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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 02:08




 16:34:26 GMT


Source: Reuters Par Paul-Marin Ngoupana

BANGUI, 13 août (Reuters) - Les rebelles en République centrafricaine ont intensifié leurs attaques contre les forces gouvernementales après leur retrait du processus de paix, a déclaré le gouvernement mercredi.

L'ONU a déclaré qu'elle était "profondément préoccupée" au sujet de la détérioration de la sécurité dans le nord-ouest, où des dizaines de milliers de civils ont fui plusieurs années de violence, et a appelé toutes les parties à respecter les accords qu'elles ont signés.

Les rebelles de l'Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD), qui opèrent dans la région, ont signé un accord de paix avec le gouvernement du Président François Bozize, mais se sont retirés du processus d’organisation du dialogue prévu ce mois-ci.

Le dialogue avait pour but de réunir d'autres rebelles qui ont signé l’accord de paix, de la société civile, des hommes politiques de l'opposition et le gouvernement, pour tenter de mettre fin à des décennies de chaos dans l'un des pays les moins avancés.

La demande d'or, de diamants et d'uranium du sous son sol a attiré les sociétés minières dont le groupe nucléaire Areva de l’État français, malgré la violence.

"Nos forces ont été attaquées et l'un de nos hommes tué par des hommes armés cachés  alors qu'ils escortaient un convoi humanitaire dans le secteur de Kabo, a déclaré un porte-parole du ministre de la Défense, le général Guillaume Lapo.

Cette semaine de violence a fait suite à une attaque le 7 Août lorsqu'une unité transportant la paie des soldats  qui sont en brousse, a été prise dans une embuscade, a-t-il déclaré.

Un soldat gouvernemental a dit que deux de ses collègues ont été tués dans cette attaque, mais le porte-parole du ministère de la Défense a nié.

Des responsables de l’APRD ne pouvaient être immédiatement joints pour des commentaires.

Les attaques renforcent de plus en plus les doutes sur les accords de paix signés en Juin.

L'APRD a pris les armes peu de temps après l’arrivée au pouvoir de Bozize en 2003 par le  coup d'Etat qui a renversé Ange Félix Patassé. Un autre groupe rebelle appelé l'Union des Forces Démocratiques pour l'unité (UFDR) a également vu le jour au nord-est.

La faible armée de Bangui a eu besoin de l'aide des soldats français stationnés dans le pays pour bloquer l’avancée vers le sud de l'UFDR en 2006.

Une coalition de cinq partis politiques a rejoint les rebelles dans leur retrait du processus du dialogue. Le principal grief qui a conduit à l'échec des négociations a été l'élaboration d'une loi d'amnistie pour les crimes commis pendant le conflit.

L'ONU, qui cherche à obtenir un appui pour le pays, est prise en sandwich entre les crises du Tchad et du Soudan, tout en se battant pour sauver la face.

"Le Bureau des Nations Unies en République centrafricaine suit la situation en matière de sécurité dans le nord-ouest du pays avec une profonde préoccupation", il dit dans une déclaration tardive le mardi qui appelle toutes les parties à respecter les accords qu'elles ont signés.

 

(Pour en Afrique Reuters couverture et d'avoir votre avis sur le dessus, consultez: http://africa.reuters.com) (rédaction par David Lewis; édition par Alistair Thomson)

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 01:16



Bangui, 13 Août (ACAP) – Le Président de la République, François Bozizé, a inauguré, mercredi dans la matinée à l'occasion de la célébration du 48ème anniversaire de l'indépendance de la République Centrafricaine, le dépôt pétrolier de Salo (424 km au sud-ouest de Bangui), réhabilité par le gouvernement centrafricain pour un coût estimé à 120 millions de francs CFA.

Le directeur général de la Société centrafricaine de stockage des produits pétroliers (Socasp), M. Mathurin Dimbélé Nakoé, a signalé qu'après huit années d'abandon, le dépôt de Salo, d'une capacité de 3500 m3, est de nouveau opérationnel grâce au soutien politique et matériel du Président de la République, François Bozizé.

M. Dimbélé a fait remarquer que « depuis le mois d'avril dernier, la Socasp a réhabilité en état de fonctionnement au moins 40% le dépôt de Kolongo (9 km au sud de Bangui) qui mettait la République centrafricaine dans une situation de tension permanent de stockage ».

