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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 16:34





19-08-2008  

Le point sur les activités humanitaires du CICR en République Centrafricaine de janvier à mai 2008.

Durant la période considérée, le CICR, à travers ses trois sous-délégations (Paoua, Kaga-Bandoro, Birao), a suivi la situation humanitaire dans le nord de la République Centrafricaine (RCA) et mené des activités visant à promouvoir le respect des civils et de leurs biens.
En coopération avec les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine, le CICR a fourni de l'aide à des milliers de personnes déplacées et aux communautés qui les accueillent. En outre, il a effectué des visites régulières aux personnes privées de liberté, en particulier celles arrêtées en lien avec le conflit, et a surveillé l'état de santé et les conditions de détention de la population carcérale de la République Centrafricaine.

Une présence accrue du CICR lui permet de rester proche des populations affectées par le conflit et de sensibiliser toutes les parties à l'obligation de respecter la population civile et ses biens.

Assistance

Permettre aux personnes déplacées et aux communautés d'accueil d'avoir accès aux biens de première nécessité

Dans les zones touchées par le conflit, le CICR a fourni, en collaboration avec les volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine, une aide d'urgence en biens de première nécessité, semences et outils agricoles aux personnes déplacées.

Entre janvier et mai 2008, le CICR a :

fourni 9 438 couvertures, 4 854 bâches, 9 480 nattes, 4 431 kits de cuisine, 10 494 seaux, 27 500 savons, 5 206 moustiquaires à 55 857 personnes (10 946 familles) dans les préfectures de l'Ouham, Ouham-Pendé, Nana-Gribizi et de la Vakaga.

distribué 17 089 houes et apporté un soutien en semences agricoles à 47 635 personnes (9 646 familles).

réparé 40 charrues

Faciliter l'approvisionnement en eau potable et améliorer les conditions d'hygiène

Le CICR a poursuivi ses activités de réhabilitation des réseaux d'approvisionnement en eau, d'assainissement et de promotion de l'hygiène dans les régions du nord affectées par le conflit.

Durant la période janvier - mai 2008 :

5 pompes manuelles ont été remises en état (dont 1 remplacée), 2 puits traditionnels réhabilités (9 autres sont en cours de réhabilitation), 1 puit a été creusé, 5 forages réalisés (13 sont en cours de réalisation), 2 sources naturelles ont été protégées (4 sont en cours de travaux) au profit de 10 450 bénéficiaires.

288 latrines individuelles ont été construites, ainsi que 13 latrines communautaires (6 sont en cours de travaux) en faveur de 2 744 bénéficiaires.

la réhabilitation d'un poste de santé a été initiée (8 147 bénéficiaires).

377 familles affectées par le conflit ont reçu du matériel pour la reconstruction ou la consolidation de leur foyer.

des sessions de promotion de l'hygiène ont été dispensées dans 75 villages (5 250 personnes) du nord du pays.

Au total 28 500 personnes ont bénéficié de cette assistance.

Protection

Visiter les personnes privées de liberté et veiller au respect de leur dignité

Le CICR conduit régulièrement des visites individuelles aux personnes privées de liberté dans les maisons d'arrêt, postes de police et de gendarmerie. Il évalue l'état de santé et les conditions de vie de l'ensemble de la population carcérale.

Depuis janvier 2008, le CICR a :

visité 1 000 détenus dans 36 lieux de détention et aidé à l'amélioration des conditions de santé de la population carcérale.

distribué du savon, des seaux et des balais aux détenus des 36 lieux de détention visités,

distribué du matériel médical et des médicaments de base dans les prisons de Ngaragba, Bimbo, Bossangoa et Sibut.

fait le suivi du projet de jardin pénitentiaire à la maison d'arrêt de Bossangoa.

assuré le suivi nutritionnel dans les maisons d'arrêt de Bimbo, Ngaragba, Sibut, Bossangoa et Bossembélé.

permis aux personnes détenues de garder des contacts avec leurs proches.

Faciliter l'échange de nouvelles et la réunification familiale

Grâce aux messages Croix-Rouge, le CICR a permis le rétablissement de liens familiaux au profit de personnes déplacées et de réfugiés soudanais en RCA.

Durant la période considérée, le CICR a :

permis la réunification familiale de 3 enfants congolais (RDC) réfugiés au Congo – Brazzaville, conjointement avec la délégation du CICR de Congo – Brazzaville.

collectés et distribués 180 messages Croix-Rouge qui ont permis à des civils, y compris des réfugiés, de maintenir des contacts avec leurs proches.

 

Promotion du droit international humanitaire

Sensibiliser au respect de la population civile.

Le CICR a poursuivi ses activités de sensibilisation, visant à mieux faire connaître son mandat et ses activités, ainsi que les règles du droit international humanitaire (DIH), auprès des forces armées et de sécurité, des groupes d'opposition armés, des autorités politiques, des médias et du milieu académique.

Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation du CICR à Bangui est de passage à Paris : itw-jean-nicolas-mart-rca.1220260639.mp3

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 00:47






Le peuple centrafricain, qui n'en peut plus de ployer sous le poids de la misère, par la faute exclusive de ses fils, et sous la risée du monde entier, a exigé du pouvoir un Dialogue politique inclusif, regroupant autour d'une table tous les acteurs de la vie nationale. Cette revendication légitime, tant s'en faut, semble poser un réel problème à François Bozizé qui espère s'éterniser au pouvoir après son coup de force contre les institutions de la République. Il est une vérité fondamentale qu'un homme qui a pris le pouvoir par les armes n'entend pas le céder facilement parce que des politiciens le proclament anticonstitutionnel. Et Bozizé qui on le sait, avait très jeune rêvé d'être un jour Président de la RCA, pour compenser, dit-on certaines insuffisances de sa vie; en cela je donne largement raison à Albert Camus qui disait si justement: "Après tout, vivre au-dessus reste la seule manière d'être vu et salué par le plus grand nombre. "Et c'est malheureusement là où réside le mal centrafricain ; Car c'est là le problème de Bozizé.

Arrivé donc au pouvoir par une très longue et désastreuse rébellion, Le général Bozizé n'a qu'une idée en tête : battre en longévité le Gabonais Omar Bongo Ondimba qui lui, n'avait pas du reste, détruit son propre Gabon par une rébellion pour accéder au Pouvoir. Pressé à l'époque par la communauté dite internationale, notre général national avait tout bonnement clamé urbi et orbi qu'il venait juste remettre de l'ordre, rétablir la concorde entre les Centrafricains, et qu'il n'avait pas l'intention de conserver le Pouvoir qu'il avait tant rêvé. Personne heureusement, n'y avait cru, sauf les naïfs et les opportunistes de tout poil qui voyaient en ce coup d'Etat l'occasion inouïe de s'en mettre plein les poches. La suite on le sait : La "Transition" terminée, "le maçon au pied du mur" se présente aux élections, les truque et les remporte devant "le candidat de précaution", un véritable "faire valoir", quand on sait qu'aucun militaire putschiste, en quête de légitimité, n'a jamais organisé une élection pour la perdre ! On a vu ce qu'on a vu et la dérive dictatoriale et sanguinaire aussi.

Mais une partie du peuple centrafricain, se souvenant de l'une des dispositions de la Déclaration universelle des droits  de l'homme et du citoyen qui caractérise la "résistance à l'oppression" comme l'un des droits fondamentaux de l'homme, prit les armes et s'opposa héroïquement à l'un des régimes les plus sanglants et dictatoriaux qu'ait connu notre pays. Ce sont ces Centrafricains qui, par leur lutte militaire déterminée sur le terrain, qui ont contraint "l'homme du 15 Mars" à faire marche arrière et accepter le principe d'un Dialogue Politique Inclusif (DPI), même si, çà et là, d'aucuns tentent, sans vergogne,  de s'en adjuger comme d'habitude, la paternité. Comment, et par quel miracle, Bozizé aurait-il  accepté volontairement le principe du DPI si la rébellion, qui fut un temps considérée à tort par les thuriféraires du régime bozizéen, comme des "bandits armés" et "coupeurs de routes", n'avaient pas opposé un cinglant et retentissant démenti aux mensonges du pouvoir en marquant des points militairement significatifs par l'occupation effective d'un grand nombre de villes et de régions? C'est mal le connaître ! Mais il y a plus fort que lui; ses soldats étaient régulièrement décimés et systématiquement mis en déroute pars une Résistance armée, déterminée à le déloger... Corde au cou, il recula !

Mais les courtisans du régime n'entendent pas de cette oreille et font bloc autour de lui, en se liguant contre le DPI. Ils y voient en effet la fin inéluctable des privilèges indus qui leur permettent de continuer leur prédation. Leur mot d'ordre est immuablement le même: "nos intérêts claniques d'abord"! En revanche, les intérêts du grand nombre n'ont aucune importance pours eux. Mais leurs incessantes tentatives de faire capoter l'idée du DPI ne résisteront pas longtemps devant la détermination implacable de la rébellion et notamment celle de la communauté dite internationale à voir arriver en Centrafrique un réel changement. Il faut noter que l'incurie et l'incompétence du régime commencent à agacer sérieusement, même ceux qui n'avaient ménagé aucun empressement à le soutenir. Bozizé, dos au mur et conscient qu'il menait une piètre bataille d'arrière-garde, signe non sans arrière-pensée, des "accords de paix" avec la seule Opposition armée qui reste à ses yeux crédible et instaure, dans la foulée, un « comité préparatoire », tout acquis à sa cause et  dirigé par un de ses inconditionnels et flagorneur, le sulfureux ministre de la Communication et porte-parole Cyriaque Gonda.

