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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 22:34

 

 

Pomodimo.jpg

 

 

 

A quoi cela sert-t-il de nommer un Médiateur de la République si on se refuse à lui faire recours ?  C’est la situation dans laquelle Bozizé veut confiner Mgr Paulin Pomodimo qu’il soupçonne voire accuse sans le dire, d’être complice des opposants. Actuellement, devant la perspective imminente de vide juridique à la tête du pays n’est ce pas le moment et l’occasion indiqués pour que le Médiateur de la République puisse jouer son rôle ? Voilà la question incontournable qui se pose sur la situation de Mgr Paulin Pomodimo. La présente initiative de l’opposition regroupée au sein du Collectif des Forces du Changement est une excellente chose et place Bozizé devant ses responsabilités, lui qui a fait plutôt le choix de violer la constitution pour faire proroger son mandat par voie parlementaire, ignorant purement et simplement par la même occasion l’existence même de ce Médiateur de la République que personne ne lui imposé mais qu’il a nommé lui-même. Le consensus est préférable à tout mais Bozizé n’entend pas cela de cette oreille et aime plutôt créer inutilement des problèmes sur la scène politique nationale.

 

Rédaction C.A.P

 

-------------------------------------------------------

 

 Collectif des Forces du Changement (CFC)

 

 

A

Son Excellence,

Mgr Paulin POMODIMO

Médiateur de la République

 

BANGUI

 

 

Objet : Médiation en vue d’un règlement Politique de la crise

      de légitimité du pouvoir de l’Etat.

 

 

Monsieur le Médiateur,

 

 

Le Collectif des Forces du Changement (CFC) a l’honneur de solliciter le parrainage du Conseil National de la Médiation, en tant qu’Institution en vue de régler dans la paix et la concorde nationale, la question de la légitimité liée à l’expiration du mandat du Président de la République et de celui de l’Assemblée Nationale au regard du report des élections présidentielles et législatives.

 

En effet, faut-il le rappeler, les dispositions pertinentes de la Constitution de notre pays, imposent l’organisation des élections présidentielles et législatives 45 jours au moins et 90 jours au plus, avant les termes des mandats du Président en exercice et des députés en fonction.

 

Afin d’atteindre ces objectifs, le Dialogue Politique Inclusif (DPI) avait formulé des recommandations qui, si elles étaient appliquées auraient épargné à notre pays la grave crise institutionnelle qu’il s’apprête à connaître les 3 et 11 juin 2010.

 

L’impréparation, l’amateurisme, tant au niveau du Gouvernement qu’à celui de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ont conduit la République Centrafricaine dans une impasse politique constatée très tardivement le jeudi 29 Avril 2010 par le Président de la République devant la classe politique et la Communauté Internationale,  malgré les nombreux appels et avertissements de l’opposition centrafricaine.   

 

Alors que le Collectif des Forces du changement a adopté une attitude responsable en prenant solennellement l’engagement devant le Peuple Centrafricain souverain et la Communauté Internationale de s’accommoder du maintien en fonction jusqu’aux élections du Président de la République  par la signature d’un Accord Politique, le Chef de l’Etat a choisi la voie de la révision de l’article 24 de la Constitution, qui aux termes de l’article 108 de la loi fondamentale est une disposition non révisable.

 

Le projet anticonstitutionnel ainsi proposé aux députés consacre une prorogation du mandat du Président de la République pour une durée indéterminée !

 

Le Président de la République ayant saisi le 24 Avril 2010 la Cour Constitutionnelle qui a rendu un avis favorable le 26 Avril, la réunion du 29 Avril 2010 au Palais de la Renaissance à défaut d’être sans objet, était une tragi- comédie.

 

Le projet de loi constitutionnelle, portant révision de la constitution est donc en discussion actuellement à l’Assemblée Nationale.

 

Le Collectif des Forces du Changement :

 

1-  Rejette la procédure de révision Constitutionnelle ;

2-  Réaffirme sa position en ce qui concerne la signature d’un accord Politique entre les différentes entités parties prenantes au Dialogue Politique Inclusif (DPI) et le Président de la République en vue de garantir la paix civile en République Centrafricaine.

 

Le Collectif des Forces du Changement demande au Médiateur de la République d’ouvrir sans délai, les discussions entre tous les acteurs politiques de la République Centrafricaine en vue de régler consensuellement le problème de la légitimité du pouvoir au sommet de l’Etat. 

