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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 00:04

 

APA Bangui (Centrafrique) 05-05-2009 - Le président centrafricain François Bozizé a invité les journalistes de son pays « à plus de responsabilité dans l’exercice de leur métier, afin de prendre à cœur le développement de la Centrafrique ».

 

« Il nous faut ensemble aller de l’avant avec la contribution de tous les professionnels de la presse », a déclaré M. Bozizé, lors d’un dîner organisé à Bangui, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de presse, dimanche dernier.

 

En nous inspirant de la démocratie du Bénin, du Sénégal et de bien d’autres pays, « nous pensons rattraper le retard qu’a connu la République centrafricaine depuis longtemps », a-t-il ajouté.

 

Pour sa part, le président de l’Union des journalistes de Centrafrique (UJCA), Maka Gbossokotto, a déclaré que la presse centrafricaine travaille à sa manière pour le développement du pays.

 

Selon lui, le ton que la presse utilisait jadis, n’est plus le même. « Elle est devenue mature et tend vers la perfection », a-t-il dit.

 

M. Maka Gbossokotto a affirmé que la presse pourrait jouer le rôle d’alerte si elle avait les moyens de sa politique et les moyens de son maintien, afin de participer au processus du développement pour le maintien d’une paix durable en Centrafrique.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 20:28

 


Bozizé qui doit se rendre à Pretoria pour assister à la cérémonie d’investiture du futur président sud africain, Jacob Zuma, prévue pour se dérouler le 9 mai prochain, avait ardemment voulu être à nouveau reçu par le commissaire au développement et à l’action humanitaire de l’Union européenne, Louis Michel, sans doute pour négocier avec lui le financement par son institution du programme DDR. Manque de bol, il a dû comprendre après laborieuses explications, que le mandat de celui-ci prenait fin le 7 mai 2009 et qu’il n’était pas possible d’envisager le déplacement de Bruxelles pour lui.


S’agissant des relations entre Bangui et Pretoria, Bozizé doit effectivement avoir quelques inquiétudes quant à la poursuite de la coopération, notamment militaire, que son régime a entretenue jusqu’ici avec l’Afrique du Sud dont le ministre de la Défense, Mosiuoa Lekota
, était même venu à  Bangui en visite de travail et d’amitié. S’il avait pu conclure avec le gouvernement de Thabo Mbeki un accord de défense, dont on ignore jusqu’à présent le contenu, rien ne dit qu’avec l’arrivée de Jacob Zuma aux affaires sud africaines, certaines clauses demeurées secrètes, ne soient revues. Cet accord de défense a permis au président Bozizé de bénéficier jusqu’à présent, non seulement d’une assistance militaire de soldats et officiers sud africains, mais d’amasser un important arsenal d’armes de guerre en provenance d’Afrique du Sud. C’est ainsi que dans la nuit du 6 au 7 décembre 2008 par exemple, un avion cargo avait déchargé sur le tarmac de l’aéroport Bangui Mpoko, vingt huit (28) tonnes d’armes lourdes qui ont aussitôt pris la destination des nombreuses caches telles que la garnison de Bossembélé, Bézambé et autres.


Il faut aussi rappeler que l’enrichissement sans cause de Bozizé et Ndoutingai a commencé en Afrique du Sud avec les milliards qu’ils ont reçus en dessous de table en concédant un permis minier à la filiale sud africaine d’URAMIN pour l’exploitation de l’uranium de Bakouma. Le 11 mars dernier, Bozizé avait inauguré un nouvel immeuble au ministère des mines dont la construction a dû coûter un peu plus de trois cents millions de F CFA. Il avait déclaré à cette occasion que les autres ministères devraient prendre exemple sur celui des mines où trône comme par hasard son parent Sylvain Ndoutingai. Il avait ajouté que cet immeuble avait été construit sur fonds propres ! Où, si ce n’est en Afrique du Sud, Ndoutingai a-t-il pu trouver aisément ces centaines de millions de F CFA qualifiés par Bozizé de « fonds propres »?