Bozizé pense, en secret, qu'il peut aller sans crainte au DPI, quitte à placer ses hommes dévoués aux leviers de commande. C'est ainsi qu'il a écarté froidement tous ceux qui pourraient imprimer une orientation incontrôlable au DPI. Restant virtuellement maître à bord, il convoque une Assemblée nationale, d'office acquise à ses manœuvres, sur trois projets de loi d'amnistie visant ouvertement à absoudre tous ses criminels et compagnons de son forfait, et au passage s'auto amnistier! Du jamais vu ! Cet outrage public au peuple centrafricain, qui ne cesse de réclamer depuis des années ce Dialogue comme unique voie de sortie des ornières de la misère et de la tyrannie, sera une goutte d'eau qui fera déborder le vase. La classe politique centrafricaine, d'ordinaire si absente et si taciturne quand il s'agit porter la contradiction, se cabre et donne de la voix, rejoignant ainsi le courageux J. Béndounga dont le courage patriotique et la constance de son engagement aux côtés du peuple ne sont plus à démontrer. La résistance armée se retire officiellement du processus, affiche très clairement son hostilité aux projets de loi, et ne cache plus la possibilité de reprendre ses activités militaires. La diaspora, souvent si divisée, dénonce vigoureusement la supercherie abjecte de Bozizé et réclame son départ. Tout le peuple, sauf la cour de Bozizé, dénonce fermement ses mesquineries et exige le retrait pur et simple de ces projets de lois jugés scélérats.

Une unanimité nationale, sans précédent, s'est organisée contre les menées dilatoires, antidémocratiques et antinationales de Bozizé. Il ya lieu d'espérer qu'elle ne sera pas un feu de paille. Les Centrafricains doivent profiter de cette opportunité nouvelle pour se retrouver et jeter les bases effectives de la reconstruction de leur pays. Il est clair que nul ne peut prétendre à lui seul bâtir la Centrafrique. Ce pays dispose d'incommensurables atouts, tant humains qu'économiques, dont il ne peut profiter en raison de la propension de nous autre  Centrafricains à nous chamailler pour des broutilles et à nous opposer systématiquement sur des futilités. Cette  unanimité limpide et patriotique contre la menace rampante du pouvoir  contre notre peuple pourrait constituer une opportunité inespérée qui s'offre à nous pour envisager une vraie unité d'action de l'Opposition contre toute velléité de confiner dans la misère et la tyrannie notre peuple. Je rêve de voir surgir de ce mouvement nouveau une structure qui prendrait la forme d'un observatoire national des droits du citoyen centrafricain et de la démocratie. Les compatriotes de bonne volonté sont dès à présent conviés à une réflexion constructive, sans esprit partisan aucun, en vue de la réalisation éventuelle de cet observatoire. Mon blog est à cet effet ouvert à tous ceux qui répugnent les débats de personne et les attaques personnelles, véritables fléaux paralysant  notre pays. Une certitude m'habite désormais: Quelque chose d'exceptionnel est entrain de changer en Centrafrique !

Paris le 29 Août 2008

MAÏTART Djim-Arem

"La voix qui crie dans le désert"

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 22:03

 

 

"For the success of  National Inclusive Dialogue on Central African Republic crises, talk and forum should be taken place abroad. libreville Gabon's capital is well-indicated to welcome this forum. Even if Omar Bongo his President had given support to oust legal President of Central African Republic."

 

When la "Francophonie " of Mr Abdou Diouf pledges to exclude Mauritania from its organisation because of coup d'Etat, many questions are raising. When, la "Francophonie" calls for sanctions on Mauritania for coup d'Etat ; it makes deep noise. It is a process of double standards. Probably a non-sense.

 

Freedom is not only for United States of America. Rule of Law is not exclusive for Europe. Human Rights are universal and indivisible. It means that Africa is right to delight the fruits of democracy through values it brings. Yet, Central African Republic has to make efforts to join these universal common values for its good, and the good of its citizens.

 

To be clear, this country believes in freedom that is why its citizens oppose to Bozizé regime which come to the Power of State by coup. They had waited for African Union, United Nations, then la "Francophonie" to sustain legal ousted President. But, nothing is done on this way. La "Francophonie" had chosen Bozizé regime : illegal regime  La "Francophonie" defended dictatorship. Even if so-called new presidential election was organised and Bozize elected with massive frauds.  

