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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 14:21

 

 

F Bozizé Yangouvonda

 

 

 

Bangui, 20 av. (Acap)- Le président de la République, François Bozizé, a pris mardi 20 avril 2010 à Bangui, un décret limogeant deux ministres du gouvernement Faustin Archange Touadéra ainsi que le porte-parole de la présidence de la République.

Selon le décret lu à la Radio nationale en mi-journée, le ministre d’Etat, en charge de la Communication, du Civisme, de la Réconciliation Nationale et du Suivi du Dialogue, Cyriaque Gonda, porte parole du gouvernement, et le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Elie Ouéfio, ont été relevés de leurs fonctions. Le ministre Côme Zoumara perd son poste de porte parole à la présidence de la République.

Un autre décret du président de la République, François Bozizé, nomme l'actuel ministre du Développement Rural et de l’Agriculture, Fidèle Gouandjika, porte parole du gouvernement.

Le limogeage de ces personnalités intervient 48 heures après la clôture des opérations de révision des listes électorales dont le déroulement a pourtant été jugé très satisfaisant par les principaux responsables de la Commission électorale indépendante (CEI).

Deuxième vice-président du comité de pilotage du programme de désarmement des ex-rebelles (DDR), le ministre d’Etat Cyriaque Gonda est également président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN), qui a quitté le Groupe des partis politiques de la majorité présidentielle (GPPMP) il y a quelques mois.

Le ministre Elie Ouéfio, quant à lui, est le Secrétaire Général du parti travailliste Kwa Na Kwa ( KNK), créé en août 2009 par le président François Bozizé.

 

Centrafrique : deux ministres et le porte-parole de la présidence limogés

(Xinhua) mardi 20 avril 2010 - Le président de la République centrafricaine (RCA) François Bozizé a limogé le ministre d’Etat chargé de la Communication, du Civisme, de la Réconciliation nationale et du Suivi du Dialogue, M. Gonda Cyriaque, et le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Élie Wefio.

Ces deux ministres étaient dans le liste des membres du gouvernement formé le 19 janvier 2009.

Selon les deux décrets lus à la radio nationale, le président Bozizé a également limogé le porte-parole de la présidence de la République, M. Côme Zoumara, qui avait occupé de septembre 2006 à janvier 2008 le portefeuille des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Francophonie.

 

 

 NDLR : Ces mesures sont la traduction du profond désarroi dans lequel se trouvent plongés actuellement Bozizé et son clan. Leur échec momentané dans la réalisation de leur plan de hold-up électoral doit sans doute leur occasionner quelques insomnies, d’où la recherche de quelques bouc-émissaires à qui imputer cette mauvaise passe. Pour retrouver la sérénité dans le processus électoral, on attend également et surtout, le départ du corrompu et incapable vrai faux pasteur Joseph Binguimalé qui fait la honte au pays.

Oueifio est taxé par Francis Bozizé le fils de son père, de rouler pour l'opposition. Côme Zoumara est accusé d'être incompétent et totalement absent du débat électoral actuellement très âpre dans lequel Bozizé a nettement le sentiment de n'être pas soutenu par ceux à qui il a fait confiance et qui ne sont là en rélité pour se remplir seulement les poches.Si ce vent continue de souffler, il finira par emporter tout le gouvernement Touadéra dont les jours sont de plus en plus comptés avec l'arrivée à grands pas de la fin du mandat constitutionnel de Bozizé le 11 juin prochain.

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 12:26

 

 

Elie Oueifio   cyriaque.jpg

 

    Elie OUEIFIO                                                               Cyriaque GONDA

 

 

Bangui, 20 avril 2010 - (C.A.P) - Par décrets présidentiels lus à la radio nationale, le président François Bozizé vient de faire le ménage dans son propre camp. Il a ainsi limogé simultanément ses deux parents Cyriaque Gonda, ministre d'Etat chargé de la communication, de la réconciliation nationale et de l'éducation civique ainsi que Elie Oueifio, ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation et non moins Secrétaire général de son parti KNK et de Sodebos, l'association des ressortissants de la ville de Bossangoa. Un autre décret signé de Bozizé a aussi relevé de ses fonctions, Côme Zoumara, conseiller à la présidence et porte parole du président de la République.

 

On ignore les vraies raisons officielles de cette charrette de limogeages de ces personnalités pourtant très proches de Bozizé depuis un certain temps déjà. S'agissant cependant du cas de Cyriaque Gonda, on peut présumer que ses rapports avec Bozizé n'étaient plus au beau fixe ces derniers moments. Depuis la tenue du DPI en décembre 2008 dont la réussite relative avait été mise à son actif et permis qu'il soit élevé au rang de ministre d'Etat, Bozizé le soupçonnait néanmoins de s'être beaucoup enrichi en détournant une bonne partie de l'argent destiné à l'organisation du Dialogue Politique Inclusif. Récemment encore, Bozizé n'a pas hésité à accuser nommément en public dans un discours prononcé à Paoua, le ministre d'Etat Gonda ainsi que le président de l'APRD Jean Jacques Demafouth, tous les deux président et vice président du comité de pilotage du programme DDR des ex-combattants rebelles, de détournement de l'argent du DDR qu'il leur aurait remis.

 

Certains observateurs avisés à Bangui s'attendaient plus ou moins au limogeage de Cyriaque Gonda du gouvernement car il était devenu pour Bozizé, un véritable "opposant" à son régime malgré les gages de soutiens et de loyauté que Cyriaque Gonda avec son parti politique le PNCN, ont tenté de lui fournir. Pour Bozizé, on ne peut en même temps prétendre appartenir à son camp et être leader d'un autre parti politique autre que le KNK. Gonda vient de payer quelque part, le prix de cette "incompatibilité" politique, aux yeux de Bozizé. Une autre raison qu'on peut risquer à l'appui du nouveau sort de Gonda est le reproche que lui fait Bozizé et certains bozizistes bon chic bon genre qui habituellement, considère Cyriaque Gonda comme un "intello", ce que eux ne sont pas. En bozizie, il ne faut pas être ou montrer qu'on est un intellectuel.

