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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 14:06




BANGUI (AFP) lundi 06 juillet 2009 - 12h41 — Des inondations consécutives à des pluies torrentielles depuis mi-juin à Bangui ont provoqué la mort d'une femme âgée et laissé sans abri 3.400 personnes, a annoncé lundi à l'AFP la Croix-Rouge centrafricaine, en soulignant que le bilan pourrait s'alourdir.

"Une personne du troisième âge est morte dans l'effondrement de sa maison et on dénombre plusieurs cas de traumatisme parce que les murs sont tombés sur des enfants et des adultes dans leur sommeil" depuis le 16 juin, date des premières pluies dévastatrices, a déclaré Lucien Dalmeida, président du comité local de la Croix-Rouge.

Jusqu'à vendredi, cette organisation avait enregistré 3.400 sans-abri, qui ont été hébergés dans deux écoles, un centre de santé, une paroisse et dans les locaux d'une ONG, où les sinistrés reçoivent l'assistance des autorités, de Médecins Sans Frontières (MSF) et de la Croix-Rouge.

"Toutefois, c'est un bilan qui pourrait encore s'alourdir parce que la plupart des maisons, bâties sans fondation, continuent de s'effondrer" particulièrement dans le 2e arrondissement de la capitale s'étendant dans des zones marécageuses, a précisé M. Dalmeida.

Selon les autorités, les quartiers les plus affectés sont confrontés à des problèmes liés à une urbanisation rapide et anarchique. Ils manquent notamment de système d'évacuation des eaux ou leurs collecteurs d'eaux sont régulièrement obstrués par des ordures ménagères.

Les inondations sont devenues récurrentes ces dernières années à Bangui, avec de fortes précipitations lors de la saison des pluies qui dure normalement de juin à novembre.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 23:39




 

Le FMI et la Banque Mondiale ont validé l'achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés et approuvent un allègement de la dette au titre de l’initiative d’allègement de la dette multilatérale en République Centrafricaine. La République Centrafricaine devient le 25e pays à atteindre le point d’achèvement de l’initiative, bénéficiant d'un allègement de 578 millions de dollars.

 

L’Association internationale de développement (IDA) de la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont convenu que la République Centrafricaine avait accompli des progrès suffisants pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

 
L’allègement de la dette accordé par tous les créanciers de la République Centrafricaine au titre de l’initiative PPTE renforcée a été révisé à la baisse par rapport à l’estimation effectuée au point de décision, de 583 millions de dollars, à 578 millions de dollars, en valeur actuelle nette.

En atteignant le point d’achèvement de l’initiative PPTE, la République Centrafricaine devient aussi admissible à un allègement de dette supplémentaire du FMI, de l’IDA et du Fonds africain de développement au titre de l’initiative d’allègement de la dette multilatérale (IADM).

L’allègement au titre de l’IADM net de l’aide PPTE entraînerait une réduction nominale de la dette vis-à-vis de l’IDA et du FMI respectivement de 182 millions de dollars et de 2,9 millions de dollars.


Pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE, la République Centrafricaine a pris un certain nombre de mesures visant à élaborer et à appliquer une stratégie nationale de réduction de la pauvreté et à préserver la stabilité macroéconomique.


En outre, les autorités ont bien avancé dans l’exécution des mesures dans la transparence, les réformes structurelles dans les secteurs forestier et minier, la réforme de la Fonction publique, la gestion de la dette publique, les secteurs sociaux et la lutte contre le VIH/sida.

«Nous sommes très heureux que les conseils d’administration de la Banque Mondiale et du FMI aient approuvé un allègement total de la dette de la République Centrafricaine au titre de l’initiative PPTE et de l’IADM», a déclaré Mary Barton-Dock, Directrice des opérations pour la République Centrafricaine à la Banque mondiale.

 
«Cela confirme que la République Centrafricaine est déterminée à améliorer la gouvernance, à renforcer la transparence dans la gestion des finances publiques et de la dette, à accélérer les réformes dans les secteurs forestier et minier, et à renforcer les programmes sociaux, comme en témoigne le respect des conditions du passage au point d’achèvement», a-t-elle poursuivi.

«Ces réformes sont essentielles pour accélérer la croissance économique et améliorer le niveau de vie en République Centrafricaine. Mes collègues du FMI et moi-même félicitons les autorités nationales pour ce succès. Par ailleurs, nous les engageons vivement à maintenir leur marche vers les objectifs de leur stratégie nationale de réduction de la pauvreté», a-t-elle conclu.

Martin Petri, chef de mission du FMI pour la République Centrafricaine, a enfin noté qu’«il convient de féliciter les autorités d’avoir franchi cette étape importante. En dépit d’un contexte difficile au sortir d’un conflit, elles ont opéré des réformes importantes pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE. L’allègement de la dette réduira sensiblement la charge de la dette du pays et permettra de dégager des ressources pour financer des dépenses dans des domaines essentiels en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement».

05-07-2009    Source : Gaboneco.com    

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 23:17




 Palais du bord de mer à Libreville


LIBREVILLE (AFP) - 05 juillet 2009 21h48 - Le parti au pouvoir au Gabon a enregistré au moins huit demandes pour le choix de son candidat à l'élection présidentielle anticipée, ont rapporté dimanche des médias gabonais, l'agence privée Gabonews citant celle d'Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba.

Joint par l'AFP, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. "On donnera l'information demain (lundi) soir, lorsque les différentes instances (du parti) en auront pris connaissance", a dit M. Boukoubi.

Samedi soir, il avait affirmé à l'AFP qu'il y avait "plus de cinq" dossiers reçus, mais n'avait pas souhaité en dire davantage.

En ouverture de son journal du soir, la première chaîne de la Radio-télévision gabonaise (RTG1) a annoncé que le PDG avait reçu au total huit dossiers à l'issue du recensement de ses candidats à la candidature, alors que l'agence d'information en ligne, Gabonews, généralement bien informée, a fait état, elle, de dix postulants à l'investiture du parti.

Les deux médias s'accordent sur la candidature de Casimir Oyé Mba, membre du bureau politique du PDG et actuel ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures.

M. Oyé Mba, 67 ans, ex-Premier ministre (1990-1994), l'a confirmé sur la RTG1: "J'ai fait porter à la permanence du PDG (...) ma lettre de candidature à la candidature du PDG" pour la présidentielle.

Si la RTG1 n'a fourni aucune indication sur les autres prétendants, Gabonews a publié une liste de dix noms, incluant Jean Eyéghé Ndong, 63 ans, un des vice-présidents du PDG et actuel Premier ministre, ainsi qu'Ali Ben Bongo Ondimba, 50 ans, autre vice-président du parti et actuel ministre de la Défense.

Plusieurs sources avaient prêté à M. Bongo fils l'intention de vouloir succéder à son père, mais lui-même ne l'a jamais publiquement commenté. Ces derniers jours, les appels à sa candidature se sont multipliés à travers le pays.

La liste publié par Gabonews comprend aussi Daniel Ona Ondo, 64 ans ce mois-ci, député du PDG et ex-ministre. Christiane Bithouga, ex-ministre, y est la seule femme.

Selon le PDG, les dossiers des aspirants-candidats seront examinés lundi par une instance du parti. Mardi, une autre procèdera au choix du candidat, choix qui sera "entériné" mercredi par le bureau politique.

Le sélectionné sera investi candidat officiel lors d'un congrès à une date non fixée.

Le Gabon a entamé la transition le 10 juin, deux jours après l'annonce par Libreville du décès du président Bongo.

Selon la Constitution, le chef de l'Etat intérimaire dispose de 45 jours au plus pour organiser une élection présidentielle, sauf cas de force majeure. Aucune date n'a encore été annoncée pour ce scrutin à un tour.

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 23:05




 

PARIS (AFP) - dimanche 05 juillet 2009 - 14h32 - Le président français Nicolas Sarkozy a jugé dimanche "à la fois inquiétante et décevante" l'évolution de la situation au Niger où, à ses yeux, la démocratie et les institutions "sont aujourd'hui directement menacées".

Dans un message lu par le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer aux participants à la 35è session de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) qui s'est ouverte dimanche à Paris, le chef de l'Etat n'a pas caché son inquiétude concernant le Niger.

"Le Niger, les Nigériens et la démocratie nigérienne ont besoin de votre soutien", a-t-il lancé.

Il a rappelé qu'en "mars dernier" lorsqu'il s'était rendu à Niamey il avait alors "salué l'enracinement de la démocratie au Niger et la force de ses institutions".

"Elles sont aujourd'hui directement menacées par un dévoiement de certaines dispositions constitutionnelles au service d'intérêts particuliers et non de l'intérêt général", a ajouté le président Sarkozy.

Le président nigérien Mamadou Tandja a fixé au 4 août la tenue du référendum sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir au-delà de son mandat actuel fin 2009.

Décidé à rester au pouvoir après 10 ans à la tête du pays, Mamadou Tandja a dissous le parlement, puis la Cour constitutionnelle qui s'opposait à son projet de référendum pour modifier à son profit la constitution et ainsi briguer fin 2009 un troisième mandat.

Il s'est également arrogé des "pouvoirs exceptionnels" qui lui permettent de gouverner seul par décrets et ordonnances.

Apportant son "soutien" aux membres de l'APF, Nicolas Sarkozy a fait valoir que "l'APF (était) à (ses) yeux la vigie de la démocratie dans l'espace francophone". "Elle est cependant plus qu'un symbole. Elle est un acteur dont je sollicite le concours et le soutien", a-t-il poursuivi.

"Au delà des crises, l'APF a un rôle essentiel à jouer à plus long terme dans l'enracinement de la démocratie et le renforcement de la capacité des parlements nationaux à jouer pleinement leur rôle garant de la bonne gouvernance sans laquelle tous les efforts de développement restent vains", a-t-il conclu.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 23:03




 

APA – Douala (Cameroun) 2009-07-05 15:48:37 - La Cour de communauté de justice et d’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) vient de condamner la République de la Guinée équatoriale à payer plus de 50 milliards de francs CFA à la Commercial bank de la Guinée équatoriale, (CBGE), a appris APA dimanche de source proche de la direction générale de cette entreprise.

Après avoir examiné la position des deux parties, et en application des dispositions en vigueur, notamment l’article 25 de ladite loi, le tribunal arbitral, a « constaté une faute contractuelle de la république de la Guinée équatoriale ».

 Une situation qui a « causé des préjudices à la CBGE et que ces préjudices méritent réparation », ont indiqué les conseils de la Commercial bank.

 «  En conséquence, le Tribunal arbitral condamne la République de la Guinée équatoriale à verser à la Commercial bank, la somme de 50 milliards de francs CFA, «au titre de réparation du préjudice matériel ».

Dans son verdict, le tribunal a tenu compte des frais engagés par la Commercial bank pour s’installer en Guinée équatoriale afin d’y mener des activités conformément aux lois et règlements de ce pays et en conformité avec les dispositions en vigueur de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC).

 La CBGE est une succursale de la Capital financial holding (CFH) qui compte entre autres, la Commercial bank of Cameroon (CCB), et dont l’homme d’affaires Yves-Michel Fotso en est le président du conseil d’administration.

L’affaire remonte à 2002 lorsque la Commercial bank sollicite une autorisation auprès des autorités équato-guinéennes pour l’ouverture d’une structure bancaire dans ce pays.

Une demande qui sera acceptée, puisque conformément aux dispositions en la matière, le dossier de la CBGE sera transmis à l’autorité de régulation, donc compétente en la matière.

Après examen, la COBAC donnera son accord pour l’ouverture d’une agence de la Commercial bank en Guinée équatoriale.

Mais contre toute attente, rapporte la partie civile, les autorités équato-guinéennes vont se rétracter, arguant « qu’il ne pourrait donner l’agrément à deux banques camerounaises » puisque Afriland first bank, y était déjà installée.

Au terme d’une procédure qui aura duré sept ans, l’institution bancaire vient d’être remise dans ses droits avec la décision du Tribunal arbitral qui prend effet dès sa publication.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 16:07




LIBREVILLE (AFP) - samedi 04 juillet 2009 - 16h47  — Le chef d'un groupe rebelle de Centrafrique, Abdoulaye Miskine, a signé un accord global de paix déjà conclu entre Bangui et d'autres mouvements armés, en marge du sommet de l'Union africaine (UA) en Libye, a annoncé samedi à l'AFP un des médiateurs.

M. Miskine, leader du Front démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC), a "ratifié hier (vendredi) en début de soirée l'accord global de paix de Libreville" engageant depuis 2008 le gouvernement centrafricain et plusieurs autres groupes rebelles, a affirmé Jean-Jacques Demafouth, chef d'une autre rébellion déjà signataire.

Le FDPC avait signé avec les autorités de Bangui en avril 2007 à Syrte un accord bilatéral distinct, mais a ensuite reproché au gouvernement centrafricain de ne pas l'avoir appliqué.

En revanche le FDPC n'avait pas encore paraphé l'accord global de paix de Libreville, conclu en juin 2008 sous l'égide du Gabon par d'autres groupes rebelles dont l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de M. Demafouth qui participe au gouvernement depuis janvier.

En novembre 2008, l'armée centrafricaine avait attribué au FDPC une embuscade ayant fait plus de 10 morts près de Kabo (nord).

Après avoir paraphé l'accord global, M. Miskine, qui vit en Libye, a été "reçu par le président centrafricain François Bozizé", présent à Syrte pour le sommet de l'UA, a indiqué M. Demafouth, contacté depuis Libreville.

 

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

 

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 00:23






Alain Tchakounte (Cameroon Tribune) 3 Juillet 2009

Une session du comité ministériel de l'Union monétaire d'Afrique centrale s'est tenue hier au siège de la BEAC à Douala.

Journée fort chargée pour les membres du comité ministériel de l'Union monétaire d'Afrique centrale (UMAC) hier à Bonanjo. La rencontre avait lieu quelques jours après la tenue du Comité de politique monétaire de la BEAC qui a pris quelques décisions fortes, pour le financement des économies nationales. Notamment, l'entrée en vigueur de la réforme sur les titres publics à souscription libre. A partir du 1er juillet en effet, les pays de la CEMAC devront s'adresser aux marchés financiers de la sous-région, pour financer leurs budgets respectifs.

A la réunion du comité ministériel d'hier, les modalités pratiques de la mise en oeuvre de cette réforme ont été examinées, notamment la sélection des banques, intermédiaires en matière de titres, comme le précise le président de ce comité, le ministre camerounais des Finances, Essimi Menye : « Dans les réformes de la BEAC, et de la CEMAC en même temps, il a été convenu qu'à partir du 1er juillet 2009, les pays de la sous-région vont réduire leurs tirages. La BEAC prête de l'argent aux Etats. On appelle ça des tirages. Ces tirages sont basés sur 20% des recettes réalisées l'année d'avant. On a pris donc comme pointeur cette année, les recettes réalisées au 31 décembre 2008. On a calculé cette moyenne et ça va être des valeurs de référence. Chaque année, les Etats pourront tirer la première année, 20% des recettes de 2008 et en 2011, ils vont tirer les 4/5 et l'année suivante, on va tirer les 3/5 jusqu'à ce qu'on arrive à zéro. »

L'autre dossier traité au cours de ce comité est l'examen des travaux d'audit spécifique lancés par la conférence des chefs d'Etat le 30 janvier à Libreville, suite aux placements effectués par la BEAC à la Société générale. « Cet audit se poursuit normalement. Une mission est en cours sur le terrain, pour donner toutes les clarifications à ce sujet », a précisé Essimi Menye à la presse. Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de l'argent et le financement du terrorisme, le secrétaire permanent du Gabac, l'organe sous-régional coiffant les Agences d'investigation financière a présenté aux ministres au cours de ces travaux, son plan d'action pour l'année 2009.

Et pourquoi ne pas noter aussi, cette atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE par la RCA qui réjouit les membres de l'UMAC.

Par ailleurs, le Minfi a effectué, après cette réunion, une visite dans les locaux de Banque Atlantique, qui a récemment repris les activités d'Amity Bank, au terme de sa restructuration. Le ministre des Finances a tenu à rassurer les épargnants. « Le repreneur s'est engagé à couvrir le passif d'Amity Bank qui était géré par des actionnaires, a  confié Essimi Menye. Mais cette banque a perdu pratiquement tous ses actifs, tout son capital. Un entendement a eu lieu entre le repreneur et l'Etat, pour que l'Etat reprenne 30% des dettes d'Amity Bank et que le repreneur puisse, sur une période de 10 ans, résorber les pertes causées par l'ancienne gestion d'Amity Bank. »


Copyright © 2009 Cameroon Tribune.

 

NDLR : Ce sont pas moins de six ministres de son gouvernement que Bozizé a envoyés dans six mosquées différentes à Bangui ce vendredi 3 juillet pour demander aux imams de prier pour la paix et remercier Dieu pour avoir permis que la RCA ait été admise à l'initiative PPTE par les institutions de Bretton Woods à Washington. Pour Bozizé et sa clique, cette décision inespérée du FMI est un grand événement synonyme de pluie financière qui va bientôt arroser le pays. 

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 21:11




Le 30 juin dernier, deux contrôleurs aériens de l’aéroport Bangui Mpoko, Josias Gbossoumossoua Bondravodé et Gérard Yarawondji Naika sont arrêtés par la police politique du régime de Bozizé et détenus au Service de Recherches et Investigation (SRI). Officiellement, on ne sait rien cette mystérieuse affaire ni les véritables raisons de l’interpellation de ces deux agents mais officieusement, il leur serait reproché d’avoir laissé deux avions bombardiers prendre en chasse l’avion à bord duquel se trouvait le président centrafricain François Bozizé qui venait de décoller à peine de Bangui pour se rendre en Libye afin de prendre part au sommet de l’Union Africaine. Après avoir attendu plusieurs jours en vain leur libération, leur syndicat a déclenché un arrêt de travail tout en publiant la déclaration que nous reproduisons ci-dessous. Aux dernières nouvelles, après des conciliabules dont le ministre des transports Anicet Parfait Mbay a pris l’initiative, les deux contrôleurs ont retrouvé la liberté.

 

INFORMATION

 

Le personnel de l’ASECNA Centrafrique informe l’opinion nationale et internationale qu’en date du 30 juin 2009, deux contrôleurs de la circulation aérienne qui étaient en service à la Tour de contrôle de l’aéroport international Bangui Mpoko ont été interpellés et incarcérés arbitrairement à la section des recherches enquêtes et documentation (SERD).

Les représentants du personnel de l’ASECNA Centrafrique à travers les responsables administratifs ont entrepris des démarches en vue de leur libération.

Force est malheureusement de constater que ces démarches ont reçu une fin de non recevoir auprès des autorités administratives et judiciaires.

Face à cette situation, le Personnel de l’ASECNA a le regret d’informer les exploitants d’aéronefs et compagnies aériennes basés en Centrafrique, les autorités de l’ASECNA et les connexes de l’aéroport international de Bangui Mpoko qu’il cesse le travail à partir de ce jour jeudi 2 juillet 2009 à 11 heures locales pour protester contre cette arrestation qui n’est ni plus ni moins que le fruit de l’arbitraire.

Le travail ne sera repris qu’après libération inconditionnelle de ces deux (2) agents.

Le personnel décline toute responsabilité en cas de désagrément qui pourrait survenir pendant cette période d’arrêt de travail qui lui est imposée par les circonstances.

Pour le Personnel




Le SG de SYNTASCA

 

 

 

 

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 20:45





 Bangui, (AFP) 03 juillet 2009 18h59 - L'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), une ex-rébellion centrafricaine, a accusé des Soudanais de financer les auteurs des attaques meurtrières de juin à Birao (nord-est de la Centrafrique), en présentant Khartoum comme leur soutien.

Les assaillants "sont financés par deux Soudanais: Abdelkarim Djenena, un conseiller à Am-Dafok, et Ahmat Souar, un autre dignitaire d'Am-Dafok" (environ 70 km à l'est de Birao), proche de la frontière avec le Soudan, accuse Zakaria Damane, chef de l'UFDR, dans un communiqué non daté reçu vendredi par l'AFP.

Les deux Soudanais présumés n'étaient pas connus à Khartoum comme conseillers du président Omar el-Béchir et aucun commentaire n'avait pu être obtenu de source officielle centrafricaine sur les allégations de M. Damane, dont le mouvement est engagé dans le processus de paix en cours en Centrafrique.

Le 6 juin, des dizaines d'hommes armés ont attaqué à Birao un site de l'UFDR, faisant au moins 27 morts selon des témoins. Le 21 juin, un autre assaut y a fait dix morts, selon l'ex-rébellion. De source policière, on a fait état de 43 morts et 16 blessés lors des deux attaques.

"Abdelkarim Djenena est un conseiller du Soudan et (...) depuis 2002, il s'active à fournir des armes et autres moyens militaires à des groupes pour s'attaquer aux populations centrafricaines et déstabiliser la Centrafrique sans la moindre réaction" de Khartoum, déclare Zakaria Damane dans son communiqué ayant pour origine Tiringoulou (nord-est).

"Le gouvernement soudanais, qui a tous les moyens d'information à sa disposition, en est l'artisan mais ne fait qu'utiliser Abdelkarim Djenena", ajoute-t-il.

"Puisque le gouvernement centrafricain ne fait rien pour arrêter cet état de fait, (...) l'UFDR se réserve le droit d'arrêter l'entrée et la circulation des Soudanais sur le sol centrafricain en fermant la route" principale menant à Am-Dafok, indique-t-il, sans plus détails.

Les relations entre la Centrafrique et le Soudan s'étaient tendues en 2006, avec la fermeture, en avril, de leur frontière à l'initiative de Bangui qui avait dénoncé à plusieurs reprises des incursions d'hommes armés venus du Soudan.

En novembre 2006, le président centrafricain François Bozizé avait accusé Khartoum et Omar el-Béchir "d'agresser" son pays via l'UFDR, qui avait alors conquis plusieurs localités du Nord-Est.

M. Bozizé avait ensuite effectué en août 2007 une "visite de travail" à Khartoum, marquant la fin officielle de la brouille. Quatre mois auparavant, l'UFDR avait signé avec Bangui un accord de paix.

En janvier, un responsable de l'UFDR a fait son entrée au gouvernement sur recommandation d'un forum sur la paix en Centrafrique.


NDLR : Ces accusations que porte ce responsable de l'UFDR contre le Soudan paraissent relever d'une grossière manipulation dont l'auteur principal n'est autre que Bozizé qui veut jouer lui aussi, à la victime du Soudan. C'est dans l'air du temps de charger le bodet du président soudanais qui a déjà maille à partir avec le procureur de la CPI. Comme son maître de N'djaména passé maître dans ce jeu consistant à tenir le président El Beshir pour responsable de tous les maux du Tchad, Bozizé aussi s'y met.  Il a juste à recourir  à cet effet aux services de Zakaria Damane de l'UFDR qui est tout disposé.


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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 20:43




SYRTE AFP (Libye) 03 juillet 2009 21h00 - Les Etats africains réunis au sommet de l'UA à Syrte (Libye) ont décidé qu'ils "ne coopèreront pas" avec la Cour pénale internationale (CPI) pour l'arrestation du président soudanais Omar el-Béchir, ont indiqué des délégués vendredi soir à l'issue de la réunion.

Le président soudanais est sous le coup depuis mars d'un mandat d'arrêt de la CPI. Il est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.

Dans une résolution adoptée par le sommet, l'Union africaine reproche notamment au conseil de sécurité de l'ONU de ne pas avoir répondu à sa demande de suspendre les poursuites contre Omar el-Béchir.

En conséquence, il a été décidé que les Etats membres de l'UA "ne coopéreront pas" avec la CPI "dans l'arrestation et le transfert" de l'accusé, au nom de son immunité présidentielle.

Cette décision a été prise alors que 30 Etats africains ont ratifié les statuts de la Cour.

Le sommet de Syrte a expliqué sa décision en notant "avec une grave préoccupation les conséquences malheureuses que cet acte d'accusation a eu sur le processus de paix délicat en cours au Soudan, et le fait qu'il continue de saper les efforts déployés en vue de faciliter un règlement rapide du conflit au Soudan".

Il s'est prend également au procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, accusé de partialité.

Adversaire déterminé de la CPI, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui est aussi le président en exercice de l'UA, avait estimé en mars que "cette cour était contre les pays qui ont été colonisés dans le passé et que l'on veut recoloniser".

Il l'avait accusée d'être un instrument des Occidentaux pour "établir un nouveau terrorisme mondial".

Le président Béchir était présent au début du sommet mercredi, mais a quitté Syrte depuis.

Il s'est rendu dans plusieurs pays africains depuis que la CPI a émis le mandat d'arrêt contre lui, mais il n'est allé jusque-là dans aucun des Etats de l'UA ayant ratifié les statuts de la Cour.

Pour Reed Brody, porte-parole de l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), l'Union africaine "s'est rangée du côté d'un dictateur accusé de crimes de guerre plutôt que du côté de ses victimes africaines".

Il a estimé que la résolution avait été "imposée par la Libye et le Soudan sans consensus réel" et qu'elle "n'efface pas les obligations juridiques des 30 pays africains" parties du statut de Rome.

"Les populations africaines, qui attendent de leurs dirigeants des actions pour mettre un terme aux atrocités du continent, sont les vrais perdants aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Avant le sommet, une trentaine de personnalités africaines, dont le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, avaient appelé les chefs d'Etat de l'UA à coopérer avec la CPI pour "aider la population du Darfour et tous les Soudanais à trouver la justice et la paix".

 

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