Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 00:55

 

 

 

Bangui, 27 nov.(ACAP) - Le coordonnateur adjoint du comité préparatoire du dialogue politique inclusif, M. André Nalké Dorogo, a restitué mercredi 26 novembre 2008, les résultats des travaux du comité d’organisation du dialogue politique inclusif, depuis sa mise en place le 07 novembre dernier jusqu'à ce jour, au cours d’un point de presse.

 « Le comité d’organisation du dialogue politique inclusif est à pied d’œuvre pour offrir aux Centrafricains un cadre idéal de discussion en vue de la recherche de solution durable gage d’une paix durable, » a déclaré M. Nalké Dorogo.

Selon le Coordonnateur adjoint du comité d'organisation du dialogue politique inclusif, cinq commissions techniques ont été mises en place pour préparer ces assises de façon efficace.

"Il s'agit des commissions finances, accueil, hébergement et restauration, transport et logistique, sensibilisation, communication et média et sécurité" qui ont pour mission "d’appuyer le comité d’organisation".

M. Dorogo a par ailleurs fait remarquer que la semaine du 24 au 30 novembre prochain, sera consacrée à une campagne de sensibilisation de masse sur l'enjeu du dialogue politique inclusif et "sa visibilité".

Il faut rappeler que le président de la République Centrafricaine le Général d’Armée François Bozizé a fixé la date du 05 au 20 décembre prochain pour la tenue du dialogue politique inclusif.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 21:56

 

   

APA-Lomé 2008-11-27 (Togo) L’ancien président centrafricain qui vit en exil au Togo depuis 2003 a annoncé jeudi dans un entretien à APA son retour à Bangui et se dit prêt à répondre à tout appel de la Cour pénal international (CPI).

«Je dois regagner Bangui pour prendre part activement au dialogue national inclusif du 5 au 20 décembre 2008 », a déclaré Ange Félix Patassé.

  Selon lui, ce dialogue national «voulu par le peuple centrafricain tout entier» est incontournable.

«Il est important que tous les fils du pays se retrouvent et pour le faire il faut le pardon », a souligné Patassé avant d’ajouter : « Sans ce pardon il serait difficile que la confiance s’installe pour permettre à tous les centrafricains de tourner la page du passé pour aller résolument vers l’avenir.. Le pardon est très important dans ce dialogue ».

  Il a confirmé avoir pardonné le président François Bozizé et compte le rencontrer dès son retour. Ange Felix Patassé a été renversé lors d’un coup d’Etat par François Bozizé.

  La CPI a ouvert une enquête sur pendant des combats d’octobre et novembre

A la demande de Patassé, les forces armées centrafricaines avaient bénéficié du soutien des éléments du mouvement armé de l’opposant congolais Jean Pierre Bemba lors des combats avec les rebelles de Bozizé.

  Jean Pierre Bemba qui comparait devant le CPI est soupçonné de meurtres, de viols et de tortures commis entre 2002 et 2003 sur le territoire de la République centrafricaine lors de l’intervention de ses troupes venues soutenir l’ancien président Ange-Felix Patasse.

  «Le dossier est entre les mains de cette institution, je ne peux pas vous dire ce qu’il en est parce que pour le moment je ne suis pas saisi », a commenté Patassé.

  «Je fais confiance à cette cours pénale internationale qui, a la lumière des tenant et aboutissant intéressant cette affaire, pourrait nous appeler pour nous attendre », a–t-il précisé.

Il se dit disposé à répondre à toute invitation de la CPI.

 

 

  RCA  Patassé annonce son retour à Bangui

 

  BBC Afrique 27 Novembre, 2008 - De Lomé où il vit en exil depuis le coup d'état qui l'a renversé en mars 2003, l'ancien président. Ange-Félix Patassé, a confirmé son retour à Bangui, où il devrait participer du 5 au 20 décembre au "dialogue politique inclusif."

  Dans une interview à la BBC, l'ancien président centrafricain a déclaré qu'il ne posait aucune condition à son retour en Centrafrique, ajoutant qu'il pardonne au président François Bozizé.

"Il est dit qu'il faut pardonner à ceux qui vous ont offensé. Ce n'est que comme cela que Dieu peut pardonner vos péchés", a déclaré l'ancien président.

Ange-Félix Patassé a en outre déclaré qu'il mettrait son expérience à contribution pour aider au retour à la paix dans son pays.

  "Je peux, avec mes autres compatriotes, apporter modestement ma contribution pour aider à trouver des solutions appropriées pour que tous nous allions vers cette réconciliation nationale par le dialogue, au lieu de prendre les armes. Les armes ne peuvent pas résoudre définitivement les problèmes de la Centrafrique.

  Il est vrai qu'en Afrique, on pense que le droit, ce sont les armes, la justice, c'est la puissance de feu, mais cela n'est pas toujours vrai, parce que on prend les armes, mais après, on finit toujours par aller au dialogue", a poursuivi l'ancien président.

Interrogé sur un possible retour dans la vie politique centrafricaine, Ange-Félix Patassé a déclaré que "faire la politique, c'est aussi apporter sa contribution, son expérience, ses connaissances à la disposition de la nation."

  L'ancien président a par ailleurs souligné qu'il était encore en pleine forme, ajoutant qu'il n'est pas nécessaire de faire partie du gouvernement pour servir son pays.

Le comité de suivi de l'accord global de paix signé en juin à Libreville par les autorités de Bangui et deux rébellions avait "recommandé" en novembre des "mesures exceptionnelles de sécurité et de protection pour le retour et le séjour des leaders des parties prenantes à cet accord".

  Le Dialogue politique inclusif, forum prévu du 5 au 20 décembre à Bangui, doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix en République centrafricaine.

