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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 23:33
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

A BRIA, LE PREFET ET LA MINUSCA SOULIGNENT LE RETOUR PROGRESSIF DE LA PAIX GRACE A LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DE PAIX    

 

 

Bangui, le 22 janvier 2020 - Le chef du bureau de la MINUSCA à Bria, Imtiaz Hussain, et le préfet de la Haute-Kotto, Evariste Binguinidji, invités à la conférence de presse hebdomadaire de la Mission, ont souligné les progrès sécuritaires enregistrés grâce à la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation. 

 

« Aujourd’hui, la situation sécuritaire est stable dans la préfecture de la Haute-Kotto, comparativement au passé où l’on enregistrait des tueries de masse, des viols et des arrestations arbitraires par les groupes armés. L’Accord de paix a contribué au déploiement des FACA à Bria. Leurs patrouilles conjointes avec la force de la MINUSCA ont considérablement amélioré la situation sécuritaire », a indiqué le préfet. Pour sa part, le chef de bureau, Imtiaz Hussain, a rappelé que plusieurs mois après la signature de l'APPR et des mesures de confiance, « les Anti-balaka et les éléments FPRC ont coexisté en grande partie pacifiquement, sans aucune hostilité manifeste entre eux », a-t-il dit.

 

Les deux responsables, qui sont intervenus par vidéoconférence, ont aussi évoqué les défis actuels dans la ville de Bria. Pour le préfet, depuis novembre 2019, les hostilités entre les deux groupes armés Anti-balaka et FPRC ont repris. A chaque phase de la crise, la MINUSCA et le Préfet sont restés « engagés pour persuader les deux groupes armés de reprendre les négociations, relancer le dialogue et trouver une solution politique », a poursuivi le préfet. Le chef du bureau de la MINUSCA a, de son côté, noté que les casques bleus ont augmenté les patrouilles « robustes, de domination de terrain » pour dissuader la mobilisation des groupes armés et les attaques. La composante police, quant à elle, a mené des enquêtes sur des cas d’exaction commis contre des civils et a joué un rôle important dans la lutte contre les détentions arbitraires et vols qui avaient exacerbé les tensions.

 

Imtiaz Hussain a aussi rappelé que les efforts conjoints Préfecture et MINUSCA ont permis de contraindre le chef des Anti-balaka à prendre un engagement et à revenir dans le Comité de mise en œuvre préfectorale et Comité Technique de Sécurité en vue de dialoguer avec d'autres groupes armés pour le retour définitif de la paix.

 

De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a déclaré que la MINUSCA et les partenaires internationaux de la RCA, réunis au sein du G5, se félicitent de la rencontre de mardi, à Bangui, entre le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra et l’ex-président François Bozizé et espèrent qu’elle contribuera à « l’apaisement et au renforcement du processus de paix » dans le pays. Le G5 salue, par ailleurs, le travail et la parfaite synergie entre le  groupe de facilitateurs et le gouvernement centrafricain et se félicite de l’audience accordée à l’ancien président centrafricain.

 

Par ailleurs, le porte-parole de la MINUSCA a fait aussi savoir, quant au mémorandum du FPRC, de l’UPC et du MPC du 13 janvier, que la MINUSCA ainsi que les garants et les facilitateurs de l’Accord de paix sont disposés à analyser les points de friction évoqués, dans le cadre de l’accompagnement du processus de paix. Cependant, la MINUSCA, les garants et les facilitateurs précisent que les discussions devront avoir lieu sur le territoire centrafricain, que les signataires du mémorandum doivent être présents aux réunions de consultation et que l’Accord de paix ne fera pas l’objet de renégociation.

 

Enfin, au sujet de la situation des droits de l’homme, le porte-parole  a fait savoir que du 6 au 22 janvier 2020, la Mission a pu vérifier et documenter, aussi bien à Bangui qu’à l’intérieur du pays, 17 incidents d’abus et de violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 29 victimes.

 

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Centrafrique-Presse.com
22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 23:31
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique: 401 millions de dollars sollicités pour répondre aux besoins humanitaires cruciaux en 2020

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 22 janvier 2020 16:27

 

La République centrafricaine connaît toujours une crise humanitaire grave et complexe. 2,6 millions de personnes ont besoin d'assistance et de protection humanitaire, ce qui représente plus de la moitié de la population. Parmi elles, 1,7 million de personnes ont besoin d'une assistance immédiate pour survivre.

Pour répondre aux besoins des plus vulnérables, le Gouvernement centrafricain et l'Equipe Humanitaire Pays ont officiellement lancé ce 21 janvier 2020 le Plan de Réponse Humanitaire 2020 (PRH). La communauté humanitaire cible 1,6 million de personnes extrêmement vulnérables et appelle à la mobilisation de 401 millions de dollars américains pour mettre en œuvre des interventions vitales. Basé sur une analyse commune des besoins humanitaires, le Plan de Réponse Humanitaire vise à répondre aux problèmes critiques liés au bien-être physique et mental, aux conditions de vie et à la protection des plus vulnérables.

En République centrafricaine, les civils continuent de faire les frais de la crise. Des contraintes sécuritaires et logistiques continuent d'entraver l'accès aux personnes vulnérables. En 2019, 306 incidents de sécurité ont touché des travailleurs humanitaires, tuant 5 d’entre eux et blessant 42 autres.

La Coordonnatrice humanitaire en République centrafricaine, Mme Denise Brown, a souligné l'importance pour les acteurs humanitaires de pouvoir poursuivre leurs efforts et d'alléger les souffrances de ceux qui ont besoin d'une aide humanitaire. « Si l'assistance n'est pas fournie à grande échelle, la situation humanitaire déjà critique va se dégrader davantage en 2020 », a conclu Mme Brown.

Grâce à la générosité des donateurs, la communauté humanitaire a collecté 300,3 millions de dollars en 2019 et assisté plus de 1,1 million de personnes vulnérables dans le cadre du Plan de Réponse Humanitaire.

 

Vakaga : Une mission de la Minusca attendue ce jeudi à Birao

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 22 janvier 2020 17:43

 

La ville de Birao située à l'extrême Nord-est de la République Centrafricaine est replongée depuis le début de la semaine dans une forte psychose. L'incendie de plus d'une centaine de maisons lundi 20 janvier au centre de la ville suite à l'assassinat de 2 jeunes et les combats entre groupes armés autour de la ville, ravivent les tensions ethniques.

Dans ce contexte de tension dominé par des rumeurs, la Minusca a annoncé ce mercredi au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, l'envoi imminent d'une mission à Birao. L'objectif est de palper du doigt les réalités du terrain et de remonter l'information à Bangui aux fins d'une action concrète.

"La décision en ce moment de la Minusca, c'est de protéger la population à Birao. Abandonner la population exposerait celle-ci en cas d'attaque. Des casques bleus sont partis en renfort à Birao mais il y a une mission qui se rend jeudi 23 janvier dans la ville pour exprimer sa solidarité aux populations et pour engager les autorités locales et voir comment les forces sont engagées sur le terrain"  a indiqué Vladimir Montéiro, Porte-parole de la Minusca.

Plusieurs villages à la périphérie de Birao ont été le théâtre d'affrontements les 19, 20 et 21 janvier entre le FPRC et MLCJ. Ces combats auraient fait plus d'une vingtaine de morts, plusieurs blessés et de nombreux déplacés, selon des sources locales.