 

La "Francophonie continues  to give support to Bozize regime. Where is the notion of Human Rights? How does mean rule of Law, good governance, freedom and democracy? It is sure these notions are despised by " la Francophonie. Why la "Francophonie" did not kick-out Central African Republic after Bozize coup d'Etat ? Why la "Francophonie" did not  formulate sanction about Central African Republic. Now, the profile of this organisation is ambiguous perhaps too irrational. 

 

Such remarks are quite right towards the French government and  Us government. Democracy is one. Freedom is one. Central African Republic citizens aspire to be free, in State which respects rule of Law and republican  institutions. It is a matter of confusion to experiment this contradiction in treatment: Form Mauritania, French government, Us government  and la "Francophonie" require the toppled president to be established. Why not for Central African Republic after Bozize coup. This attitude is eclectic, discriminating  States.

 

It put shame and dissatisfaction to those are believing to freedom. And, this attitude is not helped to consolidate rule of Law in emerging democratic States. No one could accept to live in oppression. It is true because of teachings of democracy. From Central African Republic to Mauritania or to other countries, what is important and useful is implementing and experimenting unfettered freedom ; no dictatorship, no abuse of law, no violation of Human Rights.

 

At the scale of this versatility, citizens of Central African Republic cannot trust those giving lessons of democracy. They believe in their own capacity to root democracy's values in its country. Double standards !!! Double stantards !!! It is so awful to democrats. La "Francophonie" of Mr Abdou Diouf, French government and Us government should true and not hypocrite. Central African Republic could not be decoupled from democracy.

 

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Les Droits de l'homme sont universels et indivisibles. La liberté n'est pas une propriété exclusive des Etats-Unis d'Amérique. L'Europe ne peut s'approprier la notion de l'Etat de Droit. L'Afrique a aussi le droit de jouir des valeurs que procurent. la démocratie et la liberté. Cela dit, des efforts doivent être effectués pour intégrer ces valeurs dans la culture des pays africains. Elles sont universelles. Elles s'imposent de manière impérative. Que dire la Mauritanie? Que dire de la Centrafrique? 

 

La  "Francophonie" de Mr Abdou Diouf exclut la Mauritanie de son organisation. Elle exige des sanctions envers cet Etat. Elle n'est la seule dans cet exercice périlleux ; les Etats-Unis d'Amérique et le gouvernement français exigent le retour au Pouvoir de l'Etat du Président déchu. Alors se pose la question suivante : pourquoi pas la Centrafrique après le coup d'Etat de Bozizé ?

 

La Centrafrique n'a pas bénéficié du même traitement. La démocratie là-bas. La démocratie ici  ; pourquoi ces différences de traitement.? Pas de réponse dans l'immédiat. Mais cette attitude est horripilante pour les démocrates. C'est ce qu'on appelle "double standards". Cette attitude tue la démocratie, enterre les voix de la liberté, et même encourage hélas la dictature. Et la Centrafrique est dans la dictature. 

 

La Francophonie" de Mr Abdou Diouf a soutenu le coup d'Etat en Centrafrique. Elle continue d'apporter ses soutiens à cette dictature. Mais, à quoi servent ces principes de l'Etat de Droit, de la bonne gouvernance, de la liberté que cette "Francophonie" distille à tous ses membres. Honte aux démocrates et tous ceux qui défendent les idéaux de la liberté. L'attitude des Etats-Unis d'Amérique de la France et de la "Francophonie" d'Abdou Diouf est ambiguë. Elle présente une configuration politique confuse. Ce comportement est méprisant pour la démocratie.

 

Si les coups d'Etat sont inacceptables,  interdits par la Communauté Internationale ; cette règle doit s'appliquer à tous les Etats. Cette règle doit être générale.  Les Etats doivent être traités sur un même pied d'égalité. C'est le Droit International qui le prône : Egalité entre les Etats. A dire vrai  le comportement de la "francophonie" de Mr Abdou Diouf et les deux Etats cités est éclectique et discriminatoire. La Centrafrique exige aussi la démocratie et l'Etat de Droit. Elle croit à la liberté. Double standards !!! Double standards!!! Double standards !!! L'hypocrisie. La Centrafrique ne peut pas être exclue de la démocratie.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 01:25





Source: United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)

N'Djamena, 27 août 2008 - Une visite médiatique organisée par les Nations Unies a été effectuée, du 04 au 07 août, dans les camps de réfugiés centrafricains à Goré au sud du Tchad. Trois journalistes ont pris part à cette visite.

Les camps de réfugiés d'Amboko, Dosseye et Gondje ont été visités. Selon le Bureau du Haut-commissariat pour les Réfugiés (UNHCR), 33 183 refugiés sont hébergés dans ces trois camps dont 12 054 à Amboko (ouvert en juin 2003), 8 447 à Dosseye (ouvert en décembre 2006), et 12 682 à Gondje (ouvert en décembre 2005). Les Nations Unies et leurs partenaires fournissent assistance et protection à ces réfugiés.