 

  L'ancien président centrafricain se dit prêt à répondre aux questions de la CPI

 

YAOUNDE, 27 novembre (Xinhua) -- L'ancien président  centrafricain Ange Félix Patassé qui a annoncé sa participation au dialogue national inclusif prévu du 5 au 20 décembre prochain à  Bangui, se dit prêt à répondre à toutes les questions de la Cour  pénale international (CPI) d'autant plus que lui-même accuse, a  rapporté jeudi la radio nationale camerounaise. 

     "Ma disponibilité pour la CPI est totale premièrement et  deuxièmement, je suis moi aussi accusateur", a déclaré M. Patassé  qui souhaite cependant que cette cour siège à Bangui et non au  Pays-Bas. 

     "Nous voulons la manifestation de la vérité...C'est la justice  qui va mettre les choses en évidence pour que la vérité soit  connue. J'attends fermement calmement et sereinement ce que la CPI va me poser comme question", a-t-il ajouté. 

     "Lorsqu'on parle de viol, il faut aussi se poser la question  pourquoi il a été provoqué, pour quoi il est arrivé, quelle est la source, que de se pencher uniquement sur les faits", a réagi M.  Patassé. 

     L'ancien président centrafricain dit avoir pardonné à l'actuel  président François Bozizé qui l'a chassé du pouvoir en 2002 et  ajoute qu'il va s'impliquer dès son retour à Bangui au retour de  la paix dans son pays. 

     La CPI a ouvert une enquête sur des viols commis sur plusieurs  centaines de femmes pendant des combats d'octobre et novembre  entre les rebelles de M. Bozizé et les forces armées  centrafricaines appuyées par le mouvement armé de l'opposant  congolais Jean Pierre Bemba. 

     Dans sa défense, l'opposant congolais se défend à la CPI au  Pays-Bas, qu'il ne fût pas sur place et que le seul qui donnait  les ordres à son armé soit M. Patassé.

 

 

 

Centrafrique : Le retour annoncé de l'Ange

Le faso.net  vendredi 28 novembre 2008.

 

 

République Centrafricaine (RCA). Ce pays de l’Afrique centrale fait partie des Etats africains dirigés par des régimes répressifs et qui connaissent permanemment des troubles socio-politiques. En effet, depuis son indépendance en août 1960, cette ancienne colonie française, qui abrite d’ailleurs une des cinq bases militaires de l’Hexagone en Afrique, a vu passer au Palais de Bangui, la capitale, des présidents qui ont géré le pouvoir d’une main de fer puis ont été écartés du fauteuil suite à un coup d’Etat ou à une rébellion armée.

Rappel historique :

- mars 1959, le premier chef de l’Etat, Barthélémy Boganda, considéré comme le père de la Nation, est victime d’un crash d’avion dont les circonstances n’ont pas été élucidées. Son successeur, David Dacko, est lui aussi chassé par un certain Jean-Bedel Bokassa, qui se proclame empereur à vie en 1977 avant d’être renversé par l’Armée française à travers l’opération « Baracuda », qui réinstalla David Dacko au Palais présidentiel ;

- 1982 : David Dacko est de nouveau contraint d’abandonner son fauteuil à l’issue d’un coup d’Etat mené cette fois par le général André Kolingba, qui instaura un régime militaire. Avec le sommet de la Baule, le courant de la démocratie, qui souffle sur le continent, traverse le fleuve Oubangui-Chari amenant la RCA à s’ouvrir au multipartisme, qui a permis à Ange Félix Patassé d’être élu à l’issue d’une élection présidentielle.

Mais il est lui aussi confronté au quotidien à des troubles socio-politiques, et malgré l’intervention de la Communauté internationale avec l’envoi d’une mission des Nations unies (MINURCA), l’ancien chef d’état-major de Patassé, François Bozizé, soutenu par le Tchad d’Idriss Deby, profite d’un voyage du Président de la République au Niger pour s’emparer de la capitale. Depuis donc le 15 mars 2003, Bozizé est l’homme fort de Bangui.

Toutefois, son ère, à l’instar de ses prédécesseurs, n’est pas de tout repos, obligé qu’il est de combattre les rébellions emmenées par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), présidée par l’ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth et par l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria ; trois groupes armés redoutables qui troublent constamment le sommeil de François Bozizé, lequel sollicite l’Eufor (Force européenne) pour renforcer les effectifs militaires français et africains de la Force multinationale de la CEMAC lors de son récent séjour en France, où il a été reçu par Nicolas Sarkozy.

Dans la foulée, Bozizé, qui avait signé un accord de paix en juin 2008 avec l’APRD et l’UFDR à Libreville au Gabon, prévoit l’ouverture d’un « dialogue politique inclusif » du 5 au 22 décembre prochain, qui va réunir les acteurs politiques de toutes obédiences (pouvoir, opposition, société civile et rébellions) pour qu’enfin ils fument le calumet de la paix et reconstruisent le pays, dont les fils ont souffert et souffrent toujours de ces conflits à répétition alors qu’ils n’ont pas fini de gérer leur pauvreté et de lutter contre la pandémie du Sida, qui y a l’un des taux les plus élevés de l’Afrique.

Une loi d’amnistie a été adoptée par le Parlement à cet effet qui prévoit que « toutes les infractions commises par les éléments des forces de défense et de sécurité, les autorités civiles et militaires, les responsables des groupes politico-militaires se trouvant sur le territoire national ou en exil » ne feront pas l’objet de poursuite judiciaire.

Et la loi de citer comme personnalités amnistiées l’ex-président Ange Félix Fatassé, son ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth et Abdoulaye Miskine. L’annonce de la tenue de cette rencontre et les garanties du régime ont fait sortir Patassé de son silence. En effet, après sa destitution par Bozizé, l’ancien chef de l’Etat centrafricain avait trouvé refuge au Togo, où il nourrit l’espoir de retrouver un jour son fauteuil.