 

En ce qui concerne Elie Oueifio, son départ du gouvernement peut être interprété comme étant dû au dur constat tardivement fait par Bozizé lui-même, du peu reluisant spectacle qu'offre le chaotique processus électoral sous sa responsabilité. depuis les ratés sur le code électoral jusqu'à la mise ne place de la CEI, Elie Oueifio n'a pas fait montre d'une particulière compétence et n'a pas été exempt de tout reproche, c'est le moins qu'on puisse dire. Bien que parent à Bozizé, ce dernier s'est sans doute rendu compte que le critère de parenté ne signifie nullement efficacité.

 

Or depuis ses fonctions de préfet de la Mambéré Kadéi à Berbérati, Elie Ouiefio a surtout brillé par son zèle à défendre le bozizisme. Tout cela a des limites. Mais sans doute, la principale raison du départ de Oueifio, hormis l'incompatibilité de ses fonctions de ministre de l'Administration du territoire donc chargé de l'organisation des élections aux côtés de la CEI, avec son titre de secrétaire général du parti présidentiel KNK depuis le congrès de Mbaiki, serait l'altercation avec le fils Jean Francis Bozizé qui aurait eu lieu devant le père. Son collègue ministre délégué chargé de la défense l'aurait curieusement accusé de rouler pour l'opposition et Sylvain Ndoutingai. L'opposition  exigeait avec raison depuis longtemps qu'Elie Oueifio renonce soit à ses fonctions au gouvernement, soit à celles du KNK. C'est maintenant chose faite  mais il reste le cas de l'incompétent et corrompu vrai faux pasteur Joseph Binguimalé de la CEI.   

 

Enfin le cas de Côme Zoumara est quelque peu atypique. Patron de la secte des rosicruciens de Bangui, c'est autour de sa passion pour tout ce qui est mystique que Zoumara s'est rappoché au départ de Bozizé. Propulsé contre toute attente un temps ministre des affaires étrangères, il n'a nullement brillé par ses compétences à gérer les dossiers de ce difficile département pour n'en avoir pas la carrure. Il s'est surtout illustré par son implication dans des trafics mafieux en tout genre, allant par exemple de la vente frauduleuse des passeports diplomatiques aux missions secrètes à gros sous que Bozizé lui confiait. Sans un background sérieux ni compétence quelconque, Côme Zoumara était davantage un truand parvenu à se hisser dans les hautes sphères du pays à la faveur du putsch de Bozizé qui se révèle lui-même, n'être qu'un vulgaire aventurier en mal d'argent et d'enrichissement rapide, sans réelle dimension ni compétence particulière pour diriger un pays. Son limogeage peut aussi s'expliquer par son absence total dans le débat électoral qui bat son plein en ce moment où Bozizé se sent éseulé au milieu des attaques tous azimuts de l'opposition sans que son porte parole ne daigne ouvrir la bouche.

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 01:56

 

 

Albert-Besse.jpg

 

    Albert Besse, ministre centrafricain

          des Finances et du Budget

 

Les actes avilissants que posent chaque jour qui passe Bozizé et sa clique sont si humiliants pour la RCA qu’on est souvent partagé entre l’écoeurement d’en parler et la nécessité patriotique de ne pas se taire et de les dénoncer à tout prix.  Ils font réellement honte à leur pays. Le 19 novembre 2009, le siège de la BEAC informait les autorités centrafricaines d’un virement de près de 26 milliards de F CFA qu’il a effectué au profit du Trésor public centrafricain provenant des Allocations de DTS que le FMI mettait à la disposition de l’Etat centrafricain, manne destinée en principe à apurer les dettes de l'Etat auprès des banques de la place et à assurer certaines dépenses d’éducation et de santé.

Connaissant la cupidité et la boulimie financière des autorités de Bangui, elles se sont dépêchées de dilapider cet argent tombé du ciel pour le paiement de deux mois de salaires aux fonctionnaires et le reste a servi à acquérir auprès du garage CFAO à Bangui et à Dubaï plus d’une centaine de pick-up 4 x 4 pour la campagne du candidat François Bozizé aux élections présidentielles. En clair, le FMI venait de financer sans s’en rendre compte, la campagne électorale pour la réélection de Bozizé. La mauvaise  utilisation de cet argent a même occasionné l’envoi à Bangui par le FMI, d’une mission de contrôle qui est repartie à Washington avec les copies des factures des véhicules pick-up achetés chez CFAO.

On découvre aujourd’hui avec effarement que tellement contents d’avoir impunément détourné cet argent de l’usage auquel il était destiné par le FMI, le ministre de Finances de Bozizé, se permet maintenant de mendier la part du Congo Brazzaville.  Il s’est donc fendu  fin février dernier, d’un scandaleux et atterrant courrier classé "confidentiel" au Gouverneur de la BEAC pour solliciter la rétrocession de la part des Allocations de DTS du Congo Brazzaville comme le montre la copie de sa lettre que nous nous sommes procurée et que nous publions ci-dessous.

Dans les relations entre le FMI et les différents pays membres, il faut rappeler que certains pays prévoyants laissent leurs DTS dans leur compte comme ressources pour les générations futures ou encore comme provision pour pallier à d’éventuelles déconvenues financières (retard de paiement des échéances du Fonds ou autres…). La RCA a décidé elle, d’utiliser ses DTS. La BEAC agissant pour le compte du FMI, a déduit les intérêts sur le tirage, les échéances de dettes et autres frais et lui a reversé le reliquat de la contre valeur en monnaie locale.