"Plus d'une dizaine de blessés évacués d'urgence, suivent des soins à l'hôpital de Birao " a confié une autre source à Radio Ndeke Luka. Si la ville de Birao est calme, la psychose gagne les esprits et les sites des personnes déplacées se remplissent, entraînant une situation humanitaire catastrophique.

La situation sécuritaire s'est dégradée dans cette région de la Vakaga depuis le déclenchement des hostilités entre le FPRC et le MLCJ au début du 2e semestre 2019. Ces violences qui ont pris une allure ethnique ont coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes et se sont étendues dans plusieurs villages et dans la ville d'Amdafock, frontalière avec le Soudan.

 

 

Centrafrique : Le député Kabirou interdit de séjour dans la Ouaka par Ali Darassa

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 22 janvier 2020 17:52

 

Le député de Bambari 1 Hamadou Aboubakar Kabirou dénonce les menaces à lui proférées par le chef de l'UPC, Ali Darassa. Le parlementaire craignant pour sa vie, appelle les autorités à assurer sa sécurité.

En mission mi-janvier à Bambari, capitale de la Préfecture de la Ouaka, le député Hamadou Aboubakar Kabirou explique avoir été sommé par le chef de l'Unité pour la Paix en Centrafrique, UPC de quitter immédiatement la ville. " J'ai amené des partenaires pour la construction d'une école franco arabe à Bambari. Alors que nous étions en réunion à la mosquée, Ali Darassa a envoyé ses éléments pour venir me chasser, m'intimant l'ordre de quitter la ville dans 30 minutes", a dénoncé le député poursuivant que "les partenaires ont eu peur et décidé de ne plus financer le projet à Bambari".

Craignant pour sa sécurité, Hamadou Aboubakar Kabirou a dû passer la nuit chez le préfet de la Ouaka avant de rebrousser chemin sur Bangui.  Face à cette menace, il engage le gouvernement et les garants de l'accord du 6 février 2019 à prendre leurs responsabilités, " Je demande à la communauté nationale et internationale de veiller au respect de l'accord de paix. L'accord de paix (accord de Khartoum) interdit-il à un député de se rendre dans sa zone?" s'est interrogé l'élu de la Nation.

Un parlementaire mal digéré par les groupes armés

Hamadou Aboubakar Kabirou, député de la première circonscription de Bambari a plusieurs fois fait l'objet de menace de la part des groupes armés aussi bien à Bangui qu'à Bambari. En 2018, sa résidence du PK5 dans le 3e arrondissement de Bangui a été pillée par des hommes armés alors qu'il dénonçait les agissements des groupes d'autodéfense du secteur. Il sera logé pendant plusieurs mois dans un hôtel de la capitale avant d'élire domicile dans un autre secteur de Bangui.

Plusieurs fois à Bambari, sa ville d'origine, le parlementaire a fait l'objet de menace voire de mort, proférées par des membres des groupes armés, principalement de l'UPC et leur chef Ali Darassa.

Pourquoi le chef de l'UPC a-t-il intimé l'ordre au député Hamadou Aboubakar Kabirou de quitter la ville? Il est difficile pour le moment de répondre à cette question, car Radio Ndeke Luka n'a pu joindre M. Darassa depuis son fief dans la Ouaka. 

 

 

Centrafrique : Ce qu'il faut retenir de la rencontre entre Faustin Archange Touadera et François Bozizé

 

https://www.radiondekeluka.org   mercredi 22 janvier 2020 14:07

 

Au sortir de leur entrevue, les deux personnalités s'étaient réservées de tout commentaire à la presse. Un document de 6 pages dans lequel l'ancien président est revenu sur son retour au pays, les accusations de déstabilisation portées contre son parti le KNK et sa vision politique du pays.

Officiellement, François Bozizé avait prévu de lire son allocution devant le Président Toudera et en présence des représentants de l'Union Africaine, de la CEEAC et des garants de l'accord de paix du 6 février. Arrivé au palais de la Renaissance, la réalité étant autre, l'homme a seulement remis le document au Chef de l'Etat durant leur tête-à-tête.

Abordant son retour à Bangui, François Bozizé dit avoir le sentiment d'être un persona non grata dans son propre pays alors que ses droits fondamentaux ont été bafoués en violation de la constitution du 30 mars 2016.

"Je suis conscient que la politique peut parfois être un milieu sale où la vérité trouve difficilement sa place mais j'ai quelque peu de mal à appréhender les motivations de ceux qui en veulent jusqu'à ma vie lorsque l'on sait que pour beaucoup d'entre eux, j'ai travaillé avec ces derniers sans considération aucune en dehors de leurs compétences et de la faculté qu'ils avaient à faire avancer la RCA" a écrit l'ancien président, dénonçant un "traitement anti patriotique".

Se présentant comme victime d'injures répétées sur la place publique, notamment par le biais des proches collaborateurs du Chef de l'Etat, le président du KNK pense qu'il ne mérite pas un tel traitement et balaie du revers de la main, les allégations de tentative de coup d'Etat dont son entourage et lui-même seraient les instigateurs. Pour François Bozizé, ces rumeurs entretenues par les responsables du Mouvement Centrafrique Debout créent la psychose au sein de la population et ne contribuent pas à l'apaisement.

"Quoi qu'il en soit, je déclare aujourd'hui être rentré en Centrafrique car fatigué de ce long exil et animé par l'esprit de pardon...Je me tiens à disposition afin d'œuvrer pour la paix, la stabilité et la consolidation du processus démocratique par l'organisation d'élections libres, transparentes apaisée et inclusives" a conclu l'ancien président qui n'a pas fait de propositions concrètes dans sa note.

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Centrafrique-Presse.com
22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 23:18
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 401 millions de dollars us pour la réponse humanitaire en Centrafrique

 

BANGUI, le 22 janvier 2020 (RJDH)---Lancé ce mardi 21 janvier à Bangui, le Plan de réponse humanitaire 2020 pour la Centrafrique requiert environ 401 millions de dollars pour répondre aux besoins urgents de plus de 1,6 millions de personnes vulnérables sur 2, 6 millions à travers le pays.

401 millions de dollars américains, c’est environ la somme dont la communauté humanitaire aura besoin pour répondre aux besoins de plus de 1,6 millions de personnes vulnérables pour l’année 2020. Ce plan présente les priorités et paramètres de la réponse au niveau stratégique et opérationnel que la communauté humanitaire vise à apporter en 2020 sur la base d’une compréhension partagée de la crise.

Virginie Baikoua, Ministre de l’Action Humanitaire et de la réconciliation, a indiqué que, « cette année, au niveau des chiffres, nous avons baissé au niveau de montant à mobiliser. Nous sommes à 400 millions de dollars américains, c’était un peu plus l’année dernière. Aussi le nombre des besoins, selon les répartitions, est clair mais il y a encore un problème, les gens sont dans les besoins d’assistance humanitaire », reconnait-elleet se réjouit de ce que « ce Plan de réponse humanitaire pour l'année 2020 prenne en compte les solutions durables ».

