Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 20:48

 

 

Jean-Pierre-Bemba-Gombo.jpg

 

 

LA HAYE (AFP) - 27.04.2010 14:33 - Des avocats de la République centrafricaine ont demandé jeudi aux juges de la Cour pénale internationale (CPI) de ne pas renoncer au procès de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba, comme l'a requis la défense de l'accusé.

Des avocats de la République centrafricaine ont demandé jeudi aux juges de la Cour pénale internationale (CPI) de ne pas renoncer au procès de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) Jean-Pierre Bemba, comme l'a requis la défense de l'accusé.

"Je pense que c'est parce que notre humanité aujourd'hui n'est pas en mesure de supporter l'impunité de tels actes que la CPI a été instituée", a déclaré l'avocat de la République centrafricaine Emile Bizon.

Emile Bizon a rappelé que la République centrafricaine, qui avait soumis en 2005 l'affaire à la CPI, n'avait pas la capacité matérielle de juger elle-même M. Bemba, 47 ans, accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Centrafrique.

Jean-Pierre Bemba est selon l'accusation responsable de meurtres, viols et pillages commis entre octobre 2002 et mars 2003 par les hommes de sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), envoyés en Centrafrique pour appuyer le régime du président Ange-Félix Patassé.

"On ne peut plus nous poursuivre", a affirmé Nkwebe Liriss, l'avocat de Jean-Pierre Bemba, soutenant que son client avait bénéficié d'un non-lieu en Centrafrique et qu'il ne peut donc pas être à nouveau poursuivi pour les mêmes faits.

Emile Bizon a accusé la défense d'utiliser une stratégie "dilatoire", affirmant que les enquêtes menées en Centrafrique à l'encontre de M. Bemba n'avaient pas abouti à un procès.

"Les victimes souhaitent que le procès se déroule devant la CPI", a expliqué l'avocate des victimes, Paolina Massidda.

Elle a avancé "une crainte de sécurité (...) due à la proximité du territoire centrafricain avec la RDC, où des milices du MLC se trouvent encore et agissent encore", si le procès de M. Bemba avait lieu en Centrafrique.

M. Bemba, qui avait fui la RDC en avril 2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles.

© 2010 AFP

 

  

Bemba : pétition à la Belgique (La Libre 27/04/2010)

 Des parlementaires congolais prient Bruxelles d’accueillir le sénateur. Ils espèrent ainsi faciliter sa libération sous conditions par la Cour pénale.

 Selon l’agence de presse privée congolaise APA, des parlementaires congolais ont déposé samedi dernier une pétition à l’ambassade de Belgique à Kinshasa.

Le texte, émanant de l’opposition et qui serait signé par plus de 120 parlementaires "toutes tendances confondues", demande à la Belgique d’accepter de recevoir sur son territoire le sénateur Jean-Pierre Bemba au cas où ce dernier bénéficierait d’une mise en liberté provisoire par la Cour pénale internationale.

Interrogé par Radio Okapi, émetteur patronné par l’Onu, le député d’opposition Clément Kanku a déclaré qu’il n’était "pas normal que la Belgique puisse jouer le jeu des politiciens qui tend toujours à éloigner Jean-Pierre Bemba de Kinshasa ou de le garder en prison".

Il a ajouté que les parlementaires congolais seraient reçus en Belgique pour plaider en faveur de l’accueil de M. Bemba. Aux Affaires étrangères belges, on confirme qu’une délégation de parlementaires congolais sera bien à Bruxelles jeudi et vendredi. "Elle sera reçue par des députés et sénateurs du Groupe Afrique, ainsi que, aux Affaires étrangères, par l’envoyé spécial pour les Grands lacs, l’ambassadeur De Koninck", a indiqué à "La Libre Belgique" le porte-parole du ministère, Patrick Deboeck.

Sur le fond, les Affaires étrangères belges soulignent que ce n’est qu’en juillet que la CPI réexaminera le dossier Bemba. "La question (d’un accueil éventuel en Belgique) est donc prématurée. On ne veut pas préjuger de ce que serait notre réponse à une éventuelle demande en ce sens de la CPI à ce moment-là", indique M. Deboeck. C’est en effet au 5 juillet 2010 qu’a été fixée l’ouverture officielle du procès.

Jean-Pierre Bemba n’a jamais siégé au Sénat congolais depuis son élection en raison de son départ en exil, en avril 2007, après la défaite de ses troupes dans des combats avec l’armée du président Kabila, puis de son incarcération dans la prison de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.

Cette dernière date de juillet 2008. La Belgique l’avait arrêté le 24 mai sur son territoire, à la suite d’un mandat d’arrêt de la CPI, qui l’accuse de crimes de guerre et contre l’humanité en Centrafrique, en 2003. Il avait alors prêté des troupes au président centrafricain de l’époque, Ange Patasse, à la demande de ce dernier; la zone rebelle que dirigeait Jean-Pierre Bemba, l’Equateur, est en effet voisine de la capitale centrafricaine, Bangui. Les troupes de M. Bemba avaient commis des crimes en Centrafrique et c’est à ce titre que M. Bemba est poursuivi - sans, curieusement, que l’homme sous l’autorité desquelles les troupes bembistes étaient placées, Ange Patasse, fasse l’objet de poursuites.

S’appuyant sur l’abandon de certains motifs d’inculpation pour insuffisance de preuves, les avocats du détenu ont demandé à plusieurs reprises sa libération; elle avait été accordée en août 2009, avant que cette décision soit renversée en appel. Dans l’éventualité d’une telle libération, la CPI avait alors sondé la Belgique et trois autres pays pour savoir s’ils accepteraient d’accueillir Jean-Pierre Bemba en cas de mise en liberté sous conditions. La Belgique avait fait valoir qu’un tel accueil serait susceptible de causer des désordres, en raison de la présence, sur son territoire, de nombreux partisans de Jean-Pierre Bemba. Et de citer en exemple la manifestation en faveur de "Bemba président!" qui s’était organisée dans et devant la cathédrale Sts-Michel-et-Gudule, à Bruxelles, durant la messe de funérailles du père du détenu, Jeannot Bemba Saolona, à laquelle Jean-Pierre Bemba avait pu assister sous escorte policière en juillet 2009.