Il est ressorti des interviews sur le terrain que le degré de dépendance des réfugiés à l'aide humanitaire est lié à leur ancienneté dans les camps. Les anciens réfugiés installés dans les camps d'Amboko et Gondje semblent maintenant être dans une phase d'intégration et sont relativement autosuffisants sur le plan alimentaire. Les distributions générales de vivres du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans ces deux camps continuent avec des rations réduites de 1 200 calories par personne et par jour. Un bon nombre de réfugiés est activement impliqué dans des activités agricoles et/ou pastorales ainsi que dans des activités génératrices de revenus telles que la couture, le commerce ou l'artisanat.

A Dosseye, les nouveaux réfugiés n'ont pas encore atteint ce niveau d'autosuffisance. En fait, depuis l'ouverture de ce camp, une moyenne de 300 nouveaux réfugiés y est enregistrée tous les mois. Les humanitaires exécutent des projets d'urgence dans ce camp. Des articles non alimentaires et des services de base en eau, santé et assainissement continuent d'être fournis par l'UNHCR et ses partenaires. Le PAM y organise des distributions générales de vivres tous les mois avec des rations. Les rations initiales pour cette année étaient de 2 100 calories par personne et par jour.

La flambée des prix des produits alimentaires sur le marché mondial a un impact direct sur les opérations du PAM. Par exemple, cette année, le prix de 6 000 tonnes de vivres destinés aux réfugiés centrafricains était estimé à 1.5 millions de dollars américains. Avec la flambée des prix, ce montant ne peut acheter que la moitié de la quantité de vivres prévue. Cette situation a conduit à un réajustement des rations. Depuis mai, les bénéficiaires reçoivent des rations réduites équivalant à 1 800 calories par personne et par jour à Dosseye.

Des ressources financières additionnelles sont nécessaires en vue de renforcer l'assistance en cours, la durabilité des services sociaux de base et soutenir les activités d'autosuffisance pour les réfugiés.

Le sud du Tchad accueille 55 000 réfugiés centrafricains dans cinq camps. Environ, dix organisations humanitaires, y compris des agences des Nations Unies et des ONG, interviennent à Goré.



Pour plus d'information et pour effectuer des visites médiatiques au Tchad, veuillez contacter:

Maurizio Giuliano, Chargé de l'Information Publique, Nations Unies, N'Djamena

Email: giuliano@un.org, Tel: +235-6053892

Katy Thiam, Chargée de l'Information, Nations Unies, Abéché

Email: thiamk@un.org, Tel: +235-6201542

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 20:33




C’est plus fort que lui. Il fallait que Bozizé puisse absolument rappeler à ses côtés son homme de main et complice des sombres trafics et autres juteux dessous de table, le tristement célèbre Côme Zoumara. Il vient de le nommer ministre conseiller porte parole de la présidence.

Il avait déjà vainement tenté il y a quelques mois de le nommer à la tête de son cabinet mais son intention avait été ébruitée et avait déclenché une levée de boucliers tous azimut non seulement au sein du cabinet présidentiel mais également dans certaines chancelleries à Bangui. C'est Michel Gbézéra qui a pris la place par défaut. Celui-ci est d'ailleurs en vacances depuis plus d'un mois en Belgique.  

Côme Zoumara est avec Sylvain Ndoutingaï du ministère des mines, un de ces ministres de Bozizé que Nicolas Sarkozy avait ouvertement épinglés comme corrompus sans donner leurs noms, lorsqu’il avait reçu le même Bozizé en coup de vent le 19 novembre 2007 à l’Elysée. Si Bozizé tient tant à Côme Zoumara, c’est qu’il a ses raisons.

Comme deux larrons en foire, ils sont complices dans divers business dont ils se partagent les retombées notamment la vente des passeports lorsque ce dernier fut ministre des affaires étrangères, une ténébreuse affaire de vente de pétrole avec le Venezuela, la vente de l’immeuble qui abrite la chancellerie centrafricaine à Bruxelles et enfin l’extorsion de fonds à AREVA à propos de l’uranium de Bakouma pour laquelle Bozizé a chargé Côme Zoumara de prendre contact avec AREVA mais lorsque celui-ci s’est fait prendre, Bozizé a fait l’ignorant en laissant son émissaire se dépatouiller tout seul avec Ndoutingaï.

Bozizé, c’est bien connu, a le chic de n’attirer et ne s’entourer que de truands, de nullissimités  à mauvaise moralité tels que les Côme Zoumara, Sylvain Ndoutingaï, Thierry Maléyombo, Cyriaque Gonda, Levy Yakité au douteux pédigrée et dont l’équilibre mental est fortement sujet à caution comme Fidèle Ngouandjika qui se targue de porter des costards à plus d'un millier d'euros.