Selon nos informations, la part des Allocations DTS du Congo (Allocation générale 62 714 809 DTS et Allocation spéciale 7 254 842 DTS, représente une bagatelle de 70 000 000 de DTS soit 65 000 000 euros environs, soit 45.916.990.000 milliards de F CFA, presque le double de la part de la RCA qu'ils avaient précédemment entièrement consommée. Un véritable tonneau des danaïdes.L'argument des prétendus "énormes besoins de reconstruction de la RCA derrière lequel ils se retranchent ne convainc personne.

Bien repus par les 26 milliards de F CFA de la RCA qu’ils ont mangés, Bozizé et sa clique se pourlèchent maintenant les babines et salivent encore abondamment sur la part de DTS du Congo. C’est de la boulimie financière ! Dans son courrier, le ministre centrafricain Besse prétend que « la reconstruction de la République Centrafricaine est contrainte par d'énormes besoins de financements ». On veut bien le croire mais l’utilisation qu’il ont faite des 26 milliards auxquels il faut ajouter les 8 milliards de F CFA de la CEMAC destinés au DDR dont on ne sait toujours pas à ce jour ce que Bozizé en a fait, soit 34 milliards de F CFA en tout, permet de douter sérieusement de la sincérité des propos du ministre Albert Besse dont on note au passage comme par hasard, la rapide progression des travaux de sa villa dans Bangui.

Faut-il rappeler que le même Congo Brazzaville dont Bozizé et son ministre Besse convoitent la part d’Allocations DTS, a déjà contribué pour 1 milliard de F CFA dans les huit de la CEMAC que visiblement Bozizé a dilapidés et a beaucoup de peine à justifier. A présent, comme des sangsues,  ils veulent encore sucer le même Congo qui a tout de même fait montre de tant de générosité à l’égard de leur régime. Cela s’appelle de l’ingratitude entre Etats, pays frères et voisins. C’est totalement inadmissible !

Par ailleurs, selon des informations sollicités auprès d’une source à la BEAC qui souhaite conserver l’anonymat, le Comité ministériel auquel fait allusion dans son courrier Albert Besse, n’aurait donné uniquement son accord que pour la rétrocession des allocations générales. En outre, la BEAC est obligé le cas échéant de procéder à la rétrocession préalable de la part du des DTS du Congo quitte à ce pays, de décider souverainement d’en faire ce que bon lui semble.

En tout état de cause, une autorisation préalable du FMI est requise dans l’éventualité de rétrocession de ces DTS d’un pays à un autre. Ce n’est manifestement pas demain la veille pour les ogres financiers actuellement au pouvoir à Bangui, de dévorer les milliards du Congo frère et voisin.

Rédaction C.A.P

 

 

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 MINISTERE DES FINANCES                           REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

      ET DU BUDGET                                                          Unité- Dignité - Travail

             ******                                                                                 ******

DIRECTION DE CABINET

 

0175 09/MFB/DIR-CAB/CMECO

                                                                               Bangui, le 20 février 2010

 

                                                                                  Le Ministre des Finances et du Budget

                                                 Bangui (RCA)         

                        A

                                                                                  Monsieur le Gouverneur de la Banque des                                                                          Etats de l'Afrique Centrale (BEAC)            

                                   Yaoundé

 

Objet : Utilisation des Droits de Tirage Spéciaux (DTS)

 

Monsieur le Gouverneur,        

Suite aux entretiens que nous avons eus en marge de la  dernière réunion du Comité Monétaire et Financier de la République centrafricaine (RCA), j'ai l'honneur de solliciter l’utilisation des Allocations des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) du CONGO (Brazzaville).

En effet la reconstruction de la République Centrafricaine est contrainte par d'énormes besoins de financements et nous comptons aussi sur l’assistance de la BEAC pour faire face à cette situation.

Mes Services Techniques compétents se tiennent à votre disposition pour échanger sur les conditions de mise à disposition des éléments constitutifs des DTS Congo (Allocation Générale et Allocations Spéciales) et des montants respectifs pour un choix judicieux.

Votre diligence m'obligerait.

 

Albert BESSE

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 01:46

 

 

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Dans son interview à l’hebdomadaire jeune Afrique qui vient de paraître cette semaine, le président tchadien Idriss Déby relance la controverse sur les circonstances de la disparition ou plutôt de la mort plus que probable du colonel Charles Massi. Il relate pour se dédouaner lui, la version que Bozizé a donnée à sa demande, sur la disparition de l’ex patron de la rébellion de la CPJP, aux chefs d’Etat des pays de la CEMAC réunis au sommet de cette organisation à la mi-janvier dernier à Bangui. Le président tchadien affirme clairement à Jeune Afrique : « je n’ai rien à voir avec l’enlèvement et le massacre de Charles Massi ».

En revanche, à la question qui lui a été posée de savoir si c’est lui qui a extradé ou livré Massi à Bozizé, voici la réponse d’Idriss Déby : « Charles Massi s’est effectivement rendu à N’Djamena et je l’ai reçu, avec l’accord du président Bozizé. Je l’ai encouragé à rentrer en Centrafrique pour participer au processus électoral, mais il voulait également la garantie du président du Congo, Sassou Nguesso. J’ai contacté ce dernier, qui a accepté de le recevoir en présence du président Bozizé. J’ai donc revu Massi et je lui ai fait remettre un billet d’avion pour Brazzaville. Nous étions alors tout début janvier, peu avant le sommet de la CÉMAC à Bangui. Mais Charles Massi a profité de l’escale de Douala pour disparaître, et réapparaître quelques jours plus tard à la tête de ses hommes à la frontière tchado-centrafricaine, où il a été tué au cours d’un accrochage avec l’armée. C’est du moins ce que nous a dit le président Bozizé lors du compte rendu qu’il a fait à ma demande devant les chefs d’État, en marge du sommet de Bangui, le 16 janvier ».

