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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 02:28




APA - Ouagadougou 2009-07-19 16:45:20 (Burkina Faso) - Cadres moyens et cadres supérieurs, des centaines de Centrafricains se sont retrouvés au Burkina, attirés non pas par une politique d’immigration choisie, mais par celle de l’immigration réussie qui leur a permis de travailler dans leur pays d’accueil.

 « Je ne suis pas ailleurs, je suis dans mon pays », c’est ainsi que répond Francial Libéngué, nouveau titulaire d’un DEA en mathématique, lorsque APA lui a demandé comment il se sentait au Burkina Faso, depuis son arrivée en novembre 2007.

 Il prépare un retour imminent dans son pays, afin de revoir ses parents, pour un bout de temps seulement.

 Avec un autre compatriote, lui aussi titulaire du DEA, ils ont décroché un contrat au projet de Modélisation des pollutions des aquifères de Sourou, situé dans le nord-ouest du Burkina.

La communauté centrafricaine au Burkina, estimée à quelques 300 personnes, est essentiellement constituée d’étudiants ou de cadres supérieurs formés dans les universités burkinabè.

On retrouve les étudiants aussi bien dans les universités publiques que privées, ainsi que dans les grandes écoles internationales.

 Yankoïssé Sylvain, étudiant en Master II à l’Institut africain de professionnalisation en management (IAPM), souhaite rester au Burkina, « s’il y a la possibilité de m’intégrer », dit-il.

Les Centrafricains s’adaptent assez bien au marché local de l’emploi, pourtant peu développé. Le président de cette communauté, Ange Mercier Ouakam, assure le contrôle et la qualité interne et gère les appels d’offres au compte de l’Acae service international-Burkina Faso (ASI-BF), une entreprise d’hydraulique et de génie civil.

 Avant, il a travaillé au projet Ziga, le plus grand projet de barrage et d’adduction d’eau potable pour Ouagadougou. Diplômé de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (ex-EIER/ETSHER), il a été retenu dans ce projet avant même de terminer son stage d’un an au PC-BAT Burkina, un cabinet d’architecture.

 Les multiples crises politiques à la tête de l’Etat centrafricain n’ont pas encouragé le retour des étudiants. Ils sont restés dans un pays qui ressemble fort au leur.

La République centrafricaine et le Burkina Faso sont tous les deux d’anciennes colonies françaises, indépendantes en 1960. Ils se ressemblent de par leurs cartes géographiques respectives. En outre, ils ont vécu de nombreux coups d’Etat.

Mais le Burkina n’a jamais connu de guerre civile. Par contre, de nombreux troubles internes ont justifié la présence de la Mission des Nations unies (MINURCA) dans le pays.

« Avec la crise, quand nous sortons (des écoles), généralement, nous trouvons des stages ici et, après le stage, nous trouvons du boulot », explique M. Ouakam, indiquant qu’ils sont « nombreux dans ce domaine par le simple fait qu’il y a eu un moment où la Centrafrique envoyait des étudiants pour étudier à l’EIER, qui est une grande école d’ingénierie en eau potable et en génie civil ».

Il compte plus de dix Centrafricains qui travaillent dans l’hydraulique et le génie civil. Il dénombre autant dans l’enseignement et bien d’autres dans la gestion et dans la comptabilité.

Quelque fois, on peut les retrouver dans le domaine de la technologie et de la culture, comme l’exemple de Bed Nganoféï, qui exerce comme monteur et réalisateur.

Tous louent l’hospitalité de leur pays d’accueil. « Cela fait 13 ans que je suis ici. Même pas une seule fois, on ne m’a demandé ma pièce d’identité », se réjouit Ange Mercier Ouakam.

Le président de la communauté centrafricaine s’est tant intégré qu’il a obtenu aisément la double nationalité, après son mariage avec une Burkinabè qui lui a déjà donné une fille.

« Je ne me suis jamais confronté à un problème du fait que je suis étranger. Et aucun de mes compatriote ne m’a fait cas de cela », note, pour sa part, l’étudiant Sylvain Yankoïssé.

Quand à Francial Libéngué, il a salué l’intégrité des Burkinabè. Un policier qui lui avait extorqué 10 mille FCFA à la frontière à son arrivée, le 30 novembre 2007, les lui ont remis en se « rappelant » qu’il y a un traité selon lequel, les Centrafricains n’ont pas besoin de visa d’entrée au Burkina et vice-versa.

A l’instar des autres étudiants étrangers, Les Centrafricains doivent payer 16 fois plus que les burkinabè, dans les universités publiques, soit 250 mille FCFA contre 15 mille FCFA pour les nationaux.

Sur environ 200 étudiants recensés cette année, 49 seulement sont boursiers. Les autres dépendent de leurs parents, qui, quelque fois, sont à court d’argent. « Nos problèmes sont d’ordre académique », estime le président de cette communauté.

Pour y faire face, ils se sont réunis en association, reconnue par le ministère burkinabè des Affaires étrangères. Ce qui leur permet de s’entraider à la limite de leurs moyens. Ils se réunissent ainsi en session ordinaire une fois par trimestre et beaucoup plus fréquemment pour les membres du bureau de l’association.

Les Universités du Burkina travaillent à harmonisation les frais d’inscription des nationaux et des autres. Mais cela ne concernera que les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Sénégal, Burkina Faso, Togo, Mali et Guinée Bissau).

En dépit de ces difficultés, les jeunes Centrafricains, qui réussissent à terminer leurs études, sont satisfaits des fruits récoltés. M. Ouakam et sa famille sont logés par le service.

Son souhait « le plus cher » est la levée des barrières dans le monde. « Que tu sois Indien Centrafricain, Ivoirien…une fois que tu vis au Burkina ou dans la sous région, on doit te considérer comme si tu étais chez toi. C’est un peu comme cela que moi je comprends la libre circulation des biens et des personnes ».

En entendant, quelques jeunes Centrafricains se sont offert un stand à l’Exposition des produits des communautés vivant au Burkina. Ils y ont présenté des statuettes et des tableaux en ébène, venant du pays, aux côtés de 16 autres communautés, y compris celle des burkinabè.

Pour la 9ème fois, le Burkina a organisé des journées pour célébrer et promouvoir la cohabitation pacifique entre les différentes communautés qu'il abrite. Cette édition, démarrée vendredi et devant prendre fin ce dimanche, se tient sous le thème « Paix et Intégration».


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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 02:23




 

LIBREVILLE (AFP) - dimanche 19 juillet 2009 - 20h55 - Ali Bongo Ondimba, 50 ans, fils du défunt président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, a été investi candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pour la présidentielle du 30 août, dimanche lors d'un congrès extraordinaire où il s'est posé en rassembleur.

"Je propose aux Gabonaises et aux Gabonais d'agir ensemble pour regarder l'avenir en toute confiance. (...) Je tends la main à toutes les bonnes volontés sans exclusive car je veux rassembler toutes les forces vives de notre pays", a déclaré Ali Bongo juste après son investiture sous les acclamations.

Il a exprimé sa "reconnaissance" et sa "gratitude" pour le choix porté sur sa personne parmi dix candidats à la candidature au sein PDG où, a-t-il estimé, "nombreux sont ceux qui sont dignes de la même confiance".

Se disant "conscient des préoccupations légitimes des populations" dont il a déroulé une longue liste, il s'est engagé notamment à "redistribuer les fruits de la croissance économique", à "lutter contre toutes les formes de corruption et de concussion" réputées fléaux dans ce pays pétrolier de moins de 1,5 million d'habitants.

Il a promis également "de remettre de l'ordre dans la conduite des affaires de la Nation et de restaurer les valeurs d'union, de travail, de justice".

"L'engagement que je prends donc devant vous, ce jour, est de bâtir, ensemble, un véritable projet de rassemblement et de cohésion nationale. (...) Nous allons agir pour consolider l'héritage commun que nous a légué le président" Bongo, mort en juin après avoir dirigé le Gabon 41 ans, a-t-il ajouté.

Auparavant, le Congrès avait lu la résolution proclamant son investiture et le secrétaire général du PDG, Faustin Boukoubi, lui avait remis un drapeau blanc frappé de l'emblème du parti.

"Camarade Ali Bongo Ondimba, en ma qualité de dépositaire des insignes du parti, permettez-moi de vous remettre le flambeau du Parti démocratique gabonais. Nous vous demandons de (le) porter haut (...) afin d'obtenir la victoire +cash+ le 30 août", avait dit M. Boukoubi.

Né le 9 février 1959 à Brazzaville (Congo), où son père effectuait son service militaire dans l'armée française, Ali Bongo a étudié au Gabon et en France, où il a notamment obtenu un doctorat en droit.

Militant "depuis 1981" et vice-président du PDG, il a été chef de la diplomatie (1989-1991), puis député (1991-1998), avant d'être nommé ministre de la Défense en 1999. Il est resté détenteur de ce portefeuille jusqu'à vendredi, lorsque le chef du gouvernement, Jean Eyéghé Ndong, a démissionné de son poste de Premier ministre.

M. Eyéghé Ndong a été remplacé par Paul Biyoghé Mba, à la fois à la tête du gouvernement et au poste de vice-président du PDG. Le nouveau gouvernement était toujours attendu dimanche soir.

Jean Eyéghé Ndong, un des dix candidats à la candidature du PDG, a dénoncé le choix du parti qui, selon lui, n'a pas respecté "la procédure arrêtée". Il s'est déclaré candidat à la présidentielle, sans étiquette.

Le PDG a sélectionné le "candidat le plus dynamique, le plus enclin aux changements utiles", a assuré son secrétaire général lors du congrès.

 

 

 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 02:10




 

 

NOUAKCHOTT (AFP) - dimanche 19 juillet 2009 - 22h19 - Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a mené le coup d'Etat militaire en août 2008 en Mauritanie avant d'être élu dès le premier tour de l'élection présidentielle, veut mener une "lutte sans merci" contre la "gabegie" et se présente volontiers comme "le président des pauvres". Mais sa victoire a été immédiatement contestée par ses principaux opposants qui dénoncent un "coup d'Etat électoral" à l'issue de fraudes qu'ils qualifient de massives lors du scrutin de samedi.

Pour ses partisans, ce militaire de 53 ans, dont la moustache noire s'accorde à son austérité affichée, s'est démarqué de sa réputation d'homme discret, d'"homme de l'ombre", pour sillonner le pays en multipliant les discours publics, notamment dans les quartiers déshérités.

Il a multiplié les promesses, notamment d'une baisse du coût de la vie, tirant à boulets rouges contre "les malfaiteurs qui ont pillé le pays pendant des décennies".

Mais pour ses détracteurs, le général putschiste fait preuve d'un "populisme éhonté" et a utilisé les moyens de l'Etat pour sa propre ambition présidentielle.

Et ils ne lui pardonnent toujours pas d'avoir renversé le premier président démocratiquement élu (en mars 2007) du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, dont il était pourtant chargé d'assurer... la sécurité.

L'ancien chef de la garde présidentielle est né en 1956 à Akjoujt (au nord-est de Nouakchott) et est issu de la tribu maraboutique des Oulad Besbâ, fortement présente en Mauritanie et au Maroc voisin. Son père, commerçant, a longtemps vécu au Sénégal.

Mohamed Ould Abdel Aziz rejoint l'armée mauritanienne en 1977 à sa sortie de l'Académie royale militaire de Meknès au Maroc. Il gravit rapidement les échelons et est chargé de la mise en place et de la direction du bataillon formant la garde présidentielle créée sous le régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005).

Sous sa férule, ce corps de l'armée devient particulièrement influent dans la vie politique mauritanienne, jusqu'à être à l'origine du coup d'Etat militaire ayant renversé le président Ould Taya en août 2005.

Le général Ould Abdel Aziz a d'ailleurs fait partie de la junte qui a dirigé le pays de 2005 à 2007 avant de donner le pouvoir aux civils à la suite d'élections démocratiques transparentes, saluées par la communauté internationale.

Très discret mais connu pour sa détermination, il s'était distingué par son soutien actif, maintes fois dénoncé par l'opposant Ahmed Ould Daddah, à la candidature de Sidi Ould Cheikh Abdallahi lors des élections présidentielles de 2007.

En janvier 2008, le colonel Ould Abdel Aziz est promu au grade de général et est nommé chef d'état-major particulier du chef de l'Etat. Mais certains observateurs lui prêtaient la volonté de continuer à avoir son mot à dire en politique.

Il est particulièrement actif dans la lutte contre le terrorisme, se démarquant ainsi de la ligne du chef de l'Etat, critiqué pour ne pas prendre cette menace suffisamment au sérieux.

Les relations entre les deux hommes se dégradent rapidement. Voulant se soustraire à son influence, le président le remplace brutalement par décret le 6 août 2008 au matin.

Quelques heures plus tard, le général Abdel Aziz prend la tête des putschistes pour le renverser et annule toutes les récentes nominations présidentielles au sein de l'armée.

Quelques jours plus tard, il affirme que la junte n'a pas fait le coup d'Etat "par désir de prendre le pouvoir et encore moins pour y rester".

 

 

NDLR : Encore un dont l’itinéraire ressemble à s’y méprendre, à celui de Bozizé. De putschiste autoproclamé comme ce fut le cas du centrafricain, puis un passage par les urnes et l’affaire est dans le sac. Cette légitimation par les urnes va-t-elle mettre pour autant un terme à cet interminable coup d’Etat en Mauritanie ?

 

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 16:23




Linternationalmagazine.com - 18/07/2009

Jean Eyeghe Ndong, 2ème vice-président du parti et chef du gouvernement depuis décembre 2006, n’a pas digéré le choix d’Ali Bongo dans la course à la présidentielle. Il a présenté sa candidature en indépendant à l’élection présidentielle après avoir rendu sa démission.

