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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 05:02

 


Lors de la célébration des festivités du 13 août 2008 qui ont eu lieu cette année dans la ville de Nola, chef lieu de la préfecture de la Sangha-Mbaéré, plusieurs compatriotes ont reçu des médailles des mains de Bozizé. Là où on reste pantois c’est de savoir que parmi ces heureux récipiendaires, figure un certain  lieutenant colonel Sylvain Ndoutingaï, ministre d'Etat aux mines, à l'énergie et à l'hydraulique qui lui, a été élevé à la dignité de Grand Croix dans l'ordre du mérite centrafricain, la plus haute distinction du pays. Ces distinctions honorifiques ont-t-elles encore un sens en Centrafrique aujourd'hui ? Qu'a-t-il fait  d'extraordinaire ? Quels sont ses exploits patriotiques ?

Pourtant le bilan de ce Ndoutingaï à la tête de cet important ministère est véritablement désastreux pour le pays et ne pouvait pas décemment donner lieu à une telle distinction qui est une apparaît indiscutablement comme prime à la médiocrité et à l’échec.  Sa gestion est plutôt florissante pour leurs portefeuilles, Bozizé et lui. On peut en juger pas la récente crise énergétique où Bangui a vécu plus d’un mois une grave pénurie de courant électrique avec d’inévitables conséquences sur la fourniture d’eau potable à la ville. A propos de l’eau potable, autre secteur dont Ndoutingaï a la charge, on ne peut aussi que faire le constat de la mauvaise qualité de l’eau que fournit la SODECA qui est à l’origine d’une épidémie chronique de fièvre typhoïde à Bangui. Au ministère qu’il dirige, le tribalisme Gbaya est porté à son paroxysme. Depuis les plantons jusqu’à lui, n’ont voix au chapitre que les Gbaya. C’est une affligeante réalité.  

En dehors de ses liens familiaux avec Bozizé qui peuvent constituer à ses yeux un atout certain, on a tout de même quelque mal à se convaincre des compétences intrinsèques de ce  que fait d’extraordinaire pour le pays ce Sylvain Ndoutingaï depuis leur coup d’Etat du 15 mars 2003. Bozizé qui paraît être seul à être subjugué par lui, tombe littéralement sous le charme de ses qualités et compétences dont le commun des Centrafricains a beaucoup de mal à s’en apercevoir. Non sans évidente arrière-pensée, il lui a confié dès la composition de son premier gouvernement au lendemain du putsch du 15 mars 2003, le département toujours très convoité des mines et de l’énergie. Il y demeure sans discontinuité jusqu’à présent.

Son niveau intellectuel ne lui a pas permis de franchir le cap de la première année de l’Institut universitaire de gestion des entreprises de Bangui. Sous-lieutenant au sortir de la longue rébellion de Bozizé où il a surtout excellé dans le juteux trafic avec les musulmans tchadiens des véhicules volés et arrachés aux tiers à Bangui, Ndoutingaï n’a pas tardé à prendre du galon, dans tous les sens du terme. Passé directement commandant, il ne tardera pas non plus à devenir lieutenant-colonel puis ministre d’Etat. A un moment donné, c’est aussi à lui que Bozizé a dû faire brièvement appel pour le portefeuille des finances. Devant les critiques qui n’ont pas tardé à fuser, il a battu en retraite et lui a retiré cette fonction or entre temps, Ndoutingaï s’est fait adjoindre un ministre délégué à l’énergie qui n’est autre que son beau-frère, Chrysostome Mékondongo.

L’activisme de Ndoutingaï porte surtout sur les mines et ce que peuvent lui générer les dessous de table, les bureaux d’achats de diamant et autres  postulants aux permis miniers obligés de cracher au bassinet. Très rapidement, lui et Bozizé se sont considérablement enrichis avec leur business louche avec l’Afrique du Sud et URAMIN. L’acquisition de leurs cossues villas au Burkina Faso et en France, de leurs comptes bancaires bien garnis en Suisse et dans d’autres paradis fiscaux, sont là pour en témoigner. Voilà ce qu’ils sont venus chercher par la force en ayant levé des rébellions dévastatrices et voilà aussi ce qu’ils cherchent à faire perdurer au-delà de 2010, qu'on se le dise...!  

