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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 22:24




LIBREVILLE (AFP) - 09/11/2008 12h23 - Neuf travailleurs humanitaires ont été évacués samedi du nord-est de la Centrafrique par la force européenne déployée dans cette région et dans l'est du Tchad (Eufor Tchad-RCA), selon un communiqué reçu dimanche par l'AFP à Libreville.

 

Deux organisations non gouvernementales basées à Ouandja, à 120 km au sud de Birao, base de l'Eufor dans le nord-est de la Centrafrique, ont "souhaité que leurs personnels soient évacués" après avoir entendu "des échanges de coups de feu dans leur ville entre 04H00 et 06H00" (03H00 et 05H00 GMT), selon ce communiqué de la force européenne.

 

Le nom des ONG et la nationalité des ses membres évacués ne sont pas précisés.

 

L'Eufor a alors "dépêché sur place deux hélicoptères depuis Abéché", le quartier général de la force européenne situé dans l'est du Tchad, et a évacué les neuf personnes vers Birao.

 

"Un groupe d'hommes armés avait effectivement attaqué les forces gouvernementales de Centrafrique (Faca) dans le but de voler des armes et des munitions (...) Les FACA ont repris le contrôle de la ville (Ouandja) dès 08H00", selon le communiqué.

 

Fin septembre, un groupe armé avait investi la bourgade d'Am Dafok, à la frontière soudanaise et à 70 km à l'est de Birao. Le groupe avait "pillé et pris des armes" dans les bâtiments publics, avait alors précisé un porte-parole de l'Eufor.

 

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, est en proie depuis 2005, année de l'élection du président François Bozizé arrivé au pouvoir par la force deux ans plus tôt, à l'insécurité dans le nord, où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions.

 

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 22:21




ORRESEAU DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES

NDES DROITS DE L’HOMME

Email : réseauongdh_rca@yahoo.fr



DECLARATION DES ORGANISATIONS DE PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME RELATIVE A LA PROMULGATION DE LA LOI SUR LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE MALGRE LA CENSURE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

 

 

Conformément aux dispositions légales, le Gouvernement Centrafricain a sollicité l’avis de la Cour Constitutionnelle sur la conformité à la Constitution de la loi modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi organique N° 97.031 du 10 Mars 1997, portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature, adoptée par l’Assemblée Nationale le 5 septembre 2008 avant sa promulgation.

 

Le 2 Octobre 2008, la Cour Constitutionnelle a rendu une décision, déclarant non conformes à la Constitution du 27 décembre 2004, notamment toute la procédure d’élaboration du texte et 12 dispositions substantielles.

 

La décision de la Cour Constitutionnelle étant sans recours, le Gouvernement n’avait aucune autre alternative que de l’accepter. S’il tenait à cette loi, il devrait reprendre la copie mais en sollicitant l’avis préalable du Conseil Supérieur de la Magistrature et saisir à nouveau l’Assemblée Nationale.

 

En effet, l’ article 77 de la Constitution précise : 

 

« Les décisions de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles et à toute  personne physique ou morale.

 

Tout texte déclaré inconstitutionnel est nul et de nul effet ; il ne peut être ni promulgué, ni appliqué ... »

 

Or, nonobstant la censure de la Cour Constitutionnelle et en violation délibérée et flagrante de l’article 77 de la Constitution, le Président de la République a cru devoir, le 17 Octobre 2008, promulguer la loi.

 

Cette loi promulguée porte les mentions « L’Assemblée Nationale a délibéré et adopté », « Après avis de la Cour Constitutionnelle », alors que la procédure a été déclarée irrégulière et certaines dispositions inconstitutionnelles.

