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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 03:13






Commission de consolidation de la paix

Troisième session

Formation République centrafricaine

2e séance - matin

8/10/2008

 

LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX FAIT LE POINT SUR L’ÉVOLUTION DU PROCESSUS DE PAIX EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Le Ministre centrafricain de l’économie parle des quatre priorités dont la mise en œuvre est indispensable au renforcement de la paix et de la stabilité dans le pays

Résolution des conflits et réconciliation nationale; réforme du secteur de la sécurité; renforcement des capacités de l’État et bonne gouvernance; et enfin, lutte contre la pauvreté par la création de pôles de développement.  Telles sont les quatre priorités du Gouvernement centrafricain, a expliqué ce matin, devant la Commission de consolidation de la paix (CCP), M. Sylvain Maliko, Ministre d’État au plan, à l’économie et à la coopération internationale de la République centrafricaine (RCA).

La CCP, qui se réunissait dans le cadre de l’examen de sa « formation République centrafricaine », qui est présidée par l’Ambassadeur de la Belgique, M. Jan Grauls, a entendu un exposé complet de M. Maliko sur la situation dans laquelle se trouve son pays après deux décennies d’instabilité.  M. François Lonseny Fall, Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine, a noté que cette réunion se tenait à un moment crucial, alors qu’une loi d’amnistie a été votée par l’Assemblée nationale de la RCA: Deux acteurs clefs de la scène politique centrafricaine ont émis de sérieuses réserves sur ce texte, a indiqué M. Fall, en précisant qu’il s’agissait de: la Coalition des partis d’opposition et du Mouvement politico-militaire de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).  En conséquence, le processus de dialogue préparatoire est dans l’impasse depuis le début du mois d’août. 

Évoquant une « marche vers le chaos », M. Maliko a rappelé la série de prises du pouvoir par la force qu’a connue la RCA et qui a fini par déboucher sur un premier processus démocratique avorté.  Depuis 1990, les troubles qui ont affecté le pays ont causé des déplacements de populations, a-t-il rappelé, estimant que la RCA a été victime d’« une déstructuration sociale ».  L’impunité et la perte de confiance dans les institutions, l’armée et la justice, caractérisent cette période, a-t-il souligné.  Il a rappelé que l’espérance de vie des Centrafricains avait diminué, passant de 49 dans les années 1980 à 41 ans aujourd’hui.  Un « sursaut patriotique » s’est produit en 2003, a indiqué le Ministre.  Ce sursaut s’est caractérisé par la recherche d’un consensus national pour reconstituer les bases d’un État de droit.  Si la paix est revenue avec le retour à la « légalité constitutionnelle », une recrudescence du grand banditisme s’est produite à partir de 2006 - avec la propagation du phénomène des « coupeurs de routes » -, tandis que les pays voisins, le Soudan et le Tchad, étaient secoués par des troubles graves.

La résolution des conflits par la voie du dialogue a été l’option choisie par la RCA, a souligné M. Maliko, qui a précisé que la « réconciliation nationale » en cours devait passer par un « dialogue politique inclusif » nécessitant un long processus de préparation dont le médiateur a été le Président du Gabon, El Hadj Omar Bongo.  La dernière étape à atteindre sera la réalisation concrète de ce dialogue d’ici la fin de l’année, a indiqué M. Maliko tout en reconnaissant que la durée de cette phase est difficile à estimer.  Les premiers objectifs qui lui sont assignés sont de permettre la réinsertion des anciens combattants et la mise en œuvre de mesures d’urgence destinées aux populations sinistrées, a dit le Ministre.

Le processus de consolidation de la paix en République centrafricaine suppose aussi la reconstruction des forces de défense et de sécurité, ce qui implique que dans le même temps l’intégrité territoriale du pays puisse être défendue contre des agressions extérieures et intérieures, a-t-il rappelé.  Quant aux actions contre le grand banditisme, le Ministre a dit que le Gouvernement centrafricain souhaitait le développement de liens avec les forces multinationales afin de sécuriser les frontières du pays qui sont « longues et poreuses ».  Il est impératif que les forces multinationales poursuivent leur action, a-t-il souligné, en précisant que la RCA souhaitait voir s’étendre le mandat de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT).

La bonne gouvernance est le troisième élément du processus auquel nous sommes attelés, à la fois sur le plan national et local, a dit le Ministre.  Enfin, le quatrième et dernier élément concerne les importantes réformes structurelles qui sont entreprises sur le plan économique en visant notamment l’établissement d’une gestion rationnelle et transparente des ressources naturelles.  M. Maliko a indiqué que plus des deux tiers de la population centrafricaine vivait en dessous du niveau de pauvreté en 2003, soit environ 2,6 millions de personnes.  Il n’a pas caché l’ampleur des défis à relever par la RCA, constatant que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) nécessiterait la mobilisation de 700 millions de dollars par an. 

Le représentant de la France, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, a indiqué que l’Union européenne était encouragée par l’engagement du Gouvernement centrafricain en faveur du dialogue politique, celui-ci étant le « socle du renforcement des institutions démocratiques et du succès des activités de consolidation de la paix ».  L’Union européenne, qui a déployé la force EUFOR-Tchad-RCA, estime que la stabilisation des pays de la région est aussi un autre élément essentiel au retour de la paix, de la stabilité et de la prospérité, a dit le représentant.  « Renforcer l’état de droit, réformer le secteur de la sécurité, et établir des pôles de développement sont des activités qui se renforcent mutuellement », a-t-il noté.

