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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 00:15



Rousseau-Joël Foute

16 Avril 2009


Une enquête de l'hebdomadaire international « indépendant » dresse un état des lieux peu reluisant. Pour ceux qui suivent les dossiers liés au processus d'intégration en zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale), les résultats de l'enquête menée par Jeune Afrique (édition Afrique subsaharienne), dans sa dernière livraison, sont un secret de polichinelle. Mais cela vaut le détour, compte tenu de l'audience de ce média.

 

Et surtout, parce que les faits et les chiffres mis à nu sont révélateurs du retard pris dans plusieurs domaines, et résonnent pour ainsi dire comme une sonnette d'alarme. Illustrations : d'après le président de la BDEAC, Anicet Georges Dologuélé, le transport de marchandises entre Douala et N'Djamena coûte six fois plus cher qu'entre Shanghai, en Chine, et le port de Douala.


Il dure également deux fois plus longtemps, à savoir soixante jours, contre trente jours. En cause, l'état parfois désastreux des routes, les tracasseries policières, etc. Bien plus, notre confrère relève que malgré l'union monétaire et douanière, l'intégration est peu avancée et la compétitivité de la zone faible.


En témoigne, le commerce intracommunautaire représente moins de 2% des échanges régionaux. Une part en diminution par rapport aux années 1990, affirme-t-on. La libre circulation des personnes et des biens est loin d'être vécue dans les faits


En outre, la mise en circulation du passeport CEMAC - institué en 2000, et dont des exemplaires ont été remis aux Etats membres en 2003 - n'a cessé d'être retardée. Les querelles pour le leadership tout comme la rivalité entre la bourse de Libreville et celle de Douala sont également évoquées.


Au sujet du lancement toujours attendu de la compagnie aérienne Air CEMAC, le journal note une avancée dans ce dossier initié en 2001. En effet, la compagnie arienne sud-africaine South Africa Airways, en tant que partenaire technique, va entrer à hauteur de 40% au capital du futur pavillon, après l'échec des négociations avec Royal Air Maroc et Brussels Airlines.


Le décollage est maintenant prévu avant 2010. En ce qui concerne l'institut d'émission, J.A. relève que la perte de 16,4 milliards de F CFA par la BEAC remet à l'ordre du jour la bataille pour la répartition des postes au sein de l'institution.


Au final, la CEMAC, fondée il y a quinze ans, et consciente des maux qui la minent, semble décidée de passer à la vitesse supérieure, observe J.A. Le secrétariat exécutif a été remplacé par une commission et la réforme des institutions se poursuit. Le programme économique régional 2009-2015 a été élaboré et doit servir de base de travail.


Copyright © 2009 Cameroon Tribune. Droits de reproduction et de diffusion réservés. Distribué par AllAfrica Global Media (allAfrica.com).

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 20:01



Bangui, 16 av (ACAP)-Le ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et à la Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko, a signé avec l’ambassadeur de France en République Centrafricaine, M. Jean Pierre Vidon, et le représentant de l’Agence Française de Développement (AFD) à Bangui, M. Jocelyn Leveneur, deux conventions de subvention d’un montant global de 3,8 milliards de francs CFA.


La première convention, portant sur des Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (THIMO IV) de la ville de Bangui, s’inscrit dans une lignée de projets urbains financés par la France depuis deux décennies et va concerner l’assainissement du bassin hydrographique du centre ville avec pour objectif de canaliser vers le fleuve Oubangui les eaux de pluies qui dévalent la colline du Bas Oubangui.


 
Le projet Thimo IV se traduira techniquement par la construction de près de 8 km de caniveaux en pierres maçonnées, le curage d’un linaire de 2,5 km de caniveaux existants et la reprise du revêtement de la chaussée le long de l’avenue de l’indépendance, à partir de la cathédrale jusqu’au port amont.
 

La seconde convention intitulée Fonds d’Etudes et de Reconstruction de Capacité (FERC) VII est destinée au financement d’études relatives aux projets soumis par le gouvernement centrafricain au financement de l’AFD ainsi qu’au financement de prestations d’assistance technique.

