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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 12:11


Andr--Kolingba.jpg

Communiqué de presse N° 010/ CPJP /CS/P/02-10


C'est avec une profonde consternation que la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) vient d'apprendre la disparition de l'ancien chef d'Etat centrafricain, le général André Kolingba décédé le dimanche 7 février 2010, des suites d'un cancer.

Nous nous empressons, l'ensemble des membres de la CPJP et moi-même, d'adresser à toute la famille du regretté ainsi qu'au peuple centrafricain nos condoléances les plus attristées et toute notre respectueuse sympathie.

Nous partageons du plus profond de notre cœur l'immense douleur et la grande affliction de tous ceux qui lui sont chers et leur exprimons notre fraternelle et sincère compassion. Nous nous inclinons par la même occasion, avec une vive et réelle émotion devant la mémoire de l'un des plus grands chefs d'Etat centrafricain que nous saluons avec déférence.

Que cette terre nourricière qui l'avait vu naître, lui soit légère.

Fait au Camp de la Liberté, le 08 février 2010

KARAMA Souleymane Nestor,


Président du Conseil Suprême

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 23:25


Gl-Kolingba.jpg

Par RFI lundi 08 février 2010

Une page se tourne dans l'histoire de la Centrafrique. L'ancien chef d'Etat, le général André Kolingba, est décédé dimanche 7 février 2010, dans l'après-après midi, à Paris des suites d'un cancer. André Kolingba était arrivé au pouvoir en 1981 à la faveur d'un coup d'Etat. C'est lui qui avait instauré le multipartisme en Centrafrique, ouvrant la voix à la première élection présidentielle démocratique en 1993. Il avait d'ailleurs été battu par Ange-Félix Patassé à cette occasion, et s'était plié au verdict des urnes.

Arrivé au pouvoir en 1981, à l’issue d’un coup d’Etat sans effusion de sang, André Kolingba a voulu durant toute sa vie donner l’image d’un homme de paix, mais il reste pour de nombreux Centrafricains l’homme du colonel Mansion, le pro-consul français à Bangui. C’est lui qui a instauré le tribalisme dans la gestion de l’Etat, lui qui a fait brûler des villages dans le nord du pays après le coup d’Etat manqué d’un certain François Bozizé et de son ami d’alors Ange-Félix Patassé.

Ange-Félix Patassé

Ancien président centrafricain, qui a succédé par les urnes à André Kolingba en 1993.

Un homme qui a beaucoup contribué à l'instauration de la démocratie... il a accepté le principe d'élections libres et démocratiques pour le changement... j'avais dit que je pardonnais à tous ceux qui ont contribué à me renverser... moi je n'ai pas d'ennemi, c'est un patriote qui a pris l'option des armes mais il a vu que les armes ont des limites...

08/02/2010 par Carine Frenk

Sous la pression populaire, il réinstaure le multipartisme en Centrafrique. C’est l’époque du discours de La Baule et contrairement à d’autres chefs d’Etat africains, il accepte que le débat démocratique s’instaure en Centrafrique, sans faire usage de la violence. Il ouvre ainsi la voie à la première élection présidentielle démocratique et cède le pouvoir à Ange-Félix Patassé en 1993.

Le général Kolingba, c’est aussi l’homme du coup d’Etat manqué du 28 mai 2001 –il en assume en tout cas la paternité- Des milliers de Yacoma doivent fuir la répression. André Kolingba se réfugie en Ouganda.

Puis vient le moment du pardon : à la tribune du Dialogue national, organisé après la prise du pouvoir du général Bozizé en 2003, l’ancien président Kolingba demande pardon pour les erreurs commises.

Fidèle Gouandjika Ministre du Développement rural et proche du président Bozizé.

"Le président Kolingba a été un des grands bâtisseurs de la République centrafricaine. Il a ramené la démocratie en 1993, il a laissé un pays pacifique... un président qui a accepté d'aller aux urnes et qui a perdu dignement... un très bon souvenir..."

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:39


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(Cameroon-Tribune 08/02/2010)



Le nouveau gouverneur de la banque centrale a été installé dans ses fonctions vendredi dernier à Yaoundé.

Un jour nouveau se lève sur la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Un nouveau capitaine est arrivé aux commandes du navire. L’Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama a pris officiellement ses fonctions de gouverneur de la BEAC, vendredi dernier au palais des Congrès de Yaoundé, au cours d’une cérémonie présidée par le président du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), le ministre centrafricain des Finances et du Budget, Albert Besse. Après les remous sous fond de luttes d’influence et de détournements de fonds, qu’a connus la BEAC au cours des derniers mois voire années, l’installation du nouveau gouverneur est venue concrétiser les décisions prises lors de la 10e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC qui s’est tenue à Bangui en République centrafricaine les 16 et 17 janvier 2010. Il en ressort que Lucas Abaga Nchama prend le relais du Gabonais Philibert Andzembe. Davantage, au terme des travaux de Bangui, la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC a institué le principe de la rotation par ordre alphabétique des Etats membres, au niveau des institutions, organes et institutions spécialisées de la Communauté, mettant fin au consensus de Fort Lamy.