Le représentant de la Commission européenne a souligné que la réforme des forces de sécurité et de la justice constituait la priorité essentielle du programme de travail du Gouvernement de la RCA et de la Commission de consolidation de la paix.  Il a mis en garde contre le fait que tant que les engagements de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) ne seraient pas mis en œuvre, une épée de Damoclès planerait sur la stabilité politique du pays, hypothéquant son avenir.  Il nous apparaît essentiel que la communauté internationale mobilise les ressources nécessaires au lancement, au plus vite, d’un programme de DDR, ce qui est précisément la vocation du Fonds pour la consolidation de la paix, a préconisé le représentant de la Commission européenne.  Qualifiant la RCA de pays « orphelin de l’aide », il a annoncé que l’Union européenne préparait des mesures de soutien spécifiques, en particulier pour faire face à la crise alimentaire qui affecte le pays.  Il a aussi qualifié de « choix avisé » du Gouvernement centrafricain la création de pôles de développement que la Commission européenne a prévu de soutenir financièrement.

La représentante de la Banque mondiale, dont l’institution reprend depuis peu ses activités en République centrafricaine, a expliqué que la priorité allait à l’appui au développement économique et humain, notamment par le soutien aux PME.  Parmi les projets envisagés, un projet d’énergie d’urgence de la Banque mondiale, à hauteur de huit millions de dollars, sera examiné en 2009.  Le réengagement de la Banque mondiale en RCA suppose la mise en place d’initiatives novatrices, en particulier dans le Nord, aujourd’hui encore affecté par l’insécurité, a dit la représentante.  Les réformes sont fondamentales si l’on ne veut pas assister à une reprise des violences, a-t-elle noté.  En outre, une bonne coordination de l’action des donateurs est fondamentale, ainsi que la mise en œuvre d’une bonne gouvernance, a-t-il recommandé. 

Le représentant des États-Unis a évoqué la question de l’amnistie et demandé au Ministre Maliko quelles mesures comptait prendre le Gouvernement de RCA sur la question de l’impunité, en particulier sous l’angle des exactions commises par les forces de sécurité.  Le Ministre a répondu que la réforme de la justice devrait créer les conditions dans le cadre desquelles toute atteinte aux droits et aux libertés serait sanctionnée.

M. Jan Grauls a pris la parole en tant que représentant de la Belgique en soulignant qu’un consensus politique s’avérait indispensable, le Comité de suivi ayant un rôle à jouer à cet égard.  La Belgique souhaite participer activement au rétablissement de la paix et a débloqué 1,4 million d’euros, notamment destinés à une aide urgence aux réfugiés, a indiqué M. Grauls.  Concernant la réforme du secteur de la sécurité, la Belgique a envoyé un expert en RCA pour y aider le Gouvernement à développer une nouvelle stratégie.  Ce soutien et celui de la communauté internationale doivent s’accompagner d’un processus d’appropriation nationale, a-t-il indiqué.

Jane Holl Lute, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies et Chef du Bureau d’appui à la consolidation de la paix, a relevé les défis que doit affronter la RCA dans le processus actuel qui démontre, une nouvelle fois, a-t-elle constaté, la complexité des démarches de stabilisation la paix.  

La construction et la consolidation de la paix sont un long processus, a en effet renchéri M. Maliko.  « Rome ne s’est pas construite en un jour », a-t-il dit, et malgré des déceptions éprouvées au long du parcours, le Gouvernement de la RCA reste pleinement engagé en faveur du processus actuel pour que le lien entre la paix et le développement soit définitivement établi.  C’est la raison pour laquelle, il place beaucoup d’espoir dans la CCP, a souligné le Ministre centrafricain.  La question de la démobilisation et de la réinsertion des anciens combattants, et celle du rétablissement des services publics dans les zones où ils ont disparu, font partie des priorités à réaliser une fois la paix revenue, a-t-il dit.  Concluant la réunion, il a mis en garde contre toute focalisation qui ne prendrait en compte qu’une seule composante du problème qui se pose à la RCA au détriment de son traitement global. 

M. Grauls a indiqué que la Commission se rendrait à Bangui du 28 octobre au 6 novembre.  Le consensus existe autour de la réforme du secteur de la sécurité, de la bonne gouvernance, des pôles de développement et du dialogue politique, a-t-il résumé.

Outre les orateurs cités, les représentants du Gabon et de l’Égypte se sont aussi exprimés au cours de cette réunion de la Commission de consolidation de la paix.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 01:30



 











 


 










Bozizé on le sait maintenant, a déclenché depuis le 1er août dernier la démarche visant à dessaisir la Cour pénale internationale des enquêtes qu’elle a initiées sur les nombreux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations massives de droits de l’homme qui ont eu lieu en RCA depuis 2002, 2003 en allant, travail qui a déjà abouti notamment à l’arrestation en juillet dernier à Bruxelles du président du MLC Jean-Pierre Bemba. Aussi paradoxal que cela puisse être, c’était pourtant Bozizé lui-même qui avait voulu, convaincu qu’il pourrait ainsi définitivement noyer le président Patassé, que la CPI se saisisse du dossier centrafricain. Mais seulement, il croyait que les investigations de celle-ci n’iraient pas au-delà de l’année 2003. Ses illusions ont été confortées dans un premier temps avec la venue à Bangui du procureur Ocampo de la CPI qui y a ouvert un bureau et s’était entretenu avec lui. Bozizé pensait que l’affaire était dans le sac et qu’il ne pourrait jamais être dans la ligne de mire de ce procureur.