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 21:13

 


GENÈVE 4 mai 09 (AFP) — Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU s'est inquiété lundi de la situation en République centrafricaine (RCA) et appelé ce pays à prendre des mesures pour rétablir la sécurité dans le Nord, faire respecter les droits des femmes, empêcher le recrutement d'enfants soldats.


Lors d'un débat d'une quarantaine d'Etats dans le cadre de la procédure "d'Examen périodique universel", des orateurs ont demandé que des mesures soient prises pour rétablir la sécurité dans le nord du pays et protéger les droits des déplacés par les combats entre rebelles et forces gouvernementales.


Des rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), qui n'a pas adhéré au processus de paix en cours en Centrafrique, sont actifs dans cette zone.


Les orateurs ont demandé à Bangui d'agir contre le recrutement d'enfants dans les rangs des milices d'auto-défense pro-gouvernementales et des groupes rebelles, et souhaité le lancement d'un programme de démobilisation et de réintégration de ces enfants.


Ils ont aussi recommandé aux autorités de RCA d'interdire les mutilations génitales féminines et de veiller à protéger les femmes et filles de toute forme de violence et de discrimination.


Les participants ont appelé le gouvernement centrafricain à agir "pour mettre fin aux meurtres de femmes accusées de sorcellerie" et d'une manière générale souhaité la réforme à Bangui du code pénal pour décriminaliser la sorcellerie, selon un compte-rendu des débats par l'ONU.


Les autorités ont été appelées à arrêter les exécutions extra-judiciaires, y compris par la garde présidentielle, et à traîner en justice les militaires coupables de tels faits.


Il a été demandé à la RCA d'envisager d'abolir la peine de mort, d'adhérer à la Convention contre la torture et d'adopter des lois réprimant les crimes de guerre, le génocide et les crimes contre l'humanité, conformément au droit international.


Enfin, les journalistes doivent être assurés de pouvoir travailler sans être soumis à des pressions ou à l'intimidation, ont estimé les 47 membres du Conseil des droits de l'Homme qui devraient adopter mercredi le rapport sur la RCA contentant les débats de lundi.


Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 16:41




 NEW YORK, 4 mai 2009/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du bureau de la porte-parole du secrétaire général de l’ONU :


 Répondant à une question posée par un journaliste concernant les attaques meurtrières par des troupes gouvernementales contre des civils dans la région de Ndele en République centrafricaine, la Porte-parole adjointe du Secrétaire général a déclaré que le Secrétaire général est préoccupé par tous les développements qui pourraient compromettre le processus de consolidation de la paix en cours en République centrafricaine. 

Il estime que le respect des droits de l’homme constitue un élément critique pour une paix durable en République centrafricaine.  Il demeure préoccupé par des informations faisant état de violations des droits de l’homme dans le pays.  Comme il l’a constamment fait à plusieurs occasions dans ses rapports et au cours de réunions qu’il a eues avec les dirigeants de la République centrafricaine, le Secrétaire général appelle de nouveau au respect des droits de l’homme et de l’état de droit.


 SOURCE :
United Nations - Office of the Spokesperson of the Secretary-General

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 16:37

  


Sud online  lundi 4 mai 2009

Le président de l’Union des journalistes de Centrafrique (Ujca), Maka Gbokossotto, a déploré hier dimanche, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, à Bangui, la dégradation de la liberté de la presse en République centrafricaine.


Maka Gbokossotto a fait remarquer que malgré la dépénalisation des délits de presse, le Haut Conseil de la Communication (HCC) demeure toujours le bourreau de la presse. Il a indiqué que depuis les assises des premiers Etats généraux des médias centrafricains (Pegmc), en août 2007, les recommandations sont devenues lettres mortes.


M. Gbokossotto a également plaidé pour le renforcement de la structuration et de la solidité financière des médias qu’il invite à clarifier leur ligne éditoriale afin de garantir leur indépendance et diminuer leur vulnérabilité face aux tentatives de pression des pouvoirs politiques et économiques.


On rappelle que le président du Haut Conseil de la Communication, Pierre Sammy Macfoy, a ordonné la suspension du journal l’Hirondelle pour une durée de quinze (15) jours, pour publication d’un document appelant à la sédition des Forces armées centrafricaines (Faca).

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 01:07

 

Dans une de nos précédentes éditions, Centrafrique-Presse informait ses lecteurs de la présence à Bangui courant avril dernier, d’une délégation d’une quinzaine de personnes représentant une société de réparation d’avions basée au Portugal, et logées à l’hôtel Oubangui hôtel, ex Sofitel. Après un séjour d’une quinzaine de jours, la délégation est retournée à sa base au Portugal non sans avoir préalablement signé avec le président Bozizé un contrat de réparation de son fameux Hercule C 130 acheté environ trois milliards F CFA aux USA et qui, depuis qu’il a été ramené à Bangui, n’a pratiquement jamais repris l’air. Aujourd’hui, le président Bozizé qui doit bientôt démarrer sa campagne électorale des présidentielles de 2010 pour rempiler un second mandat, a décidé de le faire voler à nouveau.

Selon des informations crédibles parvenues à notre rédaction d’un proche du dossier souhaitant conserver l’anonymat, le président Bozizé aurait conclu avec la société portugaise un contrat dont le montant s’élève à 2 millions d’euros, soit environ 1,5 milliard de F CFA. Sur ce montant, 500 millions auraient déjà été déboursés par le trésor centrafricain et remis à la société portugaise. Un échéancier aurait été également convenu contractuellement pour un remboursement mensuel d’un montant de 250 millions de F CFA jusqu’à concurrence du milliard de F CFA restant. Toujours selon nos informations, les Portugais devraient revenir à Bangui du 7 au 14 mai pour remonter avec le Hercules C 130 jusqu’au Portugal avec des escales prévues à Lomé et Dakar, afin de le retaper. En principe, son retour à Bangui est prévu courant septembre prochain car le président entend commencer à battre campagne dans l’arrière-pays au plus tard en octobre 2009, notamment en se rendant à Obo (Préfecture du Haut Mbomou) à l’extrême est du pays, pour la journée mondiale de l’alimentation.

Il faut dire que l’acquisition de cet appareil qui a été mis en circulation en 1956, donc bel et bien  amorti et fatigué, est une ruineuse opération. Le prix d’achat initialement fixé par le vendeur américain a été sans cesse revu à la hausse à cause de divers et nombreux frais venus s’y ajouter. Certains intermédiaires se sont beaucoup sucrés au passage. Il a fallu procéder sur place aux USA à des rafistolages sur l’appareil du fait de sa vétusté technologique et de certaines pièces vitales déjà usagées à remplacer nécessairement. A la suite de plusieurs coûteuses missions techniques d’inspection dépêchées depuis Bangui auprès de l’avion aux USA, d’autres dépenses supplémentaires sont venues se greffer sur la facture d’achat. Les techniciens inspecteurs sont même allés jusqu’à préconiser l’achat d’une caisse à outils à embarquer à bord pour le vol destiné à ramener l’appareil jusqu’à Bangui. Aujourd’hui, avec ce qu’il va falloir encore débourser pour que cet appareil reprenne peut-être un jour les airs, on ne peut qu’en conclure, c’est le moins qu’on puisse en dire, que c’est bien une mauvaise affaire qu’on a fait faire au président centrafricain sur le dos de ses compatriotes.

Enfin, les pays amis et autres partenaires au développement qui accordent sans cesse et sans sourciller, qui des aides budgétaires directes, qui des subventions ou autres crédits au gouvernement centrafricain du président Bozizé, doivent tout de même se poser quelques questions sur la véritable destination et utilisation de ces aides. Profitent-elles réellement au peuple centrafricain ou plutôt à une caste d’individus ? Ils doivent se rappeler de la légende du tonneau des Danaïdes.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 00:55

| www.hdptcar.net

 Bulletin d’information

20 -27 avril 2009

Points saillants

 

- Axe Kabo-Moyenne Sido contrôlé par les FACA

- Appel au renforcement de la MINURCAT

- BBC désormais en FM à Bangui

 

Contexte et sécurité


Bases des FACA sur l’axe Kabo-Moyenne Sido
 
Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont attaqué le mercredi 22 avril les positions du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine sur l’axe Kabo-Moyenne Sido.

A l’issue de ces combats, les FACA ont pris le contrôle de l’axe et y ont installé quelques bases.

Suite à ces incidents dans la région, les vols du United Nations Humanitarian Air Service (UNHAS) sont suspendus sur la ville de Kabo mais les missions humanitaires ont néanmoins reprises sur l’axe dans les jours qui ont suivi l’offensive.

La situation reste cependant précaire, et environ 3.000 habitants de Kabo préfèrent dormir en brousse. Le long de l’axe, le nombre de personnes déplacées dans la brousse est estimé entre 2.000 et 3.000 personnes.


La MINURCAT a besoin d’un renforcement


Avec 2.425 soldats au 22 avril, la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) a besoin d’un renforcement selon M. Edmond Mullet, Sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix. Il était prévu pour la MINURCAT une augmentation graduelle de la force de 2.085 militaires au 15 mars à 3.845 à la fin juin, pour atteindre ses effectifs complets de 5.250 avant la fin 2009.

Devant les membres du Conseil de Sécurité, M. Edmond Mullet a déclaré : « nous sommes malheureusement obligés, à présent, de procéder à certains ajustements et n’atteindrons le plafond de 5.200 militaires que si des Etats membres mettent à la disposition de la mission des hélicoptères militaires et leurs éléments de soutien ».


Selon M. Fernand Poukré-Kono, Représentant de la Centrafrique au Conseil de Sécurité, « ces problèmes, à moins d’être résolus, conduiront à une détérioration de la situation humanitaire dans la région ».


 
Actualités

 

Renforcer le rôle des médias dans les élections


Le 22 avril a débuté pour 3 jours l’atelier sous régional sur les médias et les élections à l’intention des délégations des commissions électorales et des médias des pays d’Afrique Centrale.

L’objectif de cet atelier est de renforcer le rôle des médias et l’accompagnement du processus démocratique dans les pays de la sous-région.

Plusieurs pays d’Afrique Centrale se préparent aux élections : Le Congo, l’Angola, la Guinée Equatoriale et le Burundi en 2009, la Centrafrique en 2010 et le Cameroun en 2011.

Non parution de journaux pour 15 jours


La parution des journaux est suspendue pour 15 jours à compter du mardi 21 avril. C’est la décision des membres du Groupement des Editeurs de Presse Indépendante de Centrafrique (GEPIC). 

Cette décision a été prise en solidarité avec le journal l’Hirondelle suspendu pour 15 jours à compter du lundi 20 avril par le Haut Conseil de Communication (HCC) pour "publication d’un document appelant à la sédition des Forces Armées Centrafricaines (FACA)".


Les émissions de BBC en FM à Bangui


Le vendredi 24 avril a eu lieu à Bangui le lancement en FM sur 90.2 des émissions de la British Broadcasting Corporation (BBC), troisième station relais de radio étrangère après Africa N°1 et la Radio France Internationale (RFI).


Parmi les activités de cette journée, la manifestation artistique, les cours de formation spéciaux pour les radiodiffuseurs locaux et une journée spéciale des programmes et émissions consacrés à la République Centrafricaine depuis Bangui.


Selon M. Cyriaque Gonda, Ministre de la Communication, « la véritable ouverture d’un pays sur le monde, pour cause de la paix, de la stabilité et du développement durable de son peuple ne saurait passer que par le biais d’une presse ou de médias de réputation incontestée : la BBC fait partie de ces médias ».


Le Directeur de BBC Afrique, M. Razvan Scortea, a ajouté « notre objectif est d’aller au-delà des gros titres et de présenter un tableau complet de la vie dans ce pays dynamique, mais si peu connu ».
 

ACLV : Pour la paix et contre la violence


Du 22 au 23 avril s’est tenu le congrès de l’Association Centrafricaine pour la Lutte Contre la Violence (ACLV). Ce congrès a mis en place le nouveau bureau et relancé les activités de cette association.

Les travaux ont permis d’identifier la zone Nord comme ceinture de sécurité et de développer les activités avenir pour cette zone. L’ouverture du congrès était faite en présence du Ministre de l’Intérieur, M. Elie Ouéfio, de la Ligue Centrafricaine de Droit de l’Homme (LCDH), de l’Observatoire des Droits de l’Homme (OCDH) et de la commission Justice et Paix.


Composée des leaders communautaires et religieux (chrétiens et musulmans), cette association oeuvre pour la promotion de la paix et lutte contre toutes formes de violence. Elle fait la promotion des droits humains, forme à la citoyenneté et lutte contre le VIH/Sida.


ACLV a vu le jour au plus fort de la crise militaro politique avec l’aide des partenaires tels l’Association Tchadienne pour la Non-violence (ATNV), les Organisations Non Gouvernementales (ONG) Pain Pour le Monde et Cordaid. Elle a formé plus de 400 médiateurs communautaires à Bangui, Bossangoa, Boali et Yaloké. Elle a sensibilisé la minorité peulh et expérimenté la sensibilisation de la population sur toutes formes de violence à travers le sport.


Pour plus d’informations : Pasteur Louis Oguéré, ACLV, (236) 75 50 65 18, aclv_siriri@yahoo.fr

Santé


25 avril : Journée Mondiale contre le Paludisme


« Vaincre le Paludisme : le compte à rebours est lancé
», tel est le thème de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme 2009.

Les activités de cette année ont eu lieu à Sibut dans la Préfecture de la Kémo et étaient organisées par le Ministère de la Santé avec l’appui de ses partenaires comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

A travers leurs stands, les différentes entités telles l’Association Centrafricaine pour le Marketing Social (ACAMS) et Mentor Initiative ont sensibilisé la population à travers les affiches, les jeux concours, les sketches et dépliants.

En Centrafrique, le paludisme constitue la première cause de mortalité et de morbidité dans les formations sanitaires. Il est responsable de 13.8 % de décès et 40 % de consultations et hospitalisations avec une prévalence de 37.66 % dans la population générale.

Les activités de cette journée ont pris fin par un match de football féminin où l’équipe "Moustiquaires" a battu l’équipe "Moustiques" par 1 but à 0.


Coordination

 

Situation sécuritaire entre le Tchad et la RCA


Une délégation onusienne venue du Tchad est arrivée à Bangui le lundi 27 avril.


Cette délégation comprend M. Victor Angelo, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), M. Amaning Kingsley, Coordinateur Humanitaire et Représentant Spécial adjoint au Tchad et des Représentants du PAM, de l’UNICEF, du HCR et d’OCHA au Tchad.


L’objet principal de cette visite est la présentation du Commandant de la MINURCAT, le Général de Division El Hadji Mouhamadou Kandji aux plus hautes autorités du pays. 

Après une réunion de travail avec les agences des Nations Unies, cette délégation a été reçue par le Ministre de l’Intérieur puis le Premier Ministre centrafricain. Les points débattus étaient la situation sécuritaire et la coordination pour une meilleure gestion de flux d’informations au sujet des mouvements transfrontaliers.


Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (UNHCR) estime à 17.000, le nombre de nouveaux refugiés qui ont franchis la frontière centrafricaine à destination du Tchad depuis le début de l’année.


Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA | Boris Ngouagouni, ngouagouni@un.org|+236 70.18.80.61

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 00:34

DECLARATION DU PRESIDENT DU MOUVEMENT DE LIBERATION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN (MLPC) A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE




Depuis sa proclamation en 1993 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, le monde entier  commémore tous les ans le 3 mai  La Journée mondiale de la liberté de la presse

En ce début de XXIème siècle, celui des nouvelles technologies d l’information et de la communication, qui a fait de notre terre un village planétaire, la presse est plus que jamais devenue le vecteur incontournable qui chaque jour informe, éduque et relie des milliards d’êtres humains.


Les femmes et les hommes, qui chaque jour, inlassablement, se mettent à l’ouvrage pour produire cette masse d’informations mises à notre disposition par différents supports le font encore, hélas, dans beaucoup de pays, au prix de leur liberté et  trop souvent de leur vie.


La liberté  de la presse, la sécurité des journalistes, et les tentatives faites par diverses forces politiques au pouvoir pour  « contrôler » les médias, sinon les soumettre à la pensée unique sont malheureusement des réalités de la vie quotidienne dans nombre de nos pays, dont le nôtre, la République centrafricaine

C’est pourquoi, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (M.L.P.C.) est réellement inquiet de la situation de la presse en République centrafricaine et notamment celle des médias privés et indépendants.


En effet, le MLPC constate que la liberté de la presse dans notre pays se rétrécit chaque jour comme peau de chagrin, sous les coups de boutoir d’un pouvoir qui la tolère à peine.

Ignorant royalement le fait que la presse centrafricaine est la vitrine de notre pays qui se proclame Etat de droit, le pouvoir centrafricain s’emploie méthodiquement et obstinément à dépouiller ce  quatrième pouvoir de ses attributs, comme il s’emploie à le faire des autres institutions de la République.
 

D’arrestations arbitraires de Directeurs de publication comme le cas de Alkhaly Ngady et de Massa Gbossokotto , menaces de tous genres contre les journalistes par des détenteurs des parcelles du pouvoir, suspensions intempestives d’organes de presse comme ce fut le cas du quotidiens Le Citoyen et  en ce moment même celui du journal L’Hirondelle pour des délits qui restent à démontrer, la presse centrafricaine qui souffre déjà de handicaps divers et variés alors qu’elle ne bénéficie d’aucune subvention de l’Etat, paie un lourd tribut pour exercer tant bien que mal son métier d’information et d’éducation de notre peuple.


Les conclusions et recommandations des Etats généraux des médias, organisés à grandes pompes par le pouvoir en 2007, sont restées lettre morte.

Comment  la presse centrafricaine peut- elle jouer le rôle qui est le sien, celui de l’information, de l’éducation et de la sensibilisation de notre peuple pour la promotion du développement socioéconomique, et en particulier de l’élimination de la pauvreté, si elle croule sous l’adversité délibérée des pouvoirs publics, pour les pousser à l’autocensure ?


Au moment où, à travers le monde, les syndicats et associations des journalistes organisent des activités pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) prend l’engagement d’œuvrer spécialement, aujourd’hui et demain, pour la liberté réelle de la presse centrafricaine et pour sa promotion par les actions suivantes :


-
         
le renforcement de la formation initiale et continue des hommes et femmes de presse

-          la subvention effective et efficace des organes de presse

-          la dépénalisation effective des délits de presse

-          le renforcement de la protection de cette profession


Nous prenons l’engagement qu’aucun journaliste centrafricain ne finira une longue carrière professionnelle au service des medias de son pays comme notre doyen Emmanuel PIAMA, dont nous n’entendrons plus jamais-hélas- la voix.

 

 

                                                                                                   


                                                                                                   

                     Martin ZIGUELE
                      Président du MLPC

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 00:23




1 mai 2009 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est préoccupé par tout développement qui pourrait saper le processus de consolidation de la paix en cours en République centrafricaine, suite aux informations sur des attaques meurtrières contre des civils par les troupes gouvernementales dans la région de Ndele, a dit vendredi sa porte-parole adjointe, Marie Okabe.


M. Ban « considère le respect des droits de l'homme comme un élément crucial pour une paix durable en République centrafricaine. Il reste donc préoccupé par les informations sur des violations présumées des droits de l'homme dans le pays », a-t-elle ajouté lors du point de presse quotidien au siège des Nations Unies à New York.
 

Le Secrétaire général appelle une nouvelle fois « au respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit », a-t-elle encore dit.

 

Des milliers de personnes déplacées en République centrafricaine par la violence


 
NAIROBI, 1er Mai 2009 (IRIN) - Des milliers de personnes ont fui leurs foyers dans le nord de la République centrafricaine (RCA) des zones de Kabo et Moyen Sido la suite des récents combats entre l'armée et un groupe de rebelles, a dit l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF).


«Certains villages ont été totalement brûlés, forçant la population à fuir avec rien, juste leurs vêtements»
, a déclaré Gabriel Sánchez Ibarra, chef de mission MSF en RCA. "D'autres ont quitté de peur que cette population a subi plusieurs attaques et des déplacements dans le passé en raison du conflit en cours."


 
Selon MSF, environ 8000 personnes déplacées cherchent refuge dans la brousse où ils vivent dans des conditions difficiles, sans accès aux soins de santé ou d'aide humanitaire.
Au cours des dernières années, des centaines de milliers de personnes ont dû fuir les affrontements opposant divers groupes armés contre les forces gouvernementales dans le pays

 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 00:10

 

Bozizé qui doit se rendre à Pretoria pour assister à la cérémonie d’investiture du futur président sud africain, Jacob Zuma, prévue pour se dérouler le 9 mai prochain, avait ardemment voulu être à nouveau reçu par le commissaire au développement et à l’action humanitaire de l’Union européenne, Louis Michel, sans doute pour négocier avec lui le financement par son institution du programme DDR. Manque de bol, il a dû comprendre après laborieuses explications, que le mandat de celui-ci prenait fin le 7 mai 2009 et qu’il n’était pas possible d’envisager le déplacement de Bruxelles pour lui.

S’agissant des relations entre Bangui et Pretoria, Bozizé doit effectivement avoir quelques inquiétudes quant à la poursuite de la coopération, notamment militaire, que son régime a entretenue jusqu’ici avec l’Afrique du Sud dont le ministre de la Défense, Mosiuoa Lekota, était même venu à  Bangui en visite de travail et d’amitié. S’il avait pu conclure avec le gouvernement de Thabo Mbeki un accord de défense, dont on ignore jusqu’à présent le contenu, rien ne dit qu’avec l’arrivée de Jacob Zuma aux affaires sud africaines, certaines clauses demeurées secrètes, ne soient revues. Cet accord de défense a permis au président Bozizé de bénéficier jusqu’à présent, non seulement d’une assistance militaire de soldats et officiers sud africains, mais d’amasser un important arsenal d’armes de guerre en provenance d’Afrique du Sud. C’est ainsi que dans la nuit du 6 au 7 décembre 2008 par exemple, un avion cargo avait déchargé sur le tarmac de l’aéroport Bangui Mpoko, vingt huit (28) tonnes d’armes lourdes qui ont aussitôt pris la destination des nombreuses caches telles que la garnison de Bossembélé, Bézambé et autres.

Il faut aussi rappeler que l’enrichissement sans cause de Bozizé et Ndoutingai a commencé en Afrique du Sud avec les milliards qu’ils ont reçus en dessous de table en concédant un permis minier à la filiale sud africaine d’URAMIN pour l’exploitation de l’uranium de Bakouma. Le 11 mars dernier, Bozizé avait inauguré un nouvel immeuble au ministère des mines dont la construction a dû coûter un peu plus de trois cents millions de F CFA. Il avait déclaré à cette occasion que les autres ministères devraient prendre exemple sur celui des mines où trône comme par hasard son parent Sylvain Ndoutingai. Il avait ajouté que cet immeuble avait été construit sur fonds propres ! Où, si ce n’est en Afrique du Sud, Ndoutingai a-t-il pu trouver aisément ces centaines de millions de F CFA qualifiés par Bozizé de « fonds propres »?

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