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 16:33



APA Bangui 2008-08-19 (Centrafrique) Le personnel de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) a décidé lundi, au cours d’une assemblée générale, de reconduire la grève déclenchée le 11 août dernier pour revendiquer le paiement de trois mois d’arriérés de salaires et le financement du projet de la téléphonie mobile pour un coût de 1milliard de FCFA.

«Le mouvement de grève est reconduit une fois de plus pour une durée de huit jours car nos revendications sont restées insatisfaites jusqu’au jour d’aujourd’hui», a indiqué à APA le délégué du personnel Etienne Kangabé, qualifiant «d’infondées» les informations faisant état du versement de 500 millions de FCFA par le gouvernement centrafricain.

«La SOCATEL n’a reçu aucun rond dans sa caisse de la part du gouvernement et donc la grève va se poursuivre jusqu’à satisfaction totale des revendications», a conclu M. Kangabé.

Dans un communiqué publié dimanche dernier, le président du conseil d’administration de la SOCATEL, M. Lévys Yakité, a appelé le personnel à reprendre le travail dès lundi matin car le gouvernement venait de débloquer 500 millions CFA représentant la moitié de la somme revendiquée pour payer les arriérés de salaires et les équipements techniques.

La grève du personnel de la SOCATEL perturbe le réseau Internet dans les cybers café à Bangui.

Ndlr Centrafrique-Presse : La prétendue « libération » des Centrafricains depuis le 15 mars 2003 tourne pour eux en véritable cauchemar. C’est étrange d’entendre le bouffon de Fidèle Ngouandjika parler encore sur RFI de « mauvaise gestion à la SOCATEL » alors que depuis le coup d’Etat on croyait qu’ils avaient viré tous les mauvais gestionnaires et désigné de meilleurs. C’est tout simplement un aveu d’incompétence et le retour de bâton pour lui et ses obligés de PCA et de DG de la SOCATEL. Ils totalement déréglé le paysage des télécommunications du pays, sont tous corrompus jusqu’à la moelle mais continuent de faire du bruit. C'est bien connu, les tonneaux vides....! 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 16:13




APA Bangui 2008-08-19 (Centrafrique) Les centrales syndicales centrafricaines ont exigé l’apurement des cinq mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs par l’actuel régime du président François Bozizé, au pouvoir depuis mars 2003, dans un communiqué rendu public, lors d’une rencontre d’évaluation des travaux du comité mis en place après la rencontre entre le gouvernement et les six centrales syndicales, le 25 février.

Les syndicats exigent aussi le déblocage des effets financiers des avancements dans la fonction publique, indique le communiqué, ajoutant que les partenaires sociaux viennent d’être désagréablement surpris que le collectif budgétaire examiné par l’actuelle session extraordinaire de l’assemblée nationale ne prenne pas en compte la question du déblocage et des arriérés de salaires de l’actuel régime.

«Comme par hasard, la mise en circulation de ce document coïncide avec l’heureux dénouement du contentieux opposant le gouvernement centrafricain à la société AREVA, lequel s’est traduit par la signature, le 1er août 2008, d’un protocole d’accord contenant entre autres clauses, l’engagement de AREVA de verser la somme de 18 milliards de FCFA dans la caisse du trésor public centrafricain», observe le communiqué.

«Il est donc temps que les décideurs centrafricains songent à débloquer, à augmenter les salaires et à apurer les nombreux arriérés que les différents régimes ont tour à tour générés afin de permettre aux fonctionnaires et agents de l’Etat de sortir la tête de l’eau», conclut le communiqué.