Or, depuis sa prise du pouvoir par coup d’Etat et jusqu’aujourd’hui, sa soldatesque s’est tristement illustrée par de nombreuses exactions et autres crimes de guerre que certains n’hésitent pas à qualifier de génocide (surtout dans la ville de Paoua et ses environs), dans plusieurs préfectures du Nord du pays. Le procureur de la CPI s’en est naturellement ému et a adressé en date du 10 juin dernier une lettre à Bozizé dans laquelle il lui faisait part de sa grande préoccupation quant aux violences massives commises dans les préfectures du Nord de la RCA qu’il a même clairement citées dans son courrier. Dès lors, Bozizé a compris que l’étau va immanquablement se resserrer sur lui tôt ou tard si les choses demeurer en l’état et qu’on laisse la CPI poursuivre ses enquêtes jusqu’au bout.

C’est le sens de son courrier du 1er août dernier envoyé au Secrétaire général des Nations unies pour solliciter l’implication du Conseil de sécurité afin d’arrêter la machine infernale de la CPI. La transmission tardive par Ban Ki Moon de ce courrier au président du Conseil de sécurité est, à n’en pas douter, la preuve que le SG des Nations unies a accordé peu d’attention à la démarche de Bozizé. En se rendant récemment à New York à l’assemblée générale des Nations unies, il devait secrètement espérer avoir un écho de sa requête mais le fait qu’on apprend qu’il vient de dépêcher à La Haye son ministre de la justice Thierry Maléyombo et le procureur de la République de Bangui Firmin Feindiro auprès de la CPI, montre qu’il a dû essuyer une fin de non recevoir à l’ONU.  

Après le président El Beshir du Soudan qui est déjà dans le collimateur du procureur de la CPI, Bozizé sera sans doute le second président africain en exercice sur la liste, contre lequel sera délivré d’ici là un mandat d’arrêt lorsque les investigations de la CPI auront suffisamment avancé au sujet des nombreux crimes de guerre et autres exactions telles que les incendies de villages, délibérément perpétrés par la garde présidentielle de Bozizé sous sa responsabilité dans plusieurs préfectures du Nord Centrafrique. Espérant échapper à peu de frais au jugement de l’histoire, voilà Bozizé dans de beaux draps. On ne sait pas où s’arrêtera-t-il avec la logique de dessaisissement de la CPI dans laquelle il s’est engagé. Une chose est sûre, les dispositions de l’article 16 du statut de Rome qu’il invoque dans son courrier à Ban Ki Moon ne peut pas s’appliquer à sa situation.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:54




APA - Bangui 2008-10-08 (Centrafrique) La sous-préfecture de Markounda (nord-ouest de la Centrafrique) serait, depuis plusieurs années, passée sous contrôle rebelle, a en croire Joséphat Tagotto, Président du Collectif des Ressortissants de la zone.

« A l’heure actuelle la population de la sous-préfecture de Markounda vit dans la brousse pour la simple raison que nombre de villages ont été détruits pendant les affrontements entre les forces républicaines et la rébellion », expliqué Tagotto, qui parle de « 90 % du territoire, occupé » par ceux qui ont combattu l’armée régulière, dans le conflit fratricide de 2005.

« Dans la brousse où elle s’est retirée, la population vit dans des conditions de total dénuement. Les femmes enceintes accouchent sans assistance médicale, les enfants en bas âges meurent faute de soins et il n’est pas rare non plus, que des adultes soient victimes de morsures serpent » a-t-il ajouté.

Cette situation a fait dire à Tagotto, que « le souci des ressortissants de Markounda est de voir aboutir très rapidement le processus de dialogue politique inclusif pour que la paix durable revienne définitivement ».

Il a salué le geste de la Communauté Internationale, qui intervient en ce moment pour distribuer des tentes, couvertures et produits de première nécessité.

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:51

Communiqué de l’État-Major Général et du Bureau politique du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice

M.L.C.J.- RCA / QG / 002

 

MISE AU POINT À L’INTENSION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN

La vérité est concrète.    Beckett

De bonne foi, dans un esprit d’ouverture et de franchise qui priorise les intérêts de la nation centrafricaine au détriment des intérêts pécuniaires individuels et sectaires, le Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (M.L.C.J.) fondé et dirigé par le Capitaine Abakar SABONE depuis le 11 août 1998 en Centrafrique s’était librement allié au Groupe d’Action Patriotique de Libération de Centrafrique (GAPLC) dont le  fondateur est M. Michel Am Nondroko DJOTODIA ainsi qu’au Front Démocratique Centrafricain (FDC) du Commandant HASSAN Justin pour créer l’Union des Forces Démocratiques du Rassemblement (UFDR) dont l’objectif principal était de faire pression sur le régime de Bangui à ouvrir un dialogue politique national inclusif, ce qui est loin d’être acquis actuellement. À l’issue ultime de ce dialogue, nous du M.L.C.J. nous visons doter notre République d’un état de droit, d’une bonne gouvernance dans la transparence afin que notre pays, la République Centrafricaine, puisse mettre des chantiers de son développement durable et soutenable, dans lequel la jeunesse est appelée à jouer un rôle clef sous la guidance de ses aînés éclairés et visionnaires.

 

Le M.L.C.J. ne s’est pas fait d’illusion sur l’issue ultime de son action politique et militaire. Il savait très bien que le chemin serait très long et ardu et des embuches multiples et diverses. Rappelons tout simplement quelques épreuves dignes de mention : les arrestations arbitraires et extrajudiciaires de notre Leader, les attentats à sa vie, les traitrises des uns et des autres, notamment, Robert YÉKOUA_KETTÉ récemment, et avant lui, Zakaria DAMANE présentement conseiller personnel du Général BOZIZÉ, celui-là même qui, au fond de lui et de par ses actions nuisibles, ne veut pas de ce dialogue national inclusif salutaire pour notre peuple qui ne cesse de le réclamer. Par ailleurs, les infiltrations et les sabotages se multiplient et dont le dessein est de torpiller et retarder  l’avènement de l’ère nouvelle qu’incarne notre Mouvement national, le M.L.C.J., pour la RCA.