Le dialogue politique inclusif est une aubaine pour lui de rentrer au pays afin de négocier des accords qui lui permettront sans doute de se présenter à l’élection présidentielle de 2010, lui qui avait été exclu du scrutin précédent. On se rappelle, en effet, qu’en 2005, sa candidature, en plus de celles de l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé et de Jean-Jacques Demafouth, avait été rejetée par la Commission électorale, ce qui avait permis à l’actuel président de se faire élire sans une opposition digne de ce nom.

A coup sûr donc, cette question des candidatures sera l’une des attractions de ce forum si Bozizé parvient à l’organiser avec le consentement des principaux acteurs, surtout que les hommes d’Abdoulaye Miskine continuent de faire crépiter les armes, de tendre des embuscades et de piller les populations. Qu’à cela ne tienne, la volonté de promouvoir le dialogue est déjà quelque chose de gagné.

Et s’il a lieu, ce sera un pas vers le retour de la paix. Espérons que les différents belligérants parviennent à un accord politique acceptable, réaliste et réalisable qui fasse sortir les Centrafricains du purgatoire. Dans tous les cas, son initiateur François Bozizé sait mieux que quiconque que l’exclusion et le clanisme font le nid des putschs et des mouvements armés.

 

Adama Ouédraogo Damiss

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 14:02


 


BANGUI 26 novembre 2008, 5h54 GMT (Reuters) – Un officier de la garde présidentielle centrafricaine a exécuté dans un hôpital un citoyen malien, le mardi pour  mettre fin à une foule en émeute qui cherchait à lyncher l'homme accusé d'avoir tué son épouse, une centrafricaine, ont rapporté des témoins.

 
La foule enragée, qui a bloqué les principales avenues de la capitale Bangui pendant plusieurs heures, s’est dispersée après qu’on lui eût montré le corps criblé de balles du malien Amoudou Samassa, abattu par le soldat qui a utilisé son fusil automatique.


Des témoins ont déclaré que Samassa avait poignardé à mort son ex-épouse, une centrafricaine du nom Aminatou Miwada dans le salon de coiffure où elle travaillait, provoquant une émeute de plusieurs centaines de personnes armées de pierres, des barres de fer, qui ont capturé et battu l'assassin.

 
L'homme blessé a été secouru par la police et des gendarmes armés qui l'ont conduit à l'hôpital communautaire de Bangui, où ils ont été forcés de tirer des coups de feu en l'air et d’utiliser des gaz lacrymogènes pour empêcher la foule de casser l’hôpital et de lyncher l’homme.

 
Appelé à réprimer les mouvements de protestation qui ont pris de l’ampleur dans la ville, les éléments d'élite de la garde présidentielle du Président François Bozizé sont arrivés sur les lieux et ont tenté en vain de négocier avec des manifestants en colère, mais n’ont pas réussi à les persuader de rentrer chez eux.

 
Selon des témoins, un officier de garde la présidentielle, le lieutenant Jean-Claude Ngaikoisset, a déclaré à la foule: «Si la mort de ce criminel est la seule chose que vous demander  pour libérer l’avenue, alors je ne vois pas d'objection".


Ils ont dit à Ngaikoisset d’entrer dans l'hôpital, de tuer le malien et de montrer son corps à foule pour mettre fin à l'émeute. Les corps de la femme et son mari, tous deux musulmans, ont été immédiatement enterrés.


Il n'y a pas de réaction de  la part du gouvernement.

 
L'an dernier, Human Rights Watch  basé à New York, a accusé la garde présidentielle et d'autres forces de sécurité gouvernementales de tuer des centaines de civils dans la lutte contre les rebelles lors des opérations effectuées dans le nord de la République centrafricaine depuis 2005.

 

Ndlr Centrafrique-Presse : La question se pose vraiment avec gravité de savoir, dans quelle société, quel pays  et sous quel régime, vivent aujourd’hui les Centrafricains ? On demeure sans voix devant de tels faits… !!!

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 00:11

 

 

 

Ancienne colonie Française ayant acquis son indépendance en 1960, la République Centrafricaine (RCA) compte environ 3.700.000 habitants répartis sur un territoire de 623.000 km².

En 1993, les premières élections multipartites sont organisées et Ange Félix Patassé devient président de la République Centrafricaine. Des retards dans le paiement des salaires des militaires déclenchent une série de mutineries à Bangui en 1996. Dès lors, le pays est le théâtre de troubles quasi permanents avec 4 tentatives de coups d’état au cours de la dernière décennie.

 

Les élections de mars 2005, qui ont vu l’élection démocratique de François Bozizé à la tête de la RCA, n’ont pas apporté la paix dans le pays et des milliers de centrafricains ont du fuir les affrontements entre l’armée gouvernementale et les groupes rebelles du nord. Selon le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (BCAH), on compte près de 220.000 déplacés de guerres à ce jour 70.000 réfugiés au Tchad et au Cameroun, et 150.000 déplacés internes.

La situation déjà précaire en 2005, s’est aggravée depuis le début de 2006, en particulier au nord-ouest. Des attaques fréquentes ont lieu contre les populations civiles, perpétrées par des groupes souvent non identifiés. A ces attaques s’ajoutent les affrontements entre les rebelles de l'Armée Populaire pour la restauration de la République et la Démocratie (APRD) et l’armée Gouvernementale. Cette situation a provoqué l’aggravation de la crise humanitaire et rendu plus difficile encore l’accès aux zones les plus affectées.

Pour venir en aide aux populations civiles victimes de cette crise, une équipe de Première Urgence a réalisé une mission d’évaluation des besoins dans la sous préfecture de Paoua, au nord ouest de la RCA, du 27 janvier au 05 février 2007.

 

Depuis 10 ans, la République Centrafricaine (RCA) est le théâtre de troubles quasi permanents, avec 4 tentatives de coup d’état au cours de la dernière décennie.