 

De plus, le Gouvernement s’est permis de modifier les dispositions de la loi votée par l’Assemblée Nationale et d’y ajouter de nouvelles dispositions non-conformes au texte initial notamment l’article 8 sur la composition des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature. Celle-ci passe de 12 à 14  membres dont 6 personnalités et 6 magistrats choisis par le Chef de l’Etat au lieu de 8 personnalités désignées par le Chef de l’Etat et 4 par le Président de l’Assemblée Nationale, écartant ainsi la possibilité de choix par le Président de l’Assemblée Nationale.

 

Il y a lieu de rappeler les dispositions de l’article 22 de la Constitution qui énoncent :

 

«  Le Président de la République incarne et symbolise l’unité nationale ; il veille au respect de la Constitution… ».

 

Par ailleurs, l’article 25 alinéa 4 précise que le Président de la République prête le serment ci-après devant la Cour Constitutionnelle :

 

« JE JURE DEVANT DIEU ET DEVANT LA NATION D’OBSERVER SCRUPULEUSEMENT LA CONSTITUTION… »

 

Cette violation  d’une exceptionnelle gravité par la plus haute Autorité du pays constitue aux termes de l’article 96 de la  Constitution du 27 décembre 2004 le crime de haute trahison.

 

Les Organisations de promotion et de défense des droits de l’Homme  craignent que de  tels procédés ne relèvent d’un simple dérapage ponctuel mais d’une volonté délibérée et méthodique  de saper les fondements même des Institutions de la République, de l’Etat de droit et de la démocratie.

 

Les Organisations de promotion et de défense des droits de l’homme :

 

- Dénoncent vigoureusement la promulgation de la loi sur le Conseil Supérieur de la Magistrature par le Président de la République, nonobstant la censure de la Cour Constitutionnelle;

 

- Condamnent le refus délibéré de respecter les décisions de justice par le Président de la République ;

 

- Constatent que ce comportement relève de la haute trahison pour violation du serment ;

 

- Notent que cette pratique engage clairement le pays dans la voie de la dictature ;

 

- Appellent les députés de la nation à exercer leur responsabilité face à ces graves violations et tous les démocrates de l’intérieur comme de l’extérieur du pays à se mobiliser pour la défense de la Constitution.

 

 

                                      Fait à Bangui le 5 Novembre 2008

 

 

ACAT-RCA, Bruno Hyacinthe GBIEGBA

 

AFJC, Lydie Euloge MBELLET KOUNDJA

 

LCDH, Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO

 

MDDH, Adolphe NGOUYOMBO

 

OCDH, Mathias Barthélemy MOROUBA

 

RONGDH, Marie Edith DOUZIMA LAWSON

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 03:01




BANGUI - 08 novembre 2008 14h43 (AFP) - Le "Dialogue politique inclusif", qui doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile dans un large forum pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix, se tiendra du 5 au 22 décembre, a appris samedi l'AFP auprès de la présidence.

Le président François Bozizé a fixé la date lors d'une réunion convoquée à cet effet avec les corps constitués de l'Etat et le corps diplomatique. La rencontre devrait se tenir à Bangui.

Initialement fixé au 8 juin, le forum avait été reporté à plusieurs reprises en raison de nombreux désaccords soulevés par des mouvements rebelles et l'opposition notamment sur la loi d'amnistie et la composition du comité d'organisation.

Cette composition a été revue dans un décret présidentiel daté de vendredi, mais dévoilé samedi lors de la réunion, alors que la loi d'amnistie devrait être revue dans les prochains jours.

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, est en proie depuis 2005, année de l'élection du président Bozizé, à l'insécurité dans le nord, où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions. Le pays fait aussi face à une grave crise financière et sociale.

La tenue du Dialogue "est une bonne nouvelle: c'est un grand pas vers la paix", s'est réjoui Jean-Jacques Demafouth, président du principal mouvement de rébellion, l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).

"Il faut le reconnaître, pour une fois le président Bozizé a posé un acte positif, une action vers la paix", a assuré l'opposant, joint depuis Libreville au téléphone en France où il est réfugié.