 

En effet, toujours de bonne foi, le M.L.C.J. avait accueilli le Lieutenant  Robert YEKOUA-KETTÉ  qui vient de révéler, aux yeux de tous, sa nature d’aventurier sans issue. Sans sourciller, cet individu osa non seulement radier notre Leader, le Capitaine Abakar SABONE, du Mouvement que SABONE même et ses compagnons de la première heure ont fondé avec beaucoup de peines et sacrifices, mais aussi constituer un Bureau politique et un État-Major en prétendant être saisi par la base de notre organisation politique nationale. De plus, le jour même où il effectue ses nominations de son Mouvement fictif et fantôme, il adhère à une entité politico-militaire caduque, l’UFDR, du fait même du retrait  du M.L.C.J. de cette coalition tripartite. Yékoua-Ketté et ses compagnons ne savent pas qu’il faut combattre quotidiennement l’ignorance et le dilettantisme, deux fléaux associés aux paresseux.  

 

Nous de la base militaire ainsi que son Chef d’État-Major et ses Officiers supérieurs, nommément, le Colonel Oumar YOUNOUS M’BETIBANGUI (SODIAM), le Commandant Emmanuel Moctar BELLO, le Commandant Tidjane  ABATOR et le Lieutenant Alkal YOUNOUS déclarons solennellement à l’opinion tant nationale qu’internationale que le Lieutenant Robert  YÉKOUA-KETTÉ avait été admis dans nos rangs de bonne foi à titre de citoyen Centrafricain et n’a aucune assise dans le M.L.C.J..Par ailleurs, nous le mettons au défi de venir dans nos bases nationales, accompagné de ceux qui le manipulent au Bénin à Cotonou, entre autre, comme une marionnette, dire à la communauté nationale et internationale quand et où nous avons eu des assises avec lui. Nous du M.L.C.J., sommes bien implantés dans nos bases et au sein de notre population. Nos détracteurs le savent très bien. 

 

Le Bureau politique et l’État-Major du Corps des armées du M.L.C.J., après examen minutieux de la situation au sein de la hiérarchie politique de la coalition tripartite, l’UFDR, ont décidé de s’en retirer pour les intérêts supérieurs du peuple centrafricain aux dépens des intérêts individuels et bassement égoïstes de ceux que nous croyions être nos compatriotes sincères de lutte pour notre noble cause unique : ultimement veiller au développement et à la prospérité du peuple de la République Centrafricaine et introduire notre pays dans le concert des nations du XXIè siècle.

 

La Haute autorité du M.L.C.J., le Bureau politique et l’État-Major du Corps des armées, était l’épine dorsale de l’UFDR-RCA. Ses éléments ont toujours préconisé le Dialogue Politique National Inclusif en tant que premier pas à franchir pour édifier notre pays. Ils continueront à revendiquer ce Dialogue comme le lui demande la majorité silencieuse du peuple centrafricain fatigué et désabusé des manigances politiciennes des ennemis de notre pays et leurs acolytes.

 

Depuis des années, les éléments du M.L.C.J., alors au sein de l’U.F.D.R., ont toujours avancé et promu l’idée incontournable du Dialogue Politique National Inclusif puisqu’ils croient fermement  que ceux qui luttent pour une noble cause commune, doivent être capables de travailler ensemble quelles que soient des divergences d’opinions ou de perspectives sur certains points.

 

C’est pourquoi, le M.L.C.J. tend la main à toutes les forces vives nationales de bonne volonté, de mettre de côté leurs ambitions sectaires afin de permettre la tenue de ce dialogue, tant réclamé et attendu par la majorité de nos concitoyens, de l’intellectuel le plus futé de Bangui à la ménagère, mère de dix enfants en bas âge du village de Bakouma, afin que nous, Peuple Centrafricains, puissions accorder nos priorités aux secteurs clefs de notre développement économique et social, et ce, avec ou sans BOZIZÉ.

 

La Haute autorité du M.L.C.J., le Bureau politique et l’État-Major du Corps des armées salut l’implication de son Excellence, El Hadj Oumar Bongo ODIMBA, le patriarche qui ne ménage aucun effort pour que notre pays recouvre la paix et la sécurité, condition sine qua none de toute initiative pour la reconstruction du pays.

 

La RCA est signataire des accords régionaux et internationaux qui lui assurent une collaboration étroite avec les institutions comme l’Organisation des Nations Unies (O.N.U),  l’Union Africaine (U.A.), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), le Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CÉMAC) dont les diplomates sont encouragés à exercer leur rôle de médiation avec doigté sur la question centrafricaine afin que la paix et la sécurité reviennent et règnent dans la sous-région.

 

Les voies de communication au sein de la Haute autorité du M.L.C.J. sont ouvertes et engagées au plus haut niveau avec les acteurs politiques et militaires de notre pays, puisqu’elle croit à l’adage militaire « Qui aime la paix parle avec son ennemi ». L’appel est lancé à nos compatriotes et à leurs amis de part le monde de participer à l’effort de paix en République Centrafricaine.

 

Poursuivons la réflexion sur la pensée suivante: « Pendant que les grands peuples peuvent être en désaccord sur plusieurs sujets, ils sont capables de travailler ensemble s’agissant de lutter pour une noble cause, les petits peuples, eux, ont beau être en accord sur une noble cause, ils sont incapables de travailler ensemble, puisqu’ils luttent pour une petite tarte de gâteau à long terme, voire à court terme ».  Nous, Centrafricains, devons choisir si nous appartenons aux petits peuples ou aux grands peuples.