Les travailleurs centrafricains du secteur public ont déclenché une grève illimitée le 2 janvier dernier, à l’appel des syndicats, pour réclamer le paiement de sept mois d’arriérés de salaires et le déblocage des effets financiers des avancements dans la fonction publique.

Le mouvement a pris fin suite à l’engagement du gouvernement de verser aux grévistes deux mois de salaires. A cette occasion, le gouvernement s’était aussi engagé à payer deux autres mois d’arriérés de salaires et envisagé la possibilité du déblocage des salaires à partir de juillet 2008.

 

Ndlr Centrafrique-Presse : Les fonctionnaires ne peuvent en effet pas demeurer en reste de ces retombées financières du contrat avec AREVA alors que Bozizé vient de distribuer une pluie d’étoiles à des généraux pantouflards des Faca avec effets financiers immédiats. S’il est vrai que 18 milliards aient été versés au trésor, la plus grande transparence doit être exigée dans l’utilisation et le dispatching de ces fonds. Cela n’avait pas été le cas avec URAMIN dont le droit d’entrée avait été empoché directement par Bozizé et Ndoutingaï sans que le trésor national n’en ait vu la moindre couleur. La durée du bras de fer du gouvernement centrafricain et AREVA avant la signature d’un accord s’explique justement par l’exigence de celle-ci de ne verser ce qu’elle doit à l’Etat centrafricain que sur un compte ouvert au trésor national.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 17:03





Malgré son désastreux bilan de la gestion du pays, en dépit de son incompétence criarde tant dénoncée et d’une grande et réelle impopularité auprès de ses compatriotes, notamment dans les préfectures dont les suffrages des électeurs décident du vainqueur de la présidentielle, c’est un secret de polichinelle que Bozizé aimerait se succéder encore à lui-même lors des présidentielles de 2010. Il faut dire que l’homme n’a pas beaucoup de choix. Sauf à fuir ou à bénéficier également des dispositions de la loi d’amnistie générale que tout le monde appelle de ses vœux afin de permettre la tenue du dialogue inclusif et ipso facto, une paix durable en RCA, l’avenir et le sort de Bozizé en dehors du fauteuil présidentiel sont très sombres. En clair, il est condamné à demeurer président.

Or il est conscient de son impopularité qui est telle qu’il lui sera très difficile voire quasiment impossible de battre quelque candidat que ce soit en 2010. Sachant pertinemment que dans les bastions patassistes du Nord Ouest, du Centre Nord, du Nord Est, il est grillé à jamais à cause de sa politique criminelle de terre brûlée, Bozizé semble se résoudre à ne pouvoir tabler que sur l’électorat de la Lobaye et d’une partie de celui de  l’Ombella-Mpoko, qu’il croît à tort lui être acquis d’office.

Il multiplie en direction des ressortissants de la Lobaye et de son chef lieu Mbaiki, des opérations de charme et de séduction. C’est ainsi que récemment, il a demandé à un curé du coin une messe d’action de grâce pour les mémoires de Jean Bedel Bokassa et David Dacko, deux personnalités phare de cette préfecture qu’il est inutile de présenter. Il est allé lui-même inaugurer à Mbaiki il y a quelques mois, une auberge que son fils Francis Bozizé y a fait construire. Tout cela est loin d’être fortuit et obéit à d’évidents calculs politiciens opportunistes.

Il vient aussi de faire tomber une pluie d’étoiles sur les épaules de certains officiers supérieurs et généraux de l’armée dont certains de ses promotionnaires de l’ESFOA. Plusieurs d’entre eux sont des ressortissants de la Lobaye, tels que Sylvestre Yangongo qui a eu sa quatrième étoile, Michel Bémakassoui qui est passé général de division, Guillaume Lapo est devenu général de brigade. Il vient aussi de nommer le ministre des finances et non moins son beau frère, Emmanuel Bizot, lui aussi ressortissant de la Lobaye, magistrat hors hiérarchie à la cour des comptes. Ce n’est pas par pur hasard.