Marie-France Cros  27/04/2010

© Copyright La Libre

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 00:13

 

 

Patass é décorant Bozize

 

Selon des informations d’une source sûre qui a désiré conserver l’anonymat, la caution financière de Patassé pour l’élection présidentielle et celle des candidats qu'il parraine à la députation ont réellement été payées par Bozizé qui aurait demandé à la CEI  de restituer à Patassé son argent, et c’est lui qui a payé à sa place 20 millions de F CFA. Le jour de la clôture des candidatures en effet, Patassé a envoyé un émissaire payer sa caution et celle de ses candidats à la députation pour un montant d'une dizaine de millions de F CFA environs (entre 11 et 12 millions).

Quand Bozizé l’a appris, il a demandé à la CEI de restituer à Patassé son argent, et a remis 20 millions à l'émissaire de Patassé pour le règlement de sa caution et celle de ses députés. Bozizé a donc pris cela en charge, avec même un surplus, pour que Patassé puisse mettre du beurre dans ses épinards. Quand on vous dit que ce sont deux larrons… ! Selon des informations dignes de fois, le même Patassé qui a dû se rendre à l’évidence que personne ne veut de sa médiation dans la crise électorale, ne devrait pas tarder à rendre son tablier à son compère Bozizé.

 Bozizé ne sait plus où donner de la tête

Outre le groupement des partis politiques de la majorité présidentielle qui lui ont adressé une lettre lui demandant de reporter les élections afin de mieux les préparer en prenant en considération les revendications de l’opposition, Bozizé est soumis à de telles pressions qu’il ne sait plus à quel saint se vouer. Les rapports lui arrivent de partout faisant état des manquements et carences de toutes sortes surtout en province.  

Les brigades de gendarmerie lui ont aussi fait unanimement un rapport accablant sur les dégâts causés par les commissaires de la CEI envoyés dans l’arrière-pays pour la prétendue révision des listes électorales. Ces fameux commissaires ont détourné les sous destinés aux comités locaux et aux soi-disant agents recenseurs qui  n'ont même pas été formés comme prévu. C'est un travail totalement bâclé, indigne d'une CEI.

Le président du Comité de suivi des recommandations du DPI, pourtant aussi conseiller spécial de Bozizé, Henri Maïdou y est également allé de sa partition en adressant aussi à Bozizé un résumé de son rapport qui donne les mêmes conclusions. Paradoxalement, Bozizé est furax contre Maïdou. Va-t-il aussi le limoger comme Gonda et Oueifio?

Toujours selon nos informations, même l’OIF en aurait ras le bol de l’autisme de Bozizé et menacerait même de ne plus l’assister s’il ne prenait pas en compte les recommandations notamment formulées au nom de la Francophonie lors du récent passage à Bangui de l’ex président burundais Pierre Buyoya. Ce que tout ce monde ne comprend pas est que Bozizé n’obéit qu’à son gourou béninois de leur église sectaire du Christianisme céleste.  C’est donc ce gourou qui a l’habitude de marcher pieds nus qu’il faut chercher à convaincre et non Bozizé.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 00:08

 

 

El-Bashir.jpg

 

 

 

Le Monde.fr | 26.04.10 | 18h45

A peine réélu, le président soudanais Omar Al-Bachir peut-il s'estimer satisfait ? Arrivé au pouvoir en 1989 grâce à un coup d'Etat dont il n'était pas l'instigateur, mais plutôt l'exécutant dirigé par les cerveaux du mouvement islamiste, il avait eu le plus grand mal à s'imposer à la tête du Soudan.

Au fil des années, il s'est défait de certains responsables puissants, comme son ex-éminence grise, Hassan Al Turabi ou l'ex-patron des services de renseignement, Salah Gosh, pour raffermir un pouvoir dont il espère renforcer la légitimité par cette élection.

La question n'est pas seulement liée à la place du Soudan sur la scène internationale – le pays a quasiment fait figure de paria dans les années 1990 –, mais aussi à la construction de la ligne de défense du président soudanais contre les poursuites de la Cour pénale internationale (CPI). Omar Al-Bachir est le premier chef d'Etat en exercice au monde à faire l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la juridiction internationale, qui a engagé contre lui des poursuites pour crimes de guerres et crimes contre l'humanité commis au Darfour.

Dans cette région de l'ouest du Soudan, grande comme la France, l'apparition de mouvements rebelles en 2003 a entraîné une campagne contre-insurrectionnelle d'une grande violence, menée par l'état avec le soutien de forces paramilitaires, les janjawids, recrutés parmi les tribus dites arabes. Environ 300 000 personnes sont mortes au Darfour dans les violences ou faute de soins, de médicaments, de nourriture. Des méthodes similaires avaient été employées par le pouvoir soudanais lors de la guerre civile contre le Sud (1983-2005), au cours de laquelle deux millions de personnes sont mortes.

Pour tenter de paralyser les poursuites de la CPI, Omar Al-Bachir dispose de plusieurs alliés, à commencer par les chefs d'état de l'Union africaine. Ils ont manifesté leur hostilité à la décision de la Cour, qu'ils accusent de faire preuve d'acharnement à l'encontre des responsables africains, et décidé de cesser toute forme de coopération avec la juridiction.

Pour conforter les tentatives de l'organisation panafricaine de pousser le Conseil de sécurité des Nations unies à faire appel à l'article 16 du statut de Rome, qui permettrait un gel des poursuites, Omar Al-Bachir avait besoin d'être élu dans le cadre d'un processus reconnu par la communauté internationale.

LE SUD-SOUDAN, UNE MENACE SÉRIEUSE

Par deux fois, il avait déjà été élu, lors de scrutins sans enjeux ni candidats, dans l'indifférence générale. Cette fois, les élections générales du 11 avril sont loin d'avoir été parfaites. Omar Al-Bachir n'avait en face aucun adversaire de poids après le retrait du candidat de l'ex-rébellion sudiste, le Mouvement de libération des peuples du Soudan (SPLM).

Mais au moins le scrutin – trop rapidement qualifié d'historique –, a-t-il été organisé dans le cadre d'une période de transition prévue par la signature d'un accord de paix signé sous supervision internationale entre le pouvoir du Nord et l'ex-rébellion sudiste. Les élections générales, de taille démesurée, dans la mesure où 16 millions d'électeurs étaient appelés à voter pour élire à la fois leurs représentants nationaux, régionaux et locaux, cumulant jusque à douze bulletins dans le Sud, ont été conçues à la fois pour donner au Soudan de nouvelles fondations, mais aussi pour servir de base pour le moment-clé du pays, le référendum d'autodétermination de janvier 2011. Administré comme une région semi-autonome depuis la mise en application du plan de paix après 2005, le Sud devrait voter en faveur de la sécession.

Pour le pouvoir de Khartoum, traditionnellement accaparé par les membres d'une poignée de tribus originaires des environs de la capitale, la perspective de voir la partie Sud du pays (8,5 millions d'habitants mais l'essentiel des ressources pétrolières) représente une menace sérieuse. Dans l'immédiat, Omar Al-Bachir, sa victoire à peine annoncée par la commission électorale, a promis lors d'une allocution à la télévision : "Je confirme que nous allons mettre en œuvre le référendum au Sud Soudan à la date précise et que nous allons continuer à œuvrer pour la paix au Darfour."

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont fait état de leurs réserves face aux irrégularités du scrutin. Listes mal établies, bourrages d'urnes (un exemple a même été filmé), intimidations d'électeurs et de candidats, les irrégularités auront été nombreuses, même si les élections se sont déroulées dans une paix relative. L'annonce des résultats locaux, notamment dans le cadre des élections de gouverneurs d'Etat, peut encore déclencher des contestations violentes. Mais pour Omar Al-Bachir, la véritable bataille commence maintenant. Celle qu'il a engagée avec l'appui de l'Union africaine contre la CPI.

Jean-Philippe Rémy

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 22:42

 

 

femme-pygm-e.jpg

 

 

Suite101.fr 26 avr. 2010 Amaria Rebiai

La forêt épaisse équatoriale de Centrafrique abrite les pygmées bayakas qui subissent le poids de la déforestation, celle-ci mettant en péril leur survie.

Magnifique pays que le Centrafrique, limité au sud par la République démocratique du Congo (Congo-Kinshasa) et la République du Congo (Congo-Brazzaville), au nord par le Tchad, à l’est par le Soudan et à l’ouest par le Cameroun.

Dans la forêt dense équatoriale vivent les légendaires pygmées bayakas, ce peuple primitif qui n’en finit pas de fasciner les occidentaux dans les livres de contes et de légendes. Ces hommes et ces femmes caractérisés par leur petite taille sont pourtant bien réels et représenteraient les premiers autochtones de la République Centrafricaine.

De quoi vivent – ils ?

Les pygmées vivent de cueillette, de pêche et de chasse. La faune et la flore n’ont pas de secret pour eux. Malheureusement la survie de ce peuple est en danger à cause de la déforestation qui les prive chaque fois un peu plus de leur habitat naturel.

Les pygmées sont persécutés par les bantous

Très souvent méprisés et maltraités par de nombreux bantous, les pygmées endurent depuis bien trop longtemps l’attitude de supériorité des autres communautés centrafricaines. En effet, certaines ne les considèrent même pas comme des humains en raison de leur mode de vie et de leur dénuement matériel. Ils sont mis au ban du système éducatif, beaucoup sont analphabètes et les naissances ne sont pas déclarées, ce qui fait qu’énormément de pygmées ne savent pas leur âge.

Un peuple expert dans plusieurs domaines

Ce peuple des forêts a pourtant beaucoup de choses à nous apprendre notamment dans les domaines de la biomédecine, de la zoologie et de la cosmogonie dans lesquels ils excellent. Ces personnes sont aussi réputées pour le chant, la polyphonie pygmée bayaka est connue de nos jours au delà des frontières centrafricaines. IL est important d’arrêter de juger négativement ce qui est différent de la « norme » si tant est qu’il y ait une norme, car les pygmées bayakas, eux, apprécient leurs façons de vivre et sont heureux en dehors de la société de consommation.

La menace de la déforestation

La sédentarisation de ce peuple s’accélère contre son gré et les dégâts occasionnés par la déforestation le mettent en péril. Ces fins connaisseurs de la forêt équatoriale devront modifier peu à peu leur mode de vie en raison des changements qui s’opèrent dans leur milieu de vie naturel. L’économie de marché est impitoyable. Comment faire pour que les pygmées ne perdent pas leur identité culturelle ?

Leur rendre visite

Pour aller à leur rencontre, il faut compter au moins trois heures de piste à partir de Bangui, la capitale centrafricaine. Un guide local est nécessaire pour faire le voyage qui vous mènera jusqu’à eux car vous vous perdriez dans la forêt. Ces guides n’ont pour la plupart aucunement besoin de carte ou de plan pour traverser la forêt équatoriale, ils se repèrent souvent grâce à des indices qu’ils connaissent par cœur tels un tronçon d’arbre, un chemin ou encore la mousse sur les arbres.

L’agence de voyage Fleuves du Monde vous permet d’aller à la découverte de ce peuple incroyablement attachant et fragilisé par la surexploitation de son environnement.



Suite101: Le sort des pygmées bayakas de Centrafrique http://afrique.suite101.fr/article.cfm/le-sort-des-pygmees-bayakas-de-centrafrique#ixzz0mFEHV5zs

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Nation
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 20:45

 

 

Yangouvonda.jpg

 

 

Centrafrique : Une autre demande de report des élections

Africa Info Douala 26 Avril 2010

 

Ai-Rca — Dans un communiqué de presse du Groupe des Partis Politiques de la Majorité Présidentielle (Gppmp) signé le 24 avril par Michel Zabolo et parvenu au desk central de l'agence Ai, le GPPMP joint sa voix à celle de l'opposition pour demander un report des élections législatives et la présidentielle de 2010.

Selon ce communiqué, le Gppmp soucieux de voir la République Centrafricaine réaliser des élections non contestées, crédibles par conséquent, garante de la paix sociale durable.

Vu les inquiétudes et aux supputations grandissante, quotidiennes de l'opposition Démocratique Centrafricaine tendant à traduire un certain malaise autour des élections Présidentielle et Législatives de 2010 et compte tenu des difficultés de rencontrer le Chef de l'Etat pour une concertation dans le cadre de la recherche de solution à cette problématique, le Groupe des Partis Politiques de la Majorité Présidentielle (Gppmp) se voit dans l'obligation de proposer ce qui suit:

Que le Chef de l'Etat convoque le plus rapidement possible une réunion très élargie regroupant toutes les Institutions de la République, le corps diplomatique et les Institutions Internationales, l'opposition démocratique, les autres Partis, les Politico-militaires, la Majorité Présidentielle, la Société Civile, les Organisations syndicales, des femmes et de la jeunesse, la Commission Electorale Indépendante (CEI).

