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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:40




 LE CAP (AFP) - vendredi 24 juillet 2009 - 12h11 - Un vaccin préventif contre le sida, le premier conçu sur le continent africain, le plus touché par cette maladie, est actuellement testé sur l'homme en Afrique du Sud, alors que les scientifiques cherchent de nouvelles approches pour combattre ce virus.

Plusieurs volontaires ont déjà reçu une injection de ce vaccin. Au total, 48 patients participeront aux tests effectués dans le township de Soweto (nord), au Cap (sud) et à Boston aux Etats-Unis, a indiqué une des chercheuses sud-africaine impliquées dans le programme, Linda-Gail Bekker.

Pendant la première phase des essais, les chercheurs vont déterminer si le vaccin, développé à l'Université du Cap et fabriqué avec l'aide des Instituts nationaux américains de la santé, est adéquat pour la santé humaine.

C'est le premier vaccin testé depuis 2007 en Afrique du Sud, pays le plus infecté par le virus du sida avec près de six millions de malades. Un vaccin contre cette épidémie, même s'il est très loin d'être découvert, soulagerait le système de santé sud-africain, menacé d'implosion notamment à cause du sida.

"Si on ne trouve pas une stratégie pour prévenir la maladie en Afrique du Sud, on se retrouvera dans une situation vraiment complexe. Un traitement médical n'est pas la solution", estime Mme Bekker.

"Peut-on se permettre de fournir des médicaments" pendant des années à tous ces malades ?, se demande-t-elle. "Il n'y a aucun doute qu'un vaccin serait la meilleure solution" contre cette maladie, ajoute-t-elle en marge de la conférence de la société internationale du sida, organisée cette semaine au Cap.

Cependant, la bataille est loin d'être gagnée. En 2007, le test d'un vaccin élaboré par le géant pharmaceutique américain Merck avait été interrompu car des études avaient démontré que le vaccin augmentait le risque d'infection du sida.

A la suite de cette énorme déception, des voix se sont élevées pour dépenser plus d'argent dans la prévention, notamment en incitant à la circoncision. L'organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé d'inclure cette pratique parmi les stratégies de prévention, afin de limiter la transmission du VIH par une femme à un homme.

Selon un rapport publié lors de la conférence de la société internationale du sida, les fonds consacrés à la recherche d'un vaccin sur la maladie ont d'ailleurs diminué en 2008 pour la première fois en dix ans: ils ont chuté de 10% par rapport à 2007.

Si un vaccin préventif est considéré comme la panacée, un vaccin thérapeutique pourrait aussi soulager des millions de personnes qui doivent prendre au quotidien des anti-rétro-viraux et des patients qui ont développé des résistances aux médicaments.

"Il y a un besoin urgent pour un vaccin thérapeutique pour soigner les patients qui ont déjà le VIH", estime David Sheon, porte-parole du groupe pharmaceutique norvégien Bionor Immuno qui teste actuellement un vaccin du genre.

"Il y a l'espoir qu'un vaccin thérapeutique puisse ralentir ou stopper la transmission du sida", explique-t-il.

Une trentaine d'autres vaccins sont actuellement à l'essai dans le monde, notamment celui testé depuis 2003 en Thaïlande sur un total de 15.000 personnes. Des résultats devraient être communiqués cette année. Si ce test s'avère concluant, ce serait de bonne augure pour le vaccin sud-africain qui utilise une formule médicale similaire.

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:38




APA-Yaoundé 2009-07-24 14:50:12 (Cameroun) Le Cameroun a signé quatre conventions de recherche (offshore et on shore) et de partage de production pétrolière avec des firmes internationales depuis début avril 2009, a appris APA auprès de la Société nationale des hydrocarbures (SHN).

Ceux-ci portent à quinze le nombre total de contrats de ce type conclus par le pays en dix ans.

La politique gouvernementale consiste à financer les projets d’exploration à hauteur de 25 pour cent, mais aucune information n’est donnée quant à la répartition des revenus au nom de la «clause de confidentialité», précise une source à la SNH.

