Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 01:36


Kadhafi raibann jpg

 

AFFAIRE KADHAFI | Œil pour œil, dent pour dent. La Libye met ses menaces à exécution. Elle ne délivrera plus de visas d’entrée aux Européens de la zone Schengen. La crise entre la Suisse et Tripoli contamine désormais l’Europe.

JUDITH MAYENCOURT AVEC LES AGENCES | 16.02.2010 | 00:00

On évoquait déjà la fin de la crise et on croyait proche le retour des otages – ou du moins de Rachid Hamdani, libéré de toute charge par la justice libyenne. Il n’en est rien. Entre la Suisse et la Libye, l’horizon s’est assombri d’un coup. Tripoli a annoncé hier qu’il ne délivrait plus de visas d’entrée aux Européens, à l’exception des Britanniques. C’est une mesure de rétorsion à la restriction de visas mise en place en juin dernier dans l’espace Schengen, à la demande de la Suisse.

 

Agitée à plusieurs reprises par la Libye, la menace d’interdire aux Européens l’entrée sur sol libyen est donc entrée en vigueur hier. L’annonce a été communiquée à l’agence Reuters par un responsable de l’aéroport international de Tripoli. Sans expliquer les motivations des autorités libyennes, le journal Oea, proche du régime, rappelle que la Suisse a interdit l’accès à son territoire à 188 responsables libyens, dont le colonel Kadhafi.

 

La décision libyenne a été prise très au sérieux en Europe. La France puis l’Italie ont recommandé à leurs ressortissants de ne plus se rendre en Libye. En fin de journée, la Commission européenne réagissait à son tour, en déplorant «une décision unilatérale et disproportionnée». L’Union européenne étudie maintenant «une réaction appropriée», a annoncé la commissaire européenne en charge des Affaires intérieures et de l’Immigration, Cécilia Malmström. Des consultations sont prévues avec les Etats membres et les pays associés à Schengen afin de déterminer avant la fin de la semaine la réponse européenne à la Libye.

 

«La Suisse nous prend en otages»

 

A Berne, on garde un silence prudent. Le Département fédéral des affaires étrangères ne commente pas ce qui ressemble pourtant bien à une escalade dans l’affaire libyenne. Mais aucun doute que la pression européenne sur la Suisse sera énorme. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, passait hier soir déjà à l’offensive en accusant la Suisse de «prendre en otages tous les pays de l’espace Schengen». Dans une interview télévisée, le bouillant Italien s’est dit prêt à aider la Suisse à «résoudre une question bilatérale», mais pas «aux dépens de tous».

 

La crise libyenne tournera-t-elle à l’épreuve de force avec l’Europe? Membre de la Commission de politique extérieure, le démocrate-chrétien Luc Barthassat ne le croit pas et compte sur une position ferme de l’Europe aux côtés de la Suisse pour mettre un terme à l’affaire libyenne et assurer le retour des otages. «Cette crise montre que la Suisse a touché un point sensible chez les Libyens. Lorsqu’on mène une politique de rétorsion, on ne peut pas reculer», considère la conseillère aux Etats socialiste Liliane Maury Pasquier, elle aussi membre de la Commission de politique extérieure. La libérale Martine Brunschwig Graf est nettement plus prudente. «C’est au Conseil fédéral de juger de la situation et de trouver une solution d’équilibre, en accord avec l’Union européenne, analyse-t-elle. Le parlement doit éviter de s’immiscer dans cette affaire.»


Le Conseil fédéral se réunit demain. Avec sur sa table le dossier libyen. Une fois de plus.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 01:12


03-14carchad.jpg

Source : Tchadonline 15 février 2010

Le groupe revendiquant l’enlèvement de trois humanitaires français au Tchad et en Centrafrique a lancé jeudi 10 décembre un ultimatum d’une semaine à la France. Le groupe menace d’exécuter un otage si Paris n’accepte pas de négocier directement avec lui.

« Nous allons aussi viser les forces françaises au Tchad et nous allons mener des opérations d’assassinat contre des diplomates français », a par ailleurs affirmé Abou Mohammed Al-Rizeigui, un porte-parole des « Aigles de libération de l’Afrique ».
Ce groupe peu connu du Darfour, une région de l’ouest du Soudan en guerre civile, revendique le rapt d’un employé français de la Croix-Rouge internationale, enlevé dans l’est du Tchad, à une dizaine de kilomètres du Soudan.


Il revendique également le rapt de deux humanitaires français de l’ONG Triangle GH kidnappés à Birao, ville du Centrafrique jouxtant le Darfour. Après les rapts, les Aigles de libération de l’Afrique avaient affirmé ne pas viser des organisations humanitaires mais bien la France, à laquelle ils reprochent « sa politique dans la région ». Ce même groupe avait revendiqué l’enlèvement en avril au Darfour de deux humanitaires – une Canadienne et une Française – de l’ONG Aide médicale internationale. Il avait aussi menacé de les tuer avant de les libérer après vingt-six jours de détention.


avec AFP

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 00:41
027082009155005000000MASSI.jpg


(Tchadactuel 15/02/2010)

Charles Massi est un ancien Ministre centrafricain, militaire de carrière, passé à l’opposition armée contre le régime de Bozizé, pardon de Deby à Bangui. Il opérait à la frontière tchado centrafricaine et subissait l’assaut des armées de deux pays. A la fin de l’année 2009, il fut capturé par l’armée tchadienne et livré mains et pieds liés à Bozizé qui l’aurait torturé jusqu’à mort suit. C’est la version en cours.

Or les militaires tchadiens qui ont livré le « colis » sont formels : « le colis était déjà en état irrécupérable » avant qu’il soit transmis aux autorités centrafricaines. Selon les mêmes sources, quand Deby a appris la capture de Massi par les siens, il a ordonné ceux-ci de le liquider, mais avant qu’ils passent aux actes, il a rappelé pour que le rebelle soit remis aux Centrafricains tout en insistant qu’il ne doit pas fuir entre temps.

