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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 00:38

 

LIBREVILLE - Edith Lucie Bongo Ondimba, l'épouse du président gabonais Omar Bongo Ondimba, est décédée samedi à Rabat, au Maroc, a annoncé samedi la présidence gabonaise dans un communiqué lu sur la première chaîne de télévision publique RTG1.

Le décès est "survenu ce jour, samedi 14 mars, à 16H20 GMT à Rabat, au Maroc", a déclaré le porte-parole de la présidence, Robert Orango Berre.


Une source médicale au Maroc a confirmé le décès.

"Elle est morte ce matin à la suite d'une grave maladie. Elle a rendu l'âme après un coma profond qui a duré plusieurs semaines", a indiqué cette source.


Fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso, Mme Bongo, 45 ans, n'était plus apparue en public depuis près de trois ans. Elle était hospitalisée au Maroc depuis plusieurs mois.

Le 2 mars, des sources marocaines concordantes avaient fait état de la présence à Rabat de M. Bongo, ainsi que son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.


Le Parti démocratique gabonais (PDG), formation du président Bongo, avait décidé de marquer son 41e anniversaire, jeudi, par la sobriété et le recueillement, par solidarité pour la Première dame malade.

Il avait appelé à organiser des "offices religieux dans toutes les circonscriptions politiques sur l'ensemble du territoire et pour toutes les confessions religieuses" en son honneur.

Née le 10 mars 1964 à Brazzaville, Mme Bongo avait épousé le président Omar Bongo le 4 août 1990. Il s'agissait alors de secondes noces pour le président gabonais.


Docteur en médecine diplômée en 1989, pédiatre, elle s'était beaucoup engagée dans la lutte contre le VIH-sida. Elle avait été notamment l'une des principales instigatrices de la création, en juillet 2002 à Genève, de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH-sida (Opdas)".

Elle présidait par ailleurs le conseil d'administration de la Polyclinique El Rapha, un complexe hospitalier privé de la capitale.

Elle était aussi présente sur le terrain politique aux côtés de son mari. Elle avait été élue présidente d'honneur de la formation du chef de l'Etat, le Parti démocratique gabonais (PDG).


(©AFP / 14 mars 2009 21h46)

 

 

Décès d’Edith Lucie Bongo, épouse du président gabonais


Edith Lucie Bongo, épouse du président gabonais Omar Bongo, est décédée samedi au
Maroc, annonce la présidence.

Son décès a été annoncé par le porte-parole de la présidence à la télévision nationale. Edith Bongo était hospitalisée depuis plusieurs semaines à Rabat, selon des sources diplomatiques. Des rumeurs avaient fait état de sa mort il y a plusieurs semaines.

Fille de Denis Sassou Nguesso, âgée de 44 ans, elle symbolisait l'alliance forte unissant les présidents du Gabon et de la République du Congo voisine.

Alistair Thomson, version française Jean-Stéphane Brosse



Gabon  Edith Lucie Bongo Ondimba est décédée

L’épouse du chef de l’Etat gabonais, Edith Lucie Bongo Ondimba, est décédée ce samedi 14 mars à Rabat au Maroc où elle était hospitalisée à la clinique royale de l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat depuis le début du mois de février. Médecin de formation, mère de famille dévouée à la cause de l’enfance en difficulté, Edith Lucie Bongo Ondimba est arrachée à l’affection des siens à la fleur de l’âge.

Edith-Lucie Bongo Ondimba n’est plus. L’épouse du Chef de l’Etat, selon le communiqué de la présidence de la République gabonaise lu à la télévision nationale RTG1 à 20 h, est décédée ce samedi 14 mars à 16h20 GMT à Rabat au Maroc.

La première dame était admise à la clinique royale de l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat au début du mois du février.

Née le 10 mars 1964 à Brazzaville et fille du président congolais Denis Sassou Nguesso, Edith-Lucie Bongo Ondimba est devenue l’épouse du chef de l’Etat gabonais avec lequel elle a eu deux enfants, une fille et un garçon, en aout 1990.

Titulaire d’un doctorat en médecine et d’une spécialisation en pédiatrie, c’est une mère de famille dévouée à la cause de l’enfance en difficulté qui vient d’être arrachée à l’affection des siens à la fleur de l’âge.