 

Veuillez agréer Monsieur le Médiateur de la République, l’expression de notre haute considération.

                                 Fait à Bangui, le  05 Mai 2010

 

Copies :

-         Président de la République

-         Président de l’Assemblée Nationale

-         Premier Ministre

-         Ambassades

-         Organisations Internationales

 

 

Ont signé

       

 

A.S.D                                           LÖNDÖ                                          APRD

 

Mme Gotto-Gaziamodo          Ferdinand Dago                          J.J. Demafouth

 

  

A.D.P                                            M.L.P.C                                         C.R.P.S

 

Kezza Koyangbo                        Martin Ziguélé                         Nicolas Tiangaye

 

 

 

 F.C.                                               RDC                                            PATRIE

 

Timothée Malendoma               Louis Pierre Gamba                Lié A. Ouanikolo

 

signatures-CFC-saisine-Mediateur.jpg

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 21:35

 

Bozizé reporte les élections

 

 

 

 Dans le Magazine MATALANA (Le Temps de l’Afrique)

n° 21 du mois de mai 2010 pages 60-64

Actuellement en kiosque 3 euros

 

François Bozizé le terrible

 Centrafrique : Enquête sur François Bozizé et l’Etat Kwa Na Kwa  (1ère partie)

Petites affaires en famille

Le général François Bozizé a désormais dépassé le cap d’un septennat à la tête de la Centrafrique. Après avoir exercé le pouvoir pendant deux ans comme président autoproclamé, à l’issue du coup d’Etat du 15 mars 2003 qui l’a porté au pouvoir, puis comme président de la République élu, depuis le 11 juin 2005….

 

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 21:33

 

 

bozize-stylise

 

 

 

Que son onction par parlement comble légalement ou non le vide constitutionnel, Bozizé, comme Gbagbo, restera « président » jusqu’à l’élection de son successeur. Quand ? Mystère et boule de gomme.

Comme la Côte d’Ivoire hier, une rébellion -résiduelle ?- soustrait le Nord de la Centrafrique au contrôle de Bangui. Et comme en Côte d’Ivoire, la controverse fait rage, en RCA, sur le fichier électoral. On peut donc dire que le pays d’Houphouet a fait école. La seule petite différence, c’est que Laurent succèderait moins facilement à Gbabgo que François à Bozizé.

D’abord parce que, d’une façon générale, l’élection africaine l’a largement démontré, c’est le « décompte » et pas l’urne qui compte, et de ce point de vue le président sortant est loin d’être personne au pouvoir n’est pas la moins bien placée. Mais ensuite, si Gbabgo a en face de lui de redoutables challengers, Bozizé, lui, semble plutôt avoir des punching ball.

A commencer par Ange Patassé. Autre pays, autre réalité : la Guinée Conakry qui a enchaîné les péripéties depuis décembre 2008. D’abord la mort d’un président qui ne vivait réellement plus, ensuite un coup d’état qui n’en était vraiment pas un ; un chef de la junte qui avait dit qu’il ne se présenterait pas aux élections mais qui allait le faire ; puis la balle « démocratique » d’un garde de corps qu’on ne trouve nulle part ; ensuite l’espoir de nouveau à travers un nouveau garant de la transition mais que la politique ennuie mortellement ; puis le suspense autour du délai très serré, il faut le reconnaître, pour la première élection vraiment démocratique de la Guinée ; et enfin la clarification depuis vendredi avec le décret de Sekouba Konaté qui adopte la nouvelle constitution de son pays.

 A cela s’ajoute le fait que Le Général était monté au créneau la semaine dernière pour dire « pas question de reporter la présidentielle du 27 juin prochain ». Même s’il se justifie parfaitement en démocratie, le débat sur l’adoption de la constitution par décret ou référendum paraît maintenant tranché. La peur du syndrome ivoirien et maintenant centrafricain est passée par là. On saura le 28 juin si le vrai vaccin pour la démocratie, c’est l’élection tout court ou une bonne élection. 

Adam Thiam

Le Républicain, est seul responsable du contenu de cet article

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 22:10

 

 

Zigu-l--Martin.jpg

 

 

 BANGUI, 8 mai 2010 (AFP) – L'opposant centrafricain Martin Ziguélé, Premier ministre de 2001 à 2003 et candidat à la présidentielle reportée à une date non fixée, s'est vu empêcher de prendre son avion de Bangui pour Cotonou par la police samedi soir, a-t-il affirmé à l'AFP.