 

À bon entendeur salut.

 

Vive la République Centrafricaine.

 

Fait à Birao (RCA), le 07 octobre 2008

 

Chef de l’État-Major, le Col. Oumar YOUNOUS M’Betibangui (Sodiam), M.L.C.J.

Commandant Tidjane  ABATOR, M.L.C.J.

Commandant Emmanuel Moctar BELLO, M.L.C.J.

Lieutenant Alkal YOUNOUS, M.L.C.J.

Justin KOMBO, M.L.C.J.

 

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:50

 

Le FDPC n'a nullement pris position en ce qui concerne cette loi d'AMNISTIE tant attendue par toutes les filles et fils de CENTRAFRIQUE. Le FDPC est un mouvement connu de tous et que cesse cette confusion entre l'UFDR ET LE FDPC.

Le 07 octobre 2008, le FDPC vient une fois de plus d'être surpris de constater sur le site AFRICATIME la photo de son leader ABDOULAYE MISKINE au bas d'une déclaration de l'UFDR qui annonça sa satisfaction quant au vote de la loi d'AMNISTIE, et présentant le compatriote NGARMI BENDJIRBAYE comme porte parole de l'UFDR d'ABDOULAYE MISKINE.

 Une fois de plus, le FDPC porte un démenti catégorique quant au porte parole d'une part et d'autre part dénonce avec force cette manoeuvre tendant à jeter du discrédit sur le mouvement partant de son leader ABDOULAYE MISKINE.

  Le FDPC n'a nullement pris position en ce qui concerne cette loi d'AMNISTIE tant attendue par toutes les filles et fils de CENTRAFRIQUE. Le FDPC est un mouvement connu  de tous et que cesse cette confusion entre l'UFDR ET LE FDPC.

  Le FDPC soutient pour sa part les efforts consentis par les parlementaires quant au vote de la loi d'amnistie tout en restant vigilant en ce qui concerne l'évolution du processus en cours.

   UNE fois de plus, le FDPC  dément formellement que NGARMI BENDJIRBAYE n'est nullement son porte parole et que ANDRE LE GAILLARD RINGUI RESTE ET DEMEURE SON PORTE PAROLE. CETTE CONFUSION N'ENGAGE QUE LES AUTEURS.

                                                                                       

                                   POUR LE FDPC

                  LE PORTE PAROLE ANDRE LE GAILLARD RINGUI

 

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:47

 

      MOUVEMENT DEMOCRATIQUE POUR LA RENAISSANCE ET L’EVOLUTION DE CENTRAFRIQUE

                                   M. D .R . E . C. Mbi Yeke Zo

                                    Liberté – Persévérance – Progrès

                                         Email : lepartimdrec@yahoo.fr

   B.P 55 Km5, BANGUI – R.C.A. Tel. Fax (236) 61 51 69 Portable (236) 75.50.96.94

 

 

                                                          COMMUNIQUE N°16 / MDREC / 2008

 

Après avoir longtemps tergiversé avant de marquer son accord pour la tenue du dialogue politique inclusif et après avoir longtemps louché en cherchant à écarter plusieurs acteurs de la crise militaro-politique du processus de réconciliation nationale,

 

Le régime impopulaire du Général président François BOZIZE et sa nébuleuse KNK issus du coup d’Etat du 15 mars 2003, validé par des élections tordues en 2005, viennent de retrouver une partie de leurs esprits et se rendre à l’évidence, qu’ils ne pourront indéfiniment ramer contre la volonté du peuple centrafricain, car cette crise profonde qui a ébranlé les fondements du Centrafrique ne se résoudra que par la concertation ainsi que le dialogue et non avec des armes.

 

Ainsi,  les députés de la nébuleuse KNK et assimilés à l’Assemblée Nationale viennent d’adopter une loi d’amnistie générale tortueuse, le lundi 29 septembre 2008.

 

Le Général François BOZIZE bon gré mal gré à travers cette loi d’amnistie générale viciée, fait peser l’épée de Damoclès sur tous ses adversaires politiques et les rébellions qu’il n’a pas vaincu par les armes.

 

Le cantonnement des troupes rebelles dans les soixante (60) jours sous peine de perdre le bénéfice de la loi d’amnistie et la perte des droits politiques et civiques pendant dix ans à tout responsable politique que le régime de l’ex chef rebelle François BOZIZE taxera de collusion avec les rebelles rend inadaptée la loi d’amnistie générale. BOZIZE reste toujours égal à lui-même : un rancunier doublé d’un haineux.

 

Le Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (M.D.R.E.C), Parti Politique d’opposition démocratique averti, a plusieurs fois mis en garde les autres composantes de la classe politique ainsi que les rébellions armées. Les intentions de l’ex chef rebelle François BOZIZE, ses proches ainsi que complices ne sont pas nobles. Ils ne recherchent pas la réconciliation et le retour définitif de la paix en Centrafrique. Mais plutôt, à emmener par tous les moyens leurs ennemis à montrer leurs points de faiblesse, les pousser à l’erreur pour les massacrer.

 

Les intentions du Général François BOZIZE ont été largement exprimées avec mépris par son parent et thuriféraire Ministre Cyriaque GONDA sur les ondes nationales et de Radio France Internationale (RFI). Les rebelles de KABO et PAOUA regroupés à BOUAR ont suffisamment subit les fourberies de BOZIZE.