Apparemment les militaires se sont bien assuré que le rebelle ne peut pas fuir. Seule une enquête indépendante peut révéler les circonstances dans lesquelles M. Massi a été exécuté. Par Deby ? Par Bozizé ? Ou l’un a torturé et l’autre l’a achevé ?

Bérémadji Félix (N’djaména)

 

©

Copyright Tchadactuel

NDLR : Au moment où l'actualité politique centrafricaine est accaparée par les difficultés de fonctionnement et les blocages du DDR, de la commission électorale et de la disparition du président André Kolingba et des préparatifs de ses funérailles, notre confrère tchadien pose une question fondamentale au sujet de l'assasinat de l'opposant Charles Massi que la mort de l'ancien président centrafricain a quelque peu éclipsé, accordant un certain répit à Bozizé alias le "dépeceur" qui est allé lui ce week-end dans son village, fleurir la tombe de sa défunte mère décédée le 9 février 2009. Il s'apprête aussi à faire une récupération politique des funérailles nationales que Bangui se prépare à faire au général André Kolingba dont la dépouille devrait en principe arriver au pays dans la matinée du jeudi 24 février 2010.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 00:21


centrafrique-copie-1.gif




NDLR : Nous publions ci-dessous la lettre de démission de M. Olivier Gabirault du parti ADP crée naguère par feu François Péhoua suivi de la réponse M. Etienne Kezza Koyangbo, nouveau président du directoire de ce parti. C'est bien dommage d'en arriver là...On note cependant que malgré sa démission, M. Olivier Gabirault a curieusement cru devoir s'exprimer encore publiquement au nom de l'ADP à la véillée mortuaire organisée à Paris vendredi dernier en hommage au général André Kolingba. Etrange démission...                                             


                                                                                                           Bussy Saint Georges, le 30 Janvier 2010
 

A

                                                                                                           Monsieur KEZZA KOYANGBO

                                                                                Président du Comité ad' hoc de l'Alliance    

                                                                                Pour la Démocratie et le Progrès (ADP)

                                                                                                       BANGUI (Centrafrique)

Objet : Ma démission du parti

                                                         Monsieur le Président,

Le 30/12/09, alors que c'est la Première Vice-présidente qui assure statutairement l'intérim du Président du Parti, vous avez, sans aucune qualité juridique, présidé une réunion du Bureau de l'ADP.

Plus grave encore, cette réunion a été consacrée au remplacement du Président du parti par vous-même, ce qui est totalement irrégulier, inélégant, indécent et montre  à première vue un désordre au sein du parti

Je crois que non seulement nous ne sommes pas dans la jungle où seul l'instinct animal domine, mais dans un Etat de droit, de démocratie, laquelle figure en bonne place dans la dénomination du parti.

Le 02 Janvier 2010, vous avez ensuite convoqué l'Assemblée Générale de l'ADP pour faire valider votre projet. Cela a échoué car sur l'ensemble des militants des huit arrondissements et des deux communes périphériques de Bangui, seules six personnes dont vous-même, ont été présentes.

Le 09 Janvier 2010, une semaine après, j'ignore combien de personnes ont dû se présenter pour valider ce projet et sur la base de quelles raisons.

A ce jour, je n'ai reçu aucune notification de mon remplacement, ce qui est pourtant nécessaire pour l'information des milliers de personnes à travers le monde qui consultent les sites internet que j'ai ouverts en 2005 au nom de l'ADP et en mon nom.

Malgré toutes les irrégularités constatées dans la procédure de mon remplacement, je n'en fais pas un problème.

Une chose est au moins sûre, vous avez été piégé par votre trahison habituelle, par votre convoitise démesurée du poste de Président qui remonte même à l'époque du Président défunt de l'ADP.

HOSTILITÉ DES CADRES DU PARTI CONTRE MA PERSONNE ?

Lorsque la question vous a été posée de savoir pour quelles raisons exactes mon remplacement est demandé, vous avez répondu naïvement que les cadres du parti aussi bien à Bangui qu'en France ne veulent pas de moi, tout en oubliant comme par hasard d'en donner les raisons, pourtant simples :

1°/ RÔLE DE L'ADP COMME PARTI DE L'OPPOSITION

L'Assemblée Générale du parti tenue en  septembre 2005 avait décidé majoritairement que l'ADP soit dans l'opposition et a procédé par la même occasion à la dissolution du Bureau dont vous étiez Vice-président, ainsi qu'au remplacement de celui-ci.

A la suite de cette décision, certains cadres qui voulaient au contraire que le parti fasse alliance avec le pouvoir ont eu l'honnêteté de le quitter.

D'autres dont vous-même sont restés mais avec un pied au parti et un autre au pouvoir. Il s'agit d'une catégorie de cadres nébuleux dont le comportement répulsif a toujours été à l'origine du départ de beaucoup d'autres, plus crédibles et plus valables.

J'ai été élu Président de l'ADP après tout ce qui précède et n'ai fait que jouer véritablement, honnêtement le rôle de leader d'un parti politique de l'opposition, en appliquant tout simplement la résolution votée par l'Assemblée Générale du mois de septembre 2005.

C'est en jouant ce rôle que je suis devenu une cible commune du pouvoir et des cadres qui sont ses agents au sein de l'ADP.

Ainsi, de lâches manœuvres qui n'honorent pas le pouvoir ont été dirigées contre mes entreprises dans le but de les faire péricliter. Parallèlement, avec des complices au sein du parti, vous avez également de votre côté tout mis en œuvre depuis plus de 4 ans pour empêcher le bon le fonctionnement du parti, le déstabiliser et obtenir mon départ. Vos lâches manœuvres se font généralement pendant mon absence du pays, même pour des soins comme présentement.