L'Union des Forces vives de la Nation (UFVN), principale coalition de l'opposition, réclamait plus de place au sein de ce comité pour participer au Dialogue.

Selon les nouvelles décisions, le Comité d'organisation passe de 15 à 19 membres, l'UFVN dispose désormais de trois représentants contre un précédemment. Les groupes "politico-militaires" (rebelles) auront deux membres au lieu d'un. La société civile gagne aussi un membre alors que le pouvoir passe de 10 à 9 membres.

Le président a également promis des retouches à la loi d'amnistie promulguée mi-octobre et dont plusieurs mouvements rebelles dont l'APRD réclamaient la révision.

Selon une source au palais présidentiel, les modifications feront "l'objet d'une concertation dans le cadre du Comité de suivi des accords de Libreville prévue le 18 novembre dans la capitale gabonaise" entre le pouvoir, l'opposition et les mouvements rebelles.

"Nous faisons confiance au médiateur le président (gabonais) Omar Bongo pour qu'on trouve une solution sur cette loi d'amnistie lors de la réunion de Libreville le 18 novembre. Nous allons vers la paix", a encore commenté M. Demafouth.

L'idée du Dialogue Politique Inclusif avait été lancée en 2007. Un genre de "feuille de route" avec de nombreux préalables avaient été mis en place par un comité rassemblant des représentants de toutes les parties. Il fallait notamment que chaque rébellion signe des cessez-le-feu avec le gouvernement avant de signer "un accord global de paix", qui a finalement été trouvé le 21 juin à Libreville.

Il a été signé par l'APRD et l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Djanib Grebaye. Des réunions de comité de suivi ont depuis eu lieu périodiquement dans la capitale gabonaise.

Début novembre, un chef d'un groupuscule rebelle, le capitaine Abacar Sabone, président du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), avait estimé que "de nombreux groupes rebelles étaient "écartés" du processus de paix et qu'ils "continueraient la lutte armée".


Centrafrique : le dialogue politique inclusif aura lieu du 5 au 22 décembre

YAOUNDE, 9 novembre (Xinhua) -- Le président centrafricain  François Bozizé a annoncé samedi que le dialogue politique  inclusif rassemblant les rebelles, l'opposition, la société civile et le gouvernement aura lieu du 5 au 22 décembre à Bangui pour  établir les bases d'une paix durable et définitive, a rapporté  dimanche la radio Africa N°1. 

     Les acteurs doivent se retrouver la semaine prochaine à  Libreville devant le médiateur le président gabonais Omar Bongo  Ondimba pour baliser la voie de ce dialogue initialement fixé au  mois de juin et renvoyé à plusieurs reprises à cause de désaccords sur la loi d'amnistie générale exigeant la déposition des armes  des rebelles. 

     D'après les nouvelles décisions de Bozizé, le Comité  d'organisation du dialogue sera composé de 19 membres au lieu de  15. L'Union des Forces vives de la Nation (UFVN), principale  coalition de l'opposition, dispose désormais de trois  représentants contre un précédemment.  

     Les groupes "politico-militaires" des rebelles auront deux  membres au lieu d'un. La société civile gagne aussi un membre  alors que le pouvoir aura 9 membres au lieu de 10.  

     Jean-Jacques Demafouth, président du principal mouvement de  rébellion l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie  (APRD), qui se réfugie en France, a indiqué que la tenue du  dialogue "est une bonne nouvelle", selon les reportages des  agences.




Ndlr Centrafrique-Presse : Pourquoi le pouvoir en place doit-il être représenté par une dizaine de membres dans le comité d'organistion du DPI contre une portion congrue réservée à l'opposition armée et non armée ? Pourquoi l'UFVN toute seule doit être représentée par trois membres contre deux seulement aux mouvements armés ? Pourquoi c'est Bozizé et l'UFVN seuls qui doivent fixer le calendrier du DPI ?