La version qu’a fournie Bozizé devant ses pairs de la CEMAC selon laquelle Charles Massi aurait été tué au cours d’un accrochage avec l’armée centrafricaine n’est pas la même que celle qu’il a donnée publiquement le 30 janvier lors d’une rencontre avec les partis politiques en présence du corps diplomatique. En marge du sommet de l’UA à Addis-Abeba fin janvier, répondant aux questions de l’envoyé spécial de Radio France Internationale de savoir s'il savait si le chef rebelle était mort ou en vie, Bozizé avait répondu "Je ne sais pas". Et lorsque le journaliste a rappelé que selon l'épouse de Charles Massi, (elle-même décédée au mois de mars dernier), l'ex-ministre est décédé, François Bozizé a commenté, excédé: "Son épouse est peut-être mieux placée". Le président centrafricain a également qualifié d'"inventions" les informations de Denise Massi et du parti de Charles Massi selon lesquelles le chef rebelle a été arrêté le 19 décembre en territoire tchadien puis remis fin décembre par N'Djamena à Bangui.

Le fait que pour la disparition de la même et seule personne Bozizé donne plusieurs versions différentes selon la qualité de ses interlocuteurs, est le signe évident de son profond embarras face au sort fait à son ancien ministre d’Etat. Si Charles Massi a été tué par les Faca comme il l’a déclaré devant ses homologues présidents de la CEMAC, on doit pouvoir remonter la chaîne de commandement du détachement Faca qui combattait contre le groupe de Charles Massi lorsqu’il a trouvé la mort. On devrait être en mesure de savoir où, quand, comment et par qui il a été tué. Or jusqu’aujourd’hui, le mystère reste entier et Bozizé continue de se murer dans un silence assourdissant. Même vis à vis des autorités françaises au plus haut niveau qui cherchent à connaître la vérité sur cette affaire, il joue au chat et à la souris.

Maintenant que le président tchadien vient par ses propos de relancer l’affaire Massi, Bozizé ne continuera pas indéfiniment à se taire ni à se retrancher derrière d'autres. La mort d’un homme pèse toujours sur la conscience de l’assassin et hantera ad vitam aeternam ses nuits. Idriss Déby qui a déjà suffisamment d'ennuis chez lui et aussi en France puisque les députés s'en mêlent, avec l'affaire de la disparition de son opposant Ibni Omar Mahamat Saleh qui continue de lui empoisonner la vie, n'a pas du tout besoin ni envie qu'on lui fasse encore porter le chapeau d'une autre disparition d'opposant, cette fois-ci  imputable à Bozizé de Centrafrique.

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 00:58

 

 

Ahmadinejad-et-Chavez.jpg

 

Mahmoud Ahmadinejad et Hugo Chavez

 

La question se pose sérieusement de savoir ce qu’est allé chercher le ministre centrafricain des affaires étrangères, le général Antoine Gambi à Téhéran, répondant ainsi favorablement à l’invitation du très controversé président iranien Mahmoud Ahmadinejad en prenant part à la drôle de réunion convoquée par ce dernier en réplique au récent sommet tenu à Washington par Barack Obama sur le désarmement nucléaire de la planète. On n’imagine pas que sans l’accord préalable de son patron, le président Bozizé, le général Gambi aurait effectué ce déplacement. L’appât du gain et des pétrodollars iraniens ne suffisent pas expliquer cette présence du ministre centrafricain.

En creusant un peu, on s’aperçoit aisément que la République centrafricaine est un pays qui possède dans sa partie sud orientale d’importants gisements d’uranium à bonne teneur à Bakouma que le géant français AREVA cherche à exploiter mais la cupidité des dirigeants actuels de Bangui les amène à multiplier les obstacles sur la voie d’AREVA. Mme Anne Lauvergeon, la patronne d’AREVA, vient de reporter sine die la visite qu’elle devait effectuer en Centrafrique.

On peut comprendre que le président centrafricain François Bozizé et son indéboulonnable et corrompu ministre des mines Sylvain Ndoutingai, ne puissent pas se désintéresser des offres d’autres partenaires autres qu’AREVA. L’Iran du président Ahmadinejad ayant actuellement comme on le sait, un énorme besoin d’uranium en yellow cake, il n’est pas exclu que la République des mollahs soit hautement intéressée par les mines d’uranium de Centrafrique.

C’est sans doute la véritable raison qui peut expliquer et justifier que Bozizé ait accepté de dépêcher son ministre des affaires étrangères Téhéran prendre part à cette réunion bizarre. Cela est d’une extrême gravité car visiblement, les autorités centrafricaines n’ont pas conscience et ne prennent pas l’exacte mesure de la gravité de la situation dans laquelle elles se s’engagent et mettent leur pays.  

Seuls huit ministres des affaires étrangères (Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland), ont participé à la réunion de Téhéran en dehors des vice-ministres de Russie, du Qatar, des Emirats arabes unis et un «assistant spécial du chef de la diplomatie chinoise. Le chef de l'Organisation de la conférence islamique Ekmeleddin Ihsanoglu et des représentants de l'AIEA et de l'ONU étaient également présents.

La République centrafricaine était quasiment le seul pays potentiellement producteur d’uranium à être représentée par son ministre des affaires étrangères, situation qui la fait davantage remarquer par son isolement. Aucun autre pays africain producteur ou possédant de l’uranium (Niger, Namibie, Gabon, etc… pour ne citer que ceux-ci) n’a pris part à cette réunion d’Ahmadinejad.