Pour la Coordonnatrice humanitaire dOCHA en République centrafricaine, Mme Denise Brown, il faut que les acteurs humanitaires poursuivent leurs efforts, afin d’alléger les souffrances de ceux qui ont besoin d’une aide humanitaire. « Si l’aide humanitaire n’est pas fournie à grande échelle, la déjà très grave situation humanitaire se détériorera davantage en 2020 », a-t-elle ajouté.

 A en croire, François Batalingaya Chef de Bureau OCHA à Bangui, l’action humanitaire prend en compte tous les secteurs pour cette année 2020. « L’action Humanitaire en Centrafrique peut se résumer en un seul point. En 2019, nous avons pu assister 1,1 millions de personnes dans le pays, on peut parler par exemple des sinistrés des inondations qui ont affecté Bangui et une partie des provinces.  Nous parlons d’environs plus de 100 mille personnes qui ont été affectées, ainsi ceux qui ont été assistés dans le Sud-Est et aussi ceux qui n’ont pas été assistés depuis plusieurs années. Un quart de la population est en déplacement et parmi ces personnes nous avons presque 600 000 personnes dans le camp des déplacés et ces personnes ont toujours besoin d’assistance. Le plan comprend presque tous les secteurs, la santé, l’éducation, eau hygiène et assainissement et la logistique », a précisé le Chef de Bureau OCHA à Bangui

Virginie Baikoua a, par-ailleurs, déploré les attaques dirigées contre les acteurs humanitaires en Centrafrique en 2019, ce qui place le pays au rang des pays les plus dangereux pour les humanitaires.  « Au niveau des acteurs humanitaires, il y a des chiffres qui ont été avancés par rapport aux attaques qui ont été perpétrés contre les acteurs humanitaires sur le terrain dont 5 y ont laissé leurs vies, et plus d’une quarantaine blessée alors que normalement personne ne perdre sa vie en allant sauver de vie », s’est-elle plainte.

1,6 million de personnes en situation d’extrême vulnérabilité sont visées par ce plan de réponse humanitaire.

Pamela Dounian-Doté

 

 

Centrafrique : Présence des hommes armés signalée à Nanga-Boguila dans l’Ouham

 

NANGA-BOGUILA, le 22 janvier 2020 (RJDH)--- Plusieurs véhicules sont restés bloqués à Nanga-Boguila, dans l’Ouham, en raison d'une attaque armée contre deux jeunes hier nuit aux environs de 19 heures à 13 km de la ville par des individus difficilement identifiables, sur l'axe Nana-Baria.

De sources locales, tous les témoignages confirment la présence des hommes en armes difficilement identifiables dans cette partie du pays depuis quelques temps. A titre illustratif,« Deux jeunes en provenance de Paoua ont été attaqués hier à 13 km de Nanga-Boguila aux environs de 19 heures. Les assaillants les ont dépouillés de tout », a rapporté au RJDH un habitant de la localité.

Les inquiétudes des habitants de la ville sont fondées sur la présence d’un groupe armé qui écume la région et cette situation provoque déjà la psychose dans les villages avoisinants, a déclaré une autre source.

Au regard de la situation, les trafics sont bloqués dans la région et le mouvement des biens et des personnes est devenu hypothétique, à en croire les habitants de Nanga-Boguila. « Les véhicules sont bloqués à Bossangoa et ne peuvent arriver ici à cause de ces personnes par crainte d’être attaqués. Il n’y a aucune force de l’ordre dans la ville de Nanga-Boguila et nous nous sentons abandonnés. Le contingent camerounais de la MINUSCA est là mais ne fait rien pour nous redonner confiance. Il faut nous envoyer des forces de défense et de sécurité »témoigne un autre.

Une source sécuritaire à Bossangoa, contactée, a confirmé les informations au RJDH tout en relevant que les éléments des forces de sécurité intérieure ne peuvent pas se déporter dans la région car, dit-elle, n’ont « aucune idée sur l’identité de ces gens de peur de tomber sur des tireurs embusqués », a-t-elle déclaré.

Les deux jeunes hommes victimes d’agression armée ont été évacués ce matin par avion vers Bangui pour recevoir des soins intensifs. A l'heure actuelle, c'est la torpeur qui s'est emparée des populations de la région craignant une attaque armée.

Vianney Ingasso

 

 

Centrafrique : 401 millions $ sont nécessaires pour le Plan de réponse humanitaire 2020 (OCHA)

 

(Agence Ecofin)  22 janvier 2020 15:44 - La Centrafrique a besoin de 401 millions $ pour répondre à ses besoins humanitaires en 2020. C’est ce qu’a indiqué le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dans un communiqué publié cette semaine.

Les nouveaux fonds devraient servir à mettre en place le plan de réponse humanitaire (PRH) 2020 du pays. Celui-ci vise à venir en aide à 1,6 million de personnes extrêmement vulnérables, exposées à l’insécurité et à l’insuffisance des ressources alimentaires.

En raison des violences liées à la présence de nombreux groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources minières du pays, la situation humanitaire de la Centrafrique s’est détériorée ces dernières années. D’après l’ONU, le pays compte au total 2,6 millions de personnes ayant besoin d’assistance et de protection humanitaire (plus de la moitié de la population). Parmi elles, 1,7 million ont besoin d'une assistance immédiate pour survivre.

« Si l'assistance n'est pas fournie à grande échelle, la situation humanitaire déjà critique va se dégrader davantage en 2020 », a à cet effet indiqué Denise Brown coordonnatrice humanitaire en République centrafricaine, qui appelle les donateurs à poursuivre leurs efforts en faveur du pays.

En 2019, les besoins humanitaires de la Centrafrique se sont élevés à 430 millions $. 300 millions $ ont été mobilisés pour le pays cette année-là ; ce qui a permis de venir en aide à 1,1 million de personnes sur un objectif de 1,7 million.

Moutiou Adjibi Nourou  

 

 

Réponse humanitaire la Centrafrique veut mobiliser 401 millions de dollars

 

http://www.adiac-congo.com/ Mercredi 22 Janvier 2020 - 16:24

 

La Centrafrique a besoin de 401 millions de dollars pour répondre à ses besoins humanitaires en 2020, a indiqué, dans un communiqué, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Ces fonds devraient servir à mettre en place le Plan de réponse humanitaire (PRH) 2020 du pays. Celui-ci vise à venir en aide à 1,6 million de personnes extrêmement vulnérables, exposées à l’insécurité et à l’insuffisance des ressources alimentaires.

En raison des violences liées à la présence de nombreux groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources minières du pays, la situation humanitaire de la Centrafrique s’est détériorée ces dernières années. D’après l’Organisation des Nations unies, le pays compte au total 2,6 millions de personnes ayant besoin d’assistance et de protection humanitaire (plus de la moitié de la population). Parmi elles, 1,7 million ont besoin d'une assistance immédiate pour survivre.

« Si l'assistance n'est pas fournie à grande échelle, la situation humanitaire déjà critique va se dégrader davantage en 2020 », a, à cet effet, indiqué Denise Brown, coordonnatrice humanitaire en République centrafricaine, qui appelle les donateurs à poursuivre leurs efforts en faveur du pays.

En 2019, les besoins humanitaires de la Centrafrique se sont élevés à quatre cent trente millions de dollars. Trois cents millions de dollars ont été mobilisés pour le pays cette année-là ; ce qui a permis de venir en aide à 1,1 million de personnes sur un objectif de 1,7 million.

