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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 01:37
Journées portes ouvertes de l’Union Européenne en Centrafrique
Journées portes ouvertes de l’Union Européenne en Centrafrique

 

Lancement officiel des  journées portes ouvertes de l’Union européenne en Centrafrique par le chef de l’État Touadera

 

 28 novembre 2019 , 6:04 

 

L’Union européenne en Centrafrique, Samuela Isopi. Cette cérémonie inaugurale a eu lieu en présence des plusieurs hautes personnalités dont les présidents des institutions républicaines, les membres du gouvernement présents à Bangui et les corps diplomatiques accrédités en République centrafricaine.

Organisées en étroite collaboration avec ses États membres et ses 53 partenaires comme les institutions, les agences de coopération des États membres, les ONG internationales et nationales et les agences des Nations-Unies, les journées portes ouvertes de l’UE (JPO) sont déjà ouvertes au public banguissois afin qu’il  découvre l’UE dans sa diversité géographique, historique et culturelle.

 Cette première édition des JPO permet aux Centrafricains de connaître tous les domaines de la coopération UE-RCA représentés entre autres par la relance économique, les services sociaux de base tels que la santé et l’éducation, les infrastructures, la consolidation de l’État poursuivi à travers l’aide budgétaire, la formation des forces de défense et de sécurité, l’appui à la justice, le soutien au secteur privé, ou encore l’aide humanitaire.

 Samuela Isopi, l’ambassadrice de l’Union européenne en Centrafrique, présente les enjeux de cette première édition des journées portes ouvertes qui offre la possibilité aux Centrafricains de s’exprimer, « pour la première fois, les journées portes ouvertes de la coopération UE-RCA donneront la parole aux Centrafricains. Ce sont les Centrafricains, les protagonistes de cette coopération, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour le relèvement et consolidation de la paix, le RCPCA, adoptés à Bruxelles en novembre 2016. Ce sont les Centrafricains en tant que bénéficiaires, mais surtout en tant qu’acteurs de la paix, de sécurité et de développement, qui sont les protagonistes de ces journées et les vrais artisans de l’avenir de leur pays. Le relèvement et le développement de la Centrafrique ne se feront que par les Centrafricains eux-mêmes », a précisé la cheffe de la délégation de l’UE-RCA, Samuela Isopi.

 Félix Moloua, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et ordonnateur national du Fonds Bakou dans son allocution de la circonstance ont plaidé pour qu’il y ait plus de visibilité sur les actions de l’UE en Centrafrique, « cependant, nous avons constaté qu’il n’y a pas assez d’actions de visibilité d’envergure sur l’ensemble des interventions de ce partenaire au développement durant toute cette période, malgré les résultats visibles obtenus », a constaté Félix Moloua.

 L’alliance française de Bangui se transformera pour l’occasion en Village commun “I LA!” composé de 9 quartiers regroupés par “domaine d’intervention” liés à la coopération UE-RCA, ainsi que d’un quartier consacré à l’Union européenne et ses États Membres.

Le nom des quartiers traduits en sango est un message fort de rassemblement et d’engagement commun comme le recommande l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) signé le 6 février 2019 entre le gouvernement et les groupes armés.

 Dix rencontres-débats et ateliers sont programmés pour échanger et débattre des thématiques d’actualité et d’intérêts pour les CentrafricainsL’Union européenne est présente en République centrafricaine depuis 1957 et ses nombreuses interventions à travers différents cycles de financements témoignent à suffisance son engagement depuis plusieurs décennies auprès de la RCA.

Il est à noter que dans le cadre de cette première édition des JPO de l’UE en Centrafrique, un atelier focus sur le Fonds Bekou aura lieu à l’Alliance française de Bangui ce vendredi 29 novembre 2019 à 9h45.

 

Jefferson Cyrille Yapende   

 

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29 novembre 2019 5 29 /11 /novembre /2019 01:28
Centrafrique : face à l’offensive russe, la France réagit
Centrafrique : face à l’offensive russe, la France réagit

 

Lu pour vous 

 

https://lanouvelletribune.info/ Par Florian Guénet 27 novembre 2019

 

En visite à Bangui, le directeur Afrique du Quai d’Orsay a participé mardi dernier à une réunion relativement importante pour redéfinir et rappeler le rôle de la France en Centrafrique. Une relation qui, traditionnellement, s’est toujours bien déroulée, même si les derniers mois, la coopération entre les deux nations a connu quelques soubresauts.

Trois heures durant, les deux parties ont ainsi eu l’occasion de discuter de divers sujets, évoquant tour à tour les questions liées à la sécurité, la situation humanitaire ou la bonne gouvernance. L’idée était alors de remettre à plat les relations entre les deux pays, tendues depuis plusieurs mois à cause notamment de la présence russe sur le territoire que le gouvernement français voit d’un très mauvais œil.

Il y a quelques mois, le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s’en était d’ailleurs ému auprès de son homologue russe Sergueï Lavrov, invitant le Kremlin à laisser le président Touadéra à tenir et mettre en place ses engagements constitutionnels.