 

Mercredi, le PDG, le parti du feu Président Bongo annonçait avoir choisi "par large consensus" Ali Ben Bongo Ondimba comme son candidat à l’élection présidentielle prochaine. Ali Bongo, 50 ans, vice-président, fils du défunt président et ministre de la Défense, revendique en effet l’héritage familial et politique de son père.

Il n’aura pas fallu longtemps pour que ce choix transforme la fissure du bloc électoral du PDG en brèche. En effet le 2e vice-président du parti et chef du gouvernement depuis décembre 2006, Jean Eyeghe Ndong n’a pas digéré "les conditions qui ont entouré" le choix d’Ali Bongo et décidé de présenter sa candidature en indépendant à l’élection présidentielle.

"La procédure arrêtée n’a pas été respectée. (...) Le consensus n’a pas eu lieu", a assuré le Premier ministre démissionnaire. "Il existe un problème de respect des statuts" au sein du PDG, a-t-il estimé, laissant entrevoir les lignes de fracture qui traversent le parti au pouvoir depuis le décès, officiellement le 8 juin, de son président-fondateur Omar Bongo.

Deux "Premier ministre" pour une transition

Dans la foulée, le dernier Premier ministre du Président Bongo, membre de le famille de Léon Mba, premier Président du Pays, a présenté sa démission au poste Chef de gouvernement. Jean Eyéghé Ndong avait été reconduit à ce poste le 19 juin par Rose Francine Rogombé, la présidente intérimaire qui avait pris fonction neuf jours auparavant. "Il y a un problème", a estimé Eyéghé Ndong. "Dans un village, lorsqu’il y a un chef charismatique, il peut y avoir des dysfonctionnements. (...) Mais dès qu’il n’est plus là, les dysfonctionnements émergent et sont difficilement contrôlables", a expliqué l’ex-Premier ministre.

Réagissant à cette démission, la Présidente intérimaire du Gabon Rose Francine Rogombé a nommé vendredi Paul Biyoghé Mba au poste de Premier ministre, annonçant que Biyoghé Mba, 53 ans, précédemment ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, prendra "le temps nécessaire pour faire des consultations avant de former son gouvernement".

Plus tôt vendredi, un autre ministre membre du PDG, André Mba Obame, avait révélé à Barcelone (Espagne), qu’il se présentait en tant qu’indépendant à la présidentielle. "Après vingt-cinq ans d’apprentissage et de collaboration étroite aux côtés de feu le président Omar Bongo Ondimba, j’estime avoir été préparé à assumer cette grande responsabilité", a indiqué Mba Obame, dans un texte dit "Appel de Barcelone du 17 juillet 2009".

Cependant, cette démission de André Mba Obame, ancien ministre de l’intérieur et très proche d’Ali Bongo intrigue la classe politique gabonaise et serait perçu comme relevant de la stratégie électorale globale mise en place par le fils de Bongo.

Le soutien annoncé des réseaux de la françafrique

D’autres candidatures de membres du PDG pourraient être annoncées au cours des prochains jours. En attendant, le très contesté Ali Bongo est déjà parti en campagne. Logiquement, "son intérêt serait que le scrutin se tienne rapidement et utilise les mêmes listes électorales que celles qui assuraient à son père des scores dignes de républiques bananières" laisse t-on entendre dans les couloirs diplomatiques à Paris.

Si dans l’entourage du Président Français Nicolas Sarkozy, on affiche une certaine prudence à l’égard d’une candidature d’Ali Bongo, les proches du Chef de l’État voit en ce dernier un homme "plutôt francophile" bénéficiant d’"un certain nombre de ralliements autour de lui".

"Ali sera le seul candidat du clan Bongo". "Mon candidat, c’est lui. Or, je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy", affirme de son coté Robert Bourgi, cet avocat français d’origine libanaise qui s’est enrichi en faisant de l’obtention pour les personnalités africaine des rendez vous auprès des personnalités françaises. Pilier de la Françafrique et héritier des réseaux gaullistes en Afrique aujourd’hui proche de Nicolas Sarkozy Robert Bourgui laisse aussi entendre, selon le journal Le Monde, qu’"Ali privilégiera les entreprises françaises" s’il est élu.

 

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 16:17






  Libreville - (AFP) 18/07/09 12:01- L'ex-chef de la délégation européenne en Centrafrique, Jean-Claude Esmieu, accusé à la fin de son mandat de propos peu diplomatiques, a fustigé l'entourage du président de ce pays, estimant qu'il s'agit d'une "+nomenklatura+ de Bangui qui monopolise" les deniers publics.

       "La population centrafricaine (...) est fatiguée par cette +nomenklatura+ de Bangui qui monopolise les petits, les très faibles moyens que cette République a dans son budget", a déclaré M. Esmieu dans un entretien diffusé vendredi par Radio France Internationale (RFI).
       "Elle en est totalement exclue et ça se ressent", a ajouté ce diplomate de 62 ans, qui avait été prié par les autorités centrafricaines de quitter Bangui fin mai, à deux semaines de l'expiration de son mandat, pour avoir tenu durant son séjour des discours "peu conformes à la déontologie d'ambassadeur".

Selon M. Esmieu, qui avait pris ses fonctions dans la capitale centrafricaine en janvier 2005, le président centrafricain François Bozizé est entouré de personnes qui "ne lui racontent pas tout".

"Et comme on ne lui raconte pas tout, il ne croit que ses proches et  ses proches sont souvent des militaires. Alors, à partir de ce moment là, il croit ce qu'il veut bien croire. (...) J'ai entendu le président Bozizé me dire: +Ah, alors vous avez plus d'information que moi+", a-t-il raconté.

 "Je crois que Bozizé devrait revoir l'ensemble des personnes, et notamment des militaires, sur lesquelles il s'appuie parce que c'est en train de ternir son image", a-t-il ajouté, relevant que "tout ce qui semble critiquer la situation actuelle (était) considéré comme subversif par le cercle restreint autour du président Bozizé".

 

NDLR : Les oreilles de Bozizé doivent vraiment siffler d’autant plus qu’Esmieu n’est plus sur le territoire centrafricain. Il a déjà quitté le pays mais gentleman, il continue de prodiguer des conseils gratuits à Bozizé. Il lui recommande notamment de nettoyer dans son entourage. Mais Bozizé est-il à même de suivre ces conseils, il est permis d’en douter. Quelques mois seulement avant les élections, Bozizé ne peut pas changer, ni dans ses méthodes de gestion ni dans sa façon de s’entourer. C’est le vrai bilan de la gestion de Bozizé que vient de dresser ce diplomate en attendant celui que doivent faire les Centrafricains eux-mêmes, à l’approche des échéances électorales.

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 00:03





Le diplomate, délégué de l’Union européenne en Centrafrique qui a failli être expulsé de Bangui par le régime de Bozizé pour avoir dit certaines vérités qui ont déplu à certains dignitaires le 9 mai dernier lors de la journée de l’Europe, M. Jean Claude Esmieu vient de quitter ses fonctions après près de cinq ans à Bangui. Il dresse l'état des lieux de la RCA qui, selon lui, est toujours confrontée à de graves problèmes de mal-gouvernance. Il remet une couche cette fois-ci sur les antennes de Radio France Internationale où il est l’invité Afrique de ce jour au micro d’Olivier Rogez. 