La participation des autorités centrafricaines à la réunion de Téhéran confirme en outre certaines informations qui circulent depuis déjà quelque temps dans les milieux des services secrets de certains pays  qui ont beaucoup à redouter de l’obtention par l’Iran d’une bombinette nucléaire, faisant état de l’existence d’un axe Bangui-Caracas-Téhéran-Pyong-Yang pour le trafic d’uranium. Une chose est sûre, le très corrompu ministre des mines de Bozizé, Sylvain Ndoutingai a séjourné dernièrement à deux reprises à Caracas au Venezuela de Hugo Chavez après que Bozizé lui-même ait aussi participé au Venezuela en septembre 2009, au sommet Afrique-Amérique latine sur invitation du même Hugo Chavez. Il n’a sans doute pas seulement été question que de pétrole entre Bozizé et Chavez. Si le second a les moyens de faire face aux menaces de représailles des grands, le retour du bâton pourrait être douloureux pour le premier.

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 00:56

 

 

bozize-stylise

 

 

Malgré l’engagement écrit de l’opposition centrafricaine de continuer à reconnaître son pouvoir jusqu’aux élections présidentielles après l’expiration de son mandat constitutionnel, tout montre que Bozizé n’est point convaincu de la sincérité et la bonne foi des leaders de l’opposition qui veulent en découdre avec lui. Avec son fils Jean Francis Bozizé et quelques proches parents de sa galaxie, ils n’arrêtent pas de réfléchir ces derniers jours à tenter de trouver une réponse à l’épineuse question : comment faire pour que quelques candidats de l’opposition acceptent de déposer leur dossier de candidature à la présidentielle ?

En effet, ils ont parfaitement conscience du caractère impopulaire, bizarre et très peu crédible d’une élection présidentielle avec comme deux seuls candidats, Patassé et son tombeur Bozizé. Ce cas de figure est très raillé à l’étranger et est franchement source de sérieuse inquiétude pour certains chefs d’Etat de la sous-région qui ne veulent nullement entendre parler de Patassé et qui n’hésitent pas à le faire savoir à Bozizé qui a accepté qu’il mette fin à son exil pour rentrer au bercail.

Bozizé et sa clique aimeraient donc qu’il y ait d’autres candidats qui pourraient servir de faire-valoir et permettre que les élections puissent se tenir néanmoins après le 16 mai mais au plus tard le 6 juin. C’est la preuve que Bozizé et son clan n’avaient pas pensé que l’opposition allait faire preuve d’autant de fermeté et de détermination dans son refus de déposer les dossiers de candidature. Ils croyaient que ses leaders allaient paniquer et se précipiter pour remettre leur dossier compte tenu du dead line du 9 avril à minuit, date de clôture du dépôt des dossiers. Mal leur en a pris et à présent, ils cherchent à diviser le camp de l’opposition par la corruption des opposants.  

Selon des informations d’une source proche de Jean Francis Bozizé ayant requis l’anonymat, une réunion a donc eu lieu il y a quelques jours la semaine dernière à Sassara de 18 h à 04 h du matin autour du rejeton de Bozizé et non moins ministre délégué à la défense et du chef de cabinet particulier de Bozizé, le général de police Joel Sinfei Moidomsé et plusieurs jeunes oisifs qu’ils ont récemment recrutés pour en faire des « tontons macoutes » et à qui ils ont distribué de nombreux téléphones portables pour le travail de délation dans les quartiers.

La décision majeure qui a été arrêtée par ces stratèges nocturnes, est de tenter l’abordage des leaders de l’opposition - dont la détermination à refuser de déposer leurs dossiers de candidature a totalement faussé leurs calculs politiciens machiavéliques et surtout fait capoter la perspective de la tenue des élections du 16 mai - en leur proposant carrément des enveloppes d’espèces sonnantes et trébuchantes pour qu’ils acceptent de déposer leur dossier de candidature. Pas moins.

On le voit, les méthodes avec lesquelles Bozizé mise pour obtenir sa réélection sont totalement déloyales, aux antipodes de la démocratie car reposant fondamentalement sur l’argent, la corruption, l’achat des consciences, la violence armée, l’intimidation et autres. C’est inadmissible. Autant de vices et d’anti-valeurs qui font déjà peser sur les élections à venir de graves menaces de n’être qu’une mascarade destinée à accorder un second mandat à Bozizé dont le bilan est franchement catastrophique dans plusieurs domaines. Ce sont ces défauts et ces graves carences que vient de dénoncer le rapport du NDI américain.

Cela dit, plusieurs sources d’informations crédibles prêtent à Bozizé l’intention de repousser une énième fois la date des élections au 6 juin seulement au plus tard comme nous l’avons dit plus haut, ceci d’après lui, afin de rester toujours dans les délais constitutionnels. En réalité, quoiqu’on fasse et dise, on ne sera plus dans ces délais constitutionnels car pour les respecter, il aurait fallu qu’au plus tard le 26 avril, le successeur de Bozizé soit désigné et connu car selon l’article 24 de la Constitution qui prescrit dans un de ses alinéas que « L’élection du nouveau Président a lieu quarante-cinq (45) jours au moins et quatre-vingt dix (90) jours au plus avant le terme du mandat du Président en exercice ». Toujours selon la Constitution, article 25, le nouveau Président élu doit prêter serment « dans un délai de quarante-cinq (45) jours au plus tard après que la Cour ait vidé le contentieux électoral ».

Par quel miracle cela toutes ces dispositions du texte fondamental pourraient être appliquées avant l’expiration du mandat de Bozizé au 11 juin qui arrive. C’est pourquoi, ses rodomontades actuelles n’ont aucun fondement sérieux. Il ne sait pas lui-même ce qu’il veut ni ce qu’il recherche. Tout indique qu’il n’a absolument aucune idée de la situation du pays à l’expiration de ce fameux mandat qui de toute façon est désormais inévitable. Souhaite-t-il conserver le pouvoir après l’expiration de son mandat ? Pour combien de temps  et à quelles conditions ? On n’en sait absolument rien. C’est même faute de savoir quoi que ce soit sur ses intentions que l’opposition en est réduite à les deviner. Si on pouvait le savoir, on pourrait lui faire des propositions. C’est ainsi qu’un pouvoir moderne qui privilégie le dialogue et la concertation gère les affaires d’un pays. Avec Bozizé, il n’en est pas question. C’est la dictature et des décrets qui dégringolent.