La France, soucieuse de son rôle en Centrafrique

Face à la menace russe et à la possibilité de perdre en influence sur le territoire, la France a donc décidé de répliquer et de s’impliquer le plus possible en Centrafrique. Un échange salué par Sylvie Baïpo-Temon, ministre centrafricaine des affaires étrangères, qui a souligné le caractère inédit de cette démarche.

De quoi lancer une nouvelle dynamique dans les relations entre les deux nations, symbolisées par ailleurs, par la rencontre entre les chefs d’État des deux nations, le 5 septembre dernier. Une manière de normaliser la politique commune d’autant que ce type de rencontre est amené à se réitérer tous les ans.

Une rencontre amenée à se répéter

Une idée à laquelle Rémi Maréchaux directeur Afrique du Quai d’Orsay adhère totalement. Selon ses dires, les relations entre la France et la Centrafrique viennent de connaître une subite avancée. 

Après un inventaire réalisé, des nouvelles questions ont été soulevées, notamment en ce qui concerne l’éducation supérieur ainsi que les besoins nationaux en matière de renforcement de la sécurité. Enfin, il convient de noter que le montant de l’aide allouée par la France à la Centrafrique est en hausse de 130 millions d’euros, en comparaison à 2019.

 

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 23:56
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition
Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition

 

 

Centrafrique: une nouvelle plateforme rassemble les leaders de l'opposition

 

Par RFI Publié le 28-11-2019 Modifié le 28-11-2019 à 23:37

 

Une nouvelle plateforme d’opposition a été créée à l’initiative d’Anicet Georges Dologuélé. L’objectif : organiser « une coalition de l’opposition démocratique », une structure pour parler d’une seule voix. Elle regroupe une quinzaine de partis politiques dont les principaux leaders d’oppositions.

Anicet Georges Dologuélé, Bertin Béa, Karim Meckassoua, Nicolas Tiangaye, Ferdinand Nguendet, Désiré Kolingba… Ils ont décidé de se regrouper dans une plateforme purement politique à la différence de celle d’E Zingo Biani qui accueille aussi des organisations de la société civile.

« Une convergence de points de vue » a permis ce regroupement expliquent-ils. Plusieurs thématiques réunissent ces leaders d’opposition : la dénonciation de l’accord de Khartoum et des violences qui se poursuivent sur le territoire ou encore leur désaccord quant à la mise en place du comité stratégique d’appui au processus électoral qu’ils qualifient de « machine de fraude ».

« Tout reste à définir », tempèrent certains. Et déjà des divergences pourraient diviser cette nouvelle union. En toile de fond, les élections générales de l’année prochaine.

Certains de ces leaders défendent l’idée d’une nouvelle transition estimant que les conditions sécuritaires ne sont pas réunies pour l’organisation du scrutin. D’autres veulent l’organisation d’élections crédibles dans les temps. Ce que défend le gouvernement, soutenu par la Minusca, qui souhaite coûte que coûte le respect du calendrier électoral.

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 22:39
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le Cardinal Dieudonné Nzapalainga appelle le gouvernement et les politiques au dialogue

 

BANGUI, le 28 novembre 2019 (RJDH) ---Le Cardinal Dieudonné Nzapalainga appelle le gouvernement et les partis politiques à un dialogue sur l’épineuse question du comité stratégique d’appui au processus électoral qui s’est invité dans le débat politique ces temps derniers. Un appel lancé dès son arrivée à l’aéroport Bangui-M ’poko le mardi 26 novembre après avoir représenté le Pape au quatrième congrès sur la Miséricorde divine au Burkina-Faso.

Le paysage politique centrafricain risquerait de s’obscurcir avec des prises de position tranchées de la classe politique s’opposant à la mise en place du comité d’appui au processus électoral porté par le gouvernement centrafricain.

Cette forme de contestation qui se dessine inquiète le prélat, Dieudonné Nzapalainga, qui a lancé un appel au dialogue à l’endroit de toute la classe politique pour éviter une éventuelle crise politique et créer un climat apaisé pour le processus électoral. «  On ne pourra jamais trouver la solution si on n’engage pas le dialogue. Seul le dialogue, pourra poser carte sur table ce qui nous fâche et se dire des choses, chercher des solutions », a souhaité l’homme d’église.

« La fuite en avant ne nous apportera pas de solution. En même temps aussi, tous ceux qui veulent être conservateurs ne pourront pas faire évoluer ce pays. Il va falloir qu’on s’asseye et qu’ensemble on trouve des solutions », dit-il.

Pour le leader religieux, les élections sont des moments favorables dans lesquelles le peuple s’exprime librement sans qu’elles ne soient entachées d’irrégularités, « le moment des élections, c’est le moment favorable où on donne la parole au peuple de choisir qui doit conduire sa destinée, car l’on parle de destin commun. Et nous pensons que, c’est important que nous y allons dans la sérénité. Mais quand on y va avec la colère, la haine et bien cela peut susciter des tensions. Nous avons assez souffert et nous voulons une autre perspective », a déclaré Dieudonné Nzapalainga.

Même si le gouvernement affiche sa volonté de tenir le calendrier électoral en justifiant la mise en place de ce comité, rien n’est sûr que la classe politique puisse s’aligner dans cette logique. Car les partis politiques y voient en cela des germes d’un échec du processus électoral.