Josiane Mambou Loukoula

 

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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 23:11
Les Russes doivent faire leurs preuves, à commencer par la Centrafrique (RCA)

Lu pour vous

 

Les Russes doivent faire leurs preuves, à commencer par la Centrafrique (RCA) (CEMGA français général Lecointre)

 

 http://club.bruxelles2.eu/ 22 janvier 2020  Romain Mielcarek B2

 

(B2 à Paris) Le Levant (Irak), le Golfe et le détroit d'Ormuz, la Centrafrique et le Sahel... Le chef d’état-major des armées (CEMA) français, François Lecointre, a fait ce mercredi (22 janvier), devant quelques journalistes (1), dont B2, le tour des théâtres d’opérations où sont engagés les Français. Les Européens sont là souvent. Mais pas de manière aussi engagée que le souhaiterait la France

Prudence avec la Russie

La volonté de rapprochement avec la Russie annoncée par le président français à l’été doit encore se concrétiser. Les deux chefs d'état-major (français et russe) ont déjà échangé, de façon assez directe.

Les Russes doivent faire leurs preuves, à commencer par la Centrafrique (RCA)

« La première chose que j’ai demandée au général Valeri Guerassimov (le chef de l'état-major général des forces armées de Russie)— raconte le général Lecointre —, c’est que nous fassions du cas précis de la Centrafrique une sorte de laboratoire de la mise à l’épreuve de la bonne volonté affichée par la Russie pour être un partenaire dans la résolution de crise et non pas quelqu’un qui utilise ces crises à des fins de déstabilisation. En Centrafrique, j’attends de pouvoir mesurer réellement la bonne volonté de nos camarades russes. A ce stade, cela reste assez difficilement perceptible. »

Un rapprochement davantage prospectif qu’opérationnel, le renseignement en prime

Les différents chefs des armées (terre, air, mer), ainsi que la directrice des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), ont contacté leurs homologues russes. Difficile pour l’instant d’envisager avec la Russie des préparations opérationnelles communes. Il s’agit surtout de prospective. Des échanges plus concrets ont cependant commencé à se mettre en place au niveau renseignement, avec le sous-chef opérations de l’état-major des armées et le commandant de la direction du renseignement militaire (DRM) qui ont rencontré leurs homologues sur place. Une ligne directe entre les deux états-majors a été ouverte, qui a notamment permis à leurs deux chefs d’échanger.

(Romain Mielcarek)

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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 23:08
Limogeage du commandant du 6e contingent camerounais de la Minusca

Lu pour vous

 

Cameroun: pleins feux sur le limogeage du commandant du 6e contingent camerounais de la Minusca

 

https://www.koaci.com/ mercredi 22 janvier 2020 - 08:44
 

Le colonel Orock Samuel Tabot commandant du 6e contingent camerounais de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca), vient d’être limogé par Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense (Mindef). 


Le commandant du bataillon camerounais de la Minusca a été relevé de ses fonctions avec "effet immédiat ". 

Il est remplacé par le capitaine de Frégate Awono Thadée, commandant en second qui assure l’intérim à la tête du contingent camerounais.


Le ministre de la défense évoque de " nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite de la mission."

Selon nos informations puisées au sein du bataillon camerounais en RCA, le colonel Orock Samuel avait pris un certain nombre de mesures qui pouvaient saper le moral des soldats et policiers camerounais en mission de paix.


Sous anonymat, notre source évoque, la mauvaise gestion des fonds alloués au fonctionnement du contingent camerounais.

" Le ministre a voulu éviter le scénario que nous avons vécu en 2015 avec un précédent contingent ", relève un soldat camerounais de la Minusca


En 2015, plus de 200 soldats camerounais de la Minusca, de retour d’une mission de paix, avaient bruyamment revendiqué leurs primes à travers des manifestations dans les rues de Yaoundé. 

Pour éviter le scénario de 2015, le ministre camerounais de la défense avait rappelé aux hommes du 6e contingent l’importance de leur mission.


 " C’est un drapeau sans défaut que vous êtes appelés à défendre en république Centrafricaine", avait déclaré Joseph Beti Assomo le 3 septembre 2019 aux 1030 soldats et policiers du 6e contingent camerounais de la Minusca.


Et il ajoutait, "vous devez préserver son éclat et son prestige. Vous vous êtes engagés à le défendre jusqu’au sacrifice suprême ".


Joseph Beti Assomo avait insisté sur le ' professionnalisme" et la "respectabilité établie" de l’armée camerounaise sur la scène internationale.

Il avait demandé aux chefs de bataillons, d’être des " véritables références" d’éthique et de moralité en matière de respect des droits de l’homme basés sur les standards onusiens. 

 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

 

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Centrafrique-Presse.com
21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 23:50
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé

 

Par RFI Publié le 21-01-2020 Modifié le 21-01-2020 à 20:56

 

Rentré en décembre à Bangui dans des conditions encore méconnues, François Bozizé n’avait pas encore été reçu à la présidence, alors que le président Djotodia tout juste rentré d’exil avait lui été reçu dans la foulée.

C’est la fin d’un feuilleton qui a tenu en haleine les Centrafricains depuis plusieurs semaines. Hier, le président Faustin Archange Touadéra a finalement reçu l’ancien président Bozizé à la présidence de la République (renversé en 2013 et en exil depuis à Kampala). Celle-ci affirmait que les conditions exigées par Bozizé - notamment une rencontre dans un lieu public - ne lui convenaient pas. Du côté du KNK, on justifiait ces demandes par des inquiétudes concernant la sécurité de François Bozizé.

Bref, cette rencontre a finalement eu lieu pendant près d’une heure confirme un communiqué de la présidence précisant qu’aucune déclaration n’a été faite à l’issue du tête-à-tête. « Les choses s’arrangent pour le mieux » commente un conseiller spécial du chef de l’État sur les réseaux sociaux. Une photo prise lors de la rencontre montre néanmoins des visages pincés.

Du côté du KNK, on explique que la rencontre a pu avoir lieu grâce aux garanties de sécurité assurées par les garants que sont l’Union africaine et la CEEAC. Si les propos tenus lors du tête-à-tête restent confidentiels, le porte-parole du KNK souhaite que cette première rencontre participe d’une décrispation générale. Des propos violents circulent depuis plusieurs semaines et le parti assure qu’il va saisir le Haut Conseil à la communication.

À moins d’un an de l’élection présidentielle, le président Touadéra a donc désormais reçu en audience les trois anciens chefs d’État que sont Michel Djotodia, Catherine Samba-Panza et François Bozizé. L’accord de paix prévoit la création d’une loi sur le statut de ces anciens dirigeants. Une loi censée être une clé de résolution du conflit et qui est attendue pour la prochaine session parlementaire.

 

 

Lire ci-dessous le Communiqué de presse du KNK relatif à cette rencontre ainsi que la déclaration que François Bozizé voulait lire alors qu'il s'agissait d'un tête à tête. Selon nos informations,  le Président Touadera aurait refusé qu'il puisse en donner lecture. A noter aussi le refus de l'ex-président Bozizé de dire quoi que ce soit à la presse à sa sortie de cet entretien qui a duré une heure d'horloge. Dans les coulisses, on notait la présence notamment des Ambassadeurs représentant l'Union Africaine et la CEEAC, leurs Excellences Matias Bertino Matondo et Adolphe Nahayo qui avaient préalablement rencontré François Bozizé le week-end dernier afin de convaincre ce dernier de renoncer  à ses nombreuses et déraisonnables conditions posées pour la réalisation de ce rendez vous. Ces diplomates garants ont accompagné et étaient là pour rassurer l'interlocuteur du Président Touadera qui redoutait l'éventualité d'une arrestation voire son assassinat par la garde présidentielle du Palais de la Renaissance à l'issue de l'entretien.  

Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
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Centrafrique: Touadéra a rencontré Bozizé
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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 23:47
A Bangui, le sous-secrétaire américain plaide pour la stabilité

 

Centrafrique: Plaidoirie du sous-secrétaire américain en faveur de la stabilité

 

Bangui (© 2020 Afriquinfos)-Le sous-secrétaire d’État aux Affaires africaines, Tibor P. Nagy, est actuellement en visite en Centrafrique. En prélude à cette visite, le président centrafricain M. Nagy avait déjà rencontré  le sous-secrétaire d’État aux Affaires africaines à Washington en avril 2019.

Les deux hommes ont abordé plusieurs sujets dont celui des élections prévues pour la fin de l’année, lors de la rencontre qui  a duré une heure. « Je souhaite exprimer mon soutien à son excellence le président et son gouvernement, encourager le processus démocratique qui va se poursuivre avec les élections qui se dérouleront plus tard cette année, plaider pour un processus équitable et transparent. Et dire que nous nous opposons à toutes les forces qui voudraient déstabiliser les élections ou continuer à déstabiliser le pays que ce soit des individus, des groupes ou même des États », a déclaré Tibor Nagy, sous-secrétaire d’État américain aux Affaires africaines.

Une pique à peine cachée envers la Russie qui a initié son retour en RCA en 2018 à travers l’envoi notamment d’instructeurs pour l’armée centrafricaine. « Ce que nous demandons à tous les États, c’est d’opérer dans la transparence, ouvertement, et non pas de faire les choses derrière le rideau. La période actuelle est cruciale dans l’histoire de la Centrafrique. Avec ces élections, nous avons l’opportunité d’aller réellement de l’avant mais il y a aussi le danger de retourner en arrière. »

La coopération économique entre les deux Etats a été également mentionnée. Un sujet sur lequel le sous-secrétaire d’État n’hésite pas à critiquer sous couvert. Il dénonce les entreprises chinoises qui font venir leur propre main d’œuvre dans le pays. Il a assuré pousser les entreprises américaines à investir en Centrafrique mais à insister sur la nécessité de créer un climat propice pour cela.

S’agissant de la rumeur persistante selon laquelle, un retour de l’armée américaine est possible,  Tibor Nagy a réfuté cette information. Les Américains avaient une base à Obo où ils avaient pour mission officielle de traquer le chef de la LRA Joseph Kony. Ils se sont retirés du pays en 2017.

Il est à noter qu’il s’agit de la visite américaine la plus importante depuis la venue en 2016 de l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Samantha Power.

 

Xavier-Gilles CARDOZZO

 

 

Lu pour vous

 

Centrafrique: à Bangui, le sous-secrétaire américain plaide pour la stabilité

 

Par RFI Publié le 20-01-2020 Modifié le 20-01-2020 à 21:54

 

Le sous-secrétaire d'État aux Affaires africaines, Tibor P. Nagy, effectue actuellement la visite américaine la plus importante depuis la venue en 2016 de l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Samantha Power. Le sous-secrétaire d'État aux Affaires africaines a déjà rencontré le président centrafricain à Washington en avril 2019. Cette rencontre en RCA a permis la poursuite des discussions, a-t-il expliqué.

L’audience a duré une heure. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment les élections prévues pour la fin de l’année. « Je souhaite exprimer mon soutien à son excellence le président et son gouvernement, encourager le processus démocratique qui va se poursuivre avec les élections qui se dérouleront plus tard cette année, plaider pour un processus équitable et transparent. Et dire que nous nous opposons à toutes les forces qui voudraient déstabiliser les élections ou continuer à déstabiliser le pays que ce soit des individus, des groupes ou même des États », a déclaré Tibor Nagy, sous-secrétaire d'État américain aux Affaires africaines.

Une pique à peine cachée envers la Russie qui a initié son retour en RCA en 2018 à travers l’envoi notamment d’instructeurs pour l’armée centrafricaine. « Ce que nous demandons à tous les États, c’est d’opérer dans la transparence, ouvertement, et non pas de faire les choses derrière le rideau. La période actuelle est cruciale dans l’histoire de la Centrafrique. Avec ces élections, nous avons l’opportunité d’aller réellement de l’avant mais il y a aussi le danger de retourner en arrière. »

Autre aspect important, la coopération économique. Là encore le sous-secrétaire d’État n’hésite pas à critiquer sous couvert. Notamment les entreprises chinoises qui font venir leur propre main d’œuvre dans le pays. Il a assuré pousser les entreprises américaines à investir en Centrafrique mais à insister sur la nécessité de créer un climat propice pour cela.

Autre rumeur persistante à Bangui : le retour possible de l’armée américaine. Tibor Nagy a réfuté cette information. Les Américains avaient une base à Obo où ils avaient pour mission officielle de traquer le chef de la LRA Joseph Kony. Ils se sont retirés du pays en 2017.

 

 

Bangui, principale étape de la tournée africaine de Tibor Nagy

 

https://mondafrique.com/ By  Aza Boukhris 19 janvier 2020

 

Pour la première fois depuis son investiture, le 30 mars 2016, le président Touadera va accueillir, du 19 janvier 2020 au 21 janvier 2020, Tibor Nagy, un haut responsable américain du Département d’Etat.

Tibor Nagy, Sous-Secrétaire d’Etat chargé des affaires africaines, a placé Bangui au début de sa nouvelle tournée en Afrique qui se poursuivra avec l’Ethiopie, le Kenya, le Soudan et le Soudan du sud. Tibor Nagy y restera plus de 24 heures ce qui montre, à l’ évidence, l’importance de sa première visite en terre centrafricaine.

Une tournée très politique

Cette tournée en Afrique centrale et orientale est probablement la plus importante que Tibor Nagy a jusqu à maintenant effectuée sur un continent qu’il connaît probablement le mieux des diplomates en charge de l’Afrique. L’Ethiopie, où il a été ambassadeur, connait un regain de tensions avec la question des Oromo tandis que le Premier ministre, dernier prix Nobel de la paix, connaît des difficultés qui obèrent son action diplomatique régionale, soutenue par les Etats-Unis d’Amérique. Quant au Kenya, l’attaque du 5 janvier 2020 de la base americano-kenyane de Lamu, avec ses victimes et notamment trois citoyens  américains, confirme l’expansion des Shebabs qui ont notablement élargi leur rayon d action depuis la Somalie.

Evidemment, les Etats-Unis d’Amérique sont aussi très impliqués dans l’évolution de la situation au Soudan de l’après Omar Al- Bechir. Tibor Nagy, avec son envoyé spécial Donald Booth, est à la manoeuvre depuis la chute du despote pro-russe et il peut se satisfaire de la nouvelle gouvernance du pays qui reste néanmoins encore très fragile, notamment au Darfour. Quant au Soudan du sud, Tibor Nagy n’a pas assez de mots pour mettre dos à dos  les deux rivaux, le chef de l’Etat, Salva Kiir, et son opposant, Riek Machar, et leur ordonner de respecter l’accord de paix du 12 septembre 2018 afin de cesser de se complaire dans un statu quo, dévastateur pour les populations.

La situation à Bangui n’en est pas très éloignée. L’accord de paix et de réconciliation de Karthoum, signé le 6 février 2019, avec quatorze groupes armés, ne ressemble t-il pas à l’accord de paix d’Addis Abeba du 12 septembre 2018, signé entre les deux rivaux sud-soudanais, qui est resté lettre morte ?

Le président Touadera joue gros

Les multiples voyages du président Touadera aux Etats Unis, ponctués par des rencontres avec les principaux responsables de l’ONU, du FMI, de la Banque mondiale et du Département d’État, attendent encore des retombées positives pour les demandes multiples que le chef d’Etat centrafricain ne cesse de solliciter à chacun de ses voyages. On ne peut pas dire que la récente décision de l’ONU de priver de vote la République centrafricaine, pour défaut de paiement de ses deux dernières années de contributions, soit un signe de confiance envers la gouvernance du président Touadera

Dans une interview accordée à RFI, le 17 janvier 2020, Tibor Nagy a diplomatiquement évoqué sa mission à Bangui. Comme pour la communauté internationale, Washington attend des initiatives des autorités centrafricaines afin de retrouver le chemin de la paix et de la réconciliation nationale. Nul doute que Tibor Nagy s’enquérera de l’évolution des stipulations de l’Accord de Khartoum, de la situation des parties du territoire occupées par les groupes armés, de la présence du groupe Wagner et des Russes dans l’entourage présidentiel, de la lutte contre la corruption, des dispositions prises par le président Touadera pour assurer des élections libres, transparentes et conformes à la volonté du peuple et du traitement réservé aux anciens présidents Bozizé et Djotodoa

Un très grand oral

Dans son interview à RFI du 17 janvier 2020, Tibor Nagy a glissé cet avertissement :  » nous voulons nous assurer que chacun ne tire pas la couverture à soi ». Comme Tibor Nagy l’a maintes fois exprimé, que ce soit pour le Cameroun ou le Soudan du sud, les discours et les dialogues nationaux comptent peu devant les actions concrètes, ayant un impact sur la réconciliation nationale et le retour à la paix.

 
Aidé par Stanislas Moussa-Kembe, son conseiller diplomatique américanophile et très introduit aux Etats-Unis où il a été ambassadeur, le professeur Faustin-Archange Touadera passera probablement le plus grand oral de sa carrière. Le statu quo n’a que trop duré et l’impatience de la communauté internationale pourrait bien avoir comme interprète le principal responsable de la politique africaine du président Donald Trump.

 

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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 23:44
Minusca: Le commandant du bataillon camerounais relevé de ses fonctions

Lu pour vous

 

Minusca: Le commandant du bataillon camerounais relevé de ses fonctions « avec effet immédiat »

 

 https://actucameroun.com/ 20 Jan 2020 par Pascal Ango'o

Le ministre de la défense a décidé de relever de ses fonctions le commandant du Bataillon camerounais de la Minusca.

Joseph Beti Assomo explique la mesure par des dysfonctionnements. « Cette décision fait suite aux nombreux dysfonctionnements constatés dans la conduite du bataillon ». C’est la justification contenue dans une correspondance officielle. Elle est à destination de l’Ambassadeur, représentant permanent du Cameroun aux Nations-Unies.

Limogeage avec effet immédiat

La mesure de limogeage du Colonel Tabot Orock Samuel est « avec effet immédiat ». C’est ce que la correspondance du ministre a en effet précisé.

Pour assurer l’intérim, le capitaine de Frégate Awono Louis Thaddée est nommé. Il prend ainsi la succession du Colonel Tabot Orock Samuel.

Après l’annonce de ce changement, le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense a tenté de rassurer les partenaires. « Vous voudrez par ailleurs, assurer nos partenaires, de l’engagement du gouvernement camerounais à prendre toutes les mesures nécessaires, pour permettre à son contingent à la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique, ndlr) d’assurer sa mission conformément aux lois, règlements et consignes en vigueur sur le théâtre », a écrit le ministre dans la correspondance.

Une mission d’investigation en RCA

Par ailleurs, il annoncé une mission en Centrafrique. Elle aura en charge d’évaluer les éventuels écarts de comportement en cause. « Une mission d’investigation sera du reste dépêchée dans les meilleurs délais en RCA, pour faire le point de tous les griefs relevés contre le contingent et proposer à l’issue, les mesures appropriées à l’encontre des contrevenants ».

Les recommandations oubliées du ministre

Le contingent camerounais en Centrafrique est fort de 1030 soldats et policiers. À l’occasion la cérémonie de remise des étendards, il y a quelques mois, le ministre de la défense avait invité les soldats camerounais à être des modèles dans leur comportement. Joseph Beti Assomo faisait ainsi référence à leur éthique et à leur moralité qui devaient en effet être irréprochables. Cette mesure de limogeage qui a des relents de sanction cache mal l’insatisfaction du ministre. Ainsi donc ses recommandations n’auraient pas été totalement suivies.

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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 23:40
 DISCOURS PRONONCÉ PAR S. M. BOKASSA LE 20 JANVIER 1979
 DISCOURS PRONONCÉ PAR S. M. BOKASSA LE 20 JANVIER 1979
 DISCOURS PRONONCÉ PAR S. M. BOKASSA LE 20 JANVIER 1979

Rappel d'histoire

 

 DISCOURS PRONONCÉ PAR S. M. BOKASSA I“ DEVANT LES REPRÉSENTANTS DES PARENTS D’ÉLÈVES, LE 20 JANVIER 1979 

 

J’avais décidé de rencontrer, les parents d’élèves pour la première fois depuis que je suis chef de l’Etat, il y a treize ans aujourd’hui. Il y'a treize ans je n’ai jamais rencontré les parents d’élèves parce que je pensais qu’il n’y avait pas de problèmes ; malheureusement aujourd’hui un problème s’est posé avec les parents d’élèves, lesquels je désigne comme responsables à part entière de la situation qui vient d’être créée.

 

En effet, depuis treize ans jamais je n’ai assisté à de telles manifestations de mécontentement populaire. Malheureusement cette année, les élèves ont donné le ton à une manifestation populaire, saccageant les magasins, pillant les maisons, tuant des personnes. Cette faute qui sera saisie par le tribunal de l’Empire centrafricain, est placée sous la responsabilité des parents d’élèves qui encaissent la totalité des charges, car en ma qualité de chef de 1’Etat et de Président à vie du MESAN, je porterai plainte à la justice.

 

L’objet de votre convocation n’avait pas pour but de vous arrêter, je ne suis pas la Justice, je ne vous arrête pas mais je voulais dire clairement aux parents d’élèves la responsabilité qu’ils endossent devant la situation qu’ils ont causée au pays. Les élèves ont prétendu manifester à propos de tenues, vous voyez maintenant ce que coûte chaque manifestation ! Ce n’est plus une affaire de tenues maintenant, c’est devenu une affaire de politique, et malheureusement, quelle que soit la position du tribunal, le coupable numéro un, dans cette affaire, ce sont les parents d’élèves ! Eh bien, puisque nous sommes des citoyens, tous les parents d’élèves répondront aux questions de justice. C’est tout. Toutefois il est à signaler que vous n’avez pas prévu, quand vous avez donné votre accord à vos enfants pour manifester, pour détruire le pays, vous n’avez pas prévu l’immixtion des étrangers qui se sont immiscés dans cette affaire, car les étrangers, Africains comme nous et non-Africains, se sont mêlés à cette affaire et ont exploite la situation en leur faveur. Je pense que vous me comprenez ! Et qui payera la responsabilité I C’est vous et vos enfants, c’est vous !

 

A propos de tenues, il faut que les élèves, les étudiants, les élèves des écoles, les étudiants de toutes les disciplines scolaires, de tous les enseignements, de tous les centres d’éducation et d‘enseignement culturel,moral de l’Empire centrafricain soient dotés de l’uniforme, portent de l’uniforme, ils doivent porter l’uniforme qui les désigne comme étudiants pour justement permettre à toutes les forces publiques de 1’Etat d’accorder davantage d’attention envers eux, de leur venir au secours, de leur venir en aide, de les distinguer des brigands, parce que il existe de nombreux enfants non scolarisés, de nombreux enfants brigands qui commettent des fautes, qui pillent le pays, qui volent ... Alors, la position du chef de 1’Etat centrafricain est de dire : (( Oui, les élèves porteront l’uniforme, et l’école sera ouverte dès que les élèves auront accepté le conseil proposé par le chef de 1’Etat pour porter l’uniforme. 

 

Même s’ils avaient porté cet uniforme demain, toutes les écoles seront ouvertes demain, mais l’uniforme doit être porté pour permettre aux services de l’ordre de leur apporter tous les secours, tous les concours, tous les soutiens. Mes enfants aussi porteront l’uniforme, car je suis centrafricain avant d’être tout ce que l’on peut penser ; mais vouloir dire que les enfants ne peuvent pas porter l’uniforme, je ne suis pas d’accord ! Il faut que les enfants portent l’uniforme car dans beaucoup de pays africains, dans beaucoup de pays et je cite même, avec respect : la Côte-d’Ivoire : tous les élèves portent l’uniforme ; le Gabon : tous les élèvent portent l’uniforme ; la France : tous les ékves portent l’uniforme ; le Cameroun : tous les élèves portent l’uniforme ; le Sénégal : tous les élèves portent l’uniforme. Et alors, pourquoi pas nous ? Pourquoi pas nous ? Pourquoi pas ? Qui vous a dit que c’était une brimade quand on a demandé aux élèves de porter l’uniforme ? Qui a dit que c’était une brimade ? Contraire ! Contraire ! C’est un respect qu’on veut attribuer aux élèves et aux étudiants.

 

Maintenant à propos de prix, je ne connais rien. Je ne sais pas le problème des prix. J’aurais tant souhaité que si vous, parents d’élèves, vous avez constaté des problèmes de prix, il fallait quand même demander, en dernier ressort, à voir le chef de l’Etat, pour lui soumettre le problème, parce que je ne voulais pas que l’on fasse du trafic avec le prix, je voulais qu’il y ait un texte officiel fixant le prix de l’uniforme des élèves et qu’-on désigne des organismes officiels pour faire ce travaillà, qu’on ne confie pas à n’importe quel tailleur ou à n’importe quel organisme pour ne pas faire de trafic; je ne suis pas d’accord non plus à ce que ces tenues coûtent exclusivement cher, car il faudrait que le prix de ces tenues soit raisonnable pour permettre aux parents qui ne sont pas tous des fonctionnaires ! Dans un pays on ne peut pas tous être fonctionnaires ! Dans un pays, il y a des paysans aussi, et il se trouve que dans un pays, seuls qui ont des ressources, seuls qui ont de l’argent, ce sont les paysans ! Evidemment les fonctionnaires sont des compatriotes qui ont décidé de, louer leurs services à leur Etat, à leur Patrie et en ce moment-ci, 1’Etat a des difficultés, 1’Etat ne paye pas régulièrement les fonctionnaires. Je le sais. Je le sais, mais c’est une conséquence comme une autre ; parce que je suis resté au pouvoir, président du gouvernement et président de la République pendant dix ans.

 

En dix années, je vous ai régulièrement payés jusqu’au 4 décembre 1976, date à laquelle le congrès avait décidé une nouvelle constitution, date A laquelle le congrès m’a demandé de rentrer dans mon village natal.

Je suis maintenant situé dans mon village natal. Il y a deux ans maintenant que je ne parle presque plus A la radio. II y a deux ans que je n’ai pas de contact avec vous. Qu’est-ce que vous me reprochez ? Je suis au village pour faire de l’agriculture, pour faire de l’agriculture, pour faire de l’élevage. Je suis tranquille 18-bas. Je vous ai laissé la ville de Bangui. Y a un gouvernement qui m’a remplacé, je ne suis pas président du gouvernement ; si vous avez constaté que ce gouvernement ne respecte pas vos droits, il fallait venir me dire et, avec vous, on allait certainement étudier quelque chose de nouveau parce que moi non plus je ne suis pas d’accord Q ce que le gouvernement néglige de payer vos droits. Les droits sont choses acquises. il faut que le gouvernement vous paye vos droits, et si le gouvernement ne vous paye pas vos droits, pour ceux qui sont fonctionnaires, il faut me le dire, c’est vrai parce que moi je ne cesse pas de le dire au gouvernement. Je le dis tous les jours au gouvernement parce que je me renseigne et je dis : (( Vous avez payé les fonctionnaires ? )) (( Non, pas encore. )) (( Vous avez payé ? )) (( Non. )) r( Qu’est-ce qu’il y a ? )) (( il y a ceci, il y a cela ! )) Car le pays est pourri maintenant avec la présence des Libanais, des voleurs !

 

Les Libanais sont des voleurs ! Ils pillent notre pays ! Quand on va demander les impôts du gouvernement, les taxes du gouvernement, tout ce qui revient au gouvernement, eux ils rendent mille francs aux agents de l’Etat, et les agents de 1’Etat se contentent de prendre mille, francs et foutent le camp, ces agents ne perçoivent pas les taxes de l’Etat, mais de mon temps c’était pas, comme ça ! C’était pas comme ça ! Je faisais percevoir les taxes de l’Etat, je faisais percevoir les impôts de l’Etat, mais l’actuel gouvernement qui ne fournit pas suffisamment d’efforts !

 

Alors il y a donc des problèmes, nous sommes tous des Centrafricains, il faudrait qu’on se rencontre pour régler ce Probleme, mais il n’est pas question A chaque manifestation ou Q chaque cas de mettre la totalité des responsabilités sur moi. Je ne suis pas Dieu ! Je ne suis pas Dieu ! Je ne suis pas Dieu ! Je suis un citoyen centrafricain comme vous, mais quelqu’un qui respecte les lois de son pays, je respecte les lois de mon pays, s’il y a des citoyens qui ne respectent pas les lois de leur pays, en tout cas ce n’est pas mon cas ! Parce que qui dit soldat, dit respect, dit homme discipliné. je suis un homme qui éprouve le sens de respect envers mon pays, l’Empire centrafricain ; et si nous étions tous pareils ? Je crois que notre pays serait un pays fort, mais s’il y a des gens parmi nous qui veulent rendre justice eux-mêmes, faire la justice eux-mêmes, alors ce sera le désordre dans le pays, personne ne réussira.

 

Tel était le propos que je voulais vous tenir parce que je n’habite pas la ville de Bangui, depuis la constitution je suis au village, dans mon village natal A quatre-vingt kilomètres de Bangui, je cultive la terre, je garde mes bœufs que vous m’avez donnés. Vous m’avez donné deux mille six cents bœufs, je vous remercie beaucoup, c’est vous qui me les avez donnés, avec votre cœur, pour l’amour et les sentiments que vous avez pour moi, je suis reconnaissant envers vous, mais laissez-moi garder les bœufs que vous m’avez offerts ! Laissez-moi aussi cultiver du manioc pour nourrir les habitants de la ville de Bangui ! Mais vous me mettez toutes les charges sur le dos ! Ce n’est pas moi ! Cette affaire est une affaire du gouvernement ! Il faut lire la constitution ! Il faut respecter la constitution ! Ne courez pas toujours après moi !Bokassa ! Bokassa ! Bokassa ! Mais si je n’i!tais pas venu hier à minuit, si je n’étais pas venu pour arrêter vos désordres, ici, a Bangui, je crois même que le gouvernement n’aurait pas été capable de pouvoir arrêter ça ! Il faut le dire, mais je suis venu, je suis arrivé à Bangui, à minuit, pour imposer l’ordre et la paix et je l’ai fait ! Est-ce que j’ai réussi ? 

 

Est-ce que je n’ai pas encore réussi ? Mais dans tous les cas, je suis décidé a le réussir, même quitte a verser mon sang par terre pour vous, je suis décidé à faire maintenir la paix coûte que coûte.

 

Voila ce que je voulais vous annoncer, je dois encore une fois vous dire merci beaucoup d’être venus. Nous sommes un pays aussi comme tous les autres pays en voie de développement, nous avons tous les organes législatifs, nous avons le département de la Justice qui est là pour examiner tous les problèmes ! Alors vous avez demandé aux enfants de saccager la ville de Bangui, de détruire le pays ; les enfants ont obéi aux ordres de leur père, et aux ordres des hommes politiques et parmi les enfants de l’école, il n’y a pas eu seulement que vos enfants, seulement vous qui n’êtes pas ministres. Il y a eu des enfants de ministres et les ministres sont des hommes politiques. Il y a eu leurs enfants qui ont poussé vos enfants a détruire la ville, ça aussi il faut tenir compte. Si les ministres veulent pousser leurs enfants, laissez les ministres pousser leurs propres enfants, mais je vous conseillerai toujours de garder vos enfants avec vous, de leur faire de bons conseils, de leur dire de ne pas être les premiers à courir l’aventure. On ne peut pas dire à son propre enfant : (( Va tuer ton pays ! va tuer ton grand-père, ta grand-mère, ta sœur, ton frère, ceci ... )) On ne peut pas dire A un enfant, dès qu’on le dit eh bien ce n’est plus l’enfant qui va le faire.Mais y a des hommes politiques aigris, y a ceux qu’on a foutu la porte parce qu’ils avaient volé, ils avaient détourné, mais qui est-ce qui guette les occasions ?

 

Alors ceux-là vont commettre,e encore le pire et puis y a les étrangers, y a les étrangers à commencer par les -Libanais et les autres Africains comme nous, qui se sont mêlés à cette histoire la. Ah ! il faut que vous soyez prudents ! Vous avez fait des enfants,c’est pour mieux les préparer, leur donner un avenir meilleur, mieux les former pour la Nation, pour le pays. Vous n’avez pas fait des enfants pour sacrifier, pour dire : (( Allez la-bas faire la guerre, allez vous tuer. )) Si j’avais autorisé l’armée a faire usage du feu comme il le fallait, eh bien aujourd’hui, moi je crois que, il aurait eu presque la ville de Bangui nettoyée, mais j’ai refusé, j’ai refusé. J’ai dit non ! (( Attention l’armée, respectez ! )) Mais avec vos enfants et avec les autres vous m’avez envoyé des militaires A l’hôpital, vous m’avez tué aussi des militaires 9 l’hôpital et vous ne devez pas penser a ceux-la, les gens qui ont des fusils ! Vous les envoyez a l’hôpital, VOUS: les blessez, vous leur tirez dessus avec des flèches, avec ceci, avec cela ; ce n’est pas beau. Vous ne devez pas dire A vos enfants de faire ça. Mais je sais maintenant que ce ne sont pas vos enfants qui ont fait cela. 

 

Ce sont les hommes aigris,les hommes politiques et ce sont aussi les enfants des hommes politiques, les enfants des ministres, des chefs de cabinet, des directeurs de cabinet ; les anciens et ceux qui sont actuellement,, tous ceux qui sont ex-ministres, ex-chefs de cabinet, ex-directeurs de cabinet ou ex-agents de quelqu’un quand il est vraiment devant une faute ! Mais moi vous m’avez fait retourner dans mon village, mais à chaque problème politique vous me mettez dedans !

 

Quelle est ma situation dans le pJoblème de non-paiement des fonctionnaires ? Si non je suis chef de 1’Etal: d’accord, mais je ne cesse pas de le dire au gouvernement : c’est une affaire de gouvernement. Il faut distinguer le gouvernement avec la personne propre de Monsieur Bokassa ! Je ne suis plus président du gouvernement ! Il faut respecter la constitution !

 

Mon intervention est terminée, si quelqu’un parmi vous avait quelque chose à dire, je serais tout disposé à l’écouter.

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21 janvier 2020 2 21 /01 /janvier /2020 23:29
RCA: la Chine va réaliser un parc solaire de 15 MW à Sakaï
RCA: la Chine va réaliser un parc solaire de 15 MW à Sakaï
RCA: la Chine va réaliser un parc solaire de 15 MW à Sakaï
RCA: la Chine va réaliser un parc solaire de 15 MW à Sakaï

 

RCA: la Chine va réaliser un parc solaire de 15 MW à Sakaï sous forme de don

 

Posté le 21 janvier 2020 par Energies Media avec Xinhua

 

Le projet localisé à l’ouest de la capitale Bangui sera exécuté sur le terrain par l’entreprise chinoise Changjiang Survey, Planning, Design and Research Co. Ltd

 Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a posé, vendredi 17 janvier, la première pierre d’un champ de panneaux solaires, don du gouvernement chinois.

Le projet d’une capacité de production prévue de 15 mégawatts est implanté à Sakaï, dans la commune de Bimbo (ouest de la capitale Bangui).

La cérémonie de lancement du parc solaire a eu lieu en présence de l’ambassadeur de Chine en Centrafrique, Chen Dong et du ministre centrafricain du Développement de l’énergie et des Ressources hydrauliques, Herbert Gontran Djono Ahaba.

Le projet sera exécuté sur le terrain par l’entreprise chinoise Changjiang Survey, Planning, Design and Research Co. Ltd.

Une fois réalisée, la centrale permettra d’atténuer les délestages dans la capitale.

La République centrafricaine disposait d’un taux d’accès à l’électricité de 14% en 2016, essentiellement à Bangui, selon les statistiques disponibles auprès de l’Initiative “Energie durable pour tous” (SE4All) de l’ONU.

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