2°/ RAJEUNISSEMENT DES CADRES DU PARTI. TRANSPARENCE DANS LA GESTION ;

En procédant au rajeunissement des cadres du parti, en gérant dans la transparence, les plus anciens ne trouvaient plus leurs intérêts dans cette nouvelle option, car habitués jusque là à prendre de grandes décisions dans l'obscurité, sans aucune concertation avec la base, à détourner d'importantes aides financières (comme le prouvent les archives), à faire du parti un bien monnayable comme présentement.

Alors que ces pratiques ont été assainies, vous avez profité de mon absence pour les faire renaître grossièrement comme le prouvent les quelques exemples ci-après parmi tant d'autres :

-MANŒUVRE INDIGNE DANS LE CHOIX DU REPRESENTANT DE L'ADP À LA CEI (COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE)

Un jeune cadre intellectuellement, moralement valable et physiquement dynamique a été désigné par vote pour représenter le parti dans le cadre de l'opposition à la CEI.

Alors que la 1ère Vice- Présidente du parti a communiqué par écrit son nom à l'UFVN, c'est le 2ème Vice-président qui va à l'encontre de ce choix dans  sa lettre par sa propre désignation, décidée unilatéralement dans des conditions ténébreuses, en violation non seulement des règles élémentaires hiérarchiques, mais démocratiques.

Cette seconde désignation a très vite révélé l'une de ses facettes cachées au sein de la CEI. La pression des faits vous a ainsi contraint à sanctionner l'un de vos principaux complices, à contrecœur.

PROCEDURE IRREGULIERE DE MON REMPLACEMENT A LA TÊTE DU PARTI

-C'est l'Assemblée Générale qui devrait décider s'il le faut, de la dissolution du Bureau que je préside, sur la base de raisons très claires, en ma présence, avec la possibilité selon le cas, de me défendre.

Or vous avez profité de mon absence pour des soins à l'Etranger pour me remplacer selon une procédure totalement irrégulière, malhonnête, pour des intérêts personnels, c'est-à-dire avec l'illusion d'échanger mon départ contre du lait et du miel qui coulent en face, en mettant l'Assemblée Générale devant le fait accompli.

NEGOCIATION TENEBREUSE TENDANT A « VENDRE » L'ADP AU POUVOIR DE KNK

-Lorsque, dans la perspective des prochaines élections, vous avez pris contact au début de 2009 avec le pouvoir pour négocier  une alliance avec celui-ci, dans vos propres intérêts, le Bureau du parti que je préside n'en était même pas informé alors que ceux qui formaient le groupe de cette obscure négociation  étaient tout autour de moi, faisant preuve d'une hypocrisie criminelle.

L'Assemblée Générale sera une fois de plus devant le fait accompli.

Votre trahison et votre double face habituels ne m'étonnent pas Les quelques exemples ci-après, parmi tant d'autres le prouvent :

TRAHISON  ET MENSONGE TORTUEUX  A  L'OCCASION DES ELECTIONS DE 2OO5

En février 2004, l'ADP m'a  annoncé au cours d'une réunion restreinte qui s'est tenue dans votre propre résidence, sa proposition de faire de moi son candidat aux élections présidentielles de 2005.

Alors que vous n'étiez pas opposé à cette proposition, et malgré son caractère pourtant confidentiel à l'époque, vous êtes venu en France prendre contact avec le Président KOLINGBA  pour non seulement lui en parler, mais me présenter comme l'ennemi de toujours en tentant de faire renaître une vieille incompréhension pourtant déjà éteinte. Vous lui aviez également promis le soutien de l'ADP en échange de vos propres intérêts comme vous le faites en ce moment avec le pouvoir de KNK.

Lorsque le parti l'a appris par la suite, il vous a fermement désavoué.

 

B) CAMPAGNE INDIGNE CONTRE LE CANDIDAT DE L'ADP AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2005

Comme si cela ne suffisait pas, vous avez fait campagne contre moi à Bangui et dans le M'BOMOU sur la base de considérations tribales, avec un esprit étriqué et une intoxication diabolique selon laquelle vous  m'auriez demandé de ne pas me présenter «  contre mon aîné KOLINGBA», mais que je me serais opposé à votre conseil. Tout ceci malgré le matériel de campagne reçu et contrairement à votre propre  promesse faite au parti de vous occuper de la zone du MBOMOU..

Vous aviez tout inventé pour me nuire pour vos propres intérêts, et par pure haine mal dissimulée.

C) TRAHISON DANS LA PERSPECTIVE DES ELECTIONS DE 2010

Pour préparer une alliance entre l'ADP et le KNK à l'occasion des prochaines élections et en tirer profit comme en 2005, vous affirmez au pouvoir que les déclarations de l'ADP contre le régime sont rédigées par moi sans l'accord du parti. Vous insinuez également que vous avez toujours été opposé à ces déclarations, tout en me présentant comme l'ennemi du pouvoir.

Vous promettez au pouvoir non seulement de m'empêcher de me présenter aux prochaines élections présidentielles, mais de faire campagne en sa faveur dans le M'BOMOU, indépendamment de l'appui du parti ADP dans différentes circonscriptions électorales ainsi qu'au niveau de la CEI.

D) PERSPECTIVES DE LA FORMATION D'UN GOUVERNEMENT EN 2OO9, A L'ISSUE DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF

Alors que c'est l'ADP qui a pris l'initiative de proposer au pouvoir la tenue du Dialogue Politique Inclusif  par ses déclarations depuis le 16 mars 2006, ceci par souci de paix et d'unité nationale, vous et votre collègue député du parti refusiez de participer aux réunions de l'UFVN (Union des Forces Vives de la Nation) consacrées au processus de ce forum, estimant que ce sont des actions menées contre le pouvoir, tout en vous proclamant pompeusement et fictivement comme appartenant à l'opposition.

