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13 janvier 2020 1 13 /01 /janvier /2020 23:59
Des pièces de jetons injectées par la BEAC

 

Centrafrique : Des pièces de jetons injectées par la BEAC pour pallier la pénurie

 

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 11 janvier 2020 07:15

 

Début de solution à la crise des pièces de nouveau en circulation en Centrafrique. La Banque Centrale (BEAC) annonce l'approvisionnement pour pallier le problème.

La pénurie des pièces de monnaie a trop duré et affecte l'économie. Beaucoup pointe du doigt les jeux d'argent à base de jetons introduits par des sociétés étrangères. Mais le communiqué de la Banque des Etats d'Afrique Centrale (BEAC) vise à rassurer le marché. "Cet approvisionnement vient porter en quantité suffisante le nombre de pièces de monnaie dans les 8 dénominations qui ont cours légal et pouvoir libératoire dans la sous région, à savoir, 500, 100, 50, 5, 2 et 1 F" peut-on lire dans ce communiqué.

Mais cette disposition à elle seule ne suffit pas pour autant. La banque annonce des facilités. " La Banque centrale fera exceptionnellement à ses guichets, des échanges ordinaires de billet contre pièces aux supermarchés, pharmacies stations services, syndicat des transporteurs et associations des Koli Wali-Gara" précise le communiqué.

Dans cette action de sauvetage de l'économie, la banque met en garde. " La BEAC attire l'attention de la population que les signes monétaires mis à la disposition des économie de la sous-région sont destinés à des fins de transactions économiques et financières et non à être utilisés comme jetons dans les machines à sous des salles de jeux de hasard" (Sic).

La rareté des pièces de monnaie a sensiblement affecté les échanges en Centrafrique, à tel points que certains opérateurs écrivent sur des papiers et remettent comme reliquat à leurs clients.

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13 janvier 2020 1 13 /01 /janvier /2020 23:55
Triple meurtre de journalistes russes en RCA

Lu pour vous

 

Moscou dévoile les causes du triple meurtre de journalistes russes en Centrafrique

 

https://francais.rt.com/13 janv. 2020, 18:27

 

Le comité d'enquête russe le confirme : un vol à main armée est à l'origine de l'assassinat de trois journalistes russes en République centrafricaine en juillet 2018. Ces journalistes enquêtaient sur la présence de mercenaires russes dans la région.

«Les trois journalistes russes ont été tués, dans la nuit du 30 au 31 juillet 2018 en Centrafrique, lors du vol de leurs effets personnels et de leur matériel», a déclaré le vice-président du comité d'enquête de la Fédération de Russie Igor Krasnov via une interview au journal russe Kommersant.

«Les circonstances établies de l'attaque indiquent des meurtres dont l'objectif était crapuleux et commis par des citoyens de la RCA ou des pays voisins connus pour être à l'origine de crimes graves dans cette région», a aussi détaillé Igor Krasnov.

Selon lui, les trois hommes russes, le réalisateur Alexandre Rastorgouïev, le caméraman Kirill Radtchenko et le journaliste Orkhan Djemal sont arrivés en Centrafrique avec des visas touristiques, le 28 juillet 2018. Les trois journalistes sont alors partis, le 30 juillet, en direction de la ville de Bambari afin de rencontrer un homme, dont l’identité n’a pas été établie, et ce malgré les risques existants dans cette partie du pays. 

Le vice-président du comité d'enquête a précisé que le véhicule qui transportait les journalistes a été stoppé par un groupe d'hommes inconnus et armés «qui ont exigé qu'ils sortent de la voiture et qu'ils livrent leurs effets personnels ainsi que leur matériel technique, photo et vidéo». Et Igor Krasnov d'ajouter : «Devant le refus des journalistes d'obtempérer, les criminels les ont alors fusillés.»