Interview intégrale de M Jean-Claude ESMIEU sur RFI le 17 juillet 2009

RFI (Olivier Rogez) : Jean Claude Esmieu, vous étiez durant quatre ans et demi le représentant de l’Union Européenne à Bangui et vous avez failli être expulsé pour avoir dit certaines vérités. Alors quelles sont ces vérités qui ont déplu ?

JCE : J’ai failli être expulsé oui mais c’est surtout parce qu’on a pas dit la vérité au chef de l’Etat sur ce qui s’est passé le fameux 9 mai à Bangui. Comment voulez-vous que le président Bozizé, si on ne lui dit pas la vérité, qu’il puisse prendre des décisions adéquates.

RFI : Qu’est ce qui s’est passé ce fameux neuf mai ?

JCE : J’ai fait une allocution pour dénoncer la mal gouvernance et puis après, au moment des hymnes nationaux, pour l’hymne européen, on a passé des vues magnifiques des bâtiments de chacun des pays européens et pour l’hymne centrafricain, il n’y a pas de grands immeubles à Bangui et on a passé le gorille des plaines qui, dès qu’il est apparu sur l’écran, cela a été considéré par le ministre de la culture et celui de la réconciliation nationale comme un outrage.

RFI : Revenons sur cette mal gouvernance que vous avez dénoncée. Qu’est ce que ça signifie, la mal gouvernance en Centrafrique ?

Mal gouvernance en Centrafrique, c’est de ne pas respecter sa propre parole. Il y a des décrets qui sont mis en place mais qui ne sont pas respectés. Il y a des conventions internationales qui sont signées mais dont les conditions ne sont pas remplies. Des promesses qui sont faites mais rien n’arrive. En soi ce n’est pas grave. Mais ce qui est davantage grave à mon sens, c’est qu’en République centrafricaine, on vous oblige vous à respecter tout ce que vous avez signé, c’est à dire cela marche dans un sens mais pas dans l’autre. Je vais vous donner deux petits cas concrets.

1°)  Il est question que la Commission européenne finance la route Bouar-Garoua Mboulai. Une des conditions, c’est que le pays mette un système d’entretien routier moderne qu’on appelle de deuxième génération mais pour l’instant rien n’arrive.

2° Second exemple ; nous avons projeté de faire un appui budgétaire pour payer la dette de l’Etat vis à vis des coton-culteurs. Mais il y a eu une condition et dans ces conditions, il y avait d’avoir la remise des comptes d’une ancienne société d’Etat dont la faillite a d’ailleurs certainement été profitable à pas mal d’individualités. Nous attendons toujours ces comptes alors que nous avons, dores et déjà déboursé l’aide budgétaire.

RFI : Et justement, l’erreur ne vient-elle pas de vous puisque vous posez des conditions et vous déboursez sans attendre qu’elles soient remplies ?

JCE : C’est un petit peu la délicatesse de la mission de développement des institutions internationales et notamment de la Commission européenne. Elle hésite toujours entre aider un pays qui est parmi les plus pauvres du monde et en même temps, essayer d’obliger ce pays à avoir une rigueur de gestion interne. C’est pourquoi je parle toujours de mal gouvernance. Il y a une dichotomie entre le politique et l'économique de la part d'un bailleur de fonds qui est assez compliquée à gérer

RFI : Me Goungaye, l’ancien président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme affirmait, c’était sa formule, que les dirigeants actuels prenaient le Centrafrique comme on prend un butin de guerre. Est-ce que cette comparaison vous paraît juste ?

Elle est audacieuse et politique. Effectivement, si vous voulez, en Centrafrique, on fait la politique quand on est proche des sources de revenus. Mais je peux vous dire qu’en Centrafrique où j’ai eu l’occasion de voyager énormément, la population est fatiguée par cette nomenklatura de Bangui qui monopolise les très faibles moyens que cette république a dans son budget. Elle en est totalement exclue et cela se ressent ; les gens dans la rue,; quand vous allez dans n’importe quel petit village sont déstabilisés. Une pauvre femme qui a quelques kilos de bananes ; elle prend l’autocar ; elle est arrêtée et obligée d’en céder la moitié. C’est inacceptable.

Sur la route de Bouar, l’axe Cameroun Bangui par exemple, la Commission européenne a financé une étude où elle montre que c’est la route où il y a le plus de barrages au monde. Tant qu’on aura pas résolu ce problème, il y a de grandes chances que toute possibilité de développement tombe à l’eau.

RFI : Sur le plan politique, le dialogue de l’an dernier n’a pas débouché sur une ouverture envers l’opposition armée et non armée. Est ce qu’il ne faut pas craindre, alors que se profile l’élection de 2010, une nouvelle crispation politique en Centrafrique ?

JCE : Il y a quelques mois, les résultats des élections de 2010, pour les observateurs étrangers dont je fais partie, ne faisaient aucun doute. La RCA à l’heure actuelle, est dans une fenêtre d’opportunité financière et politique qu’elle n’a jamais eue depuis son indépendance. C’est absolument extraordinaire. Le parti en place ne peut que bénéficier de tout cela. Mais cependant, il semblerait qu’aujourd’hui les choses pourraient s’orienter de manière différente. Et évidemment, cela rend très nerveux les caciques du régime. C’est peut-être d’ailleurs une des explications de la tentative d’expulsion dont j’ai été l’objet. Tout ce qui semble critiquer la situation  actuelle est considéré comme subversif par le cercle restreint autour du président Bozizé.

RFI : Jean Claude Esmieu, l’armée centrafricaine s’illustre par des violences récurrentes au Nord contre les villageois. Comment expliquez-vous que le président Bozizé n’arrive pas à imposer à ses militaires le respect des populations civiles ?

JCE : Le président Bozizé, on ne lui raconte pas tout et comme on ne lui raconte pas tout, il ne croît que ses proches. Et ses proches sont souvent des militaires. Et alors, à partir de ce moment là, il croît ce qu’il veut bien croire. Maintenant nous quand on vient en tant que politique, en tant qu’ambassadeur, on vient lui dire attention, vos troupes ont fait ça, j’ai entendu le président Bozizé me dire que « vous avez plus d’information que moi » !

RFI : Il ne sait pas ou il ne veut pas savoir ?

JCE : Ah ! Je vais vous faire une réponse de Normand. Je suis désolé. Vous savez, c’est compliqué. Je crois que le président a une qualité énorme. C’est un monsieur fidèle. Et en politique quand on est fidèle, ça peut être dangereux. Quand on est fidèle à des amis qui ne sont plus tout à fait des amis, ça peut être dangereux. Je crois que le président Bozizé devrait revoir l’ensemble des personnes et notamment les militaires sur lesquels il s’appuie parce que c’est en train de ternir son image.