Ainsi, au-delà des aspects protocolaires, la cérémonie de vendredi a fixé le cap de l’action du nouveau patron de la BEAC. «Vous aurez la lourde charge de tout mettre en œuvre pour que renaisse durablement la confiance entre, d’une part, la BEAC et d’autre part, ses partenaires, les populations de la CEMAC et les opérateurs économiques, suite aux diverses affaires qui ont terni l’image de notre institution d’émission ». Paroles d’Albert Besse, président du comité ministériel de l’UMAC à l’endroit du gouverneur entrant.

En clair, Lucas Abaga Nchama est en mission pour redorer le blason de la banque. En outre, il lui a été clairement demandé de veiller à ce que tous ceux qui se sont rendus coupables de malversations soient poursuivis par la justice.

Le nouveau gouverneur doit insuffler un nouvel esprit au sein de cette institution qui a été sérieusement ébranlée par des affaires de détournements de fonds et de placements à risques. Renforcer la rigueur dans la gestion de la banque, garantir la bonne gouvernance. Comme le lui a rappelé Albert Besse, les chefs d’Etat lui font confiance et il faudrait qu’il trouve les solutions appropriées permettant de restaurer la crédibilité et l’image de la Banque centrale.

Même son de cloche chez le ministre des Finances du Cameroun, Essimi Menye, qui a rassuré le nouveau gouverneur de tout l’appui du Cameroun, hôte du siège de la BEAC. Mais comme a rappelé le ministre des Finances camerounais, il s’agira, avant toute chose, d’appliquer à la lettre les recommandations formulées par les Chefs d’Etat de la CEMAC et par les organes de contrôle de la BEAC. Le message n’est certainement pas tombé dans les oreilles d’un sourd. Lucas Abaga Nchama en tant qu’ancien de la maison BEAC est parfaitement au courant des dossiers. A lui d’imprimer définitivement sa marque !


Simon Pierre ETOUNDI

© Copyright Cameroon-Tribune

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:36


BDEAC siège


(Congo- Site Actualités 08/02/2010)


L’assemblée générale des actionnaires de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) s'est tenue le 6 février à Brazzaville. Elle a consacré la prise de fonctions du nouveau président de la banque, le Gabonais Michael Adandé qui succède au Centrafricain Anicet Georges Dologuélé, placé à la tête de la BDEAC depuis 8 ans.

L’assemblée a entériné la nomination du nouveau président de la BDEAC, désigné par les Chefs d’Etat des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), lors du dernier sommet tenu du 16 au 17 janvier 2010 à Bangui (RCA).

Agé de 57 ans, M. Adandé a travaillé à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et au département Afrique du Fonds monétaire internationale (FMI). Il est appelé à conduire les orientations et instructions des Chefs d’Etat de la zone CEMAC.

«Je voudrais affirmer à tous que je n’épargnerai aucun effort pour justifier la confiance placée en moi. C’est l’occasion de rendre hommage mérité à mon prédécesseur, l’ancien Premier ministre Anicet Georges Dologuélé, pour les efforts déployés durant sa présidence en vue de donner à notre institution la place qui est la sienne aujourd’hui», a déclaré M. Adandé.

Le nouveau président de la BDEAC a ajouté qu’il conviendrait de s’orienter vers une voie de réformes visant à faire de cette institution bancaire un véritable outil pour l’émergence des Etats de la zone CEMAC. Il s’agira selon lui de moderniser les structures, disposer des expertises nécessaires, renforcer la gouvernance et édicter des règles ainsi que des procédures d’une grande fiabilité.

Ces mutations, estime M. Adandé, devraient contribuer à rendre cette banque plus performante et plus attractive en vue d’une notation enviable sur les marchés afin de lever les ressources indispensables à la réalisation de ses missions.

«Je voudrais partager avec vous la vision d’une institution compétitive, au service du développement de nos Etats et dont la renommée tient à la qualité des hommes qui l’animent. Comme vous, je suis un fervent défenseur du travail bien fait et de l’esprit d’équipe. C’est la condition nécessaire pour réussir l’exaltante mission qui vient de nous être confié par les plus hautes autorités de nos pays respectifs. J’invite d’ores et déjà chacun de vous à donner le meilleur de lui-même», a-t-il dit.

Le président sortant de la BDEAC a salué la confiance et la collaboration avec les actionnaires de la banque durant son mandat. Il a indiqué qu’au moment où il prenait ses fonctions, notamment le 18 septembre 2001, la mission paraissait presque impossible tant l’ampleur des dégâts était énorme.

La BDEAC a connu une longue période d'hibernation dans les années 90 avant de reprendre le financement des projets en 2003. L'année dernière, le capital social de la banque est passé de 94 milliards à 250 milliards de francs CFA soit de 2,5% d’augmentation.

 
Anicet Clotaire Ndzi

© Copyright Congo- Site Actualités

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:34


gl André Kolingba

 

APA - Bangui 08-02-2010 (Centrafrique) Le Président François Bozizé de Centrafrique a présenté lundi ses condoléances à la famille de l’ancien Président le général André Kolingba décédé dimanche à Paris des suites d’une maladie à l’âge de 73 ans.

« Mon frère d’Armes, le Général d’Armée André Kolingba, ancien Président de la République, n’est plus. La tristesse qui est celle de sa famille est également la nôtre car, la fraternité et l’unité qui étaient le sens de sa politique continuent de nous interpeller profondément pour la préservation de notre patrie », écrit le président centrafricain dans un message rendu public lundi à Bangui.

« En cette douloureuse circonstance, en votre nom à tous, je présente ma fraternelle compassion à la famille du disparu ainsi qu’à son parti, le parti le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) pour cette perte incommensurable », note le communiqué

« La République en appelle à chacune et chacun de nous pour réserver, sur la terre de ses ancêtres, les adieux à la dimension de l’ancien Chef d’Etat que fut le Général d’Armée André Kolingba », ajoute le communiqué.

Arrivée au pouvoir le 1er septembre 1981, par un coup d’Etat, le Général d’Armée André Kolingba a mis en place un Comité Militaire de Redressement National (CMRN) en vue de restaurer l’autorité de l’Etat tout en s’attaquant au problème de redressement de l’économie.

 

Centrafrique: hommage de Bangui et de Patassé au défunt président Kolingba

BANGUI 8 février 2010 (AFP) — Le gouvernement centrafricain, mais aussi son ancien adversaire, l'ex-président Ange-Félix Patassé, ont rendu hommage lundi à l'ancien président André Kolingba (1981-1993), décédé dimanche à Paris à l'âge de 73 ans.

"Le gouvernement et le peuple centrafricains gardent encore en mémoire les souvenirs d'un grand homme d'Etat au sens élevé de la patrie", affirme un communiqué du gouvernement diffusé lundi.

Joint par l'AFP, Ange-Félix Patassé a affirmé avoir "pardonné tout cela" à André Kolingba en parlant de la tentative de coup d'Etat de 2001 de ce dernier contre lui, préférant évoquer la mort d'un "frère, d'un compatriote et d'un grand homme d'Etat".

"C'est lui qui a ouvert le pays au multipartisme et c'est lui qui a organisé les premières élections libres et démocratiques", a affirmé M. Patassé, arrivé au pouvoir en 1993 en battant notamment M. Kolingba lors du scrutin.

"C'est vrai qu'il avait pris les armes avec d'autres compatriotes pour me renverser, mais il a fini par se convaincre que ce n'était pas la bonne voie", a conclu M. Patassé.

De source informée à Paris, M. Kolingba souffrait depuis longtemps d'un cancer de la prostate.

Né le 12 août 1936 à Bangui, l'ancien général d'armée avait renversé par un coup d'Etat en 1981 le président David Dacko (1979-1981) successeur de Jean-Bédel Bokassa.

Fondateur du parti unique Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) en 1987, Kolingba avait été contraint sous la pression de la rue et après des grèves sans précédent dans le pays, d'autoriser le multipartisme en 1991. Il s'était maintenu au pouvoir jusqu'en 1993.

Après une tentative ratée de coup d'Etat en 2001 et un exil en Ouganda, il avait bénéficié en 2003 du renversement de Patassé par François Bozizé, actuellement au pouvoir, et d'une amnistie pour participer au "dialogue national". A nouveau candidat à la présidentielle en 2005, il avait terminé troisième du scrutin remporté par Bozizé.

Son parti était considéré comme la seconde force d'opposition du pays avec notamment six députés au Parlement, fort de 105 membres.

Copyright © 2010 AFP.

 

NDLR : Comme d’habitude en pareille circonstance, l’amnésie est la règle. Après la mort des hommes politiques centrafricains, l’opinion assiste généralement à un indécent et hypocrite concert de louanges post mortem. Ce fut le cas pour le président David Dacko et plus récemment encore du Pr Abel Goumba. Faut-il rappeler que dans son allocution de clôture du Dialogue National de 2003 auquel assistait le général André Kolingba, celui-ci se faisait traiter de « serpent venimeux » par ce même Bozizé qui ose parler aujourd’hui de « perte incommensurable » occasionnée par sa disparition. Faut-il en rire ou en pleurer ?  