Toujours selon le communiqué, au cours de cette réunion, la CEI présentera le niveau d'avancement de ses travaux.

Que le Chef de l'Etat accepte le report technique des élections Présidentielles et Législatives de 2010 en tenant compte de l'état d'avancement des travaux de la Commission Electorale Indépendante (CEI) aux fins de fixation d'une nouvelle date consensuelle appropriée devant garantir l'adhésion de toute la communauté nationale et internationale aux résultats qui seront issus des urnes.

Qu'en cas de report technique dépassant plus de trois (3) mois, les dispositions suivantes devront être respectées, à savoir : le maintien non négociable des institutions démocratiques de la République pendant cette période, que la Commission Electorale Indépendante (CEI) passe directement à un recensement électoral effectif au lieu d'une simple révision de la liste électorale, sujette aux supputations.

En fin, le Gppmp pense et croit fermement qu'il y a lieu de transcender, car la paix n'a pas de prix et espère que cette proposition retiendra la très haute attention du Chef de l'Etat.

 

Copyright © 2010 Africa Info. Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 01:29

 

 

Bozize171108275-copie-1.jpg

 

 

Tout dans le comportement de Bozizé et les actes qu’il pose indique que si jamais il était battu à la régulière dans les urnes à l’issue des élections présidentielles, il n’en accepterait pas les résultats. Conscient du peu de chance dont il dispose en raison du véritable phénomène de rejet massif dont il fait l’objet aux yeux de ses compatriotes, toute sa stratégie électorale ne repose non pas sur la persuasion des Centrafricains de la nécessité pour lui par ce que son bilan à la tête du pays depuis sept est satisfaisant mais plutôt sur l’intimidation de ses adversaires et comment les empêcher de le battre dans les urnes.

Pour cela, il faut multiplier les obstacles et embuches sur leur chemin. Sinon, comment peut-il justifier le recrutement de nombreux jeunes désoeuvrés pour en faire des « tontons macoutes » comme à Haïti sous la dictature des Duvalier ! Les informations qu’une source présente sur les lieux qui a souhaité conserver l’anonymat, a fournies à Centrafrique-Presse, sont effrayantes et font froid au dos. Elles méritent d’être amplement portées à la connaissance des Centrafricains et de nos fidèles lecteurs.

 Selon notre source, « vendredi 23 avril, une réunion a eu lieu à Boali, le nouveau lieu de rendez-vous hebdomadaire du clan Bozizé avec ses agents de renseignement et d'actions clandestines (ndlr : tous les vendredis à 22 heures), lieu préféré à Bangui où il peut y avoir des regards indiscrets. Les « tontons macoutes » se sont tous regroupés dans un premier temps au PK 12, sortie nord de la capitale où un pécule leur a été distribué pour qu’ils se restaurent avant de regagner Boali où ils sont arrivés vers 21 heures. Bozizé en personne les a rejoints vers 22 heures mais peu avant la réunion, deux agents sont sortis de la salle pour informer par téléphone les anciens ministres Cyriaque Gonda et Elie Ouéfio qui viennent d’être brutalement limogés, de l'arrivée impromptue de Bozizé à cette réunion. Malgré l'obscurité sur les lieux, ils ne s'étaient pas rendus compte que dans la broussaille à côté, des éléments de la Garde présidentielle veillaient et ont pu alerter le capitaine Ngaïkoisset, qui est officiellement chef de corps du Bataillon Amphibie et qui ne devrait donc pas être là. Celui-ci a fait récupérer tous les téléphones portables des « tontons macoutes » et en les vérifiant, il a donc retrouvé parmi les numéros appelés récemment, ceux de Gonda et Ouéfio considérés désormais par le clan Bozizé comme des pestiférés. Il a procédé illico à l'arrestation des deux agents - tous petits gbayas- qui ont appelé les deux personnalités. Ils sont toujours à l’heure actuelle en état d'arrestation. Tous les téléphones des agents ont été confisqués pour des vérifications plus approfondies et ne leur seront restitués qu'à la réunion de vendredi prochain à Boali.

Ensuite Bozizé a pris la parole et tenu des propos qu'on peut résumer en six points ainsi que pour leur dire que désormais il y a six antennes autonomes de renseignements gérés par  les personnes suivantes :

  

   - François BOZIZE lui-même

 

   - Jean Francis BOZIZE son fils

 

   - Claude Richard NGOUANDJIA, DG des Renseignements généraux de la Présidence de la République

   - Joël MOIDAMSE SINFEI, Chef de son cabinet particulier, général de police

 

   - Général Jules Bernard OUANDET ministre de la sécurité et actuellement intérimaire de Elie OUEIFIO

 

- Capitaine Claude NGAIKOISSET, qui bien qu'étant officiellement chef de corps du Bataillon Amphibie, est en réalité chef du service "actions" des agents tueurs de Bozizé, de qui il reçoit toujours ses ordres. Son "bureau",  où il reçoit chaque jeudi à 15 heures ses agents, est aménagé dans une pièce du garage  de Monsieur Youssouf à côté du Centre Protestant pour la Jeunesse, au carrefour Koudoukou- Martyrs,  pour tromper la vigilance des uns et des autres, et surtout pour surveiller tous les mouvements à partir de ce carrefour.

 

2- BOZIZE a remis 15 pistolets automatiques (PA) aux agents et leur a demandé de ne  les utiliser qu'en cas de nécessité absolue. Il leur a dit de ne pas tirer sur les opposants avec les PA car ce serait flagrant mais quand ils les trouveront dans la circulation, de leur appliquer la même méthode appliquée au Colonel Michel SALLE. (accident délibérément provoqué).

 

3- Un agent lui ayant dit que le lieutenant Madjitoloum qui s'était illustré contre les mercenaires de Bozizé le2 5 octobre 2002, et qui s'était entretemps exilé, est revenu et habite vers Combattant. BOZIZE a aussitôt donné l'ordre à Ngaïkoisset de s'occuper de lui et de l'éliminer.