La Première dame du Gabon a créé en 1996 la Fondation Horizons Nouveaux, une institution destinée à aider les enfants en détresse et les handicapés. Cette œuvre de bienfaisance sera suivie par la création du Lycée Michel Dirat et de la Polyclinique El Rapha, une structure sanitaire de référence dont elle présidait le conseil d’administration.

Fermement engagée à la lutte contre le SIDA, Edith-Lucie Bongo Ondimba avait assuré avec brio la toute première présidence de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le SIDA (OPDAS) de 2002 à 2004.

Elle s’est par la suite consacrée avec abnégation à la promotion de l’antenne gabonaise de cette organisation dont les principales missions consistent à mobiliser des fonds en faveur des femmes et des enfants victimes du SIDA.

La première dame du Gabon était membre de l’association Médecins du Monde, une ONG pour laquelle elle a présidé l’antenne du Gabon. Elle a également été présidente d’honneur de la Société Gabonaise de Pédiatrie et de la Société Française de Médecine.

Madame Bongo Ondimba s’est vue décerner la Médaille de Reconnaissance des laboratoires Mérieux, le 31 mai 1996 à Libreville et la Légion d’Honneur française.

Très dynamique, directe et très engagée sur le front social, Edith-Lucie Bongo Ondimba a été élue en juillet 2003 présidente d’honneur de l’Union des femmes du Parti démocratique gabonais (UFPDG), le parti créé par le président Omar Bongo Ondimba en 1968.
C’est une femme de caractère, à la fois réservée et incisive qui aura mis son engagement au service de l’action de son époux.

14-03-2009    Source : Gaboneco.com    

 

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 10:45

 

La 3e chambre préliminaire de la Cour pénale international a demandé le 4 mars dernier au Procureur, Louis Moreno Ocampo, une révision des charges retenues contre l’ancien leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), Jean Pierre Bemba, arrêté début 2008 pour les actes de pillage, de viols et de tortures commis par ses hommes en République Centrafricaine en 2002. La CPI a demandé à son procureur de requalifier «le type de responsabilité pénale» retenue contre l'ex-vice-président congolais Jean-Pierre Bemba qui pourrait être inculpé comme chef militaire et supérieur hiérarchique.

 

 

La responsabilité de l’ex vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, dans les crimes de guerre qui lui sont reprochés a été remise en cause le 4 mars dernier par la 3e chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI).

Les conclusions de cette chambre de la CPI indiquent que l’ancien leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), arrêté par la CPI début 2008, pourrait ne pas être pénalement responsable des crimes dont l’accuse le procureur de la Cour pénale internationale (CPI).

Au lieu de la poursuite ou de la conclusion de l’audience de confirmation des charges attendue, les juges de la CPI ont demandé au Procureur, Louis Moreno Ocampo, de leur présenter avant le 30 mars prochain un état amendé des charges retenues contre Jean Pierre Bemba.

La défense de Bemba avait qualifié son arrestation «d'arbitraire» et dénoncé une manipulation politique dans cette affaire où l’homme politique congolais est tenu responsable des actes de pillage, de viols et de tortures commis par ses hommes en République Centrafricaine en 2002

«Cette force de stabilité était placée sous l’autorité des présidents libyen et soudanais, sous la coordination du chef de l’Etat centrafricain et du représentant du secrétaire général de l’ONU. Et l’intervention du MLC s’inscrivait également dans le cadre de l’article 3 du Pacte d’Assistance mutuelle entre les Etats membres de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) dont la RDC est signataire», rappelle la défense de Jean-Pierre Bemba, indiquant que «l’assistance militaire du MLC, qui s’est limitée essentiellement à mettre à disposition de la République Centrafricaine entre 1.000 et 1.500 soldats, était ainsi légitime».

«L'Accusation a considéré que le fait pour monsieur Bemba d’exercer le commandement et le contrôle des forces MLC en RDC, impliquait par cela même, qu’il avait ipso-facto, le contrôle et le commandement des troupes MLC envoyées en RCA. Alors que, la même accusation, déclare dans l’acte d’accusation que les troupes MLC en RCA, étaient sous commandement des autorités militaires et gouvernementales de cet Etat», s’insurge les avocats de l’ex vice-président congolais.