La production de l’or noir, en déclin au Cameroun, était en recul de l’ordre de 13 pour cent par rapport à 2008 par rapport à une année avant.

L’an dernier, ladite production était de 13 millions de barils pour des revenus de l’ordre 152 milliards FCFA.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:32




APA Libreville 2009-07-24 14:50:12 (Gabon) 23 candidats sont en lice pour l’élection présidentielle anticipée prévue au Gabon le 30 août prochain, suite au décès à mi-mandat, le 8 juin dernier à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne, du président Omar Bongo Ondimba, réélu en décembre 2005 pour un nouveau bail de sept ans à la tête d’un pays qu’il dirigeait sans partage depuis 42 sans.

La Commission électorale nationale et permanente (CENAP), qui a rendu publique jeudi soir à Libreville, la liste des candidats retenus pour se présenter au scrutin, a rejeté cinq dossiers incomplets.

Tous les dossiers rejetés ne contenaient pas la quittance du trésor public attestant du versement de la caution de cinq millions de FCFA réclamés à tout candidat à une élection présidentielle au Gabon.


Avec 23 candidats en course, dont trois femmes, une première dans l’histoire du Gabon indépendant, la «bataille» pour la succession du président Omar Bongo Ondimba s’annonce épique.

«Une vingtaine de candidats, ça fait beaucoup, ça fait même disproportionné. Mais c’est ça l’inconvénient de la démocratie», a déclaré M. Jean Eyéghé Ndong, qui a démissionné, vendredi dernier, de ses fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement, pour se présenter à l’élection présidentielle en tant que candidat indépendant.


La présidentielle s’annonce d’autant plus serrée que le scrutin doit se dérouler en un seul tour, «la mort subite», une option choisie par le défunt président et cadrant avec sa philosophie de partage du pouvoir.


Après une bataille électorale âprement disputée, la classe politique doit conclure une «paix des braves», ni vainqueur ni vaincus. Aucun candidat, même vainqueur, ne disposant de la légitimité nécessaire pour pouvoir gouverner seul sans les autres.


Mais les observateurs à Libreville estiment que le président Bongo Ondimba, candidat «naturel» du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir) à chaque élection présidentielle, a fait consigner le scrutin à un tour dans la constitution pour éviter d’affronter une opposition regroupée au second tour de scrutin, après être partie en rangs dispersés au premier tour.

Il s’était ainsi donné le moyen de conserver le pouvoir, contre vents et marées. D’où ses victoires aux trois scrutins pluralistes qui se sont déroulés au Gabon depuis l’avènement du multipartisme intégral, en 1990.


Pour le scrutin du 30 août prochain, les alliances ne vont pas manquer de se tisser à mi-chemin de la campagne électorale qui s’ouvre le samedi 15 août à minuit pour s’achever le 29 août 2009 à 24 heures, selon le calendrier, publié le 15 juillet par la CENAP et adopté par le gouvernement.

«Ce serait un peu maladroit de la part d’un responsable de dire sur la place publique les stratégies qu’il peut concocter et qu’il ne peut dévoiler que lorsque tout est fin prêt. Et que les adversaires ne peuvent plus rien faire», a laissé entendre M. Eyéghé Ndong, concernant les alliances éventuelles qu’il pourrait être amené à conclure.


Selon les observateurs, il existerait également des candidatures suscitées par certains camps pour rogner ou éparpiller les voix d’un certain électorat considéré comme acquis à quelque adversaire. Surtout que pour cette présidentielle 2009, un «repli identitaire», le vote ethnique, sera une donne qu’il faudra intégrer.


Tous les ingrédients sont d’ailleurs réunis pour accréditer le vote ethnique. La plupart des partis politiques voire leurs candidats étant l’émanation de groupes socioethniques bien déterminés. Et les alliances déjà concluent par certaines formations politiques en sont également le reflet.


Même le parti au pouvoir qui, jusqu’à présent, s’enorgueillissait d’être le «creuset de l’unité nationale», n’a pas été épargné par la «fièvre» du repli identitaire. La procédure adoptée par le parti pour désigner Ali Bongo Ondimba, actuel ministre de la défense et fils du président défunt, pour être son candidat à l’élection présidentielle, a été largement dénoncée au sein du parti et en dehors.


Trois membres de cette formation politique, et non des moindres, ont claqué la porte du parti pour se présenter comme candidats indépendants à l’élection présidentielle, dont le Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, premier vice-président du parti, qui a démissionné vendredi dernier, de ses fonctions de chef du gouvernement.


Casimir Oyé Mba, le ministre du pétrole et membre du bureau politique, et André Mba Obame, ministre de la coordination et du suivi de l’action gouvernementale, également membre du bureau politique du PDG, ont également signé leur rupture avec le parti en se portant candidats.

 
Ils ne figurent pas dans le nouveau gouvernement formé par le nouveau Premier ministre Paul Biyoghe Mba et dont la composition a été rendue publique mercredi soir à Libreville.

La multiplicité des candidatures pour la succession du président Omar Bongo Ondimba trouve sa justification dans la volonté de changement qui habite désormais les Gabonais, déterminés à rompre avec 42 ans d’un système qui a accentué les inégalités sociales, a estimé un politologue.


Cette volonté de changement s’est également exprimée avec force au cours de la période de révision des listes électorales. Prévue du 11 au 20 juillet, l’opération a été prolongée de 24 heures.

L’engouement extraordinaire des électeurs à s’inscrire sur les listes électorales trouvait sa justification dans l’espoir du changement par les urnes, un rêve impossible sous le président Bongo Ondimba. D’où la forte abstention enregistrée à tous les scrutins.


Jamais une telle affluence n’avait été observée, sinon aux premières années de l’instauration de la démocratie multipartite, en 1990.


L’opposition a bien plaidé pour une prolongation des délais mais en vain. «En tout cas, ceux qui s’inscrivent, c’est pas pour voter le PDG et les hommes au pouvoir le savent», a lancé un opposant.

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:26




 BRUXELLES (AFP) - vendredi 24 juillet 2009 - 14h56 - Torture systématique, opposition muselée, justice malade : la fédération internationale des droits de l'Homme a dénoncé vendredi la "dérive autoritaire" du régime de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, qui rappelle les heures sombres du "mobutisme".

"La politique menée par le pouvoir en place depuis quelques mois est dénuée d'ambiguïté", explique la FIDH dans ce rapport sur la RDC intitulé "la dérive autoritaire du régime".

"Il s'agit -en violation de toutes les libertés fondamentales garanties par la Constitution et les instruments internationaux ratifiés par la RDC- de mettre au pas tous les contre-pouvoirs et plus généralement ceux qui osent encore dénoncer et/ou s'opposer aux dérives du régime, qu'ils soient parlementaires, magistrats, militants politiques, défenseurs des droits de l'Homme, journalistes, étudiants ou simple citoyen", estime-t-elle.

"Les nombreuses comparaisons faites par les interlocuteurs de la FIDH entre les méthodes utilisées par le pouvoir en place pour faire taire les voix dissidentes et celles utilisées au temps du maréchal Mobutu font froid dans le dos", ajoute le rapport.

"Nous arrivons à une société muselée (...) un parfum de mobutisme commence à refleurir à Kinshasa et nous en sommes très inquiets", a commenté lors d'une conférence de presse Benoît Van der Meershen, auteur du rapport et président de la fédération belge francophone des droits de l'Homme.

"On a l'impression d'être dans une société de barbouzes, pas dans un véritable Etat de droit", a-t-il ajouté.

Le rapport montre du doigt la "répression systématique" de la société civile et de la presse et dénonce en la matière une "police politique dotée des pleins pouvoirs".

Selon la FIDH, qui se base notamment sur les témoignages de victimes, "la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants (...) continuent à être pratiqués à large échelle par les forces de sécurité".

"Au vu des conditions de détention en RDC, le simple fait d'être détenu constitue un traitement inhumain et dégradant", ajoute le document.

Quant à la justice, où la corruption est très répandue, "elle est malade et maltraitée" par un pouvoir exécutif "de plus en plus fort", a ajouté M. Van der Meershen.

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 01:16




 

Selon des informations crédibles d’une source désirant garder l’anonymat, il y a environ une quinzaine de jours, une cargaison de 587.000 T-shirts à l’effigie de François Bozizé Yangouvonda provenant d’un fournisseur chinois, a été acheminée à Bangui via Paris. Ces T-shirts sont évidemment destinés à la campagne électorale du candidat de KNK. Toujours selon nos sources, plusieurs gadgets électoraux ont été commandés par l’état major de Bozizé en République populaire de Chine. La livraison des T-shirts est la première d’une série de grosse commande de matériel électoral que Bozizé a passée en Chine.

Une autre commande de 25.000 T-shirts a été déjà passée il y a longtemps à un fournisseur camerounais qui les a stockés dans ses entrepôts au quartier Km 5 à Bangui. Comme on le voit, Bozizé ménage progressivement sa monture et attend le retour de son Hercules C 130 actuellement en réparation à Lisbonne au Portugal, pour commencer sa campagne en sillonnant l’arrière pays centrafricain. Il se confirme qu’il se rendra bien dans la ville martyre de Paoua pour les festivités nationales du 13 août prochain, date anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la République centrafricaine.

A cet effet, le gouvernement a commencé à dépêcher des missions de sensibilisation des populations du coin qui s’étaient réfugiées en brousse et dans les camps du HCR au Sud du Tchad et au Cameroun, fuyant le tristement célèbre assassin le capitaine Eugène Ngaikoisset alias « le boucher de Paoua », pour regagner leur bercail.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 01:10




                Cyriaque Gonda

Il a directement tiré un bénéfice politique non négligeable qui lui a permis de se hisser à un échelon supérieur dans l’entourage de Bozizé au point qu’au sortir du DPI, certaines rumeurs circulaient naguère à Bangui faisant même état de ses prétentions à devenir premier ministre. Mais à sa grande déception, Bozizé qui en réalité ne lui fait pas totalement confiance, s’est contenté de le nommer ministre d’Etat.
 

C’est sur le plan financier que Cyriaque Gonda ne doit pas être mécontent bien au contraire. Il a eu à gérer beaucoup d’argent au travers du comité d’organisation du DPI. Plusieurs centaines de millions de F CFA avaient en effet, été alloués par l’ex doyen des chefs d’Etat feu Omar Bongo Ondimba, le président camerounais et le colonel Khadafi, qui ont transité entre les mains du président du comité d’organisation qui a pu jongler avec l’attribution de divers et juteux marchés de prestations de service, de fourniture et location de véhicules et autres, avec tout que cela suppose commissions et rétro-commissions à son profit.


Bozizé

Il n’y a pas qu’avec Bozizé que Gonda a quelques problèmes. On lui prête aussi d’exécrables relations avec Dieudonné Stanislas Mbangot, le conseiller de Bozizé chargé des contacts avec les rébellions et autres mouvements armés. Ce dernier reproche en particulier à Gonda de se contenter souvent de récupérer le fruit de son travail  politique et de ses actions sur le terrain en direction des mouvements politico-militaires. Pour des raisons sans doute tribalistes, Gonda s’est imposé à tous les échelons des préparatifs du Dialogue Politique Inclusif, étant lui même le ministre en charge du dialogue et le président du comité préparatoire et d’organisation tout en écartant purement et simplement le pauvre conseiller Mbangot qui n’hésite même plus à confier dans son entourage que si les élections de 2010 étaient transparentes, Bozizé n’arriverait même pas au second tour. Faut-t-il en rire ?


Alléché par l’expérience du comité d’organisation du DPI, Cyriaque Gonda s’est encore imposé dans le comité de pilotage du programme DDR dont le financement est aussi colossal au point que le premier versement d’un montant de cinq (5) milliards de F CFA, représentant les contributions des pays membres de la CEMAC sauf du Tchad, a déjà été totalement dilapidé par Bozizé et Ndoutingai sans que le comité de pilotage du DDR n’en ait vu la couleur.


Avant de verser à son tour le milliard de F CFA de contribution pour le DDR centrafricain, le Tchad exige que les cinq (5) premiers milliards de F CFA en question soient versés au fonds fiduciaire du BINUCA qui est chargé de la gestion du financement du DDR, ce qui n’est pas du tout du goût de Bozizé qui ne sait plus où donner de la tête. Cela donne une exacte idée de la qualité des relations actuelles entre Bozizé et son suzerain tchadien Idriss Déby Itno qui vient d’ailleurs de lui faire également une virgule dans le dos, en remettant en liberté le chef rebelle de la CPJP Charles Massi qui croupissait encore dans ses geôles, juste quarante huit heures après les propos maladroits tenus par Bozizé dans son interview sur RFI au sujet d’une question sur le cas Charles Massi. Entre Bozizé et Déby, le vent a apparemment tourné. La confiance ne semble plus être ce qu’elle a été jadis.  A certains interlocuteurs, Idriss Déby n’hésite même plus à accuser son vassal de Bangui de n’être pas à la hauteur de ses fonctions et de faire de la mal gouvernance. On croit rêver.

a dû être déjà alerté lorsqu’il y a quelques mois à peine, Cyriaque Gonda, lors d’une mission en Chine, a passé commande d’une importante quantité de T-shirts pour son parti, le PNCN. C’est véritablement ce qui a éveillé le soupçon de Bozizé qui a cru voir en lui un concurrent à la prochaine élection présidentielle. S’étant douté du caractère soupçonneux de Bozizé à son endroit, Gonda a cru bon de tenir courant juillet, une assemblée générale extraordinaire de son parti pour proclamer sa loyauté à Bozizé et annoncer clairement la détermination du PNCN à œuvrer pour sa victoire en 2010 mais Bozizé demeure méfiant.
 
Les relations entre Bozizé et son ministre d’Etat chargé de la communication, de la réconciliation nationale et porte parole du gouvernement Cyriaque Gonda semblent avoir ces derniers temps, du plomb dans l’aile. D’après des informations dignes de foi émanant du proche entourage de Bozizé, celui-ci a fini par donner quelque crédit aux soupçons persistants accusant Cyriaque Gonda de s’être considérablement enrichi par le détournement d’une bonne partie des fonds versés notamment par feu Omar Bongo Ondimba, Paul Biya et le guide libyen destinés au financement de la tenue du Dialogue Politique Inclusif. Cyriaque Gonda a en effet énormément profité du pilotage de la préparation, de l’organisation et du bon déroulement du Dialogue politique Inclusif de décembre 2008 à Bangui.
 
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 01:04




Sylvain Ndoutingai ministre des mines,
de l'énergie et de l'hydraulique, argentier de Bozizé


Fin à Bangui de l’assemblée générale extraordinaire de l’Union Nationale des coopératives minières de Centrafrique

Bangui, 18 juil. (ACAP)- L’assemblée générale extraordinaire de l’Union Nationale des Coopératives Minières de Centrafrique s'est achevée, vendredi 17 juillet 2009 à Bangui, en présence du Premier ministre, Faustin Archange Touadéra.

Durant douze jours, les artisans miniers ont suivi des exposé sur différents thèmes, à savoir notamment ‘’comportement psychologique des artisans miniers ; avantages des artisans par rapport au nouveau code minier’’, avant de formuler des recommandations visant à promouvoir par eux-mêmes le secteur du diamant et de l’or en Centrafrique.

Selon le Ministre d’ État aux Mines, à l’Energie et à l’Hydraulique, le Lieutenant Colonel Sylvain Ndoutingaï, « le but poursuivi, est d’amener [les artisans miniers] à sortir de l’ornière de la dépendance et de s’émanciper ».

 « Comment comprendre que les diamants et l'or de notre pays, achetés à de vils prix ou échanges contre des vivres, puissent servir à construire de grands immeubles à l’extérieur, alors que les principaux producteurs que sont les artisans croupissent dans la misère », s’est-t-il interrogé, avant de lancer un vibrant appel à tous les partenaires au développement de la Centrafrique invités à intégrer désormais le secteur minier parmi les secteurs sociaux afin que les subventions récurrentes soient aussi orientées vers son développement.

Pour sa part, le Premier Ministre, Faustin Archange Touadéra, il apparaît impérieux de sensibiliser, d’organiser et d’assister ces acteurs pour renforcer leurs capacités de production.

Il s'est également dit convaincu que le gouvernement se doit non seulement de soutenir les activités des artisans miniers, "mais aussi de les sécuriser en menant une lutte sans relâche contre la fraude et la contre bande de diamant et d’or, et ce avec l’implication sans faille des acteurs du secteur ».

 

Centrafrique : plus de quatre cent millions F CFA de malversation financière dans le secteur minier, selon l’ITIE-RCA

Bangui, 2 juil. (ACAP)-Le Secrétaire Technique de l’Initiative pour la Transparence dans les extractives en République Centrafricaine, (ITIE-RCA), M. Robert Moïdokana, a indiqué, au cours d'une conférence de presse jeudi 2 juillet à Bangui, avoir relevé une malversation financière de quatre cent soixante trois millions cinq cent quatre vingt deux mille sept cent soixante onze (463.582.771 f cfa) dans secteur minier.

M. Moïdokana a fait cette annonce à l'occasion de la présentation du premier rapport sur la collecte et la compilation des données statistiques du secteur minier comportant les résultats du rapprochement entre les déclarations de l’Etat et celles des opérateurs miniers.

Selon le rapport, le montant enregistré par l’Etat est de cinq milliards sept cent trente huit millions quarante mille cinq vingt neuf (5.738.041.529) F CFA et celui déclaré par les opérateurs miniers est de cinq milliards deux cent soixante quatorze millions quatre cent cinquante huit mille sept cent cinquante huit (5.274.458.758) F CFA.


Du côté de l’Etat, l’écart global de sept cent quatre vingt neuf millions deux cent quatre dix mille trois cent quarante deux (789.290.342 f cfa) et celui des opérateurs miniers l’écart global de trois cent vingt cinq millions sept cent sept mille cinq cent soixante onze (325.707.571 f cfa)


« Toutes les sociétés déclarent avoir versé de l’argent, mais au niveau de la Direction générale des Impôts, on ne trouve pas l’argent », a –t-il relevé.

 

« La question maintenant est que pourquoi le gouvernement ne réagit pas, lorsqu’on a relevé le cas de malversation », s’est-il interrogé.


« Ce qu’on doit faire maintenant, c’est de tirer les conséquences de ce rapport en recherchant les auteurs, les complices et les co-auteurs de ce détournement », a-t-il affirmé.


Il convient de rappeler que la mission de l’ITIE-RCA est de lutter contre la corruption dans le secteur des mines et de rendre compte sur le paiement effectué par les entreprises et les recettes recouvrées fin de mettre à la disposition du public.

 

 

NDLR : « Comment comprendre que les diamants et l'or de notre pays, achetés à de vils prix ou échanges contre des vivres, puissent servir à construire de grands immeubles à l’extérieur, alors que les principaux producteurs que sont les artisans croupissent dans la misère » Ndoutingai dixit.
Se moque-t-il du monde ce ministre d’Etat ? Faut-t-il rappeler que le 15 mars 2003 ce monsieur dirige ce ministère dont Bozizé lui a confié la responsabilité au lendemain de son putsch. On ne compte plus le nombre de bureaux d’achat qu’il a fermés et rackettés les propriétaires, de permis miniers qu’il a arrachés et annulés, de patentes de collecteurs invalidées,  etc… Ces propos ici rapportés n’est que son désastreux bilan qu’il dresse.

A qui doit-t-on imputer le colossal montant détourné à l’ITIE/RCA ? Où est partie cette manne qui a pourtant bel et bien été versée ? Après six ans de gestion du ministère des mines, de l’énergie et de l’hydraulique, Bangui est quasiment dans le noir et manque gravement d’eau potable.  Qui doit-t-on en imputer la responsabilité si ce n’est à la gestion d’un certain Sylvain Ndoutingai ? Et les cas de malnutrition infantile sévère apparus à Carnot dont il est le ministre résident comme par hasard, n’est ce pas sa politique de racket des bureaux d’achat, des collecteurs qui a privé les « nagbatas » artisans miniers de moyens de subsistance et entraîné la famine dans leur famille ? Pendant ce temps, Ndoutingai fricotait avec Saifee Durbar et se promenait en Falcon 900. Pendant ce temps, Ndoutingai achetait des villas au Burkina et en Europe. Voilà la réalité et la vérité. Ce n’est pas la peine de verser à présent des larmes de crocodile sur le sort des artisans miniers.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 01:07




 

mercredi 22 juillet 2009

- Le ministre tchadien chargé des Droits de l’homme et de la Promotion des libertés, Abderamane Djasnabaillé, a déclaré hier que le Tchad accueille environ 40 000 réfugiés de la Centrafrique dans le sud du pays. Selon le ministre, « suite au conflit du Darfour, le Tchad a fait face à l’afflux de plus de 120 000 réfugiés et à dû mettre en place une Commission d’accueil des réfugiés chargée de leur octroyer protection et assistance humanitaire ».

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 00:40




 

mercredi 22 juillet 2009 - 22h06

Vichy a engagé les Centrafricains Régis Koudjia, 25 ans (2,03 m) et Jimmy Djimrambay, 27 ans (2,03 m).

Le club de basket de Vichy vient d'engager deux joueurs centrafricains en vue de la saison prochaine. Régis Koundjia, formé dans une université américaine, a signé pour trois ans. Jimmy Djimrambay a lui signé un contrat d'aspirant de deux ans. Recruté pour faire partie de l'équipe Espoirs, il pourrait vite monter en grade en cas de besoin ou de bonnes performances.

TC (Rédaction Sport365.fr)

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 00:15




APA-Dakar 2009-07-22 19:35:14 (Sénégal) Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mercredi un don de 12,41 millions de dollars (soit 8 millions d’unités de compte) à la République Centrafricaine (RCA) pour le financement de projets de développement communautaire et d’appui aux groupes vulnérables (PDCAGV), a appris APA mercredi auprès du groupe financier.

Le don accordé au titre de la Facilité en faveur des Etats fragiles (FEF) va permettre à la RCA d’améliorer l’offre des services sociaux de base au profit des populations de 100 communes dans 10 des 16 préfectures. Le projet qui sera exécuté en cinq ans (2010-2014) est axé sur trois volets, notamment le renforcement des capacités, le développement des infrastructures de base et la gestion suivi-évaluation.

Il va permettre d’accroître la production agricole des bénéficiaires d’environ 35% et favoriser la création de quelque 1000 emplois dans les infrastructures sociales de base.

Le portefeuille actif des opérations de la BAD en RCA, qui est en cours de reconstitution depuis son réengagement en 2006, comporte quatre projets portant sur un montant total de 41,873 millions d’UC (62,60 millions de dollars) pour un montant décaissé de 12,176 millions d’UC (18,20 millions de dollars), soit 29,08%.

Ce taux de décaissement est de 86,35% compte non tenu du Programme régional de facilitation des transports sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena qui est une opération multinationale.

 Les secteurs couverts sont le multisectoriel pour un total de 12,8 millions d’UC (19,14 millions de dollars), soit 30,57%, le secteur des équipements collectifs qui bénéficie de l’appui de la Facilité Africaine de l’Eau pour un montant de 1,273 million d’UC (1,90 millions de dollars), soit 3,04% et le secteur des transports pour un montant de 27,8 millions d’UC (41,56 millions de dollars), soit 66,39%.


NDLR : Il faut souhaiter que cette enveloppe ne tombe pas dans les mains de Ndoutingai et Bozizé car si tel était malheureusement le cas, on ne verra pas la couleur de ce fric destiné au renforcement des infrastructures de base du pays, comme le sort actuel du programme DDR dont ils ont dilapidé les premiers cinq milliards de F CFA. Même le régime actuel de Déby Itno qui n'est pourtant pas un modèle de bonne gestion financière, craint que sa contribution d'un (1) milliard pour le programme DDR centrafricain ne tombe directement entre les mains de Bozizé. La confiance règne...!

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