 

4- BOZIZE a interpellé le Capitaine Anatole Ngaya en lui disant: " Toi, Ngaya, les gens disent que c'est toi qui a tué Ndjadder. Il faut que tu saches que ce sont les parents de Ndjadder qui cherchent à revenir au pouvoir. S'ils reviennent au pouvoir tu es foutu. Alors fais tout pour maîtriser et surveiller le quartier Sara, c’est ta zone de surveillance désormais".  Ensuite, il s'est retourné vers les autres lieutenants Gbayas en disant "Ce que je dis est valable pour vous aussi. Si je perds le pouvoir, je bénéficierai de la protection due aux anciens chefs d'Etat. Mais vous, vous serez menacés. Alors faites comme en 2005, il faut tout faire pour vous opposer à la démarche de ces opposants. Il faut renforcer la surveillance  devant le domicile de Tiangaye où ils se réunissent d' habitude.

Tous les véhicules utilisés par les opposants doivent être connus avec leurs numéros de plaques d'immatriculation et leurs domiciles et déplacements quotidiennement suivis et analysés".

 5- Quand BOZIZE a enfin donné la parole aux agents pour leur demander de s'exprimer librement, un agent courageux lui a  quand même demandé s'il ne pouvait pas reporter les élections pour que des opposants aient la possibilité de concourir avec lui, sinon le pays irait au devant de graves dangers, et en plus, ces élections ne seraient pas crédibles. Il n'a pas répondu.

 

6- Enfin , il a expliqué à ses interlocuteurs qu'il relevé Elie Ouefio parce qu'il lui a menti: il a dit que de retour d'une mission dans l'Ouham-Pendé et l'Ouham, Elie Ouéfio lui a assuré que tout allait bien sur le plan sécuritaire, et curieusement quelque jours après, les rebelles de l'APRD ont confisqué les listes électorales. Alors il s'est dit que quelque chose ne va pas avec Elie Ouéfio et il a décidé de le limoger parce que c'est un menteur. Pour Gonda il l'accuse d’avoir détourné les fonds du DDR. »

 

Si Bozizé et son clan estiment que ces informations qui sont d’une extrême gravité sont erronées, la rédaction de Centrafrique-Presse est disposée à publier leur démenti éventuel avec preuves à l’appui.

La Rédaction C.A.P  

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 00:20

 

 

Tiangaye.jpg

 

 

 Avec Bozizé, les Centrafricains en auront vu de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres. Nulle part dans le monde, on n’a vu un président de la République être à la fois candidat aux élections présidentielles et législatives dans des élections groupées. Seul l’ancien président Ange Félix Patassé fut en 1992 – 1993, candidat à la présidentielle et aux législatives à Bocaranga 1 dans l’Ouham-Pendé,  mais dans un autre contexte, c’était avant qu’il n’accède à la magistrature suprême. Aux présidentielles de 1998, Patassé n’a brigué aucune circonscription aux élections législatives.

Or Bozizé lui, pour les prochaines élections, tout en étant candidat à sa propre succession aux présidentielles, il est également candidat à la députation dans le 4ème arrondissement de Bangui. Il doit en principe croiser le fer avec Me Nicolas Tiangaye à qui lui et son KNK avaient déjà volé la victoire aux élections législatives de 2005 pour la donner au truand Patrice Edouard Ngaissona.

Au-delà du côté totalement ridicule et singulièrement anormal de cette candidature de Bozizé aux élections législatives, on incline à penser que Bozizé se comporte comme s’il avait des comptes personnels à régler avec Me Nicolas Tiangaye. En 2006 déjà, alors que ce dernier était absent du pays, les bras armés de Bozizé prétendument appelés « libérateurs », c’est à dire ses anciens compagnons de rébellion massivement reversés dans sa garde présidentielle, font brutalement intrusion au domicile de Tiangaye qu’ils saccagent et mettent à sac en représailles de la mort d’un des leurs, un certain Yango Kapita, qu’un aide de camp de Nicolas Tiangaye, le sergent Sanzé, aurait abattu.

Ce n’est donc pas par le plus pur des hasards que Bozizé a choisi de briguer la circonscription du quatrième arrondissement de la capitale là même où se présente également Me Tiangaye. Il a désigné comme suppléant, un certain Zama Javan Papa, celui-là même qui anime visiblement à la demande Bozizé, une chronique politique radiodiffusée sur les antennes de la Radio nationale pour dénigrer tous ceux que Bozizé a dans son collimateur.

Selon nos informations d’une source proche de Francis Bozizé ayant requis l’anonymat, Bozizé a au cours d’une réunion nocturne vendredi dernier à Boali avec son clan et les nouveaux jeunes « tontons macoutes » qu’il vient de recruter, désigné clairement le domicile de Me Nicolas Tiangaye comme un endroit dont la surveillance doit particulièrement renforcée parce qu’étant le lieu habituel de réunion des opposants à son pouvoir. Il a en  outre demandé que tous les véhicules utilisés par les opposants soient repérés et connus avec leurs numéros de plaques d'immatriculation et les domiciles de ceux-ci ainsi que leurs déplacements soient quotidiennement suivis et analysés.

Voilà qui a le mérite de la clarté. Me Tiangaye est donc pour Bozizé l’empêcheur de tourner en rond. A croire que Bozizé a une dent contre lui on ne sait pour quelle raison. Après avoir perdu Me Goungaye Nganatoua dans des circonstances non élucidées jusqu’à présent, les démocrates et partisans de la cause de la défense des droits de l’homme doivent encore se faire des soucis pour Me Tiangaye, lui aussi prédécesseur de Me Goungaye à la présidence de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme et aujourd’hui leader d’un parti politique qui défend des idéaux et valeurs qui sont aux antipodes de ceux de Bozizé et son clan. S’il devait arriver quelque chose de fâcheux à Me Nicolas Tiangaye, inutile de chercher de midi à quatorze heures, on connaît d'ores et déjà le commanditaire et le coupable.  

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique
25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 23:32

 

 

ASECNA.jpg

 

 

Dakar 23 Avril 2010 (APS) — Plusieurs pays membres de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dont le Sénégal risquent de ne pas ratifier la nouvelle convention, partant de quitter l'Agence "si jamais le mandat de l'actuel Directeur Général, le Tchadien Youssouph Majamat est prolongé", révèle vendredi le quotidien privé sénégalais l'Observateur citant des sources sûres.