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 00:53

 

 

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APPUI DE LA FRANCE AU CONSEIL DANOIS POUR LES REFUGIES DANS LE CADRE DE LA PROTECTION DES ENFANTS DANS LES CONFLITS ARMES

 

Le lundi 19 avril à 16h, à l’Alliance française, il sera procédé, par M. Jean-Pierre VIDON, Ambassadeur, haut représentant de la République française en République centrafricaine, et par M. Saïd  KARMAOUI, Directeur pays RCA du Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) , à la signature d’une convention de subvention d’un montant total de 250 000 €,  soit 163 989 250  millions de F CFA.

 

           Ce financement, attribué à DRC sur le Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP) « protection des enfants dans les conflits armés » du Ministère français des Affaires étrangères et européennes, permettra la mise en œuvre d’un programme d’appui à la réinsertion et à la sensibilisation dans les sous-préfectures de Paoua, Nanga Boguila et Markounda, pour  plus de 2000 enfants vulnérables. 

 

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 16:32

 

 

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L'Iran prône le désarmement

Journal du Dimanche 17 Avril 2010

A l'occasion d'une conférence internationale organisée à Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, a plaidé en faveur du désarmement nucléaire. Le président iranien a par ailleurs appelé à la création d'un "organe international indépendant" pour "empêcher la prolifération". Sa réponse à la conférence organisée par Barack Obama en début de semaine à Washington.

Mahmoud Ahmadinejad n'était pas invité à la conférence internationale sur le nucléaire organisée à l'initiative des Etats-Unis, en début de semaine, à Washington. Qu'à cela ne tienne, le président iranien a décidé d'organiser son propre sommet. Celui-ci s'est ouvert samedi à Téhéran. En petit comité, toutefois. Quand Barack Obama réunissait 47 pays dans la capitale fédérale, Mahmoud Ahmadinejad, lui, est simplement entouré de huit ministres des Affaires étrangères - Irak, Syrie, Liban, Oman, Arménie, Turkménistan, Centrafrique et Swaziland -, des vice-ministres de Russie, du Qatar et des Emirats arabes unis et d'un "assistant spécial du ministre chinois des Affaires étrangères", dit-on à Pékin. Le président de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et des représentants de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de l'ONU sont également présents dans la capitale iranienne.

Dans son discours d'ouverture, Mahmoud Ahmadinejad a lancé le mot d'ordre de la conférence: "L'énergie nucléaire pour tous, l'arme nucléaire pour personne". Le président iranien s'est ensuite prononcé pour le désarmement nucléaire, appelant de ses vœux la création d'un "organe international indépendant" chargé de lutter contre la prolifération nucléaire. Le dirigeant de la République islamique entend ainsi prendre à contrepied ceux qui le soupçonnent de vouloir se doter de la bombe atomique. Dans ce dossier, il n'a jamais changé de ligne: le programme nucléaire iranien a des visées exclusivement civiles. C'est pourquoi il est, a-t-il une nouvelle fois rappelé, "irréversible".

Pour une suspension des Etats-Unis de l'AIEA

Et le président iranien, plutôt adepte de la provocation, d'aller plus loin: il a proposé samedi la suspension des Etats-Unis de l'AIEA. "Les Etats ayant l'arme nucléaire, ceux l'ayant utilisée ou ceux ayant menacé de l'utiliser" devraient être "suspendus de l'AIEA, et particulièrement les Etats-Unis", a-t-il ainsi estimé.

"Malheureusement, le gouvernement américain a utilisé des armes nucléaires et aussi menacé officiellement de les utiliser", a-t-il insisté, avant d'ajouter: "Quand ceux qui possèdent des armes nucléaires et qui utilisent ces armes possèdent un droit de veto inégal dans la plus haute instance internationale chargée de la sécurité internationale, est-ce que cela n'encourage pas les autres pays à la prolifération d'armes nucléaires pour assurer leur sécurité nationale?" Dans ce contexte, pour Mahmoud Ahmadinejad, les appels à un monde sans arme nucléaire lancés par Barack Obama, sont nuls et non avenus. Et les menaces de sanctions contre l'Iran en raison de son programme nucléaire aussi.

 

Iran : La conférence nucléaire de Téhéran n’est pas un succès


Source : iran-resist.org 17.04.2010

Il y a trois semaines, quand Obama a annoncé l’organisation d’une conférence sur le désarmement nucléaire à Washington les 12 et 13 avril où il allait discuter des sanctions contre l’Iran avec son homologue chinois, les mollahs avaient annoncé qu’ils allaient aussi organiser une conférence sur le même thème à Téhéran les 17 et 18 avril avec comme invité-vedette le président Chinois Hu Jintao. Hier, à la veille de cet événement, ils ont publié la liste des invités. Elle évidemment des plus floues.

 

Au début de ce mois, la Chine, qui a depuis toujours protégé les mollahs contre les sanctions américaines avec ses contrats pétroliers ou avec son droit de veto à l’ONU, a changé de position car elle a compris que son veto était une aubaine pour Washington. Ce dernier qui a besoin d’une alliance stratégique avec le régime islamique d’Iran et pour y parvenir mène une lente guerre d’usure contre les mollahs prétextait ce veto pour éviter des sanctions trop lourdes fatales à ces futurs alliés régionaux. Pékin a annoncé son adhésion aux sanctions pour priver Washington de son prétexte et l’engager dans une logique de confrontation qui ne laisse pas de place à une entente.