Néanmoins, Bozizé et sa clique du KNK sont conscients de leurs nombreuses faiblesses et songent ainsi sérieusement à déployer le cas échéant, leur arsenal de fraude et d’achat des consciences qui leur ont permis de triompher lors de la mascarade  électorale de 2005. C’est cette peur de perdre les élections si celles-ci sont libres et réellement transparentes qui fait hésiter et louvoyer Bozizé quant à la tenue du dialogue politique inclusif. Il est pris d’une peur panique devant la perspective d’un retour au bercail du président Patassé car celui-ci est à lui seul une redoutable force électorale. L’idée d’affronter Patassé à une élection présidentielle est insupportable et un véritable cauchemar pour Bozizé. Sa volonté de verrouiller l’organisation et la tenue du dialogue politique inclusif ainsi que ses nombreuses hésitations ne s’expliquent pas autrement.

Le problème est que plus il est impopulaire, plus Bozizé se retranche et se repose sur son clan familial et une poignée d’obligés médiocres zélés. C’est Ndoutingaï par-ci, c’est Wafio, Gonda, Kéléfio par là. La pitoyable affaire des trois projets de loi sur l’amnistie générale qu’il est contraint de retirer en est une illustration. Il aura convoqué une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour rien. Il va falloir en convoquer à nouveau une autre ou prolonger l’actuelle, avec les incidences financières en termes d’indemnités pour les députés que cela entraînera. C’est du cafouillage, de la médiocrité pour ne pas dire de la vacuité de pouvoir.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 16:59




UNION DES FORCES DEMOCRATIQUES          REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

POUR LE RASSEMBLEMENT                                        Unité  - Dignité - Travail

             (UFDR)

BUREAU EXECUTIF

N° 0017 /UFDR/BE/08                                                                        Bangui, le 10 Août 2008

Au

Président de l’Assemblée Nationale

Bangui

Objet : Position de l'UFDR

Par rapport au projet de la Loi d’Amnistie

 

Très Honorable Président,

Honneur vous donner par la présente, la position de l’UFDR à 1a lecture du projet de loi déposé par le gouvernement sur le bureau de l’Assemblée Nationale pour examen.

L'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement animée par la volonté de paix est partie prenante du processus de paix depuis la signature de l'Accord de Paix de Birao le 13 Avril 2007.

Depuis, elle l’a démontré en observant strictement les clauses de cet Accord jusqu’à la signature de l’Accord de Paix Global de Libreville le 21 juin 2008.

C'est avec regret qu'elle constate que l'Article 3 et suivants concernant 1'Amnistie des groupes politico-militaires comportent des clauses qui ne vont pas dans le véritable sens d'une réconciliation Nationale pouvant apaiser les esprits surchauffés.

Par conséquent l'UFDR rejette avec force les dispositions des  articles susmentionnés et  demande une révision allant dans le sens de la paix véritable.

Très humble considération

Fait à Bangui le 10/08/08

 

CHEICK Tidjiani DEYA

Ampliations :

Président de l'Assemblée Nationale

 Ministre Chargé de Relation avec le Parlement  

Ministre Chargé du Dialogue Inclusif

BONUCA

Ambassade France  

Député de Birao II

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 16:54




Colonel Charles MASSI

Coordonnateur Politique de l’UFDR

A

Monsieur Michel AM NON DROKO DJOTODIA

Président du Bureau Politique de !'UFDR

Objet : Démission de l'UFDR

Monsieur le Président,

Le 12 Mai 2008, vous m'aviez fait l'honneur en me désignant, par Décision W 02/UFDR/PR, Coordonnateur Politique de l'UFDR.