 

 

Centrafrique : Deux conventions à hauteur de 14 millions d’euro signées entre la RCA et la France

 

BANGUI, le 28 novembre 2019, (RJDH) ---Le dialogue politique Centrafrique-France a débouché sur la signature de deux conventions. La signature a eu lieu ce mardi 26 novembre 2019 entre Félix Moloua, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et l’Agence Française de Développement.  

La première convention se chiffre à hauteur de 10 millions d’Euros, soit 6,66 milliards de francs CFA. Le montant représente l’aide Budgétaire de la France à travers l’Agence Française de Développement destiné à rembourser une partie des arriérés de salaire et de pension. La seconde convention est relative au financement du projet de la promotion des initiatives locales et environnementales pour la gestion des inondations, (PILEGI) d’un montant de 4 millions d’euros soit près de 2,6 milliards de francs CFA. Ce projet PILEGI a pour finalité, « d’améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les 1er et 2ème arrondissements de Bangui suite aux inondations », indique le document.   

Le projet structuré autour de quatre composantes a pour objectifs de, « réduire les risques liés aux inondations et aux questions sanitaires ainsi que les malades hydriques et paludisme.  Ceci pour favoriser l’emploi en proposant des travaux à haute intensité de main d’œuvre (Timo) et le recrutement de PME local du secteur BTP. Egalement, à renforcer des capacités des institutions et des dynamiques collectives dans l’appropriation et la gestion des services urbains ».

Selon le communiqué, ce concours vient compléter le portefeuille de l’Agence Française de Développement en Centrafrique représentant plus de 78 millions d’euros de projets actifs visant à soutenir la relance de secteur prioritaire et à répondre aux enjeux de développement de court et moyen terme. Au cours de ces échanges qui ont duré plus de 3h, les deux partenaires sont également convenus de la nécessité de procéder à la revue des accords bilatéraux, la poursuite des travaux pour la définition d’un cadre de suivi de ce partenariat pour le rendre plus efficace, à travers des consultations politiques.

A cette occasion, la France a annoncé l’octroi de 118.000 euros d’aide d’urgence pour les victimes de récentes inondations. Cette appui sera mise en œuvre par la croix rouge française.

 

 

Centrafrique : Le CNLS table sur 5 milliards FCFA pour la mise en œuvre du plan d’accélération et de prévention du VIH/SIDA

 

BANGUI, le 26 novembre 2019 (RJDH) ---Environs 5 milliards de FCFA, c’est le montant que le Comité National de Lutte Contre le Sida (CNLS) souhaite réunir avec le concours des partenaires financiers en vue de permettre la mise en œuvre du plan d’accélération de la prévention du VIH/SIDA d’ici 2020. Ce plan permet à tous les acteurs accompagnant le gouvernement à réduire le taux d’infection dans le pays.

L’organe technique national en charge de la lutte contre le VIH/SIDA souhaite, à l’issue de cette table-ronde de ce mardi 26 novembre 2019, réunir avec le concours des partenaires techniques et financiers plus de 5 milliards FCFA pour faciliter la mise en œuvre du plan d’accélération et de la prévention du VIH/SIDA d’ici 2020. Le plan est défini autour de quatre (4) axes stratégiques prioritaires pouvant permettre de balancer la courbe du taux de prévalence qui est de 4,9 % dans le pays encouragé par des nouvelles infections annuelles, touchant les personnes âgées de 15-49 ans (2010-2017).

Les quatre axes stratégiques et prioritaires tournent autour de la prévention de transmission de mère à l’enfant, prévention chez les populations ciblées, (jeunes filles et garçons et autres franges de la population ainsi que les plus vulnérables), de renforcement de la gouvernance par l’appropriation, le financement, la coordination et le suivi ou évaluation.

L’atteinte de ces objectifs, le Gouvernement centrafricain doit permettre la décroissance de la courbe de l’épidémie. « C’est un plan qui est prévu de 2019 à 2020 avec comme objectif de réduire la transmission de VIH de la mère à l’enfant. Réduire également la transmission de cette pandémie  au sein de la population  à savoir les professionnels de sexe, les déplacés ainsi que les hommes ayant de rapport sexuel avec les hommes. Ce plan fait un montant de 5 milliards de FCFA, ce que nous avons pour le moment dans la caisse est 3 milliards de FCFA. Nous sollicitons nos partenaires à une mobilisation financière pour la mise en œuvre de ce projet », a expliqué le Coordonnateur du CNLS, Professeur Sylvain Wilfried Nambei.

Le financement de ce plan s’avère nécessaire car la fourniture des ARV se fait avec intermittence. C’est pourquoi, âgée de 16 ans, une fille vivante avec le VIH appelle les partenaires à s’impliquer dans ce projet pour éviter la rupture d’ARV dans les hôpitaux, « bien que je vis avec le virus. J’ai des droits et des obligations qui devraient être garantis, respectés et préservés. Je profite de cette assise de lancer un message à tous nos partenaires nationaux et internationaux, les bailleurs et les pays amis de la RCA d’aider ce projet financièrement afin de lutter contre cette maladie et éviter les ruptures d’ARV pour ceux qui vivent avec cette maladie», a-t-elle plaidé.

L’organisation de cette table-ronde des bailleurs de fonds est de combler le gap financier pouvant permettre de mobiliser les ressources nécessaires au développement du plan.

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 22:34
Bangui accueillera le « Forum for Africa development 2020 »
Bangui accueillera le « Forum for Africa development 2020 »

 

Lu pour vous

 

Faustin Archange Touadera : « Il y a des avancées dans le sens de l’amélioration de notre économie »

 

https://agencecamerounpresse.com/ jeudi, 28 novembre 2019 17:44

 

Le président de la République centrafricaine voit d’un bon œil les efforts de la sous-région Afrique centrale. Ceci au niveau économique et de l’intégration.

 

Le 22 novembre dernier, Yaoundé la capitale politique camerounaise abrite un sommet extraordinaire de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Cinq chefs d’Etat sont présents ici, à l’exception du président gabonais donc l’état de santé est fragile en ce moment. À la sortie de cette rencontre les chefs d’Etat  font plusieurs annonces. Ils expriment  leur volonté de voir  évoluer le FCFA.

Les cinq chefs d’Etat passent surtout  en revue, la coopération monétaire avec la France. Ils décident d’engager une réflexion approfondie sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération. Dans cette lancée, la Banque des Etats d’Afrique centrale (Beac) doit proposer dans des délais raisonnables un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie commune.

Présent à Yaoundé, le président centrafricain ne cache pas sa joie. Sa gratitude va surtout à l’endroit du numéro un camerounais.  « Nous sommes très satisfaits de l'initiative du président Paul Biya, président en exercice des chefs d'Etat de la Cemac. Il  a vu juste en nous invitant à ce sommet extraordinaire. Il a été un moment important. Car, compte tenu de la situation de la sous-région, il était utile que nous puissions nous retrouver et évaluer les grandes décisions prises il y a quelque temps à Yaoundé, puis à N'Djamena », confie Faustin Archange Touadera, à Cameroon Tribune.

Pour le président centrafricain, il est important de revisiter les grands chantiers communs, surtout en ce moment très crucial pour la Cemac. Plus loin, il note qu’il y a des avancées significatives. Surtout dans le sens de l’amélioration de nos économies et de la gouvernance. « Cette réunion a été opportune pour nous, chefs d'Etat. Le secteur de l'intégration est prioritaire, c'est-à-dire le développement des infrastructures qui permettent de favoriser la circulation des biens et des personnes », poursuit ce dernier. 

Après cette lecture très appréciable de la Cemac, il appelle à faire mieux. « Cela a été relevé, il est question de redoubler d'efforts dans le sens de l'intégration régionale, et aussi l'amélioration de la gouvernance économique dans la sous-région. Ces deux points ont fait l'objet de discussions. Nous avons décidé que l'intégration doit vraiment être réelle, ainsi que la coopération et les échanges entre nos pays ».

 

 

Afrique/Economie/Bangui, la capitale centrafricaine accueille le « Forum for Africa development 2020 »

 

Par Afrique Matin Sur Nov 28, 2019 Par Brou François/afriquematin.net

 

La République Centrafricaine abritera, au mois de  mars 2020, un important évènement. Il s’agit du forum pour la promotion de l’investissement dénommé « Forum for Africa development 2020 ». Ce Forum se tiendra à Bangui, sous le parrainage du Président Faustin-Archange Touadéra.

Le développement économique et social d’un pays implique la mise en place d’infrastructures modernes dans tous les secteurs économiques. Conscients de ce fait, les autorités centrafricaines, avec à leur tête le président Faustin-Archange Touadéra, ont décidé de promouvoir l’investissement en vue de la relance économique post-crise. Ainsi, Bangui accueillera, dans quelques mois, des hommes d’affaires, des investisseurs qui viendront de divers horizons pour le  développement de la République Centrafricaine.

En prélude à ces assises, William Bogui, opérateur économique ivoirien et  grand artisan de cet important rendez-vous du donner et du recevoir, donne quelques grandes lignes.

« La République Centrafricaine   regorge   beaucoup de potentialités et d’opportunités dans tous les domaines. Bangui est une ville en pleine mutation infrastructurelle, et c’est l’occasion choisie de faire connaitre et faire découvrir ce pays à des investisseurs.  Plusieurs objectifs  sous-tendent ce grand rendez-vous que nous organisons au mois de mars 2020. Nous voulons faire comprendre que  le pays est attractif en termes d’investissements, faire connaitre les ambitions affichées par les gouvernants et amener les populations à croire en l’émergence de leur pays. Vous êtes sans savoir que la Centrafrique sort d’une crise militaro-socio-politique. Pour atteindre l’émergence, il est important de redonner de la vie, de la confiance à ce peuple. Ce qui nous a amenés à choisir le thème « Investir dans les objectifs du développement durable », explique-t-il.

A cette rencontre d’affaires, sont attendus plusieurs participants qui viendront des cinq continents du globe.