 

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 03:22





(Agence Centrafrique Presse 07/11/2008)

 Le Président de la Commission de consolidation de la paix pour Centrafrique auprès des Nations Unies, M. Jan Grauls, a annoncé jeudi, 06 novembre 2008 à Bangui, l’élaboration d’un document stratégique d’intervention de son institution, en faveur de la République Centrafricaine.

Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse qui sanctionnait la fin d’une mission d’une semaine à Bangui, de la Commission de consolidation de la paix.

L'objet de cette mission était de s’enquérir des priorités, en terme d’activités à planifier pour appuyer le processus de consolidation de la paix en République Centrafricain.

Selon M. Grauls qui conduisait une délégation forte d’une quinzaine de personnes, le document stratégique dont il s’agit est une carte qui servirait à cibler les priorités du pays, à évaluer les efforts des Nations Unies en terme de financement et d'identifier les lacunes, en vue d'une intervention plus efficace dans le pays.

Il a expliqué que le document stratégique en question devrait également servir de plate-forme au travail de négociation et de plaidoyer de la Commission à l'endroit des bailleurs de fonds et les partenaires, en vue de les convaincre à s’engager davantage ou à se réengager en faveur de la consolidation de la paix en Centrafrique.

 Réaffirmant l’entière disponibilité de la communauté internationale à accompagner la République Centrafricaine dans sa reconstruction, M. Jan Grauls a fait remarquer que les efforts des Nations Unies ne pourraient réussir que si elles bénéficient d’un « soutien inconditionnel des autorités du pays. C’est-à-dire leur appropriation du processus de consolidation de la paix ».

Car "la création d'une commission de consolidation de la paix pour la RCA « est un geste de sympathie es Nations Unies à l’endroit du pays », a-t-il indiqué, rappelant les priorité de la Commission que sont la Réforme du secteur de la sécurité (RSS), la Bonne gouvernance, l’Etat de Droit, les Droits de l’Homme, c’est-à-dire la transparence et les pôles de développement.

« Nous quittons Bangui confiants, car la mission est venue à point nommé, des progrès se font en faveur de la consolidation de la paix », a affirmé M. Grauls, citant successivement la promulgation de la loi d’amnistie générale, la libération des personnes bénéficiaires de cette loi et la mise en place par le gouvernement d’un comité de lutte contre la corruption. « Ce sont des initiatives heureuses », a-t-il déclaré.

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 02:14




Bangui, 7 nov. (Acap)- Le président centrafricain, François Bozizé, a proposé, au cours d’une réunion vendredi au palais présidentiel de Bangui, la tenue du Dialogue Politique Inclusif entre le 5 et le 22 décembre prochain.

Le chef de l’Etat a également proposé aux parties prenantes de choisir entre les anciens chefs d’Etat Pierre Buyoya et Alpha Oumar Konaré ou entre l’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères Amara Essy et l’ancien Représentant des Nations Unies pour les Grands Lacs Aldo Ajelo pour présider les travaux de ce forum.

Le choix définitif pour la présidence de ces assises, censées durer 15 jours, devrait intervenir après concertation avec le président Omar Bongo Ondimba du Gabon, médiateur pour les affaires centrafricaines dans l’espace Cemac.

 Quant à la composition du comité d’organisation, sa révision réclamée par l’opposition sera marquée par l’arrivée de Jean-Jacques Larmassoum, membres de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd, rébellion), amnistié et libéré le 24 octobre dernier, après avoir été condamné à perpétuité en août 2006 pour rébellion et atteinte à la sûreté de l’Etat.

La proposition d'une date pour le DPI intervient environ 7 mois après la fin de la mission du comité préparatoire qui avait remis son rapport le 25 avril dernier et proposé la tenue pour le 8 juin de ce forum censé mettre un terme à la crise ouverte par l'existence dans le Nord du pays de nombreux groupes armés hostiles au pouvoir de Bangui.