"J'avais fini les formalités et je m'apprêtais à embarquer. La police de l'air et des frontières a alors retenu mes documents sans motif précis. Quelques instants après, un policier s'est présenté à moi, pour me demander de reprendre mes bagages parce que je ne pouvais plus voyager", a expliqué M. Ziguélé, joint à son domicile par téléphone.

"Selon lui (le policier), l'ordre venait du commissaire spécial de l'aéroport qui a confisqué mon passeport. Je l'ai cherché partout et je n'ai pas trouvé ce commissaire. Au moment où je vous parle je n'ai pas ces documents (passeport)", a précisé M. Ziguélé.

"Il s'agit d'une simple vérification, faite par la police de l'air et des frontières", a affirmé à l'AFP Fidèle Gouandjika, porte-parole du gouvernement, ministre intérimaire de la communication.

"M. Ziguélé qui est rentré récemment d'un voyage de l'extérieur (il s'est rendu récemment en France ndlr) n'avait pas d'indications précises de police attestant qu'il est rentré par la voie normale. Après ces vérifications, ses documents lui seront rendus et il pourra voyager sans être inquiété", a conclu M. Gouandjika.

Figure de la scène politique centrafricaine, M. Ziguélé avait été candidat à la présidentielle 2005, poussant le président François Bozizé à un 2e tour.

Président du mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), il a été investi par son parti pour la présidentielle 2010 prévue le 25 avril reportée au 16 mai, avant d'être reportée à une date ultérieure restant à déterminer.

Avant ce report, l'opposition n'avait déposé aucune candidature ni à la présidentielle ni pour les législatives, estimant qu'un nouveau recensement électoral était obligatoire. M. Ziguélé devrait donc être candidat à ce scrutin de même que l'actuel président François Bozizé et l'ex-président Ange Felix Patassé, renversé par Bozizé en 2003, qui avaient eux déposé des dossiers avant le report des scrutins.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

 

NDLR : Les prétendues explications du porte parole du gouvernement centrafricain ne peuvent convaincre personne. Les pseudos vérifications dont parlent les autorités de Bangui ont pour but de photocopier les pages du passeport en question afin de reconstituer en fonction des différents visas apposés sur ces pages, les différents pays visités par le titulaire. Ce n’est pas la première et dernière fois que Martin Ziguélé voyage. Bozizé a la mauvaise habitude de donner lui-même des ordres pour que la police de l’air et des frontières empêche certaines personnes de prendre leur vol de l’aéroport Bangui Mpoko. Récemment encore, lors de la réunion qu’il a tenue secrètement à Boali avec ses « tontons macoutes », il leur a clairement ordonné de suivre de près les opposants notamment en renforçant le gué devant le domicile de Me Nicolas Tiangaye car ce serait là qu’ils tiendraient leurs réunions, et de relever les numéros de plaques d’immatriculation de leurs voitures et d’analyser tous leurs déplacements. Tout cela montre à suffisance qu'on est en face d'un régime complètement aux abois qui n'a que l'arbitraire et la dictature à opposer aux légitimes aspirations des Centrafricains.   

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 11:21

 

 

Zigu-l-.jpg

 

 

Bangui, 8 mai 2010 (C.A.P) - L'ancien Premier Ministre, Président du MLPC et candidat de ce parti aux prochaines élections présidentielles Martin Ziguélé a été arbitrairement empêché de prendre son vol ce matin à l'aéroport  Bangui Mpoko. C'est en faisant ses formalités que le passeport diplomatique de Martin Ziguélé qui devait se rendre à Ouagadougou pour un Conseil d'administration d'une société d'assurances dont il est membre a été confisqué par la police sans la moindre explication ni justification.

 

Il ne fait aucun doute que les ordres ont dus être donnés à la police de l'aéroport par Bozizé lui-même qui est coutumier de cette pratique digne d'une République bananière. C'est ainsi qu'il a dépêché peu de temps après deux éléments de sa garde à l'aéroport pour vérifier et lui rendre compte que Martin Ziguélé a bel et bien été empêché de prendre son vol. C'est tout simplement de la mesquinerie aux antipodes d'un Etat dont les dirigeants ne cessent de proclamer qu'ils sont en train de bâtir un Etat de droit. Pour Bozizé, multiplier ce genre de tracasseries vis à vis des opposants les ramolira et lui permettra de trouver ainsi la paix.

 

En réalité, il se met le doigt dans l'oeil car c'est plutôt la traduction de son profond désarroi à un moment où il tente maladroitement de faire modifier la constitution pour proroger son mandat qui a déjà quasiment expiré. Bozizé n'est pas éternel et ne règnera pas non plus ad vitam aeternam sur la République centrafricaine. Bien d'autres avant lui l'ont appris à leurs dépens. L'image de son régime est irrémédiablement attachée à la dictature arbitraire et sanguinaire, aux violations massives de droits de l'homme et à la régression du pays.  

 

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 22:58

 

 

camp-de-d-plac-s---Kabo.jpg

 

 

United Nations (New York) 7 Mai 2010 - Après avoir fui des affrontements dans le nord de la République centrafricaine (RCA), 1.100 réfugiés centrafricains ont été transférés dans un camp du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) au Tchad, a indiqué vendredi l'agence des Nations Unies.

Il y a deux semaines, ces réfugiés ont fui la région de Sido dans le nord de la RCA et traversé une partie isolée du sud du Tchad. Le HCR les a pris en charge et les a réinstallés dans le camp de Moula, à environ 180 kilomètres de là.

Un premier groupe de 204 réfugiés est arrivé à Moula mercredi et le reste doit arriver d'ici le début de la semaine prochaine.

En raison du mauvais état des routes, les convois du HCR ont pris une journée entière pour faire le voyage jusqu'à Moula, qui accueille déjà plus de 4.000 réfugiés centrafricains.

La plupart des réfugiés nouvellement arrivés sont des femmes, des enfants et des jeunes hommes, a précisé un porte-parole de l'agence, Andrej Mahecic, lors d'un point de presse à Genève.

« Ils ont signalé à nos employés que les combattants pillaient, volaient des animaux et commettaient des violences contre les civils », a-t-il dit. « Certains au sein du groupe sont traumatisés et disent qu'ils ne sont pas prêts à retourner en République centrafricaine », a-t-il ajouté.

L'offensive de l'armée centrafricaine à Silo a commencé mi-avril, et même si le HCR n'a pas de chiffres concernant le nombre total de déplacés, M. Mahecic a indiqué que l'agence avait reçu des informations selon lesquelles 2.500 civils ont dû fuir leurs maisons.

Environ la moitié a rejoint un site pour personnes déplacées dans la ville de Kabo, à 400 kilomètres au nord de la capitale de la RCA, Bangui, où ils manquent d'eau, de nourriture et d'abris.

Les autres ont fui les combats en se cachant dans la brousse, et le HCR pense que davantage de personnes déplacées pourraient essayer de fuir vers le Tchad.

Au cours des cinq dernières années, l'insécurité dans le nord de la RCA a entraîné le déplacement de 200.000 personnes dans le pays, alors que 200.000 autres se sont réfugiées dans les pays voisins.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 19:59

 

 

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 BANGUI, République Centrafricaine, 7 mai 2010/African Press Organization (APO)/ — Ce vendredi 07 mai 2010, a eu lieu une cérémonie de signature d’Accord de Siège entre le Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) et le Gouvernement centrafricain, au Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et de la Francophonie.

 Le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Antoine Gambi, assisté de la Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères, Madame Ambroisine Kpongo a procédé à la signature du document. De son côté Madame la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, en présence de ses proches collaborateurs, en a fait de même et l’échange des documents paraphés a eu lieu entre les deux autorités.

 Avant de procéder à la signature de l’accord, le Ministre des Affaires Etrangères a fait noter que ce jour était assez spécial pour la présence onusienne en Centrafrique, puisque deux cérémonies d’égale importance se déroulent à Bangui, à une heure d’intervalle : la signature de ce document qui permet au BINUCA de mener sereinement ses activités en République Centrafricaine et l’inauguration de la Place des Nations Unies.

 Il a souligné que les Nations Unies et la Communauté Internationale étaient toujours présentes aux côtés du gouvernement centrafricain. Pour ce qui est du BINUCA, il a relevé toute la signification que la notion d’intégration pouvait revêtir dans un environnement comme celui de la RCA.

 La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique a mis l’accent, pour sa part sur le fait que l’ONU à travers cette intégration a voulu tout simplement faciliter la coordination de l’appui et rendre plus cohérentes ses actions en direction de la population pour une consolidation de la Paix.

 L’Accord de siège est un document qui formalise les relations entre la République centrafricaine et le BINUCA. Le BONUCA ayant été remplacé par le BINUCA, il convenait d’adapter les termes de la relation à la nouvelle situation.

 

SOURCE : Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA)

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 15:39

 

 

LRA-soldats

 

 

AFP 07/05/2010 | Mise à jour : 13:13

Deux personnes ont été tuées et deux blessées avant-hier au cours d'une attaque d'un véhicule du Programme alimentaire mondial (PAM) attribuée à la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) dans l'est de la Centrafrique, selon la Croix rouge locale.

"Le véhicule affrété par le PAM pour servir la Croix-Rouge locale, appartenait à un particulier. Il a été attaqué aux environs de 16 heures par les rebelles qui ont ouvert le feu sans sommation" à Dembia, village situé entre Obo et Rabaï, a expliqué à l'AFP, Moussa Hassan, membre de la Croix-Rouge locale.

"Le superviseur du véhicule, Adramane Bouar, et le conducteur Arnaud Mambé ont été tués sur le coup. Le corps du premier a été enterré à Dembia, tandis que celui du second est en route pour Bangui. Les deux blessés ont été conduits à Bangassou" a-t-il poursuivi, assurant avoir parlé au propriétaire du véhicule.

Selon la Croix Rouge, le véhicule faisait "route vers Bangui, après avoir acheminé des vivres à Obo (est) pour les réfugiés congolais (RDC) et déplacés centrafricains fuyant les exactions de la LRA".

 Il s'agit de la troisième attaque de la LRA dans la localité de Dembia, les deux précédentes ayant visé les habitants du village aux mois de mars et avril.

Les attaques de la LRA, auteur d'un massacre de 300 civils en République démocratique du Congo (RDC) en décembre, ont fait plus de 200 morts depuis 2008 dans l'est de la Centrafrique, selon une association locale.

La LRA est particulièrement active dans le secteur depuis le mois de février 2010. Lors de la dernière semaine de mars, trois de ses attaques ont fait 26 morts dont onze civils, de source militaire centrafricaine.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 00:34

 

 

drapeau-americain.jpg

 

 

Lettre-de-Shelley-Berkley-a-Hillary-Clinton.jpg

 

 

 

Mme Shelley Berkley du 1er District du Nevada vient d’adresser le 3 mai dernier une lettre à Mme Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat américain dont nous nous sommes procuré une copie, à propos de la situation en République centrafricaine. Dans son courrier, la parlementaire attire l’attention de Mme Hillary Clinton sur la nécessité de s’engager pleinement, d’agir et de veiller à ce que les prochaines élections en Centrafrique soient effectivement transparentes et équitables. Mme Berkley pointe au passage la situation catastrophique  des droits de l’homme dans le pays tout en soulignant la nécessité capitale de la présence de la communauté internationale pour garantir la transparence et la crédibilité des prochaines élections dont le calendrier a été repoussé.

La Rédaction de C.A.P

 

 

Congress of the United States

House of Representatives

Washington, DC 20515-2801

 

 

SHELLEY BERKLEY                                                                                                          WAYS AND MEANS

1ST DISTRICT. NEVADA                                                                                                    $UBCOMMITTEE ON HEALTH

                                                                                                                                             SUBCOMMITTEE ON

405 CANNON HOUSE OFFICE BUILDING

WASHINGTON, DC 20515                                                                                               INCOME SECURITY AND FAMILY SUPPORT

 

(202) 225-5965                                                                                             FOREIGN AFFAIRS

 

FAX: (2021 225-3119                                                                                                                          SUBCOMMITTEE ON

 

shelley.berkley@mail.house.gov                                                                          THE MIDDLE EAST AND SOUTH ASIA

                                                                                                                                             SUBCOMMITEE ON EUROPE

2340 PASEO DEL PRADO

SUITE D106

LAS VEGAS, NEVADA 89102 (702) 220-9823                                               CHAIR, TRANSATLANTIC LEGISLATORS'

FAX: (702l 220-9841                                                                                                                          DIALOGUE           

 www.berkley.house.gov

                                                                                                              CO-CHAIR, CONGRESSIONAL TAIWAN CAUCUS

                                                                                                              CO-CHAIR, FRIIENDS OF KAZAKHSTAN CAUCUS

                                                                                                              CO-CHAIR, GAMING CAUCUS

                                                                                                              CO-CHAIR, CONGRESSIONAL OSTEOPOROSIS CAUCUS

                                                                                                              CO-CHAIR, CONGRESSIONAL STOP DUI CAUCUS

 

May 3, 2010

The Honorable Hillary Clinton

Secretary of State

2201 C Street NW

Washington, DC 20520

 

Dear Madam Secretary:

I write to express my appreciation for the U.S. State Department's recent efforts in the Central African Republic, and to encourage the State Department to take all steps necessary to ensure their upcoming elections are conducted in a free and fair manner.

Support for democracy has al ways been a priority of U.S. foreign policy. In the Central African Republic (CAR), the D.S, Embassy has worked closely with other countries as well as the CAR government to actively push for a consensus election. I understand the U,S. has also cooperated with a variety of non-governmental actors such as the National Democratic Institute (NDI), which has expertise in safeguarding elections, giving assistance to domestic, nonpartisan election monitors, and promoting citizen participation.

The human rights record of the CAR government is deeply flawed, with incidents of arbitrary detainment, torture and extrajudicial killings. International presence and monitoring of the forthcoming election is therefore of utmost importance. The election was scheduled to take place on May 16, 2010, but has recently been postponed and a new date is yet to be determined. I look forward to following the election in the Central African Republic and urge you to fully engage in the process to ensure a free and fair election.

I appreciate your attention on this issue.

                                                           Sincerely,

SHELLEY BERKLEY

Member of Congress

 

Chère Madame la Secrétaire d’Etat:


 Je vous écris pour exprimer ma gratitude pour les efforts récents du Département d’Etat en République centrafricaine, et à encourager le Département d'Etat à prendre toutes les mesures nécessaires pour que les prochaines élections se déroulent de manière libre et équitable.

Soutien à la démocratie a les moyens al été une priorité de la politique étrangère américaine. En République centrafricaine (RCA), l'ambassade des USA a travaillé en étroite collaboration avec d'autres pays ainsi que le gouvernement centrafricain pour pousser activement pour une élection consensuelle.  Je comprends que les USA  ont également coopéré avec différents acteurs non gouvernementaux tels que le National Democratic Institute (NDI), qui possède une expertise dans la fiabilisation des élections, l'assistance aux autochtones, les observateurs neutres, et la promotion de la participation des citoyens.

Le dossier des droits de l'homme du gouvernement centrafricain est profondément vicié avec  les incidents de détention arbitraire, de torture et d'exécutions extrajudiciaires. La présence de la communauté internationale et le suivi de l'élection à venir est donc d'une importance capitale. L'élection devait avoir lieu le 16 mai 2010, mais a récemment été reportée et une nouvelle date doit encore être déterminée. Je me réjouis de la suite des élections en République centrafricaine et vous invite à vous engager pleinement dans le processus visant à assurer une élection libre et équitable.

Je vous remercie de votre attention sur cette question.


 Cordialement,


 SHELLEY BERKLEY


 Membre du Congrès

(Traduction de la Rédaction de C.AP)

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 00:28

 

 

Patass é décorant Bozize

 

Selon des informations sûres d’une source ayant requis l’anonymat, de retour de son escapade à Bozoum (Ouham-Pendé) pour inaugurer un pont le week-end du 25 avril où il s’en était pris au leaders de l’opposition en les accusant d’avoir saboté le processus électoral et de n’être que des menteurs, Bozizé s'est arrêté à Boali où il a fait remonter Patassé le lundi 26 avril pour le rencontrer. Les deux compères ont  eu un entretien toute la journée jusqu'à la nuit tombée. Rien n'a filtré de leur entretien mais on suppose qu’il devait sans doute avoir pour but de permettre à Patassé de faire le compte-rendu de sa mission mort-née de médiation au sujet de la crise du processus électoral. Pourquoi tout ce secret et pourquoi à Boali ?

Cette rencontre secrète est bien la preuve s’il en était encore besoin, de l’existence bel et bien d’un axe et d’une entente complice Bozizé-Patassé. C'est après cette rencontre que Bozizé a convoqué la réunion au palais de la renaissance à l'issue de laquelle il a décidé du report des élection tout en initiant en même temps la procédure parlementaire d'urgence pour la prorogation de son mandat.  

 

 

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