Quant à Zoumara, il se vante d'avoir des comptes bancaires bien garnis et de passer des vacances à ses frais avec toute sa famille aux USA. A force de tenir à ces tristes célébrités de ce genre à ses côtés, ils finiront par chavirer tous ensemble.En même temps que Zoumara, l'ancien de Gonesse Henri Grothe, a été nommé directeur de cabinet au ministère de l'urbanisme et du logement.

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Centrafrique-Presse.com
28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 20:28








APA Bangui 2008-08-28 (Centrafrique) La réserve de Dzanga-Sangha, à l'ouest de la République centrafricaine, a généré 72 millions de FCFA de recettes en 2007, a déclaré, jeudi à Bangui, le chargé de programme du fonds mondial pour la nature (WWF) en Centrafrique, M. Jean Bertrand Yarissem.

Cette réserve a été visitée au cours de la même année par 586 touristes et a permis de créer 69 emplois directs dans la région, a indiqué M. Yarissem, lors d'une conférence sur le thème
«gestion des ressources naturelles et lutte contre la pauvreté dans la réserve spéciale de Dzanga-Sangha»
En 2010, l'écotourisme enregistrera 1500 touristes, générera 150 millions de FCFA et 90 emplois, a dit M. Yarissem.

Il a annoncé la mise en place par les Etat du triangle sud-Ouest, à savoir la République centrafricaine, le Cameroun et le Congo, d'un fonds judiciaire de 15 millions d'euro (10 milliards de FCFA) pour gérer la réserve après le projet GTZ de la coopération technique allemande qui expire fin 2009.

Selon le chargé de programme du fonds mondial pour la nature (WWF), le gouvernement centrafricain alloue chaque année une subvention de 70 millions de FCFA à la réserve spéciale de Dzanga-Sangha.
Par ailleurs, concernant l'exploitation forestière, 60% des recettes générées par cette activité sont versées au trésor public et les 40% restant à l'administration et au fonctionnement du projet.

La réserve spéciale de Dzanga-Sangha comprend les deux secteurs de Dzanga-Sangha (495 km2) et de NDoki (725 km2), formant le parc national de Dzanga-Ndoki, et la réserve spéciale de forêt dense de Dzanga-Sangha (3.159 km2), une zone à usages multiples où les activités humaines sont réglementées.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 03:16




APA Bangui 2008-08-26 (Centrafrique) M. Serge Bozanga a été nommé directeur général de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) en remplacement de M. Marcel Ngaïssio, limogé jeudi dernier avec quatre cadres de la société, dont le directeur de la comptabilité, M. Dimbélé Yangapou, a appris APA.

La nomination de M. Bozanga fait suite au mouvement de grève déclenché le 11 août par le personnel pour réclamer le paiement de trois mois d’arriérés de salaires et l’achat des équipements techniques pour la mise en œuvre d’un projet de téléphonie mobile.

Jeudi dernier, le gouvernement a débloqué 1.530.000.000 de FCFA pour donner satisfaction aux revendications des grévistes. La subvention permettra de financer la mise en exploitation commerciale d’un projet pilote ZTE chinois de 15.000 lignes et de payer les arriérés de salaires à concurrence de 200 millions de FCFA.


Ndlr Centrafrique : Encore un obligé de la clique du bouffon corrompu Ngouandjika et son "doungourou" Lévy Yakité à qui on fait appel parce qu'il y a le feu à la maison. Ce Serge Bozanga, thuryféraire du bozizisme à ses débuts, à qui on avait pourtant fait subir les pires humiliations une fois rentré au pays, jusqu'à la confiscation de ses papiers, finit par faire son retour à la mangeoire boziziste ! Où sont et que sont maintenant devenus ses anciens compagnons comme  Grothe  de Gonesse ? La "libération" a eu raison de ses enfants n'est-ce pas ?!

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 03:09




APA Bangui 2008-08-26 (Centrafrique) Le bureau fédéral du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) en France a demandé, lundi, la démission du ministre en charge du dialogue politique inclusif en Centrafrique, M. Cyriaque Gonda, a appris APA.

Dans un communiqué rendu public à Bangui, le président du bureau fédéral du MLPC, M. Antoine Jérémie Nam-Ouara, qualifie M. Gonda d’incompétent et l’accuse de manquer « à ses charges et obligations».

Par ailleurs, M. Nam-Ouara a exhorté le gouvernement à retirer les trois projets de lois controversés soumis pour adoption à l’Assemblée nationale et à l’origine de la nouvelle crise politique que traverse le pays.

Ces projets de lois concernent notamment «les infractions commises par les éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre contre les mouvements rebelles, au cours du 15 mars 2003», celles commises par les éléments armés ayant participé au putsch militaire du 15 mars 2003 et l’atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale par les groupes politico-militaires.

L’article 3 de ce dernier projet de loi précise notamment que sont exclus du bénéfice de l’amnistie, les éléments ou groupes rebelles qui auront refusé la démobilisation ou le cantonnement des troupes, ceux qui auront refusé de restituer ou ceux qui auront dissimulé ou tenté de dissimuler des armes et minutions, véhicules, engins ainsi que ceux qui auront refusé ou tenté de refuser de se soumettre aux injonctions des autorités établies.

Dans son communiqué, le président de la fédération du MLPC en France a demandé au gouvernement d’élaborer de manière consensuelle de nouveaux textes d’amnistie conformes aux intérêts supérieurs du peuple centrafricain. Il lui a également exigé de mettre en place dans l’immédiat un comité d’organisation du dialogue politique inclusif conforme à l’esprit de consensus retenu comme mode de fonctionnement de ce forum censé ramener une paix définitive dans le pays.

«La fédération Europe-Amériques-Asie-Moyen Orient-Océanie du MLPC appelle tous les démocrates à manifester à leur désapprobation vis-à-vis du comportement irresponsable du gouvernement centrafricain et du général François Bozizé et à rejeter les forces du mal et les fossoyeurs de la démocratie», conclut le communiqué.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 02:59




DECLARATION DES ORGANISATIONS DE PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME RELATIVE AU PROJET DE LOI SUR LA REFORME DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE

 

 

Le Gouvernement centrafricain a soumis à l’Assemblée Nationale réunie en session extra ordinaire depuis le 1er août 2008 un projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) de l’ordre judiciaire. Ce projet de loi a suscité la désapprobation de l’ensemble  du corps  judiciaire.

 

En effet, au delà des motifs apparents présentés par le Gouvernement, ce projet est une tentative de main mise du Pouvoir Exécutif sur le Pouvoir Judiciaire en ce qu’il :

-          modifie la composition du CSM en donnant une majorité mécanique au profit de l’exécutif ;

-          permet à l’Exécutif de s’ingérer systématiquement dans le traitement des dossiers et  des affaires juridictionnelles ;

-          modifie les modalités de nomination des magistrats en réduisant significativement  les pouvoirs du CSM dans ce domaine ;

-          affaiblit le principe de l’inamovibilité des magistrats et de leur indépendance en violation des Directives des Nations Unies sur l’indépendance des Magistrats du siège et de la Constitution ;

 

Les ONG des Droits de l’Homme demandent au Gouvernement et à l’Assemblée Nationale le retrait de ce projet, qui, s’il était adopté en l’état, mettra définitivement un terme au principe de l’indépendance de la Justice déjà largement entamé et  constituera un véritable obstacle pour la garantie des droits du Peuple  et des investisseurs en République Centrafricaine.

 

Elles prient le Gouvernement de procéder à une large concertation  avant d’engager une telle réforme qui touche au principe de séparation de pouvoir  prévu dans la Constitution du 27 décembre 2004.

 

 

 

Fait à Bangui le 26 août 2008

 

Ont signé

 

ACAT-RCA, Bruno Hyacinthe GBIEGBA

 

AFJC, Lydie Euloge MBELLET KOUNDJA

 

LCDH, Nganatoua Wanfiyo GOUNGAYE

 

MDDH, Adolphe NGOUYOMBO

 

OCDH, Mathias Barthélemy MOROUBA

 

RONGDH, Marie Edith DOUZIMA LAWSON

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 21:00

Ndlr Centrafrique-Presse : L'APRD a libéré début août dernier plusieurs personnes, essentiellement des peuhls de nationalité camerounaise et centrafricaine, prises en otage par des zaraguinas et les a remises aux autorités camerounaises et centrafricaines. C'est une honte pour les FACA qui, à l'image de leur chef, sont incapables de combattre efficacement les zaraguinas. Nous publions tel quel le bilan des opérations qu’a fait parvenir à la rédaction de Centrafrique-Presse.

 






LE BILAN DE L’OPERATION DU 31 JUILLET 2008.

 

Après l’offensive de l’APRD du 31 juillet 2008 aux environs de 9h sur les différentes bases des coupeurs de route appelés communément ZARAGUINA dans la zone limitée par les villages Hassana, Kaita, Ngaoukala et Degaulle. Ces villages sont situés dans la Sous Préfecture de Ngaoundaye.

Le bilan chiffré sur les otages est le suivant : 29 otages de différentes nationalités (Camerounaise, Centrafricaine et Tchadienne) ont été libérés dont un otage centrafricain blessé et 3 corps des otages non identifiés, tués par les coupeurs de route avant de fuir. Cependant les cadavres et les blessés de ces ravisseurs n’ont pas pu être rattrapés à cause de la forêt très dense à cette période.