 

Les mollahs qui exploitaient la protection pour rejeter les offres de compromis afin de forcer Washington à assouplir ses conditions ont paniqué. Ils ont alors envoyé Jalili, le négociateur du programme nucléaire iranien à Pékin pour sonder le terrain et obtenir éventuellement leur revirement chinois.

 

La Chine a reçu le milicien Jalili sans faire les commentaires attendus par les mollahs. Pire encore, alors que Jalili était encore à Pékin, le ministère des affaires étrangères chinois a annoncé la présence du président chinois Hu Jintao à Washington les 12 et 13 avril pour participer à la conférence sur la sécurité nucléaire et rencontrer Obama en tête-à-tête (pour parler des sanctions contre Téhéran). Humilié, le régime a tenté de dissimuler son isolement en annonçant la présence de Hu Jintao à Téhéran les 17 et 18 avril pour participer à une autre conférence sur le désarmement nucléaire. Les Chinois qui ont l’art des réponses laconiques avaient décliné l’offre en publiant le programme des voyages officiels d’Hu Jintao et Téhéran ne figurait pas sur la liste. La liste comportait en revanche une escale au Brésil pour la rencontre annuelle du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) les 17 et 18 avril, ce qui insinuait que les dirigeants de ces quatre pays seraient aussi indisponibles pour la conférence de revanche. Le régime s’est alors retrouvé en position délicate. Il n’a plus communiqué sur sa conférence batârde. Il a attendu la veille de son début pour annoncer la liste des invités.

 

Il ne s’agit pas d’une vraie liste car certains officiels parlent de 70 pays représentés, la presse parle de 35 pays et le ministère des affaires étrangères a publié 56 noms, mais sans préciser qui les représentait et enfin, l’agence Fars a été la seule à proposer les noms des officiels présents. Ils sont 13 et non 35 ou 70, ce qui laisse supposer qu’un grand nombre de pays ne seront pas représentés par des officiels mais par des associations ou des activistes anti-nucléaires que les mollahs n’ont pas jugés opportun de présenter.

 

Si le régime n’a pas donné les noms des invités résiduels, la liste des seuls VIP n’est guère plus reluisante puisque l’on y trouve d’illustres inconnus comme Rashid Mardov, le ministre des AE de Turkménistan, Antoine Gambi, le ministre des AE de Centrafrique, Lutfo Delamini, le ministre des AE du royaume de Swaziland aux côtés d’homologues ou des directeurs régionaux venus d’Irak, d’Afghanistan, Oman, Sierra Leone, Zimbabwe ou encore du Cap vert… Il s’agit pour la plupart de pays pauvres où le régime des mollahs distribue quelques liasses, le fait qu’après 12 heures de débats, les invités aient droit à un voyage d’agrément de 2 jours tout frais payés à Ispahan a sans doute été décisif. Pitoyable.

 

 

NDLR : Qu’est allé réellement chercher le ministre des affaires étrangères centrafricain, le général Antoine Gambi en Iran ? Sans doute l'argent qui devait être distribué aux participants à cette minable et pathétique réunion. Bozizé et Gambi ne doivent même pas se douter que chercher à faire risette avec le très controversé président iranien peut leur coûter très cher ainsi que malheureusement aussi à l'image de marque du pays.

 

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 16:12

 

 

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Le retrait des récépissés des dossiers de candidatures par les concurrents aux élections (présidentielles et législatives) à la Commission Electorale Indépendante (CEI) est reporté le 17 avril 2010 à une date ultérieure.

Selon un des candidats aux élections législatives, au micro de radio Ndeke Luka, la CEI promet de les rappeler une fois que ces documents seront disponibles.

Pour la CEI, interrogée par Radio Ndeke Luka ces récépissés sont en cours de traitement à l’Office National de l’Informatique (ONI). Elle précise que ces candidats devraient par la même occasion,  valider leurs logos sur les bulletins électoraux.

Le retrait de ces récépissés intervient pendant que se poursuit le recensement électoral sur l’ensemble du territoire Centrafricain. D’après certains agents recenseurs interrogés par Radio Ndeke Luka, la mobilisation est faible.

L’ancien chef d’Etat Centrafricain Ange Félix Patassé et son tombeur François Bozizé sont officiellement déclarés candidats pour la présidentielle du 16 mai 2010.

L’opposition politique Centrafricaine a refusé de déposer son dossier de candidatures, pour ce scrutin.  Elle proteste contre la date de ces élections fixée, rappelons-le, au 16 mai 2010 par la CEI. L’opposition exige le report de ces consultations populaires pour janvier 2011.


Source: NDEKE LUKA

 

NDLR : Quel désordre !

 

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 16:08

 

 

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Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

Justice – Liberté – Travail

*******

Membre de l’Internationale Socialiste

Mouvement de Libération de la Jeunesse Centrafricaine

*******

Bureau National

*******

Secrétariat Général

*******

                                                                                                                      

COMMUNIQUE DE PRESSE N°003/10

 

Une frange de la « jeunesse centrafricaine » en mal d’imagination politique et en quête perpétuelle de nourriture a cru devoir poser un acte salvateur en se rendant au siège de l’Union Européenne pour déposer un mémorandum au nom de la Jeunesse Centrafricaine.

Il n’ya pas très longtemps, le Bureau National du Mouvement de Libération de la Jeunesse Centrafricaine (MLJC) dans un communiqué de presse n°002/10 du 06 Avril 2010 a dénoncé ces genres d’agissement d’une autre frange des « jeunes » de ce même acabit. La Jeunesse du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), parti d’opposition démocratique d’avant-garde et membre du Collectif des Forces du Changement (CFC) ne saurait tolérer que des personnes mal intentionnées puissent jeter de tels discrédits sur la République Centrafricaine, pays de feu Barthélemy BOGANDA.