 

Les élections de mars 2005, qui ont vu l’élection démocratique de François Bozizé à la tête de l’Etat Centrafricain, n’ont pas apporté la paix dans le pays et des milliers de centrafricains ont du fuir les affrontements entre l’armée gouvernementale et les groupes rebelles du nord. Selon le BCAH (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies), on compte près de 220.000 déplacés de guerre à ce jour : 70.000 réfugiés au Tchad et Cameroun et 150.000 déplacés internes. En outre, le développement du banditisme au nord ouest du pays, a rendu dangereux l’accès à certaines zones rurales qui sombrent alors dans l’isolement.

A l’issue d’une mission exploratoire organisée en février 2007, Première Urgence installe actuellement une mission en République Centrafricaine pour intervenir dans la préfecture du Ouham Pende, au nord ouest du pays, se propose d’améliorer la sécurité alimentaire de 10.000 familles sinistrées en les accompagnant dans la reprise d’une activité agricole, de la préparation des sols jusqu’à la récolte. Cet accompagnement inclut la fourniture de semences vivrières et outils, la distribution à un rythme mensuel de vivres tout au long du cycle de culture, et la collecte de données techniques pour mesurer l’impact de l’opération.

 

Suite au pillage et l’incendie des maisons et greniers, les habitants des villages sinistrés ne disposent plus de grains et donc de semences pour la prochaine campagne agricole, qui débute en avril. Le petit élevage a quasiment disparu de ces villages. Les multiples vols de bétail commis par les coupeurs de route ont conduit à une quasi – disparition de la culture attelée dans cette zone, d’où un effondrement des superficies emblavées par les habitants. La raréfaction de la viande la rend chère sur le marché et donc hors de portée des populations locales.

 

Notre action en RCA, qui a débuté depuis le début du mois d’avril, est mise en œuvre grâce aux soutiens financiers de la Délégation à l'Action Humanitaire du Ministère des Affaires Etrangères et de plusieurs agences des Nations Unies (PAM, FAO, PNUD).

La production agricole est fortement pénalisée par la dégénérescence des semences et l’apparition de maladies sur les cultures (rosette de l’arachide, mosaïque du manioc…).

 

Suite aux résultats de l’évaluation, Première Urgence envisage une intervention en vue de rétablir la sécurité alimentaire de 10.000 ménages sinistrés. Ce projet inclurait la fourniture de semences vivrières et outils, la distribution à un rythme mensuel de vivres tout au long du cycle de culture, et la collecte de données techniques pour la mesure de l’impact, le suivi et évaluation des activités.

 

Notre zone d’intervention couvre la zone suivante :

- Axe ouest : de la ville de Paoua jusqu’à la localité de Djim
- Axe sud : de la ville de Paoua jusqu’à la localité de Lia Moya
- Axe nord : de la ville de Paoua jusqu’à la localité de Begouladje (frontière Tchadienne)
- Axe est : de la ville de Paoua jusqu’à la localité de Boguila

 

 

Suite aux graves événements survenus dans le Ouham Pende, Première Urgence a donc réorienté son programme de distribution en ciblant en priorité la localité de Paoua (36 villages / entités) pour une population de 23.000 personnes, soit l’équivalent de 4.000 ménages environ. Cette réorientation est justifiée par le renforcement des mesures de sécurité et la limitation des déplacements dans le secteur d’une part . Et, d’autre part, la précarité et la vulnérabilité d’une très large partie de la population de Paoua et des environs (informations recueillies auprès des habitants eux-mêmes et des associations de développement rural) justifie qu’une partie du programme soit désormais consacrée à la population de Paoua alors qu’aucune aide alimentaire n’est assurée pour l’instant à cette population.

Cette première phase, couplée aux distributions de vivres, nous permettra de réévaluer le contexte sécuritaire dans la sous-préfecture au cours des prochains jours, et de rétablir ainsi une planification des distributions qui tiennent compte du facteur sécurité.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 23:28

   

 

26 Novembre 2008

 

 

Médias. Le 15e Grand Prix Paris Match du ­reportage photographique a été attribué à Frédéric Sautereau, de l’agence Œil public, pour ses images du conflit qui déchire la ­République Centrafricaine depuis trois ans

A 35 ans, Frédéric Sautereau a déjà travaillé au Kosovo, au Kenya, à Ramallah, en Birmanie. Grâce au Grand Prix Paris Match, il espère diriger enfin les projecteurs sur la « guerre oubliée » qui ravage la République centrafricaine. D’après les Nations unies, un quart des 4,3 millions d’habitants est touché, plus ou moins directement, par les violences.

 

 

Frédéric Sautereau se rend en République centrafricaine pour la première fois en décembre 2006. Les ONG viennent de signaler la répression féroce à laquelle se livrent les Faca, les Forces armées centrafricaines, notamment dans le nord-ouest du pays. Dans cette région très pauvre, les infrastructures sont laissées à l’abandon. C’est là qu’a stationné pendant des mois l’actuel président, François Bozizé, un ex-général de Bokassa, avant de prendre le pouvoir par les armes en 2003. « Ses troupes, composées de militaires tchadiens et de mercenaires, ont volé et violé, parfois tué, semant les graines de la révolte », résume le reporter. François Bozizé se fait élire président en 2005 ; mais loin de Bangui, la capitale, la colère gronde toujours. Frédéric Sautereau est le premier photographe à parcourir le Nord-Ouest depuis le début de la répression. Le long de la route, il découvre des villages fantômes, des maisons calcinées, des greniers à grains ­dévastés. « Les militaires débarquent très tôt le matin et mettent le feu aux maisons, sans se soucier de donner aux habitants le temps de sortir. Les hommes soupçonnés de faire partie de l’APRD [Armée populaire pour la restauration de la démocratie], la rébellion régionale, sont exécutés, et les récoltes détruites. » Plus de 10 000 maisons sont ainsi parties en fumée. Certains fuient vers le Cameroun et le Tchad, d’autres partent se cacher dans la brousse. Mais cette tranquillité relative a un prix : peu de nourriture, pas d’eau potable. Il faudrait marcher une à deux heures pour retourner au puits du village, avec le risque de croiser à nouveau des militaires.