Les juges de la CPI ont estimé que la qualification juridique des faits qui sont reprochés à Jean-Pierre Bemba pourrait indiquer un autre type de responsabilité pénale, à savoir une responsabilité en tant que chef militaire et supérieur hiérarchique.

A cet effet, Le secrétaire général du MLC, François Muamba, a estimé qu'en toute logique, lorsque les charges alléguées ne sont pas confirmées à l'encontre d'un prévenu, il tombe sous le sens que celui-ci doit être libéré, déplorant que le procureur Moreno obtient de revenir à la charge avec des prétendus nouveaux éléments.

Le procureur Moreno avait gagné sa notoriété début 2008 en arrêtant Jean-Pierre Bemba à Bruxelles dans une procédure qui, selon les avocats de ce dernier, avait tout l’air d’un guet-apens.
Le mandat d’arrêt international, mis sous scellé, n’était devenu légal que quelques heures avant l’arrestation de Bemba, alors en vacances à Bruxelles.

Le nouveau développement repousse jusqu’au mois de juin prochain la décision finale mais les partisans du leader du MLC affirment que tout porte à croire que la 3e chambre préliminaire chercherait à sauver Luis Moreno Ocampo qui serait encore une fois en difficulté dans un dossier impliquant leur charismatique leader.

 Source : Gaboneco

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 10:32

L’Action tchadienne pour l’unité et le socialisme (ACTUS), a exprimé sa condamnation et son indignation face à la décision du Cour pénale internationale (CPI) de lancer un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar El Béchir. Dans son plaidoyer, ce parti dénonce la partialité de la CPI dans le traitement des régimes et des conflits à travers le monde, accusant l’institution judiciaire de servir des intérêts politico-économiques occidentaux au détriment de la souveraineté des Etats, notamment sur le continent africain.

 

Le parti politique de l’Action tchadienne pour l’unité et le socialisme (ACTUS) vient de publier un communiqué le 4 mars dernier pour dénoncer le lancement par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt international contre le président soudanais Omar el Béchir.

L’ACTUS brandi le spectre de l’impérialisme des puissances occidentales et dénonce une décision (…) sous-tendue en filigrane par des motivations politico-économiques contre un président africain en exercice.

Ce parti a apporté son soutien au chef de l’Etat soudanais dont le pays fut déjà classé injustement dans les années 90 par les USA, comme faisant partie de l’empire du mal aux côtés de la Corée du Nord, de Cuba, de l’Iran, de la Syrie et de l’Irak.

Le président de la commission de l'UA, Jean Ping a déclaré que cette décision menace la paix au Soudan. Nombre de dirigeants africains qualifiés de pro-occidentaux, parmi lesquels le Président Abdoulaye Wade du Sénégal, se sont opposés à cette croisade. La Ligue arabe dans son communiqué du 11 mars 2009 désapprouve cette décision, l’Organisation de la conférence islamique la condamne. L’Egypte pro-occidental a aussi exprimé sa désapprobation à laquelle viennent s’ajouter celle de la Russie et la Chine deux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont exprimé leur scepticisme, rappelle le communiqué.

La cruelle vérité (…) sciemment occultée par les médias occidentaux est le soubassement politico-énergétique, le pétrole, dont regorge ce pays arabo-africain, affirme l’ACTUS.

L’association politique dénonce le soutien par les régimes occidentaux des criminels dictateurs tels que Mobutu en RD Congo, Suharto en Indonésie, Batista à Cuba, Pinochet au Chili, Eyadema au Togo, le Shah en Iran, Idriss Deby au Tchad», et dénonce l’apathie de ceux-ci dans d’autres régions, comme «non loin du Soudan, dans la région de Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, [où] se poursuit une horrible guerre, la plus meurtrière après la seconde guerre mondiale. Elle a déjà englouti plus de 5 millions de Congolais depuis 1995.

L’ACTUS avance que l’Occident voit déjà d’un mauvais œil l’exploitation actuelle du pétrole soudanais par le groupe pétrolier chinois (CNPC) qui augmenterait davantage sa production dans les années à venir. Ce qui compromettrait dangereusement le projet de contrôle exclusif du pétrole africain par les multinationales occidentales.