 

Aussi, il faut que tous les protagonistes des crises militaro-politiques, auteurs de viols, d’atteintes graves aux personnes et aux biens, de crimes de guerres et crimes contre l’humanité ne se réjouissent pas trop au sujet de la loi d’amnistie générale. Qu’ils sachent que la justice les rattrapera un jour comme cela fut le cas en Argentine, au Kosovo, au Congo Démocratique, en Sierra Léone etc.

 

Aux Centrafricains, victimes de ces fils du diable qui se pavanent dans le pays, le M.D.R.E.C leur demande de ne pas perdre espoir, car il ne pourra y avoir de pardon sans que les criminels ne reconnaissent leurs crimes et demander pardon à leurs victimes ainsi que la réparation des préjudices qu’ils ont subis.

 

Les cerveaux et les auteurs des crimes amnistiés pendent le temps de leur existence sur cette terre de nos ancêtres ou sur les lieux de leur exile seront traqués par les esprits de nos compatriotes victimes de viols, d’atteintes graves aux personnes et aux biens, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Les larmes et la souffrance des personnes torturées, spoliées, déplacées, ou contraintes à l’exile inonderont les lits sur lesquels ils passent leurs nuits. 

 

    Fait à Bangui, le 6 octobre 2008

 

          Le Président du MDREC

 

 

 

  Démocrate Joseph BENDOUNGA    

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 01:56





Bangui, 6 oct 08 (C.A.P) – L’atmosphère qui prévaut à Bangui depuis ces dernières semaines au niveau des services de sécurité du pouvoir de Bozizé en particulier, frise la paranoïa selon des observateurs avisés dans la capitale centrafricaine. La tension est perceptible à l’œil nu.

Les patrouilles des éléments de la garde présidentielle à bord de véhicules 4 x 4 montés de mitrailleuses lourdes, appuyés par ceux cagoulés du commando d’intervention rapide du commandant Gustave Bolé n’arrêtent pas de sillonner les artères de la ville à vive allure de jour comme de nuit.

Bozizé s’est rendu en personne vendredi dernier à Bouar, ville garnison où sont cantonnés depuis belle lurette des éléments de l’UFDR de Zakaria Damane et quelques éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine qui y végètent sans grand moyen après la signature d’accord partiel de paix avec le gouvernement de Bozizé.

Selon des indiscrétions émanant de l’entourage de Bozizé lui-même, cette paranoïa serait due à la conviction que se ferait Bozizé sur l’imminence d’une attaque sur la capitale qui pourrait provenir soit de l’APRD de Demafouth, soit du camp de Martin Ziguélé accusé il n’y a pas si longtemps de procéder à la distribution d’armes dans les quartiers de Bangui, soit des éléments de l’UFR de Florian Ndjadder.

 Bozizé et son clan sont persuadés que leurs jours sont comptés et qu’ils ne sont point à l’abri d’un complot visant à les renverser du pouvoir. Tout cela les plonge dans une telle tension nerveuse que les banguissois en subissent inévitablement les conséquences quant à leur manque de quiétude alimenté de la crise du courant électrique qui persite.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 00:55






La République centrafricaine chute de deux places à mesure que sa performance continue à décliner dans le dernier Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique

Les données publiées récemment démontrent que deux tiers des pays d’Afrique subsaharienne ont amélioré leur performance de gouvernance et ont enregistré une progression notable en termes de participation et de droits de l’homme

 ADDIS ABABA, ÉTHIOPIE : l’Indice Ibrahim 2008 de la gouvernance en Afrique publié aujourd’hui par la Fondation Mo Ibrahim indique qu’entre 2005 et 2006 l’indice de performance de la République centrafricaine diminué pour atteindre  43,6 sur 100 ce qui la conduit à perdre deux places pour se classer 43ème sur les 48 pays de l’Afrique subsaharienne.

 En référence aux mesures complètes de la performance de gouvernance réalisées via l’Indice Ibrahim, la République centrafricaine s’améliore légèrement dans trois domaines sur cinq : développement humain ; participation et droits de l’homme ; développement économique durable. Le score de la République centrafricaine a sensiblement régressé dans les catégories application de la loi, transparence et corruption ainsi que sécurité et protection.

           

Catégorie

2007 Score (sur 100)

2008 Score (sur 100)

2008 Classement (sur 48)

Sécurité et protection 

51,6

46,7

46

Application de la loi, transparence et corruption

45,4

42,7

39

Participation et droits de l’homme

59,5

60,2

29

Développement économique durable

33,1

34,9

38

Développement humain

33,2

33,2

42 (ex æquo)

 La régression la plus forte est enregistrée dans la catégorie sécurité et protection, avec une diminution de 4,8 points.

 Dans la sous-région, la moitié des membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont amélioré leur performance par rapport à l’an dernier. Toutefois, seuls trois membres de la CEEAC (Burundi, Cameroun et Gabon) ont désormais un meilleur classement par rapport au reste du continent. Seuls deux membres du groupe (Gabon ainsi que São Tomé et Príncipe) se positionnent dans la première moitié du classement de l’Indice Ibrahim. Au sein de la CEEAC, la République centrafricaine se classe septième sur dix.

L’Indice Ibrahim révèle que les deux tiers des pays de l’Afrique subsaharienne ont amélioré leurs performances en matière de gouvernance au cours de l’année écoulée. Le Liberia, le pays qui a réalisé l’ascension la plus rapide, se place au 38e rang après avoir gagné 10,4 points pour atteindre cette année le score de 48,7.

 La catégorie Participation et droits de l’Homme est la catégorie qui a connu les plus grandes améliorations avec 29 pays en progression. Un grand nombre d’entre eux ont su améliorer la participation à travers des élections qui, dans l’ensemble, ont été considérées comme libres et justes par les observateurs internationaux. Malgré cela plusieurs problèmes persistent sur cette partie du continent, tout particulièrement en ce qui concerne les droits de la femme. Une majorité de pays a aussi réalisé des progrès dans les catégories Respect des lois, transparence et corruption ; Développement humain ; et Développement économique durable entre 2005 et 2006.