Il a proposé de construire un autre entrepôt dans la préfecture de la Ouaka, notamment à Bambari (388 km à l'est de Bangui) afin de ravitailler les industries qui sont en gestation.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 01:06

             DEMENTANT L’EVENTUALITE D’UNE ATTAQUE DE BIRAO

 

Le 12 Août 2008, à la grande surprise du Bureau politique, une information selon laquelle la ville de Birao devrait être attaquée par les Forces de résistance nationale de l’UFDR, est diffuse dans la presse. L’UFDR, reconnaissant patriotiquement ses responsabilités dans la protection des populations civiles dans les zones sous son commandement, considérant aussi son souhait ardent d’œuvrer pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine, nie totalement l’existence d’une telle manœuvre qui, à notre avis, n’est que pure intoxication orchestrée par le Gouvernement Centrafricain en parfaite complicité avec leur marionnette Zakaria Damane pour divertir le peuple.

 

Le Gouvernement centrafricain fait face à une impasse totale dans l’organisation du Dialogue politique inclusif. Les mouvements rebelles : L’APRD de Jean jacques Demafouth comme le FDPC d’Abdoulaye Miskine ont clairement manifesté leur désolidarisation ; un refus de participer au Dialogue conjugué au retrait pur et simple de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN). François Bozizé demeure dans un cul-de-sac incompréhensible de la Communauté internationale et constituant alors la Une des discussions dans toutes les ambassades étrangères au-delà même des journaux. L’intervention du Porte parole du Gouvernement centrafricain en l’occurrence Monsieur Cyriaque Gonda sur les ondes de Radio France Internationale (Rfi), stipule la défaite du Gouvernement et son incapacité à organiser un Dialogue et par voie de conséquence, à diriger même la République  Centrafricaine.

 

Et comme dans de pareilles et indésirables circonstances politiques, la stratégie veut qu’il faille faire usage des leçons de Machiavel, François Bozizé n’en tarde pas. Mais, le choix de diversion portée sur une éventuelle prise militaire de Birao démontre la petitesse d’intelligence du Gouvernement par rapport au niveau intellectuel respecté de l’élite de l’UFDR capable d’apporter la lumière aux communautés nationale et internationale sur cette information sans aucun fondement et dont la seule intention est : Divertir, divertir le peuple centrafricain.

 

Aucunement et nulle part ailleurs, une intention ou une décision de s’en prendre à la ville de Birao n’a été considérée ou prise. Donc, le Bureau politique de l’UFDR ainsi que son Etat Major Militaire lancent un appel solennel à l’ensemble des populations de Birao, des compatriotes qui sont aussi nos parents, nos proches parents, de vaquer à leurs occupations quotidiennes dans la plus grande tranquillité, sérénité et sécurité.

 

L’UFDR même en conflit armé avec le régime de Bangui, a toujours œuvré pour la protection des civiles et raison pour laquelle, on ne peut que saluer la présence des Forces de l’EUFOR dont leur Mission humanitaire est en parfaite compatibilité avec les visions et préoccupations des Forces armées de notre Organisation. Dans la même perspective, le Bureau politique de l’UFDR réaffirme sa disponibilité à toujours collaborer avec ces Forces Européennes de l’EUFOR pour une satisfaction appréciée des besoins humanitaires des réfugiés dans nos zones de commandement et partout où il y aura nécessité.

 

D’ailleurs, l’UFDR dans son souci permanent de respect des Droits Humains, vient d’être enrichie par la création d’un département s’occupant de la Lutte contre les violences faites aux populations civiles et de la Coopération avec les Forces Humanitaires (EUFOR). Ce qui est une première dans toutes les rébellions en Afrique. Ce geste tant apprécié en Centrafrique et dans le Monde, commence même à faire Ecole dans le Continent africain.

 

Donc, nous invitons le Gouvernement centrafricain à faire preuve de respect et responsabilité à l’endroit de ses propres citoyens au lieu d’adopter des stratégies machiavéliques de diversion de son peuple du fait de l’urgence à laquelle la République centrafricaine fait face actuellement.

