Bangui, 20 av. (Acap)- Le président de la République, François Bozizé, a pris mardi 20 avril 2010 à Bangui, un décret limogeant deux ministres du gouvernement Faustin Archange Touadéra ainsi que le porte-parole de la présidence de la République.
Selon le décret lu à la Radio nationale en mi-journée, le ministre d’Etat, en
charge de la Communication, du Civisme, de la Réconciliation Nationale et du Suivi du Dialogue, Cyriaque Gonda, porte parole du gouvernement, et le ministre de l’Administration du Territoire et
de la Décentralisation, Elie Ouéfio, ont été relevés de leurs fonctions. Le ministre Côme
Zoumara perd son poste de porte parole à la présidence de la République.
Un autre décret du président de la République, François Bozizé, nomme l'actuel ministre du Développement Rural et de l’Agriculture,
Fidèle Gouandjika, porte parole du gouvernement.
Le limogeage de ces personnalités intervient 48 heures après la clôture des opérations de révision des listes électorales dont le déroulement a pourtant été jugé très satisfaisant par les
principaux responsables de la Commission électorale indépendante (CEI).
Deuxième vice-président du comité de pilotage du programme de désarmement des ex-rebelles (DDR), le ministre d’Etat Cyriaque Gonda est également président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN), qui a quitté le Groupe des partis politiques de la majorité présidentielle (GPPMP) il y a quelques mois.
Le ministre Elie Ouéfio, quant à lui, est le Secrétaire Général du parti travailliste Kwa Na Kwa ( KNK), créé en août 2009 par le président François Bozizé.
Centrafrique : deux ministres et le porte-parole de la présidence limogés
(Xinhua) mardi 20 avril 2010 - Le président de la République centrafricaine (RCA) François Bozizé a limogé le ministre d’Etat chargé de la Communication, du Civisme, de la Réconciliation nationale et du Suivi du Dialogue, M. Gonda Cyriaque, et le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Élie Wefio.
Ces deux ministres étaient dans le liste des membres du gouvernement formé le 19 janvier 2009.
Selon les deux décrets lus à la radio nationale, le président Bozizé a également limogé le porte-parole de la présidence de la République, M. Côme Zoumara, qui avait occupé de septembre 2006 à janvier 2008 le portefeuille des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Francophonie.
NDLR : Ces mesures sont la traduction du profond désarroi dans lequel se trouvent plongés actuellement Bozizé et son clan. Leur échec momentané dans la réalisation de leur plan de hold-up électoral doit sans doute leur occasionner quelques insomnies, d’où la recherche de quelques bouc-émissaires à qui imputer cette mauvaise passe. Pour retrouver la sérénité dans le processus électoral, on attend également et surtout, le départ du corrompu et incapable vrai faux pasteur Joseph Binguimalé qui fait la honte au pays.
Oueifio est taxé par Francis Bozizé le fils de son père, de rouler pour l'opposition. Côme Zoumara est accusé d'être incompétent et totalement absent du débat électoral actuellement très âpre dans lequel Bozizé a nettement le sentiment de n'être pas soutenu par ceux à qui il a fait confiance et qui ne sont là en rélité pour se remplir seulement les poches.Si ce vent continue de souffler, il finira par emporter tout le gouvernement Touadéra dont les jours sont de plus en plus comptés avec l'arrivée à grands pas de la fin du mandat constitutionnel de Bozizé le 11 juin prochain.