 Pour la deuxième année consécutive, c’est l’île Maurice qui caracole en tête de l’Indice Ibrahim avec cette année un score de 85,1. Les membres du club des cinq meilleurs pays restent inchangés et se composent, outre l’île Maurice, des Seychelles, du Cap-Vert, du Botswana et de l’Afrique du Sud qui obtiennent tous des scores supérieurs à 71,0.

 L’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique est un classement complet des pays de l’Afrique subsaharienne établi en fonction de la qualité de leur gouvernance. Pour évaluer la gouvernance nationale, l’Indice Ibrahim s’appuie sur 57 critères qui jaugent la qualité des services que les gouvernements assurent à leur population. L’accent est mis sur les résultats tels que les ressentent les citoyens du pays. Ces critères sont divisés en cinq catégories globales qui, prises dans leur ensemble, représentent les obligations fondamentales des gouvernements envers leurs citoyens.

 Le conseil d’administration de la Fondation Mo Ibrahim s’est réuni au grand complet à Addis Ababa, le siège de l’Union africaine, pour faire l’annonce officielle ce matin. Mo Ibrahim, le fondateur et président de la Fondation a déclaré :

 « Éclipsée par les nombreux titres de l’actualité des derniers mois, la véritable histoire qui émerge actuellement de l’Afrique est que, dans une large majorité des pays africains, les performances de la gouvernance sont en progression. Au vu de cette analyse circonstanciée s’appuyant sur divers critères de gouvernance clés, il ressort que des progrès se font sentir sur tout le continent. J’espère que les citoyens d’Afrique se serviront de ces résultats comme d’un outil leur permettant d’engager la responsabilité de leurs gouvernements et de stimuler le débat sur les performances de ceux qui gouvernent en leur nom. »

 Mary Robinson, membre du conseil d’administration de la Fondation Mo Ibrahim et ancienne Présidente de la république d’Irlande qui a aussi occupé les fonctions de Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, a eu ces mots :

 « Il est particulièrement intéressant de constater que pour le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme les améliorations les plus remarquables dans le domaine de la gouvernance se produisent dans la catégorie de la participation et des droits de l’Homme. Plus de pays de l’Afrique subsaharienne que jamais organisent des élections démocratiques, et j’ai bon espoir que cela va contribuer à former un tremplin à partir duquel les progrès continueront à se propager à travers le continent. » 

 

 

Catégorie

2007 Score (sur 100)

2008 Score (sur 100)

2008 Classement (sur 48)

Sécurité et protection 

51,6

46,7

46

Application de la loi, transparence et corruption

45,4

42,7

39

Participation et droits de l’homme

59,5

60,2

29

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 00:47

 


à la tête de l'un des tout premiers partis politiques

 

Bangui, 6 octobre 2008 – (APANEWS) - M. Alexandre Philippe Goumba a succédé à son père Abel Goumba à la tête du Front patriotique pour le progrès (FPP), l'un des tout premiers partis politiques de Centrafrique, à l'issue de la 3ème convention nationale des présidents des 17 bureaux fédéraux tenu du 3 au 4 septembre à Bangui.

Fondateur du FPP, le Pr. Abel Goumba a été nommé, en février 2006, Médiateur de la République, une fonction incompatible à toute activité politique. La mise à l'écart de la scène politique du président-fondateur a entraîné la scission du parti en deux tendances rivales, dont l'une conduite par son fils, et l'autre par M. Moïse Kotayé qui revendique également la paternité du FPP.

En dépit de l'élection de M. Alexandre Goumba comme président du FPP en juillet 2006, au cours d'un congrès extraordinaire du parti, la rivalité entre les deux tendances s'est accentuée. Moïse Kotayé avait saisi la justice pour réclamer l'annulation de l'élection de M. Alexandre Goumba.

Cette requête avait motivé, en novembre 2006, la mesure de l'ancien ministre de l'intérieur interdisant Alexandre Goumba d'activité politique, décision entérinée par le tribunal administratif (TA), en janvier 2007.

Le verdict du TA a été attaqué et l'affaire portée devant le Conseil d'État qui devait alors se prononcer en dernier ressort. Le 15 mai 2008, cette instance a tranché en rendant un arrêt établissant la légalité et légitimité de M. Alexandre Philippe Goumba, investi samedi dernier président du FPP par les délégués à la 3ème convention nationale des présidents des 17 bureaux fédéraux.

Dans une déclaration à l'issue de son investiture, M. Goumba a fait savoir qu'il mettait un terme définitif aux dissensions à l'intérieur du parti. «La crise qui a secoué notre grand parti a pris fin le 15 mai dernier avec le verdict du Conseil d'État», a-t-il déclaré.

«Avec mon investiture aujourd'hui, j'enterre définitivement les dissensions internes» et «j'appelle à cette occasion à une réconciliation de tous les cadres et militants du parti, afin que tous nous préparions notre participation au rendez-vous de l'histoire de notre pays qui est le dialogue politique inclusif», a-t-il conclu.



Ndlr Centrafrique-Presse : Qu'est-ce qui distingue dès lors Goumba de Bozizé puisque Bozizé aussi veut que ce soit son fils Francis qui puisse lui succéder. C'est en définitive une question de famille. Tout cela est bien pitoyable !