« Forum for Africa development 2020 » sera l’occasion pour  des décideurs, des investisseurs et autres hommes d’affaires d’apporter leur expertise, voire leur soutien au développement de la Centrafrique », a conclu William Bogui.

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 22:12
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

RCA : Controverse autour du comité stratégique d'appui aux élections, Faustin Archange Touadéra brise le silence

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 28 novembre 2019 11:56

 

A un an des prochaines élections groupées en Centrafrique, l'opposition démocratique a mis en place ce 27 novembre 2019 à Bangui une coalition pour faire face à Faustin Archange Touadéra et à son parti le Mouvement Cœurs-Unis (MCU). A l'initiative du chef de file de l'opposition démocratique et président de l'URCA (Union pour le Renouveau Centrafricain), Anicet Georges Dologuélé, tous les partis politiques d'opposition au régime de Bangui se sont réunis pour définir leur stratégie électorale.

Ce contact des leaders de l'opposition politique, la première du genre depuis les dernières élections groupées de 2015-2016, intervient dans un contexte pré-électorale marqué par des suspicions.

"Nous avons parlé de toutes les questions d'actualité et surtout des conditions d'organisation des élections, des inquiétudes qui habitent tous les membres et de la stratégie à mettre en place pour que la démocratie reste une réalité en RCA" a expliqué Crépin Mboli-Goumba, président du Parti Africain pour la Transformation Radicale et Intégrale des Etats (PATRIE) pour qui, cette rencontre de circonstance n'a rien de hasard. Pour lui, "cette démocratie est menacée dans la pratique politique et dans la gouvernance de tous les jours".

La démocratie est menacée mais comment faire face pour changer les choses ? Bertin Béa, secrétaire général du parti travailliste KNK, crache la stratégie de l'opposition qui est à la fois politique, économique et sociale. "Le KNK se réjouit de cette rencontre regroupant l'opposition démocratique pour que nous puissions échanger sur les scandales financiers et la question électorale" a précisé M. Béa indiquant que  "un arrêté a été pris par le Premier ministre pour mettre en place 'un soi-disant' comité stratégique. Nous pensons que c'est totalement illégal, arbitraire" avertissant que "c'est une machine à préparer une fraude électorale". Bertin Béa souligne "qu'ensemble, nous allons rectifier toutes les dérives du régime du Président à l'heure actuelle" estimant que "trop c'est trop".

Les leaders présents à la rencontre sont ambitieux et ont soif de solliciter le suffrage du peuple. Dans le contexte actuel, Nicolas Tiangaye, président de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS), ne discute pas d'opinions au sujet de l'arrêté du Premier ministre, Firmin Ngrébada. "Ce comité stratégique est illégal. Il viole la loi qui a créé l'Autorité Nationale des Elections. La position des leaders des partis politiques est que l'arrêté qui a été pris par le Premier ministre soit purement et simplement rapporté" a-t-il exigé.

L'idée de la coalition est lancée, mais il faut la formaliser. L'initiateur Anicet Georges Dologuélé, président fondateur de l'Union pour le Renouveau Centrafricain, se félicite du caractère légal qu'aura à prendre cette coalition. "Pour une plateforme, il faut des textes juridiques. Cela va être rédigé avec les modalités de fonctionnement pour qu'on puisse avoir un cadre dans lequel parler du pays" a-t-il fait savoir.

Après la délivrance de l'acte de naissance de cette coalition ce 28 novembre 2019, les élections de 2020 permettront de déterminer son poids politique.  

Le MDREC brandit l'ordonnance 058 devant la Cour Constitutionnelle

Le président du parti politique Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l'Evolution de Centrafrique (MDREC), Joseph Bendounga, a déposé mercredi 27 novembre un recours au greffe de la Cour Constitutionnelle, brandissant une ordonnance. "Nous déferons l'ordonnance 058 devant la Cour Constitutionnelle et nous attendons une décision qui puisse apaiser le peuple centrafricain", a lâché M. Bendounga après la saisine de la Cour Constitutionnelle.

Par cette requête, M. Bendounga relève que ce n'est pas par un arrêté qu'on peut nommer les chefs des institutions. "Que ce soit les pouvoirs du Président de la République, du Premier ministre, des membres du gouvernement et de l'administration, tout est régi par la loi. La Cour Constitutionnelle est la garante du fonctionnement des institutions de l'Etat. L'organisation des élections, dans le strict respect du code électoral et des textes juridiques, est la garantie de paix et de sécurité pour la RCA" a précisé l'homme politique au regard des textes en vigueur.

En pleine période post-crise, Joseph Bendounga dit ne pas comprendre "pourquoi le Premier ministre veut créer un comité stratégique pour piloter les élections" ajoutant que "le Premier ministre se croit en période de transition depuis le 30 mars 2016". Pour Joseph Bendounga, depuis la prestation de serment du Chef de l'Etat Faustin Archange Touadéra, "ce sont les institutions de la République, dûment établies par la Constitution qui fonctionnent et qui agissent; il n'y a que l'ANE sous le contrôle de la Cour Constitutionnelle" pour organiser et gérer les élections.