Le parti dénonce des actes de terrorisme occidental, en citant la décision des Etats-Unis en 1996 de geler les avoirs du gouvernement soudanais pour ce qu’il ferait partie de l’empire du mal, ou le bombardement le 20 août 1998 par les Etats-Unis l'unique usine de médicaments du Soudan sous prétexte qu'elle fabriquerait des armes chimiques, alors qu’elle produisait 60% des médicaments disponibles au Soudan.

A la fin de l’année 2008, l’armée israélienne a envahi la bande de Gaza tuant et blessant des milliers de Palestiniens. A ce jour, les habitants subissent les dégâts collatéraux de cette occupation. Pourquoi la CPI n’a-t-elle pas réagi contre les auteurs de ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité ?, rappelle l’ACTUS.

La décision du gouvernement soudanais de ne pas appliquer cette décision de la CPI est logique et ce d’autant plus que le peuple apporte son soutien massif à son président d’une part et d’autre part le Soudan n’a pas ratifié le protocole de la création de la CPI. En revanche les USA qui n’ont pas ratifié ce protocole de création de la CPI et qui refusent d’extrader leurs citoyens coupables de crimes de guerre, sont les premiers à imposer et à se servir de cette institution à des buts politiques contre tous les dirigeants du Sud qui osent mener une politique indépendante, dénonce enfin le communiqué.

Les positions de la CPI sont de plus en plus contestées par les observateurs internationaux, notamment dans l’hémisphère Sud où sa légitimité est sérieusement remise en cause au regard des œillères qui l’empêcherait de commencer par appliquer ses principes aux pays occidentaux où elle a été créée.

Source : Gaboneco

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 10:13


Le recul est dû au perfectionnement des traitements

Le nombre de patients atteints par le VIH ne réagissant plus aux thérapies a fortement baissé entre 1999 et 2007 en Suisse. Une nouvelle combinaison de médicaments est à l’origine de ce progrès, conclut une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) de la recherche scientifique.


Chaque année en Suisse, près de 800 personnes contractent le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il est particulièrement nocif en raison de sa mutabilité. Celle-ci lui permet de développer des résistances aux médicaments et, en théorie, de se propager toujours davantage avec le temps. Or, si 50 à 57% des patients présentaient des virus résistants en 1999 en Suisse, ce taux n’atteignait plus que 37 à 45% en 2007, indiquait mercredi le FNS.


Ce recul est dû au perfectionnement des traitements, estiment les chercheurs à l’origine de l’étude suisse. L’efficacité des trithérapies, introduites après 1996, a considérablement augmenté dès 2001. Alors que plus de 75% des patients qui suivaient le traitement conventionnel développaient des virus résistants, cette part a chuté à 16% avec les nouveaux traitements antirétroviraux.


«Ce constat ne vaut cependant que pour la Suisse et des pays occidentaux de même niveau de développement, où les patients peuvent s’offrir ces médicaments», précise le communiqué. Les nouveaux traitements ne permettent pas de stopper la propagation des virus résistants, mais seulement de la freiner, ajoutent les chercheurs.

Source Le Temps 11 mars 2009.

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Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 10:15

Bangui, 7 mars. (ACAP) Le ministre d’Etat à la Communication, porte-parole du gouvernement a annoncé vendredi 6 mars 2009 à Bangui, l’ouverture d’une enquête pour, pour déterminer les responsabilités des auteurs du meurtre du commissaire Samuel Samba, survenu le 6 mars 2009 à l’hôpital communautaire de Bangui, après un incident malheureux attribué à l’armée. 



 « Il s’agissait d’une intervention de maintien de l’ordre de la police militaire conduite par une équipe de l’armée dont en leur tête le lieutenant Gbangouma qui a tourné en une tragédie, à l’occasion de laquelle le Commissaire de la police Samuel Samba, grièvement blessé au niveau de la nuque, a succombé à ses blessures à l’hôpital Communautaire de Bangui », a précisé M. Gonda dans une déclaration radio-télévisée.

« Tous les auteurs sans exception seront arrêtés et traduits devant le tribunal pour des sanctions appropriées », a rassuré le Porte-parole du gouvernement, précisant que le président de la République a exigé que l’enquête se fasse dans un délai assez bref délai pour que les auteurs de cet acte soient sanctionnés.

Par ailleurs,  le gouvernement tout en comprenant les remords des populations du 5ème, du 8ème du 4ème arrondissements et des alentours, en appelle à la retenue et à la cessation des violences, en appelle aussi à l’arrêt de la défiance vis-à-vis de l’ordre des défenses, car la justice sera rendue , a conclu Cyriaque Gonda.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 09:55


EL-FACHER (Soudan)  Le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé dimanche au Darfour, quatre jours après le mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes dans cette région de l'ouest soudanais, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Ce conflit a fait 300.000 morts selon l'ONU --mais seulement 10.000 selon Khartoum--, ainsi que plus de 2,7 millions de déplacés.


Ce voyage est perçu comme une forme de défiance à l'égard des capitales occidentales qui avaient multiplié les critiques contre le président soudanais après la décision de Khartoum d'expulser 13 des plus importantes ONG actives dans cette zone.


Les Etats-Unis et d'autres pays avaient déjà demandé jeudi au Soudan de revenir sur cette décision, critiquée également par l'ONU et l'Union européenne.


La CPI a délivré le 4 mars un mandat d'arrêt contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, mais ce dernier y a répondu avec véhémence et a décidé d'expulser ces 13 ONG.

"Si quelqu'un veut nous combattre, il ne devrait pas passer par des résolutions du Conseil de sécurité (de l'ONU) ou la CPI, mais plutôt venir sur notre sol pour se battre", a lancé samedi M. Béchir lors d'un discours à Khartoum devant des partisans venus du Sud-Soudan.


"Les ONG expulsées sont des voleurs. Elles gardent 99% des fonds pour elles-mêmes et ne donnent que 1% à la population du Darfour", a-t-il accusé.

La décision de Khartoum va priver de nourriture, d'eau potable et de soins de santé plus d'un million de personnes au Darfour, selon des responsables onusiens.


L'ONU a averti que des milliers de personnes risquaient de mourir du fait de cette décision.

Des responsables onusiens craignent aussi des mouvements de population massifs au Darfour si les services essentiels ne sont pas assurés dans les camps, ce qui pourrait augmenter l'exposition des civils aux combats entre rebelles et soldats.


"Ce n'est pas possible, dans un délai raisonnable, de remplacer la capacité et l'expertise que ces ONG ont fournies sur une longue période", ont souligné samedi les agences de l'ONU au Soudan dans un communiqué.


Quelque 85 ONG internationales sont actives au Darfour, mais les 13 expulsées "comptent pour plus de la moitié de la capacité des opérations humanitaires", ont-elles regretté.

En fait, plusieurs ONG mettent en oeuvre des programmes des agences de l'ONU, comme l'américaine Care qui distribue une part importante de la nourriture acheminée au Darfour par le Programme alimentaire mondial (PAM).


"En expulsant ces organisations, c'est comme si l'on s'attaquait de facto à l'ONU", a déclaré à l'AFP un humanitaire sous couvert de l'anonymat.

La décision de Khartoum accroît à court terme la pression sur les ONG sur le terrain, qui devront faire davantage sans bénéficier de plus de moyens.


©AFP / 08 mars 2009


Les autorités avaient confirmé samedi la visite du président soudanais à El-Facher et Nyala, les deux grandes villes du Darfour, région en proie à une guerre civile depuis 2003.
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Centrafrique-Presse.com - dans La Une
4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 01:18

 Ces dernières soixante douze heures, la ville de Bangui a connu un déploiement sans pareil des Forces françaises basées à Bangui M’Poko. Dans plusieurs véhicules, sillonnant la ville de part en part, les éléments français ont même parfois pris position dans certains lieux stratégiques dont la Maison d’Arrêt de Ngaragba et l’entrée de Camp militaire de Kassaï. Certains quartiers Castors, Bacongo et autres ont constaté le déploiement des éléments de l’Armée française.



La population n’a pas paniqué, continuait à vaquer à ses occupations, mais elle s’est tout de même posée beaucoup d’interrogation. Le déploiement est inhabituel par son ampleur et surtout par la vigilance des éléments qui étaient fortement armés.

 Dans les investigations que nous avons eu à effectuer, il semblerait que ce n’est qu’une patrouille de routine qui permet aux éléments de mieux connaître la ville. Mais le nombre de véhicules et d’éléments déployés ne peut ressembler à une simple patrouille de routine ou classique.

Mais en poursuivant les investigations et en creusant, certaines indiscrétions également étonnées par une telle manœuvre y ont vu une raison. Il n’y a jamais de fumée sans feu. Cette patrouille classique des forces françaises feraient suite aux différentes attaques de Bossembélé et de Batangafo et aux menaces constamment lancées ces derniers jours par Abdoulaye Miskine, le leader du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC).

Selon certaines sources, la ville de Bangui serait infiltrée par des éléments du FDPC. Certains seraient aperçus dans les environs autour de la capitale, équipés de chevaux et des armes de tout calibre toutes neuves.

Des chefs de quartier dans la périphérie de la ville auraient confirmé ces informations. C’est ainsi que les autorités ont préféré prévenir que guérir d’où ces mesures de dissuasion qui auraient été prises par les forces françaises. La situation est certes calme dans la ville, mais la pesanteur demeure. 

 

Source: leconfident Mardi 03 Mars 2009

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 00:47

BISSAU (AFP) mercredi 04 mars 2009 

Le chef de l'Etat par intérim de Guinée-Bissau, Raimundo Pereira, président sortant de l'Assemblée nationale et proche de l'actuel Premier ministre, aura la difficile tâche de mener le pays à de nouvelles élections présidentielles en 60 jours.

 

Il a prêté serment mardi, selon un schéma de succession conforme à la Constitution, à la suite de l'assassinat lundi par des militaires du président Joao Bernardo Vieira.

 

Agé de 52 ans, ce juriste de formation, diplômé de la faculté de droit de Lisbonne, a fait toute sa carrière politique au Parti Africain pour lIndépendance de Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), l'ex-parti unique.

 

Il a gravi tous les échelons du parti jusqu'à en occuper actuellement le poste de vice-président.

Au centre du jeu politique depuis quasiment 34 ans dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, le PAIGC, fondé en 1956, a conduit la colonie portugaise à l'indépendance en 1974 et est resté pendant 20 ans un parti unique.

 

Grand vainqueur des élections législatives de novembre, saluées par la communauté internationale, il est majoritaire à l'Assemblée avec 67 sièges sur 100.

M. Pereira avait été nommé président de l'Assemblée nationale en décembre dernier, dans la foulée de cette victoire électorale.

 

Il est considéré comme l'homme de confiance de Carlos Gomes Junior, nommé Premier ministre en décembre également et qui entretenait de mauvaises relations avec le président assassiné.

 

Ancien ministre de la Justice, M. Pereira a aussi dirigé la Radio nationale en 1989, puis la Télévision dans sa phase expérimentale en 1991.

 

Mardi, les députés ont voté l'application de la Constitution, selon laquelle le président de l'Assemblée devient le président par intérim, après l'assassinat du président Joao Bernardo Vieira. Soixante-dix députés sur 100 ont voté le texte.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 15:06

Le président de Guinée-Bissau, Joao Bernardo "Nino" Vieira, a été tué lundi par des militaires, quelques heures seulement après la mort du chef d'état-major dans un attentat à la bombe. Il ne s'agit pas d'un coup d'Etat, selon l'armée, qui a assuré vouloir respecter la Constitution.



Ancienne colonie portugaise indépendante depuis 1974, la Guinée-Bissau, petit d'Etat d'

Joao Bernardo Vieira, qui a dirigé la Guinée-Bissau pendant 23 des 29 dernières années, a été tué lundi lors d'une nouvelle attaque, imputée par l'armée à un groupe "isolé" de soldats, actuellement recherchés. "Ce n'était pas un coup d'Etat", a assuré le porte-parole de l'armée Zamora Induta à l'issue d'une réunion urgente du gouvernement.

L'armée, a-t-il dit, a réaffirmé son "intention de respecter le pouvoir démocratiquement élu et la Constitution de la république. Les gens qui ont tué le président Vieira n'ont pas été arrêtés mais nous les recherchons". Ils font partie d'un "groupe isolé" et "la situation est sous contrôle", a-t-il ajouté.