La pression de l’APRD sur ces bandits de grand chemin est aussi forte que 11 otages camerounais ont pu échapper à leurs ravisseurs pendant le combat pour traverser la frontière et se rendre aux autorités camerounaises. L’APRD a pu récupérer et identifier 13 otages camerounais avec les photos à l’appui, qui ont été remis aux autorités camerounaises le samedi 02 août 08 à 12h, 2 otages tchadiens et 3 otages centrafricains y compris le blessé ont été remis aussi à l’ONG CICR basée à Paoua le même jour à 10h pour les remettre aux parents.

Il faut noter que parmi les otages, il y a 3 petites filles de 5, 12 et 13ans dont une camerounaise et 2 centrafricaines.

Une remarque aussi importante : les otages et leurs ravisseurs sont tous des peuls.


 


Les noms des otages camerounais :

 

1)         ABDOU OUMAROU, 12ans; berger camerounais; domicilié à Karang Pandjama; durée de détention 2mois.

2)         ADAMOU DAMDJI, 15ans; berger centrafricain; domicilié à Ngawi- RCA, durée de détention : 5mois; rançon imposée : 400.000fcfa

3)         BOUBA BOBBOI, 58ans; éleveur camerounais; domicilié à Mbang Rey; père de 15 enfants. durée de détention : 6mois et 20jours; rançon imposée : 3.000.000fcfa

4)         BOUBAKARY ISSA, 17ans, domicilié au carrefour Touboro, berger camerounais. durée de détention : 2 mois; rançon imposée : 1.000.000fcfa

5)         HAMADOU DJIRA, 45ans; éleveur camerounais; domicilié à Ngadji-maïnganga; père de 10 enfants. durée de détention : 6mois; rançon imposée : 200.000fcfa

6)         HAMADOU DJIGODE, 47ans; éleveur camerounais, domicilié à Karang pandjama, Père de 6 enfants. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 300.000fcfa

7)         HAMAN DJOBDI, 26ans; éleveur camerounais, domicilié à Karang pandjama; célibataire. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 200.000fcfa

8)         ILYASSOU ISSA, 20ans, éleveur centrafricain, domicilié au carrefour Touboro. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 400.000fcfa

9)         OUMAROU DOUYE, 39ans, éleveur camerounais, domicilié à Karang pandjama, Père de 5 enfants. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 500.000fcfa

10)     OUMAROU IOURAI, 45ans, éleveur centrafricain, domicilié à Karang pandjama. durée de détention : 2mois

11)     ROUKAYATOU MOUSSA ZAMENA (fille), 12ans; camerounaise; domicilié à Touboro. durée de détention : 7mois; rançon imposée : 500.000fcfa

12)     SALEH HAMADOU, 12ans; berger camerounais. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 200.000fcfa

13)     SEIDOU ABDOU, 17ans, éleveur camerounais, domicilié à Touboro. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 200.000fcfa

 

 

Les noms des otages centrafricains et tchadiens remis au CICR dont nous n’avons pas pu avoir leur photo :

 

DJAMILA GARAMA, âgé de 13ans, sexe féminin, nom du père GARAMA et de nom de mère MAIMOUNA, domiciliés à Pebee/ Berberati, de nationalité centrafricaine ; durée de détention : 4 mois ; rançon imposée est de 300.000fcfa.

 

DJOUWAIRA ALHADJI ALIM, âgée de 5ans, sexe féminin, nom du père ALHADJI ALIM et nom de mère HADJARA, domiciliés à Sabewa/RCA ; de nationalité centrafricaine. Durée de détention : 7 mois, rançon imposée est de 300.000fcfa.

 

ABDOULAYE BOUKAR, âgé de 30ans, sexe masculin, célibataire, nom du père BOUKAR MAL HABA et nom de mère ACHTA BOUBA, domiciliés à Adoum/Tchad ; de nationalité Tchadienne, durée de détention : 2 mois, rançon imposée est de 1.000.000fcfa

 

MAHADJOU MOUSSA, âgé de 17ans, sexe masculin ; célibataire, nom du père Feu MOUSSA et de mère GAMBO AYI, domiciliés à Ngoï/Tchad, de nationalité Tchadienne ; durée de détention : 2 mois et 12 jours, rançon imposée est de 300.000fcfa.

 

 

NB : au moment de la saisie de ce bilan, on nous apprend que les paysans du village Gbama ont retrouvé les corps de 5 coupeurs de route qui tentaient dans leur fuite de traverser le fleuve LIM et qui ont été noyés.

Nos éléments en mission de reconnaissance sur la zone de combat, viennent de nous informer qu’un otage égaré a pu traverser hier mardi 05 juillet 08 du coté Cameroun par un piroguier. Ce dernier otage vient grossir le nombre des otages libérés à 30 personnes.

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