Faustin Archange Touadéra brise le silence autour de la création du comité, stratégique

Le Président de la République balaie du revers de la main toute idée de truquage des prochaines élections. Selon Faustin Archange Touadéra dans une interview exclusive accordée à Radio Ndeke Luka ce 27 novembre 2019, la mise en place de ce comité stratégique n'est pas une première en Centrafrique. Son rôle n'est pas de remplacer l'Autorité Nationale des Elections mais de mobiliser des ressources pour l'organisation des élections.

"L'organisation des élections est de la responsabilité du gouvernement avec les institutions de la République notamment l'Autorité Nationale des Elections. Il faut l'accompagner. Quand nous manquons de ressources, c'est le gouvernement qui doit faire. Nous devons mettre tous nos partenaires autour de la table pour nous appuyer" rassure le Président de la République. Il souligne que "ceux qui interviennent dans le dispositif" le font "de la manière la plus transparente".

L'idée d'après Faustin Archange Touadéra est d'amener les uns et les autres à être au même niveau d'information. "Nous devrions faire en sorte que tout le monde sache ce qui tourne autour des élections. Quelles sont les difficultés ?".

"Nous sortons de crise, c'est d'éviter tout ce qui peut nous ramener dans des crises ? Ce n'est pas la première fois qu'on le mette en place. Pendant les dernières élections, il y a eu un comité stratégique" ce qui n'empêche pas d'aller à des élections "crédibles et transparentes" selon le Chef de l'Etat Touadéra.

 

 

RCA : L'UE ouvre ses portes aux Centrafricains

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 28 novembre 2019 12:02

 

L'Union Européenne (UE) ouvre ses portes du 28 au 30 novembre 2019 à la population centrafricaine. Une campagne qui vise à présenter au public ses multiples activités dans le cadre du relèvement du pays. Elles s'inscrivent dans la commémoration des 60 ans de son appui en Afrique en générale, en Centrafrique en particulier et se déroule à l'Alliance Française de Bangui. Le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, a personnellement coupé le ruban symbolique pour lancer les portes ouvertes. 

Cette toute première édition des Journées Portes Ouvertes (JPO) appelée « I La » [Ndlr : Nous sommes là], qui démarre ce jeudi va donner l'occasion aux bénéficiaires de nombreuses actions menées par l’UE en faveur de la paix, de la reconstruction et du développement de la RCA de présenter leurs réalisations. Mercredi 27 novembre dans la soirée, le Président Faustin Archange Touadéra, accompagné du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, Symphorien Mapenzi, et de l’Ambassadrice de l’UE, Samuela Isopi, a procédé à la coupure du ruban, symbole officiel de l’ouverture de ces journées portes ouvertes.

« Ce n'est que la façade de l'Union Européenne. Vous avez vu le nombre de réalisations qui se font dans notre pays. Les gens se posent la question, qu'est-ce qu'on a fait des ressources de Bruxelles ? Je lance un vibrant appel à la population de venir constater » a lancé le Ministre de l’Économie et du Plan, Félix Moloua, invitant la population à aller massivement découvrir les réalisations de l’UE en partenariat avec le gouvernement.

Déjà au lancement à 16h 00, à l’Alliance Française de Bangui, plusieurs stands enrichis en documents, posters et annonces montrent que ces JPO de l’Union Européenne ont été bien préparées.

Pour illustration, l’espace Radio Ndeke Luka donne l'opportunité à la population de découvrir l’importance de l’information, la communication et la sensibilisation autour du slogan : « bâtir une société civile active pour accompagner la résilience, le relèvement et la paix en RCA ». Le Comité de Coordination des Organisations non gouvernementales (CCO) en Centrafrique n’est pas resté en marge. Il met l'accent sur la lecture des bandes dessinées, les principes humanitaires et les activités humanitaires financées par l’UE.

A quelques pas et dans le même cercle, les agents du Centre pour le Dialogue Humanitaire, actif en RCA depuis 2007, expliquent  la portée de leurs actions notamment la médiation d’accords locaux, la négociation de l’accès humanitaire, les garanties de sécurité et l’appui au processus de justice transitionnelle avec l’appui de l’UE.

Ces JPO de l’UE seront clôturées avec un méga-concert le samedi 30 novembre à l’Alliance Française de Bangui.

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 15:12
Le président de la Commission de l’UA en séjour au Cameroun
Le président de la Commission de l’UA en séjour au Cameroun

 

Lu pour vous

 

Crise Anglophone : Le président de la Commission de l’UA en séjour au Cameroun

 

https://agencecamerounpresse.com/ jeudi, 28 novembre 2019 09:32 Marie MGUE

 

Accueilli ce mardi à Yaoundé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, échangera avec le Cameroun , principalement  sur la situation  dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest.

 

Le Président de la Commission  de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat  est arrivé au Cameroun ce mardi 26 novembre 2019  à Yaoundé, en fin de matinée. Le diplomate africain, a été accueilli par le Premier ministre, Chef de gouvernement, Joseph Dion Ngute.

Cette visite entre dans le cadre d’une mission conjointe, Union africaine, Organisation  internationale  de la Francophonie  et  du Commonwealth.