RFI : Merci Jean Claude Esmieu

Retranscription de la rédaction de Centrafrique-Presse

 

 

 

 

 

 

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 18:06




LEMONDE.FR avec Reuters | 17.07.09 | 08h24  •  Mis à jour le 17.07.09 | 08h38


« Il nous faut un nouvel état d'esprit, de nouvelles dispositions, parce que la façon dont nous avons intériorisé le sens des limites est l'un des héritages les plus durables et les plus dommageables de la discrimination." Le premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama, s'est adressé à la communauté afro-américaine, jeudi 16 juillet, pour l'inviter à stimuler l'ambition de ses enfants.

"Comment autant de gens au sein de notre communauté peuvent-ils attendre si peu d'eux-mêmes", s'est-il interrogé dans un discours prononcé à New York à l'occasion du centenaire de la NAACP (Association nationale pour l'avancement des gens de couleur). "Nous avons besoin du même engagement, du même sens de l'urgence, du même sens du sacrifice pour surmonter les obstacles d'aujourd'hui", a poursuivi le président, évoquant les militants de la doyenne des organisations de défense des droits civiques qui se sont attaqués il y a cinquante ans à la ségrégation.

"JE VEUX QU'ILS AIENT ENVIE DE SIÉGER À LA COUR SUPRÊME"

"L'éducation est la clé d'un avenir meilleur", a assuré Barack Obama, selon qui les parents se doivent de forcer leurs enfants à renoncer à leurs consoles de jeux, à se coucher à des heures raisonnables et à rêver d'autre chose que des stars du basket et du rap. "Nos enfants ne peuvent pas tous vouloir devenir le prochain LeBron (James) ou Lil Wayne. Je veux qu'ils aient envie de devenir scientifiques ou ingénieurs, médecins ou enseignants, pas seulement basketteurs ou rappeurs. Je veux qu'ils aient envie de siéger à la Cour suprême. Je veux qu'ils aient envie de devenir président des Etats-Unis."

Sa propre vie, a-t-il expliqué, aurait pu prendre une tout autre tournure si sa mère ne l'avait pas stimulé. "Cette mère m'a donné l'amour. Elle m'a poussé et a pris mon éducation à cœur. Elle m'a appris à distinguer le bien du mal. Grâce à elle, j'ai pu tirer le meilleur de mes capacités. J'ai pu profiter de mes opportunités. J'ai pu profiter au mieux de la vie."

 

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 15:57




Démission du Premier ministre gabonais

APA Libreville 2009-07-17 12:54:12 (Gabon) Le Premier ministre gabonais Jean Eyéghé Ndong a démissionné de ses fonctions vendredi à Libreville, et annoncé sa candidature à l’élection présidentielle anticipée du 30 août prochain, a appris APA de source sûre.

M. Eyéhé Ndong a également démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG), une formation politique crée par le président Omar Bongo Ondimba, le 12 mars 1968, au sein de laquelle il occupait les fonctions de vice-Président.

«Je démissionne de mes fonctions de chef du gouvernement et j’en tire tout de suite les conséquences, c’est-à-dire ma démission du parti», a déclaré M. Eyéghé Ndong, joint au téléphone par APA.

Dernier Premier ministre du président Omar Bongo Ondimba, décédé le 8 juin dernier à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, Jean Eyéghé Ndong, actuellement âge de 62 ans, avait été nommé chef du gouvernement en décembre 2006.

Cheveux grisonnants, yeux pétillant de malice et d’intelligence cachés derrière des lunettes clairs, Eyéghé Ndong s’est surtout illustré pour son fort penchant pour le social qui lui a valu des sympathies dans l’opinion.

C’est sous son magistère que le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), bloqué à 40.000 FCFA depuis plusieurs décennies, est passé à 80.000 FCFA et qu’a été lancé le vaste chantier de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMGS), une structure qui vient en aide aux Gabonais économiquement faibles.

Mais le Premier ministre démissionnaire s’est taillé une structure d’homme d’Etat, une crédibilité et une réputation internationale le jour des funérailles du président Omar Bongo Ondimba à Libreville.

Sortant de sa réserve habituelle, le chef du gouvernement a dénoncé, dans une allocution de haut vol, prononcée devant un parterre de chefs d’Etat, d’anciens chefs d’Etats, de représentants d’organisations internationales et de diplomate, les tractations qui se menaient dans les coulisses au sein du parti au pouvoir pour l’adoubement du fils du président défunt.

S’inspirant de la Bible, il avait mis en garde contre une dérive à la Roboam, ce prince des Saintes écritures qui, succédant à son père, avait pris pour conseillers des jeunes de sa génération plutôt que des sages de la Nation, et menacé de châtier le peuple avec des scorpions pendant que son père le faisait avec des roseaux.

Cet acte de courage a valu au chef du gouvernement, qui a démissionné de ses fonctions vendredi, une situation inédite au Gabon, une forte crédibilité. Surtout qu’il apparaît aux yeux de l’opinion, comme un «homme propre», après trois années passées à la Primature.



Gabon : André Mba Obame, candidat à la présidentielle du 30 août

MADRID (AFP) - vendredi 17 juillet 2009 - 11h43 - André Mba Obame, membre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a annoncé vendredi à Barcelone (nord-est de l'Espagne) sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 30 août au Gabon, à la suite du décès d'Omar Bongo Ondimba.

"Je déclare ma candidature à la prochaine élection présidentielle", a déclaré M. Mba Obame à Barcelone, ville où l'ancien président Omar Bongo Ondimba était hospitalisé et où son décès a été annoncé le 8 juin, selon le texte de son discours remis à l'AFP.

"Après vingt-cinq ans d’apprentissage et de collaboration étroite aux côtés de feu le président Omar Bongo Ondimba. Je sais avoir été préparé à assumer cette grande responsabilité", a-t-il ajouté, dans ce discours intitulé "Appel de Barcelone du 17 juillet 2009".

André Mba Obame, 52 ans, a été ces dernières années ministre de l'Intérieur, avant de céder ce portefeuille à Jean-François Ndongou, autre membre du PDG, à la faveur du réaménagement du gouvernement le 19 juin.

Il est actuellement ministre de la Coordination et du Suivi de l'action gouvernementale.

Né le 15 juin 1957, formé en sciences politiques au Canada et en France, il est réputé ami d'enfance d'Ali Bongo Ondimba, 50 ans, fils du défunt président gabonais et depuis mercredi, candidat du PDG à la présidentielle. Les deux hommes ont animé au sein de cette formation un courant dit des "rénovateurs".

M. Mba Obame a été conseiller adjoint puis conseiller d'Omar Bongo dans les années 1980, avant de devenir ministre en 1990. Depuis, il a été en charge de plusieurs portefeuilles dans différents gouvernements (Agriculture, Droits de l'Homme, Education, Solidarité nationale...).

Une dizaine de Gabonais au total ambitionnent d'être candidats à l'élection présidentielle gabonaise.

Ce scrutin aura lieu le 30 août. Le dépôt des dossiers de candidature est prévu à partir de vendredi et jusqu'au 22 juillet. La campagne électorale sera lancée le 15 août à 00H00 pour deux semaines.