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 04:52


Joseph Binguimalé

 

 

Joseph Binguimalé doit partir !

 

A peine trois mois seulement à la présidence de la coordination nationale de la Commission Electorale Indépendante, le personnage du vrai faux pasteur Joseph Binguimalé est déjà fortement contesté. Son impartialité est inexistante. L’indépendante de ladite commission n’existe que de nom. De fortes présomptions de mauvaise gestion pèsent en effet sur lui quant à l’utilisation des premiers décaissements d’argent mis à sa disposition pour l’accomplissement de la mission de la CEI. Certains bailleurs de fonds qui ont donné leur accord de principe pour contribuer au financement des élections à travers la CEI hésitent dorénavant à mettre la main à la poche. Motif : Binguimalé a davantage utilisé les fonds mis à sa disposition pour acquérir surtout des véhicules pour lui-même et les membres de la CEI.

 

Tant et si bien que l’opposition regroupée au sein du Collectif des Forces du Changement exige sa démission. Elle a fait publiquement le 30 janvier dernier lors de la réunion convoquée par Bozizé avec la classe politique et la société civile en présence du corps diplomatique, la démonstration de l’incompétence, de la malhonnêteté et l’inventaire des irrégularités et fautes commises par Joseph Binguimalé.

 

C’est ainsi que séance tenante, Bozizé a accédé à un certain nombre de revendications de l’opposition et même ordonné qu’il soit effectué un audit de sa gestion de ces trois mois de gestion de la CEI. Voilà que quelque temps après, sans doute sous la pression des faucons et des durs de son clan, le pouvoir semble amorcer une sorte de rétropédalage sur les points de revendication de l’opposition qui avaient rallié l’acceptation de Bozizé, notamment la dissolution des comités locaux de la CEI clandestinement et illégalement mis en place par Binguimalé.

 

Faut-il rappeler que l’audit sur la gestion du vrai faux pasteur ordonné par Bozizé est en soi un cinglant désaveu de son douteux compère. Il n’est pas normal qu’en attendant les conclusions de l’audit, ce dernier puisse continuer de poser des actes comme président de la coordination nationale de la CEI et engager toujours des dépenses. On apprend qu’il serait envoyé par Bozizé pour on ne sait pour quelle mission à Khartoum au Soudan. Visiblement, tout semble indiquer que Bozizé ne voudrait pas se défaire de lui pour des raisons bien simples à comprendre. Binguimalé est la pièce maîtresse de sa sratégie de fraude électorale. Il pourra difficielement le lâcher s'il ne trouve pas un remplaçant du même acabit.

 

Autre étrangeté qui illustre parfaitement le fait que Binguimalé est bel et bien aux ordres et que cela est totalement inadmissible, c’est l’annonce faite par lui sans rire il y a quelques jours, de ce qu’il aurait "retrouvé" comme par enchantement dans des entrepôts au quartier Combattant à Bangui, les listes électorales qui avaient servi aux dernières élections de 2005 alors que le ministre chargé de l’Administration du Territoire Elie Oueifio avait pourtant déclaré en avril 2009 devant les députés à l’Assemblée Nationale lors de l’examen de la loi portant code électoral, que ces listes avaient été détruites.

 

Il y a lieu ici de rappeler que la principale mission confiée à la Commission Electorale Indépendante est celle de procéder au recensement de la population afin de dresser des listes électorales fiables et non de réviser d’anciennes listes miraculeusement retrouvées. Sur sa lancée, Binguimalé pousse la provocation jusqu’à demander le financement de la communauté internationale pour saisir ces « listes électorales ». Il est clair que toutes ses grossières manœuvres sont cousues de fil blanc car il tente d’imposer subrepticement les listes obtenues à partir du recensement illégal et clandestin orchestré par le ministre Elie Oueifio qui avait fait remettre des cahiers d’écoliers aux chefs de village et maires, découvert par hasard au cours de sa tournée dans l’Ouham-Pendé et dénoncé en règle par Martin Ziguélé en juillet 2009. Une telle démarche est totalement malhonnête et disqualifie totalement le vrai faux pasteur pour les fonctions de président de la coordination nationale de la CEI.

 

La communauté internationale qui se déclare vouloir appuyer la République centrafricaine à réussir la tenue de ses élections, ne doit pas laisser le pouvoir de Bozizé prendre autant de liberté avec les normes et standards internationaux en matière d’organisation d’élections. Elle doit veiller à la régularité de toutes les étapes du processus et mettre la pression sur Bozizé pour l’indispensable  réalisation du DDR avant la tenue de ces élections. Car faute de cela, il est évident que la RCA ne connaîtra pas la sérénité, la sécurité et la paix, nécessaires à la réussite de ces élections dont tout le monde s’accorde à reconnaître le caractère décisif sur l’avenir à court terme du pays.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 01:41


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BANGUI – (L’Indépendant) – 07 février 2010 – Le directeur national de la documentation, l’un des nombreux services de renseignement de François Bozizé, Aristide-Briand Reboasse, serait en détention pour malversation financière, a-t-on appris samedi d’une source proche de la présidence centrafricaine.

M. Reboasse serait arrêté sur les instructions du président centrafricain, qui reprocherait à son chef de renseignement « ses pratiques mafieuses » et sa mauvaise gestion des « fonds alloués » à son service.

À en croire une autre source proche du dossier, Aristide-Briand Reboasse se serait spécialisé depuis sa prise de fonction dans « l’extorsion de fonds » aux commerçants musulmans particulièrement libanais. « Il menaçait de les accuser d’atteinte à la sureté de l’État pour leur faire peur. Et il repassait pour exiger des espèces sonnantes et trébuchantes », indique la source.

Selon nos informations, M. Reboasse se serait également brouillé avec son mentor Firmin Feïndiro, procureur de la république de Bangui, qui l’avait pourtant présenté à François Bozizé avant sa nomination à la tête du bureau national de la documentation (BND), alors qu’il travaillait comme caissier dans une station service de Tours (France).

Difficile pour l’heure actuelle d’avoir la confirmation de l'arrestation de ce dernier auprès des autorités centrafricaines, qui ne souhaitent pas s’exprimer. Toutefois, une source gouvernementale indique il serait détenu à la SRI (section recherche et information), de triste réputation et dirigé par le fils Bozizé, Papy.

À rappeler que le bureau national de la documentation est un service de renseignement rattaché directement au cabinet du président centrafricain. Il est dirigé depuis sa création il y’a deux ans, par M. Reboasse.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 01:33


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 Je lisais une correspondance sur internet, dont l’auteur ne voyait pas la nécessité d’investiguer la mort de Charles Massi, vu qu’"un rebelle est un ennemi de l’Etat et de la nation centrafricaine". Je me suis dit que c'était une belle simplification, et un sacré culot, je dirais même plus, une tentative de falsification de l’Histoire. Une clarification du vocabulaire est vraiment nécessaire d'abord, sinon, le néophyte ne comprendrait même pas pourquoi tous ces centrafricains demandent une enquête sur la mort de Charles Massi en détention, un simple rebelle qui ne fait qu'ennuyer le pouvoir!

  Pour ce faire, il donc utile d'abord de se demander ce qu'est un rebelle centrafricain...

  Le mot "rebelle" est tout d'abord le terme utilisé pour qualifier quelqu'un qui n'est pas d'accord avec le pouvoir central, et qui se rebelle donc. Evidemment ça ne va pas arranger ce pouvoir central et sa clique, donc il va pourchasser le-dit rebelle.

  La question suivante est de savoir ce qu'on entend par "nation centrafricaine". Est-ce le-dit pouvoir central, dont le chef est arrivé au pouvoir par les armes en tant que rebelle? Donc le fait d'avoir réussi son coup d'état, il n'est plus un rebelle accessoirement. Il est maintenant devenu "président". Belle métamorphose à vrai dire. Car on l'a compris, le rebelle est en réalité un fauteur de trouble, qu'il faut éliminer à tout prix. Pourquoi? mais parce que justement, par un tour de polichinelle, il peut se retrouver président du jour au lendemain.

  La "nation centrafricaine" peut aussi vouloir dire "la société civile centrafricaine".

  Quand on a un président qui s'impose par la force, on peut bien s'imaginer que le peuple ne le suivra pas forcément. Quand il s'agit en plus d'un général qui ne connait que le langage de la violence et du pillage systématisé, on peut d'autant plus s'imaginer que la société civile ne voudra pas vraiment de lui comme chef d'état. Donc pour rester chef, il doit frauder les élections. Obligé !

  De fil en aiguille on peut donc se demander ce que signifie être ennemi de l'Etat ou ami de l'Etat.

  De toute évidence, l’état-nation du président d’aujourd’hui n'est pas l’état-nation des centrafricains. Il y a  même incompatibilité évidente. Le siège présidentiel et le butin de guerre d’un côté, et le peuple de l’autre. Comme tout président est sensé gouverner le pays pour le bien du peuple, et non pour le bien de sa poche, il devient évident que ce président - ancien rebelle n'est pas vraiment l'ami de son peuple. S'il n'est pas ami de son peuple, au vu des exactions économiques faramineuses envers le peuple centrafricain, on pourrait même oser dire qu'il est l'ennemi du peuple… Peu le disent tout fort, les autres craignent la bastonnade nationale qu’ils risquent de recevoir s’ils s’expriment… La vie est déjà un tel combat quotidien pour la société centrafricaine, alors inutile d’en rajouter ! Avec une espérance de vie à la naissance de 37 ans, on s’imagine un peu l’âpreté du combat…

  On pourrait même s’imaginer que l’ennemi du pouvoir – le rebelle - pense plus au bien-être du peuple centrafricain que le pouvoir. Le facteur « intérêt » est évidemment une possibilité non négligeable, mais on ne peut pas généraliser sans preuves.

  Et ne dit-on pas que l’ennemi de mon ennemi est mon ami ?

  Charles Massi n’est certainement pas l’ennemi du peuple juste parce que le régime le considère comme un trouble-fête. Il faudrait d’ailleurs demander au peuple ce qu’il en pense avant d’avancer des arguments simplistes. Une enquête sur sa disparition, demandée d’ailleurs globalement par la classe politique opposante au pouvoir (ennemie de l’Etat également ?), et certainement par beaucoup de centrafricains qui n’ont pas forcément le pouvoir de s’exprimer de façon à être entendu, servirait surtout à confirmer la gouvernance assassine du pouvoir. Car Massi n’était pas n’importe quel rebelle : comme par hasard, le président ne le portait pas dans son cœur, déjà avant qu’il ne devienne véritablement rebelle. En confirmant l’implication du pouvoir dans sa mort, nous aurions affaire plus précisément à un règlement de compte.

  En Afrique centrale en général, les opposants aux régimes brutaux et définitivement anti-patriotiques que nous connaissons aujourd’hui, sont souvent à 10 000 lieues d’être des ennemis du peuple. Des ennemis de la clique au pouvoir oui, mais pas de la société civile dont ils sont d’ailleurs généralement issus.

  Certes il y a les opportunistes opposants, et c’est une race qu’on commence à bien identifier. Ce ne sont pas des opposants au vrai sens du terme et leur pseudo-opposition n’est que très ponctuelle. Je les appellerais plutôt « les frustrés de la mangeoire…. ». Mais c’est un autre débat. Je parle de ceux – minoritaire à vrai dire - qui cherchent véritablement à marquer de leur empreinte le développement socio-économique et le destin de leur pays.

7 février 2010 

Source : blog de Juliette Abandokwe

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 00:46


gl André Kolingba

Né le 12 août 1936 a Bangui oü il Effectué ses études primaires et secondaires, il rejoint très tôt pour l'École Militaire Préparatoire des Enfants de Troupe de Brazzaville. Puis il est incorporé dans les forces françaises le 12 octobre 1954. Après deux ans de formation théorique et pratique, il part pour l'École d'Application des Transmissions de Montargis en France.

1965: Il est nommé Officier des Transmissions de l'Armée Française à Brazzaville. L'officier André Kolingba demandera plus tard son reversement dans les rangs des Forces armées centrafricaines dont il a  contribué à mettre en place les structures de premières.

1966: Il Prend le commandement du 1er Bataillon des Transmissions des Forces armées centrafricaines (BTFAC). Il restera 9 ans à ce poste cumulants lune formation des jeunes sous-officiers des transmissions en tant que professeur et directeur de cette institution. Il dispense alors des cours de mathématiques, électricité générale et de la technique de la radioélectricité.

1975: Au sortir d'une de ses nombreuses assignations à résidence, d'intimidations, d'arrestations arbitraires sous le règne de Jean Bedel Bokassa, Ce dernier finit par l'envoyer au Canada en qualité d'ambassadeur à Ottawa.

1979: Il est nommé  toujours comme ambassadeur à Bonn en Allemagne Fédérale.

Après la chute de Bokassa, par Encourager fortement l'ex-Premier ministre Bernard Christian Ayandho, Le Général André Kolingba regagne le pays où il est alors nommé Chef d'Etat Major  puis promu Général d'Armée le 24 juillet 1981.

1er septembre 1981: Le pays se trouve au bord de la guerre civile. Le président David Dacko ramené dans les soutes d'un Transall de l'armée française par le Pouvoir de Valéry Giscard d'Estaing, est malade et incapable de faire face à ses nouvelles charges présidentielles. Le pays est en proie au désordre. Il se voit contraint de remettre le pouvoir au chef d'État-major des Faca qui n'est autre que Le Général André Kolingba. Celui-ci dissout tous les partis politiques et forme Une junte appelée Le Comité Militaire de Redressement National (CMRN) et promet de restituer le pouvoir six mois plus tard aux civils mais l'appétit venant en mangeant, il gardera jalousement ce pouvoir Douze ans pendentif .