Ces journalistes, qui ont été tués dans la nuit du 30 au 31 juillet en Centrafrique, étaient en train de tourner un documentaire. Ils enquêtaient sur de possibles activités du groupe militaire privé Wagner.

En août 2019, le ministère russe des Affaires étrangères avait annoncé que l’enquête de ces meurtres se poursuivait, ajoutant qu’il y existait beaucoup de questions vis-à-vis des commanditaires de ce voyage. Selon les données du ministère, l’ambassade de la RCA à Moscou a donné des visas touristiques aux journalistes russes sans être au courant de la vraie nature de leur visite. Les trois hommes ont travaillé en Centrafrique sans l’accréditation correspondante, sans l’autorisation de l’importation des équipements photo et vidéo et sans l’autorisation de filmer. Le ministère a en outre indiqué que les organisateurs de ce déplacement à Bangui n’ont pas informé l’ambassade de la Russie ni de l’arrivée des journalistes ni de l’objectif de leur visite, ce qui aurait pu leur garantir la sécurité.

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13 janvier 2020 1 13 /01 /janvier /2020 23:53
COMMUNIQUÉ DE PRESSE MINUSCA

 

 

LA MINUSCA CONDAMNE L’UPC SUITE AU MEURTRE D’UN MEMBRE DES FACA A ALINDAO

 

Bangui, 13 janvier 2020 – La MINUSCA réitère sa ferme condamnation de l’UPC, suite à l’assassinat d’un membre des Forces armées centrafricaines (FACA) à Alindao (préfecture de la Basse Kotto) le 9 janvier dernier et met en garde ce groupe armé contre les violations répétées de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA). Après cet incident grave, de violents échanges de tirs entre des FACA et des combattants de l’UPC ont éclaté dans la ville, occasionnant deux morts et huit blessés, la fuite de plusieurs dizaines de déplacés internes ainsi que la destruction par le feu des maisons de déplacés situées entre la base des FACA et la position de l’UPC.

 

Dès le déclenchement des incidents, la MINUSCA, tout en assurant la protection d’environ 200 personnes réfugiées dans son camp sous les tirs de l’UPC, a immédiatement dépêché des casques bleus des unités gabonaises et népalaises pour s’interposer entre les parties et protéger les personnes déplacées au niveau des camps de la ville, tandis que des membres du mécanisme de coordination de sécurité, dont font notamment partie les autorités locales, ont rencontré les deux camps pour faire cesser les tirs. Les soldats de la paix ont pu venir à bout de l’incendie qui s’était déclaré dans le camp de déplacés.

 

La MINUSCA a également envoyé des troupes additionnelles depuis Bambari pour renforcer ses positions à Alindao. Elle a ainsi pris des mesures à l’endroit de l’UPC, notamment le cantonnement de ses éléments dans leur camp, l’interdiction de circuler avec des armes et la levée des barricades. La situation dans la ville est désormais calme malgré une tension persistante tandis que les casques bleus poursuivent les patrouilles. 

 

La MINUSCA appelle les deux parties à éviter toute situation pouvant provoquer l’escalade des tensions et mettre en danger la sécurité des populations civiles innocentes conformément aux exigences de l’APPR-RCA et réaffirme son engagement à exécuter pleinement son mandat de protection des civils à Alindao. 

 

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13 janvier 2020 1 13 /01 /janvier /2020 23:28
Après François Bozizé, Michel Djotodia de retour en Centrafrique
Après François Bozizé, Michel Djotodia de retour en Centrafrique

 

Lu pour vous 

 

https://mondafrique.com/ By Aza Boukhris 12 janvier 2020

 

Après le retour rocambolesque de l’ancien président François Bozize ( 2003-2013),  le 15 décembre 2019, c’est maintenant au tour de l’ancien président de la premiere Transition ( 25 mars 2013-10 janvier 2014), Michel Am-Nondroko Djotodia, de revenir dans son pays, après six ans d’exil. Deux retours très différents 

 