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 15:14

                                 

 

 

"For those believe in peace, stability, security and political cohesion in Central African Republic; Inclusive National Dialogue must be organised. This dialogue, to gain with positive outcome for the Common Good of  the country should take place abroad. Libreville, Gabon's Capital is well-indicated to welcome this forum. Even if its President Omar Bongo was involved in the coup that ousted the legal President of Central African Republic. Fall and other international organisations representatives in this country are invited to hunch on this way."

 

Better is to establish the process of peace in the country. Better is to be relevant on the social political phenomenon which prevails in society. The master words in such cases are the following : persuasion and conviction. Both show the profile of politicians in their will to handle the fiendish trouble and crisis the country faces. Amesty here and there. Dialogue here and there. Decisions here and there. Thinking here and  there. Methods to deal with crises in this country raise questions which turn in fear and uncertainty in mind of citizens.

 

Such facts are rights because those upon whom weighs the realisation of peace and stability lack consistence, cohesion and will.regarding, the deal of Inclusive National Dialogue ; first of all it is obvious that government and its ruling party and coalition do not have real conviction to set dialogue according to the situation that emeged in the country. It seems they do not know by which means they had taken the Power of State, making confusion between peace and amnesty, security and the United Nations Mission in Chad an Central African Republic. This confusion averts the process of Dialogue in the country. Bozize regime relies on military forces to get peace and security.

 

This regime is in trouble definition in its priorities. Coming on the Power of State by coup, Bozize regime believes in violence to impose itself. How long this country can endure this confusion which causes suffering, despair, sorrow, death and cruel  poverty. Central African Republic needs amnesty which could end dictatorship. Amnesty which could bring freedom, dignity, respect of Human Rights and economic growth. Bozize regime on this point shows deep concerns because persuasion is not in its mind. Here is the matter incoherence.

 

The purpose of this regime is keep the Power of State, ruling the country for ever. Its amnesty bill is void. Its purport is ambiguous. It could not cope with Inclusive National Dialogue. What this country is confronted are the lack of conviction and persuasion of Bozize regime. This country deserves change. As its citizens call for values of freedom and democracy. At that moment Bozize regime is not entirely for this national forum.

 

Another way to admit that this government is not coherent. No one can imagine where direction  Bozize and its regime want for the country. At that time  fear and uncertainty grow in democrats on this regime. Dialogue is more important to exorcise the country from its crises. For that citizens require coherence and cohesion of opposition to curb the regime. It will be in honor of the country.  Observing Central African Republic, this country is in severe political crises which its government ignores. That is an incoherence. which must be rolled out for the safe of the country.

 

 

**************************************************************************

 

 

Comprendre la Centrafrique, c'est analyser la crise qui la domine, la stagne et la condamne dans la pauvreté. C'est prendre en compte la dimension des valeurs de la démocratie qui s'enracine dans l'esprit et dans les habitudes des citoyens. Cet exercice doit être obligatoire pour le politicien. Ce, dans le but d'asseoir une plate-forme politique pour circonscrire le mal potentiel et aussi l‘actuel existant. Le politicien doit s'adapter à l'évolution de la société. Son rôle est de proposer, d'inventer, de formuler, de réformer et d’élaborer des idées forces qui conduisent l'Etat vers la prospérité, la paix, la sécurité et la cohésion sociale.

 

Cela dit il doit avoir de la conviction et l'art de la persuasion. Ici, dialogue, là-bas dialogue ; ici amnistie, là-bas amnistie ; décisions ici, là-bas décisions. Réfléchir ici, réfléchir là-bas. Le régime Bozizé n'a pas de méthode de résolution de la crise centrafricaine. Trop évasif est ce régime. Trop indécis, il l'est. Et la Centrafrique désespère. Ici la pauvreté, là l'indifférence qui tue. Et les morts se comptent parmi ceux qui vivent mal la confusion que fait ce régime à propos de l'amnistie et le dialogue, la sécurité et la mission des nations unies en Centrafrique et au Tchad. 

 

Bozizé compte sur l'Onu, mais n'est guère ouvert pour le dialogue. Ambiguïté déchirante et même humiliante pour les citoyens. A dire vrai Bozizé ne compte que sur la force des militaires pour se maintenir au Pouvoir de l'Etat. La conviction lui fait défaut, surtout qu'il oublie comment il est parvenu au Pouvoir de l'Etat. Cela se sait et se suppute. La conviction, il ne l'a pas parce qu'il manque d'objectif national. L'état de la Centrafrique le prouve.

 

Ainsi, il est difficile de trouver en lui des germes de la démocratie et de la liberté. Puis l'art de persuasion lui manque. Cela se traduit son caractère autoritaire, violent et dictateur. L'incohérence qui règne en lui ne peut que mettre en pièces le Dialogue National Inclusif. La Centrafrique doit réintégrer la démocratie, ce sans Bozizé. L'opposition doit contraindre le régime Bozizé aux vertus de la conviction et de la persuasion. Ce n'est l'amnistie qui donne du contenu au Dialogue National Inclusif. Mais, c'est la conviction de sortir la Centrafrique du bourbier qui est importante. D'ailleurs le texte de cette loi d'amnistie est flou.

 

Cette loi ne présente aucune garantie pour ceux qui sont destinataires. Dépourvu de conviction, Bozizé et son régime ne peuvent pas assurer le respect ladite loi. C'est pourquoi l'opposition doit prendre en compte ces réalités factuelles pour exiger un débat pertinent et substantiel digne des démocrates. Elle doit mettre un terme à cette incohérence du régime Bozizé qui se résume par l'acceptation du dialogue vidé de son essence qui est la liberté. C'est un devoir pour l'opposition. Elle ne doit pas se compromettre dans l'incohérence délétère du régime Bozizé.

 

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