Mars 1982: Prenant prétexte sur une radiophonique déclaration irresponsable d'un autre Général pourtant Ministre de l'information dans le CMRN, François Bozizé, le président Kolingba, croyant qu'il s'agissait d'une tentative de coup d'Etat de Patassé, fera abattre une répression aveugle et impitoyable sur les membres du MLPC et tous les citoyens assimilés à ce parti et des ressortissants des préfectures de l'Ouham et surtout de l'Ouham-Pendé.

1985: Il s'attelle à la rédaction d'une nouvelle Constitution.

Prenant Encore Prétexte sur la présence du Général Alphonse Mbaikoua et ses éléments dans la région, le président André Kolingba ordonne à nouveau une répression sanglante et politique de terre brûlée à Paoua et ses environs que le Général Lucien  Guillaume Ndjengbot est chargé d'exécuter.

 28 novembre 1986: Elle est Soumise par référendum au peuple, par référendum qui valait aussi opportunément plébiscite du président Kolingba.

6-7 février 1987: Il crée le Rassemblement démocratique centrafricain (le RDC).

31 juillet 1987: Il fait doter la RCA d'une Assemblée Législative avec des députés élus au suffrage universel direct .

10 novembre 1987: Création du Conseil Economique et Régional.

28 mai 1988: Il procède aux élections municipales.

La gouvernance du Général Kolingba est de plus en plus mauvaise et la situation générale du pays »s'en ressent». Le tribalisme est érigé en mode de gestion. L'appareil d'Etat, la grande administration, l'armée, l'appareil judiciaire, les principales sociétés d'Etat et d'économie mixte, truffes Sont des ressortissants de la même ethnie que le président Kolingba. Le Gouvernement  ccumule plusieurs mois d'arriérés de salaires des fonctionnaires. Le mécontentement de la population va grandissant. Une pétition géante est organisée qui recueille les signatures les plusieurs citoyens mais déclenche une véritable chasse aux sorcières qui déchirer Encore Le pouvoir du Général de plus en plus impopulaire.

1989: Il fait enlever dans des circonstances  rocambolesques son ancien ministre François Bozizé accusé d'avoir tenté un coup d'Etat en mars 1982 et alors exilé à Cotonou (Bénin), par un commando monté par son ministre de l'intérieur le colonel Christophe Grélombé et son conseiller béninois Octave Houdégbé avec la complicité du pouvoir de Mathieu Kérékou. Pieds et poings liés, embarqué à bord de la Caravelle du Gouvernement centrafricain avec quelques uns de ses proches, Bozizé est incarcéré, torturé, puis jugé avant d'être acquitté au bout de deux années de cauchemar.

1991: La chute du mur de Berlin, la vague des conférences nationales souveraines dites et le vent de la démocratie qui a soufflé après la conférence France Afrique de La Baule avec le discours historique de François Mitterrand  affirmant désormais que la France n'aiderait plus que les pays africains qui feraient de réels efforts de démocratisation et de bonne gouvernance, contraindront Kolingba, également sous la pression de la rue et après des grèves sans précédent dans le pays, d'autoriser le Multipartisme.

Après l'expiration de son mandat, André Kolingba dut accepter une brève transition dirigée par un Conseil Politique Provisoire de la Nation composée de lui-même, de l'ancien président David Dacko et des principaux candidats à l'élection présidentielle comme le Pr. Abel Goumba, Ange Félix Patassé, Entre autres, avant d'organisateur en 1992 des élections générales pluralistes dont les résultats du premier tour du scrutin annulés seront. Un deuxième scrutin aura lieu de nouveau en 1993 où il arrive en quatrième position, André Kolingba aura encore la tentation d'en annuler les résultats mais connaitra la ferme opposition de la France. C'est le candidat Ange Félix Patassé qui remportera à la régulière ces élections à l'émission d'un affrontement au deuxième tournée avec le pr. Abel Goumba. André Kolingba quittera non sans amertume le devant de la scène politique et laissera durablement dans l'opinion, l'image d'un président sortant aura qui organisateur des présidentielles les élections pour les perdre.

1996: A tort ou à raison, les trois mutineries  d'une partie de l'armée centrafricaine Bangui qui éclatent lui sont attribuées par le régime du président Patassé.

1999: André Kolingba de nouveau candidat à l'élection présidentielle mais arrivent loin derrière.

28 mai 2001: Il revendique sur RFI la tentative de coup d'Etat contre le président Patassé qui fera plusieurs victimes civiles et militaires et fuit à Kampala en Ouganda ou l'asile politique lui est accordé. Le Président Patassé une rencontre sa tête à prix pour la somme de 25 millions de francs CFA. Son épouse et certains de ses proches ainsi que quelques anciens dignitaires de régime fils se réfugient à la résidence de l'Ambassadeur de France à Bangui.

26 août 2002: Le Général André Kolingba, Et une vingtaine de militaires centrafricains sont condamnés à mort par contumace à Bangui dans le cadre du procès des auteurs Présumés du coup d'Etat du 28 mai 2001. Ii a été reconnu "coupable du crime d '« «atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat», Selon le verdict lu par le président de la Cour criminelle de la République centrafricaine. Il ne remettra pied au pays  qu'à la faveur du coup d'Etat du 15 mars 2003 de François Bozizé qui décide de l'amnistier pour qu'il puisse assister à la clôture des travaux du prétendu dialogue national de la fin de l'année 2003.

2005: Il est de nouveau candidat à la mascarade électorale des présidentielles remportées par François Bozizé. Entre les deux tours du scrutin, André Kolingba incité dit-on par son épouse, exige dans un mémorandum la somme de cinq milliards de F CFA avant d'appeler  les électeurs à voter pour Bozizé. L'histoire ne dit pas cette s'il avait obtenu cette somme d'argent.

7 février 2010: Décès à Paris du général André Kolingba

 

 

NDLR: Récemment encore, on prêtait au général André Kolingba l'intention de s'aligner aux prochaines présidentielles dont on ne connaît pas encore la date, mais la mort en aura décidé autrement. Ces derniers temps, très peu de monde avait pu rencontrer le vieux général. Même certains anciens dignitaires de son parti, parfois venus exprès de Bangui à Paris pour le voir,  ainsi que certains de ses proches, n'étaient plus parvenus à le rencontrer. Il vivait quasiment reclus ceci d'autant plus que son état de santé le nécessitait et son épouse Mireille Kolingba, avait aussi érigé une infranchissable  barrière autour de lui.

Les dernières décisions maladroites concernant la direction de son parti RDC qui étaient attribuées au général Kolingba, semblent n'avoir été que des montages savamment élaborées par elle même et un groupuscule constitué d'un illustre inconnu, Gabriel Goloumo (qui vient d'ailleurs de semer le désordre dans la Commission électorale à Bangui) et un certain Simon Alalengbi, qu'elle manipulait à sa guise dans l'ombre.

Par ailleurs on prête à Mireille Kolingba l'intention de faire don de sa personne à la RCA aux prochaines élections présidentielles. Elle aurait aussi décidé d'aligner  sa fille Cécile Kolingba, épouse d'un citoyen gabonais, aux législatives à Gambo dans la préfecture de la Basse-Kotto, contre un autre candidat déjà proposé par le RDC. L'objectif recherché par Mireille Kolingba, toujours selon nos informations, serait à terme, de faire en sorte que l'une de ses filles devienne aussi ministre comme un des fils de son mari, Désiré Kolingba qui est actuellement membre du Gouvernement Bozizé .

Après Barthélemy Boganda, Jean Bedel Bokassa, David Dacko et Abel Goumba, la disparition du général André Kolingba laisse un vide supplémentaire dans le cercle restreint des dinosaures de la politique dont les antagonismes et les ambitions personnelles empoisonnent depuis des lustres, le paysage politique du pays et pèseront quelques années encore sur la vie de la République centrafricaine. Elle clarifiera aussi, à n'en pas douter, beaucoup de choses sur ce très complexe échiquier politique centrafricain qui se prépare justement à se rendre aux urnes, encore sait-on quand ?

 

  

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 19:11


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L’ancien président centrafricain, le général d’armée André Kolingba est mort ce jour 7 février 2010 à 13 heures à Paris, apprend-t- on de sources proches de sa famille. L’état de santé du vieux général qui s’était brusquement détérioré ses derniers temps était devenu une grande source de préoccupation pour sa famille et les dirigeants du parti, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) dont il fut le président fondateur. Sa disparition à l’âge de 74 ans aura inévitablement une certaine influence sur la donne politique en République centrafricaine.

La rédaction reviendra ultérieurement sur cet acteur majeur de la politique centrafricaine qui vient de s’éteindre.


Centrafrique décès en France de l'ancien président André Kolingba



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BANGUI (AFP) - 07.02.2010 19:59

L'ancien président centrafricain André Kolingba (1981-1993) est décédé dimanche à Paris à l'âge de 73 ans, a appris l'AFP à Bangui auprès du président du directoire de son parti, le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) Gabriel Goloumo.

"Nous avons la confirmation de la mort du président-fondateur de notre mouvement en fin d'après-midi à Paris", a déclaré M. Goloumo qui n'a pas précisé les raisons de ce décès.

Né le 12 août 1936 à Bangui Kolingba, ancien général d'armée, avait renversé par un coup d'Etat en 1981 le président David Dacko (1979-1981) successeur de Jean-Bédel Bokassa.

© 2010 AFP

 

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