Contactée par l'APS, une source proche du dossier a souligné que "la non ratification de la nouvelle convention aboutirait automatiquement à l'éclatement de l'ASECNA".

Selon l'Observateur, en plus du Sénégal, le Mali, la Mauritanie, le Togo et la Guinée équatoriale pourraient quitter l'ASECNA si le mandat de Youssouph Mahamat était prolongé, lors de la réunion du Comité des ministres de tutelle de l'ASECNA, prévue les 27 et 28 avril à Libreville, au Gabon.

La candidature de Youssouph Mahamat est "contraire aux engagements des Chefs d'Etat qui, à l'époque avaient mené une médiation pour désamorcer la crise qui avait profondément secoué cette institution", souligne le journal citant des sources officielles sénégalaises.

Le départ de M. Mahamat figurait parmi les engagements pris par les Chefs d'Etat et, ajoutent les mêmes sources, "c'est seulement dans un souci d'apaisement qu'à la réunion du Comité des ministres de Ouagadougou en juillet 2009, il a été consenti de le laisser finir son mandat".

Le DG actuel de l'ASECNA "s'oppose systématiquement à l'audit que souhaitent mener certains pays sur l'ASECNA", rappellent les mêmes sources.

Outre M. Mahamat, le Mauritanien Mohamed Khaled Ould Salem Sidya, le Malien Amadou Ousmane Guitteye et le Togolais Christian Foly-Kossi ont déposé leur candidature, révèle le journal.

 

Copyright © 2010 Agence de Presse Sénégalaise. Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

 

 

Gabon : Libreville pourra-t-elle «sauver» l’ASECNA ?

Les ministres en charge des transports aériens des 18 Etats membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) sont attendus à Libreville du 26 au 28 avril prochains pour parapher la nouvelle convention qui remplacera celle signée en 1974 à Dakar. La «Convention de Libreville» doit mettre fin aux dissensions internes qui minent l’agence depuis plusieurs années, et désamorcer le conflit «explosif» qui entoure la désignation du nouveau directeur.

Auréolée des efforts de médiation du défunt président gabonais pour apaiser les tensions entre les pays membres en 2008, c’est Libreville qui accueillera le 28 avril prochain les ministres des transports aériens des 18 Etats membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) pour la signature de la nouvelle convention.

La révision de la «Convention de Dakar» signée en 1974 doit permettre de moderniser les textes de base de l'institution et assurer leur meilleure adaptation à l'environnement aéronautique international.

Mais ce conclave revêt également une importance capitale pour l’avenir de l’agence confrontée à de graves dissensions internes depuis plusieurs années. La médiation engagée du défunt président Omar Bongo auprès de ses pairs des Etats membres avaient certes permis d’apaiser les tensions, mais n’avaient soldé les conflits d’intérêts qui placent encore aujourd’hui l’agence au bord du gouffre.

Pour le quotidien sénégalais l’Observateur, plusieurs pays membres de l’ASECNA pourraient refuser de ratifier la nouvelle convention, et partant de quitter l’agence avec le risque d’éclatement que cela entraînerait.

 Au centre des dissensions se trouverait le mandat de l’actuel directeur général de l’agence, le tchadien Youssouph Majamat, dont la probité serait remise en question par plusieurs pays membres.

 «Le manque de transparence est en train de couler l'ASECNA. (…) Sur des ressources annuelles d'environ 160 milliards de FCFA, le Sénégal y contribue pour 72 milliards. (…) Nous devons savoir où va notre argent», expliquait le ministre sénégalais des Transports, Farba Senghor, au plus fort de la crise en 2008.

 Lors des médiations entreprises par les chefs d’Etats des pays membres pour sauver l’agence, il aurait été décidé le départ de l’actuel directeur général et «c’est seulement dans un souci d’apaisement qu’à la réunion du Comité des ministres de Ouagadougou en juillet 2009, il a été consenti de le laisser finir son mandat», selon des sources proches du dossier citées par l’Observateur.

 Or la candidature du tchadien à sa propre succession aurait réveillé les dissensions internes entre les pays membres. Plusieurs sources proches du dossier estiment à cet effet que l’avenir de l’agence sera conditionnée par le conclave de Libreville le 28 avril prochain, dernier virage avant la réunion de juillet et au cours de laquelle sera dévoilé le nom du nouveau directeur général de l’ASECNA.

 Pour le nouveau ministre sénégalais des Transports aériens, Karim Wade, «le départ de l’actuel Directeur général de l’ASECNA est clairement retenu de façon concomitante au retour du Sénégal dans ce forum».

Le Mauritanien Mohamed Khaled Ould Salem Sidya, le Malien Amadou Ousmane Guitteye et le Togolais Christian Foly-Kossi sont également candidat à ce poste.

 Fondée en 1959, l'Asecna est chargée du contrôle de la circulation, du guidage des avions et de la transmission des informations dans un espace aérien de 16 millions de km2, soit 1,5 fois l'Europe. Elle gère aussi l'approche et l'atterrissage des avions. Elle regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et la France (qui dispose d'aéroports à Mayotte et La Réunion). 24-04-2010   

 

Source : Gaboneco 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 23:24

 

 

carte_tchad_lac_fitri_432.gif

 

 

 

N'DJAMENA AFP / 24 avril 2010 20h57 - L'armée nationale tchadienne (ANT) affirme avoir "délogé" samedi des éléments du Front populaire pour la renaissance nationale (FPRN) lors de combats dans l'est du Tchad alors que le chef de cette rébellion a parlé de "pertes humaines des deux côtés".

"Depuis 10H00 (09H00 GMT), nos forces ont lancé une attaque contre la localité de For Djahaname, située près de la frontière entre le Tchad et le Soudan. Les rebelles ont été délogés, leurs véhicules détruits et le ratissage continue" a indiqué à l'AFP un officier de l'ANT sous couvert de l'anonymat.

"Depuis quelques temps, les éléments du FPRN pose des mines sur les différents trajets empruntés par nos forces faisant des victimes parfois innocentes (non militaires), et l'armée a décidé de nettoyer la zone. D'où le but de cette opération samedi" a ajouté la même source.

