouzère, l’Ufvn indique suspendre « sa participation au processus du Dialogue politique inclusif jusqu’au retour définitif du respect du consensus convenu d’un commun accord ». Les projets incriminés « sont une insulte à toute la nation centrafricaine parce qu’ils ne contribuent nullement à résoudre le réel problème de fond qui est celui du retour à la paix et à la concorde nationale », affirme cette déclaration, qui appelle les députés à « rejeter ces projets de loi pour leur esprit contraire aux intérêts supérieurs de la nation en péril ».

L’un des projets de loi « exclut donc de fait les responsables politiques et les responsables des rébellions pour les actes commis avant le 15 mars 2003 », date de la prise du pouvoir par le général Bozizé, tandis qu’un autre « envisage l’amnistie des éléments tristement célèbres de sa garde », estime la déclaration., La déclaration de l’UFVN invite la population à « empêcher par tous moyens légaux les dérives totalitaires et arbitraires du chef de l’Etat » et la communauté internationale « à obtenir du président Bozizé le retrait de ces projets qualifiés de scélérats ainsi que leur remplacement par des projets consensuels rédigés par tous les protagonistes de la crise ».

La réaction de l’opposition intervient 24 heures après l’ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, censée adopter une loi d’amnistie pour permettre la participation des exilés et des représentants des groupes rebelles au prochain Dialogue politique inclusif prévu à Bangui. Dans un communiqué publié vendredi, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd, rébellion) avait déjà, pour les mêmes raisons, annoncé « suspendre sa participation au processus devant conduire à la tenue du Dialogue politique inclusif et se retire purement et simplement des accords du 9 mai 2008 et du 21 juin 2008 ».

L’Aprd en a également appelé le président gabonais Omar Bongo pour « constater la volonté manifeste du gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements », et pour convoquer toutes les parties signataires des accords. Les organisations des droits de l’Homme avaient, quant à elles, invité dès jeudi dernier les députés à « se conformer aux dispositions du Statut de la Cour pénale internationale (Cpi), ratifié par la Centrafrique en 2001, qui rejette toute amnistie pour les auteurs de crimes internationaux ».

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