Le maintien en activité de deux UFDR : celle de Zakaria DAMANE, qui a usurpé la signature de l'Accord Global de Paix de Libreville du 21 JUIN 2008 et celle de sa branche politique à l'extérieur est un handicap pour la visibilité de notre positionnement et de notre stratégie sur l'échiquier politique national, rendant nécessaire une mutation pour plus de clarté et d'efficacité

Nos longues discussions ne nous ont pas permis de sortir de cette dualité. Considérant que ce ne sont pas les sigles qui font la force d'une Organisation, mais plutôt, la Foi et l'engagement déterminés de ses combattants, j'ai décidé de me retirer de !'UFDR en vous remettant ma démission, à compter de la date du jour.

Les dernières nominations au sein du Bureau Politique, étant peu conformes aux dispositions statutaires de l'UFDR, qui stipulent que tout Membre du Bureau Politique puisse élu par l'Assemblée Générale Extraordinaire et non nommé par Décision du Président, je ne peux prétendre démissionner en tant que Premier Vice Président de l'UFDR.

Notre lutte commune se poursuit jusqu'à son terme, mais, à compter de ce jour, sous des bannières différentes.

En vous remerciant de m'avoir permis de travailler à vos côtés sur la destinée de notre si cher pays, la République Centrafricaine;

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sincères salutations.

Fait le 14 AOUT 2008

Le Coordonnateur Politique

 

Charles MASSI


Ndlr Centrafrique-Presse : Après avoir misé sur un mauvais cheval, c'est le cas de le dire, Charles Massi s’est vu dans l’obligation de démissionner du pompeux titre de Coordonnateur politique dont Michel Djotodia l’avait gratifié.
Contraint en effet de faire le constat de l’impasse due à l’existence de facto de deux UFDR dont il aurait pourtant dû se rendre compte dès le départ, l’une que revendique Michel Djotodia depuis Cotonou et l’autre que contrôle sur le terrain dans le Nord Est du pays Zakaria Damane - qui a pris l’autre de vitesse en allant signer à Libreville l’Accord de Paix Global au nom de l’UFDR - Massi a même trop traîné à tirer les leçons de cette pantalonnade. Entre temps, Abakar Sabone avait aussi claqué la porte avec fracas de la plateforme qui regroupait l’UFDR et son MLCJ.
Ce retrait ne pouvait qu’affaiblir l’UFDR et surtout isoler la fraction Michel Djotodia et donc Charles Massi qui l’a compris en jetant ainsi l’éponge. Reste qu’il lui faut à présent retrouver un espace politique pour y évoluer, Bozizé lui ayant verrouillé toutes les portes de sortie.On peut toujours compter sur les talents politiciens de Charles Massi pour dégoter d'ici là, un artifice politique comme il en a l'habitude et nous le brandir.
 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 16:33



APA Bangui 15-08-2008 (Centrafrique) Dix techniciens chinois sont arrivés jeudi à Bangui à la demande pressante des autorités centrafricaines pour aider l’Energie centrafricaine (ENERCA), la société nationale de production et de distribution d’électricité, à mettre en oeuvre son projet d’installation des deux turbines de l’usine de Boali, à 100 km à l’ouest de Bangui, a appris APA de sources officielles.

Selon le ministre centrafricain délégué à l’énergie, M. Jean Jacques Mékondongo, le renouvellement des turbines de Boali va permettre à l’ENERCA de faire passer sa capacité de 18 à 35 voire 40 mégawatts, et de mettre un terme aux multiples coupures d’électricité dans la capitale centrafricaine.

«Les techniciens chinois vont se rendre dans un premier temps à l’usine de Boali pour étudier la faisabilité du projet», a-t-il dit, soulignant que l’installation des nouvelles turbines devrait débuter dans deux semaines.