Mais dès que vous avez appris qu'à l'issue du même  Dialogue Politique Inclusif, un gouvernement élargi aux différentes entités allait être formé, vous avez organisé très rapidement une réunion chez vous, à mon insu pour proposer ceux qui devraient y entrer.

Ce comportement m'a fait sourire et montre, sans description ni commentaire votre visage mal dissimulé.

Même si mes différentes prises de position sous les trois derniers régimes politiques ont été interprétées d'une part par leurs dirigeants comme des actes d'opposition systématique et exploitées d'autre part par des détracteurs qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, pour de petits intérêts personnels, une chose est au moins sûre, les faits finissent toujours par me donner raison.

Ils m'ont donné raison sous KOLINGBA et PATASSE et me donnent raison sous BOZIZE.

Je ne regrette rien de mes actions guidées uniquement par le souci de l'intérêt de notre pays

En ce qui concerne le parti, lorsque par une sombre stratégie les cadres ont refusé délibérément de verser leurs cotisations dans le but de me déstabiliser, j'ai personnellement tout pris en charge depuis Septembre 2005.

Le parti ayant par ailleurs perdu le bâtiment abritant initialement son siège à la suite de la gestion du Bureau dont vous étiez membre, j'ai mis à sa disposition l'une de mes maisons, jusqu'à ce jour.

Malgré vos incessantes manœuvres de déstabilisation, j'ai géré au mieux ceux qui sont pour moi ainsi que ceux qui sont contre moi dans le parti avec un esprit de tolérance, de pardon, de paix et d'unité jusqu'à mon départ en Europe pour des soins.

Je décide ce jour de quitter définitivement le parti à cause du climat de haine personnelle, d'hypocrisie, de division, de fourberie, de recherche d'intérêts personnels, de désordre, d'ingratitude et de trahison.

DIEU, L'HISTOIRE ET LA NATION JUGERONT.

Je souhaite bonne chance à l'ADP dans sa nouvelle alliance avec le KNK en vous demandant d'avoir un minimum d'honnêteté pour la rendre publique.

Veuillez agréer Monsieur le Président, l'expression de ma considération distinguée.

 

                              Olivier GABIRAULT

 



NDLR : Réponse ci-dessous de Etienne Kezza Koyangbo, actuel président du Directoire de l'ADP à Olivier Gabirault 

 


Monsieur KEZZA- KOYANGBO Cymossi Etienne
Président du Comité Ad Hoc de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (A.D.P.)

Bangui

 

Bangui, le 14 Février 2010

 

 

A Monsieur Olivier GABIRAULT ‘’ Moi je’’

Bussy Saint Georges

France

 

Réf : V/L du 30 Janvier 2010

 

Monsieur,

 

A la lecture de la lettre que vous m’avez adressée et qui s’est retrouvée dans plusieurs numéros de la Presse Centrafricaine et Internationale, le Bureau du Parti vous expliquera le pourquoi de votre remplacement à la tête du Parti.

Quant à moi, je vais répondre à vos élucubrations chapitre par chapitre.

 

1-      Habilité des Cadres du Parti contre ma personne

 

Pouvez- vous Monsieur ‘’Moi je’’ m’indiquer les différents supports des déclarations et communications que j’ai faites suite à votre remplacement ?

 

2-      Rôle de l’ADP comme Parti de l’Opposition

 

Monsieur ‘’ Moi je’’, vous semblez ne rien comprendre sur la dissolution du Bureau dont je faisais partie en 2005. Je vous apprends que c’est le Comité Exécutif mis en place par le dernier Congrès qui a demandé la dissolution de ce Bureau, compte tenu de nos minables résultats aux dernières élections présidentielles et législatives.

 

Ainsi, il a été décidé la mise en place d’un Comité Ad-Hoc. Lors de l’AG, plusieurs militants et Cadres ont demandé le maintien de Joseph DOUACLE et de moi-même aux postes de Président et Vice- Président, ce que nous avons refusé. Et c’est suite à ce refus que  vous avez été copté comme Président à défaut d’autres candidatures à ce poste. Donc, vous n’avez pas été élu. Ne fatiguez pas nos oreilles par vos  tristes chansons « je suis élu ». S’il vous plait, soyez humble. Quant à vos problèmes avec le Pouvoir, je vous demanderais de vous référer aux Responsables de ce Pouvoir qui sont mieux placés pour vous répondre.

 

Je vous dis simplement que vous avez peur de votre propre ombre et pour la personnalité que vous êtes, il serait hautement souhaitable que vous soyez objectif dans vos analyses.

 

3-      Rajeunissement des Cadres du Parti - Transparence dans la Gestion

 

Vous devez avoir honte de ce que vous avancez. A votre départ en France, vous avez laissé le Parti presque sans vie.

Vous parlez de transparence dans la Gestion, mais quelle honte ? Un Parti dont le compte bancaire n’a jamais été alimenté sous votre Gestion, comment peut on ainsi parler de la transparence ? Je pense que la personne qui peut être soupçonnée de détournements de ces importantes aides financières ne peut être que Monsieur ‘’Moi je ‘’, car il n’existe pas des documents financiers à notre prise de service.

Donc, Soyez honnête Monsieur le DIACRE.

 

4-      Procédure irrégulière de mon remplacement

 

Comme je l’ai dit ci- dessus, le Parti vous répondra dans ce sens.

 

5-      Négociation ténébreuse tendant à « vendre » l’ADP au pouvoir de KNK.

 

C’est votre droit de rêver, de même que vous avez l’habitude de transhumance.