 


Appel de Barcelone d’André Mba Obame - 17 juillet 2009

«Demain sera meilleur qu’aujourd’hui !

C’est la promesse d’Omar Bongo Ondimba aux Gabonaises et aux Gabonais lors de la dernière élection présidentielle de novembre 2005.

Quelque temps plus tard, le 1er décembre 2007, au cours de cette allocution, qui est désormais son testament politique, il a rappelé sa détermination à poursuivre cet objectif envers et contre tout ! Le destin ne lui aura pas permis de réaliser cette forte espérance.

«Le moment venu, une autre génération reprendra le flambeau, car le chantier est permanent et les ouvriers doivent donc s’y relayer» nous a-t-il dit ce même jour.

C’est très ému, que de Barcelone où je me trouve en ce moment, je lance un appel à toutes les Gabonaises et tous les Gabonais.

J’invite sans exclusive au dépassement de chacun et au rassemblement de tous. J’invite à la mobilisation et au rassemblement: tous les acteurs politiques, toutes les formations politiques et aussi toutes les autres forces vives de notre pays.

Avec l’ambition de poursuivre l’œuvre de construction d’une nation prospère et d’un grand État, initié par le Président Léon M’ba et amplifié par le président Omar Bongo Ondimba.

J’ai la volonté de réaliser cette mobilisation et ce rassemblement pour qu’ensemble nous donnions un contenu à cette espérance historique et légitime de notre peuple : Préserver la stabilité, Préserver la paix et l’unité de la Nation. Construire un Gabon de justice, de liberté, de partage, et de prospérité. Pour chacun. Et pour tous !

C’est la noble ambition qui m’anime et qui justifie mon engagement de toujours au service de notre pays et du peuple Gabonais. Le 30 août prochain, l’élection du président de la République offre au peuple Gabonais l’occasion unique de choisir la voie de son avenir.

Pour ma part, je propose, dans la continuité, la voie de l’audace, de l’imagination, de la modernité, et du changement ! Nous héritons d’un pays en paix, d’un pays uni, d’un pays riche, que je m’engage avec l’aide de vous tous, à développer davantage pour mieux en partager les richesses.
Les priorités sont connues. Je veux faire du Gabon un grand pays. J’entends consolider la Démocratie autour des valeurs républicaines que sont : la justice, la liberté, la tolérance, le respect, l’équité, et la solidarité.

Le développement économique du Gabon, qui est mon premier objectif, doit signifier au quotidien l’implication de tous et l’amélioration significative des conditions de vie de nos populations.
Je veux du travail pour tous. Je suis convaincu que, dans un environnement où l’audace et l’imagination sont de mise, chacun peut trouver sa voie.

Je veux une maison digne et convenable pour chaque famille. Je veux pour tous et chacun un accès garanti aux soins de santé pour tous. J’affirme ici ma ferme volonté de faire aboutir le projet que j’avais initié autrefois sur l’assurance maladie obligatoire.

Un accès effectif à une éducation et une formation de qualité, pour notre jeunesse. Cela est possible et nous le savons tous.

Le Gabon est, à juste titre, reconnu et apprécié par ses voisins et la communauté internationale pour la stabilité et la sécurité qu’il garantit aux personnes et à leurs biens. Je m’engage à renforcer ces acquis.

Je ne connais aucune école au monde qui prépare à la fonction de Président de la République. Cependant, après vingt-cinq ans d’apprentissage et de collaboration étroite aux côtés de feu le Président Omar Bongo Ondimba. Je sais avoir été préparé à assumer cette grande responsabilité.
Je mesure combien le chemin à parcourir sera long et les chantiers nombreux. Il est urgent de mettre notre pays en mouvement. Pour cela, il est nécessaire de mobiliser toutes les énergies et toutes les bonnes volontés.

Omar Bongo Ondimba a remporté la bataille de l’unité nationale, et ancré durablement notre pays dans la démocratie. Le développement économique et social du Gabon, au service de l’épanouissement de toutes les Gabonaises et de tous les Gabonais, doit être notre prochaine bataille. Avec votre appui à tous, je suis convaincu que ce sera notre prochaine victoire !
C’est tout le sens que j’entends donner à ma candidature.

Je ne suis pas le candidat d’un clan. Je ne suis pas le candidat d’une ethnie. Je ne suis pas le candidat d’une province Je ne suis pas le candidat d’un parti politique. Je suis un homme de conviction et de devoir. Je suis le candidat de chaque Gabonaise et de chaque Gabonais qui rêve d’un pays, dans lequel il pourra prospérer en toute liberté et en toute sécurité. Un pays où il pourra voir grandir et s’épanouir ses enfants. Voir naître et grandir ses petits-enfants.

Je suis aujourd’hui à Barcelone. Et dans quelques heures, je serai de retour chez nous au Gabon. J’avais besoin de prendre du recul, et de me retrouver avec moi-même. Je ne pouvais rien décider avant d’être venu en ces lieux, où le Président Omar Bongo Ondimba a rendu son dernier soupir. Paix à son âme.

C’est donc d’ici, de Barcelone que, très ému, je déclare ma candidature à la prochaine élection présidentielle. Omar Bongo Ondimba serait le dernier surpris par ma décision.
Je suis André Mba Obame, candidat à l’élection présidentielle du 30 août prochain, pour une nouvelle espérance».

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 02:33




 KINSHASA (AFP) - jeudi 16 juillet 2009 - 19h54 - Plus d'une centaine de magistrats de la République démocratique du Congo (RDC) ont été révoqués ou démis d'office par le président Joseph Kabila, qui dénonçait fin juin la corruption dans la magistrature, a indiqué jeudi le ministre de la Justice.

Au total 96 magistrats ont été révoqués, 19 démis d'office et 50 mis à la retraite, sur un effectif de 1.650 magistrats civils, a déclaré M. Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi lors d'une conférence de presse à Kinshasa.

Parmi les personnes révoquées figurent le premier président de la Cour suprême et le procureur général de la République.

Le président Kabila a signé mercredi une série d'ordonnances, révoquant ces magistrats et en nommant d'autres. Des mesures similaires au sein de la magistrature militaire sont "programmées", a affirmé M. Luzolo qui a promis des fonds substantiels à l'appareil judiciaire pour améliorer "sensiblement" les salaires des magistrats.

La part de budget de la Justice n'est que 0,02% du budget de l'Etat pour l'exercice 2009, a-t-il souligné.

Interrogé sur les motifs des révocations, le ministre a seulement parlé de "corruption" sans plus de détails. Il a évoqué une "opération d'assainissement" avant un concours de recrutement pour "donner un nouveau souffle à la magistrature".

Le 30 juin, jour du 49ème anniversaire de l'indépendance de l'ex-Zaïre, le président Kabila avait déclaré que le magistrat abusait de "l'indépendance liée à la délicatesse et la noblesse de sa charge, se rendant lui aussi coupable de concussion et de corruption avec une facilité déconcertante".

"Je suis déterminé à mettre fin à cet état de choses (...) Il est temps que les opérateurs judiciaires choisissent leur camp: celui de servir ou de martyriser davantage un peuple meurtri et éprouvé par plusieurs années de conflits et violences", avait-il ajouté.

Interrogé par l'AFP, le président du Syndicat autonome des magistrats congolais (Synanmac) et membre du conseil supérieur de la Magistrature (CSM), Nsambayi Mutenda, a déploré "la manière rocambolesque" dont est dirigé le CSM, l'organe qui a proposé à M. Kabila les noms des magistrats révoqués et nommés. Un député de l'opposition, Gilbert Kiakwama, a estimé de son côté que ces révocations devraient "se faire dans l'équité en recherchant l'efficacité, sinon (elles) ne serviront à rien".

"La loi et la procédure de révocation n'ont pas été respectées. On n'a pas été entendu dans des chambres disciplinaires pour savoir ce qu'on nous reproche", a affirmé à l'AFP un magistrat révoqué, sous couvert de l'anonymat. En février 2008, 92 magistrats avaient été mis en retraite et plus d'une centaine d'autres nommés, dont le premier président de la Cour suprême et le procureur général de la République révoqués mercredi.

 

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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 02:10




 

 par Franck SARAGBA

Contre toute attente, le très décrié fond monétaire international (FMI) et la très souveraine Banque mondiale viennent de déclarer « urbi et orbi » que la République centrafricaine a atteint le point d’achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés. Selon ces augustes institutions, le régime du général Bozizé aurait accompli des progrès suffisants. Mais, de quels progrès s’agiraient-ils ? S’amusent et s’interrogent en forme de boutade la majorité des centrafricains que nous avions rencontré. Franchement en toute impartialité et en toute objectivité, nous n’en voyons pas, chuchotent certains compatriotes avant de se raviser à chercher. Mais, où sont donc ces fameux progrès accomplis par le régime dont on nous parle tant ? Ajoutent les plus fouineurs d’entres-eux. Ceux à quoi, les obligés du pouvoir répondent  que les salaires sont payés et qu’il n’y a pas de retard de salaires, par conséquent tout va pour le meilleur des mondes en république centrafricaine. Pour ces derniers, le reste ne découlent que de l’imagination  fertile et de la malhonnêteté intellectuelle de ces compatriotes aigris et jaloux contre la nation centrafricaine. Pourtant des interrogations  inquiétantes qui sont par ailleurs fondées et qui cependant corroborent avec la triste réalité que vive les centrafricains au quotidien sont formulées.

 ETATS DES LIEUX D’UNE GOUVERNANCE  PAS COMME LES AUTRES

Gouverner, c’est prévoir dit-on. C’est pourquoi, le comble de la mal gouvernance est celui de parvenir malencontreusement au pouvoir sans y être préparé et de n’avoir élaboré  au préalable aucun projet de société.

 Le régime du général Bozizé vit au dépend de cette vérité et souffre de cet handicap. Un handicap notamment en matière de ressources humaines, de compétences qui malheureusement fait le bonheur de quelques théoriciens du « clanisme bézambéen » et autres opportunistes sans foi ni loi. Néanmoins, le général a compris qu’il a besoin de plus en plus d’argents et du soutien des institutions internationales pour consolider son régime. A vrai dire, un régime honni en Centrafrique. Un pays dans lequel les consciences sont monnayables y compris celles des chefs rebelles, des intellectuels et autres élites. Par conséquent s’il voulait empocher la mise, il devrait nécessairement accomplir au minima certaines obligations que les institutions internationales comme le FMI ou la banque mondiale le lui recommandent.

C’est ainsi que des opérations de charmes ont été lancé vaille que vaille  par le régime pour abuser et séduire ces institutions. Les luttes contre les faux diplômes et celle contre  la corruption font partie de cet exercice de charme. Des luttes qui malheureusement ne sont pas allées jusqu’au bout de leur logique dès l’instant que les parents ou les princes du pouvoir qui sont concernés ont été outrageusement  épargné. Ne serait-il pas intéressant de poursuivre le contrôle des diplômes au niveau d’abord des diplômes supérieurs et des gouvernants aussi bien au niveau de l’administration  publique civile que militaire. En même temps mener une lutte contre la corruption qui commencerait en premier lieu par les princes du régime, les parents et haut cadres de la fonction publique  ne fut-ce que pour donner le bon exemple car se sont eux qui occupent avec des faux diplômes les véritables postes budgétivores de l’état. Cela aurait permis non seulement au régime de payer les salaires à terme comme c’est le cas mais également de dégager de l’argent en plus qui pourrait être destiné à augmenter les salaires qui sont les plus bas de la CEMAC. N’en déplaise aux opposants et aux autres régimes qui ont échoué par le passé dans ce domaine, le régime du général Bozizé détient sans doute le record de toutes les tares mais pas celui d’accumuler les arriérés de salaires.

Une autre exigence de la banque mondiale  auquel le régime de Bangui  à cru bon de l’annoncer en grande pompe  pour plaire et dont la réalisation tarde à venir concerne le chantier  de l’eau et de l’assainissement du territoire. Et même dans ces secteurs qui font parties désormais de l’évaluation du développement  humain, le résultat escompté  à la date d’aujourd’hui est égale à zéro. Les dernières inondations  qui ont fait de nombreuses victimes à Bangui est révélateur de la situation, au point que le gouvernement est obligé de solliciter de l’aide à plusieurs pays amis. A croire que le régime confond les effets d’annonces et la réalisation effective sur le terrain.

Cette stratégie passe également coûte que coûte pour le régime par des accords de paie avec les différents chefs rebelles qui se feront à n’en pas douter encore avoir par le général Bozizé lorsque  ceux-ci auront regagné Bangui pour lui permettre d’amasser ou d’emprunter l’argent promis par les institutions internationales. En la matière, le général qui a déjà beaucoup promis en parole  aux centrafricains et n’a rien tenue dans les actes sait comment faire. Il sait par expérience que l’opposition centrafricaine est la plus versatile du monde, prête à aller à la soupe. Il suffit juste de leur promettre quelques miettes et aux oubliettes les véritables revendications, aux oubliettes le pays. Ils sont toujours prêts à saborder l’intérêt général pour des intérêts égoïstes et personnels dans une vision à très court terme.

Toutes ces mises en scène grotesque soit-elle ont permis cependant au régime de fournir des statistiques avec des  chiffres erronés à l’appui pour faire croire que des actes ont été posés et que ces actes ont influé d’une manière positive sur la croissance dit-on à …deux chiffres.

 PRIME  ET CAUTION MORALE  A  LA  MAUVAISE  GOUVERNANCE

Autrement dit, pour la première fois notre pays pourra bénéficier d’une mesure salvatrice d’aussi grande ampleur  rien que par le seul génie de ces gouvernants. C’est dire combien le régime du général Bozizé est meilleur que tous les autres réunis depuis une trentaine d’année. Un exploit qui laisse perplexe et sème le doute même dans la tête des gouvernants bien qu’elle soit une décision combien heureuse et salutaire pour le pays tout entier. Elle est tellement inattendue au regard des critères objectifs de la bonne gouvernance que l’on du mal à manifester sa joie. Cette décision, aussi surprenante soit-elle, au-delà de l’étonnement provoqué et des interrogations suscitées ici et là n’a-t-elle pas donnée une prime et une caution morale à la mauvaise gouvernance ?

Profitant de cette prime et de cette caution morale donnée à la mauvaise gouvernance, radio Centrafrique « radio propagande » a aussitôt pris le relais pour diffuser à longueur de journée des satisfécits et autres louanges des courtisans aussi avilissants et aliénants les uns que les autres adressés à un régime honni par les centrafricains mais visiblement apprécier du FMI et de la Banque mondiale. Ces conditionnalités pourtant intransigeantes, toujours les mêmes à moins qu’elles aient changé à notre insu et qui sont jusqu’alors imposées strictement aux autres régimes, toujours au nom de la bonne gouvernance et pour le bonheur des peuples paraissent subitement flexibles. Pourquoi alors une telle mansuétude pour ce régime là ? En sachant que tous les centrafricains s’accordent à reconnaitre aujourd’hui le caractère prédateur, clanique et corrompu ainsi que les limites d’un régime qui a fini par faire l’unanimité contre lui. 

S’Il est vrai que cette décision qui permettra à notre pays de desserrer l’étau scandaleux des dettes qui l’asphyxie depuis  les indépendances et ainsi permettre à notre laborieuse population de vivre  un peu mieux par les effets engendrés , il n’en demeure pas moins que pour les princes du pouvoir , cette décision est synonyme de pouvoir s’endetter encore pour que la fête continue. Un enthousiasme que certains ont du mal à tempérer et clament tout haut que bientôt l’argent coulera à flots et tant pis pour ceux qui sont de l’autre bord. Autrement dit, ceux qui s’entêtent à s’opposer et qui ne sont plus d’ailleurs nombreux contre le régime, puisque tous les va-t-en guerre et autres opposants situationnistes se sont ralliés sans condition. Comme si la république centrafricaine est un grand gâteau qu’il faudra de connivence en compromission se partager les parts dans un grand bal de fossoyeurs de la république dont les invités ne sont autres que les ex-mutins, des ex- putschistes,  des chefs rebelles d’un nouveau genre prêts à lâcher leurs hommes sans avoir  au préalable négocier  d’une manière certaine leur reconversion  et de l’état du pays, tous reconvertis en politiciens de la vingt cinquième heure mais aussi des politiciens versatiles qui ont survécu et qui se sont adaptés à tous les régimes, des intellectuels conformistes. Tout cela au grand désarroi des patriotes qui espèrent un jour voir comparaitre devant le tribunal du peuple tous ces fossoyeurs de la république qui reconnaitront et diront  « Oui, nous avons été de piètres politiciens. Oui, nous avions volé de l’argent dans la caisse de l’état, organisé la fuite des capitaux pour renflouer nos comptes ainsi que ceux de nos parents et amis. Oui, nous avions fait exécuter sommairement nos compatriotes et nos adversaires politiques. Oui, nous avions  incendié des villages entiers pour faire fuir les paisibles paysans. Oui, nous avions manigancé et comploté avec l’étranger pour faire du mal au pays.  Oui, nous avions participé à un régime qui n’en valait pas la peine, pourtant nous n’avions rien dit ou fait. Nous n’avons pas porté secours par lâcheté ni à la veuve ni à l’orphelin.  Oui, avec l’argent public, nous avions acheté des résidences à l’étranger. Nous n’avions construit ni hôpitaux ni universités, ni routes. Oui, nous sommes co-responsables de la mauvaise gouvernance dans notre pays parce que nous étions avec le régime, pour le régime en lui donnant notre caution morale. Oui, nous avons trahi et nous nous sommes désolidarisés de l’ancien régime  pour nous reconvertir au nouveau régime. Oui, nous avions contribué à faire de notre armée une armée politisée et clanique. Oui, nous n’avions pas su être des hommes politiques, par conséquent nous avons décidé de nous retirer de la vie publique afin de ne plus faire souffrir notre peuple » 

 MENSONGE D’ETAT ET TRISTE REALITE

Les récents assassinats politiques  et l’impunité dont bénéficient toujours les coupables qui continuent à narguer les familles des victimes, les tous derniers règlements de compte au marché à bétails, le combat des rebelles contre les forces armées centrafricaine dans l’arrières pays et les milliers de paysans qui désertent leur village pour fuir les combats et se refugiés dans la forêt ou au Tchad, les incessantes délestages de courant qui plongent le pays dans une insécurité totale et offre le pays aux braqueurs , le clanisme érigé en mode de gouvernement,  les multiples affaires politico financières et politico judiciaires  mettant en cause directement les gouvernants, une diplomatie de « gros bras » qui entretient le conflit avec des partenaires objectifs et influents, les manquements à la constitution et autres errements du régime, le non application des recommandations du dialogue politique inclusif sont bottés en touche.

Ce ne sont pas là que les fruits de l’imagination fertile des gens mal intentionnés, des ennemis du peuple et qui veulent du mal à notre pays ? Ces gens qui ne veulent pas que l’on nous aide. Mais l’histoire est têtue et nous rappelle sans cesse que ce sont, ceux-là mêmes qui sont à la commande aujourd’hui qui ont été à l’origine de la descente en enfers et de la gestion catastrophique de notre pays. Peut-on apporter le véritable  changement dont notre pays à tant besoin en faisant confiance aux mêmes hommes qui ont contribué à l’endetter, en le confiant à ceux qui hier l’ont cassé et pillé ?  Qui ont déjà eu l’opportunité de le gouverner par le passé ? A ceux qui de notoriété publique ont une moralité douteuse, porteurs de plusieurs « casseroles » et de surcroit incompétents.

 Le FMI et la Banque mondiale pourront alléger les dettes de la Centrafrique  et remettre les compteurs à zéro, si besoin déverser des milliards et des milliards sur le compte de l’état centrafricain mais rien n’y fera. Tout simplement parce que les hommes qui sont là au pouvoir ont une toute autre approche de la gestion de la chose publique et du respect de la vie humaine. Il y’a trop d’immoralité entretenue , trop d’impunité à préserver, trop de haine gardée, trop de coupable trahison , trop de rancune encore ressassée, trop de passion nourrie, en fait trop de linges sales à laver entre tous ses hommes qui nous gouvernent et ceux qui sont dans l’opposition , prêts à se venger pour que les différents accords de paix qu’ils ont signé soient sincères. Tant que chacun ne fasse pas d’une manière sincère et désintéressé son examen de conscience et publiquement son mea-culpa sinon le pire reste à venir.

 Alors que le bal des fossoyeurs de la république vient d’être ouvert sous le signe de « je t’aime, moi non plus » en attendant les alliances contre nature qui se profilent à l’horizon 2010, élection présidentielle oblige. La question combien dérangeante que l’on peut se poser  est celle de savoir si l’on peut changer de système en maintenant les mêmes hommes par conséquent les mêmes pratiques ?

 

Franck SARAGBA

« Fini Kodé »

 

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