En effet, depuis la proclamation de la République jusqu’à l’avènement de ce régime aux abois (nous ne cesserons de le répéter), la Jeunesse Centrafricaine ne s’est jamais comportée de cette manière indigne à l’endroit de nos principaux partenaires que  sont l’Union Européenne, la France, les Etats-Unis et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Pour se convaincre de la bassesse des auteurs intellectuels et des acteurs de cette scène insolite qui n’honore personne mais qui serait encouragée par le Général Président de la République François BOZIZE YANGOUVONDA, il suffit de parcourir les titres des journaux de la place en date du 15 avril 2010:

Ø         Le Citoyen qualifie de : « Spectacle ridicule de la jeunesse KNK devant le siège de l’Union européenne » ;

Ø         L’hirondelle titre : « RCMJPPE : la marche de la honte de la jeunesse centrafricaine » ;

Ø         Agora renchérit : « Elections et DDR : un groupuscule de jeunes s’égosille devant le siège de l’Union Européenne »etc.

Le mémorandum est truffé de contre-vérités et de contradictions à telle enseigne que la Jeunesse Centrafricaine en général et le Mouvement de Libération de la Jeunesse Centrafricaine en particulier, tiennent à condamner avec fermeté ces aventures qui ne sont pas de nature à encourager la Communauté Internationale, déterminée à nous accompagner vers une paix durable souhaitée par le Peuple Centrafricain à travers des élections démocratiques, crédibles, transparentes et incontestables.

Le MLJC s’étonne quand les auteurs de ce mémorandum affirment gratuitement que « les salaires sont payés à terme échu, toutes les activités économiques ont été reprises à merveille », quand on sait qu’en réalité malgré les aides multiformes reçues par ce régime pourtant issu d’un coup d’Etat, on continue de parler des arriérés de salaires, de pensions et de bourses. Les artisans miniers broient du noir dans les zones diamantifères de la Sangha Mbaéré et de la Mamberé Kadeï. Le fonctionnaire continue de percevoir un « salaire de catéchiste » malgré la hausse incessante du coût de la vie, et le déblocage de salaires ne s’opérant que par tranche pour les seuls fonctionnaires au seuil de la retraite.

Comment demander aux étrangers de respecter notre constitution si nous même nous la violons quotidiennement ?

Nos rédacteurs de ce mémorandum ignorent ou feignent d’ignorer que le Chef de l’Etat sortant, en son temps Chef d’Etat Major et Général de division, ex chef rebelle, a violé la constitution de la République du 15 janvier 1995 en renversant par un coup d’Etat le Président de la République démocratiquement élu Ange Félix PATASSE le 15 mars 2003, avant l’expiration de son mandat. Les exemples ne manquent pas quand à ce qui concerne la violation de la Constitution du 27 Décembre 2004 par le Chef de l’Etat lui-même : Président de la République et Ministre de la Défense Nationale ; Chef d’un Etat dit de droit qui ordonne la destruction du domicile d’un serviteur de Dieu en représailles de l’incendie de la maison d’un de ses « parents », en vertu de la loi de talion en application de l‘adage « œil pour œil et dent pour dent », faisant une victime en la personne du Sergent SANZE etc.

Pourquoi ordonner à la France « de pacifier dans un bref délai le territoire national en général et l’Est du pays, en particulier (Haute-Kotto ; Mbomou et Haut-Mbomou)… », alors que quelque part interdiction est faite à l’Union Européenne dont la France fait membre « de ne pas s’ingérer dans les affaires de notre pays qui est souverain » ?

Voilà des contradictions grossières qui dénotent de la qualité et de la capacité de ces « jeunes » qui aspirent  à gouverner ce pays demain. Tout porte à croire que la République Centrafricaine est infectée par cette race de « jeunes loups aux dents longues » qui sont à la recherche effrénée de gains faciles et dont il faudra bien prendre garde.

Le MLJC lance un appel solennel à toute la Jeunesse Centrafricaine en général et à celle du Collectif des Forces du Changement en particulier à se mobiliser, afin de barrer la route à ces fossoyeurs de la République, usurpateurs du nom de la Jeunesse responsable pour que la paix tant recherchée par le Peuple meurtri, désemparé et errant dans la brousse à cause des conflits armés dans l’Ouham-Péndé, l’Ouham, la Nana-Gribizi, la Vakaga, le Bamingui Bangoran, la Haute-Kotto, le Mbomou et le Haut-Mbomou puisse se concrétiser à travers le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) condition sine qua non pour l’organisation des élections libres, crédibles et acceptables par tous.

Aussi, le Bureau National du MLJC voudrait- il s’interroger :

- pourquoi le processus du DDR piétine pour que nos fameux « jeunes » demandent à l’Union Européenne et le PNUD « d’appuyer le gouvernement centrafricain financièrement avant le 16 mai 2010 afin de désarmer les rebelles » ?

- Où sont passés le 8 milliards des Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) en appui au DDR ?

Il faudrait bien qu’on apprenne à respecter ce peuple qui n’a plus besoin de conflits inutiles pour se nourrir mais de la paix pour lui permettre de vaquer à ses travaux champêtres.

Le MLJC réitère sa confiance à la Communauté Internationale en général et particulièrement à l’Union Européenne, la France et le PNUD incriminés par ce mémorandum de la honte nationale, mais qui ont la ferme volonté de nous aider à crédibiliser ce processus électoral en panne, de tout mettre en œuvre afin d’ amener le Président de la République à revoir son décret pris pour convoquer un corps électoral « fantôme » le 16 mai 2010, par la seule volonté du Président de la CEI Joseph BINGUIMALE.

Il réaffirme son perpétuel soutien inconditionnel au Collectif des Forces du Changement à travers l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) et sa détermination à œuvrer à ses côtés pour l’avènement du Changement réclamé par le Peuple Souverain.

Bangui, le 16 Avril 2010

                                                    POUR LE  BUREAU NATIONAL

LE PRESIDENT

                                                                    

EMMANUEL  T O B Y

 

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