Le colonel Adoum Yacoub, chef du FPRN, avait affirmé dans l'après-midi à l'AFP qu'il "y a eu des combats terrestres ce matin (à Tissi, près de la zone des trois frontières Tchad/Soudan/Centrafrique). (...) Il y a eu des pertes humaines des deux côtés".

Le FPRN d'Adoum Yacoub est la seule colonne de la rébellion actuellement au Tchad, l'essentiel des rebelles étant actuellement cantonnés au Soudan.

Début avril, une délégation du gouvernement tchadien menée par le médiateur national Abderaman Moussa a rencontré des représentants de la rébellion pour entamer les premières négociations depuis 2007 entre les deux parties.

Une nouvelle rencontre doit avoir lieu "la première quinzaine de mai". "Nous n'avons pas été associés à ces discussions", a affirmé M. Yacoub, soulignant que son mouvement n'était pas basé au Soudan mais implanté au Tchad.

Les discussions préliminaires entre les rebelles tchadiens basés au Soudan et le gouvernement tchadien surviennent sur fond d'un dégel des relations entre Khartoum et N'Djamena.

La frontière terrestre entre le Tchad et le Soudan, qui était fermée depuis 2003, a été rouverte la semaine dernière ce qui permet la circulation légale entre les villes d'Adré (est tchadien) et d'El-Geneïna, au Darfour (ouest soudanais)

(©)

 

NDLR : Selon un communiqué de la présidence tchadienne, le président Idriss Déby serait arrivé à Paris samedi dernier pour un bilan médical et subir une intervention chirurgicale à l'Hôpital Américain de Neuilly sur Seine. 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 19:00

 

 

centrafrique-copie-1.gif

 

 

Nous publions ci-dessous, la requête formulée devant le Conseil d’Etat par toutes les neuf formations politiques de l’opposition démocratique centrafricaine réclamant l’annulation pure et simple du décret par lequel Bozizé a procédé au découpage des circonscriptions pour les élections législatives sur des critères purement arbitraires et violant délibérément la loi.

Ce décret, non seulement a grossièrement omis la sous-préfecture de Sido pourtant érigée par Bozizé lui-même comme Me Zarambaud Assingambi l’a relevé dans une précédente et édifiante tribune que nous avons aussi publiée, mais aussi augmenté artificiellement et taillé sur mesure un certain nombre de circonscriptions en violation flagrante des critères de démographie prévus par la loi, à Bossangoa, Bambari et Birao, respectivement dans les préfectures de l’Ouham, de la Ouaka et de la Vakaga.

Par contre, le décret du découpage a étrangement revu à la baisse le nombre de circonscriptions électorales dans certaines préfectures sans doute soupçonnées de n’être pas favorables à Bozizé comme Paoua dans l’Ouham-Pendé, ou certaines sous-préfectures de l’Ouham comme Batangafo et Bouca, ou Bimbo dans l’Ombella-Mpoko, Boda en Lobaye etc…

Pour l’opposition, l’annulation de ce décret portant découpage des circonscriptions aux législatives est également un préalable au bon déroulement du processus électoral, au même titre que l’achèvement du DDR et la réalisation du recensement du corps électoral. Il faut maintenant espérer que les magistrats du Conseil d’Etat disent effectivement le droit et se départissent des considérations politiciennes.

 

Rédaction C.A.P 

 

 

----------------------------------------------------------------------------------

 

 

 

A

                       MESSIEURS LES PRESIDENT ET JUGES COMPOSANT LE

CONSEIL D'ETAT DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

BANGUI

REQUETE

AUX FINS D'ANNULATION DU DECRET N°10.049 DU 02 MARS 2010 PORTANT DECOUPAGE DES CIRCONSCRIPTIONS ELECTORALES POUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES ET LE DECRET N° 10.097 COMPLETANT LES DISPOSITIONS DU DECRET N° 10.049 DU 25 MARS 2010.

1) LE MOUVEMENT DE LIBERATION DU PEUPLE CENTRAFRICAIN (MLPC), représenté par son Président, Monsieur Martin ZIGUELE

2) LA CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL (CRPS), représentée par son Président Maître Nicolas TIANGAYE

3) LE RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE CENTRAFRICAIN (RDC), représenté par son Président Monsieur Louis Pierre GAMBA

4) LE FORUM CIVIQUE (FC), représenté par son Président, Monsieur Timothée MALENDOMA

5) L'ALLIANCE POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES (ADP), représentée par sa Première vice-Présidente Madame Odile ZITONGO MADENGA

6) LE PARTI AFRICAIN POUR UNE TRANSFORMATION RADICALE ET POUR L'INTEGRATION DES ETATS (PATRIE), représenté par son Secrétaire Général Monsieur Lié-Arcadius OUANIKOLO

7) L'ALLIANCE POUR LA SOLIDARITE ET LE DEVELOPPEMENT (ASD) représentée par sa Vice-Présidente Madame Françoise GOTTO GAZIAMODO

8) L'ASSOCIATION POLITIQUE LONDÖ, représentée par son Président Monsieur Ferdinand DAGO

9) LA NOUVELLE ALLIANCE POUR LE PROGRES (NAP), représentée par son président Maître Jean-Jacques DEMAFOUTH

 

ET DONT LES SIEGES SONT A BANGUI  (RCA)

 

ONT L'HONNEUR DE VOUS EXPOSER

Que le chef de l'Etat a signé le 02 Mars 2010 le décret n° 10.049 portant découpage des circonscriptions électorales pour les élections législatives.

Que le 25 Mars 2010, il avait signé le décret n010.097 complétant les dispositions du décret n° 10.049 portant découpage des circonscriptions électorales pour les élections législatives.

Que les requérants sollicitent l'annulation de ces décrets pour violation de la loi.

I- SUR LA QUALITE DES DEMANDEURS:

Attendu que les requérants sont des Partis et Associations Politiques légalement constitués, qui concourent à l'expression du suffrage, à l'animation de la vie politique, et ont un intérêt légitime juridiquement protégé, et sont pleinement recevables à demander l'annulation de ces textes règlementaires leur faisant grief.