Selon le président Bozizé, ce "temps mort" observé depuis la remise du rapport du comité préparatoire "est dû simplement au fait que l'harmonie sur la question n'était pas totale".

Il convient de préciser qu'au nom de l'Union des forces vives de la nation (Ufvn, opposition démocratique), l'avocat Henri Pouzère a marqué son accord avec toutes les propositions avancées par le président Bozizé.



Ndlr Centrafrique-Presse : On avait cru comprendre que ce devrait être à l'issue de la prochaine réunion du comité de suivi de l'Accord de paix global qui aurait lieu à Libreville le 1novembre 2008 que serait fixée la date de la tenue du dialoguepolitique inclusif. Qu'est-ce qui peut justifier cet emballement des choses qui permet à Bozizé de proposer ce calendrier ? beaucoup de problèmes importants demeurent pourtant en suspens. Celui de la loi d'amniste dont la disposition la plus controversée, celle ayant trait au délai du désarmement des mouvements armés, est précisément devenue caduque.

Les préoccupations de sécurité autour des principaux protagonistes et participants avant, pendant et après le dialogue dont on ne ait strictement rien alors que les escadrons de la mort de Bozizé sont fins prêts pour abattre certains d'entre eux comme des lapins. Le mystérieux assassinat du commissaire Trépassé toujours non élucidé est là pour l'attester. Autant de questions qui sont encore sans réponse et on met la charrue avant les boeufs.

L'UFVN a elle seule n'est pas suffisamment représentative pour se permettre de faire des suggestions à Bozizé au nom de tous les protagonistes de la crise centrafricaine. Ce n'est pas elle qui a contraint Bozizé à accepter la tenue du dialogue. Elle n'est pas signataire de l'Accord de paix global avec les mouvements armés dont ce n'est un secret pour personne que les coups de boutoir ont obligé Bozizé a donné son accord pour ce dialogue inclusif. D'où vient que l'UFVN vienne s'arroger des pouvoirs et s'ériger en maître du jeu.

S'agissant de certaines personnalités étrangères dont les noms sont avancés pour éventuellement présider le forum, il y a beaucoup à dire sur elles. L'ancien président du Burundi par exemple, est un ancien putschiste et nullement en démocrate même s'il s'est depuis converti à la démocratie en parole. C'est un pion patenté de l'OIF dont la légendaire et scandaleuse caution aux élections truquées et aux dictatures tropicales surtout en Afrique, n'est plus à démontrer. En outre le pays de Pierre Buyoya n'est pas sorti du tunnel et continue de se débattre dans la guerre civile. Qu'a-t-il fait pour l'aider à prendre le chemin de la démocratie et de la paix ? 

Comme président de la commission de l'UA, Alpha Oumar Konaré n'a pas été à même d'empêcher le putschiste Bozizé de briguer le fauteuil présidentiel en 2005. C'est pour se moquer de lui en lui faisant un pied de nez que Bozizé le propose pour présider le dialogue politique centrafricain.

Tout cela n'est pas très sérieux et doit être rejeté. Faute d'arrêter par consensus le calendrier du DPI, ce ne sera qu'un dialogue de dupes qui n'arrangera que les calculs machiavéliques de Bozizé qui veut continuer à faire de la prédation et dont le seul souci est actuellement de réussir encore par la fraude, sa réelection en 2010 malgré son désastreux bilan depuis son coup d'Etat du 15 mars 2003.      

 

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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 02:11





YAOUNDE, 7 novembre (Xinhua) -- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) va vacciner 180.000 personnes contre la fièvre jaune  dans le Sud-ouest de la République centrafricaine après la  découverte d'un cas de fièvre jaune dans cette région, a rapporté  vendredi matin la radio Africa N 1.  

     "La Centrafrique fait partie des zones ou le virus de la fièvre jaune vit encore à l'état sauvage, naturel chez des singes.  L'homme peut se faire piquer par des moustiques infectées au  contact avec les singes", selon le Dr. Maigas Sakarya représentant de l'OMS dans le pays. 