 

 

Quand Frédéric Sautereau est revenu en Centrafrique, en mai dernier, ils étaient toujours des milliers à vivre cachés dans la brousse. Un enfant sur cinq meurt avant l’âge de 5 ans. Les civils sont pris en otages entre les Faca et les rebelles. « Les jeunes se laissent embarquer dans l’APRD pour défendre leurs maisons. Sans avenir, ils finissent par se servir chez les habitants », dit le photographe. La France, l’ex-puissance colonisatrice, a sa part de responsabilité. « L’armée française, présente en République centrafricaine, n’est pas mêlée aux exactions, souligne Sautereau. Mais en vertu d’un accord militaire entre les deux pays, elle forme, soutient et arme les Faca. Quand on fournit de la logistique à une armée, on est en droit d’aller voir ce qu’elle en fait. »

 

 

Exactions en République Centrafricaine

 

                   village brûlé vers Paoua

 

Frederic Sautereau 

Dans un rapport publié le 14 Septembre 2007, Human Rights Watch dénonce la passivité de l’armée française face aux crimes du pouvoir en République Centrafricaine.
Plus de 260 000 Centrafricains sont déplacés.

 

 

Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont depuis Octobre 2006, incendié plus de deux mille maisons dans la seule région de Kaga Bandoro au Nord du pays. Exactions, viols, exécutions sommaires, incendies de villages, destruction des récoltes, les témoignages sont nombreux et accusent les Forces Armées Centrafricaines. Les populations fuient les villages, se réfugient en brousse où les FACA n’osent pas s’aventurer par peur de la rébellion (APRD) qui s’est constituée en réponse à la prise de pouvoir de François Bozizé après le renversement du Président Patassé en 2003. Les villageois se trouvent pris entre les rebelles qu’on les accuse de soutenir et les militaires centrafricains

Ils survivent près de leurs champs où ils manquent de nourriture, de soins, de vêtements.


L’armée française, selon un accord de défense vieux de plus de quarante ans, est présente en Centrafrique et apporte un soutien matériel et logistique (transports de troupes, équipement) aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

 

Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont depuis Octobre 2006, incendiées plus de deux mille maisons dans la seule région de Kaga Bandoro au Nord du pays. Exactions, viols, exécutions sommaires, incendies de villages, destruction des récoltes, les témoignages sont nombreux et accusent les Forces Armées Centrafricaines.

Les populations fuient les villages, se réfugient en brousse où les FACA n’osent pas s’aventurer par peur de la rébellion (APRD) qui s’est constituée en réponse à la prise de pouvoir de François Bozizé après le renversement du Président Patassé en 2003. Les villageois se trouvent pris entre les rebelles qu’on les accuse de soutenir et les militaires centrafricains


Ils survivent près de leurs champs où ils manquent de nourriture, de soins, de vêtements. Seules deux ONG, Caritas et MSF sont présentes dans cette zone.

L’armée française, selon un accord de défense vieux de plus de quarante ans, est présente en Centrafrique et apporte un soutien matériel et logistique (transports de troupes, équipement) aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

Frédéric Sautereau, photoreporter du collectif l’Oeil Public a effectué en décembre 2006 un reportage au Centrafrique.

En collaboration avec Frédéric, nous avons créé un film à partir des images et témoignages sonores qu'il a rapporté de ce conflit dont personne ne parle.


Il a été diffusé pour la première fois en public en juillet 2007 lors de la nuit de l'année des Rencontres photographiques d'Arles.

 

31 janvier 2008

 

 

Reportage : Centrafrique, quand le Chari brûlait


En décembre 2006, Frédéric Sautereau s’est rendu dans le Nord-Ouest de la République centrafricaine, une région alors confrontée à des nombreuses violences.

Depuis ce premier reportage, la situation a évolué. Frédéric Sautereau a décidé de retourner à la fin mars dans la région de Paoua. XXI prend date.

 

INTERVIEW

Avant votre reportage, peu de témoignages étaient disponibles sur le conflit dans le nord-ouest de la Centrafrique (RCA). Pourquoi avoir choisi de vous y rendre ?

Frédéric Sautereau : J’ai choisi la RCA justement parce que les informations sur le conflit étaient très rares. Je sais que des Centrafricains ont courageusement tenté de rassembler des documents prouvant les exactions des militaires locaux. Cependant, ces informations ne sont pas sorties du pays.

J’ai réalisé ce reportage à la suite de deux séjours en Centrafrique, où je suis resté un mois au total.

 
Qu'est-il advenu de votre travail ?

 

FS : Les photos ont été publiées dans Le Monde 2 au printemps 2007, mais n'ont eu aucun écho. Un documentaire photo-son réalisé en collaboration avec Arnaud Contreras a été diffusé sur différents sites Internet et au festival photo de Arles.

Mais, le sujet n'intéresse pas. Peu de médias français parlent de la RCA et souvent mal. Une première erreur souvent commise est de lier le problème en République Centrafricaine avec le Darfour, ce qui est une vue partielle: le conflit au Nord-Ouest est un conflit interne à la Centrafrique. Le second travers est d’occulter le fait que des militaires centrafricains ont brûlé les villages du Nord-Ouest. Jusqu'à la sortie du rapport du Human Rights Watch (qui a utilisé mes photos) en septembre dernier, il en a été très peu question.