François Bozizé était en exil en Ouganda toujours sous la menace d’un mandat d’arrêt international, émis par les autorités centrafricaines de la seconde Transition, présidée par Catherine Samba-Panza. François Bozizé est encore sous sanction onusienne et des Etats Unis d’Amérique concernant le gel de ses avoirs et l’interdiction de voyager. Mondafrique a rappelé les conditions de son retour à Bangui, à la barbe des services de renseignement du président Touadera. On ne peut pas dire que ce retour inopiné ait réjoui le Palais de la Renaissance de Bangui, d’autant que son aura auprès de la population de la capitale est devenue un problème pour le président Touadera.

 

La montée de la paranoia

 

Les rumeurs et fake news annoncent, par intermittence, des troubles populaires à Bangui, conduisant à un renforcement des forces de sécurité et à une montée de la paranoïa, notamment dans la milice  » Les Requins » du parti présidentiel. La première intention du pouvoir était bien de procéder à l’exécution du mandat d’arrêt international à l’encontre de François Bozizé. Sur les conseils appuyés de chefs d’État de la CEEAC, notamment de Felix Tshisekedi et de Denis Sassou Nguesso, le président Touadera a dû renoncer à cette arrestation. Évidemment, ce  » caillou dans la chaussure » du président Touadera ne facilitera pas sa réélection en 2020-2021  qui était jusqu’alors très probable.

 

Michel Am-Nondroko Djotodia avait été destitué, après sa convocation à Ndjamena par Idriss Deby Itno, alors président en exercice de la CEEAC. C’ était le 10 janvier 2014. Très symboliquement, le tombeur de François Bozize, le 25 mars 2013, est rentré à Bangui, ce 10 janvier 2020. Michel Am-Nondroko Djotodia s’était rendu volontairement en exil au Benin, son pays d’adoption, où il était déjà installé, pour reprendre ses affaires. N’ayant pas de sanction particulière, il pouvait voyager à sa guise, comme récemment au Niger, où il avait rencontré Mahamadou Issoufou.

 

Plusieurs émissaires du président Touadera s’étaient rendus à Cotonou pour presser Michel Am-Nondroko Djotodia de revenir à Bangui. Avec le retour de Francois Bozizé, ce retour était devenu une priorité pour contrer l’influence grandissante de Francois Bozizé. Ce fut donc fait ce vendredi 10 janvier 2020 par un vol régulier de la Royal Air Maroc avec un accueil protocolaire à l’aéroport de Bangui, ponctué immédiatement par une réception au Palais de la Renaissance par le Président Touadera.

 

Désormais, la situation est clarifiée. Le régime du président Touadera fait ouvertement une alliance avec les groupes armés de l’ ex- Seleka et Michel Am-Nondroko Djotodia, leur  ancien leader, contre les anti- balaka et l’ancien président Bozizé, proscrit du pouvoir actuel. La réconciliation nationale s’éloigne dangereusement.

 

Deux « ambassadeurs de la Paix »

  

Les deux anciens chefs de l’État proclament que s’ils sont de retour à Bangui, c’est uniquement pour promouvoir la Paix. Espérons-le ! En tous cas, ils ont déjà fumé le calumet de la paix. Au début 2015, ils avaient dirigé les délégations de l’ex-Seleka, pour l’un, et des anti-balaka, pour l’autre. Cette négociation, entreprise à Nairobi, sous la médiation du président kenyan, du Premier ministre ougandais et des émissaires de Denis Sassou Nguesso, avait abouti à l’Accord de Nairobi, du15 avril 2015. On connait la suite. Cet accord fût mort-né car Catherine Samba-Panza n’y était pas associée ainsi que la CEEAC, voire la France.

 

Aujourd’hui, François Bozizé a retrouvé son parti KNK avec ses nombreux militants dans tout le pays et évidemment surtout chez les Gbaya. Il a sa disposition une machine partisane qui avait fait ses preuves aux élections de 2011. Faustin-Archange Touadera, son premier ministre de l’époque (2008-2013) en sait quelque chose. Quant à Michel Am-Nondroko Djotodia, c’est un homme seul. Son groupe armé, l’ UFDR, a implosé tandis que les Goula, les Kara et les Rounga sont toujours à couteaux tirés, comme en témoignent la guerre qui les opposent dans le nord-est. Certes, Michel Am-Nondroko Djotodia est un russophile et russophone, pour avoir vécu 14 années dans l’ex-URSS. Est-ce que cela sera suffisant pour qu’ il s’implique pour consolider l’Accord de Khartoum qui a permis d’associer les groupes armés de l’ex Seleka à la gouvernance actuelle ? Rien n’est moins sûr. 

 

 Malheureusement les bienfaits de l’Accord de Khartoum se font attendre. Les gesticulations et les déclarations déniant la réalité du terrain n’empêcheront pas les Centrafricains de réclamer la fin de l’impunité et la réhabilitation de la justice.

 

Il n’est pas sûr que le retour de ces deux anciens chefs de l’État à Bangui, qui ont une très grande responsabilité dans la crise centrafricaine actuelle, soit de bonne augure pour la réconciliation nationale et le retour à la paix.

 

 

Retour en Centrafrique de l’ancien président Michel Djotodia

 

Par RFI Publié le 10-01-2020 Modifié le 10-01-2020 à 22:39

 

L’ancien président Michel Djotodia, en exil au Bénin depuis 2014, est arrivé ce vendredi 10 janvier 2020 au matin à Bangui. Michel Djotodia, l'ex-chef de la Seleka, avait pris le pouvoir en 2013 en renversant François Bozize. Six ans après son départ de Bangui, il est venu pour une visite de deux jours.

L’ex-président a, dès son arrivée, rencontré en privé sa famille avant d’expliquer les raisons de son retour : « Je suis venu présenter mes vœux, proposer mes services. Je vais rencontrer le chef de l’État je vais l’écouter et ensuite on va voir comment on va faire les choses. Et si je ne peux pas rencontrer les gens pour l’instant rencontrer les anciens chefs d’État les anciens premiers ministres et les chefs de partis politiques, je crois qu’incessamment je dois revenir. »

Rassurant

Face aux inquiétudes entourant le retour de l’ancien président putschiste, Michel Djotodia se veut rassurant : « Je ne suis plus un homme de guerre, je suis maintenant un homme de paix. Donc il n’y a pas d’inquiétude. Au contraire, je suis venu pour aider le peuple centrafricain. Il faut que ce peuple vive enfin en paix. C’en est trop. Et nous ne permettrons plus à personne de prendre les armes et de faire courir les mamans, les enfants, les vieux à travers la République centrafricaine, c’en est trop. Nous ne le permettrons plus même pas les rebelles qui sont dans la brousse. »

Rencontres

Michel Djotodia doit rencontrer le président Touadéra ainsi que différents acteurs institutionnels. Son arrivée à Bangui intervient trois semaines environ après le retour d’un autre ancien chef de l’État, François Bozizé.

Après François Bozizé, Michel Djotodia de retour en Centrafrique
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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 02:58
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Accrochages meurtriers entre les éléments des FACA et l’UPC à Alindao

 

ALINDAO, le 09 janvier 2020 (RJDH)---Des combats ont opposé, en début de cet après-midi à Alindao, les soldats des forces armées centrafricaines (FACA)  et les combattants rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), dirigée par le sulfureux Ali Darassa, selon plusieurs sources bien introduites.

Même si les raisons de cet accrochage ne sont pas encore clairement établies, certaines sources religieuses et proches de la MINUSCA indiquent que celui-ci a duré plusieurs heures.

« La situation reste tendue et confuse à Alindao. Il y a eu bel et bien un combat opposant les éléments des FACA et les combattants de l’UPC », déclare Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA, avant de regretter que, « l’UPC qui est un groupe signataire de l’Accord de paix puisse s’en prendre aux soldats Centrafricains », dit-il.

De sources religieuses, tout a commencé par une discussion entre les éléments de l’UPC qui voulaient mettre la main sur deux éléments des FACA dans des circonstances encore non élucidées. Ces derniers s’y sont opposés et cela a tourné au drame entraînant la mort d’un des éléments de l'armée centrafricaine, a rapporté au RJDH une source religieuse

« Quand les autres éléments voudraient aller récupérer le corps d’un des leurs, ils se sont retrouvé nez à nez avec les éléments de l’UPC. C’est ainsi que les combat se sont généralisés dans la région », poursuit une autre source locale

De source non officielle, trois éléments des FACA seraient déjà morts lors des combats. Deux sites des déplacés à savoir, celui de l’Eglise Elim et des déplacés peulhs auraient pris feu avec d’importants dégâts. Des éléments d’information que la MINUSCA dit n’avoir pas assez de preuves pour les confirmer. Cependant, « une unité d’intervention de la MINUSCA s’est vite déployée dans la ville. Nous nous sommes interposés entre les protagonistes et nous déplorons cela », a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA.

Contacté sur les faits, le département de la défense dit n’avoir rien appris des combats en cours qui, pourtant, sont confirmés par la MINUSCA et l’église catholique dans la région. Du côté du gouvernement, aucun communiqué n’a été publié sur ces échanges de tirs à Alindao. Le dernier combat entre les FACA et les combattants rebelles de l’UPC avait eu lieu le 21 novembre 2019.

 

 

Centrafrique : Le retour progressif de l’Etat dans les zones minières occupées par les éléments des 3R

 

BANGUI, le 07 janvier 2020 (RJDH) --- L’Etat reprend peu à peu le contrôle des zones minières occupées par les éléments armés des 3R de Siddicki Abbas, après une mission effectuée  du 10 au 14 décembre 2019 par le département des mines et de la géologie dans les préfectures de l’Ouham-Pende et la Nana-Mambere. Une information confirmée ce lundi 06 Janvier 2020 au RJDH par le Directeur Régional des Mines et du pétrole de Bouar, Georges Hyacinthe Ouaboua.

La volonté de reprise des zones minières sous contrôle des 3R par l’Etat, a été émise par les responsables de ce groupe armé qui l’inscrit dans la dynamique de l’accord de paix.

Pour le Directeur Régional des mines, Georges Hyacinthe Ouaboua, c’est le degré de la collaboration entre ce mouvement armé et les autorités en charge des mines qui a favorisé le retour de l’Etat dans ces zones afin de contrôler l’exploitation, « Nous avons demandé plusieurs fois à la MINUSCA de nous accompagner dans les régions minières pour contrôler l’exploitation, parce qu’on nous signale la présence des étrangers qui exploitent nos ressources minières, mais notre demande est restée sans suite. Une fois que le Général Siddicki est ramené à Bouar, nous étions passés le voir et il a facilité le déplacement. Nous avons sillonné du 10 au 14 Décembre 2019 des chantiers qui sont proches de Bocaranga, dans les communes de Koui, Niem et Yéléwa », a-t-il confié au RJDH.

La présence des exploitants étrangers est massivement signalée dans ces régions minières, « nous avons sensibilisé ces exploitants clandestins à acquérir des documents, et sur un nouveau chantier entre Niem et Yéléwa, appelé Kpakana, nous avons déjà une équipe là-bas afin de sensibiliser les exploitants à avoir des documents. L’exploitation se fait encore d’une manière artisanale dans ces zones à l’exception des chantiers proches de Bocaranga où les exploitants utilisent les broyeurs pour écraser les pierres », a souligné Georges Hyacinthe Ouaboua.

C’est depuis 2013 début des événements en Centrafrique que l’Etat n’a pas accès aux zones minières à cause des hommes armés. Cette campagne lancée par la région minière numéro 3 est un début de solution et sera un plus pour l’Etat et surtout pour la communauté locale.  

 

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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 02:01
Entretien du Président Touadera avec Michel Djotodia

 

Le Président Touadera reçoit l'ex-chef d'Etat de transition au Palais de la Renaissance

Entretien du Président Touadera avec Michel Djotodia
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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 01:46
Les conditions de François Bozizé pour rencontrer le Président Touadera
Les conditions de François Bozizé pour rencontrer le Président Touadera
Les conditions de François Bozizé pour rencontrer le Président Touadera

 

François Bozizé pose plusieurs conditions pour rencontrer le Président Faustin Archange Touadera

Les conditions de François Bozizé pour rencontrer le Président Touadera
Les conditions de François Bozizé pour rencontrer le Président Touadera
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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 01:31
Retour en Centrafrique de Michel Djotodia, ex-président
Retour en Centrafrique de Michel Djotodia, ex-président
Retour en Centrafrique de Michel Djotodia, ex-président
Retour en Centrafrique de Michel Djotodia, ex-président

 

Centrafrique : Retour de Michel Djotodia, ex-chef rebelle et ancien président

 

L’ex-président centrafricain est arrivé vendredi à Bangui. Il avait pris le pouvoir par les armes en 2013 à la tête de la rébellion à majorité musulmane Séléka avant de démissionner et de s’exiler 10 mois plus tard.

L’ex-président centrafricain Michel Djotodia est arrivé vendredi 10 janvier à Bangui. Unique et éphémère chef de d’État musulman de ce pays pauvre d’Afrique centrale, il a atterri dans la matinée à bord d’un vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca via Douala au Cameroun. Un journaliste de l’AFP l’a vu à son arrivée dans un hôtel de Bangui, acclamé par une trentaine de ses partisans.

À 71 ans, Michel Am-Nondroko Djotodia revient au pays après six années d’exil au Bénin, où il vivait jusqu’alors, et 24 jours après le retour à Bangui de François Bozizé, le président qu’il avait renversé avant de s’autoproclamer chef de l’État le 24 mars 2013.

Michel Djotodia était alors à la tête de la rébellion dominée par la communauté musulmane de la Séléka, un mouvement qu’il avait fondé et dissout le mois suivant sa prise du pouvoir, mais qui a continué à combattre des groupes d’auto-défense appelés anti-balakas, à majorité chrétienne.

 

 

Retour en Centrafrique de Michel Djotodia, ex-président

 

10 janvier 2020 à 09h17

 

L’ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui avait pris le pouvoir par les armes en 2013 à la tête de la rébellion à majorité musulmane Séléka avant de démissionner et de s’exiler dix mois plus tard, est arrivé, ce vendredi, à Bangui.

Unique et éphémère chef de l’État musulman de ce pays pauvre d’Afrique centrale toujours en proie à la guerre civile depuis 2013, il a ainsi atterri à Bangui dans la matinée à bord d’un vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca, via Douala, au Cameroun.

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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 00:17
Centrafrique : Le FMI exige du gouvernement plus de réformes
Centrafrique : Le FMI exige du gouvernement plus de réformes

 

Centrafrique : Le FMI exige du gouvernement plus de réformes pour améliorer ses performances économiques en 2020

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 9 janvier 2020 15:33

 

Les performances économiques en Centrafrique étaient bonnes en 2019 selon le Fonds Monétaire International (FMI). Cependant, le gouvernement doit engager des réformes structurelles pour l'année 2020. C'est ce qu'a indiqué ce 6 janvier le représentant résident du Fonds Monétaire International, Victor Davies à Bangui.

Les recommandations du Fonds Monétaire international ont été formulées lors de l'analyse des perspectives économiques du pays le 6 janvier 2020 à Bangui. Quelques points importants constituent pour le FMI des reformes à engager, notamment la lutte contre l'insécurité, la corruption et les reformes visant à augmenter le niveau des recettes de l'Etat.

"La situation économique centrafricaine a beaucoup évolué. On est passé d'un taux de croissance négatif ces dernières années, mais maintenant, le taux de croissance se situe aux alentours de 4,5%. Donc il y a eu de progrès" a souligné Victor Davies.

Pour M. Davies, le gouvernement doit s'engager sur la voie de reformes pour atteindre un bon niveau de croissance afin d'améliorer ses recettes intérieures.   " Le niveau des recettes intérieures reste très faible. Il faut faire davantage et l'augmenter. Il faut poursuivre le processus de paix et consolider la paix pour que le gouvernement redéploye sur toute l'étendue du territoire",  a-t-il souhaité ajoutant que "Le niveau des recettes se situe pour le moment aux alentours de 10% de PIB alors que dans les autres pays africains, la moyenne est de 20% de PIB ".

Le ministre des Finances Henri Marie Dondra est optimiste et compte sur les atouts qu'offre la RCA. "En faisant une rétrospective entre les années 2017-2018, le score de la République Centrafricaine est passé de 2,5 à 2,6 points au regard de l'indicateur CPIA, alors que la moyenne en Afrique au sud du Sahara se situe à 3.1 points," a-t-il fait savoir.

Le ministre centrafricain des finances de préciser que, "vous pouvez constater sans doute que cette progression est très lente compte tenu des difficultés de la mise en œuvre des actions des différentes composantes de cet indicateur ayant trait à la gestion économique, aux politiques structurelles, aux politiques de lutte contre l'exclusion sociale et de promotion de l'équité et enfin, à la gestion des institutions du secteur public."

L'évaluation des performances économiques de la RCA fait suite à l'adoption de la loi des finances pour l'exercice 2020 et le passage du président Faustin Archange Touadera devant les institutions de Breton Woods à Washington.

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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 23:54
5000 diamants produits à la frontière entre le Cameroun et la Centrafrique

 

Lu pour vous

 

Environ 5000 diamants produits à la frontière entre le Cameroun et la Centrafrique échappent au processus de Kimberley, chaque année

 

(Agence Ecofin) 10 janvier 2020 08:59 - Selon Daniel Mackaire Eloung Nna, le secrétaire permanent du Secrétariat national de suivi du Processus de Kimberley, les artisans miniers installés le long de la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine, à l’est du pays, produisent environ 5 000 carats de diamants, chaque année.

Mais, font remarquer des experts du secteur minier, en dépit des mesures prises par les autorités publiques, cette production est difficilement canalisable vers les circuits formels, à cause non seulement de la porosité des frontières, mais aussi des trafiquants qui écument les champs miniers des deux pays et alimentent les circuits de commercialisation informels.

Cette exploitation des diamants à la frontière entre ces deux pays a souvent valu au Cameroun d’être accusé de plaque tournante du trafic des pierres précieuses en provenance de la Centrafrique, grand pays producteur de diamants.

Par exemple, dans un rapport rendu public le 2 décembre 2016, à la veille d’une mission d’évaluation du Processus de Kimberley au Cameroun, Partenariat Afrique Canada (PAC), un mécanisme de financement soutenu par des ONG canadiennes et africaines, avait révélé que « le Cameroun permet à des diamants de conflit provenant de la République centrafricaine de franchir ses frontières et de pénétrer la chaîne d’approvisionnement légale… ».

Ces accusations avaient été aussitôt récusées par la partie camerounaise, laquelle avait d’ailleurs autorisé une mission d’enquête sur le terrain des experts du Processus de Kimberley, mécanisme international permettant de tracer les diamants commercialisés dans le monde, afin d’éviter que ces pierres précieuses ne servent à financer des conflits armés.

Brice R. Mbodiam

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