     "Dans notre système, à partir du moment où on découvre qu'il y a un cas, c'est une épidémie et il faut agir immédiatement.  L'action la plus efficace, au-delà de la prise en charge du malade et de l'isolement, est la vaccination", a-t-il poursuivi.  

     "Nous avons ciblé 180.000 personnes à vacciner dans la zone et  à l'heure actuelle, nous sommes à la recherche des moyens pour  pouvoir assurer une campagne d'envergure nationale et même  sous-régional", a-t-il ajouté.

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 16:14



NEW YORK (Nations Unies), 6 novembre (Xinhua) -- Une  délégation de la commission de l'ONU pour le maintien de la paix  est arrivée en Centrafrique pour une mission d'une semaine, afin  de faire le point sur la situation des personnes déplacées et sur  l'insécurité dans le nord du pays, selon un communiqué rendu  public mercredi par l'ONU. 

     La délégation composée de dix membres et ayant à sa tête  l'ambassadeur belge Jan Grauls, qui est responsable du dossier  centrafricain au sein de la commission onusienne, doit rencontrer  des ministres du gouvernement de Bangui, dont ceux de l'Economie,  du Plan et de la Coopération internationale. 

     Ces rencontres, programmées jeudi, se concentreront sur le  maintien de la paix ainsi que sur la nature et l'ampleur de  l'assistance internationale dont la Centrafrique a besoin dans le  cadre de sa reconstruction, après plusieurs années de guerre. 

     En juin dernier, la Centrafrique est devenue le quatrième pays  à être placée sur la liste de la commission de l'ONU pour maintien de la paix, qui a pour mission d'aider les pays qui viennent de  sortir d'un conflit à ne pas retomber dans la guerre ou le chaos.  

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 01:08





LIBREVILLE – (AFP ) 05 novembre 2008 13h20 - Le capitaine Abacar Sabone, président et fondateur du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), a affirmé mercredi à l'AFP que "de nombreux groupes rebelles sont écartés" du processus de paix et qu'ils "continueront la lutte armée".

"La majorité des politico-militaires (rebelles) ne sont pas intégrés aux négociations. Nous sommes favorables au dialogue, mais nous sommes écartés des accords de paix. Nous continuerons la lutte armée", a affirmé M. Sabone, joint par téléphone de Libreville au Bénin, où il est réfugié.

M. Sabone a assuré que le MLCJ, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, l'Union des forces républicaines (UFR) de Florian N'Djadder, le Groupe d'action patriotique de libération de la Centrafrique (GAPLC) de Michel Djotodja, le Front démocratique Centrafricain (FDC) du commandant Hassan Justin et d'autres groupuscules n'ont pas adhéré à l'accord global.

Il a ajouté que deux factions de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), une des principales rébellions, n'étaient pas d'accord avec son président Jean-Jacques Demafouth.

"Tous ces groupes ont des hommes armés sur le terrain. Il faut que le pouvoir joue franc-jeu et nous invite aux négociations", a poursuivi M. Sabone.

"Nous avons imposé le dialogue inclusif par les armes, mais maintenant nous, les principaux concernés, ne sommes pas à la table des négociations. Il y a une réunion le 18 novembre à Libreville, il faut que le médiateur le président Omar Bongo le sache", a-t-il ajouté.

Le dialogue politique inclusif, actuellement en panne, doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour ouvrir la voie à un règlement de la crise sécuritaire et financière du pays.

Avant cela, le gouvernement devait signer des accords de paix séparés avec chaque rébellion puis un accord global avec l'ensemble, selon une feuille de route élaborée en 2007 par un comité réunissant toutes les tendances.

Après un retrait des rebelles du processus de paix en juillet et août, l'APRD et l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Djanib Grebaye ont repris les négociations à Libreville en septembre et octobre.