Au cours de son séjour, le diplomate tchadien  évaluera avec les dirigeants locaux, la situation dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie depuis 2016 à une crise sociopolitique, dite anglophone.

Par ailleurs, l’Union africaine souhaite une implication du gouvernement camerounais pour un retour de la paix en République Centrafricaine.  

En effet, la visite du Président de la Commission  de l’Union Africaine intervient après celle de chef de mission de l’Union africaine pour la Centrafrique et l’Afrique, Matias Bertino Matondo.  Ce dernier a été reçu en audience par le Premier ministre. Les deux parties se sont entretenues sur la situation en RCA. « Nous avons dressé un état des lieux à la suite de l’accord de paix qui a été signé le 6 février 2019 pour un retour de la paix en République centrafricaine », a révélé,  Matias Bertino Matondo, au terme de l’entretien avec le Chef du gouvernement camerounais. Et d’ajouter : «  Nous avons mené  un plaidoyer pour que le Cameroun continue de jouer son rôle de leader dans la sous-région et pour l’accompagnement de la stabilisation de la République centrafricaine. »

Le Président de la  Commission  de l’Union Africaine a été rejoint par la secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo et Xavier Puppinck, le Directeur de Commonwealth.  

 

Marie MGUE 

 

NDLR : En se préoccupant seulement maintenant de la situation grave que vivent les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun, l’UA confirme les critiques et reproches qui lui sont souvent adressés à savoir qu’elle est toujours en retard d’une guerre. Combien de morts et quel seuil de drames faut-il atteindre pour que l'Union Africaine se saisisse d'une crise en Afrique ?

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 15:03
Le leader rebelle centrafricain Miskine toujours détenu au Tchad

 

 

Par RFI Publié le 28-11-2019 Modifié le 28-11-2019 à 04:38

 

Les autorités tchadiennes ne doivent pas extrader Abdoulaye Miskine et ses compagnons. C’est ce que disent les avocats du président du Front démocratique du peuple centrafricain, un mouvement rebelle signataire des accords de Khartoum entre le gouvernement centrafricain et les mouvements rebelles. Lui et ses compagnons ont été arrêtés il y a dix jours alors qu’il venait de traverser la frontière entre la Centrafrique et le Tchad. Pour ses avocats, ils venaient solliciter une médiation du Tchad.

Les avocats des responsables de mouvements rebelles centrafricains indiquent que ceux-ci ont traversé la frontière en direction du Tchad pour demander une médiation avec le pouvoir de Bangui au sujet de la mise en œuvre des accords de Khartoum conclus en février dernier.

Malheureusement, ils n’ont pas été écoutés mais ont plutôt été interpellés et sont depuis détenus au secret, en toute illégalité, tempête Me Maxvelt Loalngar, un de leurs avocats : « L'accord entre les pays membres de la Cemac dispose qu'au bout de 72h l'étranger détenu sur le sol de l'État devrait être remis en liberté. À l'heure où nous parlons, nous n'avons pas accès à Abdoulaye Miskine et ses compagnons de fortune. Cela fait que cette détention est arbitraire, abusive, illégale. »

Les défenseurs des rebelles centrafricains font aussi remarquer qu’en tant que signataire des accords de Khartoum, Abdoulaye Miskine et ses compagnons ne devraient pas être poursuivis par l’État centrafricain.

« Vous vous souviendrez qu'en février dernier, il y a eu un accord signé entre l'État centrafricain et 14 groupes armés. Il a été stipulé très clairement que les chefs de ces mouvements-là ne devaient pas faire l'objet de poursuites. Aujourd'hui, on nous invente de toutes pièces des infractions qui n'ont nullement existé. C'est inadmissible. »

En attendant, les responsables de la rébellion centrafricaine restent hors de portée de la justice parce que toujours détenus par les services secrets.

 

 

NDLR: Etre signataire de l'Accord de paix ne donne pas qualité ni autorise à faire n'importe quoi et à se comporter en hors la loi. 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 02:27
Unis pour dire ‘’Stop’’ aux violences basées sur le genre en Centrafrique

 

Unis pour dire ‘’Stop’’ aux violences basées sur le genre en Centrafrique

 

C’est devant une foule des grands jours qu’a été lancée la grande campagne des ’16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes’’, ce mardi 27 Novembre 2019 à Bangui. Femmes, hommes et jeunes filles de différentes corporations unissent leurs voix pour reprendre en chœur le thème de cette année : « Orangez le monde : la Génération Égalité s’oppose au viol ».

Le lancement solennel de cette campagne nationale s’est fait sous le leadership de la Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Aline Gisele Pana, entourée des représentants des agences onusiennes, des organisations non gouvernementales et des chefs des missions et corps diplomatiques accrédités.

C’est donc en sa qualité de chargée de la politique de la promotion du genre et de l’enfant, que la ministre a, dès l’entame de son mot de circonstance, rassurée de la volonté et de la détermination du Gouvernement à réprimer sévèrement les actes de violences faites à l’encontre des femmes. « Des mesures sont déjà prises, en créant une juridiction pour poursuivre les auteurs de ces crimes et pour lutter contre ces formes de violences. A cela s’ajoute la mise en place par le Premier ministre d’un Comité national technique de lutte contre les violences basées sur le genre, les pratiques traditionnelles néfastes et le mariage forcés », a précisé Aline Gisele Pana.