Le renouvellement des deux turbines de l’usine de Boali va coûter 117 millions de dollar Us (5,5 milliards de FCFA) qui seront débloqués par la Chine. Jamais l’ENERCA n’a renouvelé ses installations techniques depuis sa création en 1965.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 15:40



BANGUI, République Centrafricaine, 15 août 2008/African Press Organization (APO)/ — Le Général Major Gerardo Christian Chaumont d’Argentine prend ses fonctions ce 15 août en qualité de Chef de la Police de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT). Il remplace ainsi le Commissaire de Police par intérim, Antero Lopes (Portugal) qui a quitté la Mission le 14 août 2008 après plus de six mois de service.

Avant son arrivée au Tchad, le Général Major Chaumont a été Commissaire de Police de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) du 10 avril 2006 au 6 juin 2008, puis de l’Opération des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) de juin à décembre 2002. Il a également servi en juin 2005 comme Chef de la Police de Soutien dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), ainsi qu’à divers postes aux Etats-Unis d’Amérique, en France et au Chili.

Officier de la gendarmerie dans son pays où il a servi en deuxième Section des officiers généraux, le Général Major a pris sa retraite en qualité de Directeur national adjoint de la gendarmerie en 2006.

 Le nouveau Chef de la Police de la MINURCAT a fait ses études supérieures en Argentine, et détient une licence en Psychologie, un certificat de hautes études de la gendarmerie française (1990), un diplôme d’études supérieures de l’Académie militaire à Paris (1989), et un certificat de contrôle en matière de drogues de l’Administration américaine pour la lutte contre la drogue.

Le Général Major a reçu la médaille de la gendarmerie nationale française, et a été à trois reprises décoré par les Nations Unies. Il est marié et père de trois enfants.


SOURCE :
Mission de l’ONU en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT)

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 14:22






YAOUNDE, 15 août (Xinhua) -- "Le dialogue de paix inclusif est irréversible en Centrafrique même si certains signes indiquent  qu'il y aura des difficultés", selon François Fall, envoyé spécial de l'ONU en Centrafrique cité jeudi par la radio nationale  camerounaise

   M. Fall a réaffirmé que le processus de paix n'est pas au point mort mais reste préoccupé au sujet des affrontements qui sont  signalés dans le nord-ouest entre les forces armées  centrafricaines et l'Armée populaire pour la restauration de la  démocratie (APRD) de Jean Jacques Demafouth.  

     "Si la question de l'amnistie est réglée, le processus  politique sera déclenché à nouveau et nous reviendrons dans une  atmosphère apaisée", a-t-il dit.  

     L'APRD a décidé récemment de suspendre sa participation au  processus de paix avec le pourvoir, s'appuyant l'accord global de  paix signé à Libreville au Gabon devant le président Bongo qui  voudrait que le gouvernement prenne des mesures d'amnistie  générale en faveur de tous.  

     Le projet d'amnistie déposé au Parlement centrafricain ne  couvre que la période de 2002 à 2008. Demafouth ne serait pas  concerné dans ce projet d'amnistie car il est poursuivi pour  l'assassinat de 5 proches de l'ancien président André Kolingba en  1999.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 14:20




APA Bangui 2008-08-15 (Centrafrique) Les trois sportifs centrafricains qui participaient aux 29èmes jeux olympiques qui se déroulent à Pékin depuis le vendredi 8 août, vont rentrer bredouilles à Bangui, a annoncé l’envoyé spécial de la radio nationale centrafricaine dans la capitale chinoise.

Sur 80 sprinters en lice pour le 100 m homme au stade national de Pékin, le Centrafricain Béranger Bossé, s’est classé 6ème de sa série de huit coureurs avec un chrono de 10’’51, tandis que sa compatriotes Mireille Ndérébona Ngaïsset est arrivée parmi les dernières sur les 48 athlètes féminines ayant pris le départ de l’épreuve du 800 m, avec un temps de 2’’30.

Le 10 août dernier, le pugiliste Bruno Boungongo, qui boxe dans la catégorie des Walter (69 kg), a été battu au point par le Camerounais Joseph Molema.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation