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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 17:50




APA-Niamey2009-07-15 12:30:04 (Niger) L’ambassadeur de France au Niger, François Ponge, a appelé au respect de la Constitution actuelle du Niger afin de « permettre aux Nigériens de s’exprimer librement, à travers les mécanismes de la représentation prévus à cet effet, lesquels sont les outils de la régulation sociale et politique et du développement ».

 «La France a exprimé ses préoccupations croissantes et appelé à la retenue, au respect des principes constitutionnels et démocratiques, sans parti pris, sans ingérence ni indifférence, en s’efforçant de rester à sa place pour être utile et d’aider à éviter une véritable crise politique » a-t-il dit devant de hauts responsables du Niger, au cours d’un dîner offert à l’occasion de la fête française du 14 juillet.

Le diplomate français évoque ainsi la situation née de la décision du Président Mamadou Tandja de changer la constitution par référendum, en vue de disposer d’un nouveau texte fondamental, qui lui permettrait de rester au pouvoir, au terme de son deuxième quinquennat.

Cette décision a suscité une vague de réactions de par le monde, notamment de l’Union africaine, la Francophonie, des organisations d'intégration régionale comme la CEDEAO, Lagos, Washington, Ottawa et de nombreuses Ong, la France et l’Union européenne, qui ont unanimement dénoncé la tenue du référendum.

Selon M. Ponge, c’est ce même souci du développement, de la stabilité, de la paix et de la démocratie qui "continue à animer mon pays dans les événements que traverse depuis quelques semaines le Niger, appelé à s’engager en 2009 dans toutes les élections normalement prévues, conformément à la constitution en vigueur »

« La voie prise depuis quelque temps s’est éloignée,selon nous, de cet ordre juridique, ce qui a conduit mon pays, tout comme bien d’autres partenaires et amis du Niger, européens et nord-américains, la francophonie, les Nations- Unies, la CEDEAO, à marquer clairement sa position » a-t-il insisté.

Dans un message qu’il a livré à la 35ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), le Chef de l’État français a affirmé que la situation qui prévaut au Niger fait partie des « menaces sur la démocratie » comme en Guinée Bissau.

Pour sa part, l'Union européenne (UE) qui a exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d'une aide destinée aux dépenses de l'Etat nigérien. Le montant de cette aide n’est pas connu, mais selon plusieurs sources, il s’agirait de plusieurs milliards FCFA destinés à appuyer le budget de l’Etat.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 23:08






 

C’est un secret de polichinelle que depuis qu’il se trouve à la tête de la République centrafricaine, Bozizé entend conserver le plus longtemps possible le pouvoir dont il s’est emparé par coup d’Etat puis légitimé ensuite par une mascarade électorale. Il n’a jamais fait mystère non plus de sa volonté de s’accrocher par la force et d’y mourir ou de le transmettre à son fils Francis, actuel ministre délégué chargé de la défense. Pour cela, il a très vite compris qu’il lui faut se constituer un important arsenal de guerre. C’est ainsi qu’il a pris langue avec la République populaire de Chine qui lui en a fourni une certaine quantité qu’il a disséminée ça et là dans des cachettes dit-on à Benzambé, Bossembélé, Sibut et autres. Puis il a chargé le député Ibrahim Aoudou Pacco de Carnot qui a séjourné longuement en Chine pour écouler ses diamants contre des livraisons d’armes de guerre. C’est ainsi que par le canal ce député, deux imposants avions cargo chinois avaient débarqué plusieurs dizaines de tonnes d’armes sur l’aéroport Bangui Mpoko au nom et à l’adresse d’Ibrahim Aoudou Pacco.  

Ensuite il s’est retourné vers l’Afrique du Sud où après avoir concédé à la filiale sud africaine d’URAMIN, il a eu à toucher un dessous de table de 20 millions de dollars (environs plus de 8 milliards F CFA) virés en tranches sur un compte bancaire ouvert dans un paradis fiscal aux îles vierges britanniques. Selon nos informations, une bonne partie de ce magot a servi à l’achat d’armes sud africaines. Chaque fois que Bozizé se rendait en Afrique du Sud, les soutes de son avion  étaient bourrées d’armes au retour sans compter les avions cargo qui en transportaient aussi jusqu’à Bangui. Pourquoi cette boulimie d’armes de guerre ? L’attaque de la garnison de Bossembélé le 13 février dernier a permis aux assaillants de vider une bonne quantité des armes de guerre qui y étaient entreposées. Des témoins qui ont assisté à la scène de la visite que Bozizé avait effectuée ce jour à ce dépôt d’armes de Bossembélé racontent qu’il en avait presque les larmes aux yeux.