Pour preuve :

a)      Vous fûtes député de RDC sous le régime du Général KOLINGBA ;

b)      Pour avoir migré au MLPC, vous avez été récompensé par les fonctions de :

-          Maire de la Ville de Bangui ;

-          Ministre des Travaux Publics

  Mais sachez que tout le monde n’est pas ‘’chercher  à manger ‘’ comme vous.

Quant à moi, j’ai été toujours fidèle à ma conviction politique depuis mon adhésion au GIRA transformé ensuite en ADP avec le défunt Président François PEHOUA.

Aussi, ne justifiez pas votre départ du Parti par les prétextes fallacieux si vous cherchez à aller Manger ailleurs.

 

6-      Trahison et mensonge tortueux à l’occasion des Elections de 2005.

 

La décision d’un Parti de présenter un Candidat aux Elections Présidentielles ne se prend pas en catimini. C’est une décision de Bureau Politique ou d’un Congrès.

Ma rencontre avec le feu Président KOLINGBA avait pour objectif de faire alliance avec le RDC pour les élections législatives. Pour moi, j’avais jugé mieux que nous ayons un gros groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale et devenir ainsi incontournable sur l’Echiquier Politique National. Aussi, votre élection en qualité de Président de la République était aléatoire.

 

7-      Campagne indigne contre le Candidat de l’ADP aux élections présidentielles 2005

 

Il est vrai que vous avez été investi par le Parti pour être candidat aux présidentielles. Mais sachez que les préparatifs de ces élections nécessitent beaucoup de ressources financières et matérielles.

La promesse fallacieuse faite par vous que vous apporteriez ces ressources pour la campagne présidentielle n’avait pas été suivie d’effet. Aussi, j’avais estimé que cela n’était pas nécessaire de battre campagne pour un Candidat n’ayant aucune chance de figurer significativement dans le vote tel que vous.

 

8-      Trahison dans la perspective des Elections de 2010

 

Comme je l’ai mentionné ci- dessus, vous continuez de rêver et de persister dans vos hallucinations.

Dites moi quel est le pouvoir dont je dispose pour vous empêcher de vous présenter aux prochaines élections présidentielles ? Je serais heureux que vous m’en citiez.

 

9-      Perspectives de formation d’un Gouvernement en 2009, à l’issue du Dialogue Politique Inclusif.

 

Les membres des Partis qui participent aux réunions de l’UFVN sont désignés par leurs partis. Par quel document avez- vous désigné les Députés de l’ADP à prendre part à ces réunions ?

 

Si devant l’information qui circulait dans Bangui pour la composition dune nouvelle équipe gouvernementale, c’est vrai que l’ADP, Parti démocratique responsable devait organiser une  concertation. La réunion dont vous faites allusion a bien été organisée au sein du Siège et non à mon domicile. Nous nous sommes entendus sur d’éventuels bénéficiaires répondant au concept Genre et la géopolitique. Vous n’étiez pas retenu  compte tenu du doute qui plane dans nos têtes sur votre fidélité de militant ADP.

 

Mais, cela ne vous a pas empêché, à faire le pied de grue devant ou autour des bureaux de personnalités proches de KNK pour solliciter malheureusement et sans succès votre nomination dans le Gouvernement de TOUADERA 2.

 

Quant à l’ancien siège du Parti, j’ai pitié de vous. Vous semblez rejeter la responsabilité sur la gestion de l’ancien Comité Exécutif dont son mandat a pris fin en 2005.  Je vous pose la question, qu’avez- vous fait pour éviter ce qui devait arriver ?

 

En ce qui concerne l’actuel siège du Parti, il a fait l’objet d’un contrat de location avec vous. Donc, vous ne pouvez prétendre que vous avez mis gracieusement un local pour le Parti.

Peut être que vous ne le savez pas encore ou c’est sur votre décision, votre épouse et vos enfants ont pendant la nuit du 5 au 6 février 2010 enlevé et emporté comme des voleurs tous les mobiliers et les archives du Parti dans votre bâtiment que le Parti loue.

 

En administrateur vous êtes, vous ne pensez pas que cet acte constitue une infraction pouvant exposer les auteurs à des poursuites judiciaires ?

 

En conclusion :

Pour un Homme Politique que je croyais responsable, je suis hautement et désagréablement surpris par votre comportement et votre légèreté d’analyse. C’est peut être la règle chez les Transhumants.

Bonne lecture cher ami

 

                                                                            C.E. KEZZA- KOYANGBO  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 00:17


CEMAC.jpg

 

Par salomon.kankili | Lundi 15 février 2010 | Le Messager

1. Touboro à cheval entre deux pays « rebelles »

De Ngaoundéré à Touboro (Région du Nord) il faut compter 235 Km, sur une route parfaitement bitumée. A priori, cet arrondissement du département du Mayo-Rey affiche tout l’air d’une cité où il fait bon vivre. Les populations cosmopolites (camerounaises, tchadiennes et centrafricaines)  qui y vivent pratiquent l’agriculture et divers autres activités commerciales. La zone doublement frontalière sert de transit vers le Tchad et le République Centrafricaine. Ici, il faut reconnaître aux coupeurs de routes le triomphe d’avoir  fait perdre le sommeil aux habitants. Bon nombre s’obstinent à mener leurs activités la peur au ventre.

Il y a deux mois, l’on raconte qu’à Gazawa, bourgade commerciale située à 15 Km de Touboro, « des bandits armés en provenance du Tchad voisin ont intercepté les commerçants. Les renseignements ont permis au BIR  de localiser une bande à Gazawa. Les malfrats ont été les premiers à dégainer sur les forces de l’ordre. A l’issue de la riposte, deux malfrats sont tombés et il se trouve qu’ils appartenaient à l’armée tchadienne », témoigne une source. Autant,  « en 1998 les malfrats en provenance de la RCA ont dépouillé une bonne partie des populations de Mbai-mboum surtout les commerçants. On peut estimer à plus d’un milliard le butin qu’ils ont emporté avec eux », a-t-on appris. Prises d’otages,  Kidnappings, tortures, chantages et menaces de mort…Ce sont là les moyens de pression privilégiés des ravisseurs de Touboro.