Il convient de noter que ces deux conventions viennent compléter le portefeuille de l’Agence Française de Développement en Centrafrique actuellement composé de neuf projets présentant un reste à verser de 16 milliards de francs CFA dans le secteur de l’énergie, de la santé, de la forêt et des infrastructures de transport.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 19:51



APA Bangui (Centrafrique) 17-04-2009 - Le président centrafricain François Bozizé a mis en garde les cadres et les militants de son parti de la Convergence Kwa Na Kwa (KNK) qui collectent des contributions dans les administrations publiques et privées, auprès des particuliers et d’autres partenaires, dans la perspective des prochaines échéances électorales, sans l’accord préalable des instances dirigeantes du parti.


« Ce comportement, qui s’apparente à du racket, et qui n’honore pas leurs auteurs, est de nature à jeter le discrédit sur l’image de la Convergence KNK ou de la majorité présidentielle »,
indique le président Bozizé, dans un communiqué rendu public jeudi soir à Bangui.

« Dorénavant, tout mandat exhibé qui ne portera pas ma signature devra être considéré comme nul et de nul effet », ajoute le texte, rappelant « l’obligation de dignité et de transparence qui ont toujours caractérisé notre mouvement et qui doit guider tous nos actes ».


Dans son communiqué, le président Bozizé a fait savoir, aux cadres, militants et sympathisants de la KNK et à la majorité présidentielle, que le moment venu, il va personnellement rendre public un communiqué pour annoncer la mobilisation en faveur du parti.


Formation politique fondée par le président François Bozizé, au lendemain du 15 mars 2003, la Convergence Kwa Na Kwa, rassemble tous les cadres de l’administration publique et privée.

Ce parti avait remporté les élections présidentielles et législatives de mars et mai 2005.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 19:49



APA Bangui (Centrafrique) 17-04-2009 - Le Fonds monétaire international (FMI) va débloquer 15 milliards de FCFA au bénéfice de la Centrafrique au titre de l’année 2009-2010, dans le cadre d’un appui supplémentaire destiné à inciter les autres bailleurs à soutenir ce pays dans sa lutte contre la pauvreté, a appris APA.


Au cours d’une conférence de presse, jeudi à Bangui, à l’issue d’un séjour de deux semaines en Centrafrique, le chef de mission du FMI, M. Martin Petri, a brossé un tableau sombre de la situation économique dans ce pays enclavé, classé parmi les plus pauvres au monde.


« L’activité économique a ralenti en 2008 sous l’effet des chocs endogènes et exogènes, la croissance réelle du PIB a chuté à 2,2% et le déficit du compte courant s’est creusé pour atteindre presque 10% du PIB suite à la hausse des prix du pétrole sur le marché international et à la baisse drastique de nos deux principaux produits d’exportation que sont le bois et le diamant »,
a expliqué M. Petri.


Il a toutefois ajouté que « malgré cette évolution défavorable, les résultats budgétaires ont été encourageants et les recettes intérieures ont augmenté par rapport au PIB tandis que les dépenses ont fait l’objet d’une gestion prudente ».


Le chef de mission du FMI a également ajouté qu’un excédent budgétaire primaire intérieur a été enregistré alors que d’importants progrès ont été notés dans la mise en œuvre des reformes structurelles.

« La gestion de des finances publiques s’est améliorée avec le renforcement de l’administration des recettes et de la gestion des finances publiques », a-t-il encore dit, soulignant que le gouvernement centrafricain a fait des progrès significatifs pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).


 
« Les équipes du FMI et de la Banque mondiale évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre des déclencheurs au cours des semaines prochaines »,
a-t-il conclu.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 19:43



Source:
Première Urgence (PU)


Date: 16 Apr 2009


Première Urgence vient d'achever la réhabilitation de 32 km de routes, 10 ponts et 3 passages busés entre Paoua et N'Gaoundaye, au nord du pays, avec le soutien financier du Fond Commun Humanitaire.

800 bénéficiaires ont travaillé 4 mois durant afin de mener à bien ce projet, sur un axe situé à la fois en zone rebelle et gouvernementale. Les objectifs du projet ont été atteints et Grégoire, l'expatrié responsable du projet, a pu mesurer l'impact positif de la réhabilitation sur les populations locales bénéficiaires.


La réhabilitation de cet axe qui relie le Cameroun à la Centrafrique est important pour permettre le développement économique de la zone. C'est toute l'économie locale qui se retrouvait perturbée par le délabrement des routes et particulièrement des ponts. Seuls deux camions y circulaient chaque semaine. Depuis la fin des travaux, sept camions empruntent quotidiennement cet axe crucial pour le développement économique de la région en 4 heurs, contre 8 heures auparavant.


Les populations vivant à proximité de cet axe routier y voient une véritable amélioration de leur qualité de vie suite au désenclavement de la zone et à la reprise des relations avec les villages avoisinants. Ils affirment se sentir davantage en sécurité avec l'augmentation du trafic routier, la baisse du nombre d'accidents de la circulation et le débroussaillage des routes. Ceci limite les possibilités d'attaques par des coupeurs de route, habituellement cachés dans la brousse.


Enfin, avec un accès amélioré, c'est toute une région qui bénéficie des visites plus régulières des partenaires de santé. Première Urgence, seule ONG à travailler actuellement à N'Gaoundaye, va également pouvoir accroître son aide dans cette zone, dorénavant moins isolée. Première Urgence viendra ainsi en aide aux femmes en favorisant leur insertion professionnelle, tout en continuant son programme de relance agricole actuellement mis en œuvre.


La pérennité du projet initié par Première Urgence repose désormais dans les mains des comités de maintenance, que Grégoire a formé jusqu'à la veille de son départ. Ces comités locaux, outillés pour relever ce défi, devront faire face à la prochaine saison des pluies.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 19:40


      Jean Francis Bozizé

APA Bangui (Centrafrique)
17-04-2009 - Les Forces armées centrafricaines (FACA) ont mis en déroute des bandits armés non identifiés à Bakayanga, localité à 16 km sur l’axe Kabo-Sido, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a appris APA de source proche du ministère centrafricain de la défense nationale.


L’offensive des FACA a fait une dizaine de morts et plusieurs blessés parmi les bandits et permis de récupérer d’importantes quantités d’armes, du matériel et des tenues de combat neuves ainsi que le groupe électrogène de la sous-préfecture de Batangafo et le panneau solaire de l’hôpital de cette même ville, indique un communiqué publié par le ministère de la défense nationale.


« Le ministère de la défense nationale réaffirme la détermination des forces armées centrafricaines à poursuivre leur mission régalienne de protection de l’intégrité territoriale »,
poursuit le communiqué.


« L’armée nationale garante de la paix et de la stabilité lance un vibrant appel à la vigilance de tous les compatriotes épris de paix et de justice et voudrait compter sur leur soutien pour faire échec à toutes tentatives de déstabilisation du territoire afin que tous soit préservé dans la quiétude et la sérénité des citoyens centrafricains »,
conclut le communiqué.


En février dernier, des groupes armés avaient investi Batangafo où ils ont saccagé l’hôpital sous-préfectoral et pillé les entrepôts de vivres et de médicaments des organisations humanitaires.

Auparavant, ils avaient intercepté un véhicule de transport sur l’axe Kabo-Sido et infligé des mauvais traitements à ses occupants.




RCA : La rébellion du FPDC dément les allégations du gouvernement et déplore 1 mort


Communiqué de Presse du FDPC

 
Portant démenti des allégations du gouvernement sur l’attaque du 15 Avril


Le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), par la voie de son Chef d’Etat Major Général le Colonel AYOUB MOUSTAPHA FALL, dément formellement les allégations du gouvernement sur l’attaque du 15 Avril.

 Ce jour, les FACA ont attaqué l’une des positions des éléments du FDPC à BAKAYANGA près de BATANGAFO. Les éléments du FDPC ont repoussé l’ennemi hors du champ de bataille. Par contre, le FDPC déplore la mort d’un élément au lieu de dix (10) comme le gouvernement l’a dit. Cet élément, tombé sous les balles des FACA par embuscade, était en avant-garde.

Devant l’intransigeance des éléments du FDPC, les FACA ont dû rebrousser chemin. De retour, ils ont pillé la pharmacie villageoise de la localité et incendié les cases des villageois : preuve d’irresponsabilité de l’armée de BOZIZE. Le FDPC confirme que des otages, membres des FACA sont toujours en détention dans leur camp.

 Les règles de l’armée ont été viciées par BOZIZE et son clan, perpétrant les exactions contre les civils et mettant en péril leur vie en brûlant leurs maisons. Et cela, avec la complicité active de ceux qui brillent, sur fond de commerce, par une lutte de positionnement.

Fait à Batangafo le 16 Avril 2009

 

Le Chef d’Etat Major Général du FDPC

 
Colonel AYOUB MOUSTAPHA FALL

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 21:14

 

La Chine, un nouveau partenaire

de développement de l’Afrique

Vers la fin des privilèges européens

sur le continent noir ?

 

Thierry BANGUI

 

Préface d’ Anicet Georges DOLOGUELE,

Président de la BDEAC



La montée en puissance de la Chine en Afrique ces dernières années suscite beaucoup de polémiques : polémique entre Chinois et Européens d’une part, entre Européens et Africains d’autre part, et entre Africains eux-mêmes par ailleurs.


Que fait la Chine en Afrique ? Pourquoi la coopération sino africaine est-elle ainsi sujette à controverse contrairement aux relations presque exclusives qu’avait le continent noir avec l’Occident et notamment avec l’Europe pendant plusieurs décennies ? Ce sont les principales questions auxquelles ce livre apporte des éléments de réponse.


L’auteur analyse, avec documentation abondante, les enjeux économiques, énergétiques, diplomatiques, politiques et géopolitiques d’une coopération décriée. Il examine le style ou la nature de relation et l’apport – chiffres à l’appui – de l’Empire du Milieu à l’Afrique, en comparaison à ceux de l’Europe, le partenaire historique du continent.

 

Thierry BANGUI, originaire de la République Centrafricaine, est Architecte, Docteur en

Urbanisme, titulaire d’un diplôme de 3e cycle de l’Ecole Supérieure de Commerce de Marseille… Il est aujourd’hui Consultant en Développement et par ailleurs Universitaire : il

intervient dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur français, notamment au

Centre d’études financières, économiques et bancaires (CEFEB) à Marseille et à l’Université

d’Aix-Marseille III, en 2e année de Master en Droit international et européen.

 

Collection Etudes africaines

 

site internet : http://www.editions-harmattan.fr

email : presse.harmattan5@wanadoo.fr

 

 
 

L’HARMATTAN  Édition -Diffusion

5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris

Tél. 01 40 46 79 20 (comptoir et renseignement libraires)

Tél. 01 40 46 79 14 (manuscrits et fabrication)

Tél. 01 40 46 79 22 (service de presse)

Fax 01 43 25 82 03 (commercial)

Fax 01 43 29 86 20 (manuscrits et fabrication)

 

27 euros

292 pages

ISBN : 978-2-296-08395-0




Le livre est désormais en vente dans les librairies françaises, chez L’Harmattan (l’éditeur) et peut être commandé par Internet sur les sites de ventre des livres en ligne.

 

NB : si vous résidez hors de la France, vous pouvez le faire commander par un Libraire de votre lieu de résidence (en Afrique, L’Harmattan dispose de librairies à Abidjan, Yaoundé, Kinshasa, Ouagadougou, Conakry et Nouakchott)

 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Livres - Médias
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 20:59




  
Bangui, 13 avril (ACAP)- Le ministre d’Etats aux Mines, à l’Energie et à l’Hydraulique, le lieutenant colonel Sylvain Ndoutingai, a déclaré samedi 11 avril 2009 à Bangui, que le nouveau code minier va permettre de valoriser cet important secteur de l’économie centrafricaine.


Le lieutenant colonel Ndoutingaï a fait cette déclaration lors d’une audience accordée à une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), en mission à Bangui, en présence du représentant résident de ladite institution, M. Joseph Ntamatungiro.


 
Le but de cette rencontre est de discuter du problème de sécurisation de l’électricité centrafricaine, de l’élaboration et de la révision du code minier de la République Centrafricaine par les experts de la Banque Mondiale et certains investisseurs internationaux, dans le but de le conformer aux normes internationales.


 
Au sortir de l’audience, Sylvain Ndountingai a déploré le fait que la République centrafricaine n’ait pas encore reçu les pièces de rechange destinées aux 2 centrales hydroélectriques de Boali et pour lesquelles le gouvernement a signé avec l’Agence Française de Développement (AFD) une convention de 4 millions d’euros.


 
Il a en conséquence demandé aux bailleurs de fonds d’intervenir d’urgence afin de réduire la durée du processus d’évacuation de ce don en matériels afin de permettre à la République Centrafricaine de trouver une solution au problème d’électricité que connaît actuellement le pays.

« Nous sommes là pour donner des conseils au gouvernement centrafricain et aussi pour discuter de la situation économique et du programme d’appui dans le secteur minier prévu pour cette année et l’année prochaine »,
a déclaré de son côté le chef de la mission du FMI, M. Martin Petri.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 18:58

ARMEE POPULAIRE POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE

(APRD)

 

Le Président

 

COMMUNIQUE

 

 

Je viens d’apprendre ce jour l’assassinat du président sous fédéral de la fédération national des éleveurs centrafricains de la ville de Paoua par le colonel Laurent DJIM WEI.

Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux qui ternit l’image de l’APRD. Je ne peux tolérer le comportement d’un officier qui quelque soit les raisons évoquées,  s’érige en justicier dans la ville de Paoua.

En attendant les suites des enquêtes judiciaires et disciplinaires monsieur Laurent DJIM WEI est démit de ses fonctions de porte parole. Le colonel WAFIO TCHEBO Henri Bertin assurera désormais les fonctions de porte parole de l’APRD.

 

Fait à Paris le 15 avril 2009

 

Le Président de l’APRD

 

Jean Jacques DEMAFOUTH

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 01:01


 
             Jean francis Bozizé

BANGUI (AFP)  15 avril 09 - L'armée centrafricaine a annoncé avoir tué une dizaine de rebelles lors d'une attaque entre Kabo et Sido vers la frontière tchadienne (500 km nord de Bangui), dans un communiqué du ministre Délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé diffusé mercredi soir à la radio nationale.

"L'attaque des forces régulières a permis d'anéantir une dizaine de bandits armés et fait plusieurs blessés dans les rangs de l'ennemi", indique le communiqué selon lequel l'accrochage s'est produit lundi tôt dans la matinée à Boukayanga, à 16 km de Batangafo.

Des rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), qui n'a pas adhéré au processus de paix en cours en Centrafrique, avaient justement attaqué cette localité de Batangafo en février. Les bandits armés avaient alors "saccagé l'hôpital sous-préfectoral et pillé des entrepôts de vivres et médicaments des organisations humanitaires venues soulager les souffrances de nos compatriotes de l'arrière-pays".

Lundi, une importante quantité d'armes mais aussi "le groupe électrogène de la sous-préfecture de Batangafo et le panneau solaire de l'hôpital de cette même ville retrouvés ont été repris à l'ennemi".

Le ministère de la Défense déplore ces combats "alors que le pays se trouve engagé" dans un processus de paix que "certains groupes armés s'installent malheureusement encore dans une logique d'affrontement dans le but de saper les fondements des institutions de la République".

Le FDPC avait signé un accord de paix en février 2007 mais il n'a pas signé l'accord global de paix signé en juin 2008 même s'il avait envoyé des observateurs aux négociations à Libreville. Il n'a pas non plus participé au Dialogue politique inclusif entre toutes les parties centrafricaines (pouvoir, opposition et principales rébellions) en décembre dernier.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.


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