Lorsqu'une volontaire de MSF a été tuée par balle, en juin  dernier, la presse s’est un peu réveillée, mais il n’y a pas eu de suivi.


Quelle est la situation aujourd’hui ?

 

FS: La violence est moindre et il semble que les villages ne sont plus incendiés. Mais la situation est loin d’être réglée: près de 290 000 personnes seraient déplacées. Cette population se trouve confrontée à la recrudescence des activités de bandits de grand chemin (les coupeurs de route) qui tuent, rançonnent et kidnappent. L’activité des divers groupes armés étouffent l’économie de cette région.

 

Pourquoi y retourner?

 

FS: Pour témoigner de la situation actuelle, essayer de revoir les personnes que j’ai rencontrées en décembre 2006 et reprendre le fil de l’histoire.

 

BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR

Frédéric Sautereau est photographe. Il est membre et directeur de l’agence Œil Public.

La notion de frontière et de division est le thème central de son travail. Entre 1999 et 2000, il a travaillé sur les villes divisées : Belfast, Nicosie, Mostar, Jérusalem et Mitrovica. Ce travail a été exposé au festival Visa pour l'image de Perpignan en 2001 et à fait l'objet d'un livre Des Murs et des Vies paru en 2002 aux éditions Le Petit Camarguais. Il a publié avec Guy-Pierre Chomette Lisières d'Europe en 2004, aux éditions Autrement.

Il a reçu le Prix Fuji en 2003 pour un travail sur le mur érigé entre Israël et la Cisjordanie. Son travail réalisé à New York après les attentats du 11 septembre 2001 a été exposé en France, en Allemagne, en Suisse et au Portugal. Un livre, N40°42'42'' W74°00'45'', est paru en septembre 2003 aux éditions 779.

Ses reportages ont notamment été publiés dans Le Monde 2, l'Express, Newsweek....  Vous pouvez retrouver son travail sur la Centrafrique sur le site Internet de l'Oeil Public, ici.
 
Le documentaire a été réalisé en collaboration avec Arnaud Contreras, de
À 360 Productions.

M.N.


 

 

 


Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation
26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 02:34

  


By Christian Ipemosso


Libreville
25 Novembre 2008 (Gabonews) - L'Union Européenne, a signé mardi à Libreville, un contrat de subvention d'un montant de 3,3 milliards de FCFA avec la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), pour appuyer sa mission de paix en République Centrafricaine (RCA).

 

" La commission européenne prévoit de continuer à appuyer le développement de la CEEAC dans le domaine de la paix et de la sécurité ", a déclaré Thierry Mathisse, chef de délégation de l'UE.

La commission européenne intervient actuellement dans divers financements au profit de la CEEAC, pour le renforcement des capacités à travers la " Facilité européenne pour la paix " et le projet d'appui en matière de paix et de sécurité. La France assure un soutien logistique à cette opération et finance une force forte de 500 militaires venant d'Etats membres de la CEEAC (Gabonais, Tchadiens, congolais et camerounais). Ces soldats assurent la sécurité du territoire centrafricain, plus particulièrement Bangui, ainsi que la protection des populations civiles.

La CEEAC regroupe notamment l'Angola, le Congo, le Gabon, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Tchad, le Sao Tomé et Principe, la Guinée Equatoriale, Cameroun et le Burundi.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 18:13

 

L’APRD s’interroge sur la réelle intention du gouvernement centrafricain à aller au dialogue politique inclusif. En effet, pendant que la délégation de l’APRD est en négociation avec le gouvernement à Libreville, le samedi 22 novembre 2008, la base de l’APRD située à BOYANGOU, dans la Sous Préfecture de Bocaranga sur l’axe  Degaulle, Dolé, Boyangou et la frontière camerounaise est attaquée à 5h  du matin par les FACA basées à Bocaranga appuyés des autodéfenses de la localité.

 

Vingt deux (22) éléments de l’APRD ont été fait prisonnier dont quinze (15) sont présentement dans la prison à Bocaranga et les 7 autres ont été exécutés par suite de torture.

 

Nous exigeons instamment la libération de nos 15 prisonniers et les sept (7) corps de nos éléments froidement exécutés, sans quoi nous remettrons en cause notre participation au dialogue politique inclusif.

 

A l’heure où nous écrivons ce communiqué, la menace des FACA avec des éléments d’auto-défense persiste sur l’APRD. A la demande de notre Président nous avons évité tout accrochage pour respecter les accords mais la patience à des limites et c’est le terrain qui commande. C’est pourquoi  nous en appelons au  comité de suivi de l’Accord Global à faire la lumière sur ce qui s’est produit.

 

 

Fait le 25 novembre 2008

 

 

 

Le colonel DJIM WOEI Laurent

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 23:14

 

Conformément aux dispositions de l'Accord de Paix Global signé à Libreville, le 21 juin 2008, entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les mouvements politico-militaires de la République Centrafricaine, la troisième réunion du Comité de suivi s'est tenue à Libreville les 19 et 20 novembre 2008.

y ont pris part:

- Son Excellence Monsieur Paul TOUNGUI, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale de la République Gabonaise;

- Son Excellence Monsieur Noël Nelson MESSONE, Ministre Délégué auprès du Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de 11ntégration Régionale de la République Gabonaise;

- Monsieur Michel MBOUSSOU, Haut Commissaire à la Présidence de la République auprès du Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale de la République Gabonaise;

-Monsieur Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, Haut Représentant Personnel du Président de la République Gabonaise, chargé des relations internationales ;

- Monsieur Cyriaque GONDA, Ministre de la Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation nationale de la République Centrafricaine ;

- Monsieur  Raymond Paul N'DOUGOU, Ministre de 11ntérieur de la République Centrafricaine;

-Monsieur Dieudonné-Stanislas M'BANGOT, Ministre, Conseiller politique du Président de la République Centrafricaine;