A une trentaine de Kilomètres  de là (Mbai-Mboum), le phénomène de vols d’engins et de bétail sont fréquents. «  Ces gens volent surtout les motos d’emprunt. Pour arriver à leur fin, ils prennent une moto en location soit pour une destination lointaine. En chemin ils vont simuler des arrêts. C’est ainsi qu’ils en profitent pour assommer le conducteur et s’enfuir avec la moto ». D’ailleurs, au cours du mois de décembre 2009, un voleur de bétail aurait été reconnu par un témoin et appréhendé par les éléments de la gendarmerie de Mbai-Mboum. Sa fouille a permis de mettre la main sur un pistolet automatique (PA) et 23 munitions ont été saisies. 12 des 29 bœufs qui avaient été emportés sont revenus à leur propriétaire légitime. « Quand ils opèrent, ils convergent vers la RCA pour se cacher. Ils ont leurs complices de ce côté-là », dénonce notre source.

 Gidassa Goygoy : « Des malfrats centrafricains m’ont coupé un bras »

Alors qu’il se rendait comme à son habitude à un marché, ce Camerounais père de famille nombreuse a fatalement vu changer le cours de sa vie. Le crime de Gidassa Goygoy a été de  croiser sur son chemin un groupe d’hommes sans foi ni loi.  Il s’en est miraculeusement sorti avec deux (02) balles sur le bras droit. D’après ses dires, cette triste expérience aurait pu lui coûter son âme. « J’étais allé du côté de Haidjam et Ouro Lakwe (Ndlr : marché dans la zone frontalière de Mbai-mboum). Ils m’ont arrêté avec leurs fusils. Je leur ai dit « attendez,  je ne fais pas le commerce ». Ils m’ont dit « aujourd’hui c’est fini pour toi ». Nous sommes entrés dans la brousse. J’avais l’argent dans ma poche mais ils ne l’ont pas pris. C’est comme ca qu’ils ont tiré sur mon bras. Et les gars avaient des tenues militaires de la Centrafrique. Après ils ont pris ma moto avec les cartons de Maggi, les pièces de pagnes et toute ma marchandise. J’ai arrêté ma main avec du sang et passé la nuit en brousse. J’ai parcouru la savane jusqu’à trouver de l’aide. On m’a amené à l’hôpital. Les éléments du BIR ont fouillé la brousse mais ils n’ont trouvé personne ». Depuis cette infamie, Gidassa Goygoy n’est plus que l’ombre de lui-même. Ses projets, ambitions et autres objectifs qu’il s’était juré de réaliser ont dû sauter avec son bras.   « Aujourd’hui je souffre tellement. Je me débrouille pour trouver même 100Fcfa et me nourrir », larmoie le pauvre. S’il lui était donné de reconstituer le passé, Gidassa Goygoy n’aurait jamais emprunté la voie qui relie Haidjam et Ouro Lakwe.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 23:31


Urne.jpg

 

BANGUI – (AFP) 14 février 2010 20h42 - L'opposition et les ex-rébellions centrafricaines ont annoncé dimanche à l'AFP leur retour dans la Commission électorale indépendante (CEI) au terme d'un accord obtenu grâce à une médiation, un mois après leur décision de boycotter cette structure.

Cet accord a été signé samedi à Bangui notamment par le groupe des partis de l'opposition, celui des ex-rébellions et celui des formations centristes ("autres partis"), ont expliqué Jean-Jacques Demafouth, leader d'une des principales ex-rébellions, et Gabriel Koyambounou, du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, opposition).

La majorité présidentielle, la société civile et les pouvoirs publics sont également signataires de l'accord, paraphé après des discussions sous l'égide du médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, ex-archevêque de Bangui.

Cette décision met fin à une certaine paralysie de la CEI, qui doit organiser et superviser des élections présidentielle et législatives prévues cette année, à une date non fixée officiellement et qui, d'après l'ONU, devaient se tenir avant fin avril pour être constitutionnelles.

"Maintenant qu'il y a un consensus qui s'est dégagé, nous allons reprendre notre siège à la commission électorale", a déclaré M. Demafouth, président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).

"Maintenant que le Conseil national de la médiation nous a réunis, l'opposition va reprendre sa place au sein de la CEI", a affirmé M. Koyambounou.

Le 13 janvier, les trois groupes de l'opposition, des ex-rébellions et des formations centristes, formant le Collectif des forces du changement, avait annoncé qu'ils suspendaient leur participation à la commission électorale, en réclamant la démission du président de la CEI et la dissolution des comités locaux de la CEI dans le pays et à l'étranger.

Cette décision s'était traduite par le retrait de la Commission d'un tiers de ses 30 membres. Cinq autres délégués de l'opposition avaient refusé de boycotter la CEI et continué d'y siéger.

Le texte prévoit notamment "dans un bref délai (...) un audit administratif et financier de la CEI", une des revendications des ex-boycotteurs.

Il ne fait en revanche aucune mention de la démission du président de la CEI, le pasteur Joseph Binguimalé, jugé partial par les opposants et ex-rebelles.

Des sources au sein du collectif des opposants et ex-rebelles ont indiqué sous couvert d'anonymat que cette question devait être tranchée par une assemblée générale, sans préciser de date. Le remplacement prévu "des mandataires" conduirait à une réorganisation de la direction de la commission électorale, ont-elles souligné.