Puis, tour à tour, les experts du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), de l’entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femme), de Médecins sans frontière (MSF) et de la MINUSCA ont fustigé les violences à l’égard des femmes et appelé à une urgente prise de conscience sur la situation des femmes dans le pays car, selon les statistiques du FNUAP, 9246 cas de violences ont été enregistrés au cours des trois derniers trimestres de l’année 2019.

« La violence à l'égard des femmes et des filles est un phénomène mondial qui nous concerne tous. 70% des femmes sont victimes de violences sexistes au cours de leur vie », a martelé Vivian van de Perre, Directrice de cabinet de la MINUSCA, avant de rassurer les filles et femmes de la Centrafrique que leur combat est celui de tout le monde.

Une multitude d’activités sont prévues sous le thème national ‘’Tolérance zéro au viol et protection des survivants/victimes dans notre société pour le relèvement socio-économique et la consolidation de la paix ’’ afin d’éveiller les consciences pendant les 16 jours que durera la campagne à travers la Centrafrique. Elles seront organisées conjointement par le système des Nations Unies et les ONG œuvrant dans le domaine des violences faites aux femmes : exposition, conférences-débats, sensibilisation, formations, émissions radiophoniques, activités sportives et culturelles, etc.

Rappelons que c’est en 1999 que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 25 Novembre comme étant la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette Journée leur rend ainsi hommage mais invite le monde entier à dénoncer la violence sexiste. Chaque année à cette date, les gouvernements, les organismes internationaux et les ONG sont tiennent des activités pour sensibiliser le public au problème.

 

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in The Central African Republic (MINUSCA).

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 02:08
Tchad : un collectif d'avocats s'oppose à l'extradition d'Abdoulaye Miskine
Tchad : un collectif d'avocats s'oppose à l'extradition d'Abdoulaye Miskine

 

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Alwihda Info | Par Info Alwihda - le 27 Novembre 2019 - 23:57

 

Le collectif des avocats d'Abdoulaye Miskine -leader du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC)- et de deux autres ressortissants centrafricains arrêtés au Tchad, a tenu mercredi un point de presse à N'Djamena. Il a dénoncé l'arrestation du chef du mouvement FDPC et a demandé sa libération.

"Abdoulaye Miskine s'est rendu de lui-même aux autorités tchadiennes, à Haraze Manguegne, une ville située dans la région de Salamat au Tchad, aux fins de solliciter la médiation de l'Etat tchadien avec le Gouvernement centrafricain. Ils ont été conduits à N'Djamena avec deux de ses compagnons, aussitôt mis aux arrêts et gardés dans un lieu tenu secret et hermétiquement fermé à ses avocats", explique le collectif.

Ce dimanche 23 novembre 2019, les autorités centrafricaines, dans une mission composée entre autres du ministre de la Justice et du procureur général près la Cour d'appel de Bangui, se sont rendus à N'Djamena pour solliciter l'extradition des trois hommes à travers une demande déposée entre les mains du ministre du Pétrole assurant l'intérim du ministre de la Justice.

Le collectif d'avocats estime que la détention arbitraire des trois hommes est contraire à l'article 11 de l'accord d'extradition au sein de la CEMAC, sachant que les règles pénales relatives à l'arrestation et à la détention d'un étranger sur le sol tchadien (article 11 Code de procédure pénale) n'on pas été respectées.

Le collectif relève une violation criarde de la procédure édictée par le traité de la CEMAC et la loi tchadienne, ce qui rendrait la détention des trois hommes illégale. Il exige leur mise en liberté immédiate afin de leur permettre d'affronter sereinement et dignement toute procédure qu'on leur opposerait.

Toujours selon le collectif, l'accord de paix de Khartoum mentionne qu'aucune poursuite judiciaire ne sera mise en oeuvre contre les chefs des groupes armés.

"Abdoulaye Miskine n'a jamais été condamné par la justice centrafricaine. (...) En sa qualité de président du FDPC, il bénéficie de l'immunité judiciaire au titre de l'accord de Khartoum", explique-t-il.

Il interpelle les autorités politiques et judiciaires sur le respect strict des conditions d'extradition. "Le Tchad, longtemps accusé par la RCA d'être le commanditaire de la rébellion en RCA, ne doit pas accéder à cette demande d'extradition, juste pour faire plaisir à l'Etat centrafricain et redorer son image à l'égard de celui-ci, aux mépris total des exigences juridiques et diplomatiques", d'après le collectif.

Le collectif est composé de quatre avocats : Maitre Mogan Kembetiade, Maitre Max Loalngar, Maitre Madjitebaye Ganguimbaye et Maitre Benjamin Mamgodibate.

 

 

NDLR : Le FDPC avait pourtant démenti dans un communiqué la présence de Miskine sur le sol tchadien tout en prétendant que le bonhomme se trouvait toujours sur le territoire centrafricain

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