"L'accord global pour le moment, c'est simplement un accord bis entre l'APRD/Demafouth et (le président François Bozizé). En plus, Demafouth n'a jamais fait partie de la rébellion. Il a arrangé ses affaires", a accusé M. Sabone.

Ex-ministre de la Défense, accusé de complicité d'assassinat et poursuivi par la justice centrafricaine, M. Demafouth vit en exil en France. Devenu cette année président de l'APRD, il devrait bénéficier de la loi d'amnistie promulguée le 13 octobre par le président Bozizé dans le cadre de la préparation au dialogue inclusif.

(©/)

 

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 01:42





APA Bangui 2008-11-04 (Centrafrique) Des milliers d’enfants meurent en République centrafricaine (RCA) des maladies liées au manque d’accès à l’eau potable, a déclaré, lundi à Bangui, l’ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), M. Joël Madden, au cours d’une conférence de presse au terme d’un séjour d’une semaine dans ce pays d’Afrique centrale.

«En République centrafricaine, 176 enfants de moins de 5 ans sur 1.000 meurent chaque année, ce qui signifie qu’un enfant sur cinq ne vivra pas assez longtemps pour fêter son cinquième anniversaire», a affirmé M. Madden qui en plus de Bangui, la capitale, a séjourné à Sam Ouandjia et Patcho, dans le nord-est et le nord-ouest du pays, en compagnie de son frère cadet, le musicien et chanteur du groupe de rock américain Charlotte Good.

A Sam Ouandjia, une ville proche de la frontière avec la localité soudanaise du Darfour, attaquée à deux reprises l’année dernière, 47% des enfants succombent chaque année des suites de maladies liées à l’eau sale et aux mauvaises conditions d’hygiène, a poursuivi M. Madden.

Il a appelé le gouvernement centrafricain à s’impliquer davantage dans le secteur de l’eau et lancé un appel aux responsables des pays développés et aux jeunes générations afin qu’ils s’impliquent aussi un peu plus dans la recherche de solutions, afin que des maladies que l’on peut éviter ne puissent plus exister.

Selon M. Madden, le taux de mortalité maternelle atteint 1.355 pour 100.000 femmes en RCA, avec 50.000 naissances non assistées par an, notamment dans les régions en proie à la violence».

Toutes les préfectures confrontées à la violence en RCA peuvent désormais bénéficier d’un programme en faveur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène grâce aux efforts de l’UNICEF qui a soutenu en 2007, des dizaines de projets nationaux liés à l’eau et concernant notamment la création et la restauration des puits pour les populations vivant dans le nord du pays, particulièrement affecte par le conflit.

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 23:27






TSF a dépêché une équipe en République Centre Africaine pour soutenir l'action de l'ONG International Rescue Committee (IRC). Télécoms Sans Frontières va installer des liaisons radios HF afin de relier les bureaux d'IRC de Bangui à ceux de Bocaranga et Kaga-Bandoro situés respectivement à 400 km et 250 km de la capitale pour faciliter la coordination des opérations d'IRC. Des équipements radios seront également installés sur les véhicules de l'organisation principalement affectés aux deux bureaux provinciaux pour assurer la sécurité du personnel de l'ONG et faciliter la communication depuis les zones les plus isolées du pays.

IRC oeuvre auprès des populations déplacées et a lancé un programme pour réhabiliter 2 500 maisons pour les Centres Africains retournant dans leur village après avoir été déplacés pendant plus de deux ans. En 2004, des factions rebelles ont tenté de renverser le gouvernement entrainant des combats intenses avec l'armée et poussant des dizaines de milliers à fuir, notamment au Tchad. Suite à la signature d'un accord de paix l'an dernier, les déplacés ont commencé peu à peu à retourner dans leur village d'origine après avoir vécu dans des conditions extrêmement difficiles pendant plus de deux ans.

 Organisme: TSF Télécoms sans Frontières News Press 31/10/2008 16:40:00

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