"Pour nous, l'essentiel est fait. Et nous espérons que tout sera mis en oeuvre pour qu'on ne retombe pas dans des errements", a dit Jean-Jacques Demafouth.

"Pour l'instant, nous allons nous conformer à l'accord qui vient d'être signé. Mais nous aviserons le moment venu si nous estimons que les mêmes griefs demeurent", a conclu Gabriel Koyambounou.


NDLR : Ci-dessous, le texte du Protocole d'accord qui a été signé par les différents protagonistes.


CONSEIL NATIONAL DE LA MEDIATION     REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

                                                                                              Unité - Dignité - Travail

 

PROTOCOLE D’ACCORD

RELATIF AU FONCTIONNEMENT

DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE

*****************

Considérant l'audience accordée par le Président de la République, Chef de l'Etat, à toutes les Forces Vives de la Nation en date du 30 janvier 2010, suite à la déclaration d'une partie de l'Opposition Démocratique, des Autres Partis et de l'A.P.R.D. en date du 13 janvier 2010, audience en présence des Représentants de la Communauté Internationale, et au cours de laquelle le Conseil National de la Médiation a été mandaté pour poursuivre les discussions sur les questions soulevées;

Suite à la concertation menée par le Conseil National de la Médiation, les différentes entités engagées dans le processus électoral de 2010 conviennent de ce qui suit:

1.      Recomposer les Comités Locaux, d'Ambassades et de Consulats à partir des listes présentées par les différentes entités composant la Commission Electorale Indépendante (CEI) dans un bref délai.

 

2.      Procéder au remplacement des mandataires par les entités qui le souhaitent, sur demande motivée dans le strict respect de l'Article 11, 5ème tiret, du Décret n° 09.316 du 03 octobre 2009 portant mise en place de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

 

3.      Le remplacement de certains mandataires à la demande de leurs mandants ne relance pas un nouveau décompte des délais législatifs et réglementaires.

 

4.      La mise en place dans un bref délai d'un' Audit Administratif et Financier de la Commission Electorale Indépendante (CEI).

 

5.      Le renforcement des capacités de la Commission Electorale Indépendante (CEI) avec le concours de nos partenaires internationaux habituels et de l'expertise nationale.

 

6.       L'actualisation et le respect du Code de Bonne Conduite adopté en février 2005.

En cas de difficulté d'exécution et d'interprétation du Présent Protocole d'Accord, les parties conviennent de se référer au Conseil National de la Médiation.

Fait à Bangui, le 13 Février 2010

Pour les parties signataires:

Majorité Présidentielle                                            Opposition Démocratique

J. KITICKI-KOUAMBA                                       Me Henri POUZERE

Mouvements Politico-militaires                              Autres Partis

- APRD:  J.Jacques DEMAFOUTH                                  Gl Timothée MALENDOMA

- U FR: NZENGUE LANDA                                 Pouvoirs publics

-  MLCJ:

Société civile

C. RODONNE SIRIBI

 

Le Ministre de l’Administration du                       Le Médiateur de la République

Territoire et de la Décentralisation

 

 

 

Elie OUEIFIO                                                          MGR Paulin POMODIMO

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 23:26


APRD-Laurent-Djim-Woei.jpg

 

Les rebelles centrafricains de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) ont annoncé dimanche qu'ils refusaient de désarmer, en raison d'un désaccord avec un émissaire du gouvernement. "Nous ne pouvons pas accepter de nous faire payer par un civil, surtout un représentant du gouvernement avec qui nous ne nous entendons pas très bien, et encore moins de nous faire désarmer", a dit le colonel Maradas Lakoué, commandant régional de l'APRD. Le gouvernement a envoyé le conseiller à la présidence Dieudonné Stanislas Mbangot en mission dans le pays pour commencer à distribuer une prime d'alimentation d'un montant de 13,444 millions de CFA (20 000 euros) dans chaque zone sous contrôle rebelle. Un échec du plan de désarmement pourrait bloquer le processus électoral en faisant obstacle aux préparatifs dans le Nord, la partie la plus peuplée du pays, où l'influence des rebelles reste très forte.

Source : Journal du Dimanche 14/02/2010 - 19:27

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 02:18


Sultan-Zembellat.jpg



Nous apprenons le décès ce jour à Paris des suites de maladie, du chanteur, compositeur, et artiste musicien centrafricain Sultan Zembellat, de son vrai nom Ghislain Jean -Baptiste ZEMBELLAT né le 15 mars 1959 à Bangui en Centrafrique.

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à sa famille ainsi qu'à ses proches, ses condoléances les plus attristées.



Qui était Sultan ZEMBELLAT ?

"Sultan" était en fait un surnom donné par ses petits camarades d'école primaire où il excellait déjà en épreuve d'Histoire (il pouvait citer de tête plusieurs Sultans à travers l'Histoire de Centrafrique.) Sultan est devenu chanteur à l'âge de 15 ans.

Né d'une famille de chanteurs musiciens, il a beaucoup appris de son feu oncle Joachim Marcel VOMITIENDE, Chef de fanfare Nationale, professeur de musique en Centrafrique

Il était un ancien élève de l'Ecole des Beaux Arts de Dakar, et titulaire d'un DEUG d'Arts Plastiques et d'une Maîtrise en Economie Sociale.

D'abord membre fondateur des ensembles Kongo - Wara et Kokombo à Paris, Sultan ZEMBELLAT dirigeait le groupe Maïgaro dont il était le fondateur. Il chantait l'amour, la nostalgie de Bangui, la terre de ses ancêtres, abordait des thèmes de prise de conscience nationale et exprimait l'âme du peuple centrafricain

Il avait trois disques à son actif: Le premier Mea Culpa en 1984, le deuxième lancé en 1987 et "Séré Boulon" en 1996. Après dix années d'absence de production discographique, Sultan a fait récemment un retour en force avec trois albums. Tout d'abord, " le Baténgué " bal populaire centrafricain qui est un mélange de la Rumba de Bangui et de la Salsa. Il avait crée le site internet maziki.net  qu'il animait avec talent afin de  vulgariser la musique centrafricaine et son histoire.