Dans une récente parution, Centrafrique-Presse informait ses lecteurs de que la villa qui sépare l’Assemblée nationale de la paillote de l’OFCA à Bangui que Bozizé vient d’acquérir est littéralement transformée en un important dépôt d’armes. Il y a quinze jours à peine, d’importants déchargements ont eu lieu suite à une livraison en provenance d’Afrique du Sud. Des soldats montent d’ailleurs la garde devant cette maison dont l’accès donne sur l’avenue de l’Indépendance. Via le port de Douala également, des camions porte conteneurs embarquent des cargaisons d’armes de guerre et les acheminent par la route jusqu’à Bangui ou d’autres cachettes à travers le territoire.

La question se pose donc légitimement de savoir d’où provient l’argent avec lequel Bozizé se procure toutes ces armes de guerre qui coûtent chères car cela ne sort apparemment pas du trésor public national. Les milliards de bonus et autres dessous de table que Bozizé et Ndoutingai  ont perçus peuvent certainement expliquer de tels achats mais d’autres sources d’enrichissement illicites peuvent également être prises en considération. Par exemple, selon des informations d’une source digne de foi désirant garder l’anonymat, outre ce qui revient à l’Etat sous forme d’impôt ou taxes sur les produits pétroliers et qui entre normalement dans la structure des prix des hydrocarbures, Bozizé percevrait aussi automatiquement et personnellement à son seul profit 24 F CFA sur chaque litre, tous produits pétroliers confondus (essence super, gas-oil, pétrole lampant), vendu sur tout le territoire centrafricain. C’est tout simplement hallucinant ! Sachant que dans la structure des prix actuellement en vigueur en RCA, le pétrole lampant coûte 500 F CFA/litre, le Super 780 F CFA/ litre et le Gasoil 680 francs CFA/litre et qu’environs 6 m3 ou 6 millions de litres en moyenne tous produits pétroliers confondus, sont écoulés mensuellement dans le pays,  Bozizé percevrait donc en moyenne 144 millions de F CFA par mois, soit environs 2 milliards de F CFA par an, rien que sur les ventes d’hydrocarbures.

Ce pactole ne prend pas la route des caisses du trésor public mais va droit quelque part dans un compte bancaire appartenant à Bozizé ou le lui remet-t-on en espèces sonnantes et trébuchantes. Si un tel enrichissement qui est non seulement totalement illicite n’est pas un crime économique contre le pays, il faudrait trouver une autre définition du concept de crime économique. Il faut rappeler qu’en outre, Bozizé et sa famille proche (ses rejetons, ses sœurs et autres frères) exploitent sur le territoire national, tant à Bangui que dans certaines villes de province comme Bossangoa, Damara et autres, plusieurs stations d’essence qui leur rapportent également de substantiels profits. Il a goûté depuis longtemps aux délices du commerce des produits pétroliers lorsqu'il fut chef d'état major des Faca. C'est à ce moment qu'il avait réussi à détourner les dotations de l'armée pour en faire la fortune qui lui a permis d'envisager de faire un coup d'Etat. Il exploitait notoirement une station au pk 4 sur l'avenue Boganda. On a vu la suite. Et dire qu’il veut rempiler à la tête du pays pour encore cinq ans ! Les Centrafricains le laisseront-t-il le faire ?

 

 

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 19:03




  Le candidat du MLPC Martin Ziguélé et la délégation qui l’a accompagné dans sa tournée dans l’Ouham-Pendé et la Nana-Mambéré, ont quitté la ville de Bouar ce jour 14 juillet après avoir tenu un important meeting avec la population de cette ville. Arrivés à la barrière de Bossembélé (157 km de Bangui) aux environs de 17h 30 heure locale, les passeports de toute la délégation y compris celui de Martin Ziguélé ainsi que les cartes parlementaires des trois députés qui l'accompagnaient ont été ramassés et enregistrés avec la filiation des intéressés par les élements du capitaine Semndiro qui ordonne par talky-walky qu'ils soient conduits à sa base.

 Entre temps alertés, le commissaire de police de la ville et le commandant de brigade de la gendarmerie arrivent sur les lieux, récupèrent  et restituent à leurs propriétaires, les passeports et cartes parlementaires et décident d'escorter toute la délégation jusqu'à 7 km hors de la ville, conformément aux instructions qu'ils auraient reçues de Bangui.  Le capitaine Vianney Semndiro lui,  voulait absolument les arrêter on ne sait trop pourquoi a été contourné et n'a pu réaliser son forfait.

C’est après avoir fait traverser entièrement la ville de Bossembélé à Martin Ziguélé et toute sa suite - composée notamment des députés Christophe N'douba de Paoua 2, Barthelémy Boua de Koui et Joseph Zoukétia Boykota de Paoua 1 dont le ministre d’Etat Cyriaque Gonda a cru devoir annoncer prématurément la mort à l’ouverture d’une assise de son parti samedi dernier - que le commandant de la brigade de gendarmerie et le commissaire de police de Bossembélé ont pris congé et fait demi-tour pour regagner leur base.

Cette fâcheuse situation, caractéristique d’une république bananière, illustre parfaitement la nature réelle du régime de Bozizé qui est bel et bien une dictature sanguinaire qui se prépare frénétiquement à réaliser un hold-up électoral pour s’accrocher au pouvoir par la force et la fraude. Ce que viennent de vivre le candidat du MLPC et sa suite est proprement scandaleux et doit être dénoncé et condamné par tous les démocrates avec la dernière énergie. C’est inadmissible que des fils du pays ne puissent pas circuler librement à travers leur territoire, de surcroît à l’approche d’importantes échéances électorales qui doivent décider de l’avenir des Centrafricains et de leur pays.

Tous les Centrafricains, les partis politiques de l’opposition, les patriotes et démocrates de tous bords, doivent dénoncer et condamner fermement les intolérables agissements du capitaine Vianney Semndiro et tous ceux de son acabit qui prennent de toute façon leurs ordres et instructions directement de Bozizé, et exiger de ce régime dictatorial de Bozizé que cessent toutes ces entraves à la liberté de circulation et d’expression des citoyens.

Tous ces obstacles à la liberté de circulation, toutes ces entraves au libre exercice de la démocratie que dressent impunément Bozizé et son clan, doivent édifier et interpeller les décideurs des pays amis et autres partenaires de la communauté internationale qui commencent déjà à rivaliser dans l’annonce des montants de leur contribution au financement des élections qui profilent à l’horizon. Financer des élections est certes important mais n’est pas une condition suffisante pour garantir la fiabilité, la crédibilité et la transparence de celles-ci.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 23:50




Dans la seconde moitié de la semaine dernière, d’indécentes rumeurs ont circulé à Bangui faisant état de la mort du député MLPC de Paoua 1 Joseph Zoukétia Boykota à la suite d’un  accident de circulation quelque part sur une route de province. Ces rumeurs ont pris un caractère de vraisemblance lorsque samedi dernier 11 juillet, ouvrant l’Assemblée générale extraordinaire de son parti, le Parti national pour un Centrafrique nouveau (PNCN), Cyriaque Gonda, ministre d’Etat ultra boziziste de la communication chargé de la réconciliation nationale et « idéologue » du clan Bozizé, présente ses «condoléances les plus émues» aux militants du MLPC et à la famille du « député Zoukétia décédé ».

Ce qui est très surprenant, c’est que celui dont on annonce ainsi la mort est bien vivant, en pleine forme et fait même partie de la délégation qui accompagne le candidat du MLPC Martin Ziguélé dans la tournée qu’il est en train d’effectuer dans l’Ouham-Pendé et la Nana-Mambéré. Centrafrique-Presse s’était fait l’écho d’un incident crée à leur départ par le commandant de garnison de Bossembélé, le capitaine Vianney Semndiro qui n’a pas du tout apprécié après coup, que les éléments de son unité en poste à la barrière de Bossembélé, n’aient pas empêché Martin Ziguélé de franchir la barrière lorsque son véhicule s’était présenté. Pour cela, Vianney Semndiro a mis aux arrêts trois soldats qui croupissent toujours en geôles à Bossembélé selon nos informations.

On ne peut oser imaginer que le ministre d’Etat Cyriaque Gonda, de surcroît chargé de la communication, puisse être sous informé au point de faire publiquement par lui-même l’annonce d’une fausse nouvelle comme la mort d’un député de la nation en ouverture d’une assise de son parti. Cela est un impardonnable cafouillage d’une telle gravité qu’on est obligé d’en déduire qu’il résulte sans doute, d’un sordide plan d’assassinat politique manqué. La tournée de Martin Ziguélé n’était pas confidentielle. Elle a fait l’objet d’un courrier préalablement adressé au ministre chargé de l’administration du territoire Elie Ouéfio par l’état major du MLPC pour l’en informer.

On ne peut en outre s’empêcher de faire le lien avec les agissements et les propos publiquement tenus par le  capitaine Vianney Semndiro à la barrière de Bossembélé. Au moment où nous écrivons ces lignes, Martin Ziguélé et sa délégation, dont fait bien partie le député Joseph Zoukétia Boykota, se trouvent dans la ville de Bouar chef lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré et y tiendront meeting dans la matinée du 14 juillet avant de reprendre la route pour regagner Bangui. Ils repasseront inévitablement par la barrière de Bossembélé et on verra bien ce que Vianney Semndiro leur fera.

En tout état de cause, selon nos informations, le député Joseph Zoukétia Boykota compte donner une suite judiciaire dès son retour dans la capitale à cette sordide et scandaleuse affaire afin de connaître les tenants et aboutissants de ce qui ressemble effectivement à la chronique d’une mort programmée mais prématurément annoncée. On comprend d’autant moins la nervosité du clan Bozizé et leurs bras armés à l’égard du camp du candidat du MLPC qu’ils ne font pas mystère de la victoire certaine de leur candidat Bozizé à la prochaine présidentielle quand bien même celui-ci n’a pas encore fait officiellement acte de candidature.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 23:48



 

APA-Brazzaville 2009-07-13 22:09:47 (Congo) Les observateurs de l’Union africaine(UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ont, dans une déclaration commune publiée lundi à Brazzaville, souligné le bon déroulement des opérations de vote lors de la présidentielle de dimanche au Congo « conformément aux dispositions légales prévues en la matière dans la dignité, la sérénité et la transparence ».

Dans cette déclaration commune lue par le doyen de ces observateurs, Dieudonné Kombo Yaya, ancien ministère des Affaires Etrangères de la République centrafricaine, les observateurs « félicitent le peuple congolais pour sa maturité politique et son calme, invitant les acteurs de la vie politique congolaise à poursuivre le dialogue et la concertation en vue de consolider la paix ».

Ils lancent en outre un appel aux différents candidats à l’élection présidentielle du 12 juillet pour leur demander d’accepter les résultats des élections et les encourage à poursuivre la consolidation de la démocratie au Congo.

De manière spécifique, les observateurs de la CEEAC déplorent le fait que l’ensemble des candidats n’aient pas adhéré au processus jusqu’à terme et qu’un dépit des appels lancés au peuple congolais, le corps électoral n’a pas répondu avec l’enthousiasme espéré, en allant massivement exercer son droit de vote ».

La CEEAC réitère son « entière disponibilité à témoigner de façon constante sa solidarité envers le peuple congolais ».

 Ces deux missions internationales électorales regroupées qui ont évoluées au sein d’une même coordination étaient composées de 29 personnalités de l’UA et de 12 de la CEEAC.
Elles ont sillonné 9 des 12 départements du Congo.

 Au niveau national, l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH), qui a observé les élections avec l’aide de la Fondation nationale pour la démocratie (FND) dénonce de nombreuses irrégularités et relève que le taux de participation sera très faible malgré l’effectivité du vote sur toute l’étendue du territoire national.

 Sept candidats sur treize ont participé à cette élection présidentielle, six de l’opposition ayant appelé au boycott pour « manque de fiabilité du fichier électoral et absence de véritable commission indépendance pour organiser ce scrutin.




L’Union africaine salue le bon déroulement du scrutin



 

Le chef de la délégation des observateurs de l’Union africaine, Dieudonné Kombo-Yaya, ancien ministre centrafricain des Affaires étrangères, a déclaré, le 12 juillet, aux Dépêches de Brazzaville, peu avant la clôture des bureaux de vote, que le scrutin s’était déroulé dans le calme ; aucun incident n’a été signalé.

 

Néanmoins, a-t-il indiqué, «après avoir sillonné l’ensemble des bureaux de vote de plusieurs communes de Brazzaville, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait eu, dès l’ouverture des bureaux, un petit retard dans l’acheminement du matériel électoral, ce qui a ralenti un peu les choses avant que cela ne s’accélère en mi-journée».

 

Invité à donner son appréciation quant au fichier électoral jugé fictif par certains candidats à la présidentielle, le chef de la délégation s’est montré très réservé sur ce point, précisant cependant qu’il dirigeait une mission d’observateurs et non de contrôle ou de suivi. «Nous ne pouvons que nous prononcer sur ce que nous avons vu et le fichier électoral relève du processus d’organisation des élections. En ce qui nous concerne, nous aurons à nous prononcer dans un compte-rendu pour dire ce que nous avons vu et constaté», a précisé Dieudonné Kombo-Yaya.


Pour ce qui concerne le taux de participation qui serait faible à en croire certaines sources, Dieudonné Kombo-Yaya a souligné que ce n’était pas le moment de se prononcer sur ce point : seuls le dépouillement et le comptage donneront avec certitude le taux de participation.


Dieudonné Kombo-Yaya
s’est dit satisfait du fait que le vote s’est déroulé dans le calme. Il a souhaité que la paix se consolide au Congo et dans toute l’Afrique. Il a toutefois tenu à faire une mise au point quant aux propos d’une certaine presse ayant qualifié les observateurs de «touristes». La mission à la tête de laquelle il se trouvait, a-t-il affirmé, était entièrement prise en charge par l’Union africaine : elle tient à garder son impartialité.

La délégation des observateurs de l’Union africaine a été reçue, le 11 juillet, par le Premier ministre, Isidore Mvouba.




Polémique au Congo au lendemain de l'élection présidentielle

 

BRAZZAVILLE (AFP) - lundi 13 juillet 2009 - 21h42 - Les autorités du Congo centralisaient lundi les résultats du scrutin présidentiel de la veille, dont la participation faisait débat entre gouvernement et opposition alors que des observateurs ont ajouté à la polémique avec des conclusions discordantes.

Le vote s'est déroulé dans le calme, le dépouillement des bulletins était "fini" lundi matin, selon le ministre de l'Administration du territoire, Raymond Mboulou, dont les services co-organisent le scrutin avec la Commission d'organisation nationale des élections (Conel).


"On est à l'étape de la centralisation des résultats",
leur date de publication n'était pas encore arrêtée, a déclaré M. Mboulou à l'AFP.

"Le taux de participation sera au-dessus de la moyenne", a-t-il ensuite assuré devant la presse.

Selon des résultats parcellaires, ce taux a atteint entre 40 et 92% dans certains quartiers de Brazzaville et des arrondissements de l'intérieur du pays, tandis que "des localités (...) ont voté à 100%", a-t-il indiqué.

D'après ces chiffres, le candidat Denis Sassou Nguesso, président sortant, a obtenu 84% des voix dans l'arrondissement de Lumumba (Pointe noire, sud), devançant largement l'opposant radical Mathias Dzon (3%), qui apparaissait avant le vote comme son principal adversaire parmi les douze autres candidats.

Ces données tendent à confirmer le sentiment général, accordant l'avantage à M. Sassou Nguesso, 66 ans dont près de 25 cumulés à la tête du pays.


Si aucun candidat n'obtient plus de 50% des suffrages exprimés, un second tour sera organisé.

Le scrutin est contesté par Mathias Dzon, 62 ans, et cinq candidats alliés qui, après avoir appelé in extremis au boycottage de la présidentielle, ne se sont pas rendus aux urnes et ont fait état de fraudes dès dimanche soir.


"Le peuple congolais s'est massivement exprimé par une abstention record de plus de 90%",
ont soutenu les six candidats dans une déclaration commune.

Ils ont aussi dénoncé des votes multiples effectués, selon eux, par "des militaires attachés au président sortant" et d'achat de voix par des autorités locales, ce qui avait aussitôt été jugé "inexact et incohérent" par le porte-parole du gouvernement, Alain Akouala Atipault.


"Le taux d'abstention de 90% avancé par l'opposition est farfelu",
a redit lundi à l'AFP M. Atipault, assurant que la participation avait été plus importante à l'intérieur du pays, sans fournir d'estimations.

Sollicité lundi soir par l'AFP, le président de la Conel, Henri Bouka, a refusé d'annoncer un chiffre. "Mais du point de vue de la Commission le taux de participation est globalement très satisfaisant", a-t-il simplement indiqué.

Auparavant, des missions d'observation déployées sur le terrain avaient rapporté des conclusions divergentes, ajoutant à la polémique.

Selon les 47 observateurs déployés par l'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH), une ONG, "le taux de participation a été très faible" et le scrutin émaillé de "fraudes et irrégularités".

Au regard de tous ces éléments, "cette élection (...) n'a été ni juste, ni transparente, ni équitable", ont-ils estimé.


Les 29 observateurs de l'Union africaine, et les douze de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, 10 pays) ont exprimé le sentiment inverse. Pour eux, le vote s'est déroulé "dans la sérénité, la dignité et la transparence", et le scrutin a été "régulier, libre et transparent".

Officiellement, 2,2 millions de Congolais -sur 3,6 millions d'habitants- étaient appelés à voter dimanche, chiffre contesté par l'opposition qui a régulièrement dénoncé un fichier électoral "gonflé".

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 23:31




 

Par David Servenay | Rue89 | 12/07/2009 | 17H39

Depuis plusieurs semaines, Mamadou Tandja, président du Niger, essaie de négocier un troisième mandat de cinq ans. Un vrai putsch constitutionnel. Paris se tait. Bruxelles hausse la voix.

Normalement, ce genre d'affaires se débloque en plein mois d'août ou à Noël. Dans le silence de l'opinion internationale… Cette fois-ci, pourtant, Mamadou Tandja, déjà deux fois élu à la présidence du Niger (en 1999 et 2004), risque gros en voulant forcer le passage d'un troisième mandat.

Samedi, le commissaire européen au développement et à l'aide humanitaire, le Belge Louis Michel, a diffusé une lettre où il menace de couper les crédits européens qui assurent les dépenses du régime (lire le document).

L'argumentation de l'ancien ministre belge des Affaires étrangères tient en deux temps. D'abord la critique adressée à Mamadou Tandja :

« Votre récente décision de suspendre la Cour constitutionnelle et de convoquer un référendum remet malheureusement en question cette approche et les fondements de notre coopération. »

Pour comprendre, rappel des faits survenu à Niamey ces dernières semaines :

Le 25 mai, la présidente de la Cour constitutionnelle fait savoir qu'elle s'oppose à la tenue d'un référendum modifiant le régime électoral

Le 26 mai, le président Tandja réplique en prononçant la dissolution du Parlement. Puis, il convoque les électeurs par décret, le référendum autorisant la modification de la Constitution est prévu pour le 4 août

Le 12 juin, les sept juges de la Cour constitutionnelle annulent le décret fixant la nouvelle organisation de l'élection présidentielle

Le 26 juin, le président nigérien s'arroge les « pouvoirs exceptionnels » en se prévalant d'une disposition applicable lorsque « l'indépendance de la République est menacée »

Les réactions se multiplient, avec la création d'un collectif de syndicats et de partis politiques qualifiant ces décisions de « coup d'Etat ».

Le 29 juin, Mamadou Tandja change de Premier ministre, remanie le gouvernement (huit nouveaux ministres) et limoge les sept magistrats de la Cour constitutionnelle qui s'opposent à sa tentative de putsch constitutionnel.

Conclusion logique du représentant de l'Union européenne :

« Vu les circonstances présentes qui affectent les conditions globales de gouvernance, et par mesure prudentielle de gestion, je me vois dans l'obligation de surseoir aux décaissements liés aux Conventions de Financement au titre de l'Aide Budgétaire. »

En clair, Louis Michel menace Mamadou Tandja de lui couper les vivres. Geste qui ne devrait pas vraiment suffire à effrayer cet ancien colonel de 71 ans, visiblement prêt à s'accrocher au pouvoir.

Nicolas Sarkozy reste très prudent

Côté français, on marche sur des oeufs. La première réaction officielle est venue tardivement, le dimanche 5 juillet, dans un message de Nicolas Sarkozy lu à l'occasion de l'Assemblée parlementaire de la francophonie. La situation est « à la fois inquiétante et décevante » indique l'Elysée. En clair : attention, vous devriez faire marche arrière.

Pour autant, la semaine suivante, lors du sommet de l'Union africaine réunit à Syrte en Libye, les diplomates français n'ont pas trouvé la parade, coincé entre leur hôte Mouamar Khadafi, très tolérants vis-à-vis de son voisin nigérien, et le Gabonais Jean Ping, « extrêmement préoccupé » mais aussi très impuissant. Aucun message n'a évoqué la situation nigérienne.

Visiblement, le président français n'a pas gobé le mensonge du président nigérien, lui assurant lors de sa visite à Niamey au printemps, qu'il préparait son départ. Mais Nicolas Sarkozy n'oublie pas non plus les énormes gisements d'uranium exploités par Areva, indispensables à l'industrie nucléaire.

La France va-t-elle soutenir ce nouveau candidat au putsch constitutionnel ?

Pour mémoire, des images prises en 1996 par une journaliste française, Stéphane Chopin, à Arlit, près d'un gisement exploité par Areva. (Voir « Uranium song »)

 

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:13







APA Bangui (Centrafrique) 13-07-2009 - La France va soutenir les élections centrafricaines de 2010, a annoncé, lundi à Bangui, l’ambassadeur de France en Centrafrique, M. Jean Pierre Vidon, au cours d’un point de presse à la veille de la célébration du 220ème anniversaire de la révolution française (fête nationale).

« La France soutiendra un processus électoral libre, transparent et démocratique », a déclaré M. Vidon, ajoutant que l’aide française interviendra lorsque l’ensemble du dispositif électoral centrafricain aura été finalisé et mis en place par les autorités compétentes.

Concernant le départ éventuel des militaires français de la Centrafrique, il a repris à son compte les propos tenus à ce sujet par le président Nicolas Sarkozy devant le parlement sud-africain, le 28 février 2008, au Cap : « la double volonté de la France est de rester engagée en faveur de l’Afrique, d’une part, et d’autre part, de moderniser sa relation avec elle », a-t-il dit, soulignant « cette double orientation trouvera sa traduction dans le domaine de la paix et de la sécurité ».

« La France cherchera, notamment à aider l’Union africaine (UA) à se doter de son propre dispositif de sécurité collective, à encourager l’Europe à s’impliquer davantage dans ce secteur, à promouvoir plus efficacement la démocratie et les droits de l’homme, et aussi à rediscuter les accords de défense bilatéraux signés après les indépendances et qui nous lient encore à certains pays dont la République centrafricaine », a expliqué M. Vidon.

« Dès lors, nos programmes sont étroitement coordonnés avec ceux de la Commission européenne, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et du Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique (BINUCA) et visent tous à atteindre ces objectifs, dont il convient de préciser qu’ils visent in fine à restaurer la situation sécuritaire nationale, comme à contribuer à une meilleure sécurité régionale », a-t-il déclaré.

Selon le diplomate français, le gouvernement centrafricain a élaboré avec succès sa stratégie nationale de l’éducation, dans un cadre macro financier crédible, avec l’appui de la coopération française et de l’UNESCO, co-chef de file des partenaires au développement de l’éducation en République centrafricaine ainsi qu’avec celui de la Banque mondiale.

« Ce processus concerté, qui vise notamment à atteindre la scolarisation primaire universelle en 2020, soit 10% des enfants des deux sexes qui achèvent un cycle d’enseignement fondamental I complet contre 31% en 2005, a permis l’élection de la République centrafricaine à l’initiative Education pour tous procédure accélérée », a-t-il conclu.

La France conduit également un projet de renforcement des services de santé de base à Bangui, avec un accent sur la prise en charge intégrée des malades du SIDA et sur la santé de la mère et de l’enfant.

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:11





 13/07/2009 09:51 (Par Michel DEPROST)


ADEA, association de développement des échanges entre l'Europe et l'Afrique a emmené des pme rhonalpines pour travailler sur des projets de République Centrafricaine.

   L’ADEA, association  de promotion des échanges économiques avec l’Afrique  (soutenue par la Région Rhône-Alpes) a  organisé une  « mission projets » du 24 juin au 2 juillet en République Centrafricaine en partenariat avec la Présidence et le  Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique du pays. Plusieurs petites et moyennes entreprises de Rhône-Alpes actives dans le secteur de l’énergie, de l’eau ont participé à cette mission. ADEA est active en particulier dans les domaines de l'énergie et de l'eau autour desquels elle organise notamment un forum annuel de rencontres entre entreprises, gouvernements, autorités locales.

   La mission a visité plusieurs équipements, les Barrages de Boali, la station de pompage de Bangui. La mission a permis, explique un communiqué de l’ADEA,  la signature d’un Protocole de Partenariat entre ADEA et le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique. de RCA.

   ADEA a mis en place en son sein trois commissions pour le suivi des projets . La Commission Energie-Barrages Boali présidée par CEGELEC comprend les entreprises spécialisées dans la construction et la maintenance des barrages. La Commission Eau présidée par SYLENE SA,  comprend les entreprises spécialisées dans la construction et la maintenance des stations de pompage. La Commission est présidée par MICHAUD EXPORT comprend les entreprises spécialisées dans le domaine de l’électrification rurale.

 

ADEA organise par ailleurs du 27 au 30 octobre à Lyon, la neuvième rencontre Eurafric Partners

 http://www.adeafrance.org/index.asp

 

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:09




 

APA-Brazzaville 2009-07-13 10:16:17 (Congo) Les premières tendances de l’élection présidentielle congolaise de dimanche seraient favorables au président sortant Denis Sassou Nguesso, selon les dépouillements qui ont commencé dans quelques uns des 8450 bureaux de vote mis en place dans tout le pays, a appris APA.

Le président sortant, candidat à sa propre succession, serait en bonne posture pour remporter le scrutin si les tendances se confirment, ont indiqué à APA des observateurs, affirmant qu’à Brazzaville, Sassou Nguesso serait en tête dans plusieurs bureaux de vote, devant Kignoumbi, Anguios Engambé, Nicéphore Antoine Filla Saint Eudes et autres Joseph Andjuila Miokono.

Six des Treize candidats en lice pour cette élection ont boycotté le scrutin, dont le Front des partis de l’opposition congolaise (FPOC) qui a demandé le report de la présidentielle en vue de la mise en place des «conditions de transparence et d’équité».

Le boycott de la présidentielle fait plutôt l’affaire de Sassou Nguesso, désormais assuré de remporter le scrutin, en l’absence des poids lourd de l’opposition.

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 16:05




 

Par Yves Laurent Goma

APA – Libreville 2009-07-13 09:46:58 (Gabon) La succession au président Omar Bongo Ondimba décédé en fonction le 8 juin dernier après 41 ans de pouvoir suscite l’engouement de la classe politique gabonaise y compris la société civile.

Quatre personnalités ont déjà annoncé leur intention de briguer la magistrature suprême dont le scrutin est fixé au 6 septembre au plus tard par la Cour constitutionnelle.

 Paul Mba Abessole, ancien opposant emblématique au régime du président Bongo qu’il a fini par rallier avec armes et bagages en 2002 a annoncé sa candidature samedi.

 Actuel Vice-Premier ministre chargé de la Culture, il a été investi par son parti, le Rassemblement pour le Gabon (RPG, majorité présidentielle), au terme d’un congrès tenu au pas de course, samedi dernier dans la capitale gabonaise.

Pierre Claver Maganga Moussavou, leader du Parti social démocrate (PSD, majorité présidentielle), a également été investi, dimanche, par son parti pour briguer le fauteuil présidentiel qu’il avait déjà tenté de conquérir en 1998 contre Omar Bongo Ondimba.

L’actuel ministre de l’Enseignement technique a dit que sa candidature est motivée par la disparition du président Bongo Ondimba, candidat naturel de la majorité présidentielle.

«J’avais décidé de ne plus être candidat à l’élection présidentielle tant que le président Bongo serait dans la course. Maintenant qu’il n’est pas là, je dis pourquoi pas»,
a déclaré dimanche M. Maganga Moussavou, au terme d’une assemblée générale de son parti.

Sur la liste, deux candidats indépendants: Victoire Lasseny Duboze, 57 ans, ancienne cadre du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et Bruno Ben Moubamba, le premier Gabonais à avoir annoncé son intention de succéder au doyen des chefs d’Etat africains.

Ancienne ministre de la famille et ex-présidente de l’Union des femmes du partis démocratique gabonais (UFPDG), Victoire Lasseny Duboze est une admiratrice de l’actuelle président de la République par intérim, Rose Francine Rogombé.

Mme Duboze qui a surpris tous ses anciens camarades du PDG, dit vouloir relever le défi du développement du Gabon.

 Venu de France après quelques mois d’exil, Bruno Ben Moubamba, 42 ans, membre imminent des Acteurs libres de la société civile a annoncé avec fougue sa volonté d’accéder à la présidence de la République pour «révolutionner » les esprits, lutter contre les injustices sociales et offrir un emploi aux jeunes.

 Un pasteur, Ernest Tomo, a également annoncé, samedi dernier, sa candidature à la présidentielle anticipée. L’homme d’Eglise n’en n’est pas à sa première tentative.
En course pour la présidentielle de 2005, il a désisté à mi-chemin en faveur de Bongo Ondimba.

Le pasteur Tomo se propose de réduire le train de vie de l’Etat, notamment en formant un gouvernement de 26 membres maximum, dont le Premier ministre.

Depuis la décision de la Cour constitutionnelle qui a fixé le scrutin au plus tard le 6 septembre, la pression monte dans les états-majors des partis politiques.

 Au parti au pouvoir par exemple, 10 candidats à la candidature se disputent l’estime des membres du bureau politique élargi au Comité permanent chargé de désigner par consensus le porte-étendard du parti créé par Omar Bongo Ondimba à cette élection anticipée.

Parmi eux, trois «dinosaures»: Ali Bongo Ondimba (fils du défunt président), Jean Eyéghé Ndong (Premier ministre et 1er vice-président du PDG) et Casimir Oyé Mba (ancien 1er ministre et membre du bureau politique du PDG).

 Le nom de l’heureux élu sera connu le 18 juillet prochain, à l’issue d’un congrès extraordinaire qui sera officiellement convoqué mercredi prochain.

 Du côté de l’opposition, le bouillonnement est perceptible. Samedi, des jeunes se réclamant de la société civile ont appelé à la candidature de Zacharie Myboto, président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) arrivé en 3ème position à la présidentielle de 2005 remporté par Omar Bongo Ondimba.

 Myboto n’a pas encore répondu à l’appel. Il a toutefois, un jour auparavant, invité ses militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cet ancien baron du parti au pouvoir converti à l’opposition en 2004 sera candidat à ce scrutin.

Pierre Mamboundou, président de l’Union du peuple gabonais (UPG), 2ème avec 16% des suffrages lors de la présidentielle de 2005, pense aussi que son heure a sonné. La direction de son parti a démenti samedi des rumeurs insistantes faisant allusion à son association avec la PDG du feu Bongo Ondimba.

 L’UPG qui commémore ce 14 juillet ses 20 ans de combat dans l’opposition désignera probablement son challenger à cette occasion.

 La liste des prétendants au trône n’est pas close. D’autres personnalités pourront surgir du «bois» pour se lancer dans la course. Des analystes politiques craignent une scission du PDG après le congrès du 18 juillet.

Samedi, le Premier ministre Jean Eyeghe Ndong a indiqué à la presse qu’il accepterait sa défaite s’il est écarté de manière démocratique. Il ne sera pas contre pas responsable de ce qui arrivera au cas où «les choses ne se passeraient pas de manière démocratique».

 La moutarde monte et les nerfs sont tendus un peu partout y compris du côté du gouvernement chargé d’élaborer le calendrier électoral en vue de ce scrutin.

 Le ministère de l’Intérieur a ouvert samedi l’opération de révision des listes électorales qui s’achève le 21 juillet. Reste à savoir les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale ainsi que les délais d’établissement et de distribution des cartes d’électeur, précieux sésame pour faire valoir son devoir civique.

Paul Mba Abessole est le candidat du RPG à l’élection présidentielle de septembre prochain






(Infosplusgabon LIBREVILLE 13/07/2009)

 
Paul Mba Abessole du Rassemblement pour le Gabon (RPG) sera candidat pour l’élection présidentielle de septembre au Gabon. La candidature de Paul Mba Abessole dont le parti se détache de la majorité présidentielle, réduit sérieusement les chances du prochain candidat du Parti démocratique gabonais (PDG-au pouvoir).


Le Parti d’égalité de Chance (PEC-Opposition), le Mouvement de Redressement National (MORENA-Majorité) et le Rassemblement national des Bûcherons (RNB-Majorité), soutiennent la candidature de Mba Abessole, leader du Rassemblement pour le Gabon (RPG-Majorité) à l’élection présidentielle de septembre 2009.


Cette cassure imprévue laisse une sérieuse chance à Mba Abessole qui pourrait récolter les voix de l’ethnie Fang, majoritaire dans le pays.



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