-Son Excellence Monsieur Jean-Didier ROISIN, Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française près la République Gabonaise, pour la Présidence en exercice de l'Union Européenne ;

-Monsieur Albert AKENDENGUE, Représentant Spécial du Président de la République Gabonaise, auprès de la mission de Paix en RCA ;

- Monsieur GANI ARE, Conseiller Politique du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Centrafricaine;

-Maître Djovi GALLY, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de la Francophonie en République Centrafricaine;

-Son Excellence Thierry MATHISSE, Ambassadeur, Chef de la Délégation de la Commission de l'Union Européenne ;

-Maître Jean-Jacques DEMAFOUTH, Président de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD);

-Monsieur Jean Jacques LARMASSOUM, Représentant de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD);

-Monsieur Djarnib GREBAYE, Représentant de l'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) ;

- Maître Henri POUZERE, Représentant de l'Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) ;

- Commandant GAUDEUILLE Joseph, Directeur général du Désarmement, Point focal DDR (République Centrafricaine) ;

- Commandant KOGBIA Jules, Chargé de Missions au Ministère de l'Intérieur, Expert national en DDR (République Centrafricaine) ;

- Monsieur KHALIFA ABU DIB, Conseiller à l'Ambassade de Libye au Gabon, en qualité de Représentant de la Communauté Economique des Etats Sahélo Sahéliens (CEN-SAD);

- Amiral Hilaire MOKO, Commandant de la Force Multinationale de la MICOPAX ;

- Monsieur Abdoulaye NDOUKOLBE, Conseiller Juridique de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale ;

- Monsieur Marcel MOKWAPI, Expert de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale;

- Monsieur Jacques Didier Lavenir MVOM, Expert de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale;

- Monsieur Mamert SINARINZI, PNUD/Expert DDR ;

- Monsieur Corrado SCOGNAMILLO, PNUD/Expert DDR; 

 

1. A l’ouverture des travaux, Son Excellence Monsieur Paul TOUNGUI, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de 11ntégration Régionale de la République Gabonaise a réaffirmé la disponibilité du Président de la République Gabonaise, Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA et du Gouvernement gabonais à accompagner la République Centrafricaine dans le processus de résolution définitive de la crise et de retour à une paix durable. Il a invité la classe politique centrafricaine à persévérer dans la voie du dialogue et à redoubler d'efforts en vue d'atteindre cet objectif, dans 11ntérêt majeur des populations centrafricaines.

 

2. L'ordre du jour de cette troisième réunion portait sur l'examen approfondi de l'évolution récente de la situation en République Centrafricaine depuis la dernière réunion du Comité de Suivi tenue à Libreville le 24 octobre 2008, d'une part, et l'examen des modalités de mise en œuvre du processus du DDR consignées dans le rapport du groupe de travail commis à cet effet le 24 octobre 2008 à Libreville, d'autre part.

 

3. Le Comité de Suivi a vigoureusement condamné les attaques perpétrées contre les soldats gouvernementaux par les éléments d'un groupe politico-militaire non signataire de l'Accord de Paix Global de Libreville, les mardi 11 et samedi 15 novembre 2008. De tels actes viennent saper les efforts entrepris en vue de ramener la paix et la concorde en République Centrafricaine.

 

4. Les participants ont exhorté l'ensemble des acteurs centrafricains au strict respect des modalités de lancement du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) telles que définies dans le document cadre annexé au présent communiqué final, et à s'abstenir de tout acte susceptible de compromettre sa mise en application.

 

5. Le Comité de Suivi a recommandé la mise en place de mesures exceptionnelles de sécurité et de protection assurées par la FOMAC, pour le retour et le séjour des Leaders des Parties prenantes à l'Accord de Paix Global dans le pays et pendant la mise en œuvre du programme DDR.

 

6. Le Comité de Suivi a émis le vœu que l'ensemble de la classe politique centrafricaine, avec l'appui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), mène une campagne de sensibilisation en direction des réfugiés centrafricains du Cameroun, du Tchad et du Soudan, en vue de faciliter leur retour sur le sol centrafricain.

 

7. Le Comité de Suivi se réjouit de l'étroite collaboration de la Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX 1) avec les Parties, en vue du respect du cessez-le-feu.

 

8. Le Comité de Suivi a été informé de l'état d'avancement de l'organisation du Dialogue Politique Inclusif et se félicite de l'appui de la communauté internationale à la tenue du Dialogue Politique Inclusif, étape essentielle vers le retour à la paix et à la stabilité dans le pays.

 

9. A l'issue de ses travaux, le Comité de Suivi renouvelle ses sincères remerciements à Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, en sa qualité de Président du Comité ad hoc dans l'espace CEMAC sur les questions Centrafricaines pour les efforts inlassables qu’il déploie en faveur du retour à la paix en République Centrafricaine.

 

10. Le Comité de Suivi exprime sa profonde gratitude au Gouvernement ainsi qu'au Peuple gabonais pour l'accueil chaleureux et l'hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés au cours de son séjour.

 

Fait à Libreville, le 20 novembre 2008

Pour le Comité de suivi,

Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères,

de la coopération, de la Francophonie et de

l’Intégration régionale de la République gabonaise

 

 

Paul TOUNGUI

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 23:12

Mouvement des Libérateurs                          REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Centrafricains pour la Justice                                   Droit- Justice- Paix

                 M.L.C.J.

Email : mlcj98@yahoo.fr

 

 

 

 

LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ROBERT YEKOUA KETTE,

 PORTE PAROLE DE L’UFDR DJOTODIA

 

 

Le 17 novembre 2008 tu as publié un communiqué banal sur Centrafrique Presse dont le contenu étale la haine injustifiée que tu as contre ton bienfaiteur que je suis.

 

Je te renvoie aux termes du Communiqué de l’État-Major Général et du Bureau politique du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice M.L .C.J.- RCA / QG / 002 du 07/10/2008, portant mise au point à l’intention  du peuple Centrafricain, pour trouver toutes les réponses à tes élucubrations mensongères.

 

Toutefois, je ne peux m’empêcher de te dire ce que je pense de ton communiqué.

 

Comprend une fois pour toute que ma nationalité Centrafricaine y compris celle de mon père et de mon grand père pour ne citer que ceux là, est établie à Birao sous l’administration coloniale (A.E.F) et n’a jamais fait l’objet d’un quelconque doute : Elle est clairement établie devant le peuple Centrafricain, peuple que j’aime sans distinction d’origine bien que nous sommes tous en Centrafrique d’origine de quelque part, je ne peux nier, bien que Centrafricain mais d’origine lointaine du Tchad et je suis très fier de l’être tout comme toi Yékoua Ketté Robert qui est Centrafricain mais d’origine de la RD Congo.

 

Je te met au défi de prouver le contraire avec tes manipulateurs qui sont mes détracteurs. Vous devez comprendre que le fait de jeter un discrédit sur ma nationalité constitue un délit grave et une atteinte à ma personnalité pour lequel je compte vous poursuivre devant les juridictions compétente de notre pays la République Centrafricaine le moment venu.

 

Je rejette fermement le fait que tu cherches à introduire à travers ma personne le virus de la division, de la haine et de la discrimination parmi les paisibles citoyens Centrafricains. Cela a fait trop de mal et dégâts sous d’autres cieux et nous n’en voulons pas en Centrafrique. L’état de sous développement de notre pays, la pauvreté, l’insécurité et la misère de notre peuple devrait nous préoccuper en premier lieu.

 

A quoi sert de dire tambour battant que tu es centrafricain! L’essentiel c’est la somme de ce que tu as donné à ton pays au cours de ton existence.

 

Où étais tu quand les Banyamulenges humiliaient nos frères, nos parents et violaient nos sœurs et nos mamans? Quel a été ta part de contribution par rapport à moi?   

 

Les Centrafricains n’ont pas encore oublié ton passé qui ne tardera pas à te rattraper tu le sais bien. Les souvenirs sont encore dans les mémoires.

 

Seul le peuple que j’ai servi sait le sacrifice que j’ai consenti et continue de consentir pour lui.

 

Quant a tu crée le MLCJ ? Peux-tu brandir le Procès verbal de son Assemblée Générale Constitutive signé de ta main? Tu cherches des problèmes là où il n’y a pas et tu défends une cause connue de tous comme perdu d’avance.

 

La seule façon de me remercier de t’avoir fait sortir du néant pour te hisser au poste de vice président du MLCJ avec à la clé une promotion au grade de colonel est la trahison. Mais comme un proverbe dit : qui trahit, trahira; l’avenir me donnera raison.

 

Comprend que tous les promotions dont tu as bénéficier à l’époque au sein du MLCJ sont désormais caduques et ce, de manière irréversible.

 

Je suis persuadé que ta naïveté te perdra et sache que je ne suis pas prêt à rentrer dans ton jeu puisse que je sais là où tu veux en venir, et où tu veux en finir et moi aussi je sais là où je vais et où je dois finir.    

 

Je te laisse à ta conscience.

 

A bon attendeur salut!

 

 

 

 

Fait à Bakouma, le 23 novembre 2008

 

 

 

Le Président Fondateur du MLCJ,

 

 

 

Le Capitaine Abakar SABONE

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 17:38

 

 

 

 

APA Bangui 2008-11-21 (Centrafrique) Le gouvernement centrafricain a donné son accord pour le déblocage partiel des effets financiers des avancements des fonctionnaires, uniquement pour la période 1985-1996, alors que le statu quo prévaut dans la fonction publique en Centrafrique depuis 1985, a appris APA.

 

«Ce déblocage partiel a un caractère expérimental et s’applique dans le cadre de la loi de finance 2009», a indiqué le gouvernement, dans un communiqué publié à l’issue de ses négociations avec les six centrales syndicales des fonctionnaires, ajoutant que «le reliquat des effets financiers des avancements sera résorbé progressivement pendant un délai de cinq ans».

 

«Les centrales syndicales prenant acte de la proposition du gouvernement ont décidé, après concertation, d’adhérer à cette option et se sont engagées à accompagner le gouvernement dans le processus de sa mise en œuvre», souligne le communiqué publié, mercredi dernier à Bangui, en présence du Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

 

Le secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des travailleurs de Centrafrique (USTC), M. Noël Ramadan, a souhaité que le gouvernement puisse apurer d’ici à fin décembre 2008, les quatre mois d’arriérés de salaires dus par l’actuel régime, afin de décrisper le climat social.

 

Selon M. Ramadan, les travailleurs ont demandé au gouvernement de revaloriser les allocations familiales, de lever l’abattement sur les salaires et indemnités et de procéder à une augmentation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat.

 

Les négociations entre le gouvernement et les six centrales syndicales des fonctionnaires ont porté sur un certain nombre de revendications, sont l’apurement immédiat des quatre mois d’arriérés de salaires dus par l’actuel régime, le rétablissement des effets financiers des avancements bloqués depuis 1985 et le paiement intégral des 35 mois d’arriérés de salaires dus par les deux précédents régimes des anciens présidents André Kolingba et Ange-Félix Patassé.

 

Lors de la rentrée syndicale à la bourse de travail, les centrales syndicales ont menacé de lancer un mot d’ordre de grève en janvier 2009 si le gouvernement n’épongeait pas, à la fin du mois de décembre, les arriérés de salaires de l’actuel régime du président François Bozizé, et n’inscrivait pas dans le projet de loi de finance 2009 le déblocage des effets financiers des avancements.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Société