 

 

L’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement met à témoin les acteurs politiques nationaux et les partenaires internationaux de la Centrafrique, de la nécessité d’aller au Dialogue politique car le peuple a trop souffert pour jouer avec l’avenir du pays. L’UFDR, appelle les forces politiques, politico-militaires et civiles à se donner la main dans la plus grande franchise et solidarité et dans le plus grand patriotisme pour relever les défis qui interpellent notre chère et grande Nation.

 

Si le Président François Bozizé persiste dans l’orthogonalité de ses idées et oublie que la Confiance est une fonction rectiligne, l’UFDR invite encore une fois les forces de l’Opposition a tenir des Assises Nationales comme au Sénégal dont les résolutions feront l’objet de Traité à respecter scrupuleusement par le Gouvernement centrafricain . Cette Opposition centrafricaine qui n’est pas d’ailleurs une opposition génétique au régime politique de Bangui, en a la Force et la Maturité et dans la même logique, la Communauté internationale est invitée à accompagner cette bonne volonté, principale source de bonheur de notre peuple.

 

Vive la Centrafrique !

Vive le Peuple centrafricain !

Vive la Démocratie !

 

                                                                           Ouagadougou,  le 13 Août Mai 2008

                                                                                         

          Michel Am Nondroko Djotodia, Président

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:52




 

APA Bangui 2008-08-13 (Centrafrique) Le président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean Jacques Démafouth, a demandé au président centrafricain François Bozizé, de modifier la composition du comité d’organisation de dialogue politique inclusif conformément à l’esprit du consensus et de l’accord global de paix signé le 21 juin dernier à Libreville, au Gabon.

Le leader de l’APRD a également demandé au chef de l’Etat de réviser le projet de loi d’amnistie dans l’intérêt général du peuple centrafricain. «La paix n’a pas de prix », a-t-il dit, soulignant que le président François Bozizé a besoin de tous les Centrafricains pour régler les problèmes du pays.

Selon M. Démafouth, qui fut ministre de la défense sous le régime du président déchu Ange Félix Patassé, le gouvernement doit aller au dialogue, car ce forum important permettra aux Centrafricains de s’asseoir autour d’une même table et diagnostiquer tous les maux qui minent le développement du pays.

Il a dénoncé le «dilettantisme du gouvernement», ponctué par «des atermoiements qui prouvent le gouvernement centrafricain n’a pas la volonté d’aller au dialogue politique inclusif».

Trois projets de loi d’amnistie, déposés pour adoption à l’Assemblée nationale par le gouvernement sont à l’origine de la nouvelle crise politique que traverse la Centrafrique, bloquant le processus en cours en vue de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener un paix définitive dans ce pays.

La coalition de l’opposition démocratique de l’Union des Forces vives de la Nation (UFVN) a exprimé son désaccord total avec les trois projets de loi et décidé de suspendre sa participation au processus du dialogue politique inclusif.

Le premier projet de loi concerne l’amnistie des «infractions commises par les éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre contre les mouvements rebelles, le 15 mars 2003».

Le second a trait aux infractions commises par les éléments armés ayant participé au putsch militaire du 15 mars 2003, tandis que le 3ème concerne l’atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale par des groupes politico-militaires, notamment l’Union des Forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) et l’APRD.

L’APRD a accusé le gouvernement d’avoir abusé de sa confiance et de vouloir profiter des accords signés pour «amnistier des faits dont lui seul a connaissance et qui n’ont jamais été exposés au public et dont le parquet n’a jamais été saisis».

L’UFVN comprend l’APRD de Démafout, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Abdoulaye Miskine et l’Union des forces républicaine (UFR) du Lieutenant Florian Ndjadder.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:43



APA Bangui 2008-08-13 (Centrafrique) Le Bureau de l’organisation des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), a déploré, mercredi à Bangui, les affrontements armés survenus le 7 août au nord-ouest du pays, entre un détachement des Forces armées centrafricaines (FACA) et des éléments de l’Armée Populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).

«Ces incidents sont de nature à compromettre l’accord de paix et de cessez-le-feu signé le 9 mai 2008 à Libreville entre le gouvernement et l’APRD», a souligné le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, François Lonseny Fall, dans un communiqué de presse rendu public mercredi à Bangui.