L'armée avait auparavant assuré dans un communiqué lu à la radio nationale qu'aucun putsch n'était en cours. Le président Vieira n'a pas été tué en représailles de l'attentat contre le chef d'état-major, ajoutait ce communiqué selon lequel les dispositions de la Constitution seraient respectées. Elle prévoit en cas de décès du président sa succession par le président du Parlement, Raimundo Pereira.

Le Premier ministre Carlos Gomes Jr s'est félicité que l'armée ait "montré son patriotisme en ne prenant pas le pouvoir". La situation apparaissait calme lundi dans la capitale Bissau, après une série de tirs d'armes automatiques dans la nuit autour du palais présidentiel, suite à l'attentat contre le chef d'état-major de l'armée.


Le général Batiste Tagmé na Waié a été tué par l'explosion d'une bombe dans son quartier général de Bissau. L'engin, selon le lieutenant-colonel Bwam Natcho, aide de camp du général, était dissimulé sous un escalier conduisant à son bureau. Certains de ses proches ont évoqué une possible implication du président Vieira.


De profondes rivalités, politiques et ethniques, opposaient en effet les deux hommes. Le chef d'état-major, membre de l'ethnie balanta comme la plupart des militaires, était l'un des officiers visés par une série de purges au sein de l'armée lancées dans les années 80 par le président Vieira, pour sa part membre de l'ethnie papel.


Plusieurs officiers balanta accusés par le président de vouloir le renverser avaient été condamnés à mort ou condamnés à de longues peines de prison. Le général na Waié avait de son côté passé plusieurs années en exil sur une île au large de Guinée-Bissau, avant d'être grâcié par le président Vieira. Comme lui, le général na Waié avait survécu à plusieurs attentats.


La Guinée-Bissau a déjà connu trois coups d'Etat depuis 1980, année de l'arrivée au pouvoir par la force de M. Vieira, lui-même renversé par un putsch en 1999. Le président déchu partit en exil au
Portugal, un gouvernement de transition fut formé et le chef de l'opposition Kumba Yala devint président -avant d'être destitué en 2003. Deux ans plus tard, en 2005, des élections furent organisées. Joao Bernardo Vieira, rentré en Guinée-Bissau, remporta le scrutin et gouvernait depuis lors.


Selon les Nations unies, la Guinée-Bissau est un important point de transit du trafic de cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe. Lors des élections législatives de la mi-novembre, Kumba Yala avait accusé M. Vieira d'être le premier trafiquant du pays. Le président n'avait fait aucun commentaire.

L'Union africaine a condamné les meurtres "lâches et ignobles" du président Vieira et du général na Waié, tandis que le Portugal a appelé "toutes les autorités politiques et militaires du pays à respecter l'ordre constitutionnel".


Source AP 02/03/2009.

Afrique de l'Ouest situé au sud du Sénégal, a connu de nombreux coups d'Etat et violences. La dernière tentative de putsch remonte à fin novembre dernier, quand des soldats mutins avaient attaqué la résidence du président Vieira, et s'étaient livrés à une bataille de trois heures avec les membres de la garde présidentielle, avant d'être refoulés sans avoir pu renverser le chef de l'Etat. Celui-ci avait alors reproché à l'armée de ne pas être intervenue.
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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 14:50

Le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé mardi que la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre ou non mercredi un mandat d'arrêt à son encontre n'aurait "aucune valeur".

 

"Toute décision de la CPI n'aura aucune valeur pour nous", a déclaré le président soudanais lors de l'inauguration d'un barrage à Méroé, à environ 500 km au nord de Khartoum.

"Elle ne vaudra pas l'encre avec laquelle elle aura été écrite", a-t-il ajouté.

Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a demandé en juillet aux juges de ce tribunal d'émettre un mandat d'arrêt contre M. Béchir pour génocide, crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest soudanais en proie à une guerre civile à l'origine de 300.000 morts depuis 2003 selon l'ONU, mais 10.000 selon Khartoum.

La CPI doit rendre sa décision publique mercredi.

Source AFP 03/03/2009.

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