II- SUR LA COMPETENCE DU CONSEIL D'ETAT ET SUR LA RECEVABILITE DU RECOURS:

A/ Ratione materiae :

Attendu que le Conseil d'Etat est compétent pour statuer sur le recours conformément à l'article 20 de la loi organique n° 95.0012 du 23 décembre 1995 portant organisation et fonctionnement du Conseil d'Etat qui stipule que « le Conseil d'Etat est Juge en premier et dernier ressort des recours en annulation contre les actes règlementaires pris par le Président de la République ».

B/ Ratione temporis :

Attendu que le présent recours introduit dans le délai de trois mois à compter de la date de publication des décrets querellés est recevable conformément à l'article 24 de la loi organique n° 95.0012 du 23 décembre 1995 portant organisation et fonctionnement du Conseil d'Etat et qui dispose: « le délai du recours contentieux est de trois mois et commence à courir le lendemain du jour où l'acte considéré a fait l'objet selon le cas d'une publication, d'une notification ou d'une signification complète et régulière »

III- SUR LE BIEN FONDE DE LA REQUÊTE:

Attendu que les textes attaqués ont fait un découpage électoral arbitraire et contraire aux dispositions claires du code électoral, sans tenir compte de la taille de la population par arrondissement et par sous-préfecture.

 

Attendu qu'aux termes de l'article 191 du code électoral: « l'Assemblée Nationale se compose d'autant de députés qu'il y a de circonscriptions électorales.

Chaque sous-préfecture constitue une circonscription électorale. Pour la Ville de Bangui, chaque Arrondissement constitue une circonscription électorale.

Toutefois pour les sous-préfectures et les Arrondissements de la Ville de Bangui à forte démographie, une circonscription électorale supplémentaire sera créée par tranche respective de trente cinq mille (35.000) habitants pour les sous-préfectures et de quarante cinq mille (45.000) habitants pour les arrondissements de Bangui.

Un texte règlementaire détermine le découpage électoral sur la base des critères prévus à l'alinéa ci-dessus ».

Attendu qu'il résulte de ce texte que la répartition des sièges à l'assemblée Nationale doit se faire proportionnellement à la taille de la population.

Attendu que les textes incriminés ont violé le code électoral en privant certains arrondissements de Bangui et plusieurs sous-préfecfures de circonscriptions supplémentaires et en octroyant arbitrairement des circonscriptions à des sous-préfectures qui ne répondent pas aux critères démographiques fixés par la loi électorale.

Attendu que si le Code électoral était respecté, l'Assemblée Nationale serait composée de 120 Députés après invalidation de 03 circonscriptions litigieuses (Bossangoa Bambari et Birao), au lieu de 106. ( cf tableau iIIustratif partiel ci-dessous)

C’est pourquoi les exposants sollicitent qu’il vous plaise

PAR CES MOTIFS

Et tous autres à ajouter ou à suppléer d’office

EN LA FORME :

Déclarer recevable.

AU FOND

Annuler les décrets querellés pour violation de la loi

Mettre les dépens à la charge du Trésor Public

Sous toutes Réserves

Profonds Respects

Fait à Bangui le, 15 Avril 2010

 

MLPC                                                                                CRPS

Martin ZIGUELE                                                  Me Nicolas TIANGAYE

 

RDC                                                                                     FC

Louis Pierre GAMBA                                     Timothée MALENDOMA

 

ADP                                                                                      PATRIE

Odile ZITONGO MADENGA                         Lié-Arcadius OUANIKOLO

 

ASD                                                                                  LONDÖ

Françoise GOTTO GAZIAMODO                        Ferdinand DAGO

 

NAP

Me Jean Jacques DEMAFOUTH

 

 

Tableau illustratif partiel des violations du Code Electoral

 

ARRONDISSEMENT ou Sous-préfecture

Nombre réel d’habitants en 2003 non réactualisé et retenu par le décret

Nombre de circonscriptions par la loi

Nombre circonscriptions retenues par le décret

Observations

Ville de Bangui

2ème arrondissement

55.064 hbts

2

1

Le décret n’a fixé qu’une seule circonsc. En violation de la loi

3ème arrondissement

84.092 hbts

2

1

Le décret n’a fixé qu’une seule circonsc. En violation de la loi

4ème arrondissement

84.333 hbts

2

1

Le décret n’a fixé qu’une seule circonsc. En violation de la loi

5ème arrondissement

114.418 hbts

3

2

Le décret n’a fixé qu’une seule circonsc. En violation de la loi

6ème arrondissement

72.980 hbts

2

1

Le décret n’a fixé qu’une seule circonsc. En violation de la loi

8ème arrondissement

71.526 hbts

2

1

Le décret n’a fixé qu’une seule circonsc. En violation de la loi

Préfecture de l’OMBELLA-MPOKO

182.926 hbts

6

4

Le décret a fixé à 4 le nombre circonscriptions au lieu de 6 en violation de la loi

Préfecture de la LOBAYE

Ville de Mbaiki

119.602 hbts

4

3

Le décret a fixé à 3 le nombre circonscriptions en violation de la loi

Sous-préfecture de Boda

39.667 hbts

2

1

 

Préfecture de NANA MAMBERE

Sous-préfecture de Baboua

41.861 hbts

2

1

 

Préfecture de l’OUHAM-PENDE

120.590 hbts

4

3

Le décret a fixé à 3 le nombre circonscriptions au lieu de 4 en violation de la loi

Préfecture de l’OUHAM

Sous-préfecture de BOSSANGOA

95.360 hbts

3

4

Le décret a fixé à 4 le nombre circonscriptions au lieu de 3 en violation de la loi

Sous-préfecture de Batangafo

48.197 hbts

2

1

Le décret a fixé à 1 au lieu de 2 circonscriptions en violation de la loi

Sous-préfecture de Bouca

42.562 hbts

2

1

Le décret a retenu une(1) seule circonscription au lieu de 2 en violation de la loi

Préfecture de la OUAKA

Préfecture de Bambari

94.454 hbts

3

4

Le décret a crée 4 circonscriptions au lieu de 3

Préfecture de la BASSE-KOTTO

Préfecture de Mobaye

48.175 hbts

2

1

Le décret a retenu une(1) seule circonscription au lieu de 2 en violation de la loi

Préfecture de la VAKAGA

Préfecture de Birao

34.756 hbts

1

2

Le décret a crée deux(2) circonscriptions au lieu d’une seule, en violation de la loi

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Politique