Dans son communiqué, le diplomate onusien invite toutes les parties au respect scrupuleux des disposition pertinentes de l’accord de paix et les exhorte à faire preuve de retenue, pour permettre sa mise en œuvre effective, en attendant l’adoption et la promulgation de la loi d’amnistie, devant ouvrir la voie au cantonnement, au désarmement et à la réinsertion des combattants des mouvements politico-militaires.

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU N a exprimé sa vive préoccupation suite aux allégations portées contre l’APRD dans les zones sous son contrôle.

Il a invité la direction du mouvement rebelle à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter toute action qui pourrait compromettre le processus de paix en cours ».

Le 7 août dernier, un accrochage entre l’APRD et un détachement des FACA, dans le nord-ouest de la RCA, a fait deux morts et quatre blessés du côté des forces loyalistes alors que les rebelles ont enregistré des dégâts matériels.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:39

APA Bangui 13-08-2008 (Centrafrique) Le président centrafricain François Bozizé a accusé l’opposition démocratique et les groupes politico-militaires de remettre en question le principe du dialogue politique inclusif, pour une sortie de crise définitive, dans une allocution prononcée, mercredi dans la sous-préfecture de la Sangha Mbaéré (sud-ouest), à l’occasion de la célébration du 48ème anniversaire de l’indépendance de la République centrafricaine.

«Les troubles militaro-politiques ont mis à rude épreuve la bonne volonté des patriotes convaincus et l’engagement de nos partenaires les plus résolus qui en arrivent à demander si les Centrafricains veulent réellement relever le défi du millénaire pour le développement», a déclaré le chef de l’Etat.

«Comment alors expliqué le retour des démons de la division, alors en moins de deux ans des échéances électorales»? A-t-il interrogé.

«Nous ne sommes pas crédibles lorsque, pour des intérêts égoïstes, nous mettons en danger la vie de nos compatriotes ainsi que celle des étrangers vivant sur notre territoire en leur interdisant la libre circulation sur telle ou telle partie du territoire», a-t-il dit.

Concernant les trois projets de loi d’amnistie controversés, déposés pour adoption à l’Assemblée nationale par le gouvernement, le président Bozizé a indiqué que la décision de l’Assemblée nationale est souveraine.

Il a dénoncé la mauvaise foi de ceux qui remettent en cause le processus de la tenue du dialogue politique inclusif et exhorté le peuple centrafricain à ne pas céder aux chants des sirènes et aux solutions de facilité.

«Ceux qui vous promettent des solutions miracles, nous les avons déjà vus à l’œuvre. Non seulement ils vous induisent en erreur et abusent de votre bonne foi, mais surtout ils vous méprisent car leur nature profonde ne change et ne changera pas», a-t-il conclu.



Ndlr Centrafrique-Presse : On finit par se demander sur quelle planète se trouve Bozizé. La solution de facilité c’est la voie choisie par lui qui consiste à vouloir profiter du processus du dialogue inclusif pour s’autoamnistier. Le problème actuellement qui a entraîné le retrait de tous les mouvements armés et autres protagonistes du dialogue, ce sont les trois projets de loi scélérats dont on exige le retrait pur et simple. Il confie la gestion du dossier de la préparation du dialogue inclusif à des ministres très peu sérieux comme Cyriaque Gonda et Thierry Maléyombo. Dès lors pourquoi s’étonne-t-il de l’impasse actuelle ?

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 14:57



















La très secrète convention sur l’exploitation de l’uranium signée le 04 août 2008 dont les textes ne sont pas encore rendu publics à ce jour entre d’une part la firme Aréva qui promeut savamment une immuabilité des termes de l’échange et d’autre part, par un régime irresponsable, partisan d’un étatisme intégral versé dans la compromission, démontre une fois de plus la triste et implacable réalité d’une relation désuète. Curieusement les usages n’ont pas variés d’un iota depuis la rencontre inopinée et l’appropriation de ce riche territoire qu’était l’Oubangui Chari en la formalisation du poste de « Bangui »le 26 juin 1889 par un certain Michel Dolisie , frère de Albert du même nom , collaborateur de Pierre Savorgnan de Brazza pour le compte de l’Etat français en quête alors de matières premières pour les besoins de son industrie naissante  et vorace, aujourd’hui de minéraux  et autres matériaux énergétiques de surcroît stratégique.

Cette énième convention s’inscrit dans la droite ligne d’une tradition séculaire dont le mot d’ordre reste l’immuabilité des termes. La stratégie demeure toujours la même. L’utilisation ou l’imposition d’hommes liges ou de dictateurs à la tête du pays, lesquels décident envers et contre tous au mépris des institutions existantes. Affaiblis par leur manque de notoriété et leur impopularité, ces hommes conservent un semblant de pouvoir par la force et la violence. Ainsi isolé, ils deviennent  des proies faciles qui signent des accords qui lient leur peuple pour des générations. Il en a été ainsi des différents accords et conventions signés autrefois par des chefs coutumiers ou dans les premières années de l’indépendance qui sont toujours d’actualités dont la seule évocation ou la remise en cause ne fut-ce que pour leur adaptation à la modernité constitue un crime de lèse majesté. A-t-on le droit de signer des accords et des conventions sur 20 ans ,30 ans ou 40 ans qui compromettent  l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants ? Alors que le monde évolue et évolue très vite.

Aux motifs d’une hypocrite et hypothétique continuité de l’état ou de la hiérarchie des normes qui consacre définitivement et pour longtemps la primauté des accords et des conventions sur la volonté et l’espérance des peuples. En profitant de l’inexistence d’un état, d’un régime impopulaire et de la compromission de ces dirigeants adeptes d’un étatisme effréné, la firme Areva n’a-t-elle pas signée une convention inacceptable, contre nature et non avenue et qu’il faudra  un jour prochain revoir rapidement et sérieusement les termes. C’est pourquoi les accords et les conventions au-delà de celle qui vient d’être signer doivent être revus tous les 5ans, ce qui correspond à la durée d’un mandat présidentiel. Si un président de la république à la prérogative de signer les accords et les conventions qui lui permettent d’avoir les moyens de gouverner par rapport à un programme politique censé être  soumis au préalable lors des campagnes électorales à la connaissance et à l’appréciation des centrafricains pour recueillir leur consentement par le vote, il a cependant aussi le devoir de ne pas détruire notre pays en compromettant l’avenir de celui-ci et de nos enfants. La légitimité d’un homme politique est limitée dans le temps à travers la constitution par la durée de son mandat, aussi la validité des accords et autres conventions signée par celui-ci devrait y être rattachée et conditionnée. Pourquoi devrait-elle se prolonger nécessairement au-delà de son règne ?  

12% des parts ont été concédé à l’état centrafricain avec la promesse de  construire par Areva quelques locaux qui serviront de salles d’écoles , un dispensaire et  voilà les autorités centrafricaines satisfaits et font aussitôt preuve d’un triomphalisme incompréhensible en oubliant que les termes de l’échange pour les minerais stratégiques se font entre 80 et 90 % pour le détenteur des minerais et 10 à 20% pour la partie adverse disait en substance l’ancien président de ELF  Le Loïc Prigent , aujourd’hui reconverti en défenseur des intérêts du pétrole tchadien lors d’une émission de télévision . Au vue des risques encourues et des dégâts que l’exploitation de l’uranium à causer par exemple au Niger et dans d’autres pays, Il est tout à fait normal que la firme Areva assure les risques sanitaires et seulement les risques sanitaires. Cependant, il appartient aux centrafricains avec l’argent recueilli de déterminer et de planifier avec des hommes politiques responsables et des gestionnaires compétents un modèle de développement approprié pour le pays car nous savons de quoi nous souffrons. Les gouvernants doivent seulement s’atteler à veiller à ce que les minerais soient payés au prix forts. Il parait que l’Afrique n’est pas assez entrée dans la modernité*, mais la modernité ne commence t’elle pas aussi  par la révision complète et immédiate ainsi qu’à l’adaptation des accords et autres conventions ?

 

* Discours du président Sarkozy à l’université Cheik Anta Diop de Dakar le 26 juillet 2007

 

Franck SARAGBA

  

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 17:37




(Le Soleil 12/08/2008)

Le procureur de la Cour pénale internationale a été reçu, hier, en audience par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Luis Moreno-Ocampo est à Dakar pour présenter le bilan des activités judiciaires du Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale.

Luis Moreno-Ocampo a déclaré, à sa sortie d’audience, qu’il est très reconnaissant de la confiance de Me Wade, juriste, avocat, homme d’Etat, très respecté en Afrique. Pour le procureur, il est utile que les populations africaines sachent que la Cour pénale internationale est leur cour. Il a expliqué que son mandat est de contribuer à lutter contre l’impunité pour prévenir la violence et contribuer à la paix durable. Luis Moreno-Ocampo a aussi précisé que son mandat est strictement judiciaire. Interpellé sur le mandat d’arrêt international contre le président soudanais, Luis Moreno-Ocampo a indiqué que le sujet a été abordé avec le président Wade. Il a précisé que la communauté internationale ne peut pas rester indifférente à la situation de plus de 2,5 millions de personnes qui subissent des exactions.

Le procureur a indiqué que le président Wade et ses pairs africains ont une responsabilité immense au Darfour. Il a reconnu qu’ils partagent un même objectif, celui de protéger les victimes et mettre fin à l’impunité et aux crimes.

Luis Moreno-Ocampo a, par ailleurs, rendu un hommage particulier au Sénégal, le premier Etat dans le monde à ratifier le statut de la Cour, l’Europe, le Canada et, aujourd’hui, cent huit pays ont suivi. La démocratie sénégalaise a été aussi saluée par l’exemplarité de son alternance démocratique. A travers différentes initiatives, le Sénégal, le président Wade et les autres leaders africains sont en train de transformer le continent où règnera la paix, mais aussi la justice.

Le procureur a dit aussi sa reconnaissance au Sénégal et au corps de la justice pour avoir mis à la disposition de son bureau, après sa sélection au niveau international, le juge Amady Bâ, un de nos éminents magistrats. Son travail et son action, en qualité de responsable de la coopération juridique et judiciaire internationales, sont déterminants dans la mise en œuvre du mandat du procureur de la Cpi. Le patron de la Cour pénale internationale a aussi été reçu en audience par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangère, Cheikh Tidiane Gadio. Avant de quitter notre pays, Luis Moreno-Ocampo a rencontré le chanteur sénégalais, Youssou Ndour.

Darfour, Rdc, Centre Afrique et Ouganda : Les grands dossiers de la Cpi en Afrique

En vertu de l’Article 5 du Statut de Rome, le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) concentre ses efforts en matière d’enquêtes et de poursuites sur les personnes qui ont la plus lourde responsabilité dans les crimes les plus graves. Selon le document de présentation de la Cpi, le Bureau du procureur a décidé de lancer des enquêtes et des poursuites après avoir analysé les conditions de compétence, de recevabilité, et les intérêts de la justice.

La Cpi gère quatre situations : République démocratique du Congo (Rdc), République centrafricaine, dans le Nord de l’Ouganda et au Soudan (Darfour). Pour ce dernier, le procureur a informé le Conseil de sécurité qu’il présenterait, en juillet, aux juges de la Cpi de nouveaux éléments de preuve dans le cadre d’une deuxième affaire relative au Darfour.

Le 14 juillet 2008, le Procureur de la Cpi a présenté des éléments de preuve aux magistrats de la Chambre préliminaire qui démontrent que le président du Soudan, Omar Hassan Ahmad Al Bashir, a commis des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre au Darfour. Le Procureur a ainsi déclaré que « dans les camps, les forces de M. Al Bashir tuent les hommes et violent les femmes. Il veut mettre un point final à l’histoire des peuples four, masalit et zaghawa. Je n’ai pas le luxe de me voiler la face. J’ai des preuves. » La Chambre préliminaire va désormais examiner les éléments de preuve. Si les juges estiment qu’il y a des motifs raisonnables de croire que le président soudanais a commis les crimes qui lui sont reprochés, ils décideront du meilleur moyen de garantir sa comparution devant la Cour. Selon le document de présentation, l’Accusation a demandé la délivrance d’un mandat d’arrêt et la décision des magistrats devrait en principe être rendue d’ici à trois mois.

Au chapitre des analyses en cours, le bureau du procureur recherche activement des informations concernant des crimes relevant de la juridiction de la Cour. La situation en Côte d’Ivoire, en Colombie, au Kenya, en Afghanistan, au Venezuela et en Iraq est aussi suivie de près par la Cpi.


Mbaye Sarr DIAKHATE

© Copyright Le Soleil

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 17:26




APA Bangui 2008-08-12 (Centrafrique) Les pluies diluviennes qui se sont abattues dimanche dernier au village de Ngbongobo, dans la commune de Mbata, située à 145 km au sud de Bangui, ont fait un mort et plus de 800 sans abri, a rapporté la radio rurale locale.

Les précipitations, qui ont duré environ dix heures d’horloge, ont sorti de son lit un marigot dont les eaux ont inondé le village de Ngbongobo, faisant s’écrouler 70 maisons environ.

Quelques sinistrés ont trouvé refuge chez des voisins ou chez un parent alors que d’autres se sont réfugiés dans les écoles publiques fermées depuis juin dernier pour cause de grandes vacances scolaires, a poursuivi la radio rurale.

Arrivé sur les lieux du sinistre, le délégué du comité local de la Croix-rouge, Anatole Mbango, a fait état de dégâts matériels importants. Les familles sinistrées ont tout perdu dans les inondations, a-t-il dit, ajoutant que faute de matériels adéquats, les secours de la Croix-rouge vont beaucoup plus concerner les femmes enceintes et allaitantes ainsi que les enfants qui constituent les personnes les plus vulnérables.

Les inondations provoquées par les fortes pluies qui s’abattent sur la Centrafrique depuis le mois de mai dernier ont déjà fait quelque 100.000 sinistrés sur le territoire national, selon les responsables de la Croix-rouge centrafricaine.

L’année dernière, les inondations ont fait plus de 100.000 sans abri, selon les techniciens du ministère des affaires sociales.

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 17:21



BANGUI, République Centrafricaine, 12 août 2008/African Press Organization (APO)/ — Le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique a eu lundi, une séance de travail avec Le vice-amiral de la RD Congo, Hilaire MOKO qui a pris le commandement de la force militaire de la Mission de consolidation de la paix dans ce pays (MICOPAX) sous l’autorité de la Communauté économique des Etats de l”Afrique centrale (CEEAC). La mission qui comprend à la fois une branche civile et une branche militaire doit être coiffée par un représentant spécial civil, le gabonais Albert AKOUENDEGUE.

Le Vice-amiral a fait part de sa volonté de travailler étroitement avec le Bureau de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) dans la mesure où les mandats des deux institutions se rencontrent. L’Ambassadeur François Lonseny FALL a, pour sa part, souhaité que la MICOPAX réussisse sa mission, qui est d’opérer plus en profondeur sur le territoire afin de rétablir la sécurité.

Rappelons que cette mission, essentiellement constituée de militaires a, désormais, une branche civile, ainsi qu’une composante police et gendarmerie. Jusqu’à présent la FOMUC (500 militaires déployés depuis 2002) comprenait des contingents issus de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (C.EM.A.C). Elle s’est élargie à la Communauté économique des Etat de l”Afrique centrale (C.E.E.A.C), après l’accord de Brazzaville d’octobre 2007 entre les chefs d”Etat de cette communauté.

La C.E.M.A.C comprend le Tchad, le Centrafrique, le Gabon, le Congo, le Cameroun et la Guinée équatoriale. Créée en 1983, la C.E.E.A.C regroupe, en plus de ces six Etats, l’Angola, le Burundi, la République Démocratique du Congo (R.D.C) ainsi que Sao Tomé et Principe. Ces pays membres participent aux différents contingents constitués de militaires, policiers et gendarmes.

A ce jour, en plus des contingents militaires, le contingent de la police compte 150 officiers originaires de l’Angola et celui de la gendarmerie 20 gendarmes en provenance du Gabon. La mise en place totale de la mission est encore encours. Les mêmes contingents vont rester jusqu’à décembre. La MICOPAX est renouvelable par tranche de six mois jusqu’en 2013.

 

SOURCE : NATIONS UNIES

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