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 01:25


Blaise-Compaore.jpg

 

APA - Ouagadougou 12-02-2010 (Burkina Faso) 29 partis politiques ont officialise leur appartenance à l’opposition politique et travaillent à constituer une force d’alternative au régime de Blaise Compaoré à la prochaine élection présidentielle prévue en novembre 2010, a appris APA vendredi auprès du chef de file de l’opposition à Ouagadougou, Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

L’opposition est « décidée à se battre pour le changement et pour la démocratie » a confie vendredi a la presse le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a confié ce matin que

Candidat à la prochaine élection présidentielle Me Sankara sait qu’il ne sera pas l’unique candidat de l’opposition. L’unité d’actions reste une « guerre à gagner » au sein de l’opposition « caractérisée par sa grande diversité », selon Me Sankara.

Pour créer un climat de confiance entre les partis politiques ayant fait officiellement leur déclaration d’appartenance à l’opposition, une commission a été mise en place pour proposer un document cadre de travail et de collaboration.

Ce document cadre en préparation devrait permettre aux partis de l’opposition de « travailler en harmonie et en toute transparence dans le respect des intérêts de tout un chacun », a soutenu Me Sankara.

Installé il y a cinq mois, le chef de file compte rencontrer des personnalités de la société civile et politique pour recueillir leurs conseils afin de renforcer son institution. Il espère pouvoir aussi se doter d’un siège dans les meilleurs délais pour faciliter le travail de rassemblement du chef de file de l’opposition politique.

Affaiblis par leurs émiettements et leurs relations ambiguës avec le régime, les partis de l’opposition n’ont jamais fait le poids devant le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré.

Sous l’impulsion des opposants radicaux, l’Assemblée nationale a voté une loi précisant que seules font partie de l’opposition les formations qui font une déclaration d’appartenance au chef de file et n’ayant pas ses militants au gouvernement.


NDLR : Voilà un exemple dont devrait se servir l'opposition centrafricaine essentiellement caractérisée aussi par son émiettement  et surtout les ambitions souvent irréalistes et démesurées de certains des leaders des partis qui la composent. Il est temps et tout cas hautement souhaitable que ceux qui sont conscients qu'ils ne dépasseront nullement le seuil de 0,.. ou un plafond de 1,..% de suffrages au premier tour de la présidentielle évitent d'être candidats ou retirent leur candidature le cas échéant s'ils ont déjà fait acte de candidature, pour ne pas donner quelque chance que ce soit au candidat du KNK Bozizé. Faute de cela, ils prendront la redoutable responsabilité de reconduire le dictateur sanguinaire Bozizé alias "le dépeceur" pour encore cinq années dans le fauteuil présidentiel, ce que nous espérons, ne doit pas être leur souhait pour la République centrafricaine et son peuple.   

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 01:12


urne.jpg

APA – Dakar - 12-02-2010 - Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) du Sénégal, Doudou Ndir, a promis vendredi à Dakar qu’il « n’y aura pas de favoritisme, ni de parti pris » dans l’exercice de ses fonctions en perspectives des prochaines joutes électorales de 2012.

« Non, non, il ne peut pas y avoir de favoritisme, ni de parti pris. Vous voyez le serment que je viens de prononcer. Ce qu’il y a lieu de retenir, c’est l’impartialité dans le comportement de tous les membres de la CENA », a-t-il répondu à la presse sur un éventuel favoritisme des membres de la CENA dans le processus électoral.

"Et qui dit impartialité dit définitivement qu’il a tourné le dos à prendre partie pour un acteur plutôt que pour un autre’’ a souligné le président de la CENA.

’’Nous avons un rôle d’arbitre, pourquoi voulez-vous qu’ayant un rôle d’arbitre, nous privilégions un comportement plutôt qu’un autre comportement ?’’, a-t-il lancé aux journalistes.

Le président de la CENA sénégalaise, un magistrat, a été installé dans ses nouvelles fonctions de président de la CENA, le 12 janvier dernier, en remplacement d’un autre magistrat à la retraite, Moustapha Touré.

M. Ndir, installé dans ses nouvelles fonctions de président de la CENA, le 12 janvier dernier, s’exprimait juste après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel du Sénégal.

Il a prêté serment en même temps que le colonel Momar Guèye, un autre nouveau membre de cet organe chargé de superviser le processus électoral au Sénégal.

 

NDLR : Au Sénégal, c’est parmi les magistrats qu’on choisit et désigne les personnalités susceptibles de diriger la commission électorale nationale. En Centrafrique, on cherche plutôt les médiocres et les nuls. C’est ainsi que le pouvoir de Bangui est allé jusqu'à fouiller parmi les anciens chauffeurs d’ambassade recyclés en « pasteurs » autoproclamés pour dénicher le président de CEI. Dès lors, doit-t-on s’étonner que de gros problèmes surviennent, comme c’est le cas actuellement à Bangui où l’opposition récuse fortement le vrai faux pasteur Joseph Binguimalé sur la gestion duquel, Bozizé a été contraint d’ordonner malgré lui un audit, trois mois seulement après la prestation de serment et prise de fonction de celui-ci. La transparence et l'impartialité qu'on cherche à atteindre au Sénégal sont loin hélas, d'être la préoccupation des tenants du pouvoir à Bangui. Leur volonté de contrôle et d'assujetissement de  la commission électorale pour  frauder les prochaines élections